Avec Benjamin Maze, Directeur Technique National du triathlon et Jean-Marie Oliva, directeur de la Coordination EAU Île-de-France
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NewsTranscription
00:00Alors, parlons maintenant de la Seine. La baignade dans la Seine, c'est pas encore possible aujourd'hui.
00:05Triathlon, reporté Joseph.
00:07Malheureusement, l'épreuve masculine est reportée d'aujourd'hui, du coup, à demain.
00:11Ils l'ont appris à 4 heures du matin, d'ailleurs.
00:13Ils étaient debout déjà, les athlètes.
00:15Ils étaient debout, ils ont dû aller se recoucher,
00:17et regérer aussi une journée où ils devaient participer à une épreuve olympique.
00:21Certains de nos trois Français visent une médaille, donc c'est assez compliqué à gérer.
00:25Ça va être du coup demain, le même jour que l'épreuve féminine,
00:28en raison, voilà, d'une eau de la Seine qui est encore trop polluée.
00:31Et on va en parler avec Jean-Claude Oliva. Bonjour.
00:34Oui, bonjour.
00:35Alors, vous êtes directeur de la Coordination eau-île de France.
00:38On a quand même du mal à suivre.
00:39Elle devait être baignable.
00:40Et finalement, c'est quoi ? C'est les dernières pluies qui l'ont rendue, on va dire, impraticable ?
00:45Absolument. Le problème, c'est le mélange des eaux usées et des eaux de pluie.
00:49Dès qu'il y a des eaux de pluie en quantité, comme ça a été le cas la semaine dernière,
00:54ça fait gonfler la Seine via le réseau d'assainissement qui est très vite...
00:59C'est-à-dire les égouts en clair débordent un peu plus quand il pleut dans la Seine, quoi, en fait, plus directement.
01:05Tout à fait, c'est ça, c'est ça.
01:06Le problème, c'est le mélange des eaux de pluie et des eaux usées.
01:10Et voilà, donc ça conduit la pollution dans la Seine.
01:13Alors, en fait, ça va extrêmement vite ?
01:16Ça va très vite, ça va très vite.
01:17Alors, la semaine dernière, il a quand même beaucoup plu, 16 mm entre vendredi et samedi.
01:23Et donc, du coup, après les jours suivants, il y a eu de mauvais résultats.
01:27Donc, voilà.
01:29La semaine précédente, encore, il y a huit jours, il y avait eu 2 mm et 2 mm le samedi.
01:35Ça avait suffi pour que le dimanche, les résultats d'analyse soient très mauvais sur le site olympique.
01:41Et Jean-Claude Oliva, demain, c'est à 8 heures l'épreuve féminine.
01:44Est-ce que vous êtes confiant pour quel est lieu ?
01:47Bah écoutez, je ne sais pas trop.
01:49Là, la météo annonce de nouveau des perturbations ce soir.
01:52Mais s'il y a des orages ce soir et de l'eau ce soir sur Paris, ça va être compliqué.
01:56Tout à fait, tout à fait.
01:57Ça va être compliqué parce que, notamment, alors, il y a deux types de bactéries.
02:01Il y a les Escherichia coli et il y a les enterococques.
02:04Les enterococques, la réaction est un peu plus longue,
02:07mais les Escherichia coli, ça peut remonter très, très rapidement.
02:11Et on va quand même espérer que ça ait lieu.
02:13On rappelle, on a trois chances de médaille chez les hommes.
02:16On en a une, Cassandre Beaugrand, chez les féminines.
02:19On va essayer de joindre Benjamin Maze, qui est directeur technique national du triathlon,
02:23pour savoir si ça va avoir lieu.
02:26Ça peut être reporté jusqu'à vendredi.
02:28On le rappelle, s'il y a un orage d'ampleur, Jean-Claude Oliva,
02:32est-ce qu'en vue de vendredi, si par hasard, ça s'arrête dans la foulée,
02:36on peut potentiellement espérer que ça ait lieu ?
02:40On peut espérer, mais c'est très difficile à dire.
02:42Alors, moi, je ne sais pas les résultats.
02:44Ici, là, sur le site de la Ville de Paris...
02:47Mais d'ailleurs, ce n'est pas très clair.
02:48Il ne communique pas vraiment très clairement sur la raison pour laquelle,
02:52là, c'est annulé, si je ne me trompe pas.
02:55Oui, mais les derniers résultats qu'on a, ils datent du 23 juillet.
02:59Vous voyez, ça fait une semaine.
03:00Et là, depuis, il n'y a aucun résultat qui n'a été publié.
03:03Donc, c'est difficile de voir aussi à quelle hauteur, par exemple,
03:08c'était hier ou même aujourd'hui.
03:10Parce que c'est ça aussi qui est déterminant.
03:12Pour bien comprendre...
03:14Pardon, Jean-Claude Oliva, je vous coupe.
03:16Mais pour bien comprendre, vous qui êtes à la coordination
03:19des réseaux d'eau de la région Île-de-France,
03:23en combien de temps ça déborde, au fond,
03:26dès qu'il pleut un peu trop,
03:27mais en combien de temps ça s'assainit à nouveau ?
03:29Et il faut combien de temps pour récupérer une sorte d'équilibre
03:33entre les eaux usées qui viennent des égouts
03:35et puis l'eau qui est retraitée
03:37et que la scène, finalement, retrouve une certaine clarté,
03:41plus que symbolique, qu'on voit à l'œil,
03:44mais aussi qu'on mesure avec les biologistes ?
03:47Oui, alors moi, je ne suis pas un technicien.
03:50La coordination Île-de-France est une association citoyenne
03:53qui s'intéresse à tous les sujets liés à l'eau.
03:56Ce que je peux vous dire, c'est que,
03:58vous voyez, il y a des grands bassins qui ont été construits
04:00à Austerlitz et aussi dans le département du Val-de-Marne
04:04et que ces bassins se remplissent,
04:06effectivement, avec de l'eau usée et avec de l'eau de pluie
04:09en cas d'orage.
04:10Mais une fois qu'ils sont remplis,
04:12il faut le temps qu'ils se revident
04:15et donc qu'ils ne jouent plus immédiatement leur rôle.
04:17C'est ça le problème auquel on est confronté.
04:20Mais moi, je suis incapable de vous donner des temps.
04:23Il faudrait vraiment voir les techniciens
04:25qui ont construit ces bassins et qui les font fonctionner.
04:29Merci, Jean-Claude Oliva, directeur de la coordination eau
04:32de l'Île-de-France, de ces informations
04:35et de ces éléments d'information et de réflexion
04:38sur la situation de l'eau, de la scène
04:41qui n'est plus en capacité de se baigner.
04:44On ne peut plus se baigner dans la scène
04:46avec, en effet, ces débordements de ces eaux usées.
04:50On y reviendra un petit peu plus tard.
04:52On essaye de joindre le directeur technique national du triathlon
04:55qui a pris la décision, finalement,
04:57pour l'instant, de le reporter avec le CIO Benjamin Maze.
05:01On y arrivera peut-être tout à l'heure.
05:03Vous restez avec nous.
05:04Vous êtes sur Sud Radio,
05:05les Jeux Olympiques dans tous leurs états.
05:08Sud Radio.
05:09Parlons vrai.
05:10Parlons vrai.
05:11Sud Radio.
05:12Parlons vrai.
05:13Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.
05:16Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
05:19Alors, il fait beau, on décroche beaucoup de médailles.
05:22Les bleus, en tout cas, 16 médailles.
05:24C'est du jamais vu aussi rapidement et c'est formidable.
05:26Il y a un grand enthousiasme national.
05:28Il fait beau, il fait chaud dans tout le pays.
05:30Et en même temps, il y a eu la pluie
05:32qui a poussé les égouts à déborder dans la scène.
05:35Et donc, la scène n'est pas baignable aujourd'hui.
05:37Le triathlon a été annulé.
05:38Et là, on a du nouveau.
05:39Après avoir eu Jean-Claude Oliva,
05:41le coordinateur des services techniques
05:43liés à l'eau en Ile-de-France.
05:45Là, on a le côté sportif
05:46avec le directeur technique national du triathlon,
05:48Benjamin Maze, que vous avez réussi à joindre, Joseph.
05:50Exactement.
05:51Bonjour, Benjamin Maze.
05:52Bonjour.
05:53Bon, on imagine que ce n'est pas forcément
05:55très facile à gérer quand même pour nos sportifs.
05:57On rappelle, en l'occurrence chez les hommes,
05:59que Berger, Koninx et Locor visent une médaille.
06:02Comment ils le gèrent, un petit peu, ce côté-là ?
06:04Il y a eu la déception dans l'accueil de l'information.
06:08Maintenant, on est surtout en mode rebond,
06:10c'est-à-dire résilience.
06:11C'est vraiment projeté sur l'épreuve de demain.
06:13On a un triathlon à faire demain à 10h45.
06:16Les aléas météo, ça fait partie des sports d'extérieur,
06:20de pleine nature.
06:21Donc, le triathlon, on sait que c'était quelque chose
06:26qui pouvait arriver.
06:27Il s'est déjà arrivé à ce point-là, pour vous,
06:29sur d'autres endroits dans le monde.
06:31Parce que les triathlètes peuvent se baigner
06:32dans des fleuves urbains.
06:33Mais à ce point-là, c'est déjà arrivé ?
06:35En fait, je crois que ce qui est aussi remarquable,
06:39c'est le niveau d'exigence qu'on a d'un point de vue sanitaire.
06:42Parce qu'on a déjà eu des triathlons
06:44dans des conditions sanitaires,
06:45franchement, beaucoup plus dégradées
06:47qu'elles qu'on ne courra pas, du coup, ce jour.
06:51Et ça ne leur fait pas peur, aux triathlètes ?
06:53Non, non, puisqu'on a eu clairement pire.
06:56Aujourd'hui, on est très contents aussi
06:57qu'on préserve leur santé, leur intégrité physique.
07:00Donc, ça, c'est un point important.
07:02Il y a quand même eu des investissements assez colossaux
07:04sur les éléments d'ordre structurel,
07:06des usines de traitement de l'eau,
07:09ce bassin du côté d'Austerlitz.
07:11Ça n'empêche que quand il y a des précipitations très fortes,
07:15comme on a eu sur la famille d'ouverture,
07:16c'était l'équivalent de deux semaines de précipitation.
07:19Ça a forcément un impact sur la qualité de l'eau.
07:21Et fort à parier qu'avec la superbe météo
07:24qu'on a eue ces derniers jours,
07:25et notamment aujourd'hui,
07:26que demain matin, ça devrait s'agir.
07:28Ça devrait, sauf s'il y a des orages.
07:31On imagine que vous discutez directement avec les autorités.
07:34Est-ce qu'on vous rassure de ce côté-là ?
07:36Oui, ce matin, on a eu une réunion
07:38avec le comité d'organisation
07:39et la Fédération internationale de triathlons.
07:41C'est pour moi très rassurant,
07:43avec des énormes objectifs,
07:44parce qu'on a besoin aussi de faits matériels là-dessus.
07:48On aura le retour,
07:50comme il est d'habitude sur les triathlons,
07:53le matin même de l'épreuve,
07:55vers 3h30, 4h,
07:56à un groupe d'experts sur Edith,
07:57pour pouvoir prendre la décision.
07:59On est convaincus,
08:01on est plein d'espoir,
08:02sur le fait que demain matin,
08:03à 4h du matin,
08:04on aura la confirmation
08:05qu'on offrira le plus beau des spectacles,
08:07le triathlon olympique,
08:08toutes celles et ceux
08:09qui le regarderont à la télévision,
08:10ou même sur le terrain.
08:11On vous y invite, en tout cas,
08:12parce que c'est gratuit.
08:13On va le suivre.
08:14Benjamin Naz,
08:15vous êtes directeur technique national du triathlon.
08:18Moi, j'écoute ce que dit José Fruse,
08:20et il disait tout à l'heure,
08:21les athlètes se sont levés à 4h du matin.
08:24Je veux bien que vous soyez dans la résilience,
08:26mais ça doit être super dur,
08:27tout d'un coup, d'être réveillé,
08:29ce ne sera pas pour ce matin,
08:30il faut que tu reportes à demain.
08:31On se fait un choc, non ?
08:33Oui, non, pas vraiment,
08:35parce que ça fait quelques jours
08:36qu'on se lève à cette heure-là.
08:37Les entraînements pour se préparer à cette épreuve,
08:41on a un triathlon à 8h,
08:42donc la routine...
08:43Donc ça fait partie du jeu.
08:45Oui, ça fait partie du jeu,
08:46et sincèrement,
08:47ça n'empêche pas d'avoir des grands sourires.
08:49Et puis là, tout à l'heure,
08:50une fois qu'ils avaient pu refaire une deuxième nuit,
08:53quand je les ai revus au petit déjeuner,
08:55vers 9h, 9h30,
08:57je n'avais que des sourires sur le visage,
08:59parce qu'ils sont passés à autre chose, en fait.
09:02Merci d'avoir été avec nous en direct.
09:04C'est des vraies chances de médaille, Thierry,
09:05que ce soit Berger, Koninx ou Le Cor,
09:07c'est vraiment le haut du panier du triathlon mondial,
09:10et ils peuvent viser tous les trois une médaille,
09:12même du côté de Cassandre Beaugrand,
09:14chez les féminines aussi,
09:15le triathlon est une vraie chance de médaille.
09:16Redonnez-nous les noms des vraies chances de médaille, Joseph.
09:19Berger, Koninx et Le Cor,
09:21et aussi Beaugrand chez les féminines.
09:23Et leur entraîneur,
09:24leur directeur technique national du triathlon,
09:26Benjamin Maze,
09:27qui était avec nous en direct.