La vététiste Ferrand-Prévot championne, l'arrivée du water-polo et la canicule !

  • il y a 3 mois
Les JO dans tous leurs états, avec Thierry Guerrier et Joseph Ruiz, qui reçoivent Vincent Barteau, ancien Maillot Jaune, vient de publier "Complètement Barteau, ma vie de vélo en 100 histoires équipes” aux éd. Solar, Patrick Marlière, météorologue, directeur Média-Weather, Lou Counil, ancienne gardienne de but de l’équipe de France de Water-Polo et Arnaud Zumaglia, directeur général du centre de performance Athletica.

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##LES_JEUX_DANS_TOUS_LEURS_ETATS-2024-07-29##

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00:00Sud Radio, les jeux dans tous leurs états, Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
00:06Et oui c'est parti avec vous Joseph, bonjour. Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:10Alors avec Joseph Ruiz, l'actualité des JO, on est en plein dedans depuis vendredi,
00:15depuis même deux jours auparavant et puis bien sûr les coulisses. Alors bon,
00:19les bleus, une magnifique dynamique, 8 médailles déjà, 3 médailles d'or,
00:24bien sûr on va y revenir. Les chances de médailles aujourd'hui, ça va être notre
00:28sujet tout de suite. Et puis on va partir avec Clément Arion sur la place de la Concorde.
00:32Joseph, pourquoi la Concorde ? Parce qu'il y a les épreuves de skate du côté de place
00:37de la Concorde, de skateboard exactement. C'est vraiment un endroit qui est absolument magnifique.
00:43Bonjour Clément. Bonjour Joseph, bonjour Thierry. Bon alors, ça démarre dans quelques instants,
00:49peut-être même que ça a déjà démarré. Vous allez nous le dire Clément Arion,
00:52est-ce que l'ambiance commence à monter ? Alors ça a démarré, la première série qui vient de
00:57commencer et on se sent vraiment comme des privilégiés. C'est magnifique ce spot sur la
01:02place de la Concorde, un parc urbain géant, les rampes, les escaliers et puis des skaters avec
01:08beaucoup de style. Casquette à l'envers sur la tête, une vue sur la tour Eiffel au loin,
01:12c'est magnifique. J'ai croisé des parisiens venus assister à l'événement, ils m'ont dit
01:16mais qu'est-ce que c'est étrange de voir la place de la Concorde déguisée comme ça. C'est un petit
01:20peu la magie des Jeux Olympiques. 4000 spectateurs attendus pour assister au skateboard aujourd'hui
01:25et puis il fait très chaud, 30 degrés attendus dans l'après-midi. Bon alors moi je suis pas un
01:29grand spécialiste, il y a longtemps que je fais plus de skateboard Clément Arion. Il y a des chances
01:35de médailles au skateboard pour les bleus ? Eh ben on a trois français en lice, le premier c'est
01:39Aurélien Giraud, le lyonnais est dans la forme de sa vie, champion du monde 2022. Il a même
01:44remporté la Street League à Paris en février dernier. Giraud vise l'or, le reste ne l'intéresse
01:49pas, c'est ce qu'il a déclaré. Alors on a perdu Clément Arion et pour ça c'est pas loin
01:55la Concorde des Jeux Olympiques. Il y a Aurélien Giraud qui est très attendu, comme Clément le dit,
02:01il vise l'or. Il y a deux autres français qui sont attendus, c'est Vincent Milou qui est attendu
02:07et Joseph Garbaccio. C'est vraiment deux athlètes qu'on attend avec impatience et à noter qu'on
02:13suit aussi dans les JO dans tous leurs états. Actuellement Enzo Lefort qui en sabre homme du
02:19côté de l'escrime est en train de combattre, il est en train de perdre de seulement une touche,
02:254 à 3 contre Chen donc on suit ça bien évidemment. On suit l'escrime exactement et il y a Sarah
02:32Balzer qui s'est qualifiée ce matin comme deux judokas donc les français sont bien lancés Thierry.
02:37Clément on vous a retrouvé, vous êtes là toujours avec nous ? Ah je suis là, pardon. On a été un
02:44petit peu coupé Clément, vous nous parliez des chances françaises alors par contre faut nous
02:48expliquer, on ne connaît pas grand chose au skateboard avec Thierry, on va pas se mentir,
02:52faut nous expliquer quand même un peu les règles. Je vais vous expliquer, la compétition se divise
02:57en deux phases et ça a déjà commencé comme je vous l'ai dit, deux passages de 45 secondes appelés
03:02des runs donc c'est une première étape où en fait on réalise des tricks, des figures et il ne
03:07faut surtout pas tomber pour gagner un maximum de points et puis la deuxième phase c'est là où les
03:12skaters ont le droit à cinq tentatives pour réaliser les plus belles figures possible. Les
03:17séries ont commencé en 22 concurrents et les huit skaters qui obtiennent les meilleures notes du
03:22jury se qualifient pour la finale de disque. Donc j'ai viens d'apprendre un truc, le run au skate
03:28est l'équivalent du set au tennis, c'est des manches comme ça, génial. Alors autre sujet,
03:36on va essayer de comprendre les règles et comment ça s'est passé avec le VTT Joseph.
03:41Exactement, on va tout comprendre au VTT parce qu'on a une championne absolument incroyable,
03:45presque une légende, peut-être même une légende mais Vincent Bartho va nommer très clairement
03:50Pauline Ferrand-Prévot. Il faut retenir ce nom et si vous ne le savez pas encore vraiment il
03:56faut regarder ces images incroyables sur la colline d'Elancourt, elle est championne olympique
04:01et on en parle avec Vincent Bartho. Bonjour à tous, vous êtes ancien maillot jaune du Tour
04:07de France, vous venez de publier complètement Bartho, ma vie de vélo en sans histoire d'équipe
04:12aux éditions Solar. On a vu l'émotion de Pauline Ferrand-Prévot, ses larmes sur le podium quand
04:18elle a reçu sa médaille d'or. Vincent Bartho, pourquoi cette médaille d'or est-elle décrite
04:23comme une libération ? Ecoutez, elle a savouré, elle a enfin croqué l'or comme dirait l'autre
04:29après trois Olympiades compliquées, après Londres, après Tokyo, après Rio où elle avait vraiment tout
04:36loupé, elle a enfin réussi à croquer l'or ici à Paris. Elle avait déjà tout gagné, il faut
04:43savoir quand même qu'elle a été championne de France, championne d'Europe, multiple championne
04:47du monde, il lui manquait plus que le titre olympique. Là c'est fait dans une joie immense,
04:52elle a fait beaucoup d'efforts avant, elle a travaillé énormément, elle a changé pas mal dans
04:58son alimentation, dans sa façon de se préparer. Elle a trouvé aussi un nouveau groupe INEO,
05:04ce qui a tout mis en offre pour qu'elle puisse réussir et effectivement hier c'était une joie
05:09immense. Elle a tellement dominé les autres qu'elle a eu le temps de manger un cornet de frites avant
05:15que la deuxième arrière. Il faut le manger quand même en deux minutes trente, on risque d'avoir un
05:19peu mal au ventre Vincent par contre. Si on ne met pas de mayonnaise ça passe mieux. Est-ce qu'on
05:24peut décrire aujourd'hui Pauline Ferrand Prévost comme une légende ? Oui, après vous savez les
05:31légendes, oui. Mais je pense que oui, dans son sport il faut quand même saluer, c'est une femme,
05:41c'est un sport qui est difficile, il y a beaucoup de contraintes donc effectivement quand tu gagnes
05:46tout comme ça, il n'y a pas de raison qu'on ne puisse pas la mettre sur un piédestal comme ça,
05:51comme une légende du sport français effectivement. Elle avait du coup deux minutes cinquante-sept
05:57exactement d'avance sur l'américaine Hailey Batten. Elle a eu des galères quand même Pauline
06:02Ferrand Prévost, elle s'est aussi cassé les dents. Les dents carrément, les dents ce n'est pas une
06:07expression. Alors c'est Loana Lecomte qui est malheureusement tombée et qui a failli se casser
06:11les dents mais heureusement elle va bien, elle pouvait aller chercher une médaille Loana Lecomte.
06:14Mais Pauline Ferrand Prévost, elle a eu des galères, elle a été blessée pendant plus de quatre ans,
06:17elle a eu des problèmes aux jambes, de circulation sanguine Vincent Bartho et voilà c'est ce qu'il y a
06:22derrière ce titre de championne olympique. Il y a une femme qui a énormément de détermination
06:28pour finalement accrocher son rêve. Oui effectivement elle a traversé des périodes
06:32forcément pas faciles. Vous savez quand vous dominez comme ça dans le VTT puis qu'il suffit
06:38simplement, c'est comme hier, elle a aussi été quelque part chanceuse parce qu'elle n'a eu aucun
06:43problème mécanique et autres et vous savez que physiquement quand vous avez des petits soucis
06:47comme elle a eu, elle s'est fait opérer effectivement à l'éniliac, enfin tout un petit problème au
06:52niveau de la haine, ça a été très long. Et puis après sa vie aussi a changé au niveau familial,
06:58elle a fait la connaissance d'un coureur professionnel Dylan Van Barle qui est à Ineos.
07:04Et c'est important parce que ça permet aussi d'avoir intimement un cadre très clair,
07:11elle a perdu trois kilos pour se présenter sur cette épreuve. Aujourd'hui Vincent Bartho,
07:15Pauline Ferrand Prévost, elle a 32 ans, elle va arrêter le VTT, elle va se tourner vers le
07:19Tour de France. Est-ce qu'on peut enfin avoir un Français, une Française qui va gagner le Tour de France ?
07:24Ça va être quoi l'objectif ? On va espérer qu'elle succède à Janine Longo qui a été notre
07:31dernière grande championne sur le Tour de France. En ce qui concerne Pauline Ferrand Prévost,
07:36oui effectivement, alors il faut savoir quand même qu'elle vient de signer un contrat de trois ans,
07:39elle va changer d'équipe d'Ineos, elle va passer à Visma Lisebae justement où son conjoint est
07:45professionnel dans cette équipe. Ils vont mettre tout en oeuvre, vous l'avez dit tout à l'heure,
07:49elle a marre du VTT, maintenant elle a tout gagné, donc il faut qu'elle se refixe d'autres objectifs et
07:54elle va partir sur le Tour de France. Alors est-ce qu'elle va avoir les moyens de gagner ? Elle a
07:59les capacités de pouvoir l'emporter, mais encore une fois attention quand on passe du VTT sur la
08:04route, c'est pas tout à fait pareil. Elle a déjà un passé de route quand même, mais je pense qu'elle
08:09peut tirer son épingle du jeu. Après à gagner, c'est pas fait encore. Un défi incroyable à la
08:14hauteur de Pauline Ferrand Prévost, championne olympique de VTT. C'est fou avec tout ce que
08:18vous venez de nous raconter tous les deux, tous les pépins qui lui sont arrivés, sa victoire là,
08:23très bien, mais elle va changer de discipline dans la discipline. C'est un sacré défi parce que le
08:28public français va la soutenir évidemment sur les routes du Tour l'année prochaine, mais
08:32c'est pas gagné d'avance. Regardez comme il était derrière sur la colline d'Elancourt et ça va être
08:38pareil aujourd'hui pour Victor Koretsky parce que c'est un français qui vise une médaille. Le
08:42favori c'est Tom Pitcock, mais Victor Koretsky il peut aller chercher une médaille. Là on parlait
08:46donc, vous l'avez compris, du VTT avec, merci Vincent Bartheau, Pauline Ferrand Prévost qui est
08:52devenue championne olympique des VTT. Et puis j'ai donc retenu qu'il fallait, à propos du
08:56skateboard, chaque manche c'est un run comme il y a des sets au tennis et des manches dans les
09:00eaux. Exactement, on apprend tous les sports, c'est les Jeux Olympiques. Ça c'est les JO, on se
09:06retrouve tout de suite, c'est les Jeux Olympiques dans tous leurs états, les coulisses, l'actualité
09:10des JO, c'est sur Sud Radio.
09:25Avec Joseph, les coulisses et l'actualité des JO et là on va revenir avec Quentin Gérard sur l'ambiance dans les stades, dans les sites
09:33olympiques et la façon d'ailleurs dont les athlètes finalement se félicitent, Quentin, de la ferveur.
09:41Oui, ils sont plusieurs à l'avoir souligné. C'était décisif apporté par les supporters pour
09:46leur performance. On se souvient notamment d'Antoine Dupont qui n'en revenait pas de l'ambiance au
09:50Stade de France pour le rugby à 7. Joseph nous l'a dit. C'était incroyable. Même lui habitué à ces
09:57ambiances folles, il n'en revenait pas. Mieux que le rugby à 15. C'est quand même fou. Hier il y avait
10:01aussi un Pauline Ferrand-Prévot au sacré championne olympique de VTT dans une ambiance incandescente.
10:05Encore un Léon Marchand qui a remporté l'or au 400 mètres 4 nage. Et écoutez, les 15 000
10:10personnes hier à la Défense Arena dès qu'il sort de l'eau pendant la Brasse.
10:21C'est à chaque fois qu'il lève la tête. Les cris, c'est quand dans la Brasse, tous les coups, ils mouillent.
10:28Une ambiance qu'il a lui-même décrite comme folle quelques minutes après au micro de France
10:32Télévisions. Il y a une autre compétition, Quentin, qui a particulièrement retenu l'attention niveau
10:37ambiance. Oui, c'est l'escrime, épreuve qui se déroule depuis hier au Grand Palais à Paris. Deux
10:41immenses tribunes se font face avec plus de 6000 personnes. Et hier, ce public n'a pas manqué de
10:46pousser Yannick Borel pour emporter sa médaille d'argent. Et le maintenant vice-champion olympique
10:50n'était pas vraiment habitué à ce genre d'ambiance réaction sur France Télévisions. C'était un truc
10:55de fou. Cette ambiance est magique pour un escrimeur qui concours souvent dans un stade vide.
11:02Là, c'est indescriptible. Yannick Borel, c'est important de souligner leur nom, médaille d'argent
11:10donc à l'escrime, Quentin. Et en ce moment, c'est le français. Un autre nom à ne pas oublier, c'est
11:14Enzo Lefort qui enlise pour les 16e de finale d'escrime contre le chinois Chen au Grand Palais.
11:19Il y a un passe-partout pour être exact. Oui, et je peux vous dire que l'ambiance est tout aussi impressionnante.
11:22Effectivement, Enzo Lefort qui est actuellement au Grand Palais et qui a besoin du public pour être
11:28poussé. Mais on espère qu'il va se qualifier, Enzo Lefort. C'est une belle chance de médaille.
11:32Alors tout ça, avant même que la canicule ne se déverte sur le nord de la France, au nord de la
11:38Loire, ça fait monter le thermomètre bien sûr à Paris, sur les fan zones, sur les sites. Mais on va
11:43voir aussi l'impact que va pouvoir avoir, au cas déjà d'ailleurs dans le sud, dans tous les sites où
11:49il y a du rugby et du foot, la température, la montée, la relâche de la canicule sur les athlètes, Joseph.
11:56Exactement, Thierry, c'est en train de monter cette température du côté de Paris, mais aussi dans les
12:00autres villes où les Jeux Olympiques sont organisés. On est avec Patrick Marlière. Bonjour. Bonjour.
12:06Patrick Marlière, vous êtes météorologue, directeur de Media Weather. Déjà, on va faire un point très
12:12factuel. Quelles sont les températures déjà, à commencer par Paris et la région parisienne
12:17aujourd'hui, et peut-être aussi demain ? Oui, alors, c'est vraiment ces trois jours qui vont être
12:23préoccupants dans la surveillance des températures extrêmes, puisque je regardais à midi, alors en
12:28Corse, on dépasse déjà les 37 degrés. Dans le sud de la France, autour de la Méditerranée, les
12:3435 degrés. Et je ne vous raconte pas le nombre de villes où les 30 degrés ont été dépassés depuis ce
12:40matin à 10 heures. Ça dépasse le nord de la Loire ? Ça traverse la Loire ? Ah oui, ça remonte, mais ça
12:46remonte déjà. Donc, pour la région parisienne, on sera autour des températures de 30 à 32 degrés
12:53cet après-midi. Actuellement, là, les températures, au niveau des températures maximales, regarde
12:59juste un instant sur Paris, on est entre 27 et 28 degrés déjà autour de la région parisienne. Et puis,
13:05ça remonte. C'est vraiment le sud-ouest. Alors, on parlait des matchs de foot à Bordeaux, où le
13:13mercure est déjà à plus de 34-35 degrés à midi. On va dépasser certainement, on va voisiner les 40 degrés
13:18cet après-midi. Donc, la situation est vraiment préoccupante. Et ça va encore augmenter d'un
13:23palier demain. Donc, la situation est vraiment préoccupante pour ce mardi. Cette fois, sur l'ensemble
13:28du territoire, quasiment sur tout le pays, on va dépasser les 30 degrés cette journée de mardi. Les
13:3440 degrés dans le sud-ouest et autour de la Méditerranée et en Corse. Et entre 35 et 38 degrés
13:40sur la région parisienne. Donc, la situation vraiment est préoccupante. Et la vigilance pourrait monter
13:46d'un grand, notamment autour de Paris. Alors, il y a effectivement un dôme de chaleur qui pourrait se
13:51former autour de la région parisienne. Est-ce que vous pouvez nous expliquer ce phénomène ? Et est-ce
13:55que ce dôme de chaleur, il n'existe qu'à Paris ? Ou est-ce qu'il y en a un, par exemple, à Bordeaux ?
14:00Ou à Marseille ? Où, on le rappelle, il y a aussi des matchs de football qui sont organisés dans le
14:04cadre des Jeux Olympiques, aujourd'hui et demain ? Les dômes de chaleur autour des grandes métropoles
14:09existent depuis très longtemps. Mais évidemment, ils s'intensifient lorsqu'on est en présence de
14:14telles températures normales. Donc, là... Mais c'est quoi ce dôme de chaleur ? C'est que l'air est concentré,
14:22est bloqué au niveau du sol dans les conditions atmosphériques qui sont dues à des conditions
14:27anticycloniques. C'est-à-dire que ça fait un peu comme si on posait un chapeau au-dessus de Paris.
14:33Et l'air pollué reste ici, au-dessus. Et malheureusement, la chaleur s'intensifie davantage.
14:38Donc, c'est pour ça qu'il fera beaucoup plus chaud dans le centre de Paris, beaucoup plus chaud dans les
14:42grandes métropoles. Et c'est valable dans le sud-ouest, dans le sud-est, dans la région lyonnaise,
14:46certainement demain, et dans beaucoup de villes en France. Donc, ces îlots de chaleur, c'est
14:51vraiment préoccupant dans ce type de situation. Mais souvent, on compense ces îlots de chaleur par
14:56des accès à des brumisateurs, par exemple. Et ça sera le cas dans pas mal de grandes villes en France.
15:02Ils ont effectivement installé pas mal de fontaines, notamment du côté de Paris et du côté de Bordeaux.
15:07Et la dernière question, alors déjà, il peut y avoir des orages après des fortes chaleurs
15:13pratiquement aléaires. A quoi on peut s'attendre ? Et surtout, voilà, c'est ça la question que je
15:17voulais poser. Est-ce qu'il peut y avoir un impact particulier à partir de 25-30 degrés, où c'est
15:23vraiment au-dessus, où il ne faut pas faire du sport à partir de certaines chaleurs ?
15:28Au-delà d'une certaine température, effectivement, c'est plutôt déconseillé pour la plupart des
15:35personnes et même pour les athlètes de haut niveau. 30 degrés, c'est acceptable ? 30 degrés, on est dans
15:41la limite. Je veux dire que certains concurrents sont dans leur pays d'origine parfois habitués
15:46à de telles températures de façon régulière. Donc pour certains, ça posera peut-être un peu moins
15:50de problèmes. Pour d'autres, c'est un peu plus compliqué. Quand on vient du nord de la planète,
15:55on n'est pas habitué à de telles chaleurs. Surtout qu'il fait bon depuis le début des jeux.
16:00Il fait bon depuis le début des jeux, donc les sportifs ne sont pas forcément habitués.
16:04Justement, c'est cette accumulation de journée avec ces fortes chaleurs. Et puis les appartements ont été
16:12construits pour qu'ils soient en partie pas climatisés, mais en tout cas qui leur apportent
16:17beaucoup de fraîcheur le soir. Donc là, de ce côté-là, ça devrait aller. Mais en revanche, oui,
16:21c'est pratiquer une activité sportive et surtout pour des épreuves de longue durée. C'est-à-dire,
16:25si c'est des épreuves de courte durée, les conséquences sont moins graves. Mais les
16:29épreuves de longue durée, c'est un peu plus perturbant. Et donc, c'est là qu'il faudra
16:33certainement être beaucoup plus vigilant. Et puis, vous avez mentionné les orages mercredi et jeudi.
16:38C'est là où j'allais en venir. Vous n'êtes pas médecin du sport. On vous pousse sur l'impact
16:43sur les athlètes et vous n'êtes pas médecin du sport. En revanche, vous êtes météorologue.
16:47Et oui, la question était légitime. Vous êtes météorologue. Et donc, ça va se finir comment ?
16:51Par des orages en un mot. On a fini, mais en quelques secondes, si vous voulez bien, Patrick.
16:56Oui, les orages pour mercredi et jeudi. Alors, en soi, dans ce type de situation,
17:01on a toujours cette dégradation orageuse qui fait suite à ces épisodes de forte chaleur.
17:04En revanche, ce qu'il faudra surveiller et qui nous inquiète aussi, malheureusement,
17:08c'est que ça va donner de bonnes précipitations. Si ça tombe sur Paris et la Seine, ça va avoir
17:13de l'impact notamment sur certaines épreuves. On a vu ça avec la cérémonie. On voit le soleil
17:20revenir. Aujourd'hui, on en est ravi. Mais ça va peut-être retomber sur l'île de France.
17:25Et Thierry, c'est important, mais s'il pleut énormément sur Paris, ça peut avoir un impact
17:29aussi sur les épreuves de triathlon. L'entraînement a été annulé aujourd'hui. Donc, on va suivre ça
17:34avec attention. Et l'actualité des JO avec les toutes dernières informations, ce sera dans un
17:40instant avec Jules Boscherini. Les JO dans tous leurs états, c'est sur Sud Radio.
17:51Sud Radio, les jeux dans tous leurs états. Thierry Garrier, Joseph Ruiz.
17:57Avec Joseph, on vous commente évidemment en direct l'actu des JO. Alors, Jules Boscherini,
18:03on va évoquer avec vous, pour ce journal des sports, des jeux olympiques, les Français du
18:08jour, la baignade dans la Seine. Joseph nous disait tout à l'heure que c'est pas gagné. Et
18:11puis le skateboard. On commence tout de suite, Jules, avec les Français du jour. Ils étaient
18:16plusieurs à disputer des épreuves ce matin. Où en est-on ? Des grosses performances pour les
18:20Bleus à la mi-journée, à commencer par celle qui a fait sensation à l'Aréna Duchamp de Mars. Lors
18:25du premier tour du tournoi des moins de 73 kg en judo, Johann Benjamin Gabas s'est payé le luxe
18:31de sortir le vice-champion olympique et très expérimenté géorgien, Lacha Chavda Tuachvili.
18:37A 23 ans, celui qui vit sa première Olympiade a poussé son adversaire jusqu'à la prolongation,
18:42et c'est suite à un troisième avertissement pour non-combativité infligé par l'arbitre à son
18:46adversaire que Gabas se qualifie pour les 16e de finale. Un grand moment d'émotion que vous avez
18:51pu suivre sur France Télévisions.
19:12Il vient de battre le vice-champion olympique.
19:15Alors ça c'était sur France Télévisions, j'ai eu le Mosquérini.
19:18Et Cocorico aussi pour le sabre avec deux Françaises qualifiées pour les 8e de finale.
19:23La numéro 2 mondiale, Sarah Balzer, est parfaitement entrée dans la compétition
19:27et s'impose 15-9 contre la Tunisienne Yasmine Dagfouz. Et également une autre Française,
19:32un peu plus étriquée cette fois-ci pour Manon Apiti Brunet, mais une qualification tout de même,
19:3715-12 contre la Kazan Aigerim Saribai. Les 8e de finale sont à suivre à partir de 14h05.
19:43En revanche, une petite déception pour Océane Muller qui échoue de peu dans sa quête de podium.
19:48La Française termine 5e de la finale du tir à la carabine à 10 mètres.
19:52Le même résultat qu'à Tokyo en 2021.
19:54Et on suit l'affaire avec attention, la baignade dans la scène pour le triathlon
19:58notamment qui fait à nouveau parler d'elle Julien.
20:01Et par en bien malheureusement à J-1 de l'épreuve de triathlon et après une
20:05première annulation hier, toujours pas d'entraînement ni de familiarisation
20:09dans la scène pour les athlètes. Les organisateurs se justifient suite aux
20:13pluies qui se sont abattues sur Paris vendredi lors de la cérémonie d'ouverture.
20:17Qu'est-ce que ça va être avec les orages vendredi alors ?
20:19C'est ça la question qui se pose maintenant, c'est les épreuves vont-elles bien avoir lieu demain ?
20:23La réponse est oui, car si la qualité de l'eau est encore insuffisante,
20:27les organisateurs ont prévu des jours de contingence pour reporter les épreuves.
20:31Moi je veux qu'on m'explique ce que ça veut dire les jours de contingence pour reporter les épreuves.
20:35Mais ça devient technique les Jeux Olympiques Thierry.
20:38Et on termine Jules avec un mot de skateboard avec des athlètes qui sont très très jeunes.
20:43Absolument, les filles ont déjà terminé leur tournoi et si une nouvelle championne olympique
20:47a été sacrée en la personne de la japonaise Koko Yoshizawa, c'est surtout l'âge du podium
20:52qui surprend. Il est exclusivement composé de mineurs, la championne n'a que 14 ans,
20:57la vice-championne, une japonaise aussi, Liz Akama, a 15 ans et 16 ans pour la brésilienne
21:02Raisa Lil qui complète le podium. Chez les françaises, on retrouve également de jeunes talents
21:07avec Louisaïna Taboulé, 15 ans, et Lucie Chounir, 14 ans, et Benjamin de la délégation française.
21:13Aujourd'hui, c'est au tour des garçons de faire leur entrée dans le parc
21:17et la moyenne d'âge est un peu plus élevée. On tourne autour des 25, 26, 27 ans,
21:22mais il y a aussi des moins de 20 ans, le canadien de 19 ans, Kordiano Russel,
21:26mais surtout le nippon de 14 ans, Jinju, ou Onedera.
21:30Incroyable ! Ça veut dire que chez les hommes, il faut arriver plus tard à l'amateurité,
21:36les filles sont meilleures plus tôt.
21:38Et Yannavine qui avait 12 ans hier, c'est incroyable ce que vous nous racontez.
21:42Alors on va rester avec les filles, on va passer au Waterpolo, Joseph maintenant,
21:45Waterpolo féminin à Paris bien sûr.
21:47On est avec Lou Counil, bonjour !
21:51Bonjour !
21:51Vous êtes ancienne gardienne de but de l'équipe de France de Waterpolo,
21:55vous en avez été aussi la capitaine et c'était important pour nous de donner aussi,
21:59de mettre la lumière sur le Waterpolo féminin,
22:01parce que c'est une grande première pour le Waterpolo féminin pour l'équipe de France,
22:05c'est un moment historique.
22:06Est-ce que vous pouvez nous expliquer pourquoi est-ce que c'est historique ?
22:10Eh bien c'est tout simplement la première fois que l'équipe de France de Waterpolo féminin
22:14participe à cette compétition, puisque le Waterpolo masculin est au jeu depuis 1900
22:20et les filles n'y sont que depuis 2000.
22:22Et jusque-là, les Français n'avaient pas encore réussi à participer à cette compétition
22:26et donc c'est chose faite pour Paris 2024.
22:28Donc c'est un début important pour les Françaises.
22:31On va suivre ça bien évidemment, parce que c'est historique et qu'est-ce qu'on peut en attendre ?
22:34Parce que l'entrée en matière était un peu compliquée avec une défaite 15 à 6 contre l'Espagne.
22:40Quel est l'objectif de ces Jeux pour nos joueuses ?
22:43L'objectif des Jeux pour les Françaises, elles sont en deux poules
22:47et l'objectif c'est de sortir de ces matchs de poules,
22:49de terminer à la quatrième place au moins pour pouvoir viser un quart de finale.
22:52Donc ça veut dire qu'il faut aller chercher une victoire,
22:55soit cet après-midi face à l'Italie, soit face à la Grèce en fin de semaine,
22:59puisque on sait que l'Espagne, c'était quand même l'équipe vice-championne olympique.
23:03Elles vont jouer les Américaines qui sont championnes olympiques,
23:05elles ont une poule assez relevée.
23:07Donc voilà, l'objectif pour les Français c'est d'aller chercher une victoire
23:09pour pouvoir se qualifier sur le quart de finale et la semaine prochaine pour la suite de la compétition.
23:13Mais Lou Connil, ancienne gardienne de but de l'équipe de France de water polo,
23:18dites-nous, ça se passe où ?
23:19C'est pas dans le même bassin que les courses en natation.
23:23Ça se passe où ce water polo ?
23:25Ça change de site, c'est-à-dire que la première semaine, on est à Saint-Denis,
23:29et ensuite la deuxième semaine, quand la natation s'arrête,
23:32on basculera dans l'autre piscine, là où il y a la natation actuellement.
23:35Donc le water polo est sur deux sites.
23:37Alors ça va être assez incroyable, effectivement, c'est le nouveau site en face du Stade de France.
23:42Il faut nous expliquer un peu les règles.
23:44Combien est-ce que vous êtes dans le bassin ?
23:45Combien de temps ça dure ?
23:47Voilà, il faut nous dire un peu.
23:50Alors, on compare souvent le water polo au handball
23:53parce qu'il y a une organisation des athlètes qui est assez similaire.
23:57On a une gardienne, six joueuses de champ, comme au handball,
24:00et on a un poste qu'on appelle la pointe,
24:02qui s'apparente un peu comme le pivot au handball qui est à la défense.
24:07Et le match se déroule en quatre périodes de huit minutes de jeu effectif,
24:11c'est-à-dire qu'on arrête le chrono à chaque arrêt de jeu, finalement,
24:16ce qui fait à peu près une heure de match.
24:18Et comme au basket, on a un temps d'attaque limité,
24:20c'est-à-dire que quand on a la balle, on récupère la balle,
24:21on a 30 secondes pour aller marquer au but adverse, finalement.
24:27L'objectif, bien évidemment, c'est de marquer le plus de buts que l'adversaire.
24:31Et quand on a une exclusion, une faute, comme au handball,
24:35on sort pas deux minutes, mais on sort 20 secondes.
24:38Voilà un peu pour les principales règles.
24:41Faut le dire, Lou Kounil, ancienne gardienne de but de l'équipe de France de water polo,
24:45le water polo tiré, est-ce que vous y avez déjà joué ?
24:48Vous y avez déjà joué au water polo ?
24:50Oui, j'ai joué au handball.
24:52Et si vous voulez, la vérité, c'est que le water polo, c'est comme le handball,
24:57sauf qu'il y a un truc qui vous gêne et qui vous empêche de bouger, c'est l'eau.
25:00C'est l'eau, exactement.
25:01C'est puissant, je vais vous dire, j'ai jamais été très bon à ça.
25:04C'est exactement là où je veux en venir, Lou Kounil, il faut raconter,
25:08parce que c'est un sport qui est extrêmement cardio.
25:11Vous avez le cardio qui monte très, très haut.
25:13Ah, grave, comme dit l'autre.
25:16C'est vrai que c'est un sport collectif, mais c'est aussi un sport aquatique
25:19et c'est aussi un sport un peu de combat.
25:22C'est-à-dire qu'en plus, quand on est porteur de ballon,
25:24eh bien, l'adversaire a un peu un droit de charge.
25:26Donc, c'est vrai que c'est un sport qui est assez physique,
25:29surtout pour les athlètes qui jouent justement au poste de pointe
25:32ou en apparence au pivot handball, parce que là, c'est un véritable combat.
25:36Moi, j'avoue que dans les buts, c'était un peu plus, c'était un autre type d'effort.
25:39Mais c'est vrai que pour les joueuses de champ,
25:41je ne l'ai pas dit tout à l'heure, mais les filles jouent en 25 mètres,
25:43les garçons en 30 mètres.
25:44Donc, on enchaîne les allers-retours dans le bassin avec, en plus,
25:48un peu de combat avec l'adversaire.
25:50Il faut lever la tête pour prendre les armes.
25:51Un peu beaucoup, un peu beaucoup.
25:53Il y a quelques coups qui sont envoyés sous l'eau, il faut le dire.
25:57Et puis, c'est vrai que l'arbitrier en dehors de l'eau,
25:59et donc, on ne voit pas toujours, il ne va pas toujours tout se passer sous l'eau.
26:02Donc, c'est vrai que quand on a des retours caméra sous l'eau,
26:05c'est vrai que c'est assez intéressant de voir tout ce qui se passe,
26:07la dimension de combat et de prise.
26:09De prise, finalement, comme au judo, chez nous, les filles,
26:12au maillot de bain, c'est vrai que ça s'attrape le maillot de bain.
26:14Et donc, c'est toujours assez intéressant.
26:15C'est interdit de couler, quand même, les adversaires, rassurez-nous.
26:19Quand le joueur a la balle, on a un petit droit de charge, quand même.
26:22On peut un peu, si on est bien entre lui et le but,
26:25on peut quand même appuyer sur lui.
26:26Donc, ça fait encore plus de résistance pour les joueurs tout au long du match.
26:30Et c'est ça qui est fatiguant, finalement.
26:31Moi, je viens de découvrir un truc,
26:33c'est-à-dire qu'on vient de vous révéler un scoop sur Sud Radio,
26:35c'est-à-dire qu'il y a des règlements de compte sous l'eau au water polo
26:38dont on ne connaissait pas, on ne soupçonnait pas la nature.
26:41Dites donc !
26:42C'est un peu comme au triathlon.
26:43Ça s'accroche, là.
26:44Oui, mais c'est comme ça.
26:45Donc, il faut être dur au water polo féminin.
26:48C'est ce que vous nous dites.
26:49Oui, tout à fait, c'est un sport qui est difficile.
26:51C'est un sport qui est difficile, qui n'est pas facilement exercé
26:54parce qu'il faut déjà savoir nager.
26:55Maintenant, c'est un outil très intéressant aussi pour les enfants,
26:58pour apprendre à nager, parce que jouer au ballon dans l'eau,
27:00pour les enfants, c'est quand même très intéressant.
27:02Ce qu'on fait avec les plus jeunes, parfois, on commence là où ils ont pied
27:05pour qu'ils puissent déjà avoir le plaisir de jouer au ballon dans l'eau,
27:09mais avec un peu moins de contraintes physiques
27:12que ça représente normalement de jouer là où on n'a pas pied.
27:14Bon, mais alors, Luc O'Neill, vous nous avez bien expliqué
27:17en quoi c'était nouveau vraiment pour la France
27:20d'avoir une équipe féminine de water polo
27:22qui compte un peu plus, puisque c'est son entrée en lice dans les Jeux.
27:27Mais est-ce que vos camarades des autres grandes nations
27:30qui jouent au water polo et qui gagnent des médailles,
27:34commencent à vous considérer, franchement, les Françaises ?
27:38Alors, on a un travail quand même qui est important depuis ces dernières années.
27:41On remonte un peu sur la hiérarchie internationale
27:44et on a fait un gros travail physique pour rivaliser justement avec les grosses nations.
27:48Maintenant, on a encore des nations avec lesquelles c'est compliqué physiquement.
27:51Si vous voyez les Américaines arriver, c'est encore un niveau physique supérieur
27:57pour l'instant auquel on n'est pas encore.
27:59Donc, on commence vraiment à remonter sur la hiérarchie internationale,
28:03notamment parce qu'il y a eu un travail important pour les Jeux de Paris 2024.
28:08Et puis, il reste encore un fossé parce qu'on a quand même des nations...
28:11Nous, ce n'est pas un sport qui est professionnel en France.
28:14C'est-à-dire que les filles font des études, elles travaillent à côté.
28:16Alors que c'est le cas aux Etats-Unis ou en Espagne ?
28:18Alors, les Etats-Unis, c'est encore un fonctionnement particulier avec les universités,
28:21mais dans d'autres championnats, quand vous allez en Hongrie,
28:23quand vous allez en Italie, c'est des championnats professionnels.
28:26Et donc, des filles qui ne font vraiment que ça.
28:28Et donc, c'est un peu ce qui peut nous manquer aussi
28:31pour passer le cap au-dessus au niveau des résultats.
28:35Mais alors, du coup, soyons clairs,
28:37est-ce qu'on a une petite chance de médaille ou ce n'est pas l'objectif, là, du coup ?
28:42C'est les Jeux de Paris. Tout est possible.
28:43Ah, bon, on va résumer.
28:46Et tout à l'heure, c'est contre l'Italie à 14h, c'est ça ?
28:49L'Italie, c'est quel genre d'adversaire ?
28:52Alors, l'Italie, quand on joue un pays, on joue aussi avec sa culture.
28:56Et bien, comme au football, c'est un pays aussi très filou,
28:59qui peut aussi jouer dans la stimulation, qui fait semblant qu'on les attrape, etc.
29:02Donc, voilà, on joue avec sa culture.
29:04L'Italie très filou.
29:05On aime bien. Ils sont pareils dans tous les sports.
29:07J'aime beaucoup.
29:08Moi, on les aime comme ça aussi, on ne va pas se mentir.
29:12Merci à vous, Lou Conil.
29:14Vous êtes, je le rappelle, ancienne gardienne de but de l'équipe de France,
29:17de Waterpolo féminine.
29:20L'équipe de France, donc, on l'a bien vu, de Waterpolo,
29:22qui, chez les femmes, rentre seulement dans la compétition.
29:25Vous nous disiez, avec une belle pirouette, que les médailles,
29:28ce n'est peut-être pas l'objectif cette fois-ci, mais c'est les JO de Paris.
29:31On joue à domicile, on ne sait jamais.
29:32On les encourage, les femmes du Waterpolo féminin.
29:35Et on continue, on est sur Sud Radio pour les JO dans tous leurs états.
29:41Sud Radio, les Jeux dans tous leurs états.
29:44Thierry Guerrier, Joseph Ruiz.
29:47Et on poursuit avec Joseph et nos invités, bien sûr, sur l'actualité des Jeux.
29:52Les derniers résultats, les dernières médailles,
29:54de ce qui va se profiler aujourd'hui, évidemment.
29:56Et puis, on va vous parler à nouveau des coulisses.
29:59Parce qu'imaginez-vous que le Team USA, c'est-à-dire les athlètes américains,
30:03ils ne vont pas, comme tout le monde, dans le village olympique.
30:05Enfin, si, ils y vont, mais enfin, ils n'y passent pas toute leur nuit.
30:08Ils ont leur propre espace.
30:10Et c'est dans un lieu magnifique du sport, dans le Val d'Oise, Joseph.
30:14On va se rendre du côté d'Aubonne, commune effectivement du Val d'Oise.
30:1825 000 habitants, une vingtaine de minutes de Paris.
30:21Habituellement, c'est plutôt calme, plutôt paisible.
30:24Mais depuis quelques jours, et même, on va même dire, depuis quelques semaines,
30:27une grosse préparation, c'est une petite parmite.
30:29Le Team USA, l'équipe des États-Unis, les athlètes,
30:32ont choisi d'y installer leur camp de basse, Thierry.
30:35Dans un site qui s'appelle Athletica, où on fait déjà du sport depuis quelques années.
30:40Mais il faut parler de ce site en particulier.
30:42On a comme invité aujourd'hui Arnaud Zumaglia.
30:45Vous êtes le directeur général du centre de performance Athletica.
30:49Alors, on reviendra sur le nom dans quelques instants, mais ça dit tout, Athletica.
30:53Mais pourquoi les Américains vous ont-ils choisi ?
30:56Bonjour, écoutez, je pense que les Américains nous ont choisi pour plusieurs raisons.
30:59Déjà, ils sont venus très tôt, puisqu'ils sont venus à notre rencontre dès l'été 2018.
31:03C'est l'une des plus grosses délégations en termes de volume d'athlètes.
31:07Ça fait déjà six ans qu'ils officiaient et qu'ils cherchaient le lieu pour mettre leurs athlètes ?
31:10Exactement, six ans. Ça nous a permis de bien travailler avec eux.
31:15Je pense que la première étape, ça a été pour eux de choisir
31:18dans une zone géographique à proximité du Stade de France et du futur village olympique.
31:23Et puis, très rapidement, il y avait évidemment la capacité à tenir un cahier des charges très strict,
31:27avoir cette capacité aussi à accueillir du sport de haut niveau,
31:32de pouvoir remplir toutes les demandes qui pourraient arriver et s'ajuster entre 2018 et 2024,
31:38puisque, évidemment, le cahier des charges des sportifs s'affine en fonction des compétitions et des médailles obtenues.
31:44Voilà donc la reconnaissance à la fois d'une position géographique idéale et d'une expertise.
31:48Alors, qu'est-ce qu'il a de si particulier, ce site ?
31:51Alors, le site existe depuis une trentaine d'années.
31:53Il s'appelait avant CDFA, Centre de formation départementale de formation et d'animation sportive.
31:58Il l'américanisait un peu, en tout cas, c'est ça ?
32:00En fait, le souhait, c'était ça, c'était de le faire un peu sortir de la confidentialité qu'il avait depuis 30 ans,
32:05puisqu'on forme des sportifs de haut niveau depuis un certain nombre d'années.
32:09On a vu Stéphane Diagana passer par nos équipements et puis énormément de handballeurs aujourd'hui
32:14qui sont champions du monde, champions olympiques, ont été formés dans nos infrastructures.
32:19Notre ADN, finalement, notre cœur de métier, c'est de former les athlètes de 13 à 19 ans.
32:23C'est-à-dire que si on fait bien notre travail, on les envoie dans les clubs professionnels ou à l'INSEP et ou dans les équipes de France.
32:30Donc ça, c'est notre cœur de métier.
32:31Et puis, on peut accueillir à peu près une quarantaine de disciplines différentes sur l'infrastructure.
32:36Votre métier, vous venez de nous l'expliquer, c'était avant via le département du Val-d'Oise.
32:40Et puis aujourd'hui, c'est une structure privée.
32:42C'est de former les nouvelles générations de sportifs qui vont aller peut-être au plus haut niveau national.
32:47Expliquez-nous, les Américains, ils ont le droit, comme ça, de faire bandes à part à chaque fois,
32:52d'avoir leurs athlètes dans leur propre cocon ?
32:55Toutes les délégations ne feront pas ça, donc comment c'est possible, ça ?
32:58Alors, on reste une structure para-publique.
33:00Aujourd'hui, on continue d'appartenir au département du Val-d'Oise.
33:03C'est important parce que l'engagement du département, il est essentiel dans cette opération.
33:07Mais les Américains ?
33:08Les Américains, eux, effectivement, ils ont le droit et en fait, ils ont surtout cette volonté et cette organisation qui est très atypique.
33:15On a reçu d'autres délégations, le Canada, la Colombie, d'autres délégations étrangères qui souhaitaient s'installer sur Athletica.
33:22Pour les Jeux ?
33:23Pour les Jeux. Les Canadiens étaient même arrivés avant les Américains,
33:26mais ils ont cette faculté à avoir vraiment une organisation, une ville quasiment à disposition des athlètes.
33:32Aujourd'hui, nous, en temps habituel, on est 40 collaborateurs.
33:35On est passé à 400 collaborateurs avec les Américains et au quotidien,
33:40il y a presque 2000 personnes sur site qui encadrent l'ensemble des athlètes.
33:43Vous avez parlé du cahier des charges des Américains.
33:45Quel était-il exactement ?
33:46Qu'est-ce qu'il demandait de particulier ?
33:48Alors, le cahier des charges des Américains, il est sur la très haute performance.
33:52Il est dans le détail du détail.
33:54On en parlait tout à l'heure.
33:55C'est quoi ? C'est les lits ? C'est la salle de musculation ?
33:57C'est surtout la mise à disposition d'équipements, d'avoir une amplitude horaire de fonctionnement,
34:02à la fois sur la restauration, sur l'ouverture des équipements, qui soit très, très souple.
34:06Si un athlète a envie de s'entraîner à 7 heures du matin, il faut qu'il puisse le faire.
34:10Pareil à 22 heures le soir.
34:12C'est la capacité de répondre à tous les besoins, notamment des besoins qui peuvent être colossaux.
34:16On en parlait tout à l'heure, le volume de glaçons dont ils ont besoin.
34:19Alors ça, ça m'a frappé. Expliquez-nous, attendez.
34:21Combien de tonnes de glaces, vous entendez bien, de glaçons,
34:24de glaces les Américains vous ont demandé de produire ? Expliquez-nous.
34:27C'est 24 tonnes de glaçons sur les deux mois et demi de compétition.
34:30Alors, ils en font plein de choses, des petits cocktails pour célébrer les médailles quand même.
34:34Et puis ensuite, c'est du glaçon qui, à la fois, vient venir conserver les boissons au frais,
34:38la nourriture, mais aussi traiter toute la bobologie qu'il peut y avoir en termes de rafraîchissement des corps
34:45dans les quatre canicules qu'on va rencontrer cette semaine, notamment.
34:47C'est un casse-tête pour vous. Vous avez de quoi produire 24 tonnes de glace comme ça en 15 jours ?
34:54On a l'habitude de produire des quantités de glaçons, mais pas dans cette capacité-là.
34:57Donc, l'avantage d'avoir travaillé avec eux longtemps à l'avance, ça nous a permis de nous préparer,
35:01d'aller chercher des prestataires et des fournisseurs qui puissent nous garantir ces livraisons.
35:05Il faut pouvoir mettre un athlète tout d'un coup dans une piscine avec que des glaçons
35:08pour rafraîchir son corps après un effort ou avant un effort ?
35:11Oui, soit pour le rafraîchir, soit pour avoir la dimension de récupération.
35:15On a déjà des bains chauds et des bains froids, des bains à 6 degrés.
35:20Mais il faut être capable de déporter ce bain au pied de la piste, quasiment,
35:23parce que parfois, il y a l'utilité juste après la course.
35:26Est-ce qu'il y a des demandes quand même des Américains qui vous ont un petit peu étonné ?
35:30En dehors de cette dimension glaçon, je dirais qu'après, ils arrivent avec tout leur staff.
35:34Il y a nécessairement les besoins de climatisation.
35:36Les Américains sont très, très clim.
35:37Le député de Paris avait dit pas de clim.
35:39Donc, nous, le département avait investi 27 millions d'euros pour rénover les équipements.
35:45Il y a quand même quelques équipements sportifs qui ne sont pas rafraîchis aujourd'hui.
35:49Donc là, les Américains ont déployé de la clim ponctuelle pour les besoins de l'événement.
35:54Ils vont être ravis d'en avoir cette semaine, puisque jusqu'à présent, on n'avait pas eu trop besoin.
35:58Et en dehors de ça, je dirais que c'est plutôt la gestion du quotidien par rapport au volume d'athlètes.
36:03La Team USA, c'est 592 athlètes.
36:06On en reçoit quasiment entre 400 et 500 sur site.
36:09Mais c'est 25 000 personnes sur les deux mois et demi qu'on reçoit athlétiquement.
36:13Est-ce que les basketteurs qui sont actuellement à Lille vont arriver sur votre site en fin de Jeux Olympiques ?
36:19Parce que les finales sont à Bercy.
36:22Alors, on aimerait énormément.
36:23Pour l'instant, ce n'est pas prévu, parce que dans la Team USA, qui fonctionne déjà à part des autres teams,
36:29il y a encore la Team Basket Dream Team qui fonctionne encore un peu à part vis-à-vis des autres athlètes.
36:35On a eu la chance d'avoir quelques belles personnalités qui sont venues nous rencontrer pour le moment.
36:40On espère pouvoir croiser les basketteurs, mais pour l'instant, ce n'est pas prévu au programme.
36:43Mais vous en avez d'autres, vous avez notamment Simone Biles.
36:46Les grands champions comme Simone Biles, je sais que par exemple chez les Français,
36:50certains comme Pauline Ferrand-Prévot qui est championne olympique,
36:53ils sont dans un château, ils ne sont pas au village olympique.
36:55Est-ce que les grands champions américains sont sur Athletica ou est-ce qu'ils sont un peu en dehors, dans des châteaux ?
37:00Alors nous, on reçoit très peu de sportifs.
37:02On héberge principalement tout le staff.
37:03On a 200 lits, donc c'est assez limité.
37:06C'est beaucoup et en même temps, c'est limité.
37:08On a quelques sportifs qui viennent en fonction de leur compétition, qui viennent dormir une nuit ou deux nuits.
37:12On a eu toute l'équipe de rugby A7.
37:14On a eu le basket 3-3 également.
37:16Simone Biles, Noah Lyles, toutes les stars américaines, ils passent par Athletica pour les entraînements
37:24et la restauration et également toute la partie paramédicale.
37:27Mais ils ne dorment pas chez vous ?
37:28En règle générale, ils ne dorment pas chez nous, non.
37:30Et à propos de dormir, les lits sont en carton aussi, chez vous ?
37:33Non, les lits ne sont pas en carton.
37:34On a travaillé avec eux.
37:35On a acquis une literie de marque française qui utilise une technologie américaine dans les matelas.
37:42Ils ont choisi les matelas, les américains ?
37:43Ils ont choisi les matelas.
37:44C'est une technologie qui libère des petites enzymes pendant qu'on dort.
37:47Donc voilà, c'est assez technique.
37:50Mais ça nous sert, nous en tout cas, pour nos équipes de France qu'on forme tout au long de l'année.
37:56Et ça a été revalidé par les américains pour permettre une meilleure régénération.
38:00Ça a failli ne jamais arriver, le Team USA du côté de l'Athletica à Aubonne,
38:04parce que c'est une histoire d'email que vous avez vue.
38:07Il faut nous raconter ça, parce que ça n'a tenu qu'à la détermination du Team USA de venir jusqu'à Aubonne.
38:13Oui, oui.
38:14On s'est bien raté l'email et le groupe a accepté l'email.
38:17On a reçu un email un petit peu bizarre d'une agence marketing chypriote
38:21qui se prétendait avoir tous les droits marketing de toutes les délégations olympiques.
38:25Donc ça semblait un petit peu suspect.
38:27Et qui nous demandait surtout de venir 48 heures après, qui ne nous laissait quasiment aucun délai.
38:31Nous, on était fermé parce qu'on était en travaux de rénovation.
38:33Donc je leur avais proposé effectivement de venir, mais un petit peu plus tard,
38:36le temps que, un, on vérifie la véracité de l'agence, et puis deux, qu'on s'organise.
38:41Et puis ils sont venus effectivement un peu plus tard, parce qu'ils sont venus 48 heures après,
38:44frappés à la porte en se disant, il y a de la lumière, donc on vient visiter.
38:47Et on était sur place pour les accueillir.
38:50Ils ont débarqué comme ça chez nous, donc on les a accueillis avec grand plaisir.
38:53On a commencé par deux ou trois heures de visite.
38:56C'était la première des 20 ou 25 visites qui ont eu lieu entre l'été 2018 et la fin 2019.
39:01Et donc des cadres du comité olympique américain ?
39:04Tout à fait, des cadres du comité olympique et paralympique américain,
39:08du marketing, de la communication, de Los Angeles 2028 aussi,
39:12parce qu'il y a eu très vite un rapprochement entre le comité olympique américain
39:15et le comité d'organisation Los Angeles 2028.
39:17Et puis après, les différents représentants des différentes fédérations qui devaient venir sur site.
39:21Vous avez parlé de 27 millions d'euros d'investissement pour rénover le site.
39:26Du département du Val-d'Oise ?
39:27Exactement. Alors, comment il va être transformé ce site après les Jeux olympiques ?
39:31Vous avez dit que ça formait des athlètes français.
39:34Est-ce que c'est une concurrence avec l'INSEP ? Est-ce que vous marchez avec l'INSEP ?
39:37Comment ça marche ?
39:38C'est du national, de l'entraînement physique.
39:41De la performance, tout à fait. Non, non, on fonctionne ensemble.
39:43En fait, aujourd'hui, il y a ce qu'on appelle le réseau Grand INSEP en France,
39:46qui regroupe les Crêpes et les centres un petit peu en dehors des Crêpes comme le nôtre.
39:51On répond à un cahier des charges commun qui fait que n'importe quel sportif français
39:55qui a besoin d'un soutien opérationnel ou de préparation physique,
39:58il peut se rendre dans ce réseau Grand INSEP.
40:01Donc ça, c'est très important de montrer qu'on collabore ensemble.
40:03Les 27 millions d'euros ont permis de rénover principalement le bâtiment Hospitalité,
40:08avec les chambres, les salles de formation, la restauration et toute la partie régénération.
40:13Et puis, rénover également le plus vieil équipement sportif qui était sur site,
40:18qui est le complexe multisport Lucabalo, qui porte le nom de notre handballeur,
40:22qui a été formé chez nous et qui a été complètement rénové thermiquement.
40:25Alors, ça s'appelle Athletica.
40:27C'est un site sportif magnifique qui est dans le Val d'Oise, au nord de Paris, à Aubonne.
40:32Nous recevions donc Arnaud Zumaglia, qui est le directeur général d'Athletica.
40:37Et j'ai cru comprendre que beaucoup des appareils très spécifiques de musculation
40:41que les Américains avaient exigés d'avoir, vont rester après pour les sportifs français.
40:46C'est formidable. Merci à vous.
40:47Alors, Joseph, on va retourner maintenant en direct dans les JO, dans tous leurs états.
40:51On va retourner retrouver Clément Arion, ou ça ?
40:53Exactement, du côté de Place de la Concorde.
40:56Clément, vous êtes avec nous.
40:57Alors, on a été un peu coupé tout à l'heure.
40:59Vous avez pu nous dire qu'elles étaient le début des chances françaises, mais pas la fin.
41:03Alors, est-ce qu'on peut espérer une ou plusieurs médailles ?
41:06Plusieurs médailles, plusieurs médailles.
41:07Joseph, je vais reprendre.
41:09Du coup, on a trois Français en lice aujourd'hui.
41:12Là, actuellement, c'est la fin de la première série.
41:14Les Français vont donc arriver.
41:16Le premier, c'est Aurélien Giraud.
41:18Le Lyonnais est dans la forme de sa vie, champion du monde 2022.
41:22Vainqueur aussi de la Street League à Paris en février dernier.
41:25Voilà, Giraud, il vise l'or.
41:27Il a dit que l'argent et le bronze, ça ne l'intéressait pas, tout simplement.
41:31Une autre chance de médaille, c'est Vincent Milou, originaire des Landes.
41:35Il avait fini quatrième aux Jeux de Tokyo.
41:37Quatrième, c'est une place un petit peu terrible, évidemment, aux Jeux olympiques.
41:41Il veut se rattraper.
41:42Milou, qui peut séduire, d'ailleurs, avec un style très aérien, très spectaculaire.
41:47Et puis, il y a un troisième Français, Joseph Garbaccio, un outsider,
41:51mais c'est l'un des plus connus, des skateurs les plus connus,
41:54parce qu'il a une particularité, il est youtubeur.
41:56Il a une grosse communauté sur les réseaux sociaux.
41:59Oui, il est clair, notamment sur la discipline du skateboard.
42:02Il espère une médaille également, c'est ce qu'il a annoncé avant la compétition.
42:07Merci Clément Hariaud, on va vous retrouver...
42:09La finale à 17h.
42:10OK, c'est bien noté.
42:11Vous serez en direct, du coup, dans cette finale sur Sud Radio,
42:15avec les vraies voix des JO chez Christine Bouillaud, entre 17h et 19h.
42:21Voilà pour ces JO dans tous leurs états.
42:24Je vais remercier Djamal Abdelhak, Marie Faille, Amélie Béguin et Joseph Ruiz
42:29pour m'avoir accompagné et préparé ce Distreize.
42:32On se retrouve demain à 10h, bien sûr, pour les débats de l'été,
42:36mettez-vous d'accord, et les JO dans tous leurs états.
42:39A tout de suite, vous êtes avec nous, restez avec nous
42:41pour cette belle journée de chaleur morale et puis physique
42:46avec la météo sur Sud Radio.

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