• il y a 5 mois
Avec Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l’Agriculture et députée Ensemble du Pas-de-Calais

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry
______________________________________

Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/
______________________________________

Nous suivre sur les réseaux sociaux

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LE_TOUR_DE_FRANCE_DES_NOUVEAUX_DEPUTES-2024-07-25##

Category

🗞
News
Transcription
00:00Paroles de députés, Sud Radio Parlons Vrai avec mon invité politique ce matin, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture dans le gouvernement démissionnaire
00:12et puis députée ensemble pour la République du Pas-de-Calais, deuxième circonscription. Agnès Pannier-Runacher, bonjour.
00:17Bonjour Benjamin Guez.
00:18Et merci d'être avec nous ce matin. C'est quoi le quotidien déjà d'une ministre démissionnaire ? Ça vous occupe encore une bonne partie de votre temps ou pas ?
00:26Oui, c'est surtout de la vigilance et un appui auprès des services puisque un ministre démissionnaire ne peut pas mettre en œuvre des réformes nouvelles,
00:36il ne peut pas signer des textes réglementaires qui seraient de nature politique. En revanche, il doit s'assurer que l'administration peut continuer à fonctionner
00:45et il doit être auprès de son système, de son écosystème, je pense pour mon cas les agriculteurs.
00:52Vous savez que moi j'ai fait des réunions sur les phytosanitaires, j'ai fait des réunions, je suis la filière pétrave pour m'assurer que la récolte ou en tout cas ça se passe bien
01:02et le ministre Marc Fesneau a été interpellé par les céréaliers sur la situation des céréales.
01:09Donc tout ce qui appelle de la vigilance, de l'accompagnement, nous le gérons. En revanche, aucune mesure d'ordre politique qui serait de nouvelles réformes que nous porterions.
01:19Il y a une question qu'on nous pose souvent, c'est de savoir si vous êtes rémunéré en tant que ministre ou uniquement en tant que député ?
01:27C'est quoi la réalité aujourd'hui pour vous ?
01:29Alors la réalité pour moi c'est une rémunération de député, uniquement de député, on a un cumul de fonction mais on n'a pas évidemment de cumul de rémunération.
01:38Les ministres qui en revanche ne sont pas députés continuent à être rémunérés comme des ministres.
01:44Donc pour vous concrètement c'est une rémunération un peu plus basse ?
01:46Oui, de l'ordre de 30%.
01:48Agnès Pannier-Runacher, dans un instant on va revenir sur la question de l'agriculture.
01:52Beaucoup de sujets à évoquer mais d'abord vos fonctions de député, député et ministre.
01:57Donc député puis aussi secrétaire de la commission des affaires économiques.
02:01Que répondez-vous à ceux qui dénoncent une entorse ici à la séparation des pouvoirs ?
02:06Alors je viens de l'expliquer, un ministre démissionnaire ne prend aucune décision de nature politique.
02:14Et on a une jurisprudence constante sur ce sujet là qui est vérifiée par le conseil constitutionnel.
02:21Donc on est évidemment sur une polémique inutile puisque chacun est dans son rôle.
02:27Je suis d'autant plus dans mon rôle que l'Assemblée nationale ne siège pas aujourd'hui.
02:31Et donc je ne suis ni aux affaires à l'Assemblée nationale ni en situation comme ministre de signer des textes qui seraient des textes politiques.
02:40Évidemment c'est une situation qui a préexisté.
02:43Vous avez de multiples exemples dans la Ve République qui ont pu nourrir d'ailleurs une jurisprudence assez abondante
02:51sur ce qu'il est possible de faire et pas possible de faire dans une situation de gouvernement démissionnaire.
02:56Et il est important, et tout le monde le comprendra, qu'il y ait une permanence de l'action de l'État.
03:02Si demain matin il y a un incident diplomatique majeur, un incident de sécurité,
03:07on a pu voir qu'il y a eu un incendie important il y a quelques jours.
03:12Il faut pouvoir travailler. Les Français, eux, ils attendent qu'il y ait une continuité de l'État.
03:17Au second tour des législatives, vous avez battu le candidat RN, 55,8% des voix pour vous,
03:22en bénéficiant du désistement du candidat du Nouveau Front Populaire.
03:26Ça vous oblige, Agnès Pannier-Runacher ?
03:29Oui tout à fait. Moi j'ai été très claire sur mon positionnement politique.
03:35Mon engagement politique, moi je viens de la société civile.
03:38C'est mon premier mandat, c'est la première fois que je me présente aux élections.
03:43Mon engagement politique, il s'est fondé notamment sur la lutte contre le Rassemblement National.
03:48Et j'avais appelé, avant les résultats du premier tour, à constituer un Front Républicain.
03:54Pas parce que je ne respecte pas le vote des Français.
03:57Parce que bien au contraire, j'estime qu'il faut complètement entendre
04:01ce que manifestent les Français dans leur vote pour le Rassemblement National.
04:06En revanche, j'estime que le Rassemblement National n'a pas de programme,
04:10a des idées qui sont dangereuses pour le pays.
04:13Je prends une idée qui me paraît particulièrement choquante,
04:16c'est de faire une différence entre les Français français et les Français binationaux.
04:21C'est de créer au fond une société à deux vitesses,
04:24en considérant que les Français binationaux n'auraient pas les mêmes droits que les Français.
04:28Je trouve ça illégitime et dangereux pour le pays des droits de l'Homme.
04:32J'en peux revenir sur cette mesure tout de même, sur la question de la binationalité.
04:35Mais le problème avec le Rassemblement National, c'est qu'ils annoncent des mesures,
04:39et puis quand ils constatent que l'opinion publique est inquiète, ils reviennent dessus.
04:43Donc en fait, on ne sait pas de quoi est fait le Rassemblement National,
04:46si ce n'est qu'on sait que Jordan Bardella a pris la tête du groupe identitaire au niveau européen,
04:52qui est largement soutenu par Victor Orban,
04:54lequel est aujourd'hui un des pays qui est désigné par l'Union Européenne
04:59comme ne mettant pas en place un état de droit correct.
05:04Nous savons que les journalistes, les minorités, un certain nombre de droits sont réduits en Hongrie,
05:12alors que ce n'est pas le cas dans plein d'autres pays, notamment en France.
05:15Est-ce que c'est de ça que nous voulons ?
05:17Moi je ne le veux pas pour mon pays, et donc je me bats contre le Rassemblement National.
05:21Et effectivement, le vote qui m'a amenée à être députée, c'est un vote qui m'oblige.
05:27Une partie des votants m'ont élu pour qui j'étais,
05:31une partie m'ont élu pour faire barrage au Rassemblement National.
05:35Il faut être à l'écoute.
05:37C'est-à-dire quoi concrètement être à l'écoute, comme vous le dites ?
05:40Être à l'écoute, c'est que nous sommes aujourd'hui dans une situation
05:43où ce qui était la majorité présidentielle a perdu l'élection.
05:47Mais aucun camp n'a gagné.
05:50Aucun camp n'est en situation aujourd'hui de former un gouvernement
05:54avec une majorité suffisamment solide pour être capable de faire voter des textes.
05:59Et donc nous sommes condamnés ou compromis si on veut pouvoir apporter des solutions aux Français.
06:05Les Français nous ont interpellés sur le logement, sur le pouvoir d'achat,
06:10sur la question de l'autorité, et aujourd'hui il faut qu'on avance.
06:13Ça veut dire que la candidature de Lucie Castex pour la gauche, pour Matignon,
06:17ce n'est pas une candidature légitime.
06:19Vous pensez quoi d'ailleurs de Lucie Castex ?
06:21Je ne la connais pas personnellement, donc je ne vais pas me permettre d'émettre un jugement.
06:26Ce que je sais, c'est que Lucie Castex est dans le déni comme l'ensemble du camp du Nouveau Front Populaire.
06:33C'est-à-dire qu'elle interpelle directement le Président de la République en disant
06:37« Je dois être nommée Première Ministre ».
06:39Tout ça est très bien, mais sur quel programme et avec quelle majorité elle compte gouverner ?
06:44Elle n'a que 190 députés derrière elle.
06:47Il lui manque 100 députés pour passer le moindre texte.
06:50Le Rassemblement National, les Républicains,
06:54les partis qui composent l'ancienne majorité présidentielle
06:59ont indiqué qu'ils voteraient une motion de censure sur ce qui est, je dirais,
07:04aujourd'hui le programme du Nouveau Front Populaire
07:06et un gouvernement dans lequel il y aurait des députés éléphistes.
07:09Donc tout ça n'est pas sérieux.
07:12– S'il y a une coalition, vous intégrez dans cette coalition
07:16notamment les socialistes, les écologistes, les insoumis ?
07:20– Moi je le redis, il faut d'abord savoir sur quels objets programmatiques
07:25on est prêt à travailler ensemble.
07:27Il me semble que sur des sujets comme la santé,
07:30comme sur l'école, comme sur le pouvoir d'achat,
07:33ce sont des priorités que tous les blocs politiques aujourd'hui
07:37considèrent comme absolument essentielles à traiter à court terme.
07:42Alors mettons-nous au travail ensemble
07:44pour effectivement trouver des avancées pour les Français.
07:47– Agnès Pannier-Runacher, le RN n'a obtenu aucun poste
07:50dans les instances de l'Assemblée Nationale,
07:51Emmanuel Macron estime que ce n'était pas une bonne chose.
07:54Et vous, vous partagez l'avis du président ou pas ?
07:56– Moi je veux surtout dénoncer l'imposture du Rassemblement National.
08:00Le Rassemblement National a fait élire deux vice-présidents éléphistes
08:06au risque de mettre en danger leur propre vice-présidence.
08:10S'ils ne l'avaient pas fait, ils auraient eu une vice-présidence.
08:12– Il y a un double jeu du côté du RN ?
08:14– Complètement, et un double jeu qui en plus fait le jeu du groupe éléphiste.
08:18Les extrêmes se retrouvent autour d'une volonté
08:22de bloquer les institutions et de les bordaliser.
08:25Le Rassemblement National se plaint de ne pas avoir de poste au sein du bureau.
08:30Mais pour avoir des postes, il faut présenter des candidats.
08:32Qui sait aujourd'hui que sur les 12 secrétaires
08:35qui étaient accessibles pour le RN, il n'y a eu aucune candidature.
08:40Pas de candidat, pas de poste.
08:44Donc je trouve que c'est inacceptable de la part du RN
08:47de se mettre dans cette position de victime
08:50alors qu'ils ont tout fait pour ne pas avoir de poste.
08:52– Agnès Pannier-Runacher, vous avez été de tous les gouvernements
08:55depuis bientôt 6 ans.
08:56Devenir députée, ça signifie quoi ?
08:58Ça signifie reprendre sa liberté, son indépendance ?
09:02Prendre d'une certaine manière ses distances avec le Président de la République ?
09:06Sur certains sujets en tout cas ?
09:08– Disons que lorsque vous êtes dans un gouvernement,
09:12vous avez un principe de responsabilité gouvernementale.
09:17Vous êtes dans une équipe et vous vous soutenez par principe.
09:21Rien ne vous empêche, si vous n'êtes pas d'accord,
09:23d'en parler au Président de la République et de reprendre votre liberté.
09:28Lorsque vous êtes députée, vous représentez votre territoire d'abord.
09:34Un des enjeux c'est évidemment de se battre pour son territoire,
09:38de faire avancer les dossiers de son territoire,
09:41de faire remonter aussi les préoccupations de son territoire.
09:44C'est particulièrement important lorsque, comme moi,
09:47on vient d'un territoire qui est assez largement rural,
09:50aussi une composante urbaine, qui a des enjeux d'agriculture,
09:54de pouvoir d'achat, qui comporte une partie du bassin minier,
09:57qui est une partie qui bénéficie de moins de soutien.
10:03Donc ça c'est un premier point.
10:05Puis le deuxième point c'est qu'en tant que députée,
10:07vous êtes appelée à voter et donc à exprimer des positions.
10:10Et effectivement il y a plus de liberté lorsque vous êtes députée,
10:14puisque vous allez porter des amendements,
10:15puisque vous allez chercher à, en particulier dans un moment,
10:18où le Parlement reprend le pouvoir,
10:20vous allez chercher à monter des coalitions.
10:22Et donc oui je reprends ma liberté.
10:24Sur la réforme de l'assurance-chômage ou voir la réforme des retraites,
10:27vous avez un avis dissonant ?
10:29Sur la réforme de l'assurance-chômage,
10:31mais je rappelle que le Premier ministre l'a retirée, Gabriel Attal.
10:34Moi j'ai manifesté effectivement mon désaccord,
10:38parce que je pense que cette réforme de l'assurance-chômage n'est pas mûre,
10:42que tant qu'on n'aura pas adressé de manière très déterminée
10:45la question de l'emploi des seniors,
10:47responsabiliser les entreprises sur l'emploi des seniors,
10:50être en capacité au travers de France Travail
10:53à répondre aux cas particuliers,
10:55à mieux accompagner les seniors,
10:58il n'est pas raisonnable de faire la réforme qui était envisagée
11:03et qui réduit leurs droits,
11:04alors même qu'on sait tous que lorsque vous avez plus de 55 ans,
11:07il est extraordinairement difficile d'avoir des propositions d'emploi.
11:11L'agriculture, tout d'abord les mégabassines,
11:13quelles que soient les oppositions, pas question de reculer, pour vous ?
11:17L'enjeu de l'alimentation en eau de l'agriculture,
11:21à un moment où nous traversons une période de dérèglement climatique,
11:24où nous avons vécu la journée la plus chaude connue sur la planète,
11:29il est essentiel.
11:30Qu'est-ce que veulent les Français ?
11:31Ils veulent qu'on arrête de produire ?
11:33Ils veulent qu'on soit dépendants sur ce qui est essentiel pour nous,
11:37qui est notre nourriture ?
11:39Ce que nous disons au travers de cette gestion de l'eau,
11:42parce que moi je n'aime pas le terme de mégabassine,
11:44c'est un mot valise qui est utilisé souvent par les opposants
11:47pour essayer de gonfler le problème.
11:49La réalité de notre politique, c'est d'avoir une gestion sobre de l'eau,
11:54c'est-à-dire de l'économiser quand elle peut être économisée,
11:56mais c'est de l'apporter aussi aux fonctions essentielles
11:59qui font tourner notre pays.
12:01Et nourrir la population est une fonction essentielle.
12:04Et si on ne sait pas produire sans eau,
12:06eh bien il faut trouver des moyens de mettre de l'eau à disposition,
12:09de la partager équitablement,
12:11et de faire en sorte que quand elle tombe en abondance,
12:14ce qui est le cas maintenant par des épisodes,
12:17souvent l'hiver, où elle tombe en abondance,
12:19on la remet à disposition lorsqu'elle vient à manquer.
12:22C'est vraiment du bon sens,
12:24et ce bon sens on doit être capable de le déployer sur le terrain.
12:26Un mot rapidement sur le projet de loi agricole,
12:28qui a été au mieux reporté suite à la dissolution,
12:31c'était votre réponse à la crise des agriculteurs.
12:34Est-ce que ce texte sera un jour voté,
12:37appliqué à l'Assemblée nationale ?
12:39Moi je le souhaite,
12:41et la balle est dans le camp du Sénat,
12:43puisque ce texte a été voté à l'Assemblée nationale,
12:45il a été transmis au Sénat,
12:47il appartient aujourd'hui au Sénat de l'inscrire à son programme,
12:51il est très attendu par les agriculteurs,
12:54il constitue une partie de la réponse,
12:56il y a encore beaucoup d'autres choses à faire,
12:58et je crois qu'il est important que les députés
13:00aussi se saisissent des questions agricoles,
13:02et j'y contribuerai à ma manière.
13:05Vous connaissez Toto ?
13:07Bien sûr, puisque Toto est sur mon territoire,
13:10il est sur la circonscription d'à côté,
13:13et moi je souhaite qu'on prouve une solution pour Toto.
13:15C'est un sanglier qui a été blessé par des chiens de chasse
13:18lors d'une battue,
13:19il avait été recueilli par une famille dans le Pas-de-Calais,
13:22et aujourd'hui il est menacé d'euthanasie,
13:24la justice rend sa décision demain,
13:26grosse mobilisation, vous le savez, pour ce sanglier,
13:29est-ce que vous la soutenez cette mobilisation ?
13:31Oui je soutiens cette mobilisation,
13:33et je veux saluer l'action de Boris Ravignon,
13:37qui a fait des propositions pour recueillir ce sanglier Toto,
13:41maire de Charleville-Mézières, c'est ça ?
13:43Tout à fait, sanglier des Ardennes,
13:45et donc il propose de recueillir Toto en sécurité,
13:50au sein d'un espace protégé,
13:53et je pense que sur ce type de sujet,
13:56dès lors qu'on a des solutions,
13:58il faut les mettre en œuvre,
14:00et bravo pour la mobilisation de ce maire et de l'ensemble des élus.
14:04Un mot pour conclure, Agnès Bannier-Runacher,
14:06C8 qui perd sa fréquence, décision de l'ARCOM,
14:09gendarme de l'audiovisuel C8,
14:11c'est la chaîne de Vincent Bolloré,
14:13dans laquelle officie Cyril Hanouna,
14:15décision logique ou pas selon vous,
14:17et est-ce que vous comprenez éventuellement
14:19que certains y voient une forme de censure dans cette décision ?
14:21Je trouve stupéfiant d'avoir des responsables politiques
14:25qui s'essuient les pieds sur des autorités administratives indépendantes
14:29qui ne font qu'appliquer la loi.
14:31Vous visez Marine Le Pen ici ?
14:32Je vise très clairement Marine Le Pen,
14:34et c'est vous dire à quel point le Rassemblement National
14:36est une menace pour notre démocratie.
14:38Parce que le Rassemblement National essaye de faire croire
14:41qu'une autorité indépendante,
14:43qui n'est évidemment pas sous la coupe du pouvoir,
14:46puisque non seulement nous sommes en situation démissionnaire,
14:48mais nous n'avons pas à intervenir
14:51dans les choix d'autorités indépendantes,
14:54elle va chercher à invalider ce que fait cette autorité.
14:58C'est très grave.
15:00Je rappelle que cette autorité,
15:02ses membres sont nommés,
15:04entre autres, certes par le Président de la République,
15:06mais également par le Président du Sénat,
15:09par le Président de l'Assemblée Nationale,
15:11qu'il y a des auditions,
15:13que les députés se prononcent,
15:15que les sénateurs se prononcent.
15:17En réalité, c'est une atteinte à notre démocratie
15:20qui est derrière ça.
15:22Si il faut changer la loi,
15:24c'est aux députés et aux sénateurs de le faire.
15:26Mais aujourd'hui, l'ARCOM applique la loi,
15:28C8 et NRJ12 n'ont pas respecté le cahier des charges
15:33qui leur permet de continuer à bénéficier de cette fréquence.
15:37Et je précise une chose,
15:38C8 n'arrête pas d'émettre.
15:40Ils peuvent émettre,
15:42mais pas sur une fréquence de la TNT,
15:44ils doivent émettre sur la boxe.
15:46Pourquoi ? Parce que la TNT,
15:48c'est un bien public,
15:50et pour avoir accès à ce bien public,
15:52on doit respecter un cahier des charges.
15:54C'est quand même la moindre des choses.
15:56Merci beaucoup Agnès Pannier-Runacher,
15:58ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture
16:00dans le gouvernement démissionnaire,
16:02et députée Ensemble pour la République du Pas-de-Calais
16:04dans la deuxième circonscription.

Recommandations