Le député Ensemble des Yvelines, Karl Olive était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00C'est la grande interview de Karl Olive. Bonjour Karl Olive, sur CNews et sur Europe.
00:05Karl Olive, député Renaissance des Yvelines, on va analyser évidemment la situation politique compliquée,
00:10c'est le moins qu'on puisse dire, du pays en ce moment.
00:13Selon L'Opinion, le quotidien L'Opinion, l'Elysée a fait venir cette semaine trois constitutionnalistes
00:18pour tenter de démêler le sac de nœuds politique et institutionnel dans lequel le pays se trouve.
00:23L'ancien garde des Sceaux, toujours cité par L'Opinion, Jean-Jacques Hurvoas,
00:28dit que le Président de la République est au volant d'une voiture sur un lac gelé.
00:32Comment en est-on arrivé à cet enlisement politique du pays ?
00:36Ce que je constate d'abord, c'est que le sursaut démocratique est là et bien là.
00:40Depuis 1981, donc depuis plus de 40 ans, il n'y a jamais eu autant de participation.
00:45Donc les Français se saisissent de l'outil qui lui ont été conférés par le Président de la République
00:50et ça, il faut s'en satisfaire.
00:51Aujourd'hui, que constate-t-on Romain Désarmes ?
00:53C'est qu'il y a trois pôles, on va dire, majeurs dans ce pays.
00:59Pôle de droite, d'extrême droite, pôle de gauche, d'extrême gauche et puis un pôle central.
01:04Et à partir de là, c'est bien, on est à l'euro en ce moment, l'euro 2024.
01:09On peut jouer à l'allemande.
01:11Ce n'est pas une fracture du crâne que de jouer à l'allemande, c'est-à-dire de travailler en coalition
01:14et puis peut-être de prendre le temps pour répondre justement à l'envie des Français
01:17qui ont décidé de ne pas donner de majorité absolue à qui que ce soit.
01:20Bon, il va falloir que des députés de droite et de gauche travaillent ensemble.
01:23Pour résumer la situation, sous quelle forme ?
01:26LR ne veut pas de coalition.
01:28Sous quelle forme vous allez travailler ensemble ?
01:30LR ne veut pas de... ça, c'est une phrase définitive.
01:33C'est Laurent Wauquiez.
01:34C'est peut-être M. Wauquiez.
01:35Mais moi, je pense que vous avez des collègues républicains,
01:39comme Michel Tabarro, comme Annie Gennevard, comme Physique du Juvin,
01:44qui sont capables, encore une fois, d'avoir des textes.
01:46Quand le président Larcher parle de pacte législatif,
01:49je trouve que c'est une voie qui est intéressante.
01:51Quand M. Wauquiez parle de pacte législatif, c'est une voie qui est intéressante.
01:55Et ça va dans le sens de trouver des compromis sans tomber dans la compromission.
02:00Donc, pas de coalition globale, mais des accords texte par texte.
02:03Et pourquoi pas ?
02:04Et puis, de la même manière, je dirais qu'à gauche,
02:07des personnes comme Jérôme Gage, comme Karel Delgas,
02:10comme François Rebsamen ou Bernard Cazeneuve,
02:13comme des personnes qui savent de quoi ils parlent.
02:15Et si c'était ça, le choc de culture que les Français attendaient ?
02:18Et si c'était ça, le salut que la France pouvait mettre en place
02:23pour faire avancer notre pays ?
02:25M. Bézarme, je dis avancer notre pays.
02:28Je ne dis pas faire avancer les partis.
02:29C'est bien l'un des sujets.
02:31Tant que le parti sera plus important que le pays, on ne s'en sortira pas.
02:34Et les Français continueront à frère des bras d'honneur, à juste titre,
02:37aux politiques, quels qu'ils soient.
02:39Alors, Bruno Retailleau, le président du groupe LR au Sénat,
02:41qui était à votre place hier avec Laurence Ferrari,
02:43a évoqué une dizaine de textes sur lesquels les LR pourraient travailler.
02:47Vous mettez quoi dedans ?
02:48Quels textes concrètement ?
02:49Des exemples qui pourraient être votés à la fois par LR
02:54et par l'aile gauche qu'on va préciser d'ailleurs.
02:57D'abord, je crois qu'il faut écouter les Français.
03:00Moi, j'ai été élu dans une circonscription des Yvelines.
03:03Et je vais vous dire, je suis très fier d'avoir été élu,
03:06ça a été compliqué, dans une triangulaire
03:08où il y avait à la fois le candidat des filles
03:10et le candidat du Rassemblement national.
03:11Pourquoi je vous dis ça ?
03:12Parce que je ne dois rien à personne.
03:14Et tant mieux, parce que ça me permet en plus
03:16d'avoir une liberté d'esprit et d'action et de pensée.
03:19Où je dis ce que j'ai envie de dire.
03:20Alors qu'est-ce que je vais vous dire ?
03:21Je vais vous dire deux choses.
03:22Les Français nous disent qu'ils veulent de la sécurité.
03:24Moi, je suis pour le retour des peines planchers.
03:26Je suis pour la refonte globale de l'excuse de minorité.
03:29Je suis pour l'exécution des peines,
03:32notamment pour les jeunes, pour des maisons de reclassement.
03:34D'un côté.
03:35Et puis, de l'autre côté, je suis évidemment
03:37pour que le travail puisse payer quand on souhaite travailler plus.
03:40Et donc, je ne suis totalement opposé.
03:43Et je vais vous dire ce que je ne souhaite pas.
03:44Parce que c'est bien beau de dire, il faut faire ci, il faut faire ça.
03:47Qu'est-ce qu'on propose ?
03:48Moi, je propose évidemment de continuer la défiscalisation
03:51des heures supplémentaires.
03:52Et je continue de marteler
03:54qu'il nous faut un intérêt à aller travailler
03:57plutôt qu'à rester chez soi.
03:58Et c'est comme ça que nous allons avoir du pouvoir d'achat
04:00pour les Françaises et les Français.
04:01Donc, des mesures considérées comme étant de gauche
04:04pour avoir les voix de la gauche,
04:05des mesures considérées comme étant de droite
04:08pour avoir les voix de la droite,
04:09ce sont des accords globaux sur une dizaine de textes ?
04:13Je n'aime pas que vous faites ça.
04:14Ça fait être godillet.
04:15Ce n'est pas ça, ce que souhaitent les Français.
04:17Gérald De Gaulle disait
04:18« La France, ce n'est pas la gauche. La France, ce n'est pas la droite. »
04:20Je ne comprends pas comment vous trouvez votre majorité.
04:22Écoutez, depuis deux ans, on a cherché...
04:23Les 289 députés.
04:25Non, mais depuis deux ans,
04:26on a cherché à trouver des accords
04:27qui ne sont pas venus ni à droite ni à gauche.
04:30Depuis qu'il y a eu cette dissolution,
04:32on s'aperçoit que les uns et les autres font des pas.
04:34Mais je vais vous dire, comment font,
04:35excusez-moi de reprendre l'exemple,
04:36mais comment font les Allemands ?
04:38Comment font les Belges ?
04:39À un moment donné, à l'heure où on se parle
04:41si c'est strictement la même culture
04:43et faire comme s'il ne s'était rien passé,
04:45alors, comme disait le président Sarkozy,
04:46on va dans le mur et en klaxonnant.
04:48Ce n'est pas ce que nous souhaitons,
04:49ce n'est pas ce que les Français souhaitent.
04:51Mais si demain,
04:52on a la possibilité, encore une fois,
04:54de proposer des lois concrètes
04:56et vraiment de retrouver un logiciel qui parte du terrain,
04:59alors là, je vais vous dire que les Français en seront satisfaits.
05:01Tiens, on va être très concret.
05:02Le gouvernement veut repousser pour le moment
05:03la réforme de l'assurance chômage
05:05et prolonger les règles actuelles
05:07d'indemnisation de chômage jusqu'au 30 septembre.
05:10Bon.
05:11Qu'est-ce qu'il faut faire avec la réforme de l'assurance chômage ?
05:13On l'abandonne ou on l'assume ?
05:14Ah non, moi, je ne suis pas pour l'abandonner.
05:16En revanche, qu'on sursoie à son exécution,
05:19c'est plutôt cohérent à un moment donné
05:21où on est en quête d'un Premier ministre et d'un gouvernement.
05:24Mais encore une fois, je vous le redis,
05:25tant qu'il y aura un intérêt à rester chez soi
05:27plutôt que d'aller travailler, on ne s'en sortira pas.
05:29Et donc, la réforme de l'assurance chômage
05:31ne va pas tout régler,
05:33mais en partie, fera qu'à un moment donné,
05:35on doit aller plutôt répondre favorablement
05:37à une offre d'emploi
05:38plutôt que de continuer à bénéficier de subsides.
05:41Parce que ça, c'est une injustice,
05:43c'est une injustice sociale
05:44que les Français ne comprennent pas.
05:45Surtout ceux qui s'enlèvent tôt pour aller travailler.
05:47La grande interview CNews Europe 1 avec vous,
05:49Karl Oliv, député Renaissance des Yvelines.
05:52Les députés RN accepteraient de voter des textes
05:55bons pour l'intérêt du pays, c'est ce qu'ils disent.
05:57Ils pourraient vous aider à obtenir une majorité sur certains textes ?
06:00Écoutez, moi, encore une fois, je veux être très clair.
06:02Il y a près de 11 millions de Français
06:04qui ont voté pour le rassemblement national.
06:08Moi, je veux bien qu'on dise que ce sont des fachos à tour de bras.
06:11À un moment donné, quand vous avez plus de 30% de personnes
06:14qui votent pour le rassemblement national,
06:15il faut aussi prendre en considération,
06:16sauf à ce que je me trompe,
06:17les 577 députés de l'Assemblée nationale
06:20ont été élus démocratiquement.
06:22Il faut peut-être arrêter de prendre aussi les Français pour des cons
06:24et de les infantiliser.
06:25Les Français sont très responsables.
06:27Ils savent pour qui ils votent,
06:28ils savent ce pour quoi ils votent.
06:29Et je le dis souvent, si Mme Marine Le Pen,
06:31qu'on voit à l'écran, me dit que le soleil est jaune,
06:33M. Désarme, excusez-moi, je ne vais pas lui dire la raison.
06:37Parce que je fais partie de la majorité présidentielle
06:39et qu'elle fait partie de l'extrême droite.
06:40Qui voyez-vous à Matignon ?
06:41Qui pour Matignon ?
06:42Quel est le profil idéal pour occuper le poste de Premier ministre ?
06:45Je pense qu'il faut quelqu'un, évidemment, qui rassemble
06:48et quelqu'un qui soit apte à trouver le plus large compromis.
06:53En tout cas, ce que je peux vous dire,
06:54ça ne peut pas être un membre de la France insoumise.
06:56Ce n'est pas possible.
06:57Je ne parle même pas de personne.
06:59Et pourtant, je les combats, vous le savez.
07:00Mais moi, si c'est pour désarmer la police,
07:03puisque ça fait partie du programme d'éléphie du Front populaire,
07:05si c'est pour créer des impôts nouveaux,
07:07là, on a 3 000 milliards de dettes,
07:09si c'est pour tout de suite injoindre le fait de faire le SMIC à 1 600 euros,
07:14c'est-à-dire que globalement, 8 entreprises sur 10,
07:17il n'y a pas que des entreprises de K40, je vais terminer,
07:19il y a 5 millions de petites et moyennes entreprises en France.
07:22Si, en claquement de doigts, vous dites c'est 1 600 euros le SMIC,
07:25je peux vous dire, il n'y en a plus des trois quarts
07:27qui vont être très très mal pour discuter avec des chefs d'entreprise,
07:30de petites et moyennes entreprises.
07:31Dans ma circonscription, on sait que c'est très mal parti.
07:33Donc ça, certainement pas.
07:35Pas d'éléphie à Matignon, mais ça peut être un profil NFP,
07:38donc en clair, un PS, un écologiste ou un communiste ?
07:40Écoutez, je pense qu'aujourd'hui,
07:43les Français ne veulent pas entendre parler du programme du Front populaire,
07:47c'est pas ça.
07:48Pour moi, la France n'est pas à gauche,
07:50c'est une réponse à ce qui s'est passé dans l'entre-deux-tours,
07:53mais il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt.
07:55Mais avant cela, je pense que nous autres,
07:57majorité présidentielle dans le socle que nous souhaitons élargir,
07:59on a besoin d'un examen de conscience
08:02avant de retrouver notre examen de confiance à l'endroit des Français.
08:06Sinon, là encore, on ne s'en sortira pas.
08:07On ne peut pas faire comme si ce n'était rien passé.
08:09On a pris une branlée.
08:10On ne peut pas faire comme si il ne s'était rien passé.
08:13Il faut absolument que nous allions bien plus sur le terrain,
08:16sans être déconnectés de la réalité du terrain,
08:18et écouter les Français.
08:20Oui, prendre des bourre-pif,
08:21ça ne va pas nous faire une fracture du crâne, là encore.
08:24Il faut absolument qu'on écoute les Français,
08:26ce qu'on n'a pas suffisamment fait.
08:27Et quand ça se passe comme ça sur le terrain,
08:29quand vous avez été élus de terrain,
08:30vous pouvez, dans ce marasme, être élu.
08:33Je pense à Gérald Darmanin,
08:34qui a réalisé 60% des voix dans son territoire à Tourcoing.
08:40Et pourtant, ce n'était pas simple.
08:42Qu'est-ce qui vous a manqué ?
08:43Du pragmatisme.
08:45Il nous a manqué du pragmatisme.
08:46Il nous a manqué peut-être aussi le fait de comprendre,
08:49moi, c'est ce que j'ai dit à mes collègues avant-hier en union de groupe,
08:53que nous n'étions pas en majorité absolue,
08:55qu'on était en majorité relative depuis deux ans.
08:57Qu'est-ce qui n'a pas marché dans la Macronie depuis deux ans ?
09:00Moi, je ne veux pas tout jeter avec l'eau du bain.
09:02Je ne suis pas celui qui va faire un bras d'honneur au président de la République
09:05pour lui dire que c'est un zéro,
09:07là où tout le monde, depuis sept ans parfois,
09:09l'ont considéré comme un héros.
09:11Donc très peu pour moi.
09:12En revanche, oui, il y a des choses qui n'ont pas fonctionné.
09:14Mais pardonnez-moi, le chômage historiquement bas
09:17depuis près de 20 ans,
09:19ce n'est pas une formule d'esprit.
09:22Le fait d'avoir 900 000 apprentis,
09:24ce n'est pas une formule d'esprit.
09:25La suppression de la taxe d'habitation
09:28qui a permis aux Français de bénéficier
09:30quasiment de 1200 euros en moyenne,
09:31c'est quand même du pouvoir d'achat.
09:33Donc tout n'a pas été bien.
09:34Ce qui n'a pas fonctionné pour moi, c'est la méthode.
09:36On n'a pas su verbaliser.
09:37On n'a pas su, à côté de notre savoir-faire,
09:39aller vers le faire savoir.
09:41Exemple, pour le projet de loi des retraites.
09:43Projet de loi des retraites.
09:45Je vous l'ai déjà dit à votre micro, M. Desarmes.
09:48En Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie,
09:50en Espagne, au Portugal, au Royaume-Uni,
09:52on part à 65 ans, parfois à 67 ans.
09:54En France, on serait un microclimate ?
09:56Ben non, on n'est pas la fève dans la galette.
09:58La désignation du président du groupe Renaissance
10:01à l'Assemblée, donc de votre groupe,
10:03aura lieu demain.
10:05Gabriel Attal fait figure de favori,
10:08puisque Elisabeth Borne et Gérald Darmanin
10:09se seraient retirés de la course.
10:12Gabriel Attal qui, dès le soir du second tour,
10:14a clairement affiché et pris ses distances
10:16avec le président de la République
10:17en affirmant que la dissolution, il l'avait subie.
10:19C'est de bonne augure pour la suite ou pas ?
10:20Écoutez, d'abord...
10:21Est-ce que Gabriel Attal est votre candidat ?
10:23Non mais d'abord, ce n'est pas un concours
10:25de Miss France où, encore une fois,
10:27la présence d'un groupe,
10:29ce n'est pas le plus important.
10:31Le plus important, c'est qu'est-ce qu'on propose ?
10:32Qu'est-ce qu'on propose aux Français ?
10:34C'est ça qui est le plus important.
10:35Et derrière, Gabriel Attal est aujourd'hui
10:37Premier ministre.
10:38Peut-être qu'il le sera encore
10:39pendant quelques semaines.
10:41Peut-être qu'il le sera,
10:42comme le président l'a laissé entendre
10:44ou comme Gérard Larcher le souhaite,
10:46enjamber les joueuses olympiques
10:48et paralympiques.
10:49Il est peut-être urgent d'attendre aujourd'hui
10:51pour nommer quelqu'un et surtout,
10:54faire en sorte que les Français se retrouvent
10:56dans la nomination,
10:57non pas seulement d'un Premier ministre,
10:58mais d'un gouvernement.
11:00Est-ce que Gabriel Attal ferait un bon président
11:02de groupe Renaissance à l'Assemblée ?
11:04Mais Gabriel Attal...
11:05Est-ce qu'il est votre candidat ?
11:06Je repose la question.
11:07Gabriel Attal, je pense qu'il n'y aura pas
11:0950 candidats aujourd'hui.
11:11Et Gabriel Attal, s'il est président de groupe,
11:13je sais qu'il fera le boulot
11:15comme il a fait le boulot
11:15pendant la campagne électorale,
11:18pendant la campagne législative.
11:20Ce n'est pas le sujet.
11:21Il a montré ce qu'il savait faire.
11:22Gabriel Attal, c'est quelqu'un
11:23qui entraîne et qui est capable de rassembler.
11:27Il n'en demeure pas moins que,
11:28dans notre groupe, il y a plusieurs sensibilités.
11:30Et je souhaite, quel que soit le président
11:31ou la présidente, que ces sensibilités...
11:33Et lui est plutôt le représentant
11:34de la sensibilité de gauche.
11:35Oui, et qu'on puisse retrouver, en tout cas,
11:37l'ensemble des sensibilités de notre groupe.
11:39Et surtout, que le logiciel change.
11:41Il faut absolument qu'on puisse s'adosser,
11:43encore une fois, à la réalité du terrain.
11:45S'adosser aussi aux collègues
11:47qui viennent de province,
11:48et pas simplement à ce qui se passe ici,
11:50en Terre parisienne.
11:51C'est aussi ça qui est important.
11:52Et c'est, pour moi, bien plus important
11:54qu'effectivement l'élection d'un président
11:56ou d'une présidente de groupe.
11:58Les Français, ce n'est pas ça qui les intéresse.
12:00Les Français, c'est ce qu'on va faire demain
12:01pour améliorer notre quotidien.
12:03Hors sol, c'était une critique
12:04qu'on a beaucoup entendue.
12:09Concernant, pas vous précisément,
12:10Car le Livre, mais le président de la République,
12:13les députés Renaissance ont dit que vous étiez...
12:15Et le gouvernement également,
12:16le gouvernement de Techno.
12:17Ils avaient raison, ceux qui critiquaient,
12:19qui disaient que vous étiez hors sol ?
12:19Globalement, la classe politique
12:20est globalement hors sol.
12:22Quand je propose un projet de loi
12:25sur le gaspillage à mon collègue Philippe Juvin,
12:27qui l'accepte il y a deux ans,
12:28et qui vient me voir dix jours après
12:29en me disant, je ne peux pas,
12:30parce que le président Marlex
12:31ne veut pas traiter la majorité présidentielle,
12:33il y a un logiciel que là, je ne comprends pas.
12:35Et je pourrais vous prendre d'autres exemples.
12:38En revanche, parfois, ça fonctionne.
12:40Ma collègue Pasquini, écologiste,
12:42je prendrais à dessein cet exemple,
12:45avec laquelle nous avons porté une loi
12:47sur l'interdiction des PEF,
12:48c'est une seringue pleine de nicotine
12:50pour les jeunes.
12:50Ça fonctionne, c'est ce que souhaitent les Français.
12:53Reste, c'est de la tambouille,
12:54c'est du pipeau, flûte de paon du Pérou.
12:55La grande interview à CNews Europe 1
12:58de Karl Olive.
12:59La CGT lance des appels
13:00à se rassembler la semaine prochaine
13:01devant les préfectures
13:02et devant l'Assemblée nationale
13:04pour imposer un gouvernement issu du NFP.
13:06Comment est-ce que vous qualifiez
13:07ces méthodes de la CGT ?
13:08J'ai même vu plus fort que ça,
13:10j'ai vu qu'ils voulaient marcher sur Matignon.
13:12Mais on est où ?
13:13Alors ça, c'est Adrien Quatennens
13:15qui veut effectivement se dériver.
13:17Les cheminots, pas tous,
13:18mais la CGT souhaitait marcher sur Matignon.
13:20Qu'est-ce que ça veut dire ?
13:22Il y a eu un verdict,
13:23un verdict des urnes.
13:26Il faut respecter ça.
13:27On l'a vu dans l'entre-deux-tours.
13:29Au lendemain du premier tour,
13:30il y avait des émeutes à Paris
13:32avec des membres d'extrême gauche
13:34parce qu'on ne respecte pas les résultats.
13:37Si on commence par ne pas respecter les résultats,
13:40c'est compliqué.
13:41Vous les qualifiez comment ces méthodes ?
13:44Qu'est-ce que vous voulez que je qualifie
13:45ces méthodes ?
13:47Non, mais voilà, moi qui viens du sport,
13:50c'est carton rouge direct.
13:51Voilà, terminé.
13:52Au revoir, Monsieur Dame.
13:54À propos de sport,
13:55et ça sera ma dernière question,
13:57car vous êtes membre de la Ligue de foot professionnelle.
14:00Une réunion très importante sur les droits télé
14:03de la Ligue 1 se tient aujourd'hui.
14:06Quel est l'enjeu et qu'est-ce que vous pouvez en dire ?
14:08Vous me permettrez de ne pas trop en dire
14:10parce que je suis membre du conseil d'administration
14:11de la Ligue de football professionnelle,
14:13que les travaux avancent autour de Vincent Labrune
14:16et de ses équipes,
14:17et qu'il nous faudra de toute façon
14:19une issue qui soit une issue favorable
14:21et compréhensible par tous
14:22pour la lisibilité que nous devons avoir
14:24pour les passionnés de sport.
14:26Mais si je peux me permettre,
14:27un petit clin d'œil quand même,
14:28parce qu'on a une grande victoire
14:30du football français ce week-end,
14:32une grande victoire du football français ce week-end,
14:34pardon, de l'arbitrage français,
14:35puisque François Lutexier,
14:37arbitre international français,
14:38sera l'arbitre de la finale dimanche
14:41de la finale de l'Euro 2024.
14:42Ce n'est pas rien.
14:43Cocorico.
14:43Cocorico, effectivement.
14:44Sur les droits télé du foot,
14:47l'enjeu, c'est, y aura-t-il un diffuseur,
14:51des diffuseurs pour les matchs de Ligue 1 l'année prochaine ?
14:53Non, mais il y aura un diffuseur.
14:54Il y aura un diffuseur.
14:56Et c'est le travail que met en place actuellement,
14:58encore une fois, le président de la Ligue de foot professionnelle.
15:00Et peut-être avec la création d'une chaîne,
15:02mais ça, ça appartient aux membres de la Ligue actuellement
15:05et au Conseil d'administration.
15:06C'était la grande interview de Karl Olive.
15:08Merci beaucoup d'être venu ce matin
15:10sur le plateau de la matinale de CNews
15:11et sur Europe.
15:13Bonne journée à vous, Karl Olive.