Le président des députés LR, Olivier Marleix, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Merci à vous, nous sommes en direct à Situation politique inédite, dispositif inédit avec la suite de la grande interview.
00:09 Notre invité s'installe et je l'en remercie. Merci pour votre présence et bonjour à vous Olivier Marleix.
00:14 Bonjour Sonia Mabrouk.
00:15 Vous êtes le patron des députés LR, alors votre parole est également très attendue.
00:20 On vient d'écouter le patron des députés Renaissance. Il a clairement fixé une ligne rouge.
00:27 Et ce qui ressort de cet entretien, c'est assez édifiant Olivier Marleix, il y a quelqu'un, pardonnez-moi l'expression,
00:33 mais il y a que ça, qui manque, qui n'a pas respecté ses engagements sur un sujet qui n'est pas anodin,
00:38 qui est celui des prestations sociales et notamment de la question de l'APL qui bloque. Alors qui va céder ce matin ?
00:45 Écoute, nous poursuivons notre bras de fer avec le gouvernement sur ce texte.
00:50 Je voudrais quand même rappeler qu'il y a 98 articles au total dans ce texte. En votant la motion de rejet,
00:57 on a rejeté le texte laxiste de l'Assemblée de la Commission des lois qui aurait aggravé la situation du pays.
01:04 On est sur la copie du Sénat. Le gouvernement est prêt à prendre cette copie pour l'essentiel.
01:12 Le Premier ministre vous a dit 98% du texte sera le texte du Sénat.
01:18 Hier, on a rétabli déjà une dizaine d'articles du Sénat avec des mesures importantes, des quotas.
01:23 Ça fait des années qu'on en parle. Il y aura des quotas et des quotas opposables, premier point très important.
01:29 On a durci les conditions d'accueil des étudiants étrangers avec notamment une caution,
01:36 avec des frais d'inscription qui seront plus importants pour les étudiants étrangers.
01:40 On a durci les conditions du regroupement familial avec une exigence d'une maîtrise minimum
01:48 de la langue française pour venir en France, avec un délai qui est rallongé.
01:53 Il y a pour l'instant beaucoup de mesures de durcissement.
01:56 Vous m'avez dit ce qui est passé, vous ne m'avez pas parlé de ce qui a bloqué.
01:58 Il reste beaucoup de choses.
01:59 Mais quand même, un point semble faire une très grande différence entre vous et la majorité.
02:03 Vous venez d'entendre Sylvain Maillard et vous dites que c'est la ligne rouge, c'est la préférence nationale.
02:08 Sur les prestations sociales, le conditionnement et les APL, on ne cèdera pas.
02:11 Visiblement, effectivement, la majorité a un peu de mal à avaler des couleuvres.
02:16 C'est sûr que ce texte, il est très loin, celui des Républicains.
02:19 Il est très loin de ce qu'était le projet en même temps d'Emmanuel Macron.
02:24 Nous, on a un principe auquel on est attaché, c'est qu'on ne peut pas bénéficier de la solidarité nationale
02:31 au premier jour quand on arrive en France.
02:34 Donc, on veut un délai de carence par rapport à toutes ces prestations sociales,
02:38 notamment les prestations non-contributives, c'est-à-dire celles pour lesquelles vous n'avez pas cotisé un euro
02:43 ou vous n'avez pas, qui relèvent de la pure solidarité.
02:46 En réalité, il y en a beaucoup.
02:48 Il y a les allocations familiales, il y a l'allocation pour les personnes âgées, pour l'autonomie.
02:54 Il y a la prestation de compensation de handicap et il y a les APL.
02:58 Vous en faites un point de négociation et de blocage, Olivier Marleix.
03:02 Parce que vous avez quand même évoqué depuis le début de cet entretien, beaucoup d'éléments.
03:06 Il est vrai, de votre fait et via les LR.
03:10 Mais est-ce que vous dites ce matin que si ce point sur les APL n'est pas dans le texte,
03:15 eh bien, il n'y a pas moyen d'avoir un accord ?
03:17 Oui, ça reste un point de discussion important.
03:19 Il n'y a pas que les APL, il y a beaucoup d'autres aides sociales.
03:22 Et nous, ce qu'on est attaché, c'est vraiment pas de droit aux prestations sociales quand on arrive.
03:30 Le gouvernement fait des économies sur les dépenses de santé des Français.
03:34 Il ne peut pas dépenser sans compter pour les étrangers qui arrivent.
03:37 Après, il y a un sujet peut-être de distinction entre les gens qui travaillent et ceux qui ne travaillent pas.
03:42 En tout cas, pour ceux qui ne travaillent pas, la règle est absolue.
03:45 Ça, pour nous, c'est aussi quelque chose de totalement innégociable.
03:49 Après, sur chaque dispositif, on peut avoir des adjustements.
03:52 Bien sûr, mais de manière générale, pensez-vous que vous allez vers un accord tout à l'heure ?
03:57 Tout est possible.
03:59 Mais plus que le moins.
04:00 C'est vrai que cette question des aides sociales n'a pas été creusée.
04:03 Il n'y a jamais eu rien du tout de signé.
04:07 Les sénateurs avaient mis notamment les APL dedans, avaient mis la prestation de compensation du handicap.
04:13 Sur la prestation de compensation du handicap, par exemple, on a dit à la première ministre
04:17 que quelqu'un qui serait un salarié étranger en France, en situation régulière, autorisé à travailler,
04:24 et qui aurait un accident et qui se retrouve en situation de handicap, peut peut-être être un petit peu plus chaud.
04:29 Olivier Marleix, vous avez listé aussi les points de compromis ou d'accords ou de compromissions.
04:35 Ça dépend de quel côté on se trouve.
04:37 Mais vous avez dit le durcissement des conditions de regroupement familial,
04:39 le versement d'une caution pour les étudiants étrangers,
04:42 la régularisation au cas par cas dans les métiers en tension,
04:44 l'AME réformée à la rentrée.
04:46 Est-ce que vous estimez avoir, politiquement, imposé vos vues ?
04:50 Certains affirment que vous êtes les maîtres du jeu.
04:52 Est-ce que c'est une victoire personnelle pour les LR ?
04:55 On n'en est pas encore au bout du texte.
04:57 On est pas encore à l'accord.
04:59 Il y a des mesures très importantes aussi sur la nationalité.
05:01 Sur la nationalité, il y a des mesures extrêmement symboliques,
05:04 qui étaient dans le texte du Sénat, sur lesquelles, a priori,
05:07 le gouvernement est d'accord pour les réintroduire.
05:09 C'est d'abord une question de principe, la déchéance de nationalité pour un binational
05:16 qui aurait tué un représentant des forces de l'ordre.
05:20 Ça va être catégorique. C'est une question de principe.
05:22 C'est, d'une manière très importante aussi, une limitation du droit du sol
05:28 pour un étranger mineur qui aurait commis un crime.
05:32 Un crime, c'est, vous savez, 10 ans de prison.
05:34 Donc, c'est une peine punie de 10 ans de prison qui est qualifiée de crime.
05:37 Ça peut être un viol, par exemple.
05:39 Vous serez privé du bénéfice du droit du sol.
05:41 Vous ne deviendrez pas français si vous avez commis un crime.
05:44 Et puis, troisième disposition importante,
05:46 le retour de la manifestation de volonté,
05:48 attachée au nom de Charles Pascua.
05:50 C'est-à-dire qu'on ne devient pas français par hasard.
05:52 On ne devient pas français sans le vouloir.
05:54 Et il faut, entre 16 et 18 ans, en manifester expressément la volonté.
05:58 Sinon, on ne devient pas français.
06:01 Voilà pour les différentes mesures.
06:02 Que répondez-vous à une partie de la gauche qui affirme
06:04 que ce sont des mesures d'extrême droite et qu'en réalité,
06:06 tout ce que vous êtes en train de faire est une victoire idéologique,
06:09 un plateau offert au Rassemblement national ?
06:11 Non, c'est une victoire idéologique pour la droite.
06:14 Si on conclut, ce sont des idées qu'on a portées depuis des années.
06:17 Je viens de citer Charles Pascua.
06:18 Je pense que nous ne sommes que fidèles à nos traditions.
06:21 Olivier Marlex, en même temps, il y a quelque temps,
06:23 vous nous disiez que sans réforme constitutionnelle, rien ne changerait.
06:27 Bien sûr, mais je continue de le dire.
06:29 C'est-à-dire que si on arrive à un accord sur ce texte,
06:32 une fois encore, ce n'est pas acquis.
06:34 Ce sera incontestablement un tournant dans la bonne direction.
06:41 Ce sera, je pense, le signe d'un sursaut, mais ça ne suffira pas.
06:45 On l'a vu avec l'exemple pathétique de cet Ousbec,
06:48 dont on sait qu'il est radicalisé, dont on sait qu'il est très dangereux,
06:53 nous dit-on, et malgré tout, le Conseil d'État a décidé qu'il fallait le rapatrier.
06:59 C'est-à-dire que si il revient en France, ce sera concrètement demain,
07:02 juridiquement, on n'est pas capable d'aller chercher des forces de reprise.
07:05 Et vous me confirmez que le texte, même durci tel que vous le négociez,
07:08 ne changerait rien, cette situation ?
07:09 Non, malheureusement, effectivement.
07:10 C'est quand même assez édifiant de le dire.
07:11 Bien sûr, ce texte n'est pas suffisant.
07:13 Si on veut reprendre pleinement notre souveraineté,
07:15 il faut aussi modifier la Constitution.
07:18 C'est la raison pour laquelle, avec Éric Ciotti et Bruno Rotailleau,
07:21 nous avons réécrit au président de la République en disant qu'il faudra aller plus loin.
07:25 Si ce texte aboutit, ce sera un tournant dans la bonne direction,
07:29 mais évidemment, ça ne réglera pas tout.
07:32 Imaginons qu'il y ait un accord, tout à l'heure, Olivier Marlex,
07:35 lors de la commission mix paritaire, qu'elle soit conclusive.
07:38 Est-ce qu'après, à l'Assemblée nationale, les députés LR, dont vous êtes le chef,
07:42 le patron, le président, voteront comme d'un seul bloc ?
07:46 Si on a un accord, oui, je pense qu'on votera.
07:50 Si le texte nous convient, on votera.
07:52 Ce serait donc une manière, certains disent aussi,
07:54 de sauver la loi immigration d'Emmanuel Macron, vous en êtes conscient ?
07:58 Vous avez compris que ce ne sera plus du tout le texte d'Emmanuel Macron.
08:01 Malgré tout, il n'y aura plus de blocage politique.
08:03 Ce sera le texte des Républicains, totalement déposé par les Républicains
08:06 sur les deux chambres, Assemblée et Sénat, il y a quelques mois.
08:09 Ce serait, dans ce cas-là, notre texte.
08:13 Comparer les deux textes n'a pas grand-chose à voir.
08:16 Surtout, on sera sorti, on aura mis fin à des mesures totalement inacceptables,
08:20 qui étaient la possibilité pour un demandeur d'asile,
08:25 ou prétendu demandeur d'asile, de travailler au premier jour.
08:28 C'était créer une filière d'immigration totalement inacceptable,
08:31 ou c'était ce droit à la régularisation,
08:33 qui pour nous est aussi, évidemment, totalement inacceptable.
08:36 Là, on restera sur un dispositif qui est l'équivalent à la circulaire valse,
08:41 c'est-à-dire qui permet au préfet, au cas par cas,
08:43 en ayant d'ailleurs renforcé les conditions,
08:45 puisque le préfet sera tenu de vérifier que les gens n'ont pas,
08:47 notamment, de casier judiciaire.
08:49 Ce sont des éclaircissements bienvenus.
08:51 Et si on élargit la focale, selon vous, Olivier Marleix,
08:53 comment les Français qui nous regardent, ce matin, sur CNews,
08:57 voient cette commission mixte paritaire ?
08:59 On voit des claquements de portes, des messes bases, des négociations.
09:02 Tout se passe dans une sorte de huis clos,
09:05 parlons le lendemain.
09:06 Vous ne pensez pas que ça sent un peu la 4e République, malgré tout ?
09:09 Non, mais je pense que les Français, d'ailleurs, avec le Station nationale,
09:11 ont voulu faire tomber le président de la République de son piédestal.
09:14 Tout ne vient pas d'en haut.
09:15 La parole, le verbe présidentiel,
09:17 dans lequel les gens ont un peu de mal à croire désormais,
09:20 et ça se fait au Parlement,
09:22 de manière assez transparente, grâce aux médias
09:25 qui suivent très attentivement les débats au Parlement.
09:28 Je pense que c'est plus intéressant qu'une fois encore,
09:31 ce verbe fait chair, qu'elle prétendait le président de la République jusque-là.
09:36 Quelques minutes avant vous, vous l'avez suivi, je suppose,
09:40 Olivier Marlex, Sylvain Maillard, qui dit
09:42 « Moi et la majorité, il y a une ligne rouge, c'est la préférence nationale. »
09:47 Et là, c'est une vraie différence,
09:49 parce que c'est d'abord et surtout le projet du Rassemblement national.
09:52 Est-ce que vous êtes en train d'amener la majorité
09:54 vers un texte qui privilégie, met en place,
09:56 ces actes de la préférence nationale ?
09:58 Je ne sais pas si l'acte de la préférence nationale,
10:03 mais il invite à ne pas être,
10:09 à ne pas distribuer, à ne pas faire bénéficier
10:12 de la solidarité nationale, n'importe qui, dans n'importe quelles conditions.
10:15 L'intérêt du texte que nous avons porté avec les sénateurs
10:18 qui ont été votés au Sénat,
10:20 c'est, à la différence du texte du gouvernement,
10:22 c'est qu'il entend faire un changement radical
10:25 dans ce qui aujourd'hui constitue les raisons de l'attrait de la France.
10:30 Aujourd'hui, il ne faut pas raconter d'histoire,
10:32 vous avez des gens qui choisissent la France
10:34 au nom d'une espèce d'attractivité, pour participer,
10:36 pour bénéficier d'un modèle social auquel ils n'ont pas contribué.
10:40 Ça, c'est inacceptable.
10:42 Il faut tarir cette motivation de l'immigration.
10:46 Si on vient en France parce qu'on sera autorisé demain
10:49 dans le cadre de quotas professionnels, de quotas étudiants,
10:53 c'est pour une bonne raison.
10:55 Ce n'est pas pour bénéficier des aides sociales.
10:57 Vous avez dit radical, vous revendiquez une radicalité,
11:00 mais vous reconnaissez, Olivier Marleix,
11:02 que le droit français ne va pas primer sur les normes,
11:04 sur les traités européens, et que reste quand même ce point
11:06 que vous avez toujours défendu.
11:08 Là, j'essaie de parler de cohérence par rapport à votre projet.
11:10 Je me rappelle, il y a quelques semaines,
11:12 ici même, vous m'aviez dit, sans ce changement fondamental,
11:15 on ne reprendrait pas la main de notre société.
11:17 Sur les expulsions, et je continue de le dire,
11:19 notamment sur la question des expulsions des étrangers.
11:22 Il y a deux points sur lesquels il faut modifier vraiment la Constitution.
11:25 Il y a la question de l'asile, si on veut organiser l'asile aux frontières.
11:29 Et puis, une deuxième raison, c'est effectivement pour expulser,
11:32 sans être soumis à des jurisprudences de la CEDH.
11:36 C'est la raison pour laquelle, vraiment, considérons que,
11:39 si on arrive à un accord, ça signifiera que ce texte sera positif,
11:44 qui marquera un tournant.
11:46 Mais si on veut reprendre pleinement notre souveraineté
11:48 en matière d'immigration, il faudra modifier la Constitution.
11:51 Je pense que ce débat, d'ailleurs, je suis assez satisfait
11:54 qu'il soit désormais installé, qu'il soit bien partagé.
11:57 Les Français ont compris que cette situation,
12:00 qui nous met dans une situation assez invalidante,
12:02 y compris par rapport à nos voisins allemands,
12:04 qui n'ont pas les mêmes contraintes,
12:06 elle n'est plus possible.
12:07 Il faut donner le dernier mot aux Français,
12:09 sur des juges qui choisissent l'impuissance,
12:11 qui se résignent à l'impuissance.
12:12 S'il y a un accord, le vote, ce sera tout à l'heure, cet après-midi ?
12:16 La lecture des conclusions de la CMP est donc prévue cet après-midi, je crois,
12:19 sauf à ce que ça change.
12:20 Bien. Il y avait un homme qui était au centre de tout cela,
12:23 même si les négociations sont parties ensuite vers Matignon,
12:27 c'est Gérald Darmanin.
12:28 Est-ce que, selon vous, il fait office de grand brûlé de la politique sur ce texte ?
12:32 Écoutez, il a payé, ça n'a rien de personnel,
12:35 il a payé effectivement les défauts de ce texte,
12:38 le "en même temps" de ce texte.
12:40 Si on fait un texte sur l'immigration,
12:41 c'est soit plus d'immigration, soit moins d'immigration.
12:44 Il voulait faire les deux à la fois,
12:45 il s'est fracassé sur ce "en même temps".
12:47 Il a peut-être payé un peu trop de sa duplicité
12:51 en ayant des discours différents.
12:53 Il voulait en faire prendre un texte de droite au Sénat,
12:55 puis un texte de gauche à l'Assemblée nationale.
12:58 Ce n'est pas possible.
12:59 Nous, on veut un texte qui réduise massivement l'immigration.
13:02 Si on y arrive avec ce texte, on le votera évidemment, si on y arrive.
13:07 La politique est aussi faite de relations ou parfois d'animosité.
13:10 Vous venez de dire cela sur Gérald Darmanin,
13:12 qui lui-même, dans "Le Parisien", avait dit à propos de vous,
13:15 "Je suis un député qui vit dans une obsession personnelle contre moi.
13:17 Il me déteste, irrationnellement d'ailleurs, car je ne le connais pas."
13:20 Il attaque ce texte parce que c'est "moi", pas contre les mesures.
13:23 Quand on résiste au président de la République,
13:25 quand on résiste aux ministres de l'Intérieur,
13:27 on est accusé d'être fou, on est accusé d'être irrationnel.
13:31 Donc non, il n'y a rien d'irrationnel dans tout ça.
13:34 C'est très clair puisque je mets mes sentiments de côté.
13:37 J'ai même accepté la réforme des retraites à titre personnel,
13:40 malgré mes sentiments, on va dire, personnels,
13:43 à l'égard du président de la République, qui n'ont rien à voir.
13:46 Ma seule boussole, c'est l'intérêt du pays.
13:49 La version Darmanin, elle est à l'encontre de l'intérêt du pays.
13:53 La version qu'on essaye d'écrire, qu'on essaye d'imposer à ce gouvernement,
13:57 me semblera un bon pas dans la bonne direction pour l'intérêt du pays.
14:01 – L'intérêt du pays et un peu DLR, vous parleriez de Victor ?
14:04 – J'invite tous ceux…
14:05 – Il y a deux lectures, monsieur Marlec.
14:07 Soit vous aidez quand même Emmanuel Macron à la fin de votre tête,
14:10 ou alors vous avez imposé votre marque.
14:12 – Vous avez compris que le but n'était pas d'aider Emmanuel Macron,
14:15 une fois encore c'est notre texte.
14:17 Moi j'invite tous ceux d'ailleurs qui ont envie de reprendre à peu d'initiatives.
14:21 Oui, ce n'est pas le dernier texte qu'il faut voter sur l'immigration,
14:26 évidemment, ce n'est sans doute que le premier.
14:28 Mais moi j'invite y compris les députés du Rassemblement national
14:32 à sortir de l'incantation et si on arrive à un accord,
14:36 avec des mesures, avec des solutions,
14:38 de préférer les solutions à l'incantation.
14:40 – Merci Olivier Marlec, c'était votre grande interview ce matin.
14:43 Merci encore de votre présence.
14:44 – Merci Sonia Mavrouk.
14:45 [Musique]
14:48 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]