• il y a 8 mois
Le président du Sénat Gérard Larcher était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00 -Bienvenue et bonjour, Gérard Larcher.
00:02 -Bonjour, Sonia Mavrouk.
00:03 -Vous êtes le président du Sénat.
00:05 M. Larcher, tout à l'heure,
00:07 le Premier ministre sera viril châtillon deux semaines
00:10 après la mort du jeune Shem Sedin, battu à mort
00:13 près de son collège, à la demande du président.
00:15 Gabriel Attal devrait annoncer des mesures autour de l'autorité
00:19 contre l'hyperviolence des plus jeunes.
00:21 Qu'en attendez-vous ?
00:23 Est-ce que vous croyez encore dans le sursaut ?
00:25 -D'abord, viril châtillon, c'est un drame absolu
00:28 vis-à-vis d'un jeune.
00:29 Aujourd'hui, être aviri châtillon,
00:31 pour le Premier ministre, c'est en faux,
00:34 symboliser l'échec de la politique du président de la République
00:39 depuis sept ans dans notre société.
00:41 Échec. Une société qui est devenue plus violente.
00:45 Une société qui voit se dégrader son école.
00:49 Une société qui voit, en quelque sorte,
00:51 le sentiment d'impunité monter.
00:53 Une société qui traverse une grave crise du logement
00:57 et un pays qui est entré, j'allais dire,
01:00 dans une réalité budgétaire particulièrement inquiétante.
01:04 Presque un symbole de l'échec.
01:07 -Symbole de l'échec d'être sur place.
01:09 Emmanuel Macron dit vouloir, en tous cas,
01:12 sur le diagnostic, mettre fin au processus de décivilisation.
01:15 Mais on se demande par quoi cela passe,
01:17 Gérard Larcher.
01:19 Est-ce la levée de l'excuse de minorité ?
01:21 -Les diagnostics, nous en avons eu beaucoup.
01:24 -Trop ? -Deux récemment.
01:26 Fait par notre commission des lois, au Sénat.
01:30 Analyse des émeutes et des propositions.
01:34 Analyse aussi, à la suite de la commission d'enquête,
01:38 qui faisait, avec un certain délai,
01:41 suite à l'assassinat de Samuel Paty,
01:43 ce qui était vécu dans les établissements scolaires.
01:46 Nous avons besoin d'actes.
01:47 Nous n'avons pas besoin de nouveaux grenelles,
01:50 de nouveaux débats.
01:51 Nous avons besoin d'actes et des actes,
01:54 notamment devant le Parlement,
01:56 et des actes qui, j'allais dire, apportent une réponse
02:00 à cette, pas simplement, décivilisation,
02:02 à cette perte de repère de notre société,
02:05 qui, naturellement, est liée à la déstructuration des familles,
02:09 mais aussi, il faut se dire les choses,
02:11 à l'échec de la politique d'intégration.
02:13 On voit bien dans les atteintes à la laïcité,
02:16 et puis, pour partie, un cheminement lent
02:19 d'une forme, j'allais dire, d'islamisme radical.
02:22 -Parlons-en de la laïcité.
02:24 Vous avez dit souhaiter, Gérard Larcher,
02:26 une laïcité d'atmosphère, en réponse au concept
02:29 et à la réalité du djihadisme d'atmosphère
02:32 tel qu'il a été théorisé par Gilles Kepel.
02:35 Le journal "L'Opinion", ce matin,
02:37 relate des entorses à la laïcité,
02:39 et écoutez bien, à l'école primaire.
02:41 Comment, alors, on peut décréter une laïcité d'atmosphère
02:45 à l'école primaire ? -Oui, ça traduit bien l'atmosphère.
02:49 Puisque un tiers des atteintes à la laïcité à l'école
02:52 sont à l'école élémentaire.
02:54 C'est naturellement beaucoup plus les parents,
02:57 les parents qui sont, j'allais dire,
02:59 au portail ou à la porte de l'école,
03:02 des parents qui mettent en cause des enseignements,
03:05 des parents qui mettent en cause les enseignants,
03:07 qui tentent d'imposer une vision de la société.
03:10 A chaque fois, c'est la République qui est attaquée.
03:13 Voilà pourquoi je souhaite que...
03:15 C'est vraiment mon combat, la laïcité.
03:18 La laïcité, c'est porter des valeurs de la République,
03:22 porter des valeurs du vivre ensemble,
03:24 les partager dans le respect.
03:26 Je rappelle toujours ces mots d'Aristide Briand.
03:28 "La loi doit protéger la foi,
03:30 "mais tant que la foi n'entend pas d'une telle affaire."
03:33 -Valeurs, République, laïcité, ce sont de grands mots.
03:37 -Ce sont des choses qu'il faut vivre au quotidien.
03:39 C'est un combat quotidien à l'école.
03:42 -Le jeune Chamseddin a été lynché
03:44 pour une affaire de réputation d'une jeune fille.
03:47 La jeune Samara a été agressée sur fond de police.
03:50 Est-ce que la laïcité comme seul bouclier suffit
03:52 ou est-ce que nous sommes dans une bataille culturelle ?
03:55 -Nous sommes dans une bataille culturelle.
03:58 Je reviens peut-être plus au collège et au lycée.
04:01 Quand 50 % des enseignants
04:04 reconnaissent être autocensurés
04:07 ou être mis en cause,
04:09 et nous l'avons vu décrit dans la commission d'enquête
04:12 du président Buffet, du président Lafond,
04:15 au Sénat, c'est une réalité.
04:18 Quand nous voyons une partie des jeunes s'accommoder,
04:21 s'accommoder, pas simplement de tenue vestimentaire,
04:25 mais d'une vision de la femme,
04:27 qui ne correspond pas au combat mené
04:30 depuis le XIXe siècle pour les femmes dans notre société,
04:34 on se dit qu'il y a un vrai combat à mener
04:37 pour la laïcité au quotidien,
04:39 dans l'éducation, dans l'enseignement.
04:41 Et que ça, il faut reconnaître, le Premier ministre...
04:44 -Dans les mots, vous reconnaissez quoi ?
04:47 Les actes ou les mots ? Sur la baïa, par exemple...
04:50 -La décision sur la baïa et ce qu'il a introduit
04:53 fait partie des cheminements que je considère comme positifs.
04:56 J'espère que Mme Belloubet va poursuivre.
04:59 -Cette espérance a l'air d'être teintée de beaucoup de...
05:02 -Je veux voir les actes.
05:04 -M. Attal, même combat ?
05:06 -Ecoutez, je le souhaite, en tous les cas.
05:08 -Le Premier ministre marque en tous les cas
05:11 Gérard Lachez ses 100 jours à Matignon.
05:13 Comment vous qualifiez son bilan d'étape ?
05:16 Il se présente comme un président fiable.
05:18 -Ecoutez, c'est un homme sympathique,
05:21 ouvert.
05:22 Encore, nous n'avons pas vécu réellement avec lui
05:25 de grands textes parlementaires.
05:28 Nous n'avons pas vécu avec lui des réformes.
05:31 Il faut vraiment qu'au 101e jour, il passe vraiment aux actes.
05:35 -Ca veut dire que pendant 100 jours, il n'y a pas eu d'actes ?
05:38 -Pendant 100 jours, nous avons eu une déclaration
05:41 de politique générale qui n'a pas été soumise,
05:44 j'allais dire, à l'avis du Parlement.
05:47 Nous avons eu des réponses aux questions du gouvernement,
05:50 certaines intéressantes,
05:52 certaines, j'allais dire, calibrées d'avance.
05:55 Nous attendons des textes. On a des grands sujets.
05:57 Le premier des grands sujets, ce sera
06:00 s'il est en capacité de redresser les comptes de la France.
06:03 -Les déficits. Le Conseil des finances publiques
06:06 affirme que la prévision du gouvernement
06:09 en termes d'évolution des finances publiques
06:11 manque de crédibilité.
06:13 La question directement, Gérard Larcher,
06:15 si la situation est si grave, si la France s'enfonce,
06:18 si on ne peut pas attendre,
06:19 qu'attendez-vous pour une motion de censure ?
06:22 -Crédibilité, oui.
06:23 Cohérence, croissance surévaluée.
06:27 Deuxième déficit le plus dégradé de l'histoire de notre pays,
06:32 voilà la réalité financière de notre pays.
06:35 Pardonnez-moi, ça n'est pas qu'une question de recettes.
06:39 Nous avons, en cette année, augmenté les dépenses.
06:43 De 327 milliards.
06:46 Trois fois plus que François Hollande,
06:48 qui n'était pas réputé pour être un économe,
06:51 pendant son quinquennat.
06:53 Nous sommes dans une situation financière
06:56 extrêmement préoccupante.
06:58 Et donc, c'est à l'examen du budget 2025,
07:02 qui ne pourra pas être préparé comme l'a été le budget 2024.
07:06 Pardonnez-moi, on ne nous a pas tout dit.
07:08 Quand notre rapporteur général va à Bercy
07:12 et voit des fiches... -Sur place.
07:14 -Oui, voit des fiches,
07:16 et je prends que les fiches du mois de décembre,
07:19 avant même que nous ne votions le budget,
07:21 qui mettent en garde l'exécutif sur la baisse des recettes,
07:25 mais aussi sur la réalité des équilibres financiers,
07:28 on se dit qu'à un moment,
07:30 la vérité doit être dite au Parlement.
07:32 -Vous êtes le président du Sénat,
07:34 ça veut dire qu'il y a eu mensonge ?
07:36 -En tous les cas,
07:37 je considère qu'on n'a pas pris en compte du tout
07:41 les 7 milliards d'économies que proposait le Sénat.
07:44 Ils auraient été les bienvenus.
07:45 Nous n'avons pas du tout pris en compte
07:48 ce que proposait le Sénat en 2022,
07:50 puis en 2023 sur la programmation pluriannuelle.
07:53 Ce sera le rendez-vous, et à mon avis, le rendez-vous politique.
07:56 Est-ce qu'on peut continuer sur une pente,
07:59 même à la grecque,
08:01 ou est-ce qu'on redresse ce pays ?
08:03 C'est quand même ça, un enjeu,
08:05 et c'est un enjeu qui mérite le moment venu
08:07 dans l'examen du budget 2025.
08:11 Eh bien, on va être en cause,
08:14 et éventuellement en responsabilité, l'exécutif.
08:18 -Motion de censure à l'automne,
08:20 on a l'impression que...
08:21 -Ca dépendra de ce que proposera le gouvernement.
08:24 -C'est l'épée de Damoclès, où la menace...
08:26 -C'est le contrôle naturel d'une démocratie.
08:29 -On a l'impression que chez les parlementaires,
08:32 c'est "retenez-moi ou je fais un malheur".
08:34 Vous y êtes prêts ou pas ?
08:36 La question est claire.
08:37 -C'est plutôt de dire au gouvernement,
08:40 "Faites un budget qui soit dans l'intérêt du pays."
08:43 Le sens de notre engagement politique,
08:45 c'est servir notre pays.
08:46 -J'entends, mais si ce n'est pas respecté,
08:50 motion de censure...
08:51 -Il appartiendra aux députés de le décider,
08:54 mais je ne vois pas comment nous pourrions accompagner
08:57 un budget 2025 qui continuerait à nous conduire dans le mur.
09:02 -Qu'est-ce qui se passe le jour d'après ?
09:04 -C'est le président de la République
09:06 qui doit en décider.
09:09 C'est à lui de savoir ce qu'il souhaite faire pour le pays.
09:13 J'espère que...
09:14 Je pense qu'il a le sens des responsabilités.
09:18 En tous les cas, je lui redis,
09:20 ce que nous traversons dans cette période financière,
09:23 ce n'est pas qu'une affaire de recettes,
09:25 c'est une affaire de dépenses.
09:27 Il faut remettre en cause la politique qu'il a conduite
09:30 en matière de dépenses publiques.
09:32 Nous sommes recordman d'Europe en matière de dépenses publiques,
09:36 d'Europe en matière de prélèvements obligatoires.
09:39 Et attention, débat, modèle concours lépine,
09:42 sur la fiscalité.
09:43 -La conférence que devaient tenir
09:45 Jean-Luc Mélenchon et Rima Hassan sur la Palestine
09:48 à l'université de Lille a été annulée.
09:50 Je précise que sur l'affiche est inscrit le slogan
09:53 "Free Palestine", qui nie l'existence d'Israël.
09:56 L'université a donc décidé d'interdire cette réunion,
09:59 qui a prévenu le leader de la France insoumise ailleurs.
10:02 Est-ce que vous approuvez le principe de l'interdiction ?
10:05 -Dans une université,
10:07 l'université française doit être un lieu de débat,
10:12 un lieu de formation, un lieu d'échange.
10:14 Ca ne peut pas être le lieu où l'extrême-gauche décide
10:17 qui viendra débattre dans un hémicycle
10:20 ou dans... exactement un amphithéâtre.
10:24 -Ca l'est aujourd'hui ? -Parfois, regardez.
10:26 Il y a Agnieszki, quand on parlait de GPA.
10:30 Michel Onfray, Alain Finkielkraut.
10:33 Gilles Keppel, on a même fermé sa chaire.
10:35 Madame Bergeau-Blackler,
10:38 parce qu'elle dénonce l'antrisme des frères musulmans
10:41 dans une étude extrêmement scientifique et documentée.
10:45 Je dois dire aujourd'hui que l'université,
10:48 ça doit être un lieu de liberté,
10:50 ça ne peut pas être le lieu du monopole de l'extrême-gauche.
10:54 Donc la décision me paraît justifiée.
10:56 Je suis attaché à la liberté d'expression.
10:59 Que M. Mélenchon y a Montpellier, dans la salle du Corum,
11:02 je combats totalement ses idées,
11:04 parce que je crois qu'il a très clairement fait un choix,
11:08 j'allais dire clientéliste et communautariste.
11:12 C'est ça, aujourd'hui, le choix de M. Mélenchon,
11:15 mais qu'il puisse l'exprimer dans une salle municipale
11:18 avec autorisation,
11:20 tant qu'il ne provoque pas de trouble à l'ordre public.
11:23 -Gérard Larcher, vous aviez lancé un parmédia interposé,
11:26 un "Tony Truant",
11:27 "ferme ta gueule" à Jean-Luc Mélenchon,
11:30 sur ces sujets. Est-ce que vous estimez
11:32 que, comme vous le dites, par opportunisme électoral,
11:35 il y a de l'antisémitisme chez le leader de la France ?
11:38 -Écoutez, j'ai entendu dire
11:40 que c'est pas à plus de 70 ans qu'on devenait antisémite,
11:45 mais un certain nombre de ses propos...
11:47 Vous savez, l'antisionisme est parfois,
11:50 j'allais dire, le paravent de l'antisémitisme.
11:52 -La France insoumise a mis le sujet de la Palestine
11:55 au coeur de sa campagne,
11:57 une campagne des Européennes qui se déroule.
11:59 Larcher surprend de grandes tensions internationales
12:02 sur le poste d'Israël.
12:03 Quelle est la voie de la France ?
12:05 Vous connaissez la région, vous êtes allé en Israël.
12:08 Quelle est encore notre influence dans cette région ?
12:11 -C'est une voie qui compte moins naturellement.
12:14 Je crois que la France doit rappeler
12:16 que le Hamas est une organisation terroriste.
12:18 Elle doit le rappeler, non ? Très clairement.
12:21 Et que le 7 octobre, quand on parle d'escalade,
12:24 l'escalade, c'est le 7 octobre.
12:27 C'est un changement de paradigme.
12:29 La France doit exiger la libération de tous les otages.
12:34 Je n'oublie pas que nous avons trois compatriotes français
12:37 encore retenus en otage.
12:39 Et ça, c'est la deuxième chose.
12:41 Troisièmement, travailler pour un cessez-le-feu
12:44 à la condition de la libération des otages.
12:47 Et bien sûr, travailler pour le soutien humanitaire
12:50 des populations civiles.
12:52 Mais la France doit militer, continuer à militer
12:55 pour la solution à deux Etats, même si ça bouleverse
12:58 parfois un certain nombre de nos amis,
13:00 parce qu'il n'y aura pas de solution
13:02 que la solution à deux Etats.
13:04 -Vous avez dit, juste après l'attaque iranienne,
13:06 que la sécurité d'Israël n'était pas négociable.
13:09 -Oui, elle n'est pas négociable.
13:11 -Est-ce à dire que ça autorise Israël
13:13 à toutes les postes, y compris un affrontement direct avec l'Iran ?
13:17 -Ecoutez, Israël, le sujet d'Israël,
13:20 le sujet des Israéliens,
13:22 c'est la survie de leur peuple.
13:26 Le sujet de l'Iran, c'est la survie du régime des Mollahs.
13:29 Et moi, très clairement,
13:30 la survie d'Israël, ça n'est pas négociable.
13:33 -Surtout ces sujets d'importance qu'on a évoqués,
13:36 que ce soit à l'international ou la politique,
13:39 dans votre camp, et au-delà, vous êtes souvent présenté
13:42 comme un grand sage. Vous levez les yeux,
13:44 je dis à nos auditeurs.
13:46 Sage, et à la fois de l'expérience et de la nuance,
13:48 ça fait un bon cocktail pour un candidat 2027 ?
13:51 -Sage, c'est la nature du Sénat.
13:54 -Oui, bien sûr. -Étymologiquement,
13:56 y compris dans la racine latine.
13:58 La sagesse, dans une société, c'est la mesure.
14:01 -La question, ne la portez pas.
14:03 La question, est-ce que vous y pensez
14:05 sous les ordres du Sénat ? -Moi, mon rôle,
14:08 ma responsabilité, c'est d'être le président du Sénat.
14:11 C'est la seule institution, aujourd'hui,
14:13 qui a une majorité, qui est stable,
14:15 dans laquelle on peut tout débattre.
14:18 -Est-elle respectée par le pouvoir ?
14:20 -De toute façon, on ne lui laisse pas le choix,
14:23 que de se faire respecter.
14:24 Et c'est vraiment, aujourd'hui,
14:26 les rendez-vous que nous avons avec le Premier ministre,
14:30 question du logement,
14:31 question budgétaire,
14:33 la question de l'adaptation de l'agriculture
14:37 et de la souveraineté.
14:38 Et puis, on en a peu parlé,
14:40 mais un texte que nous attendons depuis février,
14:43 qui est la réponse à la violence,
14:45 à la violence des mineurs,
14:47 à la responsabilité des parents,
14:49 de faire le bilan de la réforme de la justice pénale...
14:52 Toutes ces réponses-là, nous les attendons.
14:55 Elles étaient inscrites en février.
14:57 Depuis, rapport sur les émeutes,
14:59 rapport sur Samuel Paty.
15:01 Vous voyez le constat des violences,
15:04 y compris cette nuit à Grande-Synthe,
15:06 près de Dunkerque.
15:07 -Le nom de 22 ans laissé pour mort.
15:10 -Cette société de violence, c'est vraiment un enjeu majeur.
15:13 Il faut... Les agriculteurs avaient retourné les panneaux,
15:17 dans les communes, en marche sur la tête.
15:19 Espérons que la France ne marche pas sur la tête.
15:22 [Musique]
15:25 [SILENCE]

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