Sylvain Maillard, Député «Ensemble pour la République» de Paris était l’invité de #LaGrandeInterview de Romain Desarbres dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:008h13, c'est News Europe 1, la grande interview avec Sylvain Maillard ce matin.
00:05Bonjour Sylvain Maillard.
00:06Bonjour Romain Desarmes.
00:07Merci d'être avec nous, député Ensemble pour la République de Paris.
00:11On va balayer tous les sujets d'actualité comme tous les matins.
00:15Je voulais qu'on commence avec l'insécurité dans de nombreuses villes de France,
00:20et notamment à Grenoble.
00:21Bruno Retailleau se rend à Grenoble aujourd'hui,
00:24au lendemain de l'attaque à la grenade dans un bar.
00:27C'est un déplacement qui était prévu avant cette attaque,
00:29mais il y a eu cette attaque à la grenade dans un bar.
00:31Le maire écologiste de Grenoble, Éric Piolle, déclare sans foutre, je le cite évidemment,
00:36des critiques à l'égard de son incapacité à régler les problèmes d'insécurité dans sa ville.
00:41Qu'est-ce que sa réponse vous inspire ?
00:43Je crois qu'il est en roue libre, il a décidé de ne pas se représenter,
00:46et qu'au fond il va rester dans son idéologie,
00:51c'est-à-dire pas de caméras, pas de policiers, de la gentillesse à tous les coins de rue.
00:57On voit bien que sa ville et le théâtre, on vous l'avait dit encore,
01:01sont d'actes inqualifiables, d'attaques à la grenade.
01:04Où sommes-nous en France ?
01:06C'est un acte de guerre ?
01:07Je crois qu'Éric Piolle est dans une idéologie écologiste peut-être d'un autre temps.
01:12C'est un acte de guerre, une attaque à la grenade ?
01:14En tout cas, c'est une arme de guerre.
01:16Je ne sais pas si on peut qualifier ça d'acte...
01:19En tout cas, une utilisation d'une arme de guerre, c'est extrêmement grave.
01:23On franchit des câbles qui me scandalisent.
01:29Bruno Retailleau, dont la stratégie pour lutter contre la drogue est détaillée dans une circulaire.
01:3425 villes sécurité renforcées ont été désignées avec une volonté de taper les caïds
01:39et de taper les petits délinquants, le haut et le bas du spectre de la délinquance, comme on dit.
01:45Je vous salue la volonté politique de Bruno Retailleau,
01:48l'activisme et l'énergie qu'il met à tenter avec ses moyens,
01:54parce qu'il n'y a pas une vraie majorité à l'Assemblée,
01:56de faire reculer l'insécurité.
01:58Oui, cette énergie, je pense que Gérald Darmanin l'avait aussi très largement
02:02pendant un peu plus de 4 ans, d'accompagner les policiers.
02:05C'est un travail très difficile de policier.
02:08Et de faire en sorte de traquer en permanence le grand banditisme.
02:13Bruno Retailleau qui est ministre aujourd'hui, c'est un bon ministre de l'Intérieur ?
02:17Je pense qu'il se donne tous les moyens pour essayer de réussir,
02:20de contenir et d'accompagner les policiers.
02:22Vous savez, pour moi, un ministre de l'Intérieur, un bon ministre de l'Intérieur,
02:24c'est quelqu'un qui écoute ses policiers, qui accompagne ses policiers,
02:27qui est solidaire avec ses policiers et qui fait en sorte qu'on ne soit pas
02:31uniquement dans l'incantation de plateau, qui est à leur contact et qui a des résultats.
02:37Les résultats pour le moment sont des résultats plutôt du gouvernement précédent
02:42et menés par Gérald Darmanin.
02:44Mais je trouve qu'en tout cas le couple qu'il forme avec la justice,
02:49Gérald Darmanin et à Beauvau, lui, moi je trouve qu'il fonctionne assez bien.
02:54Il veut, Bruno Retailleau, expulser les délinquants irréguliers,
02:57même ceux qui ne sont pas les plus dangereux.
02:59A Paris, les étrangers sont responsables de 36% des actes de délinquants.
03:04C'est un chiffre fourni par le préfet de police qui était à votre place vendredi dernier.
03:09On ne luttera pas contre la délinquance sans réduire l'immigration ?
03:14D'abord, c'est la pauvreté qui fait, je le dis très clairement,
03:17c'est de l'immigration pauvre qui fait de cette délinquance.
03:22C'est-à-dire que quand on est pauvre, on devient délinquant ?
03:25Il y a statistiquement plus de chances d'être délinquant quand on est pauvre.
03:31C'est vrai qu'il y a beaucoup de pauvres qui ne sont pas délinquants.
03:33Bien sûr, je dis qu'on est statistiquement plus de chance dans les proportions de répartition.
03:39Moi, ce que je dis, c'est très simple.
03:41L'immigration, nous avons besoin d'immigration en France.
03:45On ne peut pas fonctionner dans nos entreprises, dans nos hôpitaux,
03:49on ne peut pas fonctionner sans immigration.
03:51Ce qu'il faut, c'est qu'on ait une immigration de travail.
03:54C'est de faire en sorte que ceux qui viennent sur notre territoire soient bien accompagnés
03:58et viennent travailler.
03:59Et donc, l'orientation de la politique migratoire doit être faite sur le travail.
04:03Mais Sylvain Maillard, vous entendez ces voix qui disent
04:05il y a 500 000 étrangers actuellement en situation régulière en France qui sont au chômage.
04:10Est-ce qu'on ne peut pas les inciter, les aiguiller vers une formation ?
04:14Il y a besoin de faire venir de nouvelles personnes.
04:16L'immigration 500 000 personnes, vous savez, c'est très divers.
04:20Il y a de l'immigration qui travaille et qui travaille bien, qui travaille dur.
04:24L'immigration extrêmement bien formée dont on a besoin.
04:27Je parle des personnes qui sont déjà sur le territoire national.
04:30J'entends, je vous réponds.
04:32Des talents dont on a besoin.
04:35Ce qu'il faut faire, c'est, je crois, tout orienter sur le travail.
04:38Vous venez, vous immigrez en France, vous êtes le bienvenu si vous venez travailler.
04:43Si vous venez pas travailler, dans ces cas-là, nous n'avons pas forcément besoin de vous.
04:47Est-ce que c'est véritablement qu'un sujet de travail ?
04:49En Allemagne, par exemple, l'Afghan de 24 ans qui a commis un attentat terroriste islamiste hier
04:54en fonçant avec sa voiture sur une foule lors d'une manifestation en blessant,
04:59dont certaines personnes grèvement, 28 Allemands, devait être expulsé.
05:08En fait, il est resté en Allemagne parce qu'il avait un travail.
05:11Il avait un travail et il est devenu un terroriste.
05:15On ne peut pas juger l'ensemble d'une catégorie et vous parlez de 500 000 personnes
05:21parce qu'en Allemagne, il y a un futur islamiste.
05:24Le fait d'avoir un travail ne règle pas tout.
05:26C'est deux choses différentes.
05:28L'immigration ne se résume pas aux problèmes islamistes que l'on peut avoir partout dans le monde
05:33et singulièrement en Europe.
05:35Moi, je dis une chose, tout doit s'orienter vers le travail.
05:37Nous avons besoin d'une immigration de travail en France.
05:41Nous en avons besoin.
05:42Nous avons besoin pour nos entreprises.
05:44Je rappelle que 25% de ce que nous produisons en France est exporté.
05:47Nous avons besoin de gens qui viennent aussi nous aider à exporter nos produits.
05:52Nous avons besoin d'immigrants dans nos hôpitaux.
05:57Je crois que c'est plus de 25% des médecins à l'heure actuelle à la PHP sont d'origine étrangère.
06:04Nous avons besoin d'avoir une immigration qui vient bosser et qui se lève tôt le matin et qui bosse.
06:09On a besoin de ça.
06:10A côté de ça, ceux qui viennent sans travail.
06:14Je crois que là, c'est aussi un changement de paradigme que nous devons porter.
06:18Moi, je mets l'accent sur aussi les étudiants.
06:21Je pense qu'on élargit trop le spectre d'étudiants qui viennent en France
06:25sans donner vraiment de perspective sur le choix des formations qui suivent.
06:30Pour réduire le nombre d'étudiants étrangers qui viennent en France.
06:32Quand ils viennent, il faut mieux les accueillir.
06:35Par contre, leur dire que nous voulons que vous fassiez telle ou telle formation.
06:39Ceux qui vont rester en France.
06:41Aux accords que nous avons avec les différents pays.
06:43Ceux qui repartent, il faut qu'ils repartent.
06:46Je crois qu'il y a une clarté à faire.
06:48Orienter tout vers le travail.
06:50L'immigration, ce que nous voulons, c'est une immigration de travail.
06:53Sylvain Maillard, député Ensemble pour la République de Paris.
06:55Invité de la grande interview CNews Europe.
06:57Le budget, la cour des comptes.
06:59Pierre Moscovici dit que nos finances publiques sont hors de contrôle.
07:02La crise, c'est pour quand ?
07:04C'est toujours la grande question.
07:06C'est pour ça qu'il fallait absolument un budget.
07:09Nous avons maintenant un budget.
07:10Un budget avec des hausses d'impôts et aucune dépense publique ?
07:14La finance est du risque de dérapage.
07:19C'est très important aussi pour les créanciers.
07:21Ceux qui prêtent de l'argent à la France.
07:23De voir que nous sommes dans une trajectoire et que nous tenons un budget.
07:25Même s'il est évidemment difficile.
07:27Une trajectoire de désendettement.
07:29C'est ce qu'a réaffirmé le Premier ministre.
07:31Ensuite, je crois que ce qui est important, c'est qu'on ait des grandes politiques.
07:35Qui nous permettent de continuer à investir dans notre pays.
07:38Et qu'on fasse des coûts budgétaires sur ce dont nous n'avons pas besoin.
07:42Ou en tout cas ce qui n'est pas nécessaire à l'heure actuelle de dépenser.
07:45C'est ce qui est fait.
07:46On fait quand même un peu plus de 25 milliards d'économies.
07:49C'est gigantesque sur le budget de l'État.
07:51Je le dis, ça va se voir.
07:53Le budget ne repose que sur des hausses d'impôts.
07:55Vous l'avez lu comme moi.
07:57Ou quasiment que sur des hausses d'impôts.
07:59Il y a des hausses d'impôts.
08:01Certaines hausses d'impôts, nous les avons contestées.
08:04Mais on entend qu'il faut un budget.
08:06Nous avons accompagné.
08:08Mais il y a aussi énormément de réductions de budget.
08:11Quand vous voyez les uns et les autres ministres.
08:13Ils sont toujours à vous dire, à juste titre.
08:15Qu'il y a une réduction de leur enveloppe.
08:17Ça va se voir.
08:18Vous savez que les réductions de budget vont se voir dans notre vie quotidienne.
08:22Dans les différents ministères.
08:24Mais nous avons besoin de vivre en fonction de ce que nous gagnons.
08:27Nous vivons au-dessus de nos moyens depuis trop longtemps.
08:29Il faut d'abord travailler plus.
08:31Je le redis.
08:32Il va falloir que nous travaillons tous collectivement plus.
08:34Mais il faut que nous adaptions ce que nous gagnons.
08:37Par rapport à ce que nous dépensons.
08:38Le RN propose par exemple de réserver les allocations familiales.
08:42Aux seules familles françaises.
08:44Pour faire des économies.
08:45Ça c'est l'économie de bout de chandelle.
08:47Les familles qui ont besoin d'allocations familiales.
08:52Ce sont des familles qui en général ont besoin d'élever des enfants.
08:55Nous le but ce n'est pas d'élever des enfants pauvres en France.
08:57C'est de les aider à pouvoir se former.
09:00Et pouvoir devenir des citoyens.
09:03Mais il faudra s'attaquer au social.
09:06Les grandes économies que nous pouvons faire.
09:08Et nous nous en proposons une très simple.
09:10Sur l'assurance chômage.
09:11Nous pensons qu'il faut une grande réforme de l'assurance chômage.
09:13Pour pousser.
09:14Pour inciter à reprendre du travail plus rapidement.
09:16Nous l'avons toujours porté.
09:18Ça a été arrêté par le gouvernement Barnier.
09:23Disons là-dessus.
09:25C'est non seulement des économies immédiatement.
09:27Mais c'est aussi un état d'esprit.
09:29Nous pensons que le travail doit toujours être mis en avant.
09:31Que le travail doit mieux payer.
09:33Et que ceux qui décident de ne pas travailler.
09:36Doivent moins gagner tout simplement.
09:39Sylvain Maillard.
09:41Michel-Edouard Leclerc a dit qu'il était disponible pour la nation.
09:44Plus généralement.
09:47Est-ce qu'il faut un grand patron pour remettre d'aplomb nos comptes ?
09:50Vous avez vu ce qui se passait aux Etats-Unis avec Elon Musk.
09:53D'abord on ne sait pas si Elon Musk va remettre à plomb les finances.
09:57C'est en tout cas son objectif et sa mission.
09:59Chaque citoyen qui veut apporter sa pierre à la vie politique est le bienvenu.
10:06La vie politique n'appartient pas à des gens professionnels de la politique.
10:10Est-ce que Michel-Edouard Leclerc pourrait apporter quelque chose au gouvernement, à l'Etat, à la France ?
10:16Je pense que des gens qui ont des idées sont toujours les bienvenus.
10:21La grande difficulté, je me souviens très bien à mon modeste niveau.
10:26Quand je suis arrivé dans la politique en chef d'entreprise,
10:30on pense toujours qu'on va faire comme dans son entreprise, dans un Etat.
10:34C'est plus compliqué.
10:36Dans une entreprise, le chef d'entreprise donne la direction et on va dans cette direction.
10:40La politique ne marche pas comme ça.
10:42C'est plus compliqué.
10:43Parce que vous devez faire avec des gens qui ne sont pas du tout d'accord avec vous,
10:45mais ils sont sur le même bateau et ils resteront sur le même bateau.
10:47Ce sont les administrations qui sont devenues incontrôlables ?
10:50Les oppositions...
10:53Il y a des administrations qui sont difficilement contrôlables ?
10:56Il y a des administrations qui ont leurs habitudes de fonctionnement.
11:00Les ministres passent.
11:02C'est aussi comme ça qu'on juge un bon ministre.
11:05Quelqu'un qui capable de reprendre ça en administration...
11:08Il y a des administrations qui n'appliquent pas la politique pour laquelle les Français ont voté.
11:12Mais changer...
11:14Ça pose un sacré problème.
11:15La politique, changer l'organisation...
11:17Vous prenez l'exemple des grandes entreprises, c'est aussi souvent le problème.
11:21C'est difficile de faire changer les habitudes des uns des autres.
11:23Ça, c'est de l'argent privé.
11:24Vous avez tout à fait raison.
11:25Mais c'est difficile de faire changer les habitudes des uns des autres.
11:29On a l'habitude de fonctionner d'une certaine façon.
11:31Au fond, on continue.
11:33Sylvain Maillard, invité de la grande interview CNews Europe.
11:36Vous souhaitez réformer le mode de scrutin de Paris
11:39pour le mettre sur le même système que d'autres villes de France.
11:42C'est-à-dire un parisien, une voie.
11:44C'est pas le système...
11:46Un parisien, un lyonnais, une voie.
11:48Un lyonnais, une voie et un marseillais, une voie.
11:50Pour les trois villes.
11:51Évidemment, c'est la loi PLM.
11:52Paris, Lyon, Marseille.
11:53Vous avez raison.
11:54Anne Hidalgo, la maire de Paris, est opposée à votre proposition de loi.
11:57Quel serait l'impact majeur de l'abandon de la loi PLM
12:01et du retour à un mode de scrutin classique ?
12:04Vous l'avez dit.
12:05Qu'est-ce que vous souhaitez ?
12:06Mettre de la démocratie dans ces trois villes.
12:08Ces trois villes ont un mode de scrutin différent
12:10qui a été inventé par Gaston Defers pour gagner Marseille.
12:12Avec des arrondissements.
12:13En 82, avec des arrondissements et puis avec un système de grands électeurs.
12:17Donc, double grands électeurs.
12:19Nous, ce que nous proposons, c'est de faire le même mode de scrutin
12:22que dans toutes les autres villes de France où ça fonctionne très bien.
12:25Où vous allez directement voter pour Paris, pour Lyon, pour Marseille.
12:29Quel que soit l'endroit où vous habitez dans la ville,
12:31votre voie compte pour une voie.
12:33Ce qui n'est pas le cas à l'heure actuelle.
12:35Donner de la démocratie.
12:36Et de faire en sorte que nos villes, ces trois villes,
12:38qui sont souvent divisées parce que le maire,
12:40quelle que soit sa couleur politique,
12:41va évidemment favoriser les arrondissements
12:44qui sont de sa même couleur politique.
12:47Avec plus de subventions.
12:48Avec plus d'accompagnement pour les travaux.
12:50Plus à l'écoute.
12:52Parce que c'est celles-là qui vont les aider.
12:53Et puis les autres, ils laissent un peu plus de côté.
12:56Donc nous, ce que nous voulons, c'est redonner l'unité à ces trois villes.
12:59Et d'avoir un mode de scrutin qui est exactement le même.
13:02Qui fait que, quel que soit l'endroit où vous habitez,
13:04vous comptez pour une voie.
13:05Ça me paraît assez logique.
13:06À propos d'élections, Sylvain Maillard.
13:08Gérald Darmanin veut une grande primaire.
13:11Avec les macronistes et les républicains.
13:14C'est une bonne idée ?
13:16D'abord, on est loin encore des élections.
13:18Mais moi, ce que je pense, ce que j'espère,
13:20d'ailleurs c'est ce qu'a dit Gérald Darmanin,
13:22c'est qu'il y a évidemment un candidat ou une candidate
13:24qui émerge un peu naturellement dans cet espace,
13:26dans ce bloc central avec lequel nous gouvernons à l'heure actuelle.
13:30Qui va des républicains, avec Renaissance,
13:33avec Horizon, avec le Modem.
13:36De faire en sorte qu'on arrive à construire
13:39une majorité pour la suite.
13:42Et un seul candidat.
13:43Moi, je pense qu'il y a un candidat naturel qui va émerger.
13:45Parce que c'est un peu le sens de l'histoire,
13:47comment ça se passe.
13:48Si ce n'est pas le cas, évidemment,
13:49il faudra un processus pour le sélectionner.
13:52Que ce soit une primaire ou autre.
13:53Ça veut dire que vous pourriez vous mettre
13:54derrière un candidat LR alors ?
13:56En tout cas, on se mettra derrière, j'imagine.
13:59En tout cas, ce sera mon choix, derrière un candidat
14:02qui empêchera ou Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon
14:05de devenir président de la République.
14:06Ça, c'est certain, oui.
14:07C'est votre ambition pour la France ?
14:10En fait, si vous voulez diriger la France,
14:13vous êtes obligés de vous rassembler avec des gens
14:15qui ne pensent pas exactement comme vous.
14:17Ça, c'est la politique.
14:18Vous savez, quand on a créé En Marche,
14:20derrière le président de la République,
14:22ce n'étaient pas du tout des gens
14:23qui pensaient la même chose.
14:24Ils disaient, on va se mettre ensemble
14:26parce que l'essentiel de ce que nous portons
14:29politiquement est le plus important
14:31et nous allons le porter ensemble.
14:32C'est ce que nous avons appris ensemble.
14:33Donc, on s'unit avec des gens
14:35qui ont les mêmes valeurs ou des valeurs proches de vous.
14:38Ça va être un programme
14:39pour empêcher Marine Le Pen d'accéder au pouvoir ?
14:42Non, mais en tout cas, c'est une bonne raison
14:44qui force aussi les uns et les autres
14:45à travailler ensemble et se dire
14:47qu'en fait, nous avons plein de choses en commun.
14:50On a des différences et qu'il faut arbitrer
14:52et choisir une direction pour les Français.
14:54Sylvain Maillard était l'invité de la grande interview
14:56CNews Europe 1.
14:57Merci beaucoup d'être venu ce matin
14:58sur CNews et sur Europe 1.
15:00Très bonne journée et à bientôt.
15:01De même.
15:02Bonne journée.