• il y a 4 mois
Suivez en direct l’annonce des résultats des élections législatives, la composition de la nouvelle Assemblée nationale, les déclarations des candidats et les analyses des invités politiques.

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00:00:00Merci, merci beaucoup Eliott Deval. Effectivement, on ne va pas vous lâcher jusqu'à 2h du matin.
00:00:04Et avec nous, vous allez revoir toutes les images importantes de cette soirée, toutes les déclarations importantes de cette soirée.
00:00:10On va essayer de faire la voiture-balai en revenant aux premières déclarations.
00:00:15Enthousiasmant.
00:00:16Mais oui. C'est un engagement. C'est un engagement. En tout cas, vous allez revoir toutes les déclarations importantes, c'est sûr.
00:00:23Première chose qu'on voulait vous remontrer, quand il était 20h tout à l'heure,
00:00:28à la fois la joie, la joie de la gauche, c'était place Stalingrad et puis aussi place de la République.
00:00:36Et puis, des applaudissements quand même au pavillon chennais où a été réuni l'URN.
00:00:42Des applaudissements, mais aussi un peu, on faisait de la soupe à la grimace, c'est normal, parce que personne ne s'attendait à ça.
00:00:48Alors tout à l'heure, j'allais dire que la gauche devenait la première force politique du pays,
00:00:52qu'ensemble devenait la première force d'opposition et que l'URN augmentait considérablement le nombre de ses députés.
00:00:57Mais Yoann m'a dit pas du tout, pas du tout. Et je salue Yoann Usaï. Bonsoir, vous allez pouvoir commenter.
00:01:03Je salue Rachel Khan. Bonsoir. Je salue Franck Alizio, député RN réélu des Bouches-du-Rhône.
00:01:10Je salue Olivier D'Artigolle, Philippe David et Shannon Seban. Merci d'être avec nous, présidente Renaissance Sainte-Saint-Denis et élue à Rhône.
00:01:20Donc, pourquoi je disais des bêtises ? Yoann, vous allez pouvoir me le dire tout de suite.
00:01:24La gauche n'est pas redevenue, ce soir, la première force politique du pays.
00:01:28Alors la gauche, si on compte la France insoumise, les Verts, les communistes, le Parti socialiste, l'Alliance du Nouveau Front populaire,
00:01:38effectivement, arrive en tête de ces élections. Mais ce soir, personne n'est en capacité de former un gouvernement qui s'appuie sur une majorité absolue.
00:01:46Donc ce soir, pour l'instant, personne n'a gagné ces élections, en réalité.
00:01:50L'erreur que vous faisiez, pardonnez-moi si je puis m'exprimer ainsi...
00:01:54Là, vous le dites gentiment, l'erreur. Tout à l'heure, vous l'avez dit.
00:01:58Non, vous dites, ensemble devient la première force d'opposition.
00:02:02Ça n'est pas le cas, parce que s'il y a une certitude ce soir, c'est que le parti d'Emmanuel Macron ne sera pas dans l'opposition.
00:02:08Dans le meilleur des scénarios, ils parviennent à créer une coalition.
00:02:11Et à ce moment-là, les macronistes resteront au gouvernement, avec des socialistes éventuellement, des républicains, je n'en sais rien.
00:02:18Donc, ils seront peut-être au gouvernement.
00:02:20Et s'ils ne parviennent pas à former une coalition, dans tous les cas, ça signifie que personne ne sera en capacité de former un gouvernement.
00:02:26Et donc, ils ne seront pas dans l'opposition.
00:02:28Qui veut remettre en cause l'analyse très précise de Johan ?
00:02:31Dans le vrai ou pas ? Rachel ?
00:02:33Non, mais en fait, on est aujourd'hui dans le moment de l'interprétation.
00:02:37Donc, pour les plus pessimistes, tout le monde a perdu.
00:02:41Et pour les négociations qui vont arriver, tout le monde a gagné.
00:02:45En tout cas, tout le monde a intérêt à dire qu'il a gagné pour pouvoir négocier.
00:02:49On est dans un moment politique, et on l'a vu avec l'intervention de Jean-Luc Mélenchon.
00:02:53En gros, c'est je suis ce que je dis.
00:02:57C'est ça l'enjeu.
00:02:59Et donc, pour les semaines à venir, celui qui va dire le plus fort qu'il a gagné va pouvoir négocier plus fortement.
00:03:06Donc, Jacques a dit. Ce soir, c'est la soirée.
00:03:08Le début de la soirée, Jacques a dit.
00:03:10Il y a quand même une surprise ce soir, c'est que la coalition de gauche arrive en tête.
00:03:15Ça, ça n'était pas inscrit dans les tablettes de la dernière semaine.
00:03:19Avec un rééquilibrage des forces au sein de la coalition,
00:03:23sans que la France insoumise ne perde son leadership en nombre de députés.
00:03:27Première chose.
00:03:28Deuxième chose, le Rassemblement national n'a donc ni majorité absolue, ni majorité relative,
00:03:34mais n'a jamais eu un nombre aussi grand, un nombre aussi important de députés à l'Assemblée nationale.
00:03:39Et le camp macroniste qu'on disait véritablement en très grande difficulté,
00:03:44et il était au soir du premier tour et après les européennes, fait son retour dans le jeu.
00:03:49N'oublions pas qu'Emmanuel Macron est celui qui va pouvoir nommer le prochain Premier ministre
00:03:54et réfléchir au contour, au périmètre d'une peut-être future coalition,
00:04:00quand bien même notre pays n'est pas habitué à cela.
00:04:02Donc, il y a une nouvelle situation politique avec quelques nuances
00:04:07qu'il faut apporter à tous ceux qui disent on a gagné.
00:04:09On continue sur vos analyses.
00:04:12Moi, ce qui m'intéresse véritablement, c'est que j'entends effectivement les commentaires ici et là
00:04:16qui essayent de trouver un grand gagnant à cette élection
00:04:18et à ce qu'on a pu voir ce soir à l'issue des résultats.
00:04:22Il n'y en a pas.
00:04:23Mais moi, je crois que véritablement, c'est la France qui a gagné
00:04:26et c'est ici notre opposition parce que nous avons évité le pire,
00:04:30c'est-à-dire une majorité pour la France insoumise et une majorité pour le Rassemblement national.
00:04:34Et la bonne nouvelle de ce soir, c'est que ni Jordan Bardella, ni Jean-Luc Mélenchon
00:04:39ne seront premiers ministres.
00:04:40En revanche, il y a une donnée qui est très claire,
00:04:43c'est qu'on verra si quelqu'un a gagné demain.
00:04:46Parce que moi, ce qui m'intéresse, c'est le jour d'après.
00:04:48C'est comment est-ce que collectivement,
00:04:50comment les parties de la droite et de la gauche modérées
00:04:53arriveront véritablement à mettre leurs égos de côté
00:04:55pour travailler avec notre force centrale,
00:04:58la force qui gouverne depuis sept ans.
00:05:00Et moi, c'est ça aujourd'hui qui m'intéresse.
00:05:02Donc là, vous vous mettez, vous vous placez directement au centre des négociations.
00:05:06J'aimerais qu'on entende le pire évité.
00:05:09Donc c'était à vous que s'adressait cette remarque.
00:05:17Déjà, le cru de 2022 était déjà une victoire pour nous
00:05:22puisqu'on passait de 8 à 89 à l'époque des députés.
00:05:27Et le scrutin d'aujourd'hui nous fait passer quasiment au double.
00:05:32On a quasiment doublé.
00:05:34En trois semaines, on a doublé l'effectif de notre groupe.
00:05:37Objectivement, on ne peut pas parler de défaite.
00:05:39On ne peut pas parler de recul, on ne peut que parler de progression
00:05:42et non, évidemment, de victoire.
00:05:45Est-ce que nous sommes...
00:05:46Alors, j'ai une petite question, je n'ai pas suivi de près.
00:05:48Si on prend uniquement les parties, c'est-à-dire les groupes isolés,
00:05:53ensemble, stricto sensu, à combien de députés ?
00:05:58En tout cas, en l'état, sur les estimations que vous pouvez voir ici,
00:06:02on est entre 160 et 180, ce qui nous placerait...
00:06:04Non, mais c'est avec vos alliés, là.
00:06:05Je parle que de renaissance.
00:06:08Pour l'instant, c'est trop tôt pour se prononcer.
00:06:10Je ne viserai pas ici un chiffre précis.
00:06:12A priori, sinon, ça veut dire que les alliés pèsent peanuts.
00:06:14Mais ça tombe au fur et à mesure.
00:06:15Donc, ça veut dire qu'à l'heure où on parle,
00:06:17nous sommes toujours le premier parti au sein de l'Assemblée.
00:06:20C'est-à-dire que le Rassemblement national est toujours le premier à...
00:06:25Attendez de voir.
00:06:26En cohésion.
00:06:27Entre 130 et 140, avec les députés joués,
00:06:29à l'heure où on parle.
00:06:31Ce n'est pas très net.
00:06:33A l'heure où on parle.
00:06:34Donc, ce n'est pas...
00:06:35On va parler de défaite par définition.
00:06:38Je l'ai bien compris.
00:06:39Personne n'a perdu.
00:06:40Personne n'a gagné.
00:06:41On va voir ce qui va se passer.
00:06:42Parce que la balle est dans le camp du président de la République.
00:06:44Maintenant, comment...
00:06:45Qu'est-ce qui va se passer ?
00:06:46On parlait que Jacques a dit il y a quelques minutes.
00:06:47Moi, je crois qu'on est plutôt dans l'école des fans.
00:06:49Oui, c'est ça.
00:06:50Jacques Martin et Stéphane Collaro,
00:06:52tout le monde avait gagné à la fin.
00:06:53Le problème, c'est que là, tout le monde a gagné
00:06:55et tout le monde a perdu.
00:06:56Pourquoi ?
00:06:57La gauche, elle a gagné parce qu'elle est en tête.
00:07:00Mais elle a perdu parce qu'elle est incapable de gouverner.
00:07:02Déjà, elle est complètement incohérente
00:07:04et elle ne peut pas faire d'alliance,
00:07:06sauf imploser, ce qui risque d'arriver.
00:07:08Mais je vais venir un peu plus tard.
00:07:09La majorité présidentielle, elle a gagné
00:07:11parce qu'elle a limité les dégâts.
00:07:13Mais elle a perdu parce qu'elle a beaucoup de moins de députés
00:07:15qu'elle n'en avait il y a encore un mois.
00:07:17L'ELR, ils ont aujourd'hui une chance.
00:07:20Ils ont limité les dégâts dans les gains.
00:07:22Mais aussi, ils sont devenus une force centrale
00:07:25avec leurs soixantaines de députés.
00:07:27Pivot.
00:07:28Mais ils ont perdu parce qu'ils ne sont plus au niveau
00:07:30où ils étaient avant.
00:07:31Et enfin, le RN.
00:07:32Il a gagné parce qu'il a quasi doublé,
00:07:34et ça c'est vrai, son nombre de députés.
00:07:36Il a gagné aussi, à mon avis, parce qu'il a perdu.
00:07:38Et je vais vous dire pourquoi.
00:07:40Parce que le prochain Premier ministre
00:07:42pourra écrire un livre qui s'appellera
00:07:44« Le masochisme pour les nuls ».
00:07:45Parce que quand il va voir la situation financière du pays,
00:07:47je peux vous dire qu'avec les augmentations d'impôts
00:07:49qu'il va devoir faire,
00:07:51sa cote de popularité va très vite baisser
00:07:53dans les sondages.
00:07:54Et par contre, le RN a perdu aussi
00:07:56parce que le plafond de verre n'est pas cassé,
00:07:58la preuve par ce soir,
00:07:59et parce qu'il est très en dessous
00:08:00de ce que disaient les sondages
00:08:01il y a encore 48 heures.
00:08:02Johan.
00:08:03Oui, pour rebondir sur ce que disait Franck Alizeau,
00:08:05je ne sais pas si le RN sera le premier parti
00:08:07représenté à l'Assemblée nationale.
00:08:09Mais il y a une chose qui est certaine,
00:08:11c'est qu'en nombre de voix,
00:08:12le RN ce soir est très largement
00:08:14devant l'ensemble des autres partis.
00:08:16Et quand je dis largement,
00:08:17c'est très très largement.
00:08:18On va attendre le décompte exact,
00:08:20mais en nombre de voix,
00:08:21le RN a fait bien mieux
00:08:23que l'ensemble de ses adversaires.
00:08:25Il n'empêche pour le RN
00:08:28ce soir, c'est une défaite.
00:08:30Là, je m'inscris en faux sur ce que dit Philippe.
00:08:32Philippe.
00:08:33J'ai dit qu'ils ont gagné, qu'ils ont perdu.
00:08:34Je les dois à la fois.
00:08:35Johan.
00:08:36Mais c'est plutôt une défaite qu'une victoire
00:08:37pour le RN
00:08:38parce que même s'ils doublent
00:08:39leur nombre de députés,
00:08:40ça montre que le Front républicain,
00:08:42contrairement à ce que pensait Marine Le Pen,
00:08:44le Front républicain fonctionne toujours
00:08:46et fonctionne même très bien ce soir.
00:08:48Et ça, c'est une très mauvaise nouvelle pour eux.
00:08:50Moi, je voudrais juste rebondir
00:08:51sur ce que vous disiez, M. Isaïe.
00:08:52Bien évidemment,
00:08:53moi, j'ai toujours dit
00:08:54que le Front républicain existe
00:08:56et doit continuer à exister.
00:08:58Et véritablement,
00:08:59ce que je veux rappeler
00:09:00d'un point de vue mathématique,
00:09:01au second tour,
00:09:02on avait des candidats
00:09:03du RN
00:09:04dans près de 500 circonscriptions.
00:09:06Donc, qu'on ne vienne pas ici parler,
00:09:08comme j'ai pu l'entendre,
00:09:09de déni de démocratie
00:09:10avec cette histoire de désistement,
00:09:11c'est que si les Français
00:09:13avaient voulu aujourd'hui
00:09:14accorder une majorité absolue
00:09:15au RN
00:09:16à l'issue de ce second tour,
00:09:17ils auraient voté très largement
00:09:19pour les 500 candidats
00:09:20qui étaient présents au second tour.
00:09:22Ce n'est pas le cas.
00:09:23Donc, il y a une réalité aujourd'hui,
00:09:24c'est qu'on a réussi
00:09:25à déjouer les pronostics.
00:09:26Et là où on donnait, justement,
00:09:28le RN
00:09:29comme parti en tête
00:09:31à l'issue des élections législatives,
00:09:33force est de constater
00:09:34que ce n'est pas le cas.
00:09:35Et je crois,
00:09:36et je crois,
00:09:37vous me permettrez ici de le dire,
00:09:38que le RN
00:09:39a aussi payé
00:09:40du fait qu'ils n'ont pas fait campagne
00:09:42pendant cet entre-deux-tours,
00:09:43qu'un bon nombre de leurs candidats
00:09:44ont refusé des débats à l'échelle.
00:09:46qui ont été organisés,
00:09:47que Gabriel Attal
00:09:48a proposé un débat
00:09:49à M. Jordan Bardella
00:09:50et que ce dernier
00:09:51n'a pas accepté
00:09:52et que, véritablement,
00:09:53les masques sont tombés
00:09:54et que, oui,
00:09:55moi je le dis,
00:09:56je le redis,
00:09:57un tiers des candidats
00:09:58du RN
00:09:59ont tenu
00:10:00des propos racistes,
00:10:01xénophobes
00:10:02et antisémites.
00:10:03Les masques sont tombés.
00:10:04Mon Calizio,
00:10:05je ne sais pas quel est ce chiffre.
00:10:08Un tiers.
00:10:09Je voulais juste en même temps
00:10:10vous montrer la carte
00:10:11parce que vous vous souvenez
00:10:12que la carte de France
00:10:13le week-end dernier
00:10:14a été plutôt bleu bleu.
00:10:16Elle était plutôt bleu marine.
00:10:17Voici à quoi elle ressemble
00:10:18selon nos confrères du Figaro.
00:10:21Elle a changé de teinte.
00:10:22Évidemment,
00:10:23elle est plus colorée.
00:10:25Il y a une tâche verte.
00:10:26Une seule tâche verte, cela dit.
00:10:28En même temps,
00:10:29il est vrai que...
00:10:30Pardon.
00:10:31Allez-y.
00:10:32Tout d'abord.
00:10:33Oui, juste pour répondre
00:10:35à cela.
00:10:36Je crois que Jordan Bardella
00:10:37en l'espace...
00:10:38Si on cumule
00:10:39le dernier mois
00:10:40de la campagne des européennes
00:10:41plus les initiatives,
00:10:42il a dû faire une dizaine
00:10:43de débats,
00:10:44expliquer qu'il a fui
00:10:45le débat.
00:10:46C'est du grand n'importe quoi.
00:10:47Les candidats antisémites...
00:10:50Écoutez,
00:10:51lorsque la communauté juive,
00:10:54lorsque nos concitoyens
00:10:55de confession juive
00:10:56ont eu besoin de nous,
00:10:57c'est-à-dire en novembre
00:10:58ou lors de cette marche,
00:10:59nous étions dans la rue.
00:11:00Ni le président de la République,
00:11:01ni Jean-Luc Mélenchon
00:11:03n'étaient dans la rue.
00:11:04Donc, on n'a pas besoin
00:11:05à chaque fois de refaire
00:11:06l'histoire cent fois.
00:11:07Parce que vous êtes présent
00:11:08à une marche.
00:11:09Lors des grands moments historiques,
00:11:10eh bien...
00:11:11Si on avait autant...
00:11:12Si on était allé chercher autant
00:11:14la petite bête
00:11:15chez vos candidats
00:11:16ou chez les candidats
00:11:17du Nouveau Front Populaire,
00:11:18on aurait trouvé aussi
00:11:19des personnes
00:11:20qui ont pu faire
00:11:21quelques bêtises
00:11:22il y a 5 ans,
00:11:23il y a 10 ans,
00:11:24ou il y a 15 ans.
00:11:25Des brebis galeuses,
00:11:26vous savez,
00:11:27on a eu le débat.
00:11:28Il y en a eu beaucoup
00:11:29des brebis galeuses.
00:11:30Là, je vous rappelle
00:11:31une candidate qui mordait
00:11:32les gens dans les taxis.
00:11:33À très juste titre,
00:11:34M. Dupond-Moretti,
00:11:35ce n'est pas des brebis galeuses,
00:11:36c'est un troupeau véritablement.
00:11:37Et moi, je peux vous donner
00:11:38ici ce soir
00:11:39une liste de candidats
00:11:40du Rassemblement National
00:11:42Il y en a beaucoup chez vous.
00:11:43Donc, je veux bien qu'on ait pu
00:11:44savoir une ou deux erreurs
00:11:45de casting.
00:11:46On refait l'accord.
00:11:47C'est exactement ça,
00:11:48quand même, au final.
00:11:49On est dans l'après-match,
00:11:50on n'est plus dans l'avant-match.
00:11:51C'est bien de rappeler
00:11:52certaines vérités.
00:11:53Justement, une question
00:11:54d'après-match.
00:11:55Nous sommes tous d'accord,
00:11:56nous étions d'accord,
00:11:57vous et moi,
00:11:58pour dénoncer
00:11:59l'antisémitisme d'atmosphère
00:12:00du Nouveau Front Populaire.
00:12:01Aujourd'hui,
00:12:02vous avez encore
00:12:03moins
00:12:04de candidats
00:12:05au Nouveau Front Populaire
00:12:06qu'au Nouveau Front Populaire.
00:12:08du Nouveau Front Populaire.
00:12:09Aujourd'hui,
00:12:10vous avez encore moins
00:12:11la majorité
00:12:12qu'hier.
00:12:13Donc, avec qui allez-vous
00:12:14gouverner ?
00:12:15Et est-ce que vous allez
00:12:16gouverner avec ces gens
00:12:17qui développaient
00:12:18un antisémitisme d'atmosphère ?
00:12:19Non, absolument pas.
00:12:20Voilà, c'est ça.
00:12:21Monsieur Alizeau,
00:12:22je vous donne la réponse.
00:12:23Alors, où va être
00:12:24votre majorité ?
00:12:25Vous savez, l'ADN.
00:12:26Vous êtes moins nombreux
00:12:27que la dernière fois.
00:12:28Le Président a fait
00:12:29une dissolution pour rien,
00:12:30puisque vous êtes moins nombreux
00:12:31que la dernière fois.
00:12:32Attendez, je vous montre
00:12:33juste une image.
00:12:34Premier geste
00:12:35de joie ce soir,
00:12:36place Stalingrad, regardez.
00:12:37C'est un drapeau palestinien
00:12:38qui est géant,
00:12:39qui a été déployé.
00:12:40Donc, je ne sais pas
00:12:41comment vous l'interprétez,
00:12:42ça, Shannon.
00:12:43Je vais répondre
00:12:44à Monsieur Alizeau
00:12:45sur la question
00:12:46de la dissolution.
00:12:47La dissolution
00:12:48qui a été souhaitée
00:12:49par le Président
00:12:50de la République,
00:12:51ça a été une décision
00:12:52qui a été extrêmement
00:12:53difficile à prendre
00:12:54et je crois qu'on le mesure
00:12:55toutes et tous ici
00:12:56sur ce plateau.
00:12:57Ce n'est pas une décision
00:12:58qu'on prend à la légère.
00:12:59En revanche,
00:13:00les résultats de ce soir
00:13:01prouvent véritablement
00:13:02que cette dissolution
00:13:03était nécessaire,
00:13:04puisqu'elle a permis
00:13:05une clarification
00:13:06du paysage politique.
00:13:07Et ça, je crois
00:13:08que c'était important.
00:13:09Ensuite, pour répondre
00:13:10à votre deuxième question...
00:13:11En fait, il n'y a rien de clair.
00:13:12En fait, il n'y a rien de clair.
00:13:13Il n'y a rien de clair.
00:13:14Ce soir, on vient de le dire.
00:13:15Il y a un sujet
00:13:16qui est très clair
00:13:17du Rassemblement national.
00:13:18La deuxième chose...
00:13:19Moi, ce qui m'intéresse,
00:13:20c'est que vous répondiez
00:13:21à cette image.
00:13:22La première chose,
00:13:23le premier geste politique
00:13:24ce soir,
00:13:25c'est de déployer
00:13:26un drapeau.
00:13:27Ce n'est pas le premier.
00:13:28Parce qu'il est 20h15.
00:13:29Mais je vais vous répondre
00:13:30à ce sujet.
00:13:31Il est 20h30.
00:13:32Je ne pense pas
00:13:33que dans les permanences
00:13:34des équipes de campagne
00:13:35du Nouveau Front populaire,
00:13:36ce soit la première image.
00:13:37La défense
00:13:38de la cause palestinienne
00:13:39avec ce qui se passe à Gaza
00:13:40est une défense noble
00:13:41à condition
00:13:42qu'elle ne soit pas accompagnée
00:13:43d'antisémitisme.
00:13:44On a eu, ô combien,
00:13:45le débat
00:13:46sur ces plateaux.
00:13:47Mais encore une fois,
00:13:48je trouve qu'il n'y a pas
00:13:49de situation insurrectionnelle
00:13:50dans le pays ce soir.
00:13:51Parce qu'on avait
00:13:52un peu théorisé...
00:13:53On avait dit...
00:13:54Excusez-moi, Olivier.
00:13:55Non, mais je suis
00:13:56d'accord.
00:13:57Je suis d'accord
00:13:58avec vous.
00:13:59Je suis d'accord
00:14:00avec vous.
00:14:01Je suis d'accord
00:14:02avec vous, Olivier.
00:14:03Je regarde le fil AFP.
00:14:04Je regarde le fil AFP.
00:14:05Regardez plutôt nos images.
00:14:06On avait dit que ce soir,
00:14:07d'un côté ou de l'autre,
00:14:08ça risque de mal se passer
00:14:09ce soir.
00:14:10Il y a quelques images
00:14:11en direct quand même.
00:14:12Oui, d'accord.
00:14:13Je parlais de la situation
00:14:14dans le pays.
00:14:15Excusez-moi.
00:14:16Quand la droite
00:14:17perd les élections,
00:14:18elle ne descend jamais
00:14:19dans la rue,
00:14:20elle ne brûle jamais
00:14:21de voiture, etc.
00:14:22Le 10 mai 80,
00:14:23quand la droite a perdu
00:14:24après 23 ans de pouvoir,
00:14:25je sais, j'étais un peu jeune,
00:14:26j'avais 14 ans.
00:14:27Mais désolé de vous le dire,
00:14:28il n'y a pas eu
00:14:29un tag.
00:14:30Il n'y a rien eu.
00:14:31Parce que dans ce domaine,
00:14:32il faut le dire,
00:14:33la droite a quand même
00:14:34un respect du suffrage universel
00:14:35un peu meilleur
00:14:36à celui d'une certaine gauche.
00:14:37Il faut quand même
00:14:38le reconnaître.
00:14:39Oui, d'une certaine gauche,
00:14:40mais qui est active
00:14:41et violente.
00:14:42Rachel.
00:14:43Par rapport à ces questions
00:14:44de droite-gauche,
00:14:45je trouve que c'est
00:14:46un petit peu obsolète
00:14:47en réalité.
00:14:48Parce que ce qui est
00:14:49à l'œuvre aujourd'hui
00:14:50sur cette élection,
00:14:51je crois que c'est
00:14:52une bataille
00:14:53entre les populistes
00:14:54et les démocrates
00:14:55et que ce sont
00:14:56les démocrates
00:14:57qui ont gagné
00:14:58au fond ce soir.
00:14:59Après,
00:15:00sur la question
00:15:01de ce front républicain,
00:15:02certes,
00:15:03il y a eu
00:15:04ce sursaut républicain,
00:15:05mais je pense que
00:15:06beaucoup,
00:15:07beaucoup de nos concitoyens
00:15:08attendent que ce front républicain
00:15:09soit travaillé
00:15:10sur le long terme.
00:15:11Le front républicain,
00:15:12ce n'est pas un truc
00:15:13du dimanche matin
00:15:14où on se réveille
00:15:15et on fait
00:15:16un front républicain.
00:15:17On a été nombreux
00:15:18à s'exprimer
00:15:19sur les valeurs
00:15:20de la République,
00:15:21les principes républicains,
00:15:22sur la laïcité,
00:15:23etc.
00:15:24On nous a dit
00:15:25qu'on était
00:15:26complètement
00:15:28clivants
00:15:29et on est
00:15:30pas mal
00:15:31de personnes
00:15:32à avoir été disqualifiées
00:15:33sur ces sujets-là
00:15:34qui sont profondément
00:15:35des sujets républicains
00:15:36de gauche,
00:15:37etc.
00:15:38Mais que l'extrême-gauche
00:15:39a disqualifié.
00:15:40Donc ce front républicain
00:15:41aujourd'hui,
00:15:42il s'est appliqué
00:15:43au RN
00:15:44et je pense que maintenant
00:15:45il doit s'appliquer
00:15:46à LFI.
00:15:47Minuit 15,
00:15:48je voulais qu'on retrouve
00:15:49Audrey Bertheau
00:15:50pour quelques résultats
00:15:51de la soirée.
00:15:52Audrey qui reviendra
00:15:53régulièrement
00:15:54parce qu'il y a évidemment
00:15:55des résultats importants
00:15:56que l'on va mettre
00:15:57en avant ce soir.
00:15:58Audrey.
00:16:03Bonsoir Olivier,
00:16:04on débute avec
00:16:05Gérald Darmanin
00:16:06qui a été réélu
00:16:07dans sa circonscription
00:16:08de Tourcoing.
00:16:09Dans le nord,
00:16:10le ministre de l'Intérieur
00:16:11a été réélu
00:16:12avec 61,4%
00:16:13des voix
00:16:14face à son adversaire
00:16:15du RN.
00:16:16Dans la première
00:16:17circonscription
00:16:18des Alpes-Maritimes,
00:16:19c'est Éric Ciotti
00:16:20du Parti des Républicains
00:16:21allié au RN
00:16:22qui a été élu
00:16:23dans la première
00:16:24circonscription
00:16:26avec un peu plus
00:16:27de 45%
00:16:28des voix
00:16:29face à lui,
00:16:30Olivier Salerno
00:16:31du NFP
00:16:32et Greg Monetti
00:16:33de la majorité.
00:16:34Laurent Wauquiez
00:16:35des Républicains
00:16:36a été élu
00:16:37à 61,6%
00:16:38dans la première
00:16:39circonscription
00:16:40des Hautes-Loires.
00:16:41Il bat donc son adversaire
00:16:42du RN.
00:16:45Dans la première
00:16:46circonscription
00:16:47de Corrèze,
00:16:48l'ex-président
00:16:49François Hollande
00:16:50a été élu.
00:16:51Il a été élu
00:16:52avec 43,1%
00:16:53des voix.
00:16:54Il bat la candidate
00:16:55du RN
00:16:56et le député sortant
00:16:57issu des Républicains.
00:16:58Enfin,
00:16:59dans la première
00:17:00circonscription
00:17:01de La Somme,
00:17:02avec 53%
00:17:03des votes,
00:17:04c'est le député sortant
00:17:05François Ruffin
00:17:06de l'Alliance NFP
00:17:07qui a battu la candidate
00:17:08RN,
00:17:09Nathalie Ribeiro-Habillé.
00:17:10Et puis,
00:17:11vous l'avez sûrement dit
00:17:12mais on vient de l'apprendre,
00:17:13Gabriel Attal
00:17:14a été réélu
00:17:15dans les Hauts-de-Seine.
00:17:16Merci beaucoup.
00:17:17A tout à l'heure,
00:17:18Audrey,
00:17:1920h06,
00:17:20Jean-Luc Mélenchon
00:17:21prend la parole.
00:17:22C'est le premier
00:17:23ministre,
00:17:24il doit s'en aller,
00:17:25l'Alliance de Gauche
00:17:26doit gouverner,
00:17:27le président
00:17:28doit s'incliner.
00:17:29Le président
00:17:30doit
00:17:31s'incliner
00:17:32et admettre
00:17:33cette défaite
00:17:34sans tenter
00:17:35de la contourner
00:17:36de quelque façon
00:17:37que ce soit.
00:17:38Le premier ministre
00:17:39doit s'en aller.
00:17:40En effet,
00:17:41il n'a jamais reçu
00:17:42la confiance
00:17:43de l'Assemblée nationale.
00:17:44Il n'a jamais
00:17:45reçu la confiance
00:17:46de l'Assemblée nationale.
00:17:47Il n'a jamais
00:17:48reçu la confiance
00:17:49de l'Assemblée nationale.
00:17:50Il n'a jamais
00:17:51reçu la confiance
00:17:52de l'Assemblée nationale.
00:17:53Il vient de diriger
00:17:54la campagne
00:17:55perdue par son camp
00:17:56et il a reçu
00:17:57un vote
00:17:58de défiance populaire
00:17:59massif.
00:18:0020h06
00:18:01Mais ce n'est pas
00:18:02parce que
00:18:03M. Mélenchon
00:18:04prend la parole
00:18:05en premier
00:18:06et qu'il crie
00:18:07que ce qu'il dit
00:18:08est vrai,
00:18:09parce que
00:18:10ce qu'il dit
00:18:11n'est pas vrai.
00:18:12La gauche
00:18:13ne doit pas
00:18:14gouverner.
00:18:15La gauche
00:18:16n'a pas
00:18:17une majorité
00:18:18qui lui permette
00:18:19à elle seule
00:18:20d'arriver au pouvoir.
00:18:21La gauche
00:18:22peut éventuellement
00:18:23participer
00:18:24d'un gouvernement
00:18:25de coalition,
00:18:26mais la gauche seule
00:18:27ne peut pas gouverner.
00:18:28Et je voudrais
00:18:29quand même dire un mot
00:18:30parce que
00:18:31si jamais
00:18:32la gauche
00:18:33a encore un esprit républicain,
00:18:34je parle du Parti socialiste,
00:18:35je parle des Verts,
00:18:36éventuellement des communistes,
00:18:37ils doivent mettre
00:18:38un cordon sanitaire
00:18:39autour de la France insoumise.
00:18:40La France insoumise
00:18:41ce soir...
00:18:42Certains le disent ce soir.
00:18:43Certains l'ont dit.
00:18:44Laissez-moi 30 secondes
00:18:45quand même pour redire
00:18:46à ceux qui nous regardent
00:18:47que la France insoumise
00:18:48ce soir
00:18:49est le parti
00:18:50qui est désormais
00:18:51un fiché S,
00:18:52qui abrite
00:18:53des antisémites,
00:18:54qui abrite
00:18:55des islamistes,
00:18:56qui marche main dans la main
00:18:57avec les frères musulmans,
00:18:58qui abrite
00:18:59des porte-voix
00:19:00du Hamas,
00:19:01j'en passe
00:19:02et des meilleurs.
00:19:03Donc il est évident
00:19:04que la France insoumise
00:19:05ce soir
00:19:06et les partis républicains
00:19:07doivent le dire,
00:19:08ne doit
00:19:09et ne peut
00:19:10participer
00:19:11d'aucun gouvernement.
00:19:12Juste une remarque
00:19:13par rapport
00:19:14à la déclaration
00:19:15de M. Mélenchon.
00:19:16Vous voyez,
00:19:17c'est toute la différence
00:19:18entre nous et eux.
00:19:19La majorité
00:19:20est à 289.
00:19:21M. Mélenchon,
00:19:22il en est plutôt 80 à 83.
00:19:23Vous avez raison,
00:19:24mais imaginons
00:19:25le Front Populaire,
00:19:26le nouveau Front Populaire
00:19:27est à 200.
00:19:28Tout mouillé.
00:19:29Nous sommes,
00:19:30nous avons dit
00:19:31pendant toute la campagne,
00:19:32on avait dit
00:19:33oui, mais c'est parce que
00:19:34vous êtes prudent, etc.
00:19:35Non, on a toujours lu
00:19:36la Constitution.
00:19:37Pour faire passer
00:19:38un projet de loi,
00:19:39pour avoir la confiance
00:19:40de l'Assemblée,
00:19:41il faut 289 députés.
00:19:42Eh bien M. Mélenchon,
00:19:43comme il est fâché
00:19:44avec la démocratie,
00:19:45comme à chaque fois
00:19:46l'extrême-gauche
00:19:47n'a pas envie
00:19:48d'en parler
00:19:49avec ses détails
00:19:50de majorité ou non,
00:19:51il part du principe
00:19:52qu'à 200,
00:19:53on peut gouverner un pays.
00:19:54Eh bien non,
00:19:55la majorité,
00:19:56pour faire passer
00:19:57un projet de loi,
00:19:58c'est à 289 voix.
00:19:59Donc évidemment,
00:20:00il ment effrontément.
00:20:01C'est le grand classique
00:20:02de l'extrême-gauche.
00:20:03Concernant Jean-Luc Mélenchon,
00:20:04les soirées électorales
00:20:05se suivent et se ressemblent.
00:20:06Il parle le premier
00:20:07parce que c'est
00:20:08un animal politique,
00:20:09parce qu'il sait très bien
00:20:10qu'en parlant vite et fort,
00:20:11il peut,
00:20:12vous savez,
00:20:13sur une soirée électorale,
00:20:14l'interprétation du résultat,
00:20:15c'est que dès la soirée électorale,
00:20:16l'imaginaire qui est proposé
00:20:17sur la suite
00:20:18est tout aussi important
00:20:19que le résultat.
00:20:20Donc il fait de la politique
00:20:21ce soir,
00:20:22Jean-Luc Mélenchon.
00:20:23Comme d'ailleurs Jordan Bardella
00:20:24en a fait dans sa déclaration.
00:20:25Il faut donner des éléments.
00:20:26Il ment effrontément.
00:20:27Non mais Jordan Bardella
00:20:28aussi a fait de la politique
00:20:29et c'est d'ailleurs
00:20:30bien son droit.
00:20:31Ce qui se passe
00:20:32concernant Jean-Luc Mélenchon,
00:20:33c'est à la fois une victoire
00:20:34pour lui
00:20:35au regard du nombre
00:20:36de députés
00:20:37qu'il a au sein de l'Alliance,
00:20:38mais qui peut être
00:20:39aussi une victoire
00:20:40pour lui
00:20:41au regard du nombre
00:20:42de députés
00:20:43qu'il a au sein de l'Alliance,
00:20:44mais qui peut être
00:20:45sans lendemain
00:20:46le concernant personnellement.
00:20:47Il y a deux ans,
00:20:48la campagne s'est faite
00:20:49au sein de la coalition
00:20:50de l'UPES
00:20:51sur Élise et moi
00:20:52Premier ministre
00:20:53et il a bien vu
00:20:54aujourd'hui
00:20:55que son leadership
00:20:56était ô combien contesté
00:20:57au sein même
00:20:58de l'Alliance.
00:20:59Mais la réalité,
00:21:00c'est que
00:21:01je ne sais pas
00:21:02ce que vous en pensez ici,
00:21:03mais on a l'impression
00:21:04que Jean-Luc Mélenchon
00:21:05il est systématiquement
00:21:06dans un déni de réalité.
00:21:07Oui, oui, tout à fait.
00:21:08Donc soit
00:21:09il se voile la face
00:21:10de façon volontaire,
00:21:11soit il y a un déni de réalité
00:21:12qui est à la limite
00:21:13c'est absolument choquant.
00:21:14Moi ce que je veux juste
00:21:15lui rappeler
00:21:16c'est qu'on a tout de même
00:21:17moi j'ai noté
00:21:18certaines déclarations
00:21:19un monsieur Raphaël Glucksmann
00:21:20qui a dit que
00:21:21Jean-Luc Mélenchon
00:21:22était un problème aujourd'hui.
00:21:23Que madame Tombe-Delis
00:21:24a dit que
00:21:25Jean-Luc Mélenchon
00:21:26ne sera jamais
00:21:27leur candidat
00:21:28pour être Premier ministre.
00:21:29Ou encore que
00:21:30monsieur François Ruffin
00:21:31appelait justement
00:21:32à une coalition de la gauche
00:21:33mais très largement
00:21:34sans la chance insoumise.
00:21:35Donc il faut quand même
00:21:36dire que monsieur
00:21:37Jean-Luc Mélenchon
00:21:38aujourd'hui,
00:21:39oui c'est un poids,
00:21:40c'est le paria
00:21:41du nouveau front populaire
00:21:42et véritablement
00:21:43que les partis de gauche modérée
00:21:45se réveillent
00:21:46et se libèrent aujourd'hui
00:21:47de ce gourou
00:21:48qu'est Jean-Luc Mélenchon.
00:21:49Mais à 20h06
00:21:50il est quand même là
00:21:51dans vos télévisions
00:21:52à parler le problème.
00:21:53Il est temps qu'il se libère
00:21:55aujourd'hui du jouc
00:21:56de Jean-Luc Mélenchon.
00:21:57Je vais tous nous faire
00:21:58rajeunir d'un mois
00:21:59c'est-à-dire une éternité.
00:22:00C'est bien ça.
00:22:01Merci.
00:22:02Merci.
00:22:05Rappelez-vous
00:22:06la gauche avait été
00:22:07elle s'appelait encore
00:22:08la nupes à l'époque
00:22:09avait été incapable
00:22:10de faire une liste
00:22:11commune aux européennes
00:22:12parce qu'ils n'étaient d'accord
00:22:13sur rien.
00:22:14Entre les écologistes
00:22:15qui sont fédéralistes,
00:22:16les insoumis
00:22:17et les communistes
00:22:18qui ne sont pas du tout
00:22:19fédéralistes.
00:22:20Le parti socialiste
00:22:21dont on ne sait plus
00:22:22depuis des années
00:22:23où il habite
00:22:24dans ce domaine.
00:22:25Glucksmann aussi
00:22:26il avait donné...
00:22:27Oui Glucksmann oui
00:22:28mais la gauche du PS
00:22:29n'est pas fondamentalement
00:22:30fédéraliste.
00:22:31On est d'accord.
00:22:32Donc excusez-moi
00:22:33ils n'ont pas été capables
00:22:34de faire une liste
00:22:35commune aux européennes
00:22:36parce que sur un sujet
00:22:37un peu plus clivant que l'Europe
00:22:38ils n'ont rien en commun
00:22:39et on voudrait
00:22:40nous faire imaginer
00:22:41nous faire imaginer
00:22:42qu'ils sont capables
00:22:43de faire un gouvernement
00:22:44cohérent ensemble.
00:22:45Mais là c'est même plus
00:22:46le mariage de la carpe
00:22:47et du lapin.
00:22:48C'est le marlage
00:22:49de l'aigle royale
00:22:50et du bulot.
00:22:51L'un vivant au fond de l'eau
00:22:52et l'autre en train
00:22:53de s'habituer.
00:22:54Mais ils ont un résultat
00:22:55ce soir.
00:22:56Vous pouvez...
00:22:57Ils ont un résultat
00:22:58ce soir.
00:22:59Cette fois-ci
00:23:00ils ont un résultat
00:23:01ce soir.
00:23:02Oui, elle a un résultat
00:23:03électoral qui n'aura
00:23:04aucune victoire gouvernementale.
00:23:05Si vous savez comment
00:23:06se passe la suite
00:23:07tant mieux.
00:23:08La réaction de
00:23:09Raphaël Guzman.
00:23:10Nous sommes en tête
00:23:11mais on est dans une
00:23:12assemblée divisée
00:23:13et donc il va falloir
00:23:14se comporter en adulte.
00:23:15J'aime beaucoup ce terme
00:23:16de se comporter en adulte.
00:23:17Il va falloir parler
00:23:18il va falloir discuter
00:23:19il va falloir dialoguer.
00:23:20Le cœur du pouvoir
00:23:21a été transféré
00:23:22à l'Assemblée.
00:23:23C'est un changement
00:23:24de culture politique
00:23:25qui est nécessaire
00:23:26et qui va être fondamental.
00:23:27Ça peut se résumer
00:23:28en une phrase.
00:23:29On passe de la lutte
00:23:30des classes
00:23:31à la lutte des places.
00:23:32François Hollande
00:23:33double satisfaction quand même.
00:23:34Double satisfaction
00:23:35pour l'ancien président.
00:23:36Il siègera à l'Assemblée
00:23:37avec comment dire
00:23:38délectation.
00:23:39Peut-être ce soir
00:23:40le recul important
00:23:41de la Macronique
00:23:42et c'est ce qu'il a souligné
00:23:43ce soir depuis Tulle.
00:23:47Je considérais que mon devoir
00:23:49malgré les fonctions
00:23:51que j'avais occupées
00:23:52qui auraient pu me retenir
00:23:54était de tout faire
00:23:56pour empêcher
00:23:57l'extrême droite
00:23:58d'accéder au pouvoir.
00:24:00Mais aussi
00:24:01de permettre
00:24:02par l'union
00:24:03qui s'était réalisée
00:24:04à gauche
00:24:05d'ouvrir un chemin
00:24:06d'espoir.
00:24:07Car il n'y a pas
00:24:08de démocratie
00:24:09simplement
00:24:10dans l'empêchement.
00:24:11La démocratie
00:24:12c'est de pouvoir
00:24:13offrir un choix.
00:24:14Le second résultat
00:24:15et je ne voudrais pas
00:24:16qu'il soit occulté
00:24:17c'est la défaite
00:24:18de la majorité
00:24:19sortante
00:24:20qui perdra
00:24:21sans doute
00:24:22des dizaines
00:24:23de sièges
00:24:24malgré les désistements
00:24:25que la gauche
00:24:26lui a offert
00:24:27pour permettre
00:24:28justement
00:24:29d'écarter
00:24:30l'extrême droite.
00:24:33François Hollande
00:24:34j'ajoute
00:24:35qu'il a dit
00:24:36je ne serai pas
00:24:37Premier ministre
00:24:38je ne veux pas
00:24:39je ne suis pas candidat
00:24:40mais pourquoi
00:24:41il ne serait pas
00:24:42candidat
00:24:43à la présidence
00:24:44de la République
00:24:45en 2027 ?
00:24:46Oui ça c'est sans doute
00:24:47son objectif effectivement
00:24:48on a bien compris
00:24:49que François Hollande
00:24:50une fois qu'il aurait pris
00:24:51le parti
00:24:52c'est pour cela
00:24:53qu'il a été candidat.
00:24:54Non mais je vous ai dit ça
00:24:55la semaine dernière
00:24:56vous m'avez ri au nez
00:24:57lundi soir
00:24:58vous m'avez dit
00:24:59vous avez ri.
00:25:00Non.
00:25:01J'ai ri parce que
00:25:02vous avez dit
00:25:03vous ricaniez
00:25:04François Hollande
00:25:05il veut être candidat
00:25:06en 2027
00:25:07c'est pour cela
00:25:08qu'il a été candidat
00:25:09qu'il s'est présenté
00:25:10à la députation
00:25:11parce qu'il a bien compris
00:25:12que 2027
00:25:13allait en partie
00:25:14se jouer à l'Assemblée nationale
00:25:15c'est le pari
00:25:16que fait Laurent Wauquiez
00:25:17Laurent Wauquiez
00:25:18il ne quitte pas sa région
00:25:19parce qu'il est très heureux
00:25:20de la quitter
00:25:21il vient à l'Assemblée nationale
00:25:22parce qu'il pense que 2027
00:25:23va se jouer
00:25:24dans l'hémicycle
00:25:25et ce sera probablement le cas
00:25:26compte tenu de la configuration
00:25:27actuelle
00:25:28donc ils ont eu raison
00:25:29de faire ce pari-là.
00:25:30La vengeance de François Hollande.
00:25:31Ce qui est très triste
00:25:32c'est que François Hollande
00:25:33ce n'est pas un candidat
00:25:34ou aujourd'hui un député
00:25:35comme les autres
00:25:36il a été ancien président
00:25:37de la République
00:25:38candidat normal
00:25:39député normal
00:25:40quand même une figure
00:25:41il a incarné
00:25:42le parti socialiste
00:25:43donc la social-démocratie
00:25:44et moi aujourd'hui
00:25:45ce que j'ai du mal à imaginer
00:25:46c'est que Raphaël Arnaud
00:25:47Fiché S
00:25:48va siéger
00:25:49avec le nouveau Front populaire
00:25:51et François Hollande
00:25:52figure du parti socialiste
00:25:53et moi je ne crois pas
00:25:55et je le dis ici
00:25:56à Monsieur François Hollande
00:25:57avec tout le respect
00:25:58que je lui dois
00:25:59on ne peut pas aujourd'hui
00:26:00prétendre à des fonctions
00:26:01présidentielles en 2027
00:26:02après avoir fait
00:26:03des compromissions
00:26:04comme l'a fait François Hollande
00:26:06il a trahi sa famille politique
00:26:08pour un siège de député
00:26:09et moi je crois qu'aujourd'hui
00:26:10plus que jamais
00:26:11plus que jamais
00:26:12et moi je crois
00:26:14comment vous allez faire
00:26:15pour faire une coalition
00:26:16si vous parlez ainsi
00:26:17des élus fréquentables
00:26:20du nouveau Front populaire
00:26:21dont François Hollande
00:26:22vous allez faire comment ?
00:26:23ça va être compliqué
00:26:24non je suis désolée
00:26:25quand on est un ancien
00:26:26président de la République
00:26:27quand on est un homme
00:26:28ou une femme politique
00:26:29qui tient à son pays
00:26:30on ne fait pas des compromissions
00:26:31pour des circonstances
00:26:32donc ce que vous dites
00:26:33c'est sans LFI
00:26:34et sans les autres composantes
00:26:36du nouveau Front populaire
00:26:37non attendez
00:26:38vous vous dites
00:26:39ne faites pas d'alliance
00:26:40à des gens qui sont
00:26:41dans la compromission
00:26:42allez au bout du raisonnement
00:26:43là c'est incroyable
00:26:44on est à l'extrapolation
00:26:45mais non j'ai essayé
00:26:46de vous suivre
00:26:47non mais moi je vais vous le dire
00:26:48comment vous parlez de François Hollande
00:26:49vous vous frappez
00:26:50d'indignité nationale
00:26:51mais non moi je vous le dis
00:26:52je n'accepte pas
00:26:53je n'accepte pas aujourd'hui
00:26:54tout comme j'ai dénoncé
00:26:55Raphaël Glucksmann
00:26:56qui avait une occasion inespérée
00:27:00j'appelle aujourd'hui
00:27:01les républicains de notre pays
00:27:02de droite comme de gauche
00:27:03à travailler avec nous
00:27:04en revanche
00:27:05j'exclus le Rassemblement National
00:27:06et j'exclus la France insoumise
00:27:07on ne peut pas être plus clair
00:27:08en revanche
00:27:09François Hollande
00:27:10il incarne la social-démocratie
00:27:11comme je l'ai dit
00:27:12en préambule de mon propos
00:27:13mais ce n'est pas pour autant
00:27:14qu'il est anti-républicain
00:27:15ce que je pointe du doigt
00:27:16véritablement
00:27:17c'est les compromissions
00:27:18qui ont été faites
00:27:19par Monsieur Hollande
00:27:20mais je n'ai pas dit
00:27:21qu'il était anti-républicain
00:27:22c'est un point intéressant
00:27:23de débat
00:27:24puisque depuis dix minutes
00:27:25la représentante
00:27:26de l'Assemblée nationale
00:27:28Mme Seban
00:27:29représentante des macronistes
00:27:30sur le plateau
00:27:31dans la main
00:27:32de manière insistante
00:27:33aux socialistes
00:27:34aux écologistes
00:27:35on a bien compris
00:27:36résultat
00:27:37pour qu'il y ait le début
00:27:38d'un semblant
00:27:39d'une majorité
00:27:40toujours ces fameux 289
00:27:41je suis désolé
00:27:42quand on est dans l'hémicycle
00:27:43à 288
00:27:44un projet de loi
00:27:45est rejeté
00:27:46à 289
00:27:47il passe
00:27:48à partir de là
00:27:49donc vous allez nous faire
00:27:50un projet de loi
00:27:51c'est-à-dire
00:27:52un projet de loi
00:27:53qui est rejeté
00:27:54c'est-à-dire
00:27:55un projet de loi
00:27:56donc vous allez nous faire
00:27:57une coalition
00:27:58on pensait que ça allait tenir
00:27:59qui part
00:28:00de Mme Rousseau
00:28:01de Sandrine Rousseau
00:28:02jusqu'à Laurent Wauquiez
00:28:03si elle ne va pas
00:28:04de là à là
00:28:05elle ne marche pas
00:28:06il n'y a pas les 289
00:28:07je ne suis même pas sûr
00:28:08qu'ils y sont
00:28:09donc vous pensez sérieusement
00:28:10qu'ils y sont ?
00:28:11ah oui ils y sont
00:28:12alors qu'est-ce que vous proposez
00:28:13de façon alternative ?
00:28:14non mais attendez
00:28:15ce n'est pas moi qui dissous
00:28:16non mais
00:28:17on peut critiquer
00:28:18mais dans ce cas-là
00:28:19faites une contre-proposition
00:28:20on ne va pas fermer
00:28:21mais faites une contre-proposition
00:28:22c'est vous qui allez devoir gouverner
00:28:23on est à 200
00:28:24comment vous allez faire ?
00:28:25Rachel
00:28:26vous pensez que ça marchera ?
00:28:27moi je pense qu'aujourd'hui
00:28:28on doit travailler avec tout le monde
00:28:29il y a eu un vote qui a été suivi
00:28:30mais pas avec François Hollande
00:28:31sauf avec François Hollande
00:28:32mais non
00:28:33ce n'est pas ce que j'ai dit
00:28:34c'est pas ce que j'ai dit
00:28:35moi j'exclus
00:28:36le Rassemblement National
00:28:37et la France Insoumise
00:28:38et c'est d'ailleurs pour cela
00:28:39qu'on appelle
00:28:40les élus de gauche
00:28:41qui font partie
00:28:42du Nouveau Front Populaire
00:28:43les élus de gauche
00:28:44qui font partie
00:28:45du Nouveau Front Populaire
00:28:46à se désolidariser
00:28:47de la France Insoumise
00:28:48tout simplement
00:28:49M. Wauquiez
00:28:50dans le même gouvernement
00:28:51Rachel
00:28:52moi j'ai tout à fait compris
00:28:53ce que vous disiez Mme Seban
00:28:54vraiment
00:28:55l'enjeu aujourd'hui
00:28:57c'est cette clarification
00:29:00et je trouve que les résultats
00:29:01renforcent
00:29:02et vont permettre
00:29:03cette clarification
00:29:04entre le Président de la République
00:29:07et LFI Jean-Luc Mélenchon
00:29:09maintenant puisque
00:29:10Jean-Luc Mélenchon fanfaronne
00:29:12il va falloir que cette coalition
00:29:14enfin en tout cas
00:29:15la coalition
00:29:16et puis le Nouveau Front Populaire
00:29:19montrent en fait
00:29:20les crocs
00:29:21et assez fermement
00:29:22sur toutes les questions
00:29:23qui sont anti-républicaines
00:29:25et notamment ce déni de réalité
00:29:26parce que Jean-Luc Mélenchon
00:29:27mène une guerre contre la vérité
00:29:29contre le réel
00:29:30que ce soit au niveau national
00:29:32comme à l'international
00:29:33en racontant à peu près
00:29:34n'importe quoi
00:29:35sur le conflit israélo-palestinien
00:29:36Il est minuit et demi
00:29:37dans un instant
00:29:38je vais vous faire écouter
00:29:39la future Première Ministre
00:29:40mais d'abord Philippe David
00:29:41vous vous demandez
00:29:42est-ce que c'est la future
00:29:43Oui je regardais juste un résultat
00:29:45qui est quand même amusant
00:29:46parce qu'on dit
00:29:47François Hollande
00:29:48réélu député
00:29:49Oui avec une triangulaire
00:29:51à 43%
00:29:52ce qui n'est quand même pas brillant
00:29:53pour un ancien président de la République
00:29:55Je tiens à rappeler
00:29:56qu'en 1981
00:29:57en pleine vagrose
00:29:58Jacques Chirac avait été réélu
00:30:00au premier tour
00:30:01et très largement
00:30:02alors qu'il n'avait pas encore
00:30:03été président de la République
00:30:04Il était face à un LR
00:30:05qui est très très bien emplanté
00:30:06dans la circonscription aussi
00:30:07Oui mais il passe avec 43% des voix
00:30:09Si avec ça
00:30:10quand on voit le souvenir
00:30:12qu'il a laissé manifestement
00:30:13dans sa circo
00:30:14ou qu'ancien président
00:30:16il n'est même pas capable
00:30:17de se faire réunir
00:30:18tellement que dans une triangulaire
00:30:19Si vous arrivez à espérer pour lui
00:30:22qu'il va faire un très gros score
00:30:23à une présidentielle
00:30:24je peux vous dire
00:30:25que l'espoir fait vivre
00:30:26ce sera la seule et unique raison
00:30:27pour lui de se présenter
00:30:28C'est pas en 88
00:30:29qu'il avait été réélu largement
00:30:30Comment ?
00:30:31Minute et demie
00:30:32C'est pas en 88
00:30:33qu'il avait été réélu largement
00:30:34Absolument
00:30:35Il est minute et demie
00:30:36voici celle qui sera peut-être
00:30:38la première minute
00:30:39Marine Tendelier
00:30:40Ce soir la justice sociale a gagné
00:30:45Ce soir la justice environnementale a gagné
00:30:50Et ce soir le peuple a gagné
00:30:55Et ça ne fait que commencer
00:30:58Le nouveau Front Populaire
00:31:00il est né ici
00:31:01dans ces locaux
00:31:02il y a moins de 4 semaines
00:31:03Il fallait le faire
00:31:07Il fallait le faire
00:31:09Et non seulement nous l'avons fait
00:31:11mais nous avons gagné
00:31:13Et maintenant nous allons gouverner
00:31:15Voilà donc c'est elle qui le dit
00:31:18C'est l'une des révélations à gauche
00:31:20des dernières semaines
00:31:21Ah voilà
00:31:22Je m'attendais à ça
00:31:23Non mais il faut quand même le dire
00:31:24médiatiquement
00:31:25Regardez
00:31:26Elle est présentée comme la future Première Ministre
00:31:28C'est-à-dire qu'elle est candidate
00:31:30Non mais non
00:31:31Je ne fais que le constaté
00:31:32Je veux bien y aller
00:31:33Vous lui déroulez le tapis rouge
00:31:34jusqu'à matinon
00:31:35Jacques a dit
00:31:36On l'a dit Jacques a dit
00:31:37Elle l'a dit
00:31:38La semaine dernière elle l'a dit
00:31:39Non mais pardon
00:31:40On déroule le tapis rouge
00:31:41à Marine Tendelier
00:31:42C'est Sainte Marine Tendelier
00:31:44La révélation de la campagne
00:31:45dit Olivier Dartigot
00:31:46Oui
00:31:47Pardon Marine Tendelier
00:31:48Marine Tendelier
00:31:49Elle a peut-être fait effectivement
00:31:50quelques passages médiatites remarqués
00:31:53mais Marine Tendelier
00:31:54elle a surtout refusé de condamner
00:31:56ce clip de rap absolument infâme
00:31:58qui mêlait homophobie
00:31:59qui mêlait antisémitisme
00:32:01qui appelait à assassiner Marine Le Pen
00:32:04à violer la mère de Jordane Bardella
00:32:06Elle a trouvé que c'était plutôt quelque chose
00:32:07de normal Marine Tendelier
00:32:09C'est ça le nouveau visage des Verts
00:32:10C'est ça qu'on veut envoyer à Matignon
00:32:12C'est ça qu'on veut dans une coalition
00:32:14Eh bien non, je crois que ça
00:32:15ça n'est pas républicain
00:32:16Vous le prenez sur le terrain moral
00:32:17Vous avez raison
00:32:18Vous le prenez sur le terrain moral
00:32:19Je le prenais sur le terrain politique
00:32:20de sa nouvelle visibilité
00:32:21Oui mais elle a refusé de condamner ce clip
00:32:23donc ça compte quand même
00:32:24Chère Johanne, je n'ai pas été surpris
00:32:26qu'elle ne condamne pas le clip de rap
00:32:27où il y avait de l'antisémitisme
00:32:29de l'antifranc-maçonnerie
00:32:31du complotisme etc.
00:32:33T'as pas l'hommeur
00:32:34sauf qu'elle avait invité Médine
00:32:35à l'université d'été de France Écologie-Les Verts
00:32:37Et maintenu
00:32:38Et maintenu
00:32:39Donc là, je n'ai pas été surpris, désolé
00:32:42Mais quand on la présente
00:32:43comme une future première ministre
00:32:44et la révélation de la campagne
00:32:45Pardon, compte tenu de ça, ça me choque un peu
00:32:48Oui, surtout qu'Europe Écologie-Les Verts
00:32:51ça fait 5% aux dernières européennes
00:32:53On s'inquiète
00:32:54Le journaliste politique
00:32:55Là, j'ai du mal à vous suivre
00:32:56Ce que vous rappelez sur ce clip est juste
00:32:59mais on peut aussi, en analysant
00:33:02la vie politique des dernières semaines
00:33:04dire qu'elle a fait une percée
00:33:06médiatique et politique
00:33:07Ça c'est vrai
00:33:09Vous avez raison
00:33:10Je ne juge pas
00:33:11Je le constate
00:33:12De ce point de vue-là
00:33:13Je le constate
00:33:14On nomme pas un premier ministre
00:33:15en fonction de sa percée médiatique
00:33:16Vous m'excuserez
00:33:17C'est véritablement
00:33:18Vous jugez de la compétence
00:33:19C'est vrai qu'Emmanuel Macron
00:33:20n'avait pas été élu
00:33:21sur une percée médiatique
00:33:22avant 2017
00:33:23Non mais, attendez
00:33:24Je veux dire, aujourd'hui
00:33:25on ne nomme pas un premier ministre
00:33:26en fonction de sa capacité
00:33:27à passer dans les médias
00:33:28ou à retenir l'attention
00:33:29Voilà
00:33:30Non, vous parlez de sa percée médiatique
00:33:31Effectivement, s'il y a eu
00:33:32certaines déclarations malheureuses
00:33:33de la part de Madame Tondelier
00:33:34je pense que cela
00:33:38n'est pas le choix
00:33:39du premier ministre
00:33:40et on doit, par ailleurs,
00:33:41veiller à un équilibre
00:33:42sur les sensibilités politiques
00:33:43Donc, vous ne dites pas non
00:33:44ce soir, surtout
00:33:45Je vais parler ici
00:33:46de ce que je veux
00:33:47Cela ne revient pas ici
00:33:48de mon choix personnel
00:33:49et je ne serai ici
00:33:50m'avancer à ma modeste échelle
00:33:52En revanche, ce que je dis
00:33:53véritablement
00:33:54c'est qu'on devra apprendre
00:33:55et on devra réapprendre
00:33:56à gouverner différemment
00:33:57et revenir, si vous voulez
00:34:00à ce dépassement des clivages
00:34:01qui faisait l'ADN
00:34:02de la République En Marche
00:34:03dès 2017
00:34:04Allez, avant
00:34:05Une dernière réaction
00:34:06avant les résultats
00:34:08les uns plus inquiétants
00:34:09que les autres
00:34:10dans ce nouveau front populaire
00:34:11Attention
00:34:12Ils sont puissants
00:34:13et ils sont présents
00:34:14aujourd'hui dans l'Assemblée
00:34:15de par la grâce
00:34:16du décistement
00:34:17de la demande
00:34:18de Gabriel Attal
00:34:19le décistement
00:34:20des candidats
00:34:21en leur faveur
00:34:22Et du suffrage universel
00:34:23Oui, mais
00:34:24le décistement
00:34:25a un petit peu joué
00:34:26On n'a pas forcé la main
00:34:27Donc, c'est aussi
00:34:28les enfants de Gabriel Attal
00:34:29Ce sont aussi
00:34:30les enfants de Gabriel Attal
00:34:31Tu n'étais pas très
00:34:32pour la dissolution
00:34:33me semble-t-il
00:34:34Il l'a rappelé ce soir
00:34:35Minute 34
00:34:37Minute 34
00:34:38Audrey Berteau vous rappelle
00:34:39quelques résultats
00:34:40On vous donne quelques résultats
00:34:46Rebonsoir Olivier
00:34:47Gabriel Attal
00:34:48je vous le disais
00:34:49a été réélu
00:34:50dans les Hauts-de-Seine
00:34:51avec 58,2% des voix
00:34:54Toujours dans les Hauts-de-Seine
00:34:55Prisca Thévenot
00:34:56a aussi été élu
00:34:57avec 62,4% des voix
00:35:00Paris
00:35:01dans la 12e circonscription
00:35:03Olivier Grégoire
00:35:04largement élu
00:35:05avec 65,2% des voix
00:35:08Dans le Val-de-Marne
00:35:09Louis Boyard
00:35:10a été réélu
00:35:11avec 46,9% des voix
00:35:14Aurore Berger
00:35:15réélu
00:35:16à un peu plus de 49%
00:35:17dans la 10e circonscription
00:35:19des Yvelines
00:35:20Elle était opposée
00:35:21à un candidat RN
00:35:22et à un candidat du NFP
00:35:24Toujours dans les Yvelines
00:35:25Yael Braun-Pivet
00:35:26est aussi réélu
00:35:27avec 49,1% des voix
00:35:29L'ancienne présidente
00:35:30de l'Assemblée nationale
00:35:31qui a battu
00:35:32un candidat du NFP
00:35:34et un candidat de l'Alliance LR-RN
00:35:37Le candidat du NFP
00:35:38Béranger Cernon
00:35:39arrive en tête
00:35:40dans la 8e circonscription
00:35:42de l'Essonne
00:35:43et bat Nicolas Dupont-Aignan
00:35:46qui perd le siège de député
00:35:47qu'il occupait depuis 27 ans
00:35:49en Seine-Saint-Denis
00:35:50Alexis Corbière
00:35:51d'Yvergauche
00:35:52est réélu
00:35:53avec un peu plus de 57% des voix
00:35:55Il était face
00:35:56à une candidate
00:35:57de la France insoumise
00:35:58et une candidate du NFP
00:36:00Et enfin Olivier Véran
00:36:01a été battu
00:36:02dans la 1ère circonscription
00:36:03de l'Isère
00:36:04Il a été battu
00:36:05par Hugo Prévost
00:36:06du Nouveau Front Populaire
00:36:07qui lui a obtenu
00:36:0842,4% des voix
00:36:10Et Yoann, peut-être
00:36:11deux commentaires
00:36:12sur la défaite d'Olivier Véran
00:36:13et celle de Nicolas Dupont-Aignan
00:36:14Oui, Nicolas Dupont-Aignan
00:36:16évidemment c'est une surprise
00:36:17parce qu'il était
00:36:18très bien implanté
00:36:19dans son fief de l'Essonne
00:36:20il est ancien maire d'Isère
00:36:21élu depuis 27 ans
00:36:23effectivement
00:36:24à l'Assemblée nationale
00:36:25donc c'est un coup rude
00:36:26évidemment pour lui
00:36:27mais c'est aussi
00:36:28une surprise vraiment
00:36:29et Olivier Véran
00:36:30qui est battu
00:36:31effectivement
00:36:32dans la région
00:36:33de Grenoble
00:36:34l'ancien porte-parole
00:36:35du gouvernement
00:36:36qui paye donc
00:36:37vraisemblablement
00:36:38aussi peut-être
00:36:39son bilan
00:36:40sa participation
00:36:41au gouvernement
00:36:42c'est quelque chose
00:36:43qui est tout à fait probable
00:36:44dans la tête des électeurs
00:36:45et qui paye aussi
00:36:46peut-être
00:36:47les mauvais souvenirs
00:36:48de la crise sanitaire
00:36:49etc.
00:36:50Confinement
00:36:51etc.
00:36:52même si
00:36:53on s'en souvient
00:36:54ces derniers jours
00:36:55l'un de ses amis
00:36:56colleurs d'affiches
00:36:57a été attaqué
00:36:58agressé
00:36:59violemment agressé
00:37:00on écoute Manon
00:37:01pour voir
00:37:02dans quel état
00:37:03se trouve
00:37:04ce soir
00:37:05la gauche
00:37:06c'est assez intéressant
00:37:07vous allez voir
00:37:08que sur le choix
00:37:09du Premier ministre
00:37:10ça ne va pas être simple
00:37:11J'ai une inquiétude
00:37:12réelle ce soir
00:37:13à entendre
00:37:14les macronistes
00:37:15qui sous-entendent
00:37:16que le Premier ministre
00:37:17ne sera pas nommé
00:37:18au sein du Front populaire
00:37:19comme la démocratie
00:37:20devrait l'y obliger
00:37:21ensuite
00:37:22s'agissant
00:37:23de l'identité
00:37:24de l'UPR
00:37:25c'est-à-dire
00:37:26de l'identité
00:37:27de l'UPR
00:37:28de l'identité
00:37:29de cette personne
00:37:30au sein du nouveau Front populaire
00:37:31ça fait partie
00:37:32des discussions
00:37:33que nous aurons
00:37:34dans la nuit
00:37:35entre les différentes
00:37:36forces politiques
00:37:37du nouveau Front populaire
00:37:38ce que nous appliquerons
00:37:39c'est le programme
00:37:40du nouveau Front populaire
00:37:41c'est lui finalement
00:37:42qui sera souverain
00:37:43et qui gouvernera
00:37:44demain
00:37:45pour changer la vie
00:37:46de millions de Françaises
00:37:47et de Français
00:37:48je vous le disais
00:37:49en augmentant le SMIC
00:37:50en abrogeant la réforme
00:37:51des retraites
00:37:52en bloquant
00:37:53les prix
00:37:54des produits
00:37:55de première nécessité
00:37:56finalement
00:37:57le premier ministre
00:37:58ce sera celui
00:37:59ou celle
00:38:00qui appliquera ce programme
00:38:01soyez patient
00:38:02d'à peine quelques heures
00:38:03et vous aurez
00:38:04un nom
00:38:05et je l'espère surtout
00:38:06un espoir
00:38:07qui continuera
00:38:08de grandir dans le pays
00:38:09le nom peut-être
00:38:10celui d'un candidat
00:38:11mais pas
00:38:12le choix
00:38:13du président
00:38:14de la République
00:38:15Manon Aubry
00:38:16parle comme si
00:38:17le nouveau Front populaire
00:38:18avait la majorité absolue
00:38:19ça n'est pas le cas
00:38:20ça n'est pas à eux
00:38:21de choisir
00:38:22le premier ministre
00:38:23ils n'ont pas
00:38:24la majorité absolue
00:38:25elle veut appliquer
00:38:26tout le programme
00:38:27du nouveau Front populaire
00:38:28mais ça n'est pas possible
00:38:29ils n'ont pas gagné
00:38:30ces élections
00:38:31législatives
00:38:32mais un problème
00:38:33c'est de le dire
00:38:34le redire
00:38:35et le rappeler à nouveau
00:38:36il y a un problème politique
00:38:37qui est ouvert
00:38:38normalement une élection
00:38:39ça sert à boucler
00:38:40une séquence politique
00:38:41
00:38:42aujourd'hui
00:38:43ce soir
00:38:44rien n'est réglé
00:38:45c'est-à-dire que
00:38:46ce qui devait être
00:38:47une clarification
00:38:48n'apporte absolument
00:38:49aucune clarification
00:38:50tout reste ouvert
00:38:51le choix du premier ministre
00:38:52est de la prérogative
00:38:53du président
00:38:54de la République
00:38:55ça poserait aussi
00:38:56on peut contourner
00:38:57l'argumentaire
00:38:58ça poserait aussi
00:38:59un problème démocratique
00:39:00que le premier ministre
00:39:01futur
00:39:02soit désigné
00:39:03dans les rangs
00:39:04macronistes
00:39:05après ce qui s'est passé
00:39:06aux européennes
00:39:07et lors de ces élections
00:39:08législatives
00:39:09ce serait quand même
00:39:10pas en résonance
00:39:11avec la...
00:39:12je termine
00:39:13pas en résonance
00:39:14avec le...
00:39:15donc il y a
00:39:16véritablement
00:39:17là une situation
00:39:18très ouverte
00:39:19mais qui ne disqualifie
00:39:20pas non plus
00:39:21le choix d'un premier ministre
00:39:22dans les rangs
00:39:23du nouveau Front populaire
00:39:24dans les rangs
00:39:25du nouveau Front populaire
00:39:26j'entends bien
00:39:27mais ce sera au membre
00:39:28d'une éventuelle coalition
00:39:29se mettre d'accord
00:39:30sur l'identité
00:39:31de ce premier ministre
00:39:32une coalition
00:39:33dont la France insoumise
00:39:34doit impérativement
00:39:35être exclue
00:39:36pour les raisons
00:39:37que je vous précisais
00:39:38tout à l'heure
00:39:39on avance
00:39:40Philippe Héracher
00:39:41mais il n'y a pas
00:39:42de majorité faisable
00:39:43avec le nouveau Front populaire
00:39:44qui est une alliance
00:39:45de circonstances
00:39:46qui était une alliance
00:39:47pour maintenir
00:39:48des sièges
00:39:49aux législatives
00:39:50donc il n'y en a aucune
00:39:51donc il n'y en a aucune
00:39:52si tu dis
00:39:53il n'y a aucune alliance
00:39:54avec
00:39:55t'as pas dit avec les insoumis
00:39:56t'as dit avec le nouveau Front populaire
00:39:57le nouveau Front populaire
00:39:58n'a aucune cohérence
00:39:59en son sein
00:40:00parce qu'il y a
00:40:01encore les communistes
00:40:02qui sont pour le nucléaire
00:40:03j'entends bien
00:40:04les socialistes
00:40:05qui sont plus ou moins
00:40:06comment tu construis
00:40:07une majorité ?
00:40:08je vous interroge
00:40:09je suis désolé
00:40:10je vous interroge
00:40:11parce que là
00:40:12on a des images
00:40:13qui se
00:40:14d'affrontements
00:40:15je pense qui se déroulent
00:40:16près de la place de la République
00:40:17et on a un correspondant CNews
00:40:18qui est sur place
00:40:19peut-être quelques commentaires
00:40:20Ecoutez Olivier
00:40:21ce qui se passe
00:40:22c'est comme depuis maintenant
00:40:23plus de deux heures et demie
00:40:24il y a des affrontements
00:40:25entre les forces de l'ordre
00:40:26et les manifestants radicaux
00:40:27les manifestants envoient
00:40:28des projectiles
00:40:29envers
00:40:30contre les forces de l'ordre
00:40:31ceci
00:40:32réplique avec
00:40:33des gaz lacrymogènes
00:40:34comme vous venez de le voir
00:40:35ici on est à proximité
00:40:36de la place de la République
00:40:37vous pouvez apercevoir
00:40:38sur l'image
00:40:39la statue
00:40:40juste au fond de l'image
00:40:41vous voyez
00:40:42des gaz lacrymogènes
00:40:43qui sont envoyés
00:40:44en direction des manifestants
00:40:45pour les disperser
00:40:46on avait un petit peu
00:40:47une baisse de tension
00:40:48depuis quelques minutes
00:40:49mais ça semble revenir
00:40:50de manière très forte
00:40:51des gaz lacrymogènes
00:40:52donc parce que
00:40:53les forces de l'ordre
00:40:54sont victimes
00:40:55de jets de projectiles
00:40:56jets de mortiers
00:40:59Merci beaucoup
00:41:00on suit vos images évidemment
00:41:01en direct
00:41:04c'est vrai que
00:41:05c'était calme
00:41:06depuis tout à l'heure
00:41:07on pensait que
00:41:08avec ce résultat
00:41:09il n'y aurait pas
00:41:10d'affrontements
00:41:11mais il y en a quand même
00:41:12il y en a quand même
00:41:13parce qu'il y a toujours
00:41:14des black blocs
00:41:15qui sont là en réalité
00:41:16ce qui est bien
00:41:17avec l'extrême gauche
00:41:18c'est que
00:41:19quand ils pensent avoir perdu
00:41:20ils descendent dans la rue
00:41:21excusez-moi l'expression
00:41:22ils foutent le bordel
00:41:23quand ils pensent avoir gagné
00:41:24ils descendent dans la rue
00:41:25ils foutent le bordel
00:41:26en revanche
00:41:27qu'ils aient gagné ou perdu
00:41:28derrière eux
00:41:29on le voyait avec Manon Aubry
00:41:30ça m'a encore choqué
00:41:31on ne voit jamais
00:41:32un drapeau tricolore
00:41:33on voit toujours
00:41:34un drapeau palestinien
00:41:35on ne voit jamais
00:41:36un drapeau français
00:41:37donc je ne sais pas
00:41:38honnêtement bon courage
00:41:39parce qu'il n'y a pas de
00:41:40moi je ne vois pas
00:41:41d'autres majorités
00:41:42que s'il y a une majorité
00:41:43aujourd'hui
00:41:44et vous dites
00:41:45sans le ratio national
00:41:46je vous rassure
00:41:47c'est réciproque
00:41:49c'est forcément une majorité
00:41:50Macronisme
00:41:51Nouveau Front Populaire
00:41:52sinon il n'y a pas de majorité
00:41:53sinon il n'y a pas de gouvernement
00:41:54pardon je sais
00:41:55mais vous répétez
00:41:56toujours la même chose
00:41:57depuis le début
00:41:58en fait
00:41:59oui c'est une réalité
00:42:00pour les postes
00:42:01mais les français
00:42:02ont laissé des messages
00:42:03et notamment
00:42:04les français
00:42:05sont dans une énergie
00:42:06ils sont fatigués
00:42:07épuisés en fait
00:42:08on a enchaîné
00:42:09deux élections
00:42:10qui étaient d'une violence rare
00:42:11pour tenter de défendre
00:42:12la France
00:42:13pour tenter de défendre
00:42:14la France
00:42:15pour tenter de défendre
00:42:16la France
00:42:17pour tenter de défendre
00:42:18cette République
00:42:19il y a les questions sociales
00:42:20de pouvoir d'achat
00:42:21il y a aussi
00:42:22des questions internationales
00:42:23qui nous ont heurtés
00:42:24de plein fouet
00:42:25nous sommes fatigués
00:42:26et là aujourd'hui
00:42:27il faut impérativement
00:42:28que je ne sais pas
00:42:29les représentants
00:42:30nos représentants
00:42:31puissent s'allier
00:42:32pour impérativement
00:42:33réparer
00:42:34notre République
00:42:35ça sera plus important
00:42:36que les histoires
00:42:37de postes et de places
00:42:38les JO
00:42:39c'est dans 15 jours ça ?
00:42:40non mais c'est plus
00:42:41surtout que moi
00:42:42je souscris tout à fait
00:42:43à ce que dit Mme Kahn
00:42:44ce n'est pas mission impossible
00:42:45c'est mission impossible
00:42:46pour qui le souhaite
00:42:47et là véritablement
00:42:48je crois que les masques
00:42:49vont tomber
00:42:50quand bien même
00:42:51ils ont déjà commencé à tomber
00:42:52mais on va voir véritablement
00:42:53ceux qui souhaitent
00:42:54accéder à des postes
00:42:55et à des responsabilités
00:42:56pour l'intérêt
00:42:57de nos concitoyens
00:42:58ou bien ceux qui souhaitent
00:42:59accéder à des postes
00:43:00seulement pour le salaire
00:43:01à la fin du mois
00:43:02et pour se payer un costume
00:43:03enfin moi aujourd'hui
00:43:04c'est ça véritablement
00:43:05qui m'intéresse
00:43:06parce qu'il y a urgence
00:43:07il y a urgence
00:43:08à continuer à agir
00:43:09pour notre pays
00:43:10comme nous l'avons fait
00:43:11depuis 7 ans
00:43:12bien évidemment
00:43:13le bilan n'est pas parfait
00:43:14et loin de moi
00:43:16c'est pas à nouveau
00:43:17un gouvernement
00:43:18Gabriel Attal
00:43:19là qui va arriver
00:43:20c'est pas possible
00:43:21moi ce que je crois
00:43:22c'est que
00:43:23vous pensez que Gabriel Attal
00:43:24est ce soir
00:43:25en position d'être
00:43:26à nouveau Premier Ministre
00:43:27ce que je crois véritablement
00:43:28c'est que ce choix revient
00:43:29au Président de la République
00:43:30qu'il a pris conscience
00:43:31du vote des élections européennes
00:43:32et c'est d'ailleurs pour cela
00:43:33qu'il a déclenché
00:43:34une dissolution
00:43:35à contre-cœur
00:43:36et qu'il va remettre
00:43:37quelqu'un de sa majorité
00:43:38au poste de Premier Ministre
00:43:39ce n'est pas ce que je dis
00:43:40M.Benkemoun
00:43:41c'est qu'il y a un résultat
00:43:42qui est ce soir
00:43:43celui des élections législatives
00:43:45qui a tendu la main
00:43:46à plusieurs reprises
00:43:47et que la gauche
00:43:48encore une fois
00:43:49et que la droite
00:43:50a quand même
00:43:51mené des alliances
00:43:52contre-nature
00:43:53on a pu le voir
00:43:54pour ces élections législatives
00:43:55désormais il faut
00:43:56que les masques tombent
00:43:57rejoignez-nous
00:43:58mais la grande leçon
00:43:59c'est qu'il n'y a pas
00:44:00de majorité
00:44:01il n'y a aucune majorité
00:44:02il ne peut y avoir
00:44:03qu'une majorité
00:44:04ce relatif
00:44:05ce serait déjà bien
00:44:06et de circonstance
00:44:07avec des gens
00:44:08qui ne seront pas d'accord
00:44:09sur tout
00:44:10donc qui ne pourra gérer
00:44:11que les affaires courantes
00:44:12pendant 13 mois
00:44:13le temps évident
00:44:14éventuellement
00:44:15d'une nouvelle dissolution
00:44:16c'était déjà le cas avant
00:44:17nous étions déjà
00:44:18en majorité relative
00:44:19est-ce qu'on peut même
00:44:20s'entendre sur le budget ?
00:44:21ça va être le premier
00:44:22très rapidement
00:44:23on est en déficit excessif
00:44:24il faut que
00:44:25et le budget
00:44:26je vous rappelle
00:44:27qu'il arrive
00:44:28à l'Assemblée nationale
00:44:29à l'automne
00:44:30mais il se prépare
00:44:31normalement dès maintenant
00:44:32c'est-à-dire que
00:44:33si un gouvernement
00:44:34était en place
00:44:35à ce moment
00:44:36à Bercy
00:44:37on commencerait
00:44:38à plancher sur le budget
00:44:39en envoyant les lettres
00:44:40de cadrage etc
00:44:41un budget
00:44:42on ne commence pas
00:44:43jusqu'au début septembre
00:44:44ça se prépare pendant l'été
00:44:45donc il est effectivement
00:44:46urgent que nous ayons
00:44:47un gouvernement
00:44:48qui puisse s'appuyer
00:44:49sur une majorité absolue
00:44:50mais soyons clairs
00:44:51il me semble que
00:44:52si Emmanuel Macron
00:44:53veut effectivement
00:44:54mettre en place
00:44:55la coalition qu'il appelle
00:44:56de ses voeux
00:44:57il me semble que
00:44:58quelle que soit
00:44:59cette coalition
00:45:00et notamment
00:45:01si elle est davantage
00:45:02dirigée vers la gauche
00:45:03la gauche n'acceptera jamais
00:45:04que le Premier ministre
00:45:05soit issu des rangs
00:45:06macronistes
00:45:07le préalable
00:45:08ce sera que ce soit
00:45:09quelqu'un de gauche
00:45:10et de gauche modérée
00:45:11c'est-à-dire un représentant
00:45:12socialiste
00:45:13l'hypothèse la plus probable
00:45:14me semble-t-il
00:45:15à l'heure où nous parlons
00:45:16c'est que le futur
00:45:17Premier ministre
00:45:18soit issu des rangs UPS
00:45:19non pas pour appliquer
00:45:20ça ne serait pas François Hollande
00:45:21non pas pour appliquer
00:45:22l'ensemble du programme
00:45:23de la gauche
00:45:24mais pour trouver un consensus
00:45:25pour parler
00:45:26d'un programme
00:45:27qui serait commun
00:45:28à la gauche modérée
00:45:29démocratique
00:45:30républicaine
00:45:31et aux macronistes
00:45:32mais ce sera probablement
00:45:33un Premier ministre
00:45:34issu de la gauche
00:45:35et un socialiste
00:45:36anti-Mélenchon
00:45:37chose importante
00:45:38pour le caste
00:45:39d'ailleurs ce n'est pas
00:45:40qu'une question
00:45:41de personne
00:45:42on est tout à fait d'accord
00:45:43le problème
00:45:44c'est le projet
00:45:45en effet
00:45:46le budget à venir
00:45:47là on va poser
00:45:48une vraie question
00:45:49qu'est-ce qu'on fait
00:45:50on garde le projet
00:45:51du nouveau Front pour le Pays
00:45:52parce qu'il considère
00:45:53avoir gagné
00:45:54dans ces cas-là
00:45:55c'est un coup
00:45:56un matraquage fiscal
00:45:57de plus de 200 milliards
00:45:58qu'est-ce qu'on fait
00:45:59on désarme la police
00:46:00comme ils avaient dit
00:46:01qu'est-ce qu'on fait
00:46:02on abroge jusqu'à la
00:46:03toute petite loi d'immigration
00:46:04que vous aviez réussi
00:46:05à faire voter
00:46:06qu'est-ce qu'ils font
00:46:07ensemble
00:46:08qu'est-ce qu'ils font
00:46:09pour le pays
00:46:10vous étiez en accord
00:46:11sur tout avec Éric Chianti
00:46:12c'est ça la différence
00:46:13si un scénario
00:46:14de coalition
00:46:15se met en place
00:46:16d'abord ce sera
00:46:17un scénario
00:46:18qui ne reprend pas
00:46:19stricto sensus
00:46:20l'ensemble
00:46:21le programme
00:46:22ça sera censure priorité
00:46:23évidemment
00:46:24pour faire baisser
00:46:25comme le disait
00:46:26Axel Kahn
00:46:27la température
00:46:28dans le pays
00:46:29sur un certain nombre
00:46:30de
00:46:31de
00:46:32que j'ai dit une bêtise
00:46:33Axel
00:46:34c'est Rachel
00:46:35c'est pas grave
00:46:36désolé
00:46:37désolé
00:46:38sur un certain nombre
00:46:39de sujets
00:46:40sur lesquels
00:46:41il faut faire baisser
00:46:42la température
00:46:43pouvoir d'achat
00:46:44situation
00:46:45situation sociale
00:46:46au sens
00:46:47plein du terme
00:46:48je ne sais pas
00:46:49si vous avez vu
00:46:50mais quand même
00:46:51ce qui a été
00:46:52un peu douloureux
00:46:53sur cette campagne
00:46:54c'est que
00:46:55la vie quotidienne
00:46:56des français
00:46:57au final
00:46:58a peu été évoquée
00:46:59un peu sur les questions énergétiques
00:47:00un peu sur la question
00:47:01des salaires
00:47:02mais peu quand même
00:47:03et donc ça serait
00:47:045-6 points prioritaires
00:47:05sur l'année à venir
00:47:06parce qu'il peut y avoir
00:47:07une dissolution
00:47:08dans un an
00:47:09et avec
00:47:10au regard
00:47:11de ces 5-6 priorités
00:47:12un périmètre
00:47:13de rassemblement
00:47:14et de coalition
00:47:15mais ça
00:47:16on n'en a pas l'expérience
00:47:17dans le pays
00:47:18on ne sait pas faire
00:47:19Bon je vous rappelle
00:47:20ces images
00:47:21en direct
00:47:22on est toujours
00:47:23à Place de la République
00:47:24où il y a des affrontements
00:47:25effectivement
00:47:26entre les forces de l'ordre
00:47:27et puis
00:47:28des black box
00:47:29des éléments radicaux
00:47:30qui
00:47:31se sont agrégés
00:47:32tout à l'heure
00:47:33à la
00:47:34manifestation
00:47:35et au rassemblement
00:47:36du nouveau front
00:47:37populaire
00:47:38je voulais
00:47:39qu'on écoute
00:47:40une autre réaction
00:47:41peut-être
00:47:42un homme
00:47:43de consensus
00:47:44un homme du centre
00:47:45Hervé Marseille
00:47:46qui faisait
00:47:47une analyse
00:47:48de l'heure intéressante
00:47:49un premier ministre
00:47:50issu de l'UDI
00:47:51alors là
00:47:52c'est extraordinaire
00:47:53écoutez Hervé Marseille
00:47:54un homme qui fait
00:47:55la synthèse
00:47:569 élus ce soir
00:47:57je crois
00:47:58Il y a
00:47:59à peu près
00:48:003 semaines
00:48:01l'élection européenne
00:48:02la majorité
00:48:03faisait un score
00:48:04de 14,5%
00:48:05ce qui a été
00:48:06un des éléments
00:48:07d'ailleurs
00:48:08de la dissolution
00:48:09bon aujourd'hui
00:48:10on est plutôt
00:48:11à 25
00:48:12ce qui veut dire
00:48:13qu'il y a quand même
00:48:14une très belle remontada
00:48:15on peut le dire
00:48:16comme ça
00:48:17du bloc central
00:48:18et que
00:48:19le score
00:48:20atteint par
00:48:21les candidats
00:48:22de la majorité
00:48:23ensemble pour la république
00:48:24ou même
00:48:25des républicains
00:48:26qui étaient
00:48:27j'allais dire
00:48:28dans une situation
00:48:29ni Macron
00:48:30ni Le Pen
00:48:31et qui vont
00:48:32s'en sortir
00:48:33très confortablement
00:48:34bon
00:48:35maintenant
00:48:36il va falloir regarder
00:48:37dans ce qu'on appelle
00:48:38les consultations
00:48:39comment
00:48:40il y a des gens
00:48:41de bonne volonté
00:48:42qui peuvent travailler
00:48:43ensemble
00:48:44et essayer d'avoir
00:48:45de la cohérence
00:48:46je ne sais pas
00:48:47si c'est possible
00:48:48enfin c'est du bon sens
00:48:49comme dit
00:48:50c'est intéressant
00:48:51c'est intéressant
00:48:52dans la clarification
00:48:53ce qui est clarifié
00:48:54ce soir
00:48:55c'est que nous ne parlons
00:48:56plus le même langage
00:48:57et cette nécessité
00:48:58de retrouver
00:48:59un langage commun
00:49:00pour protéger
00:49:01notre France
00:49:02bah oui
00:49:03bah oui
00:49:04oui
00:49:05tout le monde est d'accord
00:49:06ah bah dis donc
00:49:07il y a un silence
00:49:08je l'ai entendu
00:49:09l'extraordinaire
00:49:10il y a une
00:49:11remontada
00:49:12une remontada
00:49:13par braquois
00:49:14parce que c'est le seul
00:49:15qui a utilisé
00:49:16le terme remontada
00:49:17ils ont quasiment
00:49:18le bloc central
00:49:19quand il parle
00:49:20a quasiment divisé
00:49:21ses effectifs
00:49:22par deux
00:49:23il parle d'une remontada
00:49:24c'est juste extraordinaire
00:49:25c'est pas les sondages
00:49:26qui font
00:49:27l'élection
00:49:28c'était en 2022
00:49:29et en 2024
00:49:30donc ils ont quasiment
00:49:31divisé
00:49:32leurs effectifs
00:49:33par deux
00:49:34bon
00:49:35drôle de remontada
00:49:36qui est venu
00:49:37tout à l'heure
00:49:38sur notre plateau
00:49:39c'est un ancien ministre
00:49:40de la Défense
00:49:41je crois
00:49:42oui
00:49:43qu'on va peut-être
00:49:44écouter
00:49:45Hervé Morin
00:49:46tout à l'heure
00:49:47alors qui
00:49:48qui disait
00:49:49qui parlait
00:49:50du RN
00:49:51en particulier
00:49:52si vous ne l'avez pas
00:49:53écouté
00:49:54vous allez pouvoir
00:49:55lui répondre
00:49:56à distance
00:49:57on a eu des gens
00:49:58qui ont voté
00:49:59pour des candidats
00:50:00dont ils ne savaient
00:50:01même pas
00:50:02ce qu'ils faisaient
00:50:03d'où ils venaient
00:50:04à quoi ils ressemblaient
00:50:05ça c'est vraiment
00:50:06inexplicable
00:50:07ça pour le coup
00:50:08non mais
00:50:09et donc
00:50:10et donc
00:50:11je dis que
00:50:12il ne faut pas
00:50:13tant minimiser
00:50:14que ça
00:50:15le score
00:50:16du RN
00:50:17parce que
00:50:18quand vous aviez
00:50:19entre les candidats
00:50:20qui ont été
00:50:21dénoncés
00:50:22dans les derniers jours
00:50:23les candidats
00:50:24qui étaient quand même
00:50:25le zéro
00:50:26degré
00:50:27de la dialectique
00:50:28et
00:50:30faire
00:50:31au bout du compte
00:50:32150 députés
00:50:33pardon
00:50:34moi je vois en Normandie
00:50:35il y en a quand même
00:50:36quelques-uns
00:50:37c'est quand même
00:50:38assez surréaliste
00:50:39que demain
00:50:40ils soient à l'Assemblée nationale
00:50:41voilà
00:50:42donc vous allez pouvoir
00:50:43répondre
00:50:44à monsieur Mourin
00:50:45je rappelle que le RN
00:50:46réalise la poussière
00:50:47la plus importante
00:50:48de son histoire
00:50:49vous l'avez dit
00:50:50Rassemblement National
00:50:51va au moins
00:50:52doubler
00:50:53à minima
00:50:54le nombre
00:50:55de ses députés
00:50:56je vais vous rappeler
00:50:57mes souvenirs
00:50:58dans les années 2000
00:50:592008
00:51:002000
00:51:01sous Sarkozy
00:51:02le Nouveau Centre
00:51:03était sous perfusion
00:51:04de l'UMP
00:51:05il choisissait
00:51:06des candidats
00:51:07mais vraiment
00:51:08c'était tout
00:51:09et n'importe quoi
00:51:10je me rappelle
00:51:11qu'il y avait
00:51:124, 5, 6 Mourins
00:51:13qui étaient candidats
00:51:14en Normandie
00:51:15donc évidemment
00:51:16que lui
00:51:17beaucoup plus
00:51:18que n'importe quelle
00:51:19autre famille politique
00:51:20il a eu cette technique
00:51:21de mettre des gens
00:51:22et hop
00:51:23pour leur coller
00:51:24l'étiquette
00:51:25Nouveau Centre
00:51:26UMP
00:51:27que M.Mourin
00:51:28vienne dénoncer
00:51:29une pratique
00:51:30sur les autres
00:51:31alors que lui-même
00:51:32l'a surpratiqué
00:51:33pendant des années
00:51:34c'est juste extraordinaire
00:51:35mais vous allez avoir
00:51:36quand même
00:51:37nécessité peut-être
00:51:38de faire un débriefing
00:51:39sur le plan Matignon
00:51:40parce qu'il est vrai
00:51:41qu'on a vu
00:51:42des candidats
00:51:43venir sur des plateaux télé
00:51:44des chaînes régionales
00:51:45et ne pas être
00:51:46suffisamment préparés
00:51:47sans doute
00:51:48c'est vrai
00:51:49vous avez très certainement
00:51:50une réflexion
00:51:51on a dû faire
00:51:52en quelques jours
00:51:53ce que Normand
00:51:54fait en quelques mois
00:51:55mais on avait le sentiment
00:51:56qu'il fallait être
00:51:57très préparé
00:51:58avec des commissions électorales
00:51:59qui étaient déjà
00:52:00avec des arbitrages rendus
00:52:01avec tout un travail
00:52:02qui était fait
00:52:03y compris sur la dernière année
00:52:04non non
00:52:05on a fait
00:52:06j'appartiens à la commission
00:52:07d'investiture
00:52:08on avait fait
00:52:09beaucoup de travail
00:52:10mais il nous manquait
00:52:11évidemment
00:52:12toute une série
00:52:13de candidats à choisir
00:52:14et donc ça a été
00:52:15délégué
00:52:16à nos fédérations
00:52:17qui ont dû faire ça
00:52:18dans l'urgence
00:52:19à la plus totale
00:52:20encore une fois
00:52:21si on fait la même enquête
00:52:22sur les différents candidats
00:52:23des différentes familles politiques
00:52:24on trouvera
00:52:25des candidats
00:52:26qui auraient aimé
00:52:27que les enquêtes
00:52:28objectivement
00:52:29je ne suis pas certain
00:52:30qu'on trouve les mêmes profils
00:52:31chez Ensemble
00:52:32par exemple
00:52:33objectivement
00:52:34je pense que ça n'est pas le cas
00:52:35quand on est au pouvoir
00:52:36on attire
00:52:37il y a toujours
00:52:38un côté
00:52:39quand on est au pouvoir
00:52:40on attire beaucoup plus
00:52:41les notables etc
00:52:42excuse moi
00:52:43nous on a des candidats
00:52:44qui ressemblent
00:52:45c'est français
00:52:46c'est des bonnes gens
00:52:47enfin voilà
00:52:48je suis atterrée
00:52:49des images
00:52:50que l'on voit là
00:52:51à l'écran
00:52:52Place de la République
00:52:53image en direct
00:52:54Place de la République
00:52:55le symbole de la République
00:52:56notre démocratie
00:52:57la chance
00:52:58de pouvoir
00:52:59aller voter
00:53:00l'expression politique
00:53:01et ces personnes
00:53:02qui avaient
00:53:03programmé
00:53:04en fait
00:53:05de
00:53:06voilà
00:53:07de débattre
00:53:08de casser
00:53:09quel que soit le résultat
00:53:10c'est à dire que
00:53:11on a été voté
00:53:12mais vraiment
00:53:13se rendre compte
00:53:14dans quel état
00:53:15de crise
00:53:16et de tension
00:53:17nous sommes
00:53:18je voulais juste rebondir
00:53:19sur ce qu'on peut aussi
00:53:20retenir de cette soirée
00:53:21de manière plus générale
00:53:22c'est que
00:53:23bien évidemment
00:53:24on se rend bien compte
00:53:25que les résultats ne sont pas
00:53:26ceux qui étaient prévus
00:53:27dans les sondages
00:53:28depuis des semaines
00:53:29et même des mois
00:53:30moi ce que je retiens
00:53:31c'est que
00:53:32alors même qu'on prédisait
00:53:33ça je pense que c'est important
00:53:34de le rappeler
00:53:35alors même qu'on prédisait
00:53:36la fin du macronisme
00:53:37alors même qu'on prédisait
00:53:39la fin de notre
00:53:40ADN politique
00:53:41qui a été lancé
00:53:42en 2017
00:53:43par le président
00:53:44de la République
00:53:45Emmanuel Macron
00:53:46et bien ce soir
00:53:47on a réussi à prouver
00:53:48que la force politique centrale
00:53:49incarne encore quelque chose
00:53:50et peut répondre
00:53:51à une demande
00:53:52et c'est évidemment
00:53:53que nous comptons bien
00:53:54continuer à réincarner
00:53:55ce dépassement
00:53:56des clivages politiques
00:53:57qui a su nous rassembler
00:53:58dès 2017
00:53:59qui nous a permis
00:54:00d'aboutir à un bon nombre
00:54:01de résultats
00:54:02d'un point de vue économique
00:54:03et sociaux
00:54:04depuis 2017
00:54:05et que véritablement
00:54:06aujourd'hui
00:54:07plus que jamais
00:54:08plus que jamais
00:54:09et bien chacune et chacun
00:54:10doit réussir
00:54:11à mettre ses égaux de côté
00:54:12à penser un petit peu plus loin
00:54:13que le bout de son nez
00:54:14à penser un petit peu plus loin
00:54:15que 2027
00:54:16et se dire que là
00:54:17plus que jamais
00:54:18quand on voit effectivement
00:54:19le niveau de tension
00:54:20qui se cristallise
00:54:21dans le pays
00:54:22et quand on voit
00:54:23que les extrêmes
00:54:24en font leur carburant électoral
00:54:25et bien oui
00:54:26et bien oui
00:54:27compte tenu de nos divisions
00:54:28il faut pouvoir se rassembler
00:54:29aujourd'hui dans l'intérêt
00:54:30de nos concitoyens
00:54:31Raphaël Arnaud
00:54:32Les effectifs macronistes
00:54:33ont été divisés par deux
00:54:34les effectifs marinistes
00:54:35ont été multipliés par deux
00:54:36Et donc ?
00:54:37Et donc ce que vous venez de dire
00:54:38est faux
00:54:39Et donc ?
00:54:40Vous dites on est central
00:54:41on s'en sort bien
00:54:42le macronisme est toujours vivant
00:54:43Vous avez été divisé par deux
00:54:44on a été multiplié par deux
00:54:45Madame c'est les faits
00:54:46c'est pas actuel
00:54:47c'est les chiffres
00:54:48Et alors ?
00:54:49Avec un bashing
00:54:50je l'accepte
00:54:51Mais monsieur Alizio
00:54:52à la différence
00:54:53ce qui nous différencie de vous
00:54:54le rassemblement national
00:54:55c'est que nous avons l'humilité
00:54:56nous avons l'humilité
00:54:57Vous venez de me dire
00:54:58que vous avez gagné
00:54:59que vous étiez central
00:55:00que vous alliez être
00:55:01le pivot de l'Assemblée nationale
00:55:02Nous avons l'humilité
00:55:03monsieur Alizio
00:55:04au sein de la majorité présidentielle
00:55:05de dire que oui
00:55:06pendant 7 ans
00:55:07le bilan n'a pas été parfait
00:55:08que oui effectivement
00:55:09les résultats des urnes
00:55:10ce soir
00:55:11prouvent que nous avons perdu
00:55:12un certain nombre de députés
00:55:13mais qu'au contraire
00:55:14nous nous décidons
00:55:15de mettre les égaux de côté
00:55:16et de tendre la main
00:55:17à tous les républicains
00:55:20et que manifestement
00:55:21il semble que les extrêmes
00:55:22dont vous faites partie
00:55:23ne sont pas aptes à gouverner
00:55:24et la réalité
00:55:25monsieur Alizio
00:55:26que vous le vouliez union
00:55:27c'est que Jordan Bardella
00:55:28ne sera pas Premier ministre
00:55:29et que Jean-Luc Mélenchon
00:55:30ne sera pas Premier ministre
00:55:31et que nous n'aurons pas
00:55:32de Premier ministre
00:55:33pour l'instant
00:55:34Philippe David
00:55:35Raphaël Arnaud
00:55:36fait son entrée
00:55:37Il est entré ce matin
00:55:38et est encore Premier ministre
00:55:39à l'heure où je vous parle
00:55:40Raphaël Arnaud
00:55:41candidat fiché S
00:55:42du Nouveau Fonds Populaire
00:55:43dans le Vaucluse
00:55:44a été élu
00:55:45candidat triple fiché S
00:55:46triple fiché S
00:55:4755%
00:55:48Je n'ai pas compris
00:55:49pourquoi la majorité
00:55:50se retire avec un candidat
00:55:51comme ça
00:55:52parce que faire
00:55:53un front républicain
00:55:54avec un triple fiché S
00:55:55là je dois dire
00:55:56j'ai un problème
00:55:57à comprendre
00:55:58je vous l'avoue
00:55:59triple fiché S
00:56:00ça ne vous pose pas de problème ?
00:56:01On ne compose pas
00:56:02avec la France Insoumise
00:56:03il me semble que
00:56:04Raphaël Arnaud
00:56:05a fait partie
00:56:06Mais lui il est plus à gauche
00:56:07que la France Insoumise
00:56:08c'est la nouvelle
00:56:09guerre d'anti-fasciste
00:56:10ça clairement
00:56:11on a toujours condamné
00:56:12on a toujours condamné
00:56:13les candidats
00:56:14qui étaient membres
00:56:15de la France Insoumise
00:56:16en l'occurrence
00:56:17Raphaël Arnaud
00:56:18on le combat
00:56:19et on continuera
00:56:20à le combattre
00:56:21parce qu'il est fier
00:56:22Vous ne l'avez pas combattu
00:56:23vous avez retiré votre candidat
00:56:24et parce qu'il s'inscrit
00:56:25hors du champ républicain
00:56:26c'est une réalité
00:56:27Pourquoi vous avez retiré
00:56:28votre candidat ?
00:56:29Il s'est retiré tout seul
00:56:30Il s'est retiré tout seul
00:56:31Non mais attendez
00:56:32Excusez-moi
00:56:33en langue de bois
00:56:34c'est parfait
00:56:35Vous étiez dans les négociations
00:56:36vous avez des informations
00:56:37Je n'étais pas dans les dégos
00:56:38mais à quelqu'un comme ça
00:56:39face à quelqu'un comme ça
00:56:40on se maintient
00:56:41dans tous les cas de figure
00:56:42Vous étiez dans les négociations ?
00:56:43Je n'étais pas mais
00:56:44Donc ?
00:56:45Ecoutez
00:56:46Cette personne s'est déshonorée
00:56:47en se retirant
00:56:48Pourquoi vous n'avez pas
00:56:49d'informations précises ?
00:56:50Je peux penser
00:56:51que cette personne
00:56:52s'est déshonorée
00:56:53en se retirant
00:56:54face à un triple fiché S
00:56:55Je l'entends
00:56:56Mais apportez-moi ici
00:56:57la preuve noir sur blanc
00:56:58de ce que vous m'affirmez
00:56:59Il s'est retiré
00:57:00Face au triple fiché S
00:57:01Face au triple fiché S
00:57:02Donc cette personne
00:57:03nous a dit
00:57:04c'est déshonoré
00:57:05Mais est-ce que vous avez
00:57:06la preuve ?
00:57:07Est-ce que vous avez la preuve
00:57:08qu'on lui a demandé
00:57:09de se retirer ?
00:57:10Mais je n'ai pas besoin
00:57:11d'avoir de preuve
00:57:12Mais quelqu'un se retirer
00:57:13elle-même
00:57:15Ne sortez des éléments
00:57:16de langage
00:57:17Face au triple fiché S
00:57:18Face au triple fiché S
00:57:19Bientôt je me dis
00:57:20qu'un type reviendrait
00:57:21fiché S de Syrie
00:57:22on va dire
00:57:23on se pose pas la question
00:57:24est-ce qu'on fait
00:57:25un front républicain ?
00:57:26Juste pour resituer
00:57:27le actuel
00:57:28Non je rigole pas madame
00:57:30Un type hyper violent
00:57:31qui a frappé des femmes
00:57:32ça vous gêne pas ?
00:57:33Face
00:57:34Mais est-ce que
00:57:35vous regardez
00:57:36j'arrive même pas à en parler
00:57:37C'est incroyable
00:57:38Vous n'avez pas d'argument
00:57:39évidemment que vous n'arrivez
00:57:40pas à parler
00:57:41Là c'est la tenaille
00:57:42C'est la tenaille
00:57:43Face au triple fiché S
00:57:44nous avions une candidate
00:57:45qui était députée sortante
00:57:46qui était avocate
00:57:47qui avait fait ses preuves
00:57:48vous vous seriez grandi
00:57:49à soutenir l'avocate
00:57:50députée sortante
00:57:51du Rassemblement National
00:57:52plutôt que le fiché S
00:57:53Et du fait
00:57:54de votre assistement
00:57:55vous avez soutenu
00:57:56Ni Rennes
00:57:57ni Alephi
00:57:58Je vous coupe
00:57:59on retourne
00:58:00la place de la République
00:58:01s'il vous plaît
00:58:02On se retrouve
00:58:03place de la République
00:58:04où il y a une charge
00:58:05en ce moment
00:58:06S'il vous plaît
00:58:07S'il vous plaît
00:58:08La nouvelle place
00:58:09de la République
00:58:10S'il vous plaît
00:58:11S'il vous plaît
00:58:12S'il vous plaît
00:58:13Place de la République
00:58:14où on retrouve
00:58:15le correspondant
00:58:16de CNews
00:58:17où il me semble
00:58:18qu'il y a des
00:58:19là en plus
00:58:20il y a des policiers
00:58:21attaqués
00:58:22il y a un magasin
00:58:23qui est en passe
00:58:24d'être cassé
00:58:25C'est à vous
00:58:26Non mais les commerçants
00:58:27Ecoutez Olivier
00:58:28vous le voyez
00:58:29sur ces images
00:58:30il y a une charge
00:58:31de la part
00:58:32des forces de l'ordre
00:58:33et même
00:58:34cette fois-ci
00:58:35des interpellations
00:58:36de la part
00:58:37des manifestants
00:58:38qui envoient
00:58:39depuis tout à l'heure
00:58:40en permanence
00:58:41sur les forces de l'ordre
00:58:42il y a
00:58:43vous le voyez
00:58:44une benne
00:58:45de déchets de verre
00:58:46qui a été vidée
00:58:47par les manifestants
00:58:48qu'ils utilisent
00:58:49pour envoyer en permanence
00:58:50sur les forces de l'ordre
00:58:51les forces de l'ordre
00:58:52répliquent de manière
00:58:53de manière lourde
00:58:54avec des gaz lacrymogènes
00:58:55des tirs également
00:58:56de LBD
00:58:57ils ont aidé
00:58:58de drones
00:58:59on a vidé des drones
00:59:00au-dessus
00:59:01de la place
00:59:02de la République
00:59:03pour essayer
00:59:04de comprendre
00:59:05les mouvements
00:59:06des manifestants
00:59:07vous le voyez là
00:59:08ils se replient
00:59:09et donc
00:59:10il y a des affrontements
00:59:11nourris entre
00:59:12les forces de l'ordre
00:59:13et les manifestants
00:59:14les derniers manifestants
00:59:15qui sont encore ici
00:59:16les plus radicaux
00:59:17Merci beaucoup
00:59:18il y avait entre
00:59:19300 et 500 Black Bloc
00:59:20et je voulais vous donner
00:59:21cette information
00:59:22un fonctionnaire de police
00:59:23a été blessé par des tirs
00:59:24des mortiers
00:59:25cocktail Molotov
00:59:26à Nantes
00:59:27où il y a eu
00:59:28trois interpellations
00:59:29au total
00:59:30juste un dernier mot
00:59:31rapidement
00:59:32mais on va revenir
00:59:33à partir d'une heure du matin
00:59:34Gabriel Attal va présenter
00:59:35sa démission
00:59:36demain au chef de l'État
00:59:37petite prédiction
00:59:38va-t-il l'accepter ?
00:59:39Moi je ne pense pas
00:59:40et vous ?
00:59:41Moi je suis certain
00:59:42qu'il va l'accepter
00:59:43parce que d'abord
00:59:44c'est la tradition républicaine
00:59:45le Premier Ministre
00:59:46présente sa démission
00:59:47et elle est toujours acceptée
00:59:48ça ne veut pas dire
00:59:49qu'il va quitter
00:59:50Matignon immédiatement
00:59:51ça veut dire
00:59:52qu'il va démissionner
00:59:53et le Président de la République
00:59:55va le charger
00:59:56de gérer les affaires courantes
00:59:57jusqu'à ce qu'un nouveau
00:59:58gouvernement soit en place
01:00:00grâce à l'éventuelle
01:00:01coalition qui verra le jour
01:00:02mais la démission
01:00:03elle sera acceptée
01:00:04demain par le Président
01:00:05de la République
01:00:06ça peut durer longtemps
01:00:08Il y a un calendrier international
01:00:10il part mardi soir
01:00:11pour le sommet de l'OTAN
01:00:13la nouvelle mandature
01:00:14est installée le 18 juillet
01:00:16avec l'élection
01:00:17à la présidence
01:00:18de l'Assemblée nationale
01:00:19qui sera aussi
01:00:20un signe politique
01:00:21vous savez si nous entrons
01:00:22véritablement
01:00:23dans un système de coalition
01:00:24en Allemagne
01:00:25avant que ça se mette en place
01:00:26ça prend quelques semaines
01:00:28Il est une heure du matin
01:00:29un dernier mot ?
01:00:30Oui je suis d'accord aussi
01:00:32il y aura sûrement
01:00:33un gouvernement
01:00:34qui va gérer les affaires courantes
01:00:35en attendant que
01:00:36Mme Delga
01:00:37Mme Rousseau
01:00:38M. Bertrand
01:00:39M. Wauquiez
01:00:40je ne sais qui
01:00:41participent au même gouvernement
01:00:42pour faire quoi ?
01:00:43On n'a toujours pas compris
01:00:44Vous avez eu le mot de la fin
01:00:45Oui mais je trouve que
01:00:46dans vos déclarations
01:00:47M. Alizeau
01:00:48il y a beaucoup de mépris
01:00:49vous êtes en train
01:00:50de stigmatiser certains
01:00:51Vous dites que
01:00:52Mme Delga
01:00:53Vous inquiétez pas
01:00:54ça va bien se passer
01:00:55On n'a pas trop bien compris
01:00:56De toute façon
01:00:57on a gagné les élections
01:00:58on a expliqué qu'on est
01:00:59au niveau central
01:01:00M. Alizeau
01:01:01ce n'est pas ce que j'ai dit
01:01:02encore une fois
01:01:03ce n'est pas ce que nous disons
01:01:04En revanche
01:01:05c'est une épreuve
01:01:06d'humilité
01:01:07et accepter les résultats
01:01:08de ce soir
01:01:09avec beaucoup d'humilité
01:01:10Je pense que c'est important
01:01:11de le dire
01:01:12Au contraire
01:01:13appeler à l'apaisement
01:01:14quand on voit
01:01:15les images
01:01:16qui sont celles
01:01:17auxquelles on assiste
01:01:18ce soir
01:01:19Place de la République
01:01:20en direct à Paris
01:01:21Je crois que
01:01:22véritablement
01:01:23on doit tous
01:01:24appeler à un esprit
01:01:25de responsabilité
01:01:26à beaucoup de calme
01:01:27pour avancer
01:01:28Merci en tout cas
01:01:29Merci à tous les deux
01:01:30tous les trois
01:01:31Rachel va nous quitter
01:01:32M. Alizeau
01:01:33M. Shannon
01:01:34vont vous remplacer
01:01:35dans un instant
01:01:36Gauthier Lebrecht
01:01:37Mathieu Bocoté
01:01:38et Gabriel Cluzel
01:01:39et puisqu'il est une heure
01:01:41et une minute
01:01:42on va écouter
01:01:43Gabriel Attal
01:01:44qui a pris la parole tout à l'heure
01:01:45il est aux alentours
01:01:46de 21h20
01:01:47si je ne me trompe pas
01:01:48Gabriel Attal
01:01:49qui annonce
01:01:50qu'il va remettre demain
01:01:51sa démission
01:01:55La formation politique
01:01:56que j'ai représentée
01:01:57dans cette campagne
01:01:58quand bien même
01:01:59elle a réalisé un score
01:02:00trois fois supérieur
01:02:01à ce qui était prédit
01:02:02ces dernières semaines
01:02:03ne dispose pas
01:02:04d'une majorité
01:02:05Ainsi
01:02:06fidèle à la tradition républicaine
01:02:08et conformément
01:02:09à mes principes
01:02:10je remettrai
01:02:11demain matin
01:02:12ma démission
01:02:13au Président de la République
01:02:15Notre responsabilité
01:02:16est immense
01:02:17je ne me résous pas
01:02:19et ne me résoudrai
01:02:20jamais
01:02:21à ce que l'offre politique
01:02:22soit scindée
01:02:23en trois blocs
01:02:24dont chacun cherche
01:02:25la disparition
01:02:26des deux autres
01:02:27parce que ce n'est pas
01:02:28la France
01:02:29et parce que ce n'est pas
01:02:30le peuple français
01:02:33Je ne me résoudrai
01:02:34jamais
01:02:35et plus particulièrement
01:02:36ce soir
01:02:37où l'extrême droite
01:02:38réalise un score historique
01:02:39à ce que des millions
01:02:40de nos concitoyens
01:02:41fassent le choix de voter
01:02:42pour les extrêmes
01:02:45Gabriel Mathieu
01:02:46Gauthier
01:02:47Bonsoir
01:02:48Bonsoir Olivier
01:02:52Il est une heure du matin
01:02:53Merci d'être avec nous
01:02:55Vous avez entendu
01:02:56vous avez entendu
01:02:57Gabriel Attal
01:02:58Alors même question
01:02:59même question
01:03:00qu'il m'a dit
01:03:01non
01:03:02sa démission
01:03:03va être
01:03:04évidemment acceptée
01:03:05moi je n'en suis pas sûr
01:03:06Gauthier
01:03:07Alors moi je ne suis plus
01:03:08sûr de rien
01:03:10Je ne vais plus avoir
01:03:11une réponse tranchée
01:03:12pour les 10 prochaines années
01:03:13Très bien
01:03:15J'avais dit qu'il fallait
01:03:16se méfier des sondages
01:03:17mais en fait c'était
01:03:18de l'autre côté
01:03:19La seule chose qui est sûre
01:03:20c'est qu'il est élu
01:03:21ce soir
01:03:22Il est élu
01:03:23Là où je rejoins Yoann
01:03:24c'est qu'il ne va pas
01:03:25quitter Matignon
01:03:26demain
01:03:27On voit bien d'ailleurs
01:03:28il l'a dit
01:03:29il a dit je vais présenter
01:03:30mes intentions
01:03:31pour gérer
01:03:32les affaires courantes
01:03:33jusqu'aux échéances
01:03:34qui viennent
01:03:35et qui sont importantes
01:03:36à savoir
01:03:37les Jeux Olympiques
01:03:38ça veut peut-être dire aussi
01:03:39que Gérald Darmanin
01:03:40qui avait déjà fait
01:03:41ses cartons
01:03:42Place Beauvau
01:03:43qui disait que son
01:03:44successeur aurait
01:03:45qu'à mettre ses pieds
01:03:46dans des chaussons
01:03:47pour la période
01:03:48des Jeux
01:03:49et qui comptait bien
01:03:50se carapater
01:03:51pour ne pas être là
01:03:52en première ligne
01:03:53au moment des Jeux
01:03:54ça veut peut-être dire
01:03:55que Gérald Darmanin
01:03:56va devoir assumer
01:03:57tout ce qu'il a mis en place
01:03:58Pourquoi il n'a pas le droit
01:03:59à la disposition
01:04:00du président
01:04:01du président de la République
01:04:02Gérald Darmanin
01:04:03ça veut plutôt dire
01:04:04je reste
01:04:05donc il va peut-être
01:04:06accepter sa démission demain
01:04:07Emmanuel Macron
01:04:08mais Gabriel Attal
01:04:09va potentiellement
01:04:10passer le cap
01:04:11des 6 mois
01:04:12très importants
01:04:13pour lui
01:04:14peut-être qu'il va planter
01:04:15son arbre
01:04:16voilà l'arbre
01:04:17l'ordre du mérite
01:04:18parce qu'il n'a pas tellement
01:04:19eu à démissionner
01:04:20il ne va pas planter un arbre
01:04:21alors qu'il va démissionner
01:04:22on va trouver une rérogation
01:04:23pour qu'il mette son arbre
01:04:24Mathieu
01:04:25je note cela dit
01:04:26la capacité
01:04:27d'écartèlement idéologique
01:04:28de l'extrême centrale
01:04:29c'était soit les extrêmes
01:04:30soit la Mélenchonnie
01:04:31un plan comme ça
01:04:32qui a même construit
01:04:33sa force politique
01:04:34depuis un an
01:04:35notamment sur la question
01:04:36de la baïa
01:04:37sur une forme
01:04:38de conservatisme scolaire
01:04:39donc là il s'est construit
01:04:40à droite
01:04:41pendant une semaine
01:04:42il a joué à la comédie
01:04:43antifasciste
01:04:44et là il revient
01:04:45sur le mode
01:04:46le plus grand péril
01:04:47CLFI
01:04:48ça nous témoigne je pense
01:04:49de la grande flexibilité
01:04:50idéologique
01:04:51de l'extrême centre
01:04:52qui est capable
01:04:53de dire une chose
01:04:54et son contraire
01:04:55selon les besoins politiques
01:04:56du moment
01:04:57c'est une force
01:04:58quoi qu'on en dise
01:04:59parce qu'en politique
01:05:00la sincérité
01:05:01est moins payante
01:05:02que les filles qui tuent
01:05:03à l'opportunisme
01:05:04très belle définition
01:05:05du macronisme
01:05:06un peu de temps
01:05:07mais très achevé
01:05:08Gabriel
01:05:09Gabriel Attal
01:05:10de fait peut-être
01:05:11venir ce soir
01:05:12parce que c'est son oeuvre
01:05:13finalement
01:05:14donc il démissionnera
01:05:15tout ce qui s'est passé
01:05:16la sienne ou celle
01:05:17d'Emmanuel Macron
01:05:18non parce que
01:05:19Emmanuel Macron
01:05:20a voulu la dissolution
01:05:21mais on dit que c'est
01:05:22Gabriel Attal
01:05:23qui ne le voulait pas
01:05:24mais qui une fois
01:05:25cette dissolution actée
01:05:26a travaillé
01:05:27à ce front républicain
01:05:28et du reste
01:05:29il y a travaillé
01:05:30il y a mis
01:05:31toutes ses forces
01:05:32et de façon
01:05:33aussi rhétorique
01:05:34puisque comme
01:05:35l'a dit Mathieu
01:05:36il a expliqué
01:05:37que
01:05:38de deux choses
01:05:39l'une
01:05:40il y avait deux extrêmes
01:05:41et que l'extrême
01:05:42la plus dangereuse
01:05:43c'était le Rassemblement National
01:05:44puisque l'autre
01:05:45évidemment
01:05:46n'était pas en mesure
01:05:47d'avoir la majorité
01:05:48donc il fallait
01:05:49s'agiter vraiment
01:05:50sur le Rassemblement National
01:05:51c'était le Rassemblement National
01:05:52qu'il fallait contrôler
01:05:53donc on peut dire
01:05:54qu'aujourd'hui
01:05:55et c'est quand même
01:05:56un paradoxe
01:05:57pour l'homme
01:05:58dont le symbole
01:05:59c'est quand même
01:06:00la lutte contre la Baïa
01:06:01nous a-t-on dit
01:06:02de faire arriver
01:06:03de faire triompher
01:06:04ainsi le Nouveau Front Populaire
01:06:05donc il peut démissionner
01:06:06tranquille
01:06:07Juste une petite parenthèse
01:06:08avant de reprendre
01:06:09là à l'image
01:06:10en direct
01:06:11en ce moment
01:06:12vous avez
01:06:13tous les projectiles
01:06:14qui ont été jetés
01:06:15contre les forces
01:06:16de l'ordre
01:06:17par les Black Bloc
01:06:18ou les Antifa
01:06:19ou je ne sais pas
01:06:20comment vous les appelez
01:06:21des bouteilles en verre
01:06:22des bouteilles en verre
01:06:23énormément
01:06:24et effectivement
01:06:25alors vous pensez
01:06:26à Raphaël Arnault
01:06:27Raphaël Arnault
01:06:28qui est élu
01:06:29au la main
01:06:30et qui entre
01:06:31à l'Assemblée Nationale
01:06:32de la Jeune Garde
01:06:33d'ailleurs un mouvement
01:06:34Antifa
01:06:35dont 8 membres
01:06:36sont mis en examen
01:06:37pour une agression
01:06:38antisémite
01:06:39Raphaël Arnault
01:06:40demain il va avoir
01:06:41la possibilité
01:06:42d'aller dans les prisons
01:06:43c'est la possibilité
01:06:44des députés
01:06:45d'aller voir
01:06:46comment sont
01:06:47incarcérés les détenus
01:06:48il va pouvoir aller
01:06:49dans les commissariats
01:06:50pour voir comment sont gardés
01:06:51les gardés à vue justement
01:06:52voilà Raphaël Arnault
01:06:53voilà ce que font
01:06:54ses camarades
01:06:55puisque c'est les Antifas
01:06:56alors qu'ils ont
01:06:57qu'ils sont arrivés en tête
01:06:58je le rappelle
01:06:59qu'est-ce que ça serait
01:07:00si le RN avait eu
01:07:01une majorité bleue
01:07:02il perd, il casse
01:07:03il gagne, il casse
01:07:04mais si je peux me permettre
01:07:05en fait il casse tout le temps
01:07:06en une seconde
01:07:07l'enjeu c'est peut-être
01:07:08moi et Raphaël Arnault
01:07:09qui en tant que tel
01:07:10on connaît ses positions
01:07:11on le sait
01:07:12que tous ceux
01:07:13qui ont accepté
01:07:14de faire front commun
01:07:15avec lui
01:07:16et qui considéraient
01:07:17qu'il était légitime
01:07:18de faire front commun
01:07:19avec les milices d'ultra-gauche
01:07:20que sont les Antifas
01:07:21milices ouvertement
01:07:22ensuite moi
01:07:23ceux qui me
01:07:24je le redis
01:07:25ceux qui m'inquiètent
01:07:26ce sont ceux qui ont dit
01:07:27ce n'est pas grave
01:07:28de faire front commun
01:07:29avec lui
01:07:30mais ils sont nombreux
01:07:31tous ses collègues
01:07:32tous ses collègues
01:07:33qui ont dit
01:07:34c'est moins grave
01:07:35de faire avec lui
01:07:36parce que le camp d'en face
01:07:37est beaucoup plus grand
01:07:38écologiquement parlant
01:07:39tout le nouveau front populaire
01:07:40en réalité
01:07:41tout le monde
01:07:42à part John Gage
01:07:43mais Renaissance
01:07:44Renaissance a fait des désistements
01:07:45alors Raphaël Arnault
01:07:46il n'y a pas eu besoin
01:07:47de se désister
01:07:48mais ils se sont désistés
01:07:49pour Alma Dufour
01:07:50ils ont appelé à voter
01:07:52à des désistements
01:07:53ou à voter LFI
01:07:54je rappelle la phrase
01:07:55de Gabriel Attal
01:07:56qui a dit sur France Inter
01:07:57qu'il fallait
01:07:58aller jusqu'à mettre
01:07:59un bulletin LFI
01:08:00pour faire barrage
01:08:01et le maire d'Avignon
01:08:02a appelé à voter
01:08:03pour Raphaël Arnault
01:08:04qui est socialiste
01:08:05ce soir
01:08:06et se réjouit
01:08:07de son élection
01:08:08Yohann vous voulez ajouter
01:08:09une information ?
01:08:10Pour revenir sur ces images
01:08:11qui sont évidemment dramatiques
01:08:12comme à chaque fois
01:08:13mais ce qui est peut-être
01:08:14encore plus dramatique
01:08:15c'est qu'on sait
01:08:16que ça va arriver
01:08:17je suis passé
01:08:18sur la place de la République
01:08:19aujourd'hui
01:08:21il n'y a pas un commerce
01:08:22qui n'était pas barricadé
01:08:23il y avait des plaques
01:08:24en bois
01:08:25sur l'ensemble des vitrines
01:08:26c'est-à-dire qu'on sait
01:08:27que ça va arriver
01:08:28le gouvernement savait
01:08:29ce qui allait se passer
01:08:30et à chaque fois
01:08:31il y a des policiers
01:08:32mis en conséquence Henri
01:08:33on rappelle qu'il y a
01:08:345 000 policiers
01:08:35forces de l'ordre
01:08:36gendarmes
01:08:37j'entends bien
01:08:38il y a des policiers
01:08:39qui sont déployés
01:08:405 000 forces de l'ordre
01:08:41à Paris
01:08:42on sait que ça va arriver
01:08:43tout le monde s'est préparé
01:08:44donc on le savait
01:08:45et on ne peut pas l'empêcher
01:08:46moi c'est quand même
01:08:47quelque chose
01:08:48qui à chaque fois m'étonne
01:08:49le fait qu'on ne peut pas
01:08:50avoir une soirée électorale
01:08:51ou même des mouvements sociaux
01:08:52je me rappelle
01:08:53les retraites
01:08:54sans que les black box
01:08:55agissent et créent le désordre
01:08:59par rapport à ce que vous indiquez
01:09:00sur ces profils en effet
01:09:02peu fréquentables
01:09:04au sein du Nouveau Front Populaire
01:09:07où nous avons vu aussi
01:09:08pour prendre l'expression
01:09:09consacrée en même temps
01:09:10qu'il y avait aussi
01:09:11des brebis galeuses
01:09:12dans d'autres endroits
01:09:13comment expliquer
01:09:14que dans une ville
01:09:16comme Avignon
01:09:18dans un département
01:09:19tel que le Vaucluse
01:09:20que vous connaissez
01:09:21un peu politiquement
01:09:22alors que la députée
01:09:23RN est sortante
01:09:25qu'il fasse 55%
01:09:27malgré j'ai envie de dire
01:09:29le pédigré qui était
01:09:31accroché à la veste
01:09:32et c'était normal
01:09:33puisque c'était le sien
01:09:34et pour comment expliquer
01:09:35qu'avec un aussi fort
01:09:37taux de participation
01:09:38qui donne une très forte légitimité
01:09:40à cette élection
01:09:41la surprise de ce soir
01:09:42soit quand même
01:09:43le nombre de députés
01:09:44Nouveau Front Populaire
01:09:45que s'est-il passé dans le pays ?
01:09:48Ça m'intéresse de savoir
01:09:49Non mais une hypothèse
01:09:50qu'on peut avancer
01:09:51mais ce n'est qu'une hypothèse
01:09:52c'est qu'il y a quand même
01:09:53une structure
01:09:54de conditionnement mental
01:09:55depuis une quarantaine d'années
01:09:56disons ça comme ça
01:09:57qui assimile le jeu
01:09:58d'assimilation est le suivant
01:09:59FN ou RN
01:10:00égal extrême droite
01:10:01égal Pétain
01:10:02égal Mussolini
01:10:03égal Hitler
01:10:04sachant que dans la population
01:10:05ce message a été tambouriné
01:10:06pendant une quarantaine d'années
01:10:08il a créé des comportements réflexes
01:10:10et plus encore dans les catégories
01:10:12médiatiquement privilégiées
01:10:14qui ont compris depuis une semaine
01:10:15que ceux qui n'envoyaient pas
01:10:16le signal
01:10:17il faut battre le RN à tout prix
01:10:19leur silence était déjà vu
01:10:21comme une dissidence
01:10:22et de ce point de vue
01:10:23ils étaient condamnés
01:10:24ensuite on a les préférences
01:10:25qu'on veut
01:10:26je ne dis pas
01:10:27voter l'un ou voter l'autre
01:10:28je dis que cette semaine
01:10:29Est-ce qu'il n'y a pas eu
01:10:30des couacs dans le plan
01:10:31Matignon RN ?
01:10:32Est-ce qu'il n'y a pas eu
01:10:33des couacs ?
01:10:34Est-ce que le RN a raté
01:10:36complètement sa campagne
01:10:37de deuxième tour ?
01:10:38Assurément
01:10:39sans le moindre doute
01:10:40Est-ce que de l'autre côté
01:10:41on doit noter que
01:10:42ce qu'on appelle
01:10:43l'antifascisme de Carnaval
01:10:44est encore suffisamment puissant
01:10:45pour faire en sorte
01:10:46que...
01:10:47Imaginez-vous au seul instant
01:10:48Mbappé se dire
01:10:49Ouais nous les gars
01:10:50on va faire appel
01:10:51pour appeler à voter RN
01:10:52parce que franchement
01:10:53c'est l'option pour le pays
01:10:54c'est...
01:10:55Vous riez en ce moment
01:10:56parce que c'est inimaginable
01:10:57c'est inimaginable
01:10:58parce que le prix a payé
01:10:59Je pense que ça n'a aucun effet
01:11:00Non parce que le prix a payé
01:11:01Non mais quand toutes
01:11:02les associations
01:11:03qui existent dans un pays
01:11:04envoient les professeurs
01:11:05les enseignants
01:11:06les armateurs
01:11:07à peu près tous ceux
01:11:08qui existent
01:11:09envoient le signal
01:11:10qu'il faut battre
01:11:11le retour du fascisme
01:11:12Regardez le vote RN
01:11:13chez les enseignants
01:11:14Je ne dis pas que c'est
01:11:15un effet troupeau
01:11:16mais il y a un effet
01:11:17sur le comportement électoral
01:11:18quand un régime
01:11:19pousse dans une direction
01:11:20unilatéralement
01:11:21Il y a des inquiétudes
01:11:23Vous savez qu'il y a
01:11:24des inquiétudes
01:11:25alors vous allez parler
01:11:26des professeurs
01:11:27on verra ce que ça donne
01:11:28Dans le programme de l'NFP
01:11:29puisque tout ça
01:11:30va être fait
01:11:31d'après la plateforme
01:11:32ce soir on a entendu
01:11:33Manon Aubry
01:11:34Ils sont pas là
01:11:35Non mais Manon Aubry
01:11:36ont dit
01:11:37ça sera d'autres plateformes
01:11:38Vous savez ce qu'a dit
01:11:39Manon Aubry ce soir ?
01:11:40Qu'elle voulait gouverner
01:11:41par ordonnance
01:11:42en direct sur CNews
01:11:43J'ai trouvé ça extraordinaire
01:11:44Ils ont critiqué
01:11:45les 49.3
01:11:46à l'appel d'Elisabeth Borne
01:11:48et elle a dit ce soir
01:11:49on peut gouverner
01:11:50par ordonnance
01:11:51parce que de fait
01:11:52à chaque fois qu'ils proposeront
01:11:53une mesure clivante
01:11:54qu'est-ce qui peut passer ?
01:11:55Un projet de loi
01:11:56sur la fin de vie
01:11:57sur l'euthanasie
01:11:58ça, ça passe
01:11:59dans l'Assemblée
01:12:00dans l'Assemblée
01:12:01qu'on a là
01:12:02mais tout ce qui est
01:12:03économique
01:12:04immigrationniste
01:12:05sécuritaire
01:12:06rien ne passe
01:12:07rien ne passe
01:12:08On peut faire des choses
01:12:09à part décré
01:12:10et arrêter
01:12:11sur l'immigration
01:12:12Oui mais c'est ça
01:12:13Mais ils veulent
01:12:14Mais l'URL
01:12:15n'avait y compris
01:12:16un autre sujet
01:12:17Ils veulent gouverner
01:12:18par décret
01:12:19alors qu'ils n'ont eu de cesse
01:12:20de dire que
01:12:21ce qu'ils appelaient
01:12:22la minorité présidentielle
01:12:23enquillait les 49.3
01:12:24Oui mais enfin
01:12:25c'est un double discours
01:12:26L'URL aussi
01:12:27en majorité relative
01:12:28forte
01:12:29aurait gouverné
01:12:30par décret
01:12:31Si je peux me permettre
01:12:32dans l'histoire
01:12:33On peut souligner
01:12:34un double discours
01:12:35A l'échelle d'un siècle
01:12:36la gauche
01:12:37lorsqu'elle est dans l'opposition
01:12:38se veut la gardienne
01:12:39de l'intégrité démocratique
01:12:40exemplaire
01:12:41Elle prend
01:12:42tous les moyens
01:12:43disponibles
01:12:44même l'égo
01:12:45pour imposer
01:12:46ses positions
01:12:47et si elle fonctionne
01:12:48par règlement
01:12:49par décret
01:12:50ou par autre chose
01:12:51elle le fait
01:12:52parce qu'un bien
01:12:53comme un bien plus grand
01:12:54La gauche
01:12:55transcende les institutions
01:12:56Tout le monde le fait
01:12:57Oui Chirac l'avait fait
01:12:58face à Mitterrand
01:12:59Oui mais vous noterez
01:13:00que dans le cas de la gauche
01:13:01c'est quelque chose
01:13:02Il y a la prétention
01:13:03C'est le rapport à la violence
01:13:04aussi si je peux me permettre
01:13:05qui est présent aussi là-dedans
01:13:06Mais tout le monde
01:13:07appelle ce double discours
01:13:08Quand la gauche est revenue
01:13:09aux affaires
01:13:10elle ne condamne pas
01:13:11les institutions
01:13:12ni gouverner
01:13:13Elle ne condamne pas
01:13:14ce qui se passe
01:13:15dans la vie nécessaire
01:13:16Par exemple
01:13:17dans le programme
01:13:18du Nouveau Front Populaire
01:13:19au 14 juillet
01:13:20il est écrit
01:13:2120% de détenus dehors
01:13:22Mais ce programme
01:13:23ne sera pas pris
01:13:2420% de détenus
01:13:25C'est la seule manière
01:13:26de rassurer
01:13:27c'est d'expliquer
01:13:28ce programme
01:13:29Imaginez ce soir
01:13:30C'est pas mon programme
01:13:31C'est la seule manière
01:13:32de rassurer les gens
01:13:33c'est nous
01:13:34Mais est-ce qu'on peut réfléchir
01:13:35en se disant
01:13:36que le Nouveau Front Populaire
01:13:37n'a pas de majorité
01:13:38Eh oui
01:13:39C'est peut-être
01:13:40pour la première fois
01:13:41et c'est intéressant
01:13:42qu'on gagne l'expérience
01:13:43une coalition
01:13:44mais qui se fera
01:13:45sur des priorités
01:13:46pour un an
01:13:47et en voyant le périmètre
01:13:48de l'Assemblée
01:13:49Et même la coalition
01:13:50on ne la voit pas se faire
01:13:51comme ça
01:13:52Non mais il faut quand même
01:13:53revenir à l'origine
01:13:54de ces élections
01:13:55parce que là
01:13:56c'est quand même stratosphérique
01:13:57d'observer les commentaires
01:13:58qui sont faits
01:13:59Pourquoi il y a eu
01:14:00cette dissolution
01:14:01de l'Assemblée Législative ?
01:14:02A cause des résultats
01:14:03des Européennes
01:14:04On s'en souvient
01:14:05des résultats des Européennes ?
01:14:06Ça a été la déroute absolue
01:14:07pour Emmanuel Macron
01:14:08et ça a été
01:14:09une grande victoire
01:14:10pour le Rassemblement National
01:14:12Aujourd'hui
01:14:13on nous explique
01:14:14que cette France
01:14:15qui a voté majoritairement
01:14:16à droite
01:14:17va être dirigée
01:14:18ça ne va pas être un problème
01:14:19par une coalition de gauche
01:14:21et on se rassure
01:14:22en se disant
01:14:23que comme à gauche
01:14:24ils ne sont pas d'accord
01:14:25finalement on va réussir
01:14:26à rien faire
01:14:27Et quand vous regardez
01:14:28le nombre de votants
01:14:29en valeur absolue
01:14:30ça fait quand même peur
01:14:31J'imagine que vous en avez
01:14:32déjà parlé
01:14:33Mais il y a 9,3 millions
01:14:34de personnes
01:14:35qui ont voté
01:14:36pour le Rassemblement National
01:14:379,1 pour le nouveau
01:14:38Front Populaire
01:14:39Mais ce soir
01:14:40c'est la victoire
01:14:41du nouveau Front Populaire
01:14:42Il y a un problème
01:14:43d'équation
01:14:44On peut le tourner
01:14:45dans tous les sens
01:14:46On peut dire
01:14:47oui très bien
01:14:48c'est le système
01:14:49qui est comme ça
01:14:50mais vous voyez bien
01:14:51qu'on est en train
01:14:52de mettre quelque chose
01:14:53dans une cocotte minute
01:14:54qui va à la fin
01:14:55finir par imploser
01:14:56Donc se contenter de dire
01:14:57on va faire une coalition
01:14:58de gauche
01:14:59et en plus
01:15:00on n'appliquera pas
01:15:01le programme de la gauche
01:15:02ça ne va pas résoudre
01:15:03le problème
01:15:04Les électeurs de droite
01:15:05ne sont pas dans la rue
01:15:06Si le RN avait été
01:15:07la majorité absolue
01:15:08les électeurs de gauche
01:15:09seraient déjà en train
01:15:10de défiler
01:15:11Nous sommes bien d'accord
01:15:12Mais quand je parle
01:15:13de cocotte minute
01:15:14je ne veux pas dire
01:15:15qu'il y aura
01:15:16des émeutes dans la rue
01:15:17Ce n'est pas du tout
01:15:18l'ADN de la droite
01:15:19L'ADN, la droite
01:15:20elle construit
01:15:21La gauche elle casse
01:15:22même quand elle gagne
01:15:23Ce que je veux dire
01:15:24c'est que la gauche
01:15:25en paiera les dividendes
01:15:26aux élections suivantes
01:15:27Peut-être que le seul texte
01:15:28sur lequel ils vont s'entendre
01:15:29ce sera la proportionnelle
01:15:30Non, la fin de vue
01:15:31Je vous dis la fin de vue
01:15:32La fin de vue, oui
01:15:33Une chose qui est quand même
01:15:34incroyable
01:15:35c'est que la majorité
01:15:36présidentielle
01:15:37elle est marge
01:15:38entre 160 et 180 députés
01:15:39Il en faut 289
01:15:40pour avoir une majorité
01:15:41Et on n'a pas prononcé
01:15:43depuis une heure
01:15:44et quart de débat
01:15:45un mot
01:15:46Le mot cohabitation
01:15:48Parce que personne
01:15:49n'envisage de cohabitation
01:15:51alors que le président
01:15:52est ultra minoritaire
01:15:53Non mais regardez l'Assemblée
01:15:54L'Assemblée elle pense
01:15:55au centre et à droite
01:15:56Elle ne pense pas à gauche
01:15:57Regardez la majorité
01:15:58Non mais qu'est-ce qu'on
01:15:59envisage aujourd'hui ?
01:16:00On ne va pas filer les clés
01:16:01au NEFP
01:16:02On envisage un gouvernement
01:16:03qui va prendre le nouveau
01:16:04le centre et la gauche
01:16:05Qui va prendre le Paris ?
01:16:06Une partie des écologistes
01:16:07Qui va aller chercher
01:16:08LR ou Olivier ?
01:16:09Totalement
01:16:10Excusez-moi
01:16:11J'additionne
01:16:12Non mais excusez-moi
01:16:13Qu'on soit quand même d'accord
01:16:14C'est important
01:16:15Philippe peut terminer
01:16:16Non mais excusez-moi
01:16:17Vautier
01:16:18Je n'ai pas terminé mon propos
01:16:19C'est qu'aujourd'hui
01:16:20on envisage quoi ?
01:16:21Un gouvernement
01:16:22de la majorité
01:16:23plus LR
01:16:24plus les socialistes
01:16:25qui voudront bienvenir
01:16:26plus certains écologistes
01:16:27pour faire une majorité
01:16:28de brick and brock
01:16:29Le centre et la gauche
01:16:30c'est-à-dire
01:16:31un gouvernement
01:16:32de la majorité
01:16:34Le pays, comme le disait
01:16:35Gabriel à juste titre
01:16:36n'a jamais été
01:16:37autant à droite
01:16:38Parce qu'aux européennes
01:16:39la gauche c'était
01:16:4028% des voix
01:16:41D'accord ?
01:16:42A peu près
01:16:43Et on va peut-être se retrouver
01:16:44avec un Premier ministre
01:16:45de gauche
01:16:46Et on ne parle même pas
01:16:47de cohabitation
01:16:48alors qu'on a un président
01:16:49ultra minoritaire
01:16:50Personne
01:16:51Personne
01:16:52Personne n'a remporté
01:16:53les élections
01:16:54Gérald Darmanin
01:16:55qui l'a dit ce soir
01:16:56Mais vous êtes fou ou quoi ?
01:16:59On constaterait
01:17:00qu'aujourd'hui
01:17:01personne ne peut dire
01:17:02qu'il n'a pas remporté
01:17:03ses élections législatives
01:17:04Et surtout pas
01:17:05monsieur Mélenchon
01:17:06qui fait preuve
01:17:07de beaucoup de prétention
01:17:08Voilà quelques instants
01:17:09à la télévision
01:17:10Je constate aussi
01:17:11que dans très nombreux
01:17:12bureaux de vote
01:17:13le Rassemblement National
01:17:14que j'ai une nouvelle fois
01:17:15abattu chez nous
01:17:16dans ce nord populaire
01:17:17fait parfois moins de voix
01:17:18qu'au premier tour
01:17:19Je constate que la majorité
01:17:20est restée solide
01:17:21malgré ce qu'on lui disait
01:17:22même si évidemment
01:17:23il faut voir un recul
01:17:24de nos positions
01:17:25et avec beaucoup d'humilité
01:17:26savoir qu'il y a
01:17:27une volonté de la part
01:17:28des électeurs
01:17:29de voir du changement
01:17:30Je constate aussi
01:17:31que la droite républicaine
01:17:32reste très forte
01:17:33et moi je constate
01:17:34c'est ce que je porte
01:17:35en tant qu'homme de droite
01:17:36républicaine et populaire
01:17:37qui soutient le Président
01:17:38qu'il faut peut-être
01:17:39s'ouvrir à cette droite républicaine
01:17:40un peu plus qu'on l'a fait
01:17:41auparavant
01:17:42et trouver cette alliance politique
01:17:43sans doute demain
01:17:44Gérald Darmanin élu
01:17:45avec 58,9% des voix
01:17:46face à son adversaire
01:17:47Il veut gouverner
01:17:48à droite Gérald Darmanin
01:17:49parce qu'il compte
01:17:50le nombre de députés
01:17:51encore une fois
01:17:52Vous additionnez
01:17:53les députés macronistes
01:17:54les députés LR
01:17:55les députés RN
01:17:56Il y en a
01:17:57largement
01:17:58Il y en a
01:18:00plus que le nouveau
01:18:01Front Populaire
01:18:02et même si j'additionne
01:18:03que les LR
01:18:04et le RN
01:18:05j'ai plus de députés
01:18:06que si j'additionne
01:18:07toutes les forces
01:18:08de gauche
01:18:09Donc Gérald Darmanin
01:18:10il se dit
01:18:11la France est à droite
01:18:12on l'a compris
01:18:13au premier tour
01:18:14des législatives
01:18:15et aux européennes
01:18:16il ne faut pas
01:18:17gouverner à gauche
01:18:18ce qui veut dire
01:18:19que ça va être
01:18:20très intéressant
01:18:21parce que s'il y a
01:18:22des discussions
01:18:23comme elles vont avoir lieu
01:18:24dans les jours qui viennent
01:18:25Gérald Darmanin
01:18:26ça veut dire qu'il est
01:18:27contre une coalition
01:18:28qui irait
01:18:29avec le Parti Socialiste
01:18:30et Europe Ecologie Les Verts
01:18:31il est pour une coalition
01:18:32avec LR
01:18:33le problème
01:18:34c'est que Laurent Wauquiez
01:18:35a dit niette dès ce soir
01:18:36Le seul problème
01:18:37c'est qu'une coalition avec LR
01:18:38ça ne vous fait pas
01:18:39289 députés
01:18:40Ah non ?
01:18:41Ça fait une autre majorité
01:18:42relative
01:18:43Donc ça ne sert absolument
01:18:44à rien
01:18:45alors qu'une coalition
01:18:46est éventuellement
01:18:47avec la gauche
01:18:48de la gauche modérée
01:18:49Le titre du Figaro
01:18:50demain
01:18:51le RN en échec
01:18:52la gauche s'impose à Macron
01:18:53Oui c'est évident
01:18:54le prochain Premier Ministre
01:18:55sera issu des rangs de la gauche
01:18:56une gauche modérée
01:18:57probablement du Parti Socialiste
01:18:58mais il est évident
01:18:59ce soir à l'heure
01:19:00où nous parlons
01:19:01que si cette coalition
01:19:02voit le jour
01:19:03le prochain Premier Ministre
01:19:04sera issu des rangs
01:19:05du Parti Socialiste
01:19:06Ensuite
01:19:07D'ici la fin de l'émission
01:19:08essayez de trouver le profil
01:19:09et même le nom
01:19:10de celui qui pourrait y aller
01:19:11Oui Boris Vallaud
01:19:12Voilà Boris Vallaud
01:19:13qui pourrait tout à fait
01:19:14correspondre
01:19:15Je ne suis pas sûr
01:19:16que sur LR
01:19:17on ait une majorité absolue
01:19:18On n'a pas de majorité LFI
01:19:19On n'a pas de majorité absolue
01:19:20sur LR
01:19:21En tout cas
01:19:22si majorité absolue il y a
01:19:23et c'est possible
01:19:24ce sera avec cette gauche modérée
01:19:25Je voulais dire
01:19:26Si je peux remplacer
01:19:27une plus de 30 secondes
01:19:28excusez-moi
01:19:29mais je voulais dire
01:19:30un mot concernant
01:19:31le Rassemblement National
01:19:32Il y a quand même
01:19:33une leçon ce soir à tirer
01:19:34c'est que même si Gabriel
01:19:35a raison
01:19:36en nombre de voix
01:19:37en nombre de voix
01:19:38le Rassemblement National
01:19:39ce soir arrive largement
01:19:40et très largement devant
01:19:42tous les autres partis
01:19:43néanmoins
01:19:44il est évident
01:19:45que les Français
01:19:46et c'est la grande leçon à tirer
01:19:47contrairement à ce que pensait
01:19:48Marine Le Pen
01:19:49ce plafond de verre
01:19:50il existe
01:19:51le Front Républicain
01:19:52il fonctionne encore très bien
01:19:53et les Français
01:19:54sont frileux
01:19:55voire très frileux
01:19:56mais c'est vrai
01:19:57qu'il y a des gens
01:19:58qui ont accepté
01:19:59d'allier du pouvoir
01:20:00au Rassemblement National
01:20:01On va y revenir dans un instant
01:20:02Mathieu
01:20:03Deux éléments
01:20:04je pense qu'il va falloir
01:20:05cela dit
01:20:06vérifier si on a raison
01:20:07d'utiliser le concept
01:20:08de gauche modérée
01:20:09pour parler de gens
01:20:10qui ont accepté
01:20:11de s'allier avec MFI
01:20:12en dernière instance
01:20:13je fais un peu l'équivalent
01:20:14mais si en d'autres temps
01:20:15des gens de la droite classique
01:20:16UDF, RPR
01:20:17avaient accepté
01:20:18de s'allier avec Jean-Marie Le Pen
01:20:19est-ce qu'on aurait dit
01:20:20qu'il s'agissait
01:20:21de la droite modérée ?
01:20:22On aurait dit
01:20:23cette alliance
01:20:24que Mme Delga
01:20:25qui est une femme
01:20:26assurément honorable
01:20:27en acceptant de s'allier
01:20:28avec LFI
01:20:29a elle-même quitté
01:20:30la catégorie de la modération
01:20:31premier élément
01:20:32d'autant que si je peux
01:20:33me permettre
01:20:34le programme commun adopté
01:20:35est un programme
01:20:36qui tient davantage
01:20:37de LFI que du PS
01:20:38Deuxième élément
01:20:39il y a une chose
01:20:40que le RN lui-même
01:20:41va devoir comprendre
01:20:42et puis je rejoins
01:20:43Johan ici
01:20:44c'est que la diabolisation
01:20:45n'a jamais cessé
01:20:46de fonctionner
01:20:47le front républicain
01:20:48fonctionne toujours
01:20:49et il fonctionnera toujours
01:20:50parce que l'ensemble
01:20:51je vous dirais
01:20:52du système
01:20:53politique et médiatique
01:20:54depuis 40 ans
01:20:55est construit autour
01:20:56de la mythologie antifasciste
01:20:57donc dès lors qu'on croit
01:20:58que la droite
01:20:59est en position
01:21:00d'arriver au pouvoir
01:21:0186, 86
01:21:02il ne faut pas l'oublier
01:21:03la droite qui n'était pas
01:21:04encore le RN à ce moment-là
01:21:05et bien la mythologie antifasciste
01:21:06a été mobilisée
01:21:07pour dire attention
01:21:08celui qu'on appelait
01:21:09autrefois
01:21:10fachos Chirac
01:21:11revient
01:21:12donc le fait est
01:21:13que c'est une mobilisation
01:21:14une mythologie
01:21:15la mythologie antifasciste
01:21:16qui continue
01:21:17de fonctionner aujourd'hui
01:21:18une partie des éditorialistes
01:21:19conservateurs
01:21:20appelons-le ainsi
01:21:21se sont fait croire
01:21:22parce qu'ils le voulaient bien
01:21:23que cet antifascisme
01:21:24ne fonctionnait plus
01:21:25il fonctionne encore
01:21:26remarquablement
01:21:27et il tient
01:21:28ensemble
01:21:29il est capable
01:21:30de rassembler
01:21:31au dernier moment
01:21:32de Xavier Bertrand
01:21:33à Raphaël Arnault
01:21:34il faut quand même voir
01:21:35que peut-être aussi
01:21:36la barre avait été placée
01:21:37un peu haut
01:21:38par tous
01:21:39la marche était un peu haute
01:21:40pour le RN
01:21:41qui a quand même
01:21:42progressé
01:21:43en nombre de sièges
01:21:44tout en demeurant seul
01:21:45pas seulement
01:21:46en nombre de voix
01:21:47simplement
01:21:48en nombre de sièges
01:21:49vous savez
01:21:50c'est comme
01:21:51quelqu'un
01:21:52qui vise Polytechnique
01:21:53et qui finalement
01:21:54a Saint-Cyr
01:21:55on se dit
01:21:56c'est dommage
01:21:57il avait une école
01:21:58meilleure peut-être
01:21:59je ne veux pas me fâcher
01:22:00avec les Saint-Cyriens
01:22:01mais c'est un mauvais exemple
01:22:02ce que je veux dire
01:22:03c'est qu'il faut quand même
01:22:04regarder les choses
01:22:05objectivement
01:22:06en nombre de sièges
01:22:07la France Insoumise
01:22:08moi j'ai vu
01:22:09Jean-Luc Mélenchon
01:22:10triompher
01:22:11j'avais l'impression
01:22:12que c'était
01:22:13un triomphe romain
01:22:14la France Insoumise
01:22:15j'ai regardé les chiffres
01:22:16en fait ils ont stagné
01:22:17mais c'est la force
01:22:18de la gauche
01:22:19et là je ne parle plus
01:22:20en nombre de voix
01:22:21je parle en nombre de sièges
01:22:22alors que le Front National
01:22:23a objectivement
01:22:24beaucoup progressé
01:22:25moins que ce qui était attendu
01:22:26ça nous sommes d'accord
01:22:27mais si vous voulez
01:22:28c'est un peu
01:22:29un prisme
01:22:30jamais
01:22:31jamais
01:22:32au cours
01:22:33de l'histoire
01:22:34des dernières décennies
01:22:35le Rassemblement National
01:22:36a été
01:22:37lors d'une législative
01:22:38aussi près
01:22:39de la conquête
01:22:40du pouvoir
01:22:41pas seule
01:22:42quand vous avez
01:22:43le Président
01:22:44de LR
01:22:45qui les rejoint
01:22:46ça a été
01:22:47un coup de tête
01:22:48ça a été
01:22:49un coup de tonnerre
01:22:50dans la vie politique nationale
01:22:51quand bien même
01:22:52l'opération Chautier
01:22:53au final
01:22:54n'a pas donné
01:22:55ce qu'elle devait donner
01:22:56dans la décomposition
01:22:57ou recomposition
01:22:58de l'électorat de droite
01:22:59mais est-ce qu'il y a
01:23:00j'entends votre grille de lecture
01:23:01mais est-ce qu'il n'y a pas eu
01:23:02je reviens là-dessus
01:23:03le sentiment
01:23:04que
01:23:05le RN
01:23:06n'était
01:23:07il y a aussi
01:23:08un vote d'adhésion
01:23:09bien sûr
01:23:1010 millions au premier tour
01:23:11mais il y a aussi
01:23:12deux électeurs sur trois
01:23:13du premier tour
01:23:14qui ne souhaitaient pas
01:23:15une majorité
01:23:16pour le RN
01:23:17et ce qui s'est passé
01:23:18les concernant
01:23:19dans cette campagne
01:23:20très particulière
01:23:21n'a peut-être pas
01:23:22totalement rassuré
01:23:23sur leur projet
01:23:24pour la France
01:23:25sur un certain nombre
01:23:26de questions
01:23:27qui sont intéressantes
01:23:28vous pouvez dire non
01:23:29mais ce qui s'est passé
01:23:30sur certains sujets
01:23:31tels que
01:23:32la réforme des retraites
01:23:33ce qui a été dit
01:23:34sur les binationaux
01:23:35ou pas
01:23:36la manière dont
01:23:37certains candidats
01:23:38se sont comportés
01:23:39en plateau télé
01:23:40dans les télévisions
01:23:41je veux simplement vous dire
01:23:42on ne peut pas
01:23:43simplement dire
01:23:44c'est le résultat
01:23:45du non-pas-sarabe
01:23:47qu'on se comprend bien
01:23:48il ne s'agit pas
01:23:49de dire que
01:23:50le RN ne s'agit pas
01:23:51de défendre son programme
01:23:52d'ailleurs
01:23:53on peut penser
01:23:54qu'il a mené
01:23:55une mauvaise campagne
01:23:56on peut penser
01:23:57qu'il a mené
01:23:58que son programme
01:23:59est incomplet
01:24:00on peut penser tout ça
01:24:01le fait est que tout ça
01:24:02n'est rien
01:24:03sans l'effet multiplicateur
01:24:04du non-pas-sarabe
01:24:05et l'effet du non-pas-sarabe
01:24:06est d'une efficacité
01:24:07telle je le redis
01:24:08qu'on a vu dans cette campagne
01:24:09une bonne partie
01:24:10des gens de gauche
01:24:11qui se veulent modérer
01:24:12défendre les franges
01:24:13les plus extrêmes de la gauche
01:24:14parce que non-pas-sarabe
01:24:15est-ce qu'il a quitté
01:24:16un rassemblement
01:24:17qui a intégré
01:24:18les éléments de LFI ?
01:24:19Les électeurs ont répondu
01:24:20à cette question
01:24:21On va écouter
01:24:22Jordan Bardella
01:24:23qui a pris la parole
01:24:24Olivier
01:24:25Olivier
01:24:26C'est important
01:24:27les voix sont en train
01:24:28d'être comptabilisées
01:24:29à l'heure où on se parle
01:24:30il y aurait 9 300 000 voix
01:24:31pour le RN
01:24:32et 9 millions
01:24:33pour le Nouveau Front Populaire
01:24:34Coude coude
01:24:35Coude coude
01:24:36On écoute Jordan Bardella
01:24:37C'est pas la somme
01:24:38ensemble
01:24:39et le Nouveau Front Populaire
01:24:40On fait les calculs
01:24:41pendant qu'on écoute
01:24:42Jordan Bardella
01:24:43qui a pris la parole
01:24:45En dépit d'une campagne
01:24:46de second tour
01:24:47marquée par des alliances
01:24:48politiciennes
01:24:49contre nature
01:24:50destinées à empêcher
01:24:51par tous les moyens
01:24:52les français
01:24:53de se choisir
01:24:54librement
01:24:55une politique différente
01:24:56le RN réalise
01:24:57aujourd'hui
01:24:58la percée
01:24:59la plus importante
01:25:00de toute son histoire
01:25:01L'alliance
01:25:02du déshonneur
01:25:03et les arrangements
01:25:04électoraux
01:25:05dangereux
01:25:06passés par
01:25:07Emmanuel Macron
01:25:08et Gabriel Attal
01:25:09avec les formations
01:25:10d'extrême-gauche
01:25:12privent ce soir
01:25:13les français
01:25:14d'une politique
01:25:15de redressement
01:25:16qu'ils ont pourtant
01:25:17plébiscité largement
01:25:18ce soir
01:25:19ces accords
01:25:20électoraux
01:25:21jettent la France
01:25:22dans les bras
01:25:23de l'extrême-gauche
01:25:24Voilà
01:25:25la marée monte
01:25:26elle n'est pas montée
01:25:27assez haut cette fois-ci
01:25:28mais elle continue
01:25:29à monter
01:25:30par conséquent
01:25:31d'autres victoires
01:25:32n'est que
01:25:33différer les propos
01:25:34de Marine Le Pen
01:25:35Philippe David
01:25:36Moi j'ai regardé
01:25:37quelques chiffres
01:25:38par circonscription
01:25:39parce que ces 577 élections
01:25:40dans nombre
01:25:41de circonscriptions
01:25:42le RN perd
01:25:43à très peu
01:25:447ème de la Haute-Garonne
01:25:4549,96%
01:25:462ème du Tarn
01:25:4749,27%
01:25:48la 3ème
01:25:49de l'Ardèche
01:25:50c'est une triangulaire
01:25:51à 0,06%
01:25:52ils perdent
01:25:5349,85%
01:25:54dans le Nord
01:25:5549,81%
01:25:56dans le Nord
01:25:57ils ont perdu
01:25:58ça veut dire
01:25:59qu'ils perdent
01:26:00à peu de choses
01:26:01alors que souvent
01:26:02quand ils ont
01:26:03des députés réélus
01:26:04ils gagnent
01:26:05très bien
01:26:06des députés
01:26:07qui ont été élus
01:26:08il y a 2 ans
01:26:10ça veut dire que
01:26:11le front républicain
01:26:12il tient vraiment
01:26:13sur un fil
01:26:14et que la prochaine fois
01:26:15je vais utiliser
01:26:16un terme de rugby
01:26:17les mouches pourraient
01:26:18changer d'âne
01:26:19je ne suis pas sûr
01:26:20vous pouvez interpréter
01:26:21la chose autrement
01:26:22il y avait
01:26:23si on regarde
01:26:24la conjoncture actuelle
01:26:25il y avait des circonstances
01:26:26favorables à pousser
01:26:27ou percer du RN
01:26:28or s'ils ne sont pas
01:26:29capables de réussir
01:26:30dans de telles circonstances
01:26:31ils peuvent toujours se dire
01:26:32la prochaine fois
01:26:33ce sera très bien
01:26:34mais très honnêtement
01:26:35vu le rythme
01:26:36où évolue la vie politique
01:26:37française en ce moment
01:26:39d'autant
01:26:40qu'il est bien possible
01:26:41que le système politique
01:26:42en général
01:26:43propose une réforme
01:26:44du mode de scrutin
01:26:45pourquoi ?
01:26:46et ça je pense
01:26:47c'est important de le dire
01:26:48parce que la gauche
01:26:49le centre ont eu peur
01:26:50pour la première fois
01:26:51je crois
01:26:52depuis 40 ans
01:26:53ils ont eu peur
01:26:54ils se sont dit
01:26:55c'est vrai
01:26:56ils peuvent vraiment gagner
01:26:57craignant cela
01:26:58ils se diront
01:26:59plus jamais ça
01:27:00donc il faut changer
01:27:01un mode de scrutin
01:27:02qui demain
01:27:03si la vague allait plus loin
01:27:04pourrait servir
01:27:05le camp d'en face
01:27:06donc on peut s'attendre
01:27:07pendant des années
01:27:08parce qu'elle aurait
01:27:09favorisé le FNRN
01:27:10autant elle sera
01:27:11demain mise de l'avant
01:27:12parce qu'elle empêchera
01:27:13de l'éventuelle majorité
01:27:14du FNRN
01:27:15mais alors on a voté
01:27:16au Royaume-Uni
01:27:17jeudi dernier
01:27:18si on avait eu le même
01:27:19mode de scrutin majoritaire
01:27:20à un tour
01:27:21le RN aurait gagné
01:27:22mais il ne l'a pas
01:27:23vous avez 297 députés
01:27:24si je ne peux pas...
01:27:25mais vous parliez
01:27:26de l'histoire
01:27:27en 2016
01:27:28Donald Trump
01:27:29a été élu
01:27:30alors qu'il y avait
01:27:31moins de votes
01:27:32que les démocrates
01:27:33donc chaque mode de scrutin
01:27:34les partis acceptent
01:27:35les partis acceptent
01:27:36le mode de scrutin
01:27:37qui est leur
01:27:38ensuite ce qu'on voit
01:27:39c'est que derrière ça
01:27:40il y a des systèmes
01:27:41de diabolisation
01:27:42plus efficaces que tout
01:27:43On en revient au même
01:27:44de toute façon
01:27:45une assemblée
01:27:46qui est absolument
01:27:47ingouvernable
01:27:48c'est ce que disait
01:27:49Sébastien Chenu
01:27:50sur le plateau tout à l'heure
01:27:51Il y a trois blocs
01:27:52en réalité
01:27:53avec finalement
01:27:54très peu de différences
01:27:55par bloc
01:27:56on est sur
01:27:5720-30 sièges
01:27:58de différence par bloc
01:27:59et ces trois blocs
01:28:00ne veulent pas
01:28:01évidemment se compromettre
01:28:02et on le comprend
01:28:03avec les deux autres
01:28:04aucun des trois
01:28:05ne veut pas être
01:28:06avec l'autre
01:28:07donc par conséquent
01:28:08le système
01:28:09va se bloquer
01:28:10imaginons à la rentrée
01:28:11imaginons que ce soit
01:28:12d'ailleurs un Premier ministre
01:28:13du Front Populaire
01:28:14qui soit nommé
01:28:15à la rentrée
01:28:16il va présenter un budget
01:28:17le budget ne pourra pas passer
01:28:18parce que ni
01:28:19le Rassemblement National
01:28:20ni Renaissance
01:28:21ne vont le voter
01:28:2249-3
01:28:23vous allez prendre
01:28:24le 49-3
01:28:25que vous avez beaucoup
01:28:26dénoncé
01:28:2749-3
01:28:28puisqu'il n'y a pas
01:28:29de majorité
01:28:3049-3
01:28:31ça veut dire
01:28:32motion de censure
01:28:33motion de censure
01:28:34de la même façon
01:28:35mais vous voyez
01:28:36ces trois blocs
01:28:37paralysent notre système
01:28:38vous n'en êtes d'ailleurs
01:28:39pas responsable
01:28:40c'est Emmanuel Macron
01:28:41le responsable
01:28:42donc la machine
01:28:43à 49-3
01:28:44va repartir
01:28:45tout simplement
01:28:46elle est limitée
01:28:47on ne peut pas l'utiliser
01:28:48oui alors
01:28:49c'est limité
01:28:50sur le budget
01:28:51c'est sur les autres textes
01:28:52c'est une fois
01:28:53par an
01:28:54mais de fait
01:28:55une coalition
01:28:56allant des écologistes
01:28:57au LR
01:28:58et encore une fois
01:28:59Laurent Wauquiez
01:29:00a dit déjà
01:29:01niet ce soir
01:29:02donc déjà
01:29:03les LR
01:29:04peuvent revenir
01:29:05sur la parole
01:29:06de Laurent Wauquiez
01:29:07mais on voit même
01:29:08qu'au sein
01:29:09des mêmes parties
01:29:10tous ne disent pas
01:29:11la même chose
01:29:12la semaine dernière
01:29:13Marine Tondelier
01:29:14était favorable
01:29:15à une coalition
01:29:16Sandrine Rousseau
01:29:17était contre
01:29:18donc on va avoir
01:29:19dans les mêmes parties
01:29:20des gens
01:29:21qui s'opposent
01:29:22à une coalition
01:29:23et puis il faut trouver
01:29:24un accord
01:29:25si ça voit le jour
01:29:26et c'est vraiment
01:29:27loin d'être fait
01:29:28il faut trouver
01:29:29un accord de gouvernement
01:29:30on se met d'accord
01:29:31sur quoi
01:29:33le jour d'après
01:29:34on n'en a pas l'expérience
01:29:35avant le scrutin lumineux
01:29:36à deux tours
01:29:37dégager un fait majoritaire
01:29:38parce que le second tour
01:29:39renforçait
01:29:40les dynamiques
01:29:41de second
01:29:42bon ça on n'a pas
01:29:43mais ça fait quand même
01:29:44deux élections législatives
01:29:45consécutives
01:29:46où les français
01:29:47font le choix
01:29:48de ne pas aller
01:29:49vers ce fait majoritaire
01:29:50et de peut-être
01:29:51dire à notre pays
01:29:52essayer de réfléchir
01:29:53à une nouvelle forme
01:29:54de gouvernement
01:29:55ou de parlementarisme
01:29:56on pourrait réinterpréter
01:29:57la chose autrement
01:29:58chacun des trois blocs
01:29:59espère
01:30:00assurément
01:30:01les français
01:30:02pour prendre une formule
01:30:03espère être majoritaire
01:30:04dans leur camp
01:30:05l'ERN ce soir
01:30:06se souhaitait majoritaire
01:30:07la Macronie
01:30:08se souhaitait majoritaire
01:30:09la gauche se souhaitait majoritaire
01:30:10donc les français
01:30:11n'ont pas fait le choix
01:30:12ce soir
01:30:13d'un gouvernement minoritaire
01:30:14pour improviser
01:30:15une nouvelle forme
01:30:16de parlementarisme
01:30:17ils sont si divisés
01:30:18qu'ils ne sont plus capables
01:30:19pour un temps
01:30:20à tout le monde
01:30:21on est dans une phase
01:30:22de réalignement politique
01:30:23ils ne sont plus capables
01:30:24de dégager
01:30:25le système de partis
01:30:26dont la 5e république
01:30:27a besoin
01:30:28parce qu'en politique
01:30:29il n'y a pas
01:30:30le système de partis
01:30:31quand les deux
01:30:32sont désaccordés
01:30:33la capacité à produire
01:30:34une volonté populaire
01:30:35est très limitée
01:30:36mais quand on veut
01:30:37casser le système
01:30:38ça crée aussi un peu
01:30:39je ne dis pas le contraire
01:30:40Philippe
01:30:41mais la réalité
01:30:42quand même
01:30:43c'est que
01:30:44franchement
01:30:45pour gouverner
01:30:46il va falloir
01:30:47qu'il y ait des implosions
01:30:48c'est à dire
01:30:49des LR
01:30:50qui acceptent
01:30:51d'aller soutenir
01:30:52le gouvernement
01:30:53mais tout n'a pas été
01:30:54déjà totalement dynamité
01:30:55non mais
01:30:56il peut y avoir
01:30:57encore un dynamitage
01:30:58à l'Assemblée
01:30:59il peut y avoir
01:31:00un dynamitage
01:31:01du groupe LR
01:31:02qui se cindrait
01:31:03en deux
01:31:04entre ceux
01:31:05qui veulent aller
01:31:06au gouvernement
01:31:07et ceux
01:31:08qui ne veulent pas y aller
01:31:09le PS
01:31:10entre
01:31:11comme l'a dit Johan
01:31:12Sandrine Rousseau
01:31:13ne veut pas aller au gouvernement
01:31:14Marine Tourdelier
01:31:15est prête
01:31:16donc pourquoi pas
01:31:17une scission
01:31:18des écologistes
01:31:19au PS
01:31:20ceux qui sont prêts
01:31:21à gouverner
01:31:22ceux qui ne sont pas prêts
01:31:23on n'est pas
01:31:24au bout de nos surprises
01:31:25il est évident
01:31:26qu'il va y avoir
01:31:27une coalition
01:31:28avec la majorité
01:31:29ensemble
01:31:30et le Président de la République
01:31:31c'est dur
01:31:32mais que le Président
01:31:33de la République
01:31:34et Ensemble
01:31:35sont déjà en train
01:31:36de tenter d'isoler
01:31:37la France Insoumise
01:31:38du reste
01:31:39de cette coalition
01:31:40du Nouveau Front Populaire
01:31:41d'essayer d'établir
01:31:42un cordon sanitaire
01:31:43autour de la France
01:31:44non mais j'entends bien
01:31:45c'est contradictoire
01:31:46avec l'ensemble
01:31:47de la campagne
01:31:48de second tour
01:31:49ça ne tient pas la route
01:31:50ça ne tient absolument pas la route
01:31:51il est évident
01:31:52que ce sera le cas
01:31:53et si coalition
01:31:54il doit y avoir
01:31:55ce sera une coalition
01:31:56des Républicains
01:31:57qui accepteront d'y aller
01:31:58et il y en aura
01:31:59combien ?
01:32:00je n'en sais rien
01:32:01mais il y en aura nécessairement
01:32:02donc ça ne tient pas
01:32:03de majorité absolue
01:32:04est-ce que vous voulez écouter
01:32:05Éric Ciotti quand même
01:32:06avant de prendre la parole ?
01:32:07parce qu'il va y avoir
01:32:08des questions qui seront divisées
01:32:09Éric Ciotti
01:32:10n'a peut-être pas assez
01:32:11de députés ce soir
01:32:12pour former un groupe ?
01:32:13je vais vérifier ça tout de suite
01:32:14vérifiez en écoutant
01:32:15Éric Ciotti
01:32:16ce soir nous sommes les témoins
01:32:20d'un véritable coup d'État
01:32:22institutionnel et politique
01:32:24après des jours
01:32:25de tambouille politicienne
01:32:28monsieur Macron
01:32:29amène le pouvoir
01:32:30à l'extrême gauche
01:32:31sur un plateau d'argent
01:32:33ce soir je m'inquiète
01:32:34pour mon pays
01:32:36je m'inquiète
01:32:37pour la France que j'aime
01:32:39pour la France
01:32:41de nos enfants
01:32:43ce soir je condamne
01:32:44avec force
01:32:46le jeu dangereux
01:32:47de ceux
01:32:48qui préfèrent
01:32:49fausser le processus
01:32:50démocratique
01:32:52que d'entendre
01:32:53la voix du peuple souverain
01:32:55ce soir je dénonce
01:32:57Emmanuel Macron
01:32:59véritable kamikaze
01:33:00de la république
01:33:02prêt à installer
01:33:03le chaos institutionnel
01:33:05pour conserver
01:33:07son petit pouvoir
01:33:11et un peu moins seul
01:33:12que je pensais
01:33:13il aura peut-être un groupe
01:33:14il tourne autour de 15
01:33:15il faudra voir le décompte final
01:33:16mais il aura peut-être un groupe
01:33:17oui cela dit
01:33:18ensuite c'est ma frappée
01:33:19chez DLR ce soir
01:33:20pas chez monsieur Ciotti
01:33:21qui est dans une trajectoire
01:33:22particulière
01:33:23c'est qu'au delà
01:33:24du résultat général
01:33:25il disait tout heureux
01:33:26tout heureux de survivre
01:33:27c'est très étonnant
01:33:28il disait notre famille politique
01:33:29existe encore
01:33:30notre famille politique
01:33:31existe encore
01:33:32c'est comme si le Titanic sombre
01:33:33et ils disent notre canot de sauvetage
01:33:34fonctionne
01:33:35le canot fonctionne
01:33:36bon c'est une manière
01:33:37comme une autre
01:33:38de l'instinct de survie c'est bien
01:33:39mais je note ce soir
01:33:40qu'il y a un autre élément
01:33:41qui compte
01:33:42Laurent Wauquiez redevient
01:33:43un personnage politique
01:33:44qui compte alors qu'il était
01:33:45plutôt absent ces derniers temps
01:33:46ce qu'ils ont l'air de dire
01:33:47et je crois
01:33:48je crois que lui même
01:33:49s'imagine faire au RN
01:33:50ce que Mitterrand a fait
01:33:52c'est-à-dire le plus petit
01:33:53avale le plus gros
01:33:54en leur disant
01:33:55vous avez besoin de moi
01:33:56pour l'emporter un jour
01:33:57mais en échange
01:33:58vous devez me confier
01:33:59la direction de la chose
01:34:00et je pense que ces calculs
01:34:01sont très présents
01:34:02dans cette frange de la droite
01:34:03là on est déjà dans des calculs
01:34:04mais je pense qu'ils y font déjà
01:34:05sur Laurent Wauquiez
01:34:06je sais que ça ne serait
01:34:07qu'une majorité relative
01:34:08mais si Laurent Wauquiez
01:34:09décidait de s'allier
01:34:10avec Renaissance
01:34:11et il ne le fera pas
01:34:12en vue de la prochaine présidentielle
01:34:13il l'empêcherait
01:34:14la gauche
01:34:15d'avoir
01:34:16quelque espérance
01:34:17pour gouverner
01:34:18ce qui est certain
01:34:19c'est qu'il n'y a pas
01:34:21ce qu'il y a
01:34:22d'absolument surréaliste
01:34:23c'est le tweet
01:34:24qu'a émis
01:34:25Olivier Marlex
01:34:26l'ancien président
01:34:27du groupe LR
01:34:28à l'Assemblée Nationale
01:34:29je cite
01:34:30le RN fait perdre la droite
01:34:31et fait perdre la France
01:34:32il ne suffit pas
01:34:33que certaines rédactions
01:34:34aient décidé
01:34:35de ne plus les appeler
01:34:36extrême droite
01:34:37les français eux
01:34:38savent qui ils sont
01:34:39ils ne le veulent plus d'eux
01:34:40à nous de reconstruire
01:34:41et de faire gagner la France
01:34:42alors quand on en arrive à dire
01:34:43que c'est le RN
01:34:44qui fait gagner la France
01:34:45qu'ils ont péniblement
01:34:4660 députés
01:34:47par rapport à d'autres
01:34:48qu'ils en ont
01:34:49150 ou 130
01:34:50ou 150
01:34:51mais ça prouve
01:34:52le niveau de déconnexion
01:34:53de certains
01:34:54leaders politiques
01:34:55alors vous voyez à l'écran
01:34:56Laurent Veux
01:34:57qui a été largement élu
01:34:5861,6%
01:34:59Olivier Marlex
01:35:00également
01:35:01il est réélu aussi
01:35:02il est réélu
01:35:03mais puisqu'on parle
01:35:04des républicains
01:35:05et d'Eric Ciotti
01:35:06le grand perdant
01:35:07de la soirée
01:35:08l'un des perdants
01:35:09c'est Eric Ciotti
01:35:10quand même
01:35:11qui n'arrive à faire élire
01:35:12qu'une quinzaine
01:35:13de députés
01:35:14avec son accord
01:35:15avec le RN
01:35:16et les républicains
01:35:17sans le RN
01:35:18font élire
01:35:19plus de députés
01:35:20qu'ils n'en avaient
01:35:21dans la législature précédente
01:35:22donc on voit bien
01:35:23que les républicains
01:35:24s'en sortent mieux
01:35:25sans le RN
01:35:26qu'avec le RN
01:35:27là en réalité
01:35:28le problème c'est
01:35:29qu'ils sont quand même
01:35:30pardon
01:35:31mais assis
01:35:32entre deux chaises
01:35:33mais j'entends bien
01:35:34mais ils s'en sortent
01:35:35très très bien
01:35:36non non
01:35:37ils s'en sortent
01:35:38très très bien
01:35:39ils ont plus de députés
01:35:40Gabriel
01:35:41j'ai l'impression
01:35:42qu'on vit quand même
01:35:43dans une réalité parallèle
01:35:44je rappelle que c'était
01:35:45un parti de gouvernement
01:35:46absolument immense
01:35:48on se réjouit
01:35:49on prédisait aussi
01:35:50qu'Eric Ciotti
01:35:51allait être tout seul
01:35:52il n'est pas si tout seul
01:35:53que ça
01:35:54puisqu'il se retrouve
01:35:55avec 17
01:35:56ça permet de faire un groupe
01:35:57donc je pense
01:35:58qu'il faut raison garder
01:35:59moi je me dis
01:36:00que Laurent Wauquiez
01:36:01va se retrouver
01:36:02dans la situation
01:36:03de l'âne de Buridan
01:36:04vous savez ce que c'est
01:36:05l'âne de Buridan
01:36:06en philosophie
01:36:07à force de ne pas choisir
01:36:08il finit par mourir
01:36:09et bien écoutez
01:36:10c'est exactement ça
01:36:11c'est à dire qu'il ne veut
01:36:12surtout pas
01:36:13être raccroché au RN
01:36:14vous savez qu'il avait
01:36:15fortement réprimandé
01:36:16François-Xavier Bellamy
01:36:17qui avait osé dire
01:36:18mais pourtant
01:36:19ça ne paraissait pas être
01:36:20complètement dinguissime
01:36:21quand on est
01:36:22François-Xavier Bellamy
01:36:23il avait osé dire
01:36:24s'il y a un deuxième tour
01:36:25Nouveau Front Populaire
01:36:26Rassemblement National
01:36:27je choisirais
01:36:28le Rassemblement National
01:36:29enfin ce n'était pas
01:36:30un scoop de folie
01:36:31et bien Wauquiez
01:36:32lui avait dit
01:36:33oh là là
01:36:34ce n'est pas bien
01:36:35il ne faut pas dire ça
01:36:36et maintenant
01:36:37il va faire quoi en fait
01:36:38alors c'est sûr
01:36:39qu'il ne va pas
01:36:40s'il rejoint
01:36:41Macron
01:36:42il se fait absorber
01:36:43et il ne veut pas
01:36:44non plus rejoindre
01:36:45le Rassemblement National
01:36:46je vous dis
01:36:47c'est la situation
01:36:48de l'âne de Buridan
01:36:49il va mourir tout seul
01:36:50Pourquoi ?
01:36:51Parce qu'il faut quand même
01:36:52imaginer ce qui est
01:36:53dans la vie politique
01:36:54quand le premier responsable
01:36:55d'une organisation
01:36:56telle que LR
01:36:57décide de rejoindre
01:36:58Marine Le Pen
01:36:59c'est-à-dire que
01:37:00ça aurait pu être
01:37:01un coup totalement
01:37:02mortel pour eux
01:37:03or je rejoins
01:37:04ce qui a été dit
01:37:05je partage assez
01:37:06mortel pour Emmanuel Macron
01:37:07oui mais enfin là
01:37:08au final
01:37:09une droite unie
01:37:10c'est intéressant
01:37:11au final
01:37:12Eric Ciotti
01:37:13a dit
01:37:14au final
01:37:15Eric Ciotti
01:37:16avait près de 80
01:37:17circonscriptions
01:37:18donc là
01:37:19les vendanges sont
01:37:20maigres
01:37:21LR
01:37:22Canal Historique
01:37:23va maintenir
01:37:24un groupe
01:37:25et on sait que
01:37:26dans la prochaine Assemblée
01:37:27la constitution des groupes
01:37:28va être importante
01:37:29et
01:37:30alors que
01:37:31Laurent Wauquiez
01:37:32était totalement absent
01:37:33des dernières séquences
01:37:34politiques et sociales
01:37:35il fait un retour
01:37:36à l'Assemblée
01:37:37alors qu'on sait
01:37:38que l'Assemblée
01:37:39sera le chaudron
01:37:40du paysage
01:37:44donc c'est plutôt
01:37:45une opération
01:37:46intéressante
01:37:47pour eux
01:37:48Vive la République
01:37:49Vive la France
01:37:50Edouard Philippe
01:37:51a dès ce soir lancé
01:37:52me semble-t-il
01:37:53sa campagne pour 2027
01:37:54après avoir fait
01:37:55une analyse froide
01:37:56et critique de la situation
01:37:57et après avoir été
01:37:58communiste ce matin
01:37:59ah oui c'est vrai
01:38:00il avait annoncé
01:38:01qu'il allait
01:38:02bon vive la République
01:38:03vive la France quand même
01:38:04oui
01:38:05c'est comme
01:38:06la droite de gauche
01:38:07Edouard Philippe
01:38:08Edouard Philippe
01:38:09La décision
01:38:10de dissoudre
01:38:11l'Assemblée nationale
01:38:12qui devait être
01:38:13un moment de clarification
01:38:14a au contraire
01:38:15conduit à une grande indétermination
01:38:19je le regrette
01:38:20mais je n'en suis pas surpris
01:38:23cette indétermination
01:38:24fait courir au pays
01:38:25un péril
01:38:26que personne
01:38:27ne doit sous-estimer
01:38:29l'absence de majorité
01:38:31et l'absence de gouvernement
01:38:33exposerait la France
01:38:35et les Français
01:38:36à des dangers redoutables
01:38:38nous allons devoir
01:38:39écouter le pays
01:38:40regarder le monde
01:38:41et la réalité en face
01:38:43travailler d'arrache-pied
01:38:44afin de proposer
01:38:45aux Françaises
01:38:46et aux Français
01:38:47un projet cohérent et solide
01:38:48je les invite
01:38:49à me rejoindre
01:38:50et je me tiens
01:38:51à la disposition
01:38:52de ceux qui veulent
01:38:53dès ce soir
01:38:54participer
01:38:55à la reconstruction
01:38:56d'un espoir
01:38:57vive la République
01:38:58et vive la France
01:39:01vive la République
01:39:02vive la France
01:39:03oui bon
01:39:04on espère que c'est consensuel
01:39:05mais cela dit
01:39:06je me permets
01:39:07de le redire
01:39:08on est devant
01:39:09un homme de droite
01:39:10qui avait déjà dit
01:39:11à la fête de l'UMA
01:39:12il y a peut-être
01:39:13un an et demi
01:39:14deux ans
01:39:15qu'il préférait
01:39:16voter communiste
01:39:17que Rassemblement National
01:39:18et qu'il a confirmé
01:39:19qu'il a confirmé
01:39:20je sais qu'on a parlé
01:39:21historiquement
01:39:22on a déjà parlé
01:39:23d'un truc
01:39:24qui s'appelait
01:39:25le gaullo-communisme
01:39:26est-ce que c'était ça
01:39:27j'en sais rien
01:39:28mais ce qui est certain
01:39:29c'est que cette droite
01:39:30a un rapport trouble
01:39:31je me permets d'y revenir
01:39:32je trouve que c'est important
01:39:33avec l'histoire
01:39:34du XXe siècle
01:39:35le communisme
01:39:36si la droite
01:39:37dit se méfier
01:39:38des idéologies totalitaires
01:39:39le totalitarisme brun
01:39:40le totalitarisme rouge
01:39:41a fait quelques centaines
01:39:42de millions de morts
01:39:43ça compte aussi
01:39:44avec le Conseil National
01:39:45de la Résistance aussi
01:39:46si je peux me permettre
01:39:47la référence au communisme
01:39:48ne s'épuise pas dans le CNR
01:39:49le communisme
01:39:50c'est quand même
01:39:51globalement
01:39:52un système de prier
01:39:53on a déjà parlé
01:39:54de la samigoliste
01:39:55oui d'accord
01:39:56la question du communisme
01:39:57dans les circonstances
01:39:58il y a un micro-climat
01:39:59politico-havre aussi
01:40:00oui il y a un micro-climat
01:40:01politico-havre
01:40:02une fois que c'est dit
01:40:03je pense que c'est important
01:40:04de dire que cette droite
01:40:05demeure comme on en dit
01:40:06sous l'hégémonie
01:40:07idéologique de la gauche
01:40:08c'est vrai qu'on en parle
01:40:09souvent ici
01:40:10et ça me laisse à chaque fois
01:40:11pantoise
01:40:12il y a une bienveillance
01:40:13avec le communisme
01:40:14qui est absolument incroyable
01:40:15il y a un micro-totalitarisme
01:40:16au Havre
01:40:17mais est-ce qu'on parlerait
01:40:18d'un micro-totalitarisme
01:40:19nazi dans une ville ?
01:40:20non
01:40:21alors il n'y a pas plus
01:40:22de raison d'avoir
01:40:23un micro-climat
01:40:24communiste au Havre
01:40:25vous savez
01:40:26il faut le répéter
01:40:27on se plaint
01:40:28que Poutine
01:40:29dirige l'Union Soviétique
01:40:30et pourquoi un ancien
01:40:31du KGB
01:40:32peut diriger l'Union Soviétique ?
01:40:33la règle
01:40:34la règle
01:40:35la règle
01:40:36la règle
01:40:37pourquoi un ancien
01:40:38de l'Union Soviétique
01:40:39pourrait diriger
01:40:40l'Union Soviétique ?
01:40:41la Russie
01:40:42oui la Russie
01:40:43un ancien
01:40:44de l'Union Soviétique
01:40:45pardon
01:40:46le premier parti
01:40:47d'opposition
01:40:48de la Sovietique
01:40:49c'est le parti communiste
01:40:50oui pardon
01:40:51alors je vais vous expliquer
01:40:52est-ce que vous pensez
01:40:53que quelqu'un de la Gestapo
01:40:54pourrait diriger l'Allemagne ?
01:40:55non
01:40:56évidemment
01:40:57pourquoi ?
01:40:58parce qu'il y a eu
01:40:59un Nuremberg en Allemagne
01:41:00qu'il n'y a pas eu
01:41:01à la fin
01:41:02quand s'est effondré
01:41:03l'Union Soviétique
01:41:04pour le coup
01:41:05et c'est vrai
01:41:06que les Français
01:41:07qui veulent être communistes
01:41:08se rient de tout cela
01:41:09et disent bien volontiers
01:41:10qu'elles veulent être communistes
01:41:11ça me paraît complètement fou
01:41:12les particuliers français
01:41:13sur le sujet
01:41:14ce que je trouve
01:41:15assez hallucinant
01:41:16dans le Guinness
01:41:17d'Edouard Philippe
01:41:18vous l'avez dit justement
01:41:19il se positionne déjà
01:41:20pour 2027
01:41:21mais comme Wauquiez
01:41:22et comme Wauquiez
01:41:23mais attendez
01:41:24on est dans un pays
01:41:25où il vient d'y avoir
01:41:26des élections
01:41:27où il n'y a pas de majorité
01:41:28où le pays risque
01:41:29d'être ingouvernable
01:41:30qu'il est sur la surveillance
01:41:31de la Banque Centrale Européenne
01:41:32il faut qu'il le rappelez
01:41:33et qu'on doit rendre
01:41:34une copie
01:41:35d'une ville avec une quadrature
01:41:36du cercle à faire
01:41:37sur la dette publique
01:41:38mais les types
01:41:40ils parlent
01:41:41de leurs ambitions
01:41:42pour 2027
01:41:43alors qu'on va peut-être
01:41:44se retrouver dans quelques mois
01:41:45une élection chasse l'autre
01:41:46vous notez
01:41:47il y a quelques semaines
01:41:48il y avait des Européennes
01:41:49qui ont été chassées
01:41:50par les législatives
01:41:51qui sont ce soir balayées
01:41:52par la promesse de 2027
01:41:53non mais le problème
01:41:54c'est que dans quelques semaines
01:41:55ou quelques mois
01:41:56on sera peut-être
01:41:57sous la coupe du FMI
01:41:58si on regarde les choses en clair
01:41:59donc parler de ses ambitions
01:42:00de 2027
01:42:01le 7 juillet 2024
01:42:02je trouve que c'est quand même
01:42:03un peu fort de café
01:42:04alors ce soir
01:42:05Louis Alliot qui disait
01:42:06de toute façon
01:42:07dans un an c'est rebelote
01:42:08ah oui
01:42:09on se retrouve dans un an
01:42:10dans 14 mois
01:42:11à 1h30 du matin
01:42:12Louis Alliot
01:42:13dans un an
01:42:14un an c'est long
01:42:15100 réformes
01:42:16un an c'est long
01:42:17sa mesure énergique
01:42:18sur la sécurité
01:42:19sur le contrôle de l'immigration
01:42:20sur ces choses-là
01:42:21c'est très long
01:42:22la gauche va tenter
01:42:23de faire passer des réformes
01:42:24qui sont des réformes
01:42:25je vais dire
01:42:26anti-entreprise
01:42:27qui vont faire
01:42:28des réformes
01:42:29qui vont faire
01:42:30des réformes
01:42:31qui vont faire
01:42:32des réformes
01:42:33qui vont faire
01:42:34des entreprises
01:42:35qui vont freiner
01:42:36la croissance économique
01:42:37on a entendu
01:42:38monsieur Hollande
01:42:39tout à l'heure
01:42:40c'était marrant
01:42:41qui veut revenir
01:42:42sur la retraite
01:42:43à 60 ans
01:42:44il était président
01:42:45de la république
01:42:46je veux dire
01:42:47c'est du n'importe quoi
01:42:48et pendant un an
01:42:49on va assister à ça
01:42:50et bien bonne chance
01:42:51mais moi ça me fait
01:42:52ça fait faire du souci
01:42:53quand même pour le pays
01:42:54voilà
01:42:55mais en fait
01:42:56pendant un an
01:42:57il ne va rien se passer
01:42:58en réalité
01:42:59ça je n'irai pas
01:43:00aussi rapidement
01:43:01c'est-à-dire
01:43:02qu'il va falloir
01:43:03avoir la stabilité
01:43:04pour au non
01:43:05la paralysie
01:43:06je note par ailleurs
01:43:07dans le discours
01:43:08de monsieur Alliot
01:43:09et ce n'est pas un détail
01:43:10que le RN semble
01:43:11si on se fie à son discours
01:43:12comprendre qu'il a
01:43:13sa possibilité de croissance
01:43:14à gauche est moins grande
01:43:15qu'il ne l'a longtemps
01:43:16espéré
01:43:17si le RN se met
01:43:18à défendre l'entreprise
01:43:19à critiquer les excès
01:43:20ce que j'appelle
01:43:21le braquage fiscal
01:43:22s'il se met
01:43:23à occuper le terrain
01:43:24de la droite
01:43:25non seulement nationale
01:43:26mais aussi libérale
01:43:27et conservatrice
01:43:28là il se dit
01:43:29c'est un électorat
01:43:30qu'il peut conquérir
01:43:32le RPR
01:43:33oui on va redevenir
01:43:34le RPR UDF
01:43:36on ne peut rien faire passer
01:43:37avec l'assemblée
01:43:38qu'on a
01:43:39en ce qui concerne
01:43:40les projets
01:43:41de loi économique
01:43:42on ne peut rien faire passer
01:43:43sur la sécurité
01:43:44on ne peut rien faire passer
01:43:45sur l'immigration
01:43:46donc qu'est-ce qui peut passer ?
01:43:47encore une fois
01:43:48les projets de loi sociétaux
01:43:49on a une assemblée
01:43:50progressiste
01:43:51c'est très vrai
01:43:52donc un projet de loi
01:43:53sur la fin de vie
01:43:54avec le contingent
01:43:55qu'on a là sous les yeux
01:43:56passe
01:43:57mais en dehors
01:43:58des sujets sociétaux
01:43:59si témoignent
01:44:00une loi
01:44:01qui pourrait trouver
01:44:02une majorité de députés
01:44:03peut-être sur l'écologie aussi
01:44:04tiens
01:44:05des textes sur l'écologie
01:44:06pourraient passer
01:44:07avec l'assemblée
01:44:08des textes sur l'écologie
01:44:09comme l'état a besoin d'argent
01:44:10j'ai pas de doute là-dessus
01:44:11en ce qui concerne
01:44:12les trois priorités
01:44:13des français
01:44:14pouvoir d'achat
01:44:15immigration
01:44:16insécurité
01:44:17je ne vois pas
01:44:18un texte
01:44:19réunir
01:44:20un consensus
01:44:21dans cet hémicycle
01:44:22il y a quand même un problème
01:44:23c'est qu'il y a un budget
01:44:24à faire adopter
01:44:25l'automne prochain
01:44:26et que le budget
01:44:27vous ne le préparez pas
01:44:28au début du mois de septembre
01:44:29parce que le budget
01:44:30normalement se prépare
01:44:31dès maintenant
01:44:32vous commencez à envoyer
01:44:33une lettre de cadrage
01:44:34au ministre
01:44:35pour savoir
01:44:36où est-ce qu'on peut
01:44:37faire des économies
01:44:38donc si vous commencez
01:44:39à préparer un budget
01:44:40début septembre
01:44:41ça n'est pas possible
01:44:42non mais naturellement
01:44:43ça c'est très inquiétant
01:44:44c'est très très inquiétant
01:44:45alors il y a quand même
01:44:46la constitution
01:44:47qui prévoit
01:44:48que si aucun budget
01:44:49n'est voté
01:44:50c'est le budget
01:44:51de l'année précédente
01:44:52qui est appliqué
01:44:53qui s'échelote
01:44:54qui est débloqué
01:44:55mois par mois
01:44:56durant un an
01:44:57pourquoi le gouvernement
01:44:58à votre avis
01:44:59comme ça
01:45:00donc après les JO
01:45:01mais après l'été
01:45:02comme je vous l'ai dit
01:45:03le jour d'après
01:45:04on n'en a pas l'expérience
01:45:05d'abord Emmanuel Macron
01:45:06a la main
01:45:07c'est-à-dire à la fois
01:45:08sur le scénario
01:45:09et sur le calendrier
01:45:10il doit être très heureux
01:45:11d'avoir la main ce soir
01:45:12oui là il fait
01:45:13on en a peu parlé
01:45:14mais il a été silencieux
01:45:15toute la dernière semaine
01:45:16mais là il va pouvoir
01:45:17de nouveau s'exprimer
01:45:18et il a la main
01:45:19sur le casting
01:45:20il a la main
01:45:21sur la construction
01:45:22d'une coalition
01:45:23et sur le calendrier
01:45:24il a la main
01:45:25sur la construction
01:45:26d'une coalition
01:45:27et sur le calendrier
01:45:28je pense qu'en fait
01:45:29Emmanuel Macron
01:45:30ce soir peut se dire
01:45:31reste à voir
01:45:32mais qu'il peut se construire
01:45:33une majorité
01:45:34en taillant dans les blocs
01:45:35oui
01:45:36et donc construire
01:45:37une majorité
01:45:38non pas issue
01:45:39de l'élan des urnes
01:45:40mais du résultat
01:45:41des urnes
01:45:42en disant bon parfait
01:45:43parmi ceux-là
01:45:44avec qui puis-je travailler
01:45:45et les circonstances
01:45:46politiques
01:45:47sont à ce point inédites
01:45:48que ce n'est pas
01:45:49un scénario improbable
01:45:50construire dans l'assemblée
01:45:51la majorité
01:45:52que les urnes
01:45:53ne lui ont pas donné
01:45:54mais tailler dans les blocs
01:45:55c'est une bonne expression
01:45:57François Ruffin
01:45:58retrouvera son siège
01:45:59dans la première circonscription
01:46:00de la somme
01:46:01face à son concurrent Eren
01:46:02après le désistement
01:46:03d'une candidate Macroniste
01:46:04il a gagné
01:46:05il ne siègera pas
01:46:06dans le groupe Insoumis
01:46:07non
01:46:08il va aller avec les communistes
01:46:09je ne sais pas
01:46:10et avec qui ?
01:46:11peut-être tout seul
01:46:12tout seul non
01:46:13bon une question
01:46:14de temps de parole
01:46:15il ne vaut mieux pas
01:46:16être dans l'inscrit
01:46:17ils sont à 15 ?
01:46:18allez on écoute François Ruffin
01:46:19avec leurs alliés
01:46:20des Outre-mer
01:46:21alors ce soir
01:46:22c'est avec gravité
01:46:23malgré la victoire
01:46:24que je parle
01:46:25ce soir
01:46:26mon sentiment
01:46:27c'est que les électeurs
01:46:28nous laissent
01:46:29une dernière chance
01:46:30pour la France
01:46:31à nous de transformer
01:46:32la colère en espérance
01:46:33à nous de réunir
01:46:34la France des bourgs
01:46:35et la France des tours
01:46:36à nous de parler
01:46:37à la France toute entière
01:46:38nous devons apaiser
01:46:39et non brutaliser
01:46:40et si nous gouvernons
01:46:41nous ne devons pas le faire
01:46:42comme Emmanuel Macron
01:46:43nous devons le faire
01:46:44avec conscience
01:46:45que dans l'hémicycle
01:46:46nous n'aurons
01:46:47qu'une majorité
01:46:48très très relative
01:46:49et une minorité
01:46:50très très relative
01:46:51et une minorité
01:46:52très très relative
01:46:53et une minorité
01:46:54relative
01:46:55et une minorité
01:46:56dans le pays
01:46:57nous devons gouverner
01:46:58avec respect
01:46:59avec tendresse
01:47:00pour les françaises
01:47:01et pour les français
01:47:02un mot de l'avenir de Ruffin
01:47:10l'avenir de Ruffin
01:47:11on l'a dit
01:47:12il se fera probablement
01:47:13ça va être
01:47:14l'une des personnalités
01:47:15incontournables à gauche
01:47:16un dissident de Jean-Luc Mélenchon
01:47:17d'ailleurs je pense que
01:47:18Jean-Luc Mélenchon
01:47:19aurait bien aimé
01:47:20qu'il se fasse battre ce soir
01:47:21mais non
01:47:22il ira à l'Assemblée nationale
01:47:23genre François Ollant
01:47:24ne peut pas se battre ce soir
01:47:25réélu
01:47:26Danielle Simony
01:47:27et de loin
01:47:28et de très très loin
01:47:29notamment pour Danielle Simony
01:47:30mais est-ce que
01:47:31la gauche a compris
01:47:32qu'ils n'étaient
01:47:33pas arrivés en tête
01:47:34grâce
01:47:35à leur programme
01:47:36mais grâce
01:47:37au barrage
01:47:38parce qu'ils ont dit
01:47:39Emily Macron
01:47:40depuis 2017
01:47:41ce n'est pas
01:47:42un vote
01:47:43d'adhésion
01:47:44que vous avez eu
01:47:45c'est un vote de barrage
01:47:46parce que
01:47:47on a voté pour vous
01:47:48les gens de gauche
01:47:49ont voté pour vous
01:47:50pour faire un barrage
01:47:51à Marine Le Pen
01:47:52Si je peux me permettre, en quoi ça va les déranger?
01:47:54Non, ça ne les dérange pas, mais il faut qu'ils aient conscience.
01:47:56La gauche, à moi, me stipule.
01:47:57Parce que la force de la gauche, c'est d'avoir une forme de légitimité supérieure qui s'appelle la gauche.
01:48:01Et puisque vous êtes de gauche, tout vous est permis.
01:48:03L'antisémitisme contextuel, par exemple.
01:48:05Quand vous êtes de gauche, vous êtes permis d'avoir un candidat qui plaide pour des propos violents.
01:48:09Quand vous êtes de gauche, vous pouvez vous contenter de votre barrage.
01:48:12Le privilège rouge.
01:48:13Et le converti.
01:48:14Je note que dans la dernière semaine, on a vu qu'il y a un privilège de gauche qui permet de convertir, demain, un vote barrage.
01:48:20C'est indéniable.
01:48:21Les électeurs ont répondu à ça.
01:48:23Et ça, ça peut être la réponse finale d'à peu près tout.
01:48:26Oui, c'est quand même le suffrage universel.
01:48:28Mais si ça n'était que ça, le pays ne serait pas allé à ça.
01:48:32Sachez qu'il peut y avoir des propositions, en termes de pouvoir d'achat, en termes d'amélioration de la vie quotidienne,
01:48:40qui ont résonné dans ce pays.
01:48:41Oui, bien sûr.
01:48:42Il peut aussi y avoir un vote d'adhésion sur la question sociale.
01:48:44Evidemment, mais nul ne dit le contraire.
01:48:48Vous vous trompez, c'est caricatural.
01:48:51Les gens ont voté pour Raphaël Arnault par adhésion.
01:48:54Je ne dis pas que ça n'a pas existé, mais on ne peut pas réduire le vote pour le Nouveau Front Populaire uniquement à un vote de barrage.
01:49:02Ils l'ont fait pour Emmanuel Macron.
01:49:03Il y a aussi un vote d'adhésion.
01:49:04Ça dérangeait beaucoup moins quand c'était pour Emmanuel Macron.
01:49:06Aucun vote n'est pur.
01:49:08Regardez dans la presse, on a eu des portraits d'électeurs qui ont expliqué leur vote.
01:49:13Bien sûr, des électeurs qui votent par adhésion, il y en a, c'est sûr.
01:49:16Et je dis d'ailleurs qu'il y a un vote d'adhésion pour le RN.
01:49:21Mais bien sûr.
01:49:22Ne le contestez pas pour la gauche.
01:49:24Il y a quand même une différence entre la gauche et la droite majeure, c'est que la gauche détient le magistère moral.
01:49:29Et ça, c'est une certitude.
01:49:30On l'a vu pendant toute la campagne.
01:49:32Quand on disait au RN qu'il y avait peut-être un candidat qui a fait ceci ou cela de scandaleux, il était dégagé.
01:49:38Raphaël Arnault et d'autres sont toujours là.
01:49:41Évidemment parce qu'il y a un totem de gauche.
01:49:45On est de gauche.
01:49:46Pour être totalement honnête, ils n'ont pas tous été dégagés.
01:49:48Non, mais pardon.
01:49:50Jean-Luc Mélenchon, on nous a expliqué au premier tour qu'il s'est exprimé…
01:49:54Avec la pétoire, elle n'a pas été dégagée.
01:49:56Il s'est exprimé, mais il représentait…
01:49:58Je veux juste aller au bout de mon propos.
01:50:01Il ne représentait pas l'ensemble du Front populaire et que ça aurait pu être aussi bien Marine Tendelier.
01:50:09Comme par hasard, au deuxième tour, qui parle en premier ?
01:50:12C'est toujours Jean-Luc Mélenchon.
01:50:14C'est bien lui qui représente l'ensemble du nouveau Front populaire.
01:50:18Les autres acquiescent.
01:50:20C'est un animal politique.
01:50:21Les autres acquiescent.
01:50:22Je suis désolée, mais personne ne le reproche.
01:50:24Sur ce qu'on appelle le privilège rouge, j'ai hâte de voir une chose.
01:50:30On était en trêve électorale depuis vendredi 23h59.
01:50:35Quand je vois, par exemple, le journal 20 minutes qui a fait dimanche des articles
01:50:41« si le RN passe, je peux fermer ma boutique par une commerçante »,
01:50:45« si le RN passe, je ne vais plus avoir de droits »,
01:50:47c'est absolument hallucinant.
01:50:49Si le JDD avait fait ça, en imagination, comme dirait Gilles William ?
01:50:56J'attends de voir.
01:50:58Comme quand Koundé dit à la fin du match des Bleus qu'il faut battre l'extrême droite…
01:51:02Sur M6, après minuit.
01:51:04Ou encore le journal L'Équipe, un journal qui n'est théoriquement pas politique,
01:51:08qui nous sort « Vicache de Rassaut », « j'ai toujours été contre l'extrême droite ».
01:51:11J'ai hâte de voir si les sanctions tombent de la même manière que si le JDD avait fait ça.
01:51:15Je pense que poser la question, c'est tirer.
01:51:17Jules Koundé a dit ce soir « le soulagement est à la hauteur de l'inquiétude de ces dernières semaines ».
01:51:21Immense félicitations à tous les Français qui se sont mobilisés pour que ce beau pays
01:51:25qu'est la France ne se retrouve pas gouverné par l'extrême droite.
01:51:28Il y a une bonne nouvelle.
01:51:29MAP va marquer des buts.
01:51:30Vous avez lu cet article dans Le Parisien qui dit que s'il n'est pas bon en ce moment,
01:51:33c'est parce qu'il est très préoccupé par les élections.
01:51:37Donc là, au moins, ça va être magnifique face à l'Espagne.
01:51:40Il y a eu un nombre de tribunes incalculables anti-RN.
01:51:43Il y a eu un nombre de prises de position.
01:51:45Ça a fonctionné, évidemment.
01:51:49Il y a un effet d'intimidation sur les élites.
01:51:51En tout cas, le prix à payer pour quelqu'un qui voudrait publiquement dire
01:51:54« non, non, moi je vote RN, ils ont des défauts, mais néanmoins je vote pour eux
01:51:57parce que je préfère leur programme ».
01:51:58Le prix à payer financièrement, symboliquement, économiquement, culturellement,
01:52:02symboliquement serait immense.
01:52:05Et de ce point de vue, quand par exemple, Olivier Marlex, vous l'avez cité il y a un instant,
01:52:09dit « oh, les redactions, certaines n'utilisent plus le terme « extrême droite » pour le RN ».
01:52:14Mais la population, elle, ne s'est pas laissée bluffer.
01:52:17Lui-même reconduit le privilège moral accordé à la gauche
01:52:20qui consiste à distinguer qui est de droite et qui est extrême droite.
01:52:23Restez-en là ce soir, mais vous passez à côté d'autres messages qui sont envoyés à travers le vote.
01:52:28Si vous décidez de balayer l'existence d'un dispositif de diabolisation efficace,
01:52:32vous décidez de laisser de côté l'essentiel.
01:52:34Mais Mathieu, c'est le conseil constitutionnel qui a pris cette décision,
01:52:37qui a dit qu'il y aura une extrême droite et pas d'extrême gauche.
01:52:41Si vous croyez que ces catégories-là ne sont pas idéologiquement chargées,
01:52:44et si le conseil n'est pas des postes orientés, moi je suis une danseuse à claquettes.
01:52:49On viendra vous voir.
01:52:51Ça t'a les premières répétitions.
01:52:54Moi je suis d'accord avec ce qui vient d'être dit.
01:52:57Le front républicain, c'est évidemment le système politique qui se coalise
01:53:02et qui se met en marche pour faire barrage au Rassemblement National.
01:53:05Mais le front républicain, c'est aussi le système médiatique qui entre dans la danse.
01:53:09Et ça a été quand même particulièrement flagrant durant cette...
01:53:12Donc c'est une élection volée ?
01:53:13Mais pas du tout, ça n'est pas une élection volée.
01:53:15Les Français ont fait leur choix, mais une partie d'entre eux ont quand même été bien conditionnés
01:53:19pour faire ce choix-là, pardon.
01:53:21Mais une autre partie a été conditionnée à ce qui se disait sur le nouveau front.
01:53:26On peut simplement convenir.
01:53:28On a entendu toute la semaine nous faire peur avec l'extrême droite.
01:53:33Dans la rue, on nous a dit que ça allait être terrible.
01:53:36Il y avait l'extrême gauche, mais il y avait aussi l'extrême droite.
01:53:38Pardon, mais la droite a perdu, le Rassemblement National a perdu,
01:53:42et on ne voit aucune dégradation ni émeute dans la rue du fait de l'extrême droite.
01:53:48Donc on pourrait décider d'arrêter dans le narratif, l'espèce de récit construit par la gauche
01:53:54avec cette espèce de mythologie des émeutes d'extrême droite.
01:53:57Philippe, c'est le mot de la fin.
01:53:58Et donc ?
01:53:59C'est le proverbe de l'histoire.
01:54:01On n'a pas le derrière sorti des ronces quand je vois l'Assemblée Nationale
01:54:04pour faire une majorité.
01:54:05On a bien fait de vous laisser le dernier mot.
01:54:07On a bien fait, parce que vraiment...
01:54:11Un si grand poète, on aurait perdu en ne vous laissant pas le mot de la fin.
01:54:17On s'arrête là, on s'arrête là, on se retrouve demain.
01:54:20C'est bien résumé.
01:54:21Oui, c'est bien résumé.
01:54:22C'est bien résumé.
01:54:23Maureen Vidal va vous faire le résumé de la soirée.
01:54:25On se retrouve dès 5h50, remas des arbres, à 8h10, la grande interview,
01:54:31je crois que c'est Sébastien Chenu, demain matin, et nous on se retrouve demain soir.
01:54:35Et vous êtes là tous les deux.
01:54:36On est là tous les deux, bien sûr.
01:54:37Parce que vous n'êtes pas là.
01:54:38À 19h, on va faire ça à l'info.
01:54:39Mais venez chez nous.
01:54:41C'est la dernière semaine du duo Yohann Gauthier, je peux vous dire que ça pleure déjà.
01:54:44Moi j'ai des larmes.
01:54:47Allez merci beaucoup.
01:54:48Ciao.

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