• il y a 4 mois
Avec Jean-Pierre Fabre-Bernadac, ancien Officier de gendarmerie.

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##LE_FAIT_DU_JOUR-2024-07-04##

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Transcription
00:00Ici Sud Radio. Les français parlent aux français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:15Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:18Il est encore une institution et quelle institution qu'on n'en a pas beaucoup entendu et pour cause
00:25dans cette période électorale qui avait commencé avec les élections européennes qui se continuent à élargir dans les élections législatives.
00:33Et ce corps c'est évidemment l'armée.
00:35Et je crois que l'armée, franchement vous le savez, je crois que tout le monde est d'accord,
00:41a autant des choses à dire que d'autres effectivement dans ce qui se passe et qui est fondamental quand même pour la France.
00:49Parce que je répète et je le dis, abstention piège à cons, surtout en ce moment.
00:53Alors l'armée c'est la grande muette, elle n'a pas le droit de parler quand on est officier d'actif ou même soldat ou sous-officier.
01:02En revanche les anciens militaires eux peuvent parler et non seulement ils ont le droit mais le devoir de parler.
01:08C'est ce qu'a pris Jean-Pierre Fabre Bernadat qui est ancien capitaine de gendarmerie, je le rappelle,
01:12auteur de la tribune des généraux qui avait beaucoup de bruit il y a deux ans et encore maintenant
01:17et qui est président de place d'armes effectivement qui réunit un certain nombre de civils et de militaires.
01:23Alors Jean-Pierre Fabre Bernadat, qu'est-ce qui vous a amené à dire aujourd'hui, là on est dans l'entre-deux-tours, dimanche on vote,
01:31au-delà de cela quels sont les enjeux et qu'est-ce qui vous a amené à venir prendre la parole ?
01:37Alors d'abord je voudrais vous remercier Monsieur Bercoff de m'inviter.
01:41Alors vous savez, vous avez parlé de la grande muette, c'est vrai.
01:45Quand on est d'actifs, on est dans la grande muette.
01:47Mais quand on est à la retraite, on devient à ce moment-là un vieux grognard.
01:52Et en fin de compte c'est ce que nous sommes, c'est ce que je suis,
01:56c'est-à-dire qu'à un moment donné quand je vois qu'une situation est en train de pourrir,
01:59quand je vois qu'une situation est dramatique,
02:02eh bien j'estime qu'il faut que nous puissions râler et en même temps que nous puissions acter de notre parole.
02:10Alors je vais essayer de vous faire comprendre pourquoi la structure militaire peut parler.
02:16Vous savez, nous, nous suivons notre drapeau.
02:19Nous avons un drapeau sur lequel il est écrit Honneur et Patrie.
02:23Alors je vais disséquer ces deux noms.
02:25Honneur, quand je vois ce qui se passe aujourd'hui au niveau politique,
02:30quand je vois les magouilles, les manonétés, les tergiversations,
02:34j'avoue que j'ai du mal avec ce mot Honneur.
02:38Il n'est pas très bien traité cet Honneur.
02:40Non, c'est le moins qu'on puisse dire.
02:42Patrie, pays de nos pères, le mot Patrie vient de paterne.
02:48On en parle de moins en moins.
02:51Et puis quand on en parle, qu'est-ce qui se passe ?
02:54On voit des manifestations, on voit des tas de drapeaux, mais pas de drapeaux tricolores.
02:59On voit des manifestations où lorsqu'il y a un drapeau tricolore, on l'arrache et on le piétine.
03:05Donc à partir de là, ces deux notions étant bafouées,
03:09qui sont pour nous fondamentales, qui nous tiennent au cœur,
03:12nous avons décidé de nous exprimer.
03:15Parce que je crois que c'était pas possible de laisser ça.
03:18Ça c'est la première leçon.
03:19La deuxième, elle est plus ironique.
03:22Vous avez parlé tout à l'heure de la lettre d'il y a trois ans.
03:25C'est plus deux ans, c'est trois ans.
03:27Et je voudrais reprendre la dernière phrase.
03:30On le voit, il n'est plus temps de tergiverser,
03:32sinon demain, la guerre civile mettra un terme à ce chaos croissant.
03:35C'est-à-dire qu'il y a trois ans, nous parlions de la guerre civile.
03:38Et qu'est-ce qu'on nous a dit ?
03:39Comment ? C'est scandaleux, vous parlez de guerre civile.
03:42Mais c'est pas vrai tout ça.
03:44Mais vous êtes défactieux.
03:46Vous êtes défactieux, évidemment.
03:47Les généraux en parenthèse, ainsi de suite.
03:50Mais aujourd'hui, qu'a dit le Président de la République ?
03:53C'est lui qui parle.
03:55C'est lui qui parle de guerre civile.
03:57Et pourtant, je vais vous dire,
03:58aujourd'hui, je pense qu'on n'est pas encore à la guerre civile.
04:01C'est-à-dire qu'aujourd'hui, je suis beaucoup moins activiste que lui.
04:04Je crois simplement qu'en effet, nous sommes dans une période explosive.
04:08Mais ça, la guerre civile,
04:10attention, je crois qu'il ne sait pas ce que c'est.
04:12C'est quelque chose de beaucoup plus grave
04:14et qui va, pour moi, qui risque d'arriver.
04:17Qui risque d'arriver si un certain nombre de choses ne sont pas comprises
04:20et ne sont pas appliquées.
04:21Alors lesquelles ? Qu'est-ce qu'il faut ?
04:23À votre avis, justement, l'état des lieux,
04:26qu'est-ce qui ne va pas pour vous ?
04:29Et qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
04:31Eh bien, quand vous avez une situation extrême,
04:34vous devez avoir des mesures extrêmes.
04:37Or, cette situation, on le voit tous les jours,
04:40cette situation est extrême parce que le peuple,
04:43qui est quand même l'aspect fondamental,
04:46et une armée, elle sert un pays,
04:48mais à travers ce pays, elle sert un peuple.
04:50Elle défend le peuple, normalement, c'est comme ça ?
04:52Non, plus que normalement.
04:54Pour moi, c'est une évidence, même, c'est une logique.
04:56Eh bien, vous avez ceci qui se passe.
04:59C'est que ce peuple, on a l'impression qu'on ne veut pas l'entendre.
05:03Ce peuple, on a l'impression qu'on veut le dissoudre.
05:06Pourtant, ce peuple, il s'est exprimé,
05:08il est majoritaire dans tous les sondages.
05:11Je vous rappelle, d'ailleurs, que la lettre dite des généraux,
05:15cette lettre, 58% des Français étaient d'accord, déjà.
05:19Donc, on a l'impression que tout ceci n'existe pas.
05:22Et ça, ça me choque profondément.
05:24C'est-à-dire qu'en fin de compte, est-ce que ces élections sont utiles ?
05:28Est-ce que ces élections existent véritablement,
05:31quand on voit tout ce qui s'y passe ?
05:33Ou ce qu'on veut, c'est que nous fermions les yeux
05:35et que nous arrivions de nouveau à ce qui s'est passé
05:38il y a 20 ans, il y a 30 ans, il y a 40 ans ?
05:40Jean-Pierre Fabien, vous voulez dire que, quelque part,
05:42vous avez le sentiment, depuis cet entre-deux-tours,
05:44en fait, depuis le premier tour,
05:46et vous n'êtes peut-être pas le seul, je pense,
05:50qu'une partie des Français ont le sentiment
05:53qu'on veut leur voler ces élections ?
05:55Je pense qu'en effet, il y a une partie des Français
06:01qui n'en peuvent plus, qui sont, si vous voulez,
06:04c'est dramatique pour des gens qui n'ont que ça.
06:08Ils ont une seule chose dans laquelle ils peuvent s'exprimer,
06:11c'est le vote, c'est mettre un bulletin dans l'urne.
06:13Oui, parce que le référendum, c'est fini.
06:15Le référendum est fini.
06:16Et donc, par conséquent, ils mettent ce bulletin dans l'urne
06:19et on leur dit, attendez, vous avez mal voté,
06:22on va tripatouiller tout ça et on va arriver à autre chose.
06:25Et ça, c'est assez grave.
06:27Et d'ailleurs, j'ai relevé ça, si vous permettez, je vais le dire,
06:30je voudrais m'exprimer pour tous les électeurs
06:33et leur dire ceci.
06:35Je voudrais leur dire, en gros, n'ayez pas peur,
06:37comme l'a dit le pape Jean-Paul II.
06:40Oui, c'est-à-dire, vous avez de bonnes références.
06:43Je vous remercie.
06:45Vous, le peuple des campagnes,
06:47vous, de la France périphérique,
06:49n'ayez pas peur.
06:52Vous, qui croyez aux liens familiaux,
06:54à notre culture,
06:56à la beauté de notre langue,
06:58n'ayez pas peur.
07:00Vous, qui croyez aux racines millénaires,
07:03n'ayez pas peur.
07:05Vous, qui croyez à la vérité des faits et des actes,
07:08n'ayez pas peur.
07:10Au contraire, exprimez-vous.
07:12Et je crois que c'est ça, parce que je le sens, cette peur chez les gens.
07:16Il y a une peur de dire, ah oui, mais qu'est-ce qu'on va dire de ceci ?
07:19Ah, une peur de s'exprimer.
07:21C'est ce qu'on appelle la majorité silencieuse, pour vous.
07:23Alors voilà, c'est la majorité silencieuse.
07:25Et moi, ce que j'aimerais, c'est que cette majorité silencieuse,
07:27elle devienne la majorité visible.
07:29C'est pour ça que nous avons un certain nombre d'idées,
07:33au-delà des élections.
07:37Par exemple ?
07:39Alors, je vais vous donner cette idée.
07:41Cette idée, c'est de créer des comités de vigilance patriotique.
07:43Dans chaque canton,
07:45se dire que, puisqu'on ne vous écoute pas,
07:47eh bien, au moins, vous vous réunissez.
07:49Et vous êtes visibles.
07:51Vous vous voyez, oui, je pense comme toi.
07:53Je pense qu'il y a des problèmes.
07:55Je pense qu'en effet, il y a une insécurité groissante.
07:57Attends, je voudrais éclaircir.
07:59Vous ne parlez pas de milices,
08:01parce qu'un comité de vigilance, ça fait tout de suite...
08:03Je vous ai dit, c'est un problème de visibilité.
08:05Donc vous voyez, ce n'est pas du tout la même chose.
08:07Que les gens sont là,
08:09pour regarder ce qui se passe.
08:11Ces gens qui, d'une certaine manière,
08:13qu'on n'écoute pas,
08:15puissent, à un moment donné, se retrouver
08:17et se dire que... Vous comprenez ?
08:19Le problème de ces gens, c'est que ce sont souvent
08:21des gens simples, mais des gens
08:23loyaux, des gens francs. Et de l'autre côté,
08:25vous avez des universitaires,
08:27vous avez des artistes, vous avez des gens...
08:29Des experts !
08:31Des gens de la pensée, vous voyez.
08:33Et c'est vrai qu'ils peuvent complexer par rapport à ça.
08:35Et moi, ce que je veux leur dire, c'est ne complexez pas.
08:37Retrouvez-vous entre vous, parce que vous êtes la logique.
08:39Et la logique même, c'est le fondement
08:41même de la réalité et de la vérité.
08:43Le bon sens.
08:45Le bon sens paysan, comme on dit.
08:47Et donc, c'est pour ça que je pense que
08:49ces comités sont essentiels.
08:51C'est la première chose. Qu'ils se revoient.
08:53Qu'ils se parlent entre eux.
08:55Et puis, à partir de là, à partir du moment où ils sont
08:57soudés, qu'ils se disent qu'il y a
08:59une vigilance à avoir
09:01vis-à-vis de l'insécurité,
09:03vis-à-vis de
09:05notre identité
09:07et de notre souveraineté.
09:09Je pense que... Je vais vous prendre un exemple.
09:11Si demain,
09:13il y a un certain nombre de faits
09:15qui leur passent par-dessus.
09:17Par exemple, il y a des endroits
09:19où on met un certain nombre
09:21d'immigrés
09:23sans demander l'avis. Eh bien, je pense que
09:25ça serait normal que ces comités
09:27aillent voir le maire et disent
09:29nous, nous voulons un référendum.
09:31Un référendum municipal, un référendum local.
09:33C'est ce qui s'est passé à Calac et ailleurs.
09:35Et ça, il faut le généraliser. Il faut que ces gens
09:37retrouvent la notion
09:39de se dire, ce n'est pas suffisant
09:41les partis politiques. Les partis politiques
09:43peuvent faillir et
09:45souvent, on voit les tripatouillages
09:47qui permettent de faillir. Et c'est ça
09:49qui me paraît important. C'est qu'à un moment donné,
09:51ceux-ci se retrouvent. Donc, nous allons créer
09:53ces comités et
09:55ce que je demande aux gens, je vais leur donner
09:57une adresse
09:59de site, qui est notre site.
10:01Et je leur demande à ce moment-là,
10:03à partir du 8, du lundi 8,
10:05les choses ne sont pas finies.
10:07Non seulement, elles ne sont pas finies, mais elles
10:09commencent, et à ce moment-là,
10:11d'être à l'origine de ces comités
10:13de vigilance.
10:15Notre site est très simple,
10:17c'est place-6armes.fr
10:21Arme au pluriel.
10:23Place-6armes, arme au pluriel.
10:25Arme au pluriel.fr
10:27Et ce que nous leur promotons,
10:29ce que nous leur proposons,
10:31c'est de se souder.
10:33C'est de ne pas rester de simples
10:35votants, si vous voulez.
10:37D'être dans la légalité,
10:39de jouer un acte.
10:41De jouer une partition.
10:43Ce que vous leur proposez, c'est d'être des citoyens
10:45actifs. D'être visibles.
10:47D'être des citoyens visibles, parce que pour l'instant,
10:49ce sont des citoyens invisibles.
10:51Et moi, je le vois.
10:53J'arrive de
10:55coin, je ne suis pas de Paris,
10:57j'arrive du sud, et si vous voulez,
10:59on voit bien que les gens se regardent,
11:01les gens hésitent pour parler.
11:03À un moment donné, quand ils parlent, ils sont tout heureux de voir
11:05qu'ils ont une même conception
11:07de leur pays, une même conception de la nation.
11:09Et ça, c'est quelque chose de fondamental.
11:11Ça ressoude les liens.
11:13Il faut qu'on ressoude ces liens.
11:15C'est essentiel.
11:17Et donc, ils ne parlent pas
11:19parce que vous le disiez, un peu,
11:21parce qu'ils ont peur, parce qu'ils ont peur de s'exprimer,
11:23mais vous avez l'impression, donc,
11:25il y a une France un peu figée,
11:27aujourd'hui, à la fois
11:29qu'il y en a
11:31donc il y a la ras-le-bol, quelque part,
11:33chez certains, figée,
11:35et tous les éléments, je ne dirais pas,
11:37et j'espère qu'il n'y aura jamais
11:39de guerre civile, mais tous les éléments
11:41sont réunis pour l'affrontement, quand même.
11:43Tous les éléments sont réunis
11:45pour l'affrontement parce qu'on n'applique pas
11:47ce que veulent les gens.
11:49De toute façon, vous savez, c'est un peu
11:51comme la cocotte minute, si vous bouchez tous
11:53les trous, à un moment donné, elle explosera.
11:55Vous pouvez toujours essayer.
11:57Oui, c'est vrai que je bouge ceux-ci, ceux-là,
11:59mais regardez comme c'est beau, il ne se passe rien.
12:01Oui, il ne se passe rien, mais dans 2h, 3h
12:03après, à un moment donné, ça va exploser.
12:05Là, ce n'est pas 2h ou 3h après, c'est peut-être
12:07dans 2 ans, dans 3 ans, dans 5 ans,
12:09mais à un moment donné, ça explosera.
12:11On ne peut pas casser
12:13et tordre le peuple.
12:15Ce n'est pas possible. Oui, il peut se laisser
12:17maltraiter pendant un certain temps, mais à un moment donné,
12:19il y aura une révolte.
12:21On l'a toujours vu dans l'histoire de France.
12:23Les exemples, ceux-là, c'est vrai.
12:25En tout cas, je retiens le site,
12:27donc place-du-6-armes
12:29au pluriel .fr
12:31.fr
12:33place-du-6-armes
12:35au pluriel .fr
12:37et la création de
12:39ce comité qui sera, d'une certaine
12:41manière, une continuation
12:43de l'élection sur un autre point
12:45et cette notion de visibilité à laquelle je tiens.
12:47Voilà. Merci Jean-Pierre Vanhoenacker.
12:49C'est moi qui vous remercie de m'avoir accueilli.
12:51On suivra cette activité, vous viendrez nous en parler.
12:53Volontiers, et j'espère que je croise les doigts
12:55pour que tout ceci fonctionne.
12:57Merci. A bientôt.
12:59A bientôt.

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