Marine Tondelier: "Les mesures de progrès social, au début ça fait peur à tout le monde"

  • il y a 2 mois
À quatre jours du second tour des élections législatives, BFMTV reçoit les représentants des blocs en position de force. Gabriel Attal représentera Ensemble et le camp présidentiel, puis Marine Tondelier sera questionnée pour le Nouveau Front populaire, avant un entretien avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national. Pouvoir d'achat, immigration, vision de la société… une émission événement.

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00:00Et monsieur, je vais vous montrer aussi le Front Populaire de 36, les affiches des dessins de presse de l'époque.
00:06Semaine de 40 heures, misère. A l'époque, la semaine, c'était 48 heures. Le Front Populaire dit non, on va faire à 40 heures.
00:12On dit ça ne marchera jamais. Donc misère. Là, bien-être amoindri, parce qu'on préfère vraiment travailler plus à l'époque.
00:20On dit faillite et on dit ça écrasera le travailleur français. Et bien vous savez quoi ? Les mesures de progrès social.
00:27Au début, ça fait peur à tout le monde et ce n'est pas consensuel. Avec quelques années de retard, de recul, je crois qu'aujourd'hui,
00:34tout le monde est d'accord pour dire que les 40 heures, c'était bien. Tout le monde est d'accord pour dire que les congés payés,
00:37mis en oeuvre par le Front Populaire en 36, c'était bien. Deux semaines. Aujourd'hui, cinq semaines. Heureusement qu'ils l'ont fait.
00:43Je vous dis juste qu'il y a des mesures dans ce programme dont la conclusion est connue. Voilà. La conclusion est connue.
00:48Mais je veux bien que vous mettiez le Front Populaire. Mais c'était quoi la conclusion à l'époque ? Misère, faillite, bien-être amoindri.
00:55C'était la presse de l'époque ? C'est les gains de productivité qui ont baissé le temps du travail. Ce n'est pas le Front Populaire globalement.
01:01Je vous remercie d'avoir tenu malgré toutes les critiques de l'époque, de la presse et de certains observateurs.

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