Gabriel Attal: "Je regrette que ce ne soit pas un débat"
À quatre jours du second tour des élections législatives, BFMTV reçoit les représentants des blocs en position de force. Gabriel Attal représentera Ensemble et le camp présidentiel, puis Marine Tondelier sera questionnée pour le Nouveau Front populaire, avant un entretien avec Jordan Bardella pour le Rassemblement national. Pouvoir d'achat, immigration, vision de la société... une émission événement.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00D'abord, ce que je veux dire, c'est que je regrette que ce ne soit pas un débat.
00:04Vous vouliez débattre ?
00:05Moi, je suis toujours prêt à débattre.
00:07Je l'ai fait tout au long de cette campagne.
00:09J'étais totalement prêt à débattre et je regrette,
00:12puisque je comprends que c'est parce que M. Bardella n'a pas souhaité que ce débat ait lieu.
00:16Je regrette qu'on ne puisse pas avoir ce débat.
00:18Je lui demanderai tout à l'heure pourquoi il n'a pas voulu débattre.
00:20Moi, je vais vous dire, je pense qu'il a été probablement mal à l'aise
00:22dans un certain nombre de débats qui ont eu lieu ces dernières semaines,
00:25mis face aux contradictions de son programme,
00:28à des changements de pied permanents,
00:30à l'incapacité à dire comment il mettrait en œuvre certaines mesures.
00:33Je pense qu'on voit aussi chaque jour que des propos ou des photos sont découvertes
00:39sur certains de ses candidats.
00:41Encore hier, on a vu une candidate qui posait fièrement avec une casquette nazie
00:47et que donc, il est probablement mal à l'aise par rapport à tout ça.
00:49Mais moi, je le dis, on est dans un moment historique, vous l'avez indiqué.
00:52Et donc, on a besoin de débats.
00:53On a besoin de confronter les projets, de confronter les visions,
00:56de confronter les valeurs.
00:57Et donc, je le regrette vraiment.