• il y a 6 mois
Derrière le micro vous fait découvrir la face cachée des journalistes sportifs en collaboration avec les Micros D'or : leur parcours, leur métier, leur histoire, et surtout leur passion pour un métier aussi beau que difficile. Invité : Éric Dubuis, rédacteur en chef à l'Indépendant de Perpignan.

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous, ça s'appelle « Derrière le micro », l'occasion de mieux connaître
00:15des journalistes et peut-être de mieux connaître aussi et surtout le métier de journaliste
00:19de sport.
00:20Et aujourd'hui, il y a un visage que vous ne connaissez pas puisque c'est un confrère
00:24de la presse écrite que je reçois aujourd'hui, de la PQR comme on dit dans notre métier,
00:28la Presse Quotidienne Régionale, en l'occurrence l'indépendant à Perpignan, Éric Dubué,
00:33bienvenue, vous êtes l'électeur en chef à l'indépendant.
00:35On aime bien, on l'a dit souvent sur cette chaîne, rendre hommage à la PQR et ce qu'on
00:42a l'occasion de dire aussi, c'est que pour les gens, ce qui brille, ça va être l'équipe
00:46mais lorsque l'on tient une rubrique dans la PQR, dans un journal qui a les moyens,
00:51et c'est le cas je pense de l'indépendant, finalement on voit plus de choses et on fait
00:55plus de choses parce qu'on va à la Coupe du Monde, on n'est que deux ou tout seul
00:59donc on fait ce qu'on veut alors que si on est à l'équipe, on est 25, on dit toi
01:03tu fais le curling et puis on se contente du curling, c'est un beau métier la PQR,
01:08c'est un beau domaine.
01:09C'est un métier passionnant.
01:10Si on n'est pas animé par la passion au départ, il est difficile de faire ce métier.
01:16D'abord, il faut aimer le sport, il faut aimer écrire aussi et tout ça, on le travaille
01:22beaucoup.
01:23Après, ce qui était vrai dans les déplacements sur les grands événements, Coupe du Monde,
01:28Jeux Olympiques, Formule 1, Grand Prix de tennis, ne l'est plus forcément aujourd'hui
01:32parce que le monde de la PQR a changé, que les moyens sont beaucoup moins importants,
01:36que la concurrence est rude et c'est vrai que maintenant le travail a totalement changé.
01:41De combien de temps vous traitez les sujets en restant à Perpignan ?
01:44Ça nous est arrivé de regarder les matchs à la télévision, pas forcément de les
01:49décommenter, mais d'ajuster un peu le tir par rapport à ce qu'on pouvait voir.
01:52On avait un envoyé spécial, mais il y avait aussi un complément avec le rédacteur qui
01:58était sur place, qui était chargé.
01:59Alors, comment devient-on rédacteur en chef, ou plutôt un journaliste au départ, à l'indépendant
02:04de Perpignan quand on vient de Normandie ? Comment ça se passe ?
02:07Je ne suis pas rédacteur en chef, je suis chef des sports, c'est déjà responsable
02:12d'un service.
02:13C'est une drôle d'histoire, j'ai appris le métier sur le tas, sur le terrain, tout
02:18est parti d'une rencontre au cours d'un match de football à Saint-Quentin dans l'Aisne.
02:24J'avais 12 ans, je me souviens d'avoir franchi la barrière de sécurité pour voir les joueurs
02:29de plus près.
02:30Et là, il y a un monsieur qui est intervenu et qui m'a demandé de regagner la main courante,
02:35de passer derrière la main courante.
02:36Et là, il y a une personne que je ne connaissais pas qui lui dit « laisse, il est avec moi
02:40» et ce monsieur vient vers moi et me dit « voilà, je suis un journaliste, je viens
02:44d'arriver à Saint-Quentin, je ne connais pas les joueurs, est-ce que tu les connais
02:47? »
02:48Il m'a dit « reste à côté de moi » et j'étais avec lui tout le long du match,
02:53etc.
02:54Et puis tous les 15 jours, on prenait plaisir à se retrouver au stade, on a sympathisé
02:57à tel point qu'un jour, il m'a invité avec mes parents à venir au journal.
03:01Et là, j'ai mis le pied à l'étrier, il m'a dit « voilà, est-ce que ça m'intéressait
03:05d'être correspondant sportif le dimanche ? »
03:09J'étais à l'époque en troisième à l'école, donc j'étais jeune.
03:13Et en fait, je me suis pris de passion et à un moment donné, j'ai dit à mes parents
03:18« je veux faire ce métier de journaliste de sport.
03:21»
03:22– Et alors, le conseil qu'on va donner aux jeunes, c'est de passer la main courante.
03:24Mais j'aime bien l'image, ça n'empêche, parce qu'il faut oser, il faut casser des
03:28barrières conscrètes par soi-même.
03:30– Oui, il faut oser, mais moi, je suis quelqu'un qui n'hésite pas à oser, des fois, ça
03:35peut se retourner contre moi, mais par exemple, j'ai fait le début de ma carrière à l'Aide
03:39Nouvelle, donc il y a un trihebdo sur Saint-Quentin dans l'Aisne, et ensuite, j'ai voulu aller
03:46travailler du côté de Perpignan à l'occasion d'un voyage personnel.
03:49J'ai découvert une région, je me suis dit « mais c'est génial », j'ai découvert
03:52le journal, je me suis dit « mais il est vachement bien fait ce journal », j'ai dit
03:55« je vais travailler là-bas », et j'ai pris ma plume, j'ai envoyé un CV au rédacteur
04:00en chef que je ne connaissais pas, et qui m'a gentiment répondu qu'il avait pris
04:04note de ma demande, mais qu'il n'avait rien pour moi, et j'y suis allé au culot,
04:08il y avait un numéro de téléphone, il était midi et demi, j'ai appelé, je ne suis pas
04:11tombé sur sa secrétaire, je suis tombé directement sur lui, sur M. Yvon Roger, je
04:15lui ai expliqué que j'avais envoyé un courrier, que j'étais déterminé à venir
04:18travailler dans la région, je lui ai donné mon profil, etc., il m'a répondu qu'il
04:21avait toujours rien, mais que ma démarche lui avait plu, et il m'a dit « s'il y
04:24a quelque chose, on vous appelle », 6 mois après, j'ai eu un coup de fil.
04:27– Et bien voilà, et s'il n'y avait pas eu le coup de fil de votre part…
04:30– Peut-être, oui, peut-être, il faut savoir, il faut oser, à un moment donné.
04:33– Il faut un peu de rêve, il faut qu'il soit dans le bureau à ce moment-là,
04:35parce qu'il n'y a pas les portables, donc s'il n'est pas dans le bureau,
04:37ça sonne dans le vide et vous ne le parlez jamais, mais on remarquera quand même
04:41que la chance sourit, pardon, c'est impensif, mais on est audacieux,
04:45et c'est ça qu'il ne faut pas hésiter à faire, et si je raconte tout ça,
04:48c'est parce que je sais que parmi ceux qui nous regardent, il y a des jeunes
04:50qui rêvent de faire ce métier, et heureusement, il y a encore beaucoup
04:52de jeunes qui rêvent de faire ce métier.
04:55Alors vous arrivez à l'indépendant, vous n'êtes pas du tout de la région,
04:57il y a quand même une culture dans cette région.
04:59– Oui, tout à fait, c'est une culture autour de l'Eau-Vallée.
05:01– Bien sûr.
05:02– Alors le rédacteur en chef de l'époque me reçoit et me dit,
05:06vous connaissez bien le rugby ? Je dis, ouais, de nom.
05:08Je dis, moi, à 50 ans, il y a plus de monde sur le terrain que dans les gradins.
05:12Je dis, le tournoi des 6 nations, je le suis à la télé, mais je dis, bon…
05:16– Le tournoi des 5 nations, à l'époque.
05:18– Exact, tout à fait, Patrick, à l'époque, c'était les 5 nations.
05:20Et donc j'ai été honnête avec lui, je lui ai dit, voilà, mais je vais m'y mettre.
05:23Et en fait, je m'y suis mis, et autre anecdote, mon premier match de rugby,
05:27c'était à Colliot, match de régional, qui a duré une minute.
05:32Le temps du coup d'envoi, bagarre générale,
05:35un joueur adresse un coup de poing à l'arbitre, match arrêté.
05:38– À l'arbitre ?
05:38– Voilà, moi, j'appelle mon rédacteur en chef en me disant, qu'est-ce que je fais ?
05:41C'est mon premier match de rugby, je tombe sur ça, il me dit, écoute,
05:44prends des renseignements et reviens à la rédaction.
05:47Je dis, ok, je prends des renseignements, on se rend compte que le joueur en question
05:52avait été banni de la Fédération Française à 13 pour pareil, le même incident,
05:56il avait frappé un arbitre, et donc j'ai raconté tout ça,
05:58c'était mon premier papier de rugby, qui était plus de l'ordre des faits divers,
06:02à l'époque, que du truc, mais c'était rigolo, quoi.
06:04Mais après le rugby, j'ai vite compris que le ballon était ovale dans la région,
06:08entre le rugby à 13, les dragons catalans, et puis du sap, voilà.
06:12– Mais il y a quand même, j'allais dire, davantage encore que le rugby,
06:14il y a une culture très forte, régionale, très forte,
06:18vous avez été bien intégrés, si je puis dire, parce qu'il faut être…
06:22– Il faut être catalan aussi, à un moment donné,
06:23on peut se dire, est-ce qu'il faut être catalan ?
06:24Non, mais j'ai apporté peut-être un regard différent,
06:28je me suis mis au rugby, j'ai vite compris que c'était incontournable,
06:31mais après j'ai amené d'autres sports, le basket, le handball, le volley,
06:35et j'ai eu la chance que ces équipes-là, à l'époque c'était Perpignan, Toulouse,
06:39le Barcares, arrivaient à progresser, National 1, National, etc.
06:43Donc j'ai pu en parler, et donc j'ai ouvert à d'autres sports,
06:46parce que pour moi, le soleil brille pour tout le monde,
06:48et pas seulement pour le rugby, même si souvent,
06:50on m'a fait comprendre que c'était le rugby qui était important.
06:53– L'avenir de la presse écrite régionale, on dit qu'elle a souffert,
06:55on dit que ça va un tout petit peu mieux, est-ce que vous êtes optimiste ?
06:59– Moi j'ai vu la transformation, aujourd'hui la PQR a totalement changé,
07:04la concurrence existe à travers les réseaux sociaux,
07:07le développement de l'informatique, aujourd'hui on travaille différemment,
07:10moi je commence ma journée le matin, je suis déjà en quête d'informations
07:15comme tous les journalistes, même si j'ai un plan de travail,
07:18mais avant je gardais l'info, j'avais l'après-midi ou la soirée pour la traiter,
07:22aujourd'hui je la traite en direct, en écrivant d'abord pour le site internet du journal,
07:26donc il faut donner, il y a le temps 1, le temps 2, ce qu'on appelle,
07:29on écrit d'abord la petite info qu'on vient d'avoir, après de l'avoir vérifiée,
07:33et le soir, on travaille le papier différemment pour le print,
07:38et voilà en quoi notre métier a changé.
07:41– Il y a eu une petite guéguerre, j'exagère peut-être en disant ce mot,
07:44mais les journalistes classiques de presse écrite, de la PQR comme vous,
07:48quand ils ont arrivé internet, il y a eu quand même d'abord un effet de surprise,
07:52après un effet de…
07:53– On était réfractaires, il ne faut pas se leurrer, on était pour ça,
07:57on se disait, mais on ne comprenait pas l'intérêt d'internet,
08:00on l'a vite compris je pense au bout d'un an ou deux,
08:03on s'est dit effectivement c'est quand même quelque chose d'incontournable,
08:06et puis il ne faut pas se leurrer, plus le temps passe,
08:08plus les journaux vendent moins bien, le papier se vend moins bien,
08:12et à ce propos, nous on dit, par chez nous en tout cas sur Perpignan,
08:16on dit qu'à chaque fois qu'il y a un avis de décès dans un journal,
08:19c'est malheureusement un lecteur qui s'en va,
08:21parce que le lecteur papier est assez âgé,
08:23beaucoup plus en tout cas que le lecteur jeune.
08:28– Vous êtes depuis le 16 juin dernier président de l'UJSF,
08:32donc l'Union des journalistes sportifs de France, du Langue de Crousillon,
08:36c'est une application qui vous tient à cœur ?
08:38– Oui, je souhaitais prendre un peu plus d'investissement,
08:42enfin de m'investir davantage dans ce registre-là,
08:44parce que je trouve que c'est important de défendre la corporation des journalistes,
08:48je suis également trésorier national à l'UJSF,
08:50donc voilà, j'ai une double casquette,
08:52sur le Langue de Crousillon, je connais bien les confrères de Midi Libre, etc.,
08:57l'indépendance, centre presse, et bon, on avait besoin des radios aussi,
09:01France Bleu et compagnie, RMC,
09:03et il fallait simplement un peu une personne
09:05qui défende un peu les intérêts de la presse en général,
09:09et surtout d'être un peu maître, d'avoir cette possibilité
09:12de gérer les espaces presse dans les stades, parce que de plus en plus…
09:16– Quels sont les combats ? C'est ce que j'allais vous demander,
09:18quels sont les combats, quelles sont les missions,
09:20quels sont les dangers qui peuvent guetter la presse aujourd'hui ?
09:24En quoi le président de l'UJSF, Langue de Crousillon,
09:29doit-il agir pour protéger, sauver, est-ce qu'il y a des dangers ?
09:35– Oui, il y a des dangers parce que, si vous voulez,
09:37les clubs sportifs de haut niveau ont des moyens financiers importants,
09:42sont nombreux quand il s'agit d'avoir un service de communication,
09:46et ils sont prêts et tout à fait en capacité demain
09:49de prendre en main le contrôle des accréditations, etc.
09:52Et nous, on ne peut pas laisser faire ça parce qu'eux peuvent très bien,
09:55s'ils ont la main sur la tribune de presse,
09:58interdire à un journaliste d'accéder à la salle ou en tribune
10:04sous prétexte qu'il a écrit un article
10:06qui a des plus à l'entraîneur ou au président.
10:07Et ça, on ne le veut pas, on veut une impartialité,
10:09donc tous les titulaires d'une carte de presse ont accès
10:12et peuvent rendre compte des événements qu'ils peuvent voir.
10:15– Et donc, vous êtes le garant de cette liberté d'accès ?
10:17– On a une équipe, on a nommé des syndic de presse,
10:20c'est-à-dire des responsables sur chaque site,
10:23à Montpellier, à Nîmes, à Béziers, à Carcassonne, à Narbonne, etc.
10:27Et ça marche dans toutes les régions.
10:30– Pour bien que les téléspectateurs comprennent,
10:33lorsqu'un journaliste veut assister à une compétition,
10:35c'est par vous, par le JSF, qu'il se fait accréditer
10:39pour pouvoir prendre place dans la tribune de presse.
10:41Et le club n'a rien à voir avec ces décisions.
10:44C'est une manière de vous protéger,
10:45de protéger l'indépendance de notre métier.
10:47– Complètement, il y a quand même des rapports entre les clubs,
10:51c'est-à-dire que nous, on informe le nombre de personnes
10:53qui sont en tribune de presse, on donne les identités,
10:55et puis voilà, et après, ils nous laissent faire notre travail
10:57et organiser les conférences d'après-match, etc.
11:00– Est-ce que le… alors c'est un principe excellent
11:03de garder justement cette liberté d'expression
11:06et d'accès aux tribunes de presse,
11:07mais est-ce qu'il existe vraiment un danger ?
11:08Est-ce que les clubs considèrent les journalistes
11:11comme des attachés de presse et ne sont pas contents
11:13quand il y a quelque chose d'écrit ?
11:15Ou est-ce qu'ils ont compris la règle du jeu ?
11:17– Ils ont compris, mais ils aiment bien avoir la main aussi
11:20sur la communication, on prend la période des transferts par exemple,
11:24les clubs aiment beaucoup communiquer,
11:26d'abord parce qu'ils ont leur site internet
11:27et qu'ils ont besoin aussi de faire vivre.
11:29– C'est ça, ah oui, ça c'est un concurrent.
11:30– Donc ils ont une capacité de donner l'info avant les journalistes.
11:35Bon, nous, notre rôle c'est aussi de gratter, d'aller chercher l'info.
11:37On n'attend pas d'avoir le feu vert pour balancer une info si elle est vérifiée.
11:42Mais c'est vrai que les clubs ont une force rédactionnelle,
11:45entre guillemets, face à la presse qui est importante.
11:49– Et oui, ils ont des possibilités de travailler inside, comme on dit.
11:53Qu'est-ce que vous diriez, parce qu'on a parlé avec Vincent Duluc
11:56pour la première émission de cette série,
11:59des rêves de journalistes, des jeunes,
12:01il y a le rêve de rentrer à l'équipe, le Graal,
12:04qu'est-ce qui fait que vous, vous vous êtes senti très bien, si bien dans la PQR,
12:08qu'est-ce que vous diriez aux jeunes aujourd'hui,
12:10en quoi ce parcours est louable et qu'on n'est pas obligé de…
12:15on a reçu, on va recevoir Fabrice Graal qui reste 30 ans à Radio France,
12:19vous, toute votre carrière ou presque à l'indépendant.
12:23Qu'est-ce qui vous nourrit, j'allais dire,
12:27et qui fait que vous ne vous dites pas au bout de 10 ou 15 ans,
12:30tiens, on va aller voir ailleurs.
12:32J'ai l'impression que, alors je parle pour la PQR,
12:35pour le sport amateur que j'ai beaucoup traité,
12:36j'ai l'impression qu'il y a une véritable sincérité,
12:39pas forcément une complicité,
12:41mais quelque part, les dirigeants, on a plus facilement accès avec eux
12:45qu'au plus haut niveau, avec l'équipe de France,
12:47Vincent pourrait en parler beaucoup mieux que moi.
12:50Mais nous, c'est vrai que les rapports sont différents,
12:52il y a des vrais rapports humains entre les dirigeants de club,
12:55les entraîneurs et la presse quotidienne,
12:57parce que, comme son nom l'indique,
12:59au quotidien, on traite l'information du club.
13:02On noue des liens, des vrais liens.
13:03On noue des vrais liens.
13:05Je ne dis pas qu'il y a une complicité,
13:06bon, moi, ça m'est arrivé dans le métier d'avoir une info,
13:10mais de m'engager à ne pas la donner tout de suite,
13:13mais en accord avec l'entraîneur,
13:15mais en lui disant quand même, je ne veux pas qu'elle sorte ailleurs.
13:18C'est-à-dire que moi, je l'appelais, il me confirmait ou pas l'information,
13:22et il me disait, mais écoute, attends un petit peu,
13:24parce que ce n'est pas signé,
13:25dans deux heures, c'est signé, tu pourras la balancer.
13:27Et là, je parle de complicité.
13:29Et de confiance.
13:29Voilà, et de confiance, voilà.
13:31Merci en tout cas de nous avoir fait découvrir un peu mieux
13:33ce travail de la PQR.
13:35Éric Dubuis, donc chef des services sport, du service sport,
13:39à l'indépendant de Perpignan.
13:41On se retrouve bientôt sur Sport en France pour d'autres aventures.
13:44Merci.
13:59Sous-titrage Société Radio-Canada

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