• l’année dernière
Cette année 2024 marquée par les Jeux Olympiques de Paris s'achève en beauté avec les Micros d'or, traditionnelle cérémonie de remise de prix des meilleurs reportages sportifs. À quelques jours de cette soirée qui se déroulera à La Plagne, clin d'oeil aux JO d'hiver 2030 qui se dérouleront en France, c'est l'occasion de mettre en lumière certaines catégories et documentaires qui seront en lice pour remporter le précieux sésame le samedi 14 décembre 2024.

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Sport
Transcription
00:00Bonjour à tous, soyez les bienvenus, merci d'être fidèles à Sport en France et merci
00:12d'être fidèles à ce rendez-vous. J'aime bien les rendez-vous, j'aime bien les traditions,
00:16et bien chaque année nous évoquons ensemble les micro-d'or. Vous connaissez maintenant les
00:20micro-d'or, il s'agit en fait des Oscars, en quelque sorte les Césars des journalistes
00:26sportifs créés par mon ami Jean-Marc Michel qui est avec nous évidemment aujourd'hui, créé il y a
00:32longtemps puisque ce sera la 38e, non mais j'y crois pas, vous ne les faites pas du tout. Parole
00:36de scout c'est la 38e. La 38e cérémonie des micro-d'or qui s'annonce et avec nous pour en
00:42parler Jean-Marc Michel, donc je viens de vous présenter, le président d'honneur de l'Union
00:46des journalistes sportifs de France, Yves Pellissier est avec nous également, président de la MAIF,
00:52merci d'être à nos côtés, et puis Rémi Counil, directeur de l'Office du tourisme de la Plagne est
00:58avec nous, évidemment vous l'aurez deviné parce que c'est la Plagne qui cette année va recevoir
01:02cet immense événement. C'est un immense événement, d'abord je ne connais pas beaucoup d'événements
01:06qui ont 38 éditions aussi régulières, aussi prestigieuses, et puis en plus c'est vraiment
01:11un rendez-vous où la qualité, vous allez le voir d'ailleurs dans les extraits qu'on va vous proposer
01:15dans cette émission, est toujours au rendez-vous. Avec beaucoup de plaisir également dans la deuxième
01:20partie de cette émission, je recevrai Arnaud Roméra, notre confrère de France Télévisions qui
01:25truste un peu les... il y en a eu quelques-uns, déjà trois au moins ? Oui, à peu près. Il nous dira ça tout à l'heure,
01:32et là il a encore un sujet en compétition, on en parlera notamment en évoquant l'écologie qui est
01:37de plus en plus présente dans nos vies évidemment, mais également dans ce type de compétition. Alors
01:43j'en marche, je commence avec vous, depuis 1987, donc vous compensez les meilleurs reportages
01:49audiovisuels de l'année, il y a eu des évolutions évidemment, on a intégré les nouveaux médias, on a
01:53intégré la radio, enfin bref, vous avez fait plein, vous êtes toujours adaptés, c'est peut-être pour ça
01:58d'ailleurs que cette cérémonie des micro-d'or a autant de succès. Je vais d'ailleurs tout de suite
02:03préciser, vous pouvez noter sur votre agenda, que cette cérémonie aura lieu le samedi 14 décembre,
02:10c'est bientôt là, c'est dans moins de deux semaines, le 14 décembre en direct sur Sport
02:15en France, ce sera aux alentours de 20h, donc vous réservez votre soirée, vous allez voir tous les
02:20plus grands champions, les plus grands journalistes seront présents sous la présidence de Mélina
02:26Robert-Michon, il faut le dire, présidente du jury cette année, qui était porte-drapeau
02:31des Jeux Olympiques il y a quelques semaines. Alors j'en marque, le gros changement cette année,
02:38c'est que vous partez, vous vous installez du côté de la Plagne, on en parlera dans quelques instants
02:45avec Rémi Counil, alors pourquoi ce changement ? En ce moment vous êtes assez boujons on va dire,
02:52vous étiez très longtemps au même endroit et là, bing bing bing, Chamonix, la Plagne, Morzine et
02:58cette fois-ci la Plagne, donc expliquez-moi. Patrick, notre partenaire historique et privilégié,
03:04c'est le comité national olympique et sportif français, donc l'année dernière nous étions à
03:10Chamonix, c'était une promesse que j'avais faite à monsieur Fournier-Lemaire, parce que c'était
03:16le centenaire des JO de 1924 à Chamonix. Et là, cette année, on part sur un autre cycle, 2030,
03:25David Lappartient a annoncé chez nous l'année dernière que la France serait site olympique et
03:36comment trouver une meilleure chute qu'à la Plagne, qui a été au jeu d'Alberville site
03:47olympique. Et qui le sera évidemment. Et qui le sera en 2030 grâce à la piste de Bobsleigh,
03:53la seule en France et si je ne me trompe pas, Rémi nous dira ça tout à l'heure, il n'y aura plus de
04:00construction de site avec une piste de Bobsleigh après Cortina, si mes renseignements sont exacts.
04:08Ça devrait être ça. En tout cas, on a la chance d'en avoir une fonctionnelle à la Plagne pour accueillir les JO.
04:13Alors, vous avez la parole. Vous allez la garder, Rémi Counil. Comment on fait ? En candidate,
04:20c'est comme pour le Tour de France, là, comment se nouent les relations ?
04:24Station Tour de France, dernière étape de montagne en 2027.
04:29Beaucoup de choses à la Plagne. Effectivement, on accueille une arrivée d'étape du Tour de France sur le mois de juillet.
04:35On sera station haute pour les JO de 2030. Donc, il n'y a pas de candidature de station, en tout cas à notre niveau.
04:44On avait la chance, depuis l'héritage de 1992, d'avoir la piste de Bob, Luge et Skeleton, qui avait été construite pour les JO de 1992.
04:53Cette piste, on a eu aussi la chance et l'opportunité de la faire vivre depuis 1992, avec des descentes sportives,
05:03avec l'organisation de Coupes du Monde régulièrement, et puis avec des descentes commerciales ouvertes au grand public pendant tout l'hiver.
05:09Donc, le schéma économique de la piste a perduré jusqu'à présent. Donc, cette piste est fonctionnelle en l'état.
05:15On voit d'ailleurs des images assez impressionnantes qui permettent, vous l'avez bien dit, on peut aller descendre la piste en privé.
05:25On peut prendre son ticket. C'est une attraction pratiquement.
05:29Des gens comme vous et moi, comme la clientèle de la station, peuvent accéder justement au Bob avec différents types d'engins.
05:35Il y en a qui sont plus rapides que d'autres. Et puis, il y a la possibilité de descendre, comme on le voit là sur les images.
05:40Donc, ça, c'est un engin un peu rapide.
05:42Avec un pilote professionnel de Bob et se retrouver dans un vrai Bob de course. Donc, ça, c'est accessible au grand public.
05:48Est-ce que vous allez organiser quelques démonstrations pendant la remise des prix ?
05:55Est-ce que les journalistes, les sportifs présents vont pouvoir aller faire un petit test ?
05:59Ça fait partie des activités, effectivement, à découvrir.
06:02Puisque le Bob, il y aura de la raquette, du chien de traîneau et tout un tas d'activités qu'on peut retrouver sur la station.
06:08Il y aura évidemment du Bob et voilà, au plaisir de vous le faire découvrir.
06:11Très bien. Alors, pour les Jeux Olympiques, qu'est-ce qu'il y aura comme compétition à la plagne ?
06:16Le Bob, simplement ?
06:18Le Bob, il faut savoir que dans le Bob, il y a plusieurs disciplines.
06:21Bob à deux, Bob à quatre.
06:23Bob à deux, masculin, féminin.
06:26La luge, luge simple, luge double, masculin, féminin.
06:29Et le squelettone aussi, masculin, féminin.
06:31Donc, quand on additionne toutes ces épreuves, féminin, masculin, les différents engins que j'ai pu citer,
06:38il y aura un certain nombre de journées.
06:41Alors, on n'a pas encore le calendrier.
06:43En tout cas, il y aura un programme intense sur la piste de Bob durant les JO.
06:4838 ans après les Jeux d'Alberville 92, vous avez déjà pu montrer tout votre savoir-faire.
06:56J'enchaîne sur le savoir-faire, justement.
06:58Les micro-dors, le volume de gens à héberger pour avoir une idée de la taille de l'événement ?
07:08Sur cette année, 350.
07:10Alors, ce n'est pas quelque chose qui vous fait peur, je pense,
07:12parce que vous avez l'habitude, Rémi, d'organiser et de recevoir des gros gros événements à la plagne.
07:17Vous aviez d'ailleurs été organisateur des étoiles du sport pendant de nombreuses années.
07:23De nombreuses années, oui.
07:25On a la chance d'accueillir ce très bel événement qui est porteur des valeurs sportives
07:29qu'on partage évidemment avec aussi bien les micro-dors que les étoiles du sport.
07:34Pour différentes raisons, aujourd'hui, on les a plus.
07:37On a la chance de pouvoir accueillir les micro-dors,
07:39de rester justement dans ce mouvement sportif et mettre en avant ces valeurs qui nous sont chères.
07:45Donc, voilà, j'ai envie de dire que c'est quelque chose de naturel pour la plagne aujourd'hui
07:49de se positionner et d'accompagner ces initiatives qui mettent en avant le sport
07:53et pas que le ski finalement, mais le sport dans toutes ces choses.
07:55Alors justement, on va faire une petite parenthèse pour parler des us et coutumes maintenant
07:59des utilisateurs des stations, si j'ose dire.
08:02Est-ce qu'il y a vraiment un basculement, comme on le lit parfois,
08:06entre ce ski de piste, qui était vraiment le ski de notre enfance,
08:11où on ne faisait que ça, à la limite, on n'avait pas le choix,
08:13le tire-fesses, le télésiège ou les oeufs.
08:16Aujourd'hui, il y a vraiment une diversité d'offres des stations que la plagne doit évidemment offrir.
08:22C'est ça, il y a quelques années, on se définissait comme une station de ski.
08:25Aujourd'hui, on est une destination touristique.
08:27On vient vivre des expériences, on vient vivre un séjour à la montagne avant tout.
08:30Le ski est une des composantes, la composante majeure de ce séjour,
08:34mais pas la seule et unique composante.
08:36On parle de bob, on parle de chien de traîneau, on parle de raquette,
08:38on parle de contemplation tout simplement, parce que le plaisir de faire des virages en ski,
08:43finalement, pour certains, est même moindre que le plaisir d'en prendre plein les yeux
08:48quand on arrive au sommet de la remontée mécanique
08:50où on voit la chaîne des Alpes en face de nous.
08:52Donc voilà, aujourd'hui, on vient vivre une expérience en fait en station.
08:56Le ski reste prépondérant, c'est une évidence,
08:59mais la multitude d'offres d'activités et de possibilités qu'offre la montagne...
09:03Avec une influence de l'écologie qui fait que faire bêtement du ski en utilisant de l'énergie,
09:10en montant, en descendant, on a peut-être pris une vision un petit peu plus large
09:13des activités de montagne.
09:14Une vision plus large et d'autant plus quand on vient en montagne,
09:17on est un amoureux de l'environnement et des grands espaces.
09:21Aujourd'hui, de mieux que la montagne peut accentuer cette sensibilité justement sur l'environnement,
09:29on a la chance d'exister parce qu'on a des paysages magnifiques de montagne
09:33et ces paysages, il faut qu'on soit capable de les préserver, effectivement.
09:36Alors Jean-Marc, avant d'évoquer avec Yves Pellissier le côté environnemental
09:44qui est mis en avant dans les micro-d'or 2024, plus que jamais,
09:48parlons un peu de la marraine, de la présidente du jury, Mélina Robert-Michon.
09:53Pour tout vous dire, elle s'entraîne à l'INSEP,
09:55parce qu'on voit toujours ce qui se passe quand il y a les médailles
09:58et on va rappeler quand même que Mélina est notre vice-championne olympique du disque à Rio en 2016.
10:04Elle était porte-drapeau des Jeux 2024.
10:07C'est vraiment une fierté pour vous, je pense, de compter Mélina parmi vous.
10:11Je voudrais juste dire, pour être tout à fait transparent,
10:14que Mélina n'a pas pu être présente dans cette émission parce qu'elle s'entraîne,
10:17parce qu'elle est à l'INSEP et que ça ne rigole pas.
10:20C'est vrai que j'y pensais souvent du temps des grands exploits de Marie-Jo, par exemple.
10:24Les gens voyaient toujours Marie-Jo facile, le 400,
10:27mais il fallait savoir aussi les soirées, les matinées très tôt sur le stade,
10:31quand il pleut, comme aujourd'hui à Paris.
10:33Un coucou à Mélina avec ce grand courage et cette préparation
10:38qui lui permet de rester au meilleur niveau.
10:40Alors, vous m'avez dit un petit secret tout à l'heure,
10:43c'est qu'un président du jury dans les micro-dors a généralement été membre du jury.
10:48Vous aimez bien cette expérience.
10:50Oui, parce que c'est quand même un extraordinaire moment pour les athlètes.
11:00J'ai fait la bascule lorsqu'on a créé la semaine du sport olympique français.
11:04Il s'avère que sur tous les sujets que nous recevons,
11:09le comité de sélection, sur les nommés, pratiquement tout le monde peut gagner le micro-dors.
11:16À l'époque où Henri Sarandou revenait de Barcelone,
11:20ça donne des souvenirs, n'est-ce pas Patrick ?
11:23Le président du CNOSF de l'époque m'avait demandé,
11:27il m'a dit « J'ai un gros souci, une médaille olympique n'a pas la même valeur
11:33en fonction de la discipline pratiquée. »
11:35Et c'est pour la raison pour laquelle on avait décidé au travers de la semaine du sport olympique,
11:41au lieu d'avoir un jury de professionnels, il l'est dans le comité de sélection,
11:47mais pour le palmarès final, ce sont les athlètes qui décident.
11:52Et en plus de ça, j'ai gardé la semaine du sport olympique français,
11:57elle a disparu pour laisser la place au Club France pendant les JO,
12:01mais j'ai toujours conservé cet esprit-là, et à La Plagne, comme précédemment,
12:06il y aura les paras qui seront en vedette,
12:11j'ai pris les frères Portal, Antonin Caïta,
12:15toujours les paralympiques, qui plus est cette année,
12:20par rapport aux projecteurs que France Télévisions a voulu donner,
12:25que la France a voulu donner sur les épreuves paralympiques.
12:29Ils sont omniprésents à La Plagne,
12:32et puis des athlètes qui souvent ont un symbole en eux, Marina,
12:39elle a fait plusieurs jeux, et en confidence,
12:43il n'est pas impossible qu'elle soit à Los Angeles.
12:46– C'est peut-être pour ça qu'elle s'entraîne, c'est peut-être pour ça qu'elle s'entraîne aujourd'hui.
12:49– Mais évidemment, elle n'a pas arrêté.
12:51Après les jeux, elle a continué à s'entraîner constamment,
12:54et moi pour la bloquer pour les micro-dors, je vous ferai une confidence,
12:58je l'ai appelée, par le biais de Caroline Angelini,
13:02je l'ai appelée au mois de mai, avant les jeux.
13:06Elle n'était pas encore porte-drapeau.
13:09– Bien joué, bien vu.
13:10Alors, on parle justement de la sensibilité de votre présidente, de Melina, cette année.
13:16Sa sensibilité, on la connaît, puisqu'elle fait partie des capitaines Sport Planète à la Maïf.
13:22Merci de m'expliquer, avant d'en venir à ce qui va se passer aux micro-dors
13:26par rapport à l'environnement, ce que signifie cette opération.
13:30C'est vraiment un choix de la Maïf, on sait que chaque entreprise a une identité
13:34et veut porter fort une identité.
13:36Vous avez choisi de réunir des capitaines Sport Planète, expliquez-moi.
13:41– Alors, peut-être juste deux mots pour revenir sur la démarche de la Maïf,
13:44qui est maintenant ancrée dans l'histoire du sport.
13:47La Maïf, c'est simplement une start-up de 90 ans,
13:49qui est une entreprise engagée dans la société.
13:52Elle fait de l'assurance, mais c'est son levier, les moyens qu'elle se donne
13:57pour être vraiment une entreprise politique, au sens faire du lien dans la société.
14:02Donc, on a choisi de le faire au travers du sport,
14:04et on a réaffirmé cette position au travers du sport à partir de 2016,
14:09où on a accompagné toute la trajectoire de Paris 2024, à Rio, aux Jeux de Rio.
14:16Et donc, où on a vu, là aussi, une Maïf assurée des fédérations olympiques.
14:20Donc, c'est premier niveau d'accompagnement.
14:22Et je parle d'accompagnement, parce que nous ne sommes pas qu'un assureur,
14:25nous sommes vraiment un partenaire de ces fédérations,
14:28avec une ambition qui était très forte,
14:30et aujourd'hui, qui était un peu mal comprise au début, peut-être, par ces fédérations.
14:33Aujourd'hui, cet angle-là est même recherché.
14:36Cette dimension, donc, d'utiliser le sport,
14:39et j'utilise ce terme-là, utiliser le sport,
14:41comme un vecteur permettant de déployer une vision de la société,
14:46respectueuse de la planète, d'où la démarche Sport Planète,
14:49qui a vraiment été formalisée dans les années 2019.
14:54Et aujourd'hui, on a tiré ce fil-là avec l'ensemble des fédérations.
14:58Sport Planète est devenu un mouvement, ce qu'on appelle aujourd'hui un commun.
15:03Beaucoup peuvent s'en saisir, et on aimerait bien qu'un maximum de personnes s'en saisissent,
15:07pour pouvoir, au travers du sport, au travers de la pratique sportive,
15:10avoir l'ambition de promouvoir des valeurs.
15:16Alors, la valeur du sport, c'est une chose.
15:18– Vous avez des bons interlocuteurs avec le sport.
15:22On l'a remarqué avec Jean-Marc, d'ailleurs, à l'occasion des micros de hors-route,
15:26c'est que cette dimension de l'environnement est très, très ancrée chez les sportifs,
15:31que ce soit des sportifs qui sont dans des milieux aquatiques,
15:33des milieux montagnes, etc., ou à la voile.
15:36Ils ont tous, quasiment tous, cette démarche et cette sensibilité,
15:40qui est d'ailleurs de leur âge, j'allais dire.
15:42On le remarque très, très fort.
15:44Donc, vous avez bien choisi votre créneau.
15:46Et je pense qu'en 2016, quand vous avez eu l'idée de lancer ça,
15:49la médaille d'argent de Mélina a dû vous teinter aussi aux oreilles,
15:54puisqu'elle s'est retrouvée.
15:55Alors, qu'est-ce que c'est être capitaine de Sportplanète à la Maïf ?
15:58– Alors, en fait, Sportplanète, ce mouvement, comme je l'ai dit,
16:01utilise plusieurs leviers pour pouvoir faire avancer
16:06au sein de l'écosystème sportif, cette vision-là.
16:09Et donc, on a souhaité, depuis maintenant quelques années,
16:13au travers de quelques personnes reconnues dans le monde sportif,
16:18se servir et utiliser leur engagement personnel,
16:21mais les fédérer au sein d'une petite équipe,
16:23avec des capitaines de Sportplanète dont Mélina fait partie.
16:27C'est elle, effectivement, qui est un peu la chef de file
16:30de cette petite équipe, cette année, qui a fait déjà deux choses remarquables.
16:35Elles nous ont permis d'avoir un gros spot de communication
16:39autour d'une plantation d'arbres au niveau du golfe de Paris.
16:42C'était important pour nous.
16:44Et ensuite, une cordée Sportplanète à Chamonix,
16:49avec une cordée qui a d'ailleurs été retransmise pour partie
16:53dans Stade 2 sur France Télévisions,
16:56où on a vu des sportifs être complètement embarqués
17:02dans non seulement une belle aventure sportive,
17:05mais aussi en prise directe avec les effets du dérèglement climatique,
17:09puisqu'ils sont arrivés à un moment à Chamonix
17:11où il pleuvait pratiquement au sommet du Mont Blanc,
17:13et ça les a marqués.
17:16Et d'ailleurs, Patrick, si vous me permettez,
17:19l'an dernier, nous avons créé, avec la Maïf,
17:25une rando à Chamonix qui est partie vers la mer de glace.
17:29Je me souviens très bien de ce projet.
17:31Et on a refusé du monde.
17:33Et ça, c'était ouvert à tous nos participants,
17:37sportifs ou pas, avec un glaciologue
17:40qui a expliqué les effets du réchauffement climatique.
17:43Et alors, vous vous doutez qu'à la mer de glace,
17:46c'est spectaculaire, parce que chaque fois,
17:49on rajoute des escaliers.
17:51Mais après, moi, je voudrais appuyer sur notre partenaire
17:56pour une raison bien simple.
17:58C'est que la Maïf est partie dans les années 90
18:02sur l'Aviron, l'UNSS.
18:05Désormais, il y a le basket qui est associé,
18:08l'athlétisme et le volley.
18:10Vous avez peu de partenaires qui sont si proches
18:13d'autant de fédérations.
18:15Je pense que ce n'est pas fini.
18:17Je disais que les sportifs étaient des bons clients,
18:20mais pour se défendre de l'environnement,
18:23est-ce la même chose chez les journalistes ?
18:26C'est plus compliqué.
18:28L'année dernière, on avait pas mal de sujets
18:31sur le véritable souci écolo dans des clubs sportifs,
18:38dans des clubs de foot en Angleterre.
18:41C'est moins vrai en France.
18:43Le vainqueur l'année dernière, c'était Yann Ovin de TF1
18:46qui, justement, a fait une randonnée avec des spécialistes
18:50au départ de la mer de glace et dans toute la montagne
18:57et le reportage était magnifique.
19:01Il a décroché le micro d'or en toute logique.
19:05Cette année, on a des démarches un peu différentes.
19:09Ça va être un apnéiste qui va plonger tout nu
19:12dans des lacs glacés en Norvège, en France.
19:16Tout ça pour démontrer qu'il n'y aura pas
19:20le côté humain qui va salir le lac.
19:26Chaque année, il y a des orientations différentes.
19:31On a choisi, dans cette présentation des micro d'or,
19:34d'insister là-dessus.
19:36Dans la deuxième partie de cette émission,
19:39c'est la sélection Sport Planète 2024 et Digital
19:43qui seront mis en avant.
19:45Qu'attendez-vous de la Plagne ?
19:48C'est un partenariat, on parle de la Plagne.
19:51Vous venez avec votre très jolie veste,
19:53vous portez vos couleurs et c'est très bien.
19:56Quelle est la démarche ?
19:58C'est de proposer une animation à un moment
20:01où la saison démarre, de montrer qu'il y a de la neige.
20:04Est-ce qu'il y en aura d'abord ?
20:06Il y en aura de la neige.
20:08On a appris aujourd'hui qu'on était en capacité
20:11de faire une ouverture anticipée,
20:13ce samedi dimanche 7 et 8 décembre,
20:15avant l'ouverture officielle.
20:17Dès ce week-end, ouverture anticipée
20:19parce qu'il y a de la neige.
20:21A la Plagne, on a 70% du domaine skiable
20:23au-delà de 2 000 m d'altitude.
20:25On n'a pas forcément d'inquiétude sur la neige
20:28et on peut dire qu'il y en aura durant tout l'hiver.
20:31Vous parliez de partenariat, d'animation,
20:33je pense que ça va au-delà.
20:35Il y a une dynamique aujourd'hui sur la station de la Plagne
20:38qui tend à dire, c'est un peu les propos que j'avais tout à l'heure,
20:41de sortir de l'image du tout-ski.
20:43Aujourd'hui, on a de la chance d'être sur des destinations
20:46qui sont en altitude, au-delà de 2 000 m d'altitude.
20:49C'est un peu pour la santé, pour l'oxygénation,
20:51pour l'entraînement, la performance sportive.
20:53C'est aussi des choses qu'on développe aussi l'été
20:55avec des camps d'entraînement sur le foot,
20:57sur le rugby, sur le vélo et tout type d'activités.
21:00Qu'est-ce qu'on voit là ? Expliquez-moi.
21:02Là, on voit une tyrolienne
21:04qui est basée entre le site de Plagne M2000
21:07où seront accueillis les micro-dors
21:09et le site de Plaine Centre.
21:11Ça permet de franchir un gap,
21:13toute cette vallée en tyrolienne.
21:15Ça fera évidemment partie des activités
21:17qui seront testées lors des micro-dors.
21:19On voit actuellement la piste de bob de la Plagne,
21:22j'en parlais tout à l'heure,
21:24qui sera évidemment site olympique en 2030.
21:27Pour continuer mes propos,
21:29la Plagne, je pense que c'est ces valeurs sportives
21:32sur lesquelles on s'assoit.
21:35C'est aussi le trail,
21:37c'est le sport santé au-delà du sport professionnel.
21:41Quelque part, c'est naturel pour nous
21:44de pouvoir avancer avec ce type d'initiatives
21:47qui sont là pour promouvoir le journalisme sportif.
21:50Oui, mais on parlait d'environnement juste avant,
21:53de sensibilisation.
21:55Ce sont des valeurs desquelles on est proche
21:57et qu'on a envie de partager avec un maximum de monde.
22:00– L'activité des stations,
22:02je vous tiens comme témoin global des stations,
22:05et pas seulement pour la Plagne,
22:07ça s'équilibre davantage qu'auparavant,
22:09été-hiver, ou ça reste du même niveau ?
22:13– On a une fréquentation beaucoup plus importante l'hiver,
22:16il ne faut pas se le cacher.
22:18C'est vrai que le ski reste l'activité d'attraction majeure
22:22de nos destinations.
22:25Maintenant, l'été se développe,
22:27l'été se développe d'année en année.
22:30On a vu le boom, un petit peu de développement
22:32après les années Covid.
22:34Et depuis, on franchit une petite marche
22:36chaque année au niveau de l'été.
22:38Alors, on n'est encore pas sur les volumes de fréquentation
22:40qu'on connaît l'hiver.
22:41En revanche, on se rend compte que la montagne,
22:43c'est aussi une destination qui est sympa,
22:45parce qu'il y a des cours d'eau, il y a des alpages,
22:47il y a des forêts.
22:48On peut facilement aussi monter en altitude,
22:51voir des paysages très sympas.
22:53Et surtout, c'est accessible à tout le monde.
22:55C'est-à-dire que le sportif qui veut faire une longue randonnée,
22:58se taper un petit peu dedans, dans le cardio,
23:00il peut y aller.
23:01Et puis, le non-sportif, contemplatif,
23:03peut aussi prendre une remontée, finalement,
23:05et avoir accès à ces mêmes paysages
23:07que celui qui est allé chercher en marchant.
23:09– Ça fait deux fois que vous employez le mot contemplatif,
23:11et ça me plaît bien, parce que c'est vrai que c'est aussi…
23:13on oublie parfois, je peux dire,
23:15c'était parfois un peu le défaut du ski de piste.
23:17Vous êtes dans des endroits magnifiques,
23:19vous regardez vos chaussures et vos bâtons,
23:21c'est peut-être le temps d'écarter un peu, d'ouvrir tout ça.
23:25Alors, avant de fermer cette première partie,
23:27et nous interrompons ensuite à la partie digitale,
23:31mais également environnement,
23:34j'aimerais que vous m'expliquiez pourquoi, Jean-Marc Michel,
23:37il n'y a plus de prix réservé aux étudiants cette année ?
23:41C'est pour une bonne raison ?
23:43– C'est une bonne raison, c'est pour être en phase
23:45avec le calendrier des écoles de journalisme.
23:48– Parce qu'il existe désormais…
23:50– Les micro-dehors d'été.
23:52– Voilà.
23:53– Les micro-dehors d'été, plutôt…
23:55– C'était la liaison entre l'été et l'hiver, vous voyez,
23:57même les micro-dehors se sont mis à cet équilibre.
23:59– Oui, parce que les écoles de journalisme
24:01lâchent leurs masters ou leurs étudiants
24:06au mois de mai, et donc, on a fait un palmarès,
24:10la première édition a eu lieu à Mandelieu-la-Napoule
24:13en juin dernier.
24:15– Très belle édition.
24:16– Elle sera renouvelée, avec les responsables de chaînes,
24:20de médias, et où je suis assez fier, Patrick,
24:24c'est que sur les 9 nommés des écoles de journalisme,
24:28nous avons eu 4 CDD et 2 CDI à la sortie de l'opération.
24:35– Pour avoir assisté, je vais quand même faire le témoin,
24:37je vais lâcher mon petit rôle d'animateur et d'ouvrir de porte,
24:41j'ai assisté à cette première édition,
24:43et c'est vraiment magnifique, parce que c'est vraiment
24:46l'un des mots les plus beaux de notre langue française,
24:48la transmission, et c'est vrai que les grands patrons de presse
24:51que nous avons été ou qui rencontrent ces jeunes,
24:55qui montrent leur talent, ça donne des échanges
24:58d'une richesse incroyable, je voudrais vraiment vous féliciter
25:00pour cette initiative, parce que ça a vraiment du sens,
25:04ce qui nous manque parfois aujourd'hui.
25:05– On va la rencontrer les 2, 3 et 4 juin prochains, même site.
25:09– À Mandelieu, je serai là, je sais que vous allez m'inviter,
25:13donc je vous dis déjà que je serai là, parce que c'est un bonheur,
25:16c'est vrai, de rencontrer ces jeunes et de leur faire partager
25:19modestement leur expérience, de leur donner peut-être même
25:21quelques conseils, et surtout de leur ouvrir des portes,
25:24ce qui a été le cas, et vraiment c'est une très bonne nouvelle
25:26que vous nous annoncez là, avec ces lauréats qui ont trouvé du boulot.
25:29Merci en tout cas, on va clore cette première partie.
25:32Dans la deuxième partie, on va vous présenter la sélection
25:36Sport Planète, il y aura beaucoup d'images, on va montrer des extraits
25:39des reportages qui ont été présélectionnés, et puis on va s'intéresser aussi
25:45à la catégorie digitale, en recevant un de nos amis et confrères,
25:49Arnaud Roméra, qui sera à nos côtés dans quelques instants,
25:52à tout de suite.
25:54C'est la deuxième partie de cette émission spéciale consacrée
26:02au très beau Microdor, la cérémonie, vous notez, je vous l'ai dit tout à l'heure,
26:06ça se passe, c'est la 38e édition, vous vous rendez compte,
26:10le 14 décembre, donc samedi, dans une dizaine de jours,
26:13ce sera diffusé en direct sur Sport en France, votre chaîne préférée,
26:17et aussi sur le réseau internet de France Télévisions,
26:21donc une belle association pour donner un bel écho à cette émission
26:25et cette cérémonie des Microdor.
26:28Si je peux ajouter, au nom de la cérémonie, nous rendrons un hommage
26:33particulier à Didier Rousteing, pourquoi ? Parce que ça a été
26:38le premier récipiennaire, c'est lui qui a reçu le premier Microdor magazine.
26:42Ce sera une belle occasion, Didier, qu'on a eue dans notre équipe
26:45à France Télévisions, pas très longtemps, c'était un personnage,
26:50seulement qu'on puisse dire, avec un talent énorme et une personnalité
26:53assez particulière, c'était très agréable d'être son confrère,
26:56parfois plus difficile d'être son patron que j'étais,
27:00mais c'est aussi ce qu'il fait là, vous en souriez, vous riez,
27:03c'est ça qu'on aimait chez Didier, c'était un peu, bon,
27:07il n'était pas facile à canaliser, on va dire, parce qu'il avait
27:10ce talent brut énorme.
27:12– Oui, mais moi je l'ai connu à un culotte courte, poussin à la Escane.
27:17– Oulala, qu'il adorait.
27:19– Et moi j'étais cadet junior.
27:21– Bon voilà, hommage à Didier Roustand et on parlera également
27:24de Jean Mamère tout à l'heure, ça fait bien plus longtemps
27:26qu'il nous a quittés, Jean, mais il nous manque beaucoup.
27:29Allez, on en revient à cette deuxième partie, on parlera de la catégorie
27:33digitale tout à l'heure, c'est pour ça que notre ami Arnaud Roméra
27:36nous a rejoints, on parlera notamment de ce formidable documentaire
27:43sur Alain Vastine, le papa d'Alexis Vastine, donc disparu en Argentine,
27:48on se souvient, dans cet accident où on a perdu également Florence Sarto
27:53et puis Camille Muffat, c'était vraiment un grand drame aussi du sport.
27:59– Quelques semaines après avoir été la présidente du jury des micro-dents.
28:02– Décidément, on a commencé par une rubrique nécrologique,
28:05mais très très touchante, puisque ce sont des gens qui nous manquent beaucoup.
28:11Avant de parler de ce reportage sur Alain Vastine, le papa d'Alexis Vastine
28:16qui se reconstruit, on le verra dans quelques instants avec Arnaud,
28:20on va parler de ce prix Sport Planète qu'on a beaucoup évoqué tout à l'heure,
28:26notamment en présence d'Yves Pellissier, le président de la Maïf,
28:29très concerné par ce Sport Planète.
28:32Ce que je vous propose, c'est que la télé c'est avant tout de l'image,
28:35donc c'est de se faire plaisir avec des images.
28:38Il y a quatre renommées pour ce prix Sport Planète.
28:41On va regarder les extraits.
28:43On va commencer avec Louise Gerber de France Télévisions
28:47qui nous propose Mathis Dumas, les coulisses de l'Everest.
28:51On en parle juste après.
28:53– En montagne, on ne fait que ce qu'on peut et ne fais pas ce que tu veux
28:57parce que c'est elle qui te dicte les règles.
28:59Bonjour à tous, c'est Mathis Dumas et je vais vous raconter
29:01comment on a gravi l'Everest avec une obstacle.
29:09– Assez rapidement, on a été mis en contact.
29:11Il m'a tout de suite appelé au téléphone et il m'a dit
29:14« Ouais, toi tu es guide de haute montagne, moi j'ai le projet de faire l'Everest.
29:18Si ça t'intéresse, je te prends un billet et on se voit à Paris. »
29:21En fait, ce qui m'intéresse, c'est toute la démarche
29:24de comment je peux faire l'Everest.
29:26Et du coup, moi je lui ai dit « Ecoute, si ton projet c'est juste
29:28de faire l'Everest, uniquement l'Everest, tu n'as pas besoin de moi.
29:30Je te mets en contact avec une agence au Népal,
29:32tu t'entraînes à Paris et dans un an tu fais ton Everest. »
29:34La démarche, c'est plutôt de découvrir la montagne sous tous ses aspects
29:37et d'avoir une vraie progression et physique et technique
29:40pour être en sécurité sur l'Everest.
29:42Alors dans ce cas-là, on peut faire des choses ensemble.
29:44Donc on s'est rencontrés, nous, au mois d'avril 2023
29:48et on a fait l'Everest en mai 2024.
29:53– Voilà, ceci juste pour vous donner envie,
29:55mais dans le reportage, il y a évidemment de nombreuses images de l'Everest
29:59avec Mathis Dumas à Gravis avec Innoxtag,
30:03alors ce n'est pas trop ma culture,
30:05mais c'est un youtubeur de grande renommée.
30:09– Les reportages déjà sont visibles sur le site des Microd'Or.
30:12– Ah ça c'est important, le site qui est ?
30:14– Microd'Or.
30:15– Microd'Or.
30:16– Voilà, et tous les reportages nommés sont sur le site.
30:19– Vous allez Microd'Or, dans votre moteur de recherche,
30:22vous trouvez le site et vous voyez déjà tous les reportages.
30:25Deuxième reportage en lice pour ce prix, le prix Sport Planète,
30:31nous allons maintenant nous intéresser grâce à, encore, France Télévisions,
30:35avec Axel Bernet qui s'intéresse à Arthur Guérin,
30:40Arthur Guérin, recordman du monde de plongée sous la glace.
30:44Impressionnant.
30:45– Putain !
31:04Déjà, il n'y a pas beaucoup de gens qui vont en slip sous la glace
31:06pour nager en apnée,
31:08et puis là, en plus de ça, c'est une tentative de record,
31:10donc forcément on va là où personne n'a jamais été,
31:12c'était le sentiment d'être un peu pionnier en terrain connu,
31:14et c'est vrai que faire quelque chose que personne n'a jamais fait,
31:16c'est toujours assez gratifiant.
31:19– My friend, white card !
31:21Congratulations !
31:25– Dieu sait qu'il y a des exploits qui nous impressionnent,
31:27mais alors ça, ça ne me laisse pas en toit.
31:29Il y a une culture à France Télévisions de l'environnement,
31:31dites-moi, vous avez trois nommés sur quatre.
31:34– Culture de l'environnement, culture de raconter des histoires aussi,
31:37que vous aimeriez assuffler à l'époque,
31:39Patrick, vous étiez directeur des sports,
31:41vous expliquez que le sport, ce n'est pas que de la performance,
31:43le sport, c'est avant tout des émotions, des histoires,
31:45des personnages, des personnalités,
31:47et raconter ces histoires,
31:49c'est dans l'ADN de notre métier de journaliste,
31:51et c'est ce que vous mettez très bien en valeur à travers les micro-d'or.
31:53Donc effectivement, aujourd'hui, il y a une vraie appétence
31:55à aller vers les sujets qui ont du sens,
31:57avec l'éco-responsabilité,
31:59et de plus en plus de sujets qui se tournent vers la nature.
32:01– On continue.
32:03– Cette catégorie Sport Planète,
32:05vous voyez, ça vous intéresse,
32:07cette catégorie Sport Planète,
32:09vous voyez, ça vous emmène dans des sites extraordinaires.
32:11L'Everest, même si on l'a conquis il y a longtemps,
32:15Marc Batard détient toujours le record de vitesse,
32:17mais on découvre des sites
32:19et qu'il faut protéger.
32:21Et en principe,
32:23les champions qui y vont,
32:25ou les personnages qui y vont,
32:27ils prennent toutes les précautions
32:29pour que le site reste tout aussi propre
32:31et aussi beau après qu'avant.
32:33– Même le Tour de France maintenant,
32:35même le Tour de France a des équipes
32:37pour ramasser justement tout ce qui peut
32:39rester au bord de la route.
32:41Alors cette culture France Télévisions,
32:43c'est encore l'occasion de faire un clin d'œil
32:45à Didier Rousteing parce que c'est la culture de l'humain
32:47et c'est vrai que plutôt que d'enchaîner
32:49les résumés de foot avec des buts,
32:51Didier, c'est pour ça d'ailleurs qu'on lui avait proposé
32:53de nous rejoindre,
32:55Didier nous proposait ce regard différent
32:57qu'il a fait avec des choses qui sont restées
32:59dans l'histoire du journalisme sportif
33:01comme ses reportages avec Maradona,
33:03et c'est vrai que raconter des histoires,
33:05rencontrer, découvrir,
33:07c'est dans l'ADN du journalisme
33:09et merci au micro d'or de le mettre
33:11en avant aussi bien.
33:13Alors, cette fois-ci, on parle de Mathieu Boisseau,
33:15encore France Télévisions,
33:173ème nommé sur 4,
33:19Mathieu Boisseau, Julien Pelletier et Julien Cordier
33:21ont été les seuls au monde à suivre
33:23la traversée du BELM, vous savez,
33:25le BELM était parti d'Olympi
33:27pour ramener la flamme olympique
33:29à Marseille et d'ailleurs c'est peut-être
33:31ce jour-là qu'on a compris ce qui allait se passer
33:33en France pour ces Jeux olympiques
33:35puisque jusque-là, seuls les gremillons
33:37avaient pris la parole, on entendait
33:39tout un tas de critiques infondées
33:41et quand la flamme est arrivée à Marseille,
33:43là on s'est dit, je crois qu'il va se passer
33:45quelque chose.
33:47Nous, le comité de sélection, on l'a retenu
33:49parce que
33:51la bonne idée
33:53du comité olympique, c'est d'avoir mis
33:55un groupe de jeunes
33:57qui, pour eux, ça a été
33:59une expérience tout à fait extraordinaire
34:01et d'avoir pensé
34:03et d'avoir mis
34:05en pratique
34:07cette expérience-là pour eux
34:09mais c'est l'expérience de leur vie.
34:11On envoie un extrait, justement,
34:13un tout petit extrait que vous découvrez
34:15davantage sur le site, on l'a dit,
34:17des micro-d'or.
34:19Le BELM avait navigué jusque-là
34:21sur une Méditerranée apaisée.
34:23Grand soleil, décor paradisiaque.
34:25Le canal de Corinthe,
34:27en Grèce.
34:29L'escorte de la marine italienne
34:31dans le détroit de Messines.
34:33Et le buffet du commandant
34:35mercredi face aux Stromboli.
34:37C'est histoire qu'on fasse un bon moment tous ensemble
34:39et puis un peu en dehors
34:41et puis voilà, la vue du restaurant
34:43est pas trop mal.
34:45Le volcan est l'un des plus actifs d'Europe.
34:47Au moment du dessert,
34:49la lave jaillit comme une vasque allumée
34:51par la torche olympique.
34:53Oh, le beau symbole !
34:55Cette flamme qui jaillit.
34:57Les images sont magnifiques.
34:59C'est magnifique.
35:01Une beauté sublime.
35:03Ça me donne envie d'aller sur le site
35:05dès la fin de l'émission pour aller voir
35:07ces sujets en entier.
35:09On les verra lors de la cérémonie, évidemment.
35:11Je rappelle que ça se passe
35:13le 14 décembre à partir de 20h
35:15sur votre chaîne
35:17sur SPORTS EN FRANCE.
35:19Allez, le quatrième, figurez-vous
35:21que ce film n'est pas de France Télévisions.
35:23Seul contre tous.
35:25Yannick De Bevere de Monaco Info
35:27nous propose un reportage
35:29qui s'intitule La flamme de la paix.
35:31Yannick De Bevere et son équipe
35:33ont suivi l'association Peace & Sport
35:35pendant un an lors d'émission
35:37de cette association
35:39Peace & Sport à travers le monde.
35:41Yannick De Bevere,
35:43La flamme de la paix, extrait.
35:51Tout le monde peut créer l'espoir
35:55où il n'y avait que du sport.
36:07Je me suis dit, mais pourquoi
36:09on ne créerait pas une organisation
36:11qui utiliserait la neutralité du sport
36:13pour venir percuter des problèmes
36:15auxquels les gouvernants font face.
36:17C'est le sport au service
36:19de la réconciliation et de la paix.
36:49Je fais partie des gens
37:03qui pensent que le sport
37:05peut sauver le monde
37:07et c'est bien un exemple.
37:09On parlait de transmission.
37:11Yannick De Bevere de Monaco Info
37:13a commencé sa carrière ici même
37:15à Sport en France.
37:17Arnaud, vous c'était à France Télévisions
37:19il y a quelques années.
37:21C'est vous qui m'avez embauché Patrick.
37:23Je vous disais tout à l'heure,
37:25je me demandais si c'était la meilleure chose
37:27que j'avais faite.
37:29Mais Arnaud, avec tout ce prix
37:31que vous avez remporté.
37:33Sport Planète,
37:35c'est une des catégories
37:37mais il y en a beaucoup.
37:39Je vais vous demander de me donner
37:41toutes les catégories.
37:43Il y a une catégorie radio
37:45qui est très important
37:47puisque c'est le palmarès
37:49de la presse audiovisuelle.
37:51Une catégorie pour les reportages
37:53qui sont diffusés dans des journaux télévisés.
37:55Une catégorie,
37:57comme vous l'avez bien compris
37:59dans la première partie,
38:01qui est réservée aux handisports
38:03et aux paralympiques.
38:05Une catégorie pour les sujets magazine
38:07qui sont souvent très longs.
38:09Pas sur Stade 2,
38:11ça varie entre 7 et 8 minutes.
38:13Mais sur la chaîne L'Equipe
38:15et sur d'autres médias,
38:17des fois c'est des primes
38:19et ça dure une heure et demie.
38:21Et puis,
38:23on a deux catégories
38:25pour suivre l'évolution de notre presse.
38:27On a créé il y a quelques années
38:29la catégorie digitale
38:31parce que les plateformes
38:33prennent de plus en plus d'importance
38:35dans le paysage audiovisuel.
38:37Et puis, grâce à notre partenaire
38:39que nous apprécions beaucoup,
38:41cette catégorie Sport Planète.
38:43Et moi, j'en suis ravi
38:45parce que vous avez vu quelques images.
38:47Ce sont des images tout à fait exceptionnelles.
38:49Et en plus de ça,
38:51je profite parce que
38:53on en fait toujours
38:55avec la complicité de la Maïf
38:57qui a pris l'initiative
38:59de créer un prix Ulule.
39:01Je rebondis
39:03parce que c'est vous qui m'avez fait penser
39:05tout à l'heure autour de France
39:07qu'il y avait des gens qui nettoyaient les étapes
39:09et le prix Ulule,
39:11on a reçu le vainqueur de l'an dernier
39:13au micro d'or,
39:15qui lui a fait Paris-Marseille
39:17en nettoyant la Nationale 7.
39:19Et là, cette année,
39:21alors c'est un prix,
39:23le président va
39:25le dire mieux que moi,
39:27mais c'est un prix où les projets
39:29sont d'abord choisis
39:31par les salariés
39:33de la Maïf.
39:35Vous me contredisez.
39:37Mais c'est très bien
39:39de voir que les autres
39:41se sont emparés de ces sujets-là
39:43et les autres, pardon, c'est vous,
39:45merci beaucoup parce que vous en parlez largement
39:47aussi bien que moi, donc je vous laisse faire.
39:49Et après, c'est le public au final
39:51qui salue
39:53le meilleur projet
39:55et le lauréat est invité
39:57depuis quelques années au micro d'or.
39:59Yves Pelletier, vous n'êtes pas
40:01membre du jury,
40:03ce sont les sportifs notamment,
40:05est-ce que vous avez le droit de donner votre avis
40:07sur les quatre sujets qu'on vient de voir ?
40:09Lequel va vous toucher le plus ?
40:11Oui, alors je peux dépasser
40:13cette dimension de neutralité.
40:15D'abord, ce qu'il faut souligner,
40:17c'est qu'au-delà de l'exploit,
40:19c'est à chaque fois une démarche globale.
40:21C'est ça qui est remarquable
40:23et on l'a entendu.
40:25Moi, j'ai un petit faible
40:27parce que d'abord les images sont superbes,
40:29vous le verrez sur tout le long du film,
40:31et parce que la dimension
40:33impact est forte aussi
40:35en termes d'images rendues,
40:37mais se baigner
40:39tout nu, et ce n'est pas qu'une baignade,
40:41c'est vraiment un exploit sportif
40:43sous la glace, je trouve ça assez remarquable.
40:45Donc j'ai un petit faible.
40:47Ça nous ramène à la chanson de Philippe Catherine,
40:49autant décrier dans le...
40:51Elle est merveilleuse, vous avez écouté les paroles de cette chanson,
40:53c'est une chanson de paix, c'est une chanson magnifique,
40:55alors qui a été présentée dans des conditions
40:57qui ont fait polémique, mais c'est vrai
40:59que quand on est tout nu, on ne peut pas
41:01cacher son pistolet,
41:03donc c'est pour la paix, c'est toujours assez intéressant.
41:05Bref, c'est une autre démarche,
41:07mais qui se ressemble quand même finalement
41:09assez bien.
41:11C'est une catégorie qui nous
41:13permet de porter
41:15un éclairage, à partir du moment où
41:17on fait,
41:19on consacre
41:21des reportages à cette catégorie-là,
41:23c'est un coup de projecteur
41:25qui à mes yeux
41:27est nécessaire.
41:29Et franchement, moi je ne serais
41:31jamais assez reconnaissant à la Maïf,
41:33parce que sans la Maïf, je ne l'aurais pas
41:35créée. – Alors,
41:37on va dire également, vous avez très bien cité
41:39tous les prix tout à l'heure, il y a évidemment,
41:41comme dans tous les festivals, un prix du public,
41:43toujours le prix Coca-Cola, je crois,
41:45et puis un prix qui
41:47m'est tout à fait cher, c'est le prix
41:49Jean Mamère,
41:51et vous noterez que
41:53ça va faire 30 ans
41:55que Jean nous a quittés, puisque c'était
41:57le 28 août 1995.
41:59– C'est ça. – Et on aura une pensée
42:01pour Jean, évidemment, et pour Marie,
42:03qui perpétue la tradition journalistique
42:05de la famille, la France Télévisions,
42:07Jean Mamère, qui nous manque beaucoup, 30 ans
42:09après. – Un mot peut-être
42:11sur le prix du public. – Oui.
42:13– Il y avait 10 chaînes en compétition
42:15cette année, et des petits
42:17nouveaux, notamment Public Sénat,
42:19que vous avez connus. – Oui, oui, oui,
42:21moi j'étais en face, j'étais
42:23à LCP, la chaîne parlementaire,
42:25c'est un peu la même maison, mais on se tire un peu
42:27la bourre quand même, mais ça c'était dans une autre vie.
42:29Alors, Arnaud Romero,
42:31tout va bien, Arnaud Romero
42:33est avec nous, on va bien sûr
42:35s'intéresser avec vous à la catégorie digitale,
42:37vous voyez les journalistes qui n'ont pas
42:3925 ans, ils sont aussi concernés
42:41par le digital, expliquez-moi d'abord
42:43comment ça se fait lorsqu'on est à France Télévisions,
42:45qu'on consacre du temps,
42:47de l'énergie, et un reportage dans le digital,
42:49comment c'est organisé tout ça ?
42:51– Aujourd'hui, le temps d'antenne est précieux
42:53sur les grandes chaînes de télévision,
42:55il n'y a plus d'espace pour les grands formats,
42:57et le digital permet d'avoir un meilleur espace,
42:59un plus grand espace d'exposition,
43:01de diffusion et d'expression,
43:03on peut y mettre des petits formats courts, qu'on balance
43:05sur les réseaux sociaux, et puis des longs formats
43:07qui permettent de développer des histoires,
43:09et donc c'est vraiment un terrain, un terreau magnifique
43:11quand on est journaliste, et donc France Télévisions
43:13comme d'autres chaînes, développent énormément
43:15de leurs plateformes, et ils ont besoin
43:17de contenu pour ces plateformes, et donc
43:19aujourd'hui c'est un terrain d'expression
43:21où on peut enfin faire des longs formats.
43:23– On va noter le partenariat d'ailleurs
43:25entre cette chaîne, qui est une chaîne
43:27de télévision classique, et justement
43:29la plateforme de France Télévisions,
43:31puisque la plateforme de France Télévisions
43:33a accès à tous les contenus générés
43:35par Sport en France, c'est un partenariat
43:37qui fonctionne très bien.
43:39– La dite plateforme, elle est dirigée
43:41par quelqu'un que vous connaissez bien,
43:43Nicolas Vinoa.
43:45– Et en plus, il y a encore un que j'ai embauché.
43:47– Exactement, et il en a formé.
43:49– C'est le vieux tonton.
43:51On s'intéresse à un sujet,
43:53un 52 minutes,
43:55dans la catégorie digitale,
43:57que vous avez intitulé
43:59« Toujours debout ».
44:01C'est un sujet,
44:03j'allais dire,
44:05c'est un sujet qui a du talent déjà,
44:07je sais que vous en avez,
44:09donc le résultat est très beau.
44:11C'est Alain Vastine, le papa d'Alexis.
44:13Alexis, on le connaissait
44:15avec ses injustices terribles,
44:17et je me souviens de vous,
44:19aux commentaires aux Jeux olympiques,
44:21notamment, de cette injustice
44:23qui a été volée, on peut le dire,
44:25j'aime pas employer ce terme dans le sport,
44:27mais Alexis Vastine a été volé aux Jeux olympiques.
44:29Ça a fait des traumatismes très très durs.
44:31Et puis,
44:33un destin d'un tragique incroyable,
44:35puisque ce papa,
44:37Alain,
44:39a son fils Alexis,
44:41qui disparaît tragiquement,
44:43mais deux mois plus tôt,
44:45il avait perdu sa fille d'un accident de voiture.
44:47Donc vous perdez deux enfants,
44:49vous en avez cinq,
44:51vous perdez deux enfants en deux mois,
44:53tragique accident d'hélicoptère,
44:55accident de voiture,
44:57comment s'en remettre ?
44:59Comment s'en remettre ?
45:01C'est un peu ce que vous expliquez,
45:03j'aime pas trop les termes qui sont employés
45:05dans ces cas-là,
45:07c'est des grands mots,
45:09moi je préfère l'humain classique.
45:11Vous gagnez dans le milieu de la boxe
45:13cette année,
45:15vous connaissez la famille Vastine,
45:17comment vous arrivez à convaincre
45:19le papa
45:21que vous participiez
45:23à sa renaissance
45:25et au goût de la vie qui revient ?
45:27C'est le temps qui fait son oeuvre
45:29et qui amène Alain Vastine,
45:31que je connais depuis très longtemps,
45:33j'ai suivi la carrière pour Stade 2 d'Alexis
45:35de 16 ans jusqu'à l'accident dramatique
45:37qui lui a coûté la vie,
45:39et je me suis toujours dit comment
45:41je pouvais accompagner ce père de famille
45:43que j'ai connu au sommet de sa gloire
45:45et de sa forme, un homme dur,
45:47rustre, Normand d'ouvrière,
45:49un homme fort,
45:51et j'ai vu un homme brisé,
45:53qu'est-ce qui peut arriver de pire
45:55à un homme que de perdre un enfant ?
45:57Et là il en a perdu deux.
45:59Le seul truc que je pouvais faire
46:01c'était de le raconter,
46:03lui Alain Vastine,
46:05comment on se relève de ça ?
46:07Je lui ai proposé
46:09il y a 5-6 ans,
46:11il y a toujours beaucoup de pudeur
46:13sur ce genre de sujet,
46:15pour ne pas faire sauter sur lui,
46:17Alain quand tu seras prêt,
46:19je pense qu'il est intéressant
46:21d'expliquer comment toi tu as vécu
46:23et comment tu te relèves de ça.
46:25Il m'a dit oui, on le fera un jour.
46:27C'était 100% rendre hommage à Alexis,
46:29mais aussi à lui,
46:31Alexis le fil conducteur
46:33de l'itinéraire d'Alain Vastine,
46:35c'était ça l'idée.
46:37Il y a deux ans je le croise
46:39sur un événement de boxe,
46:41il me dit Arnaud,
46:43maintenant j'arrive,
46:45j'ai un peu de recul,
46:47je veux parler à quelqu'un
46:49en qui j'ai confiance,
46:51comme on se connait depuis longtemps,
46:53il m'a dit que ce serait bien que ce soit toi.
46:55Après il a fallu faire toute la démarche
46:57pour essayer de vendre le reportage.
46:59Et là ma grande surprise,
47:01j'allais vous demander comment
47:03on réunit des moyens pour le digital
47:05par rapport à une chaîne de télévision classique ?
47:07Comment vous avez réussi à monter ce truc
47:09pour même aller en Argentine avec le papa
47:11ou revenir sur le lieu de l'accident d'Alexis ?
47:13C'est tout le paradoxe du digital,
47:15c'est qu'on a de plus en plus d'espace
47:17et de moins en moins de moyens.
47:19Donc on fait avec les moyens du bord.
47:21Moi clairement, en plus là,
47:23avant d'avoir l'autorisation,
47:25il faut convaincre les sociétés de production
47:27de financer une partie, convaincre les diffuseurs.
47:29Or, à ma grande surprise, à ma grande déception,
47:31le sujet Alain Vastine n'intéressait personne.
47:33J'ai fait le tour de toutes les chaînes de télévision.
47:35Oui, mais bon, c'est vieux.
47:37On n'est plus dans l'émotion.
47:39Le temps de l'émotion, il est passé.
47:41Et ce qui intéressait plus les gens,
47:43c'était davantage où en est l'enquête.
47:45Le judiciaire s'intéressait, moins l'humain.
47:47Bon, faute de moyens, on s'est dit,
47:49allez, on y va.
47:51Et donc, sans moyens,
47:53mon équipe de tournage, elle est là.
47:55J'ai tourné avec ça.
47:5760% du tournage a été fait avec un iPhone.
47:59Tout ce qui était à l'étranger, à Cuba.
48:01En plus, c'est pratique,
48:03parce qu'à Cuba, il faut des autorisations de tournage.
48:05Il faut monter un gros dossier,
48:07avoir une autorisation du ministère
48:09de la communication locale, voilà.
48:11Avec le téléphone, on passe partout.
48:13C'est beaucoup plus souple.
48:15– Vous avez deux chansons de la police cubaine
48:17qui vous attendent à la sortie.
48:19– Ça va, c'est du positif.
48:21Du coup, il n'y aura pas de sujet.
48:23Et ce n'est pas polémique ni politique.
48:25Donc, on s'est financé.
48:27D'abord, on s'est auto-financé.
48:29La démarche originelle, c'était ça, voilà.
48:31Que quelqu'un le veuille, lâchez-tout pas ce reportage,
48:33ce documentaire, on va le faire.
48:35Et au pire des cas,
48:37on le diffusera sur YouTube,
48:39sur les réseaux sociaux, du monde de la boxe,
48:41du monde du sport.
48:43– Non, Sport en France, vous l'aurez diffusé immédiatement.
48:45– Et donc, on voulait le faire à tout prix.
48:47Donc, on a commencé comme ça.
48:49Après, on a montré les premières images
48:51à des boîtes de production.
48:53Et là, ça les a convaincus.
48:55Et là, France Télévisions a dit OK, on y va.
48:57– C'est une belle histoire.
48:59– C'est du fait maison.
49:01C'est de l'artisanat.
49:03C'est du bricolage.
49:05Et aujourd'hui, la technologie permet
49:07de faire de belles choses
49:09avec des tout petits moyens.
49:11Et nous, qui venons de la télé classique,
49:13c'est vrai que Patrick et Jean-Marc,
49:15c'est très surprenant.
49:17Moi aussi, j'étais le premier à me dire
49:19on ne va pas faire du tournage avec ça.
49:21On avait des grosses équipes,
49:23on avait deux caméras, un preneur de son.
49:25On avait des grosses prods.
49:27Là, on a vu Noxtag, c'est des moyens de cinéma
49:29qu'ils ont tournés leurs documentaires.
49:31C'est une super production.
49:33Aujourd'hui, on peut se débrouiller,
49:35faire des choses sympathiques.
49:37– Alors Arnaud, je ne sais pas comment vous en êtes sorti,
49:39mais moi qui ai vécu ce changement en 2000,
49:41quand je suis passé dans les nouveaux médias,
49:43la grosse difficulté, je pense, c'est le son.
49:45Parce que l'image avec un téléphone,
49:47vous avez toujours une belle image.
49:49Et maintenant, vous avez des téléphones
49:51qui vous sortent des images exceptionnelles.
49:53Nous, on avait des grosses bécanes comme ça,
49:55on sort à peu près la même chose.
49:57Mais le son, vous avez travaillé
49:59avec des micros HF quand même ?
50:01– Même pas de micro HF.
50:03Alors oui, à partir du moment où on a eu les moyens,
50:05on avait un micro HF avec un vrai cadreur,
50:07mais tout ce qui était la partie Cuba et Argentine,
50:09ça a été tourné au téléphone portable,
50:11j'avais un petit micro cravate.
50:13Donc en fait, des sons d'ambiance, c'était moyen.
50:15– Je suis content de montrer aux téléspectateurs,
50:17c'est un peu l'envers du décor.
50:19– Exactement, voilà.
50:21On s'imagine qu'on part,
50:23moi j'ai fait un jour un reportage
50:25au début de ma carrière sur Freddie Martin,
50:27je suis parti en Belgique pour faire un 26 minutes,
50:29je suis resté dix jours, on était six.
50:31– C'est ça.
50:33– Voilà, un assistant son,
50:35c'était ahurissant les moyens dont on disposait
50:37pour faire des belles choses.
50:39Parce qu'on pouvait travailler l'image
50:41avec Bernard Berlier à l'époque en film,
50:43on faisait des choses exceptionnelles.
50:45Mais ce temps est révolu, il faut passer à autre chose.
50:47Et vraiment bravo d'être allé jusque-là.
50:49C'est un truc qu'on installe
50:51dans des moments clés
50:53pour avoir du bon son bien propre.
50:55Un micro-travac, ça s'achète 29 euros sur Amazon,
50:57c'est nickel.
50:59Aujourd'hui, il y a tellement de moyens de médiatiser,
51:01tellement de moyens d'exposer des choses
51:03qu'en fait ça s'est démocratisé
51:05et tout le monde peut devenir caméraman.
51:07– Pardon, j'ai trop envie de voir un extrait
51:09justement de ce travail artisanal.
51:11C'est beau l'artisanat, regardez.
51:13Neuf ans après le drame,
51:15le sujet est encore très sensible.
51:17Les habitants du village
51:19restent bouleversés par la tragédie.
51:21– J'ai un peu de mal.
51:27J'ai de l'émotion.
51:29Je me dis que c'est là qu'ils sont partis tous.
51:31Les neufs, les dix plutôt.
51:35Mais j'en remercie,
51:37j'en remercie les gens du village
51:39parce que regarde l'état que c'est.
51:41Regarde, franchement.
51:43Ils pourraient s'en foutre,
51:45c'est pas de leur famille et rien.
51:47Mais regarde,
51:49ils s'occupent de la tombe
51:51comme si c'était leur proche.
51:53Quand je vois ça,
51:55ça me donne des forces pour continuer
51:57parce que je me dis,
51:59c'est dingue.
52:01Je suis content.
52:05Je voulais te remercier,
52:07malgré que je parle pas un mot d'espagnol.
52:09Je te remercie.
52:11Je suis un peu ému
52:13parce que je me dis,
52:15merci d'entretenir la tombe
52:17comme tu fais.
52:19Parce que franchement,
52:21je ne croyais pas la voir comme ça
52:23mais elle est belle.
52:25Merci à toi.
52:27– Merci à vous Arnaud
52:29pour ce très joli travail.
52:31Alors pour être faire,
52:33faire plais,
52:35on va donner les deux autres sujets en compétition
52:37avec des collègues à vous,
52:39Hugo Lozy,
52:41qui a suivi Janine,
52:4380 ans, fan inconditionnel
52:45de Raphaël Nadal,
52:47qu'elle a pu rencontrer
52:49lors du dernier Roland-Garros.
52:51Un extrait de 25 secondes.
52:55– Je suis venue exprès pour vous aujourd'hui,
52:57pour vous voir.
52:59Est-ce que je peux vous donner ?
53:01– Oui, oui.
53:03Merci.
53:05– Merci beaucoup, bonne journée.
53:07– Oh là là,
53:09en plus il est sur moi et tout.
53:11Il est trop beau.
53:13J'ai de la chance aujourd'hui.
53:15– Ma passion.
53:17Encore pour le digital,
53:19Axel Bernet,
53:21qui nous emmène en immersion
53:23avec le groupe des supporters
53:25du Stade Toulousain.
53:27Le 8, c'est le nom de ce groupe.
53:29– Le Stade Toulousain,
53:31c'est l'histoire de famille.
53:33– Ça a dépassé la passion,
53:35c'est un mode de vie.
53:45– Le Stade Toulousain !
53:47Le Stade Toulousain !
53:49Le Stade Toulousain !
53:51Le Stade Toulousain !
53:53Le Stade Toulousain !
53:55Le Stade Toulousain !
53:57Le Stade Toulousain !
53:59Toujours champion !
54:01L'épreuve est à l'épreuve !
54:03– Le 8, c'est le club
54:05des supporters.
54:07C'est le club principal,
54:09celui qui nous a accueillis déjà.
54:11– Une famille, ça devient une famille.
54:13– Voilà, et aujourd'hui c'est une famille.
54:15– Allez, allez !
54:21– C'est à peu près 600 personnes.
54:23On est le premier club
54:25au Stade Toulousain.
54:27– À côté d'un sixième étoile,
54:29voire avec un sixième étoile.
54:31– Voilà, on a dit à peu près tout
54:33sur cette cérémonie programmée.
54:35J'ai dit quatre fois, je vais le redire.
54:37C'est le 14 décembre à 20h30,
54:39vous regarderez ainsi.
54:41– À 20h.
54:43– 20h, alors attendez,
54:45j'ai Julien Péronnet qui me dit dans l'oreille
54:4720h30 et vous, vous me dites 20h.
54:49– C'est lui le patron.
54:51– C'est lui le patron.
54:53– C'était clos, on découvrira donc
54:55le vainqueur de la cérémonie,
54:57lors de la cérémonie des micros d'or.
54:59Vous m'avez troublé là.
55:01Je vous remercie en tout cas d'avoir participé
55:03à cette émission. Yves Pellissier,
55:05président de la MAIF, merci.
55:07– Merci.
55:09– Merci pour votre implication dans le sport.
55:11Arnaud Roméra, bon banc.
55:13À mon avis, ça sent bon pour le prix.
55:15– C'est moi qui vous remercie.
55:17Merci Jean-Marc.
55:19– Il y a quand même quelques années,
55:21c'est quoi 2010 ?
55:23– 2008.
55:25– Je vois déjà le titre.
55:27Roméra, 16 ans après.
55:29Ah, c'est beau ça.
55:31Je vous souhaite un très bon festival,
55:33une très belle cérémonie, parce que vraiment,
55:35il y a des très très belles choses.
55:37Merci de passer une belle journée.
55:39– Il y en aura pas mal de surprises.
55:41– Julien Péronnet, je viens de le citer,
55:43Nicolas Bayet, notre réalisateur,
55:45Paul Lebray au son, Vincent Devasse à la vision
55:47et Elisa Provins au maquillage.
55:49On équipe aussi la télévision, hein Arnaud ?
55:51On le sait bien.
55:53Merci à tous, à très vite.
55:55– Sous-titrage FR –

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