Nous y sommes ! Dans un mois, la cérémonie d'ouverture lancera officiellement les JO de Paris 2024. Pour cette dernière émission de la saison, Maxine Eouzan et Marie Martinod dressent un dernier bilan avant les JOP : engouement populaire et médiatique, relais de la flamme, candidats porte-drapeaux, supporterisme, objectifs et performances sportives seront au programme d'Athlètes, les rendez-vous de la CAHN. Avec notamment Frédéric Weis, Fabian Tosolini, et Auriana Lazraq-Khlass, vice-championne d'Europe 2024 d'Heptathlon !
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00:00:00Bonjour à toutes et à tous, ravie de vous retrouver sur Sports en France, bienvenue
00:00:17dans l'émission athlètes, les rendez-vous de la Cannes, 52 minutes pour aborder les
00:00:21plus grandes thématiques du sport pour lesquelles la commission des athlètes de haut niveau
00:00:25se bat au quotidien au sein du CNOSF.
00:00:27On va s'amuser comme d'habitude dans cette émission mais on va quand même parler un
00:00:30petit peu sérieusement, on est à un mois de la cérémonie d'ouverture sur la scène,
00:00:35un mois du lancement de ces Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:00:38Alors vous savez quoi, dans cette émission on va tout vous dire, l'engouement, les performances
00:00:42sportives, les portes-drapeaux, on vous dit tout ! Moi comme d'habitude je suis très
00:00:46bien entourée parce que je suis avec la sublime Marie Martine qui a mis un magnifique t-shirt,
00:00:52je tiens à le préciser.
00:00:53Oui, on me l'a offert à la dernière émission alors je me suis dit que c'était l'occasion
00:00:57de le mettre.
00:00:58Alors avec nous, parce que si je suis sublime, lui il est divin, c'est Fred Weiss, l'ancien
00:01:03basketteur professionnel.
00:01:04Ah non, vous avez vraiment besoin de lunettes toutes les deux apparemment.
00:01:09Sexy Fred, vice-champion olympique à Sydney en 2000 et il va nous accompagner toute l'émission.
00:01:15Avec grand plaisir.
00:01:16La magnifique Oriana Lasraclas est également avec nous, en visio vice-championne toute
00:01:21récente, vice-championne d'Europe 2024 qui s'est sélectionnée, ça y est Oriana,
00:01:25pour les Jeux de Paris 2024.
00:01:26J'y serai, je suis tellement contente d'être avec vous, bonjour tout le monde.
00:01:31On est content de t'avoir évidemment et alors pour compléter la boucle, Fabien Tozzolini,
00:01:38tu es leader supporter et monde très actif des irrésistibles, je vais y arriver, irrésistibles
00:01:44français.
00:01:45Tout à fait.
00:01:46Tu nous raconteras exactement quel est ton rôle et ce que tu fais, tu es un grand supporter.
00:01:49Leader.
00:01:50Leader.
00:01:51Allez Marie, à chaque fois j'ai hâte, tu sais ce qui nous attend ? Ton édito, c'est
00:01:55parti.
00:01:56Elle se marre déjà, pardon je suis à fond dans l'ambiance, je n'ai encore rien dit,
00:02:08c'est l'effet Marie.
00:02:09Oui.
00:02:10Alors avant de commencer je précise, on est un con, donc on nous a vendu des transports
00:02:16en commun inopérants, un périph' parisien bouché, réduit sur une seule voie, des millions
00:02:20de kilomètres de bouchons.
00:02:21On nous a prévenu sur les délais qui ne seraient pas tenus, des livraisons d'ouvrages
00:02:27qui seraient certainement très compliquées.
00:02:28On nous a expliqué que la facture finale exploserait, plongeant la France dans un déficit
00:02:34record, perdant son triple A à cause de l'organisation des Jeux Olympiques.
00:02:38On a dû se farcir la sampiternelle question de la bénéabilité de sa majesté la Seine.
00:02:44On a suivi la guerre fratricide entre ces dames Pécresse et Hidalgo, c'est pas moi,
00:02:50c'est notre sombre histoire de répartition des compétences dont tout le monde se foutait.
00:02:53On nous a promis la clivante Ayana Kamoura en cérémonie d'ouverture, comme on nous
00:02:59a blâmés pour avoir osé faire allumer la flamme de la vasque marseillaise à Jules,
00:03:05un Marseillais.
00:03:06Jules.
00:03:07Jules.
00:03:08Jules.
00:03:09Heureusement, on est un con.
00:03:12Mes amis, nous, nous avons traversé vents et marées avec succès pour en arriver là,
00:03:17même si celle-là, on ne l'a pas vue venir.
00:03:19Un potentiel Premier ministre d'extrême droite dans le pays de Voltaire qui a vu naître
00:03:23les Lumières, dans le pays de Zola qui a vu naître les mesures sociales, dans le
00:03:28pays de Simone Veil qui a récemment inscrit l'IVG dans sa propre constitution à l'heure
00:03:33d'accueillir le monde entier chez nous pour 15 jours de trêve internationale.
00:03:37Alors celle-là, mes aïeux, on ne l'avait pas vue venir.
00:03:40On est un con.
00:03:43Pourtant, je ne doute pas qu'à l'instar du sport, nous trouverions un moyen de continuer
00:03:47à suivre ensemble les règles du jeu, à nous accorder sur la finalité, à partager
00:03:52le field of play, pour vivre et offrir des émotions folles, positives et constructives.
00:03:58On est un con, mais nous, restons unis.
00:04:01Bravo.
00:04:02Tu m'as laissé bouchevee sur celui-là.
00:04:10Ah.
00:04:11Pas vous ? T'as arrêté de rigoler là.
00:04:13Ouais.
00:04:14C'est ça, elle ne rigole plus là.
00:04:15Je t'ai trouvée hyper sérieuse en plus là, c'était…
00:04:16Je pense que l'heure est grave, mais on va faire une belle émission de 52 minutes
00:04:20où on va passer aux festivités, évidemment.
00:04:22Bon, alors c'est quoi le problème quand même, Marie ? Tu nous fais un petit résumé ?
00:04:25Je pense qu'en fait le problème est franco-français, c'est juste qu'on est adepte du bashing
00:04:30et de la plainte, alors on se fait des nœuds à la tête parce que Madame le maire a annulé
00:04:33sa baignade ou parce que peut-être l'eau ne sera pas au rendez-vous, les transports
00:04:38en commun, tout ça.
00:04:39Tout ce dont je viens de vous parler, en fait, on est les rois de la supposition négative.
00:04:43Mais alors finalement, malgré tout ça, dans les faits, rien n'entrave quand même l'engouement
00:04:47des jeux à domicile et on a des chiffres qui tuent.
00:04:50Alors les chiffres qui tuent, on commence toujours l'émission, messieurs, par les
00:04:53chiffres qui tuent.
00:04:54Ils sont vertigineux, 5,9 millions, c'est le nombre de téléspectateurs qui ont suivi
00:04:59l'arrivée de la flamme olympique à Marseille, tchoutchoutchoul, le 8 mai dernier, 230 000
00:05:04spectateurs réunis pour l'occasion, 150 000 sur le Vieux-Port, plus de 3,5 millions
00:05:09de mentions dans le monde sur les réseaux sociaux et on attend plus de 3 milliards
00:05:13de téléspectateurs pour ces JOP, comme on les appelle, Jeux Olympiques et Paralympiques,
00:05:18à travers le monde, 9 millions de billets ont été vendus.
00:05:22Alors c'est vrai qu'il y a un succès populaire partout où la flamme est passée, avec plus
00:05:26de 2 000 porteurs sur les premières étapes, jusqu'au relais des océans où la flamme
00:05:31a traversé les cinq territoires ultramarins, Polynésie française, Réunion, Guyane, Guadeloupe
00:05:37et Martinique.
00:05:38Elle est d'ailleurs ce soir à Strasbourg pour célébrer l'Europe, après avoir célébré
00:05:42le centenaire des Jeux Olympiques d'hiver à Chamonix il y a quelques jours, avec Mike Horn,
00:05:47Tchoutchoutchoutchou, Mama Mike, quoi qu'on dise, les chiffres sont hallucinants et ils
00:05:53font de ces JOP 2024 tout simplement le plus gros événement mondial jamais organisé,
00:06:00206 délégations olympiques avec 182 délégations paralympiques réparties dans 82 bâtiments,
00:06:0610 500 athlètes olympiques et 4 400 athlètes paralympiques.
00:06:11Fred, pourquoi tu rigoles ?
00:06:12Parce que le oly m'a beaucoup fait rire.
00:06:14Oly ?
00:06:15Beaucoup d'athlètes oly, je suis fatigué déjà.
00:06:17Oly, ouais, oly, para, c'est comme les friges, oly et para.
00:06:22Bon Fred, tous ces chiffres ça donne un petit peu le tournis quand même.
00:06:24T'avais l'impression toi à Sydney de vivre comme ça un engouement de malade ?
00:06:29Difficile, parce qu'on était dans le village olympique, on arrivait là-bas quasiment que
00:06:32pour ça, on avait fait 15 jours avant et on n'avait pas la notion de ce qui se passait.
00:06:36Il n'y avait pas les réseaux sociaux déjà, donc forcément on avait moins de notions
00:06:39et surtout on était concentrés sur notre compétition, donc on avait un peu du mal
00:06:42à s'en rendre compte.
00:06:43En plus, les seules personnes avec qui on communiquait c'était les personnes qui étaient
00:06:46en France avec beaucoup d'heures de décalage, donc concrètement on n'avait pas vraiment
00:06:50cette impression d'un tel engouement.
00:06:52Oriana, toi tu vas faire partie de ce moment historique qu'on vient de décrire, tu rentres
00:06:56dans tous ces grands chiffres, on a vu ton émission évidemment sur France Télé lorsque
00:07:01tu as compris que tu étais qualifiée et Dieu sait que c'était touchant, est-ce que
00:07:05tu es redescendue ou est-ce que finalement tu ne fais que continuer à grimper dans cette
00:07:09émotion-là ?
00:07:10Non, je continue à grimper, moi j'ai tellement hâte d'y être, à chaque fois qu'on m'en
00:07:14parle, j'ai des étoiles dans les yeux, j'ai les émotions qui montent toutes seules
00:07:17encore, parce que franchement, comme vous n'arrêtez pas de le dire, c'est un engouement
00:07:22incroyable.
00:07:23Franchement maintenant, même quand je me balade dans la rue, c'est « Allez Oriana
00:07:25pour les JO ! ». Je suis retournée à l'entraînement mais j'ai envie de tout péter.
00:07:29Mais même pas maquillée Oriana ? Quand tu n'es pas maquillée, on te reconnaît quand
00:07:32même.
00:07:33Non, c'est la vie normale, les gens ils arrivent quand même à me reconnaître, c'est fou.
00:07:38Fabien, on expliquera un petit peu plus tard dans l'émission tous les dispositifs dont
00:07:42vous faites partie, les supporters.
00:07:43Pour toi, les Jeux, ils ont commencé quand ? Avant, au parcours de la Flamme, pas encore ?
00:07:49Non, les Jeux ils ont commencé en 1992 pour moi, ils ont commencé en 1992 quand la Flamme
00:07:54Olympique est passée devant chez moi, le relais de la Flamme d'Albertville, et ce
00:07:59jour-là, j'ai vu un homme porter une torche, je ne comprenais pas trop ce que c'était,
00:08:06pourquoi ça le rendait si fier, etc.
00:08:07J'ai vu cet homme passer, je me suis dit « C'est quand même assez incroyable que
00:08:11ce petit bout de plastique qu'on avait acheté avec mes parents à l'époque puisse rendre
00:08:15aussi fier les gens ». Et qu'est-ce que c'était que ça ? C'était en fait les
00:08:19premières rencontres avec le sport, j'étais un gamin, et puis la Flamme ne m'a jamais
00:08:24lâché.
00:08:25La Flamme, pour nous, les Jeux, ils ont commencé il y a maintenant 5 ans, quand on est venu
00:08:31taper à notre porte en disant « Est-ce que vous seriez chaud pour mettre en place un
00:08:36groupe de supporters pour les athlètes olympiques ? ». Quand on est passionné de sport et
00:08:41qu'on est passionné des Jeux olympiques, ça fait sens.
00:08:43Et attends, parce que la Flamme, tu l'as vue devant chez toi en 1992, est-ce que tu
00:08:47vas la porter en 2004 ?
00:08:48Oui, je la porte la semaine prochaine dans ma ville natale, dans le Nord, c'est une
00:08:54immense fierté.
00:08:55J'étais vraiment gamin, et ce que j'aime dire en ce moment à tous ceux qui me disent
00:09:02« Tu vas la porter ? » parce que je mesure de plus en plus ce qu'est être porteur
00:09:06de la Flamme.
00:09:07Ce que j'aimerais, c'est que quand je vais la porter, il y a un petit gamin qui
00:09:10est le petit Fabien de 92 qui se dise « Mais qu'est-ce que c'est que ça ? » et que
00:09:15la boucle serait bouclée.
00:09:16Magnifique.
00:09:17Ça va être chouette.
00:09:18Tu as un petit prono pour le dernier relayeur de la Flamme ?
00:09:21Non, on en parlait il n'y a pas longtemps entre nous, j'avais vu Marie-Jo Pérec,
00:09:28mais c'est fait.
00:09:29Elle vient de la porter, donc je ne sais pas, ce ne sera pas de joules non plus.
00:09:34C'est fait aussi.
00:09:35C'est fait aussi.
00:09:36Alléluia, j'ai entendu.
00:09:37Qui a dit « Alléluia » ?
00:09:38Je crois qu'elle est particulièrement…
00:09:39Non, je ne suis vraiment pas d'accord avec ce genre de choses.
00:09:40Je m'attendais à ce que se fasse Zidane à Marseille, c'est ouf.
00:09:41On l'attendait tous.
00:09:42Moi, je suis pour la Flamme au sportif et à tous ceux qui, comme toi, admirent le sport,
00:09:58mais Jul, je ne comprenais pas.
00:09:59On est beaucoup.
00:10:00C'est le coup de gueule, ça s'est passé.
00:10:01On est beaucoup.
00:10:02C'est la grande famille du sport, il y en a quand même, on est assez ouvert dans la
00:10:07famille.
00:10:08Mais il n'est pas de notre famille, Jul.
00:10:09Non, mais toi, tu as eu un ouverture aux gens de ta famille.
00:10:14Voilà.
00:10:15Bon, alors Fred, toi, tu es le seul à avoir déjà un peu goûté au JOP 2024 puisque
00:10:19tu l'as porté, la Flamme à Châteauroux.
00:10:21Allez, dis-nous franchement, ça t'a fait quoi ?
00:10:24Je suis partagé.
00:10:27J'étais hyper ravi sur le moment parce que je me dis que c'est quelque chose d'extraordinaire
00:10:30parce qu'effectivement, ça contribue à transmettre des choses et quand je pense qu'il y a mon
00:10:35un médaillé qu'il a porté, d'un seul coup, ça me donne une vraie valeur au truc.
00:10:39Sauf que moi, c'était à Châteauroux où je ne connaissais absolument personne.
00:10:42Alors, j'étais dans le bus avec des gens qui avaient toute leur famille sur place
00:10:45et moi, je ne connaissais absolument personne.
00:10:46Et quand tu sors du bus et que personne ne t'attend, tout le monde s'en fout et te regarde
00:10:51à moitié, ça a un peu moins de valeur quand même.
00:10:53Il y avait Lucas Nico quand même.
00:10:55Il y avait Lucas Nico qui m'attendait avec une caméra.
00:10:56La seule chose qui m'attendait, c'était Lucas Nico avec une caméra.
00:10:59Donc, c'était un peu triste.
00:11:00Non, mais Fred, pour te remballer à tes côtés quelques fois, les gens te connaissent, il
00:11:05n'y a pas besoin de la flamme olympique.
00:11:06Les gens te connaissent et ils ne te connaissent pas.
00:11:07Oui, mais ils me connaissent comme basketteur, mais ils ne me connaissent pas.
00:11:09Ce n'est pas quelqu'un de ma famille.
00:11:10Je trouve que l'impact est un peu différent quand même.
00:11:12OK.
00:11:13Fabien, en tant que supporter, est-ce que vous avez été sollicité pour animer un petit
00:11:17peu ce parcours ?
00:11:18Non, pas du tout.
00:11:19Nous, on sera vraiment mobilisés sur l'avant-jeu côté sportif, c'est-à-dire qu'on a déjà
00:11:26participé à des étapes sportives, des rencontres sportives, que ce soit à l'INSEP directement
00:11:33ou dans des matchs de préparation, voire même des test-events.
00:11:35Vous avez débarqué en plein entraînement de tir à l'arc.
00:11:38C'est ça, on a débarqué à 80.
00:11:41Avec des grosses caisses.
00:11:42C'est ça, à la Rémy-Gaillard, pour ceux qui ont un peu la référence, on a débarqué
00:11:45à 80 des sorties du bus et ils ont dit arrêtez de tirer des flèches parce que ça commence
00:11:49à devenir dangereux, mais on a débarqué en plein milieu de l'INSEP, on a fait après
00:11:53la même chose à les scrims, on a fait la même chose à la gym et puis après, on a
00:11:57été à Orléans voir le match de basket qui avait eu lieu.
00:12:01Mais alors, il ne faut pas tout nous raconter parce que ça, ça fait partie d'une petite
00:12:04partie de l'émission.
00:12:05Il était lancé, mais on va le garder.
00:12:08C'est un supporter, il faut les retenir.
00:12:11C'est des gens très excités.
00:12:14Orléans, là, tout cet engouement autour de la Flandre, j'imagine évidemment que tu
00:12:17as suivi.
00:12:18Est-ce que tu imagines ce que ça peut donner dans un stade de 80 000 personnes qui va forcément
00:12:25s'égauziller en te voyant rentrer dans le stade ? Est-ce que tu es prête pour ça ?
00:12:29Moi, j'adore l'énergie des stades, donc je pense que je vais adorer.
00:12:35Mais de là à dire que je me rends compte de ce que ça va être, vraiment, je pense
00:12:39que même dans mes rêves les plus fous, ça ne pourra pas être aussi bien que ce que
00:12:43ce sera.
00:12:44Parce que 80 000 personnes, c'est énorme, les JO, c'est énorme, le stade, il est immense.
00:12:50Franchement, je pense que ça va être un rêve éveillé et vraiment, moi, j'ai de
00:12:55la chance, entre guillemets, de prendre l'énergie qui m'est donnée comme ça.
00:12:59Mais je pense que ce n'est pas le cas de tous les athlètes, donc c'est vraiment un
00:13:02travail qu'il faut faire sur nous-mêmes parce que l'énergie, on va nous la donner
00:13:06qu'on le veuille ou non.
00:13:08Mais c'est exactement ce dont je discutais avec Shirin Boukli qui va faire les Jeux
00:13:13au judo, notamment, et elle me disait, des Jeux olympiques, et encore plus à la maison,
00:13:18ça se prépare.
00:13:19Mais vraiment, parce que déjà, c'est un événement que nous, en tant que sportifs,
00:13:25on attend parce que c'est vraiment le graal, il n'y a pas au-dessus comme compétition
00:13:28en tant qu'athlète.
00:13:29Mais en plus de ça, à la maison, je pense que les gens ne se rendent pas bien compte
00:13:33que nous, en tant que sportifs, c'est un événement qui va être unique dans notre
00:13:36vie.
00:13:37Et même nous, en tant que sportifs, on ne mesure pas l'ampleur, je pense qu'on a besoin
00:13:41du regard extérieur de ceux qui nous aident, ceux qui nous entraînent, des préparateurs
00:13:45physiques comme mentaux parce que nous, en tant que sportifs, même si on fait ça tous
00:13:49les jours, on a besoin du regard extérieur pour se rendre compte vraiment de ce que ça
00:13:53va être.
00:13:54– Fred, par rapport à ça, dans les sports co, le fait de jouer à domicile a certainement
00:13:59un impact.
00:14:00Tu crois vraiment au home advantage ?
00:14:01– Je pense un petit peu dans certaines disciplines, oui, dans le basket par exemple, oui, je pense
00:14:06que ça peut être hyper intéressant.
00:14:07Surtout que nous, on commence à Lille, qui est une terre de basket absolue.
00:14:11Donc, tu l'as remarqué, quand on est allé à Lille, il y a beaucoup de gens qui parlaient
00:14:15de basket parce qu'ils adorent ça.
00:14:17Et je pense effectivement que nous, on a l'habitude d'être soutenus ou haïs.
00:14:20Mais c'est vrai que la neutralité pour le basket, c'est affreux en fait comme sensation.
00:14:23C'est-à-dire que tu vas jouer en Australie par exemple, et tu joues contre des serbes,
00:14:27il ne se passe pas grand-chose dans les tribunes et ça ne nous plaît pas dans le sport co.
00:14:30On aime bien être titillés, soit méchamment, soit gentiment, mais on aime bien qu'il
00:14:34y ait cette ambiance dans les stades.
00:14:36– Moi je pense que très honnêtement…
00:14:37– Alors que les épreuves individuelles, ce n'est vraiment pas pareil.
00:14:40– Oui, je suis complètement d'accord.
00:14:41– Nous, la plupart du temps, on est tout seul face à nous-mêmes et puis basta.
00:14:45Alors que là, vraiment, on va être soutenu tout le temps.
00:14:48Et je parlais avec les athlètes qui ont fait Paris 2003, donc en athlétisme, les mondiaux,
00:14:53et eux, vraiment, ils ont vraiment senti la différence.
00:14:56– Alors justement, on va parler un petit peu de cette culture de la gagne et de la
00:15:00relation au public dans la deuxième partie.
00:15:02– Alors si je vous dis, et 1, et 2, vous me dites ?
00:15:11– Et 3, zéro, zéro, allez là !
00:15:14– Je savais que je ne pouvais pas compter sur Fred.
00:15:16On sait faire, nous, en vérité, on sait quand même s'ambiancer, nous les Français.
00:15:21– Attends, j'ai quand même pris un tac par Oriane qui n'était pas née, peut-être.
00:15:24Elle est en Fred, quand même.
00:15:28– Bah ouais, quand même.
00:15:30– Bon, en tout cas, on a quand même une véritable culture de la gagne.
00:15:34Toi, Fred, tu disputes les Jeux en 2000 à Sydney avec cette exceptionnelle médaille
00:15:40d'argent, il faut le dire.
00:15:41Comment elle s'est construite, ces médailles d'argent, jusqu'en finale ?
00:15:43– C'était un miracle.
00:15:45– C'est vrai ?
00:15:46– Oui, c'est un miracle.
00:15:47Non, non, non, on n'était pas du tout partis pour ça.
00:15:48En plus, le basket français, ça faisait 56 ans, je crois,
00:15:51qu'on n'avait pas pris une médaille aux Jeux Olympiques,
00:15:53donc on allait là-bas en touriste, comme d'habitude.
00:15:55Sauf que tout s'est bien enchaîné, qu'on a bien joué au basket,
00:15:58qu'on est tombé contre les bonnes équipes, parce que le Canada a éliminé la Serbie,
00:16:02qui était notre bête noire.
00:16:03Et tout s'est enchaîné, mais parfois, le sport, c'est aussi une question de chance.
00:16:06En tous les cas, le sport court, parce que quand tu fais les bons croisements,
00:16:08ça peut être sympa.
00:16:10Donc, concrètement, on n'était pas allés pour ça,
00:16:13on était allés pour faire une meilleure perf que nos prédécesseurs, évidemment.
00:16:17Mais de là à gagner une médaille, c'était une énorme surprise pour tout le monde.
00:16:20– Regarde, regarde ces bonnes vieilles photos, là.
00:16:22– Là, c'est Yao Ming, quand même, 2 mètres, je ne sais pas combien.
00:16:26On l'annonce à 2,24 mètres, mais je crois qu'il fait plus.
00:16:28– Ah ouais, plus grand que toi, quand même.
00:16:30– Ça existe, tu vois.
00:16:31– Je ne savais pas.
00:16:34Fabien, tu cumules combien d'années de supporterisme, toi ?
00:16:38– 35 ans.
00:16:40– On parle vraiment de 92, du coup.
00:16:43– Ouais, après, avant 92, il y a le foot, parce que je suis natif du Nord,
00:16:49donc le foot, quand vous avez Valenciennes, Lens, Lille,
00:16:52dans un cercle de 30 kilomètres, forcément, ça parle foot.
00:16:57Donc, moi, j'ai été au stade avec mon père depuis quasiment que je suis né, entre guillemets.
00:17:01Donc, j'avais ce rapport avec le supporterisme depuis ce temps-là.
00:17:05Et puis, le sport, les premières vraies vibrations olympiques d'été,
00:17:10parce qu'hiver, un peu moins, je ne sais pas pourquoi, mais c'est comme ça.
00:17:13Mais les Olympiques d'été, c'est 80.
00:17:16Non, mais après, si, j'ai des souvenirs incroyables, évidemment, de 92.
00:17:19Mais après, ça s'est un peu atténué.
00:17:23Par contre, 96, moi, c'est Marie-Jo.
00:17:25Puis après, je suis désolé, mais moi, je me suis levé
00:17:26pour venir te voir jouer devant ma télé à l'époque, quoi.
00:17:30– Oui, mais si tu te rappelles bien, c'était vraiment les supporters extraordinaires
00:17:33qui suivaient, parce que comme il y avait un décalage horaire,
00:17:35c'est vrai que ça ne m'avait pas permis d'être très mis en valeur.
00:17:37– Mais ce n'est pas pour rien qu'il est là, c'est un supporter extraordinaire.
00:17:40– Et puis, c'était aussi, en termes de diffusion télé,
00:17:44c'était aussi les premières Olympiades où vraiment, il y avait l'accessibilité…
00:17:49– Où il y avait la télé en couleurs.
00:17:51– Peut-être pas, mais il y avait l'accessibilité aussi à beaucoup de sports.
00:17:55Et voilà, 92, c'était beaucoup l'athlétisme et quelques sports.
00:18:01Et puis, ça s'est démocratisé au fur et à mesure du temps.
00:18:03– 92, c'était le basket.
00:18:04– Il y avait le 92 avec la Dream Team, de fait.
00:18:08Après, nous, on a eu la chance, j'ai eu Canal aussi, que je n'avais pas avant.
00:18:13Et donc, Canal m'a ouvert plus de sports et donc plus de nuits blanches à l'époque.
00:18:18Et donc, voilà, c'était des moments incroyables.
00:18:21– Bon, donc, pour toi, clairement, les Français, on sait faire.
00:18:23Supportés, on sait faire.
00:18:24– Oui, on sait faire, on a quand même des gros groupes de supporters.
00:18:30Enfin, je pense au couple basket qui marche très bien, quand même.
00:18:33Bon, après, il y a les hérétiques françaises pour le foot.
00:18:36On a tous en bleu chez le handball.
00:18:39Mais voilà, on a des groupes qui sont aussi constitués par FEDE,
00:18:43pour l'occasion aussi des Jeux, alors pas qu'ils se sont créés il y a huit jours,
00:18:45mais qui ont eu cet état d'esprit d'aller jusqu'au cheminement,
00:18:49d'aider à surpasser les athlètes dans leurs disciplines respectives pendant les Jeux.
00:18:55Et on espère que ça va faire un peu comme la Team GB à Londres 2012,
00:19:00où finalement, moi, j'ai eu la chance d'aller aux Jeux en tant que spectateur à Londres.
00:19:04Et il y avait cet engouement de la Team GB qui avait été créée à l'époque
00:19:07autour de ces athlètes anglais.
00:19:09Voilà, on va essayer de faire exactement la même chose, voire mieux.
00:19:12– GB de Grande-Bretagne, je précise.
00:19:14– Oui, de Grande-Bretagne, voilà.
00:19:15Et pour nos athlètes français pendant toute la période des Jeux olympiques
00:19:19et paralympiques, parce qu'on y tient aussi.
00:19:21– On parle beaucoup de Londres quand même, tu vois ?
00:19:23– Parce que c'est un peu une référence,
00:19:25c'est ceux qui ont été les plus proches dans le temps, et géographiquement, je pense.
00:19:28– Et parce qu'ils nous ont volé nos JO, surtout.
00:19:30– Oui.
00:19:31– Ah non !
00:19:33– Je vous rappelle les règles de cette émission, la grande famille du sport.
00:19:36– Terrifiant.
00:19:37– Oriana !
00:19:38– Oriana, c'est qui ton petit fan-club perso à toi ?
00:19:40Sachant que le CNOSF, t'as quand même réservé tes quatre places là, pour ta famille.
00:19:44C'est trop cool.
00:19:46– Je suis très heureuse de ça, parce que franchement,
00:19:48on s'inquiétait beaucoup en tant que sportive de pouvoir avoir la famille à domicile, etc.
00:19:52Surtout que moi, on est peut-être long, il faut le dire,
00:19:53c'était encore une situation plus particulière,
00:19:55vu que moi, je suis un athlétiste sur quatre sessions,
00:19:58deux matins et deux après-midi.
00:19:59Donc franchement, ce n'était pas gagné d'avance,
00:20:02donc ça m'a beaucoup soulagée.
00:20:03Et en plus de ça, j'ai pu accéder à la billetterie, etc.
00:20:06pour avoir des places en plus.
00:20:08Donc franchement, il y aurait un beau fan-club pour moi, je pense,
00:20:12à Paris, au Stade de France, et ça, ça fait chaud au cœur.
00:20:15Mais quand Fabien parlait de moments de supporters,
00:20:19plus récemment, il y a eu le virage Pinot.
00:20:20Hier soir encore, je me refaisais le documentaire sur le virage Pinot aux cyclistes.
00:20:24Oh là là, mais quelle dinguerie ça encore !
00:20:26C'est des moments de sport inoubliables,
00:20:28que ce soit pour les sportifs ou pour les supporters.
00:20:30Donc ouais, en France, on sait faire, quoi.
00:20:33En 2024, il y a le virage Lazrac qui se prépare.
00:20:36Le virage, bien sûr.
00:20:39On peut faire le village aussi, on peut faire le club, si tu veux.
00:20:43Parce qu'elle va avoir un stade qui va être complètement acquis à sa cause.
00:20:48Certainement, oui.
00:20:49Voilà, parce qu'en plus, ces derniers résultats à Rome
00:20:53l'ont encore plus projeté sous les feux des projecteurs,
00:20:56parce que c'est quelqu'un qui est super attachant.
00:20:58Et donc, du coup, on a la répartition en ce moment des sessions pour les supporters
00:21:05et les sessions d'athlées, où notamment Arianna est,
00:21:08ont été choisies très rapidement.
00:21:11Donc voilà, t'auras un gros carré bleu aussi au Stade de France,
00:21:16en plus de la famille.
00:21:17Histoire de lui mettre un tout petit peu plus de pression.
00:21:19Non, non, mais c'est pas.
00:21:20L'idée, c'est de pouvoir les accompagner.
00:21:24Ça va être très chouette.
00:21:26On va faire les choses bien.
00:21:27Fred, pour faire un petit pas de côté, toi et moi, on a passé pas mal de temps aux USA.
00:21:31Et c'est vrai que les Américains ont cette capacité quand même
00:21:33à transformer le moindre événement sportif en une espèce d'énorme fête.
00:21:36Je veux, pour exemple, le Superbowl, les X Games,
00:21:40même les finales NBA, c'est juste à chaque fois démentiel.
00:21:45Exact.
00:21:46Nous, on voit quand même encore des tribunes vides en finale de Roland-Garros.
00:21:49C'est des images qui nous font…
00:21:51Ça nous fait flic, mais en attendant, elles arrivent encore.
00:21:54Comment tu expliques ça ? C'est quoi la diff ?
00:21:57C'est une religion, le sport.
00:21:59Je sais qu'il y a beaucoup de sportifs qui ont dit que la France n'était pas un pays de sport.
00:22:02Et je suis d'accord.
00:22:03Culturellement, ce n'est pas un pays de sport.
00:22:05C'est un pays où on réussit dans le sport.
00:22:07Parce qu'il y a des associations, parce qu'il y a des gens qui travaillent en amont.
00:22:10Mais on n'est pas vraiment un pays de sport.
00:22:11C'est-à-dire qu'en gros, quand on parle de payer pour regarder du sport à la télé,
00:22:15tout le monde, non, c'est pas normal, etc.
00:22:17Sauf que certains contrats pour regarder du sport, ça coûte moins cher que des paquets de clubs.
00:22:25Donc, je me dis qu'il faut vraiment que ça rentre un petit peu plus dans la culture.
00:22:28J'ai joué en Espagne aussi.
00:22:29J'ai joué en Grèce, où c'est des religions, vraiment le sport là-bas, c'est quelque chose d'assez incroyable.
00:22:35Alors, il y a parfois des débordements.
00:22:37Évidemment, il y a des débordements parfois, et je les condamne, évidemment.
00:22:40Sauf qu'il y a quand même un engouement qui est incroyable.
00:22:42Ils vivent pour leur sport, ils vivent pour le basket, dans mon cas de figure.
00:22:46Et c'est vrai qu'on ne le retrouve pas toujours, même si je trouve,
00:22:49et effectivement, c'est là que je te rejoins, que ça progresse énormément.
00:22:52Je vais voir dans les salles de basket, maintenant, il y a des cops qui sont créés.
00:22:55Il y a de l'ambiance, il y a de l'énergie, et c'est ce qu'on a envie de voir.
00:22:58Mais culturellement, ce n'est pas chez nous, en fait.
00:23:00– Je t'avais fait une petite vanne, mais du coup, tu l'as flinguée.
00:23:02Ma vanne, c'est-à-dire que tu t'es entraînée à l'étranger,
00:23:04en Espagne, en Grèce, aux USA, à Limoges.
00:23:06– Ben, c'est l'étranger aussi.
00:23:09– Parfois, je suis obligé de comprendre ce que vous me dites,
00:23:12le traduire en limoges.
00:23:13– Tu sais que sur le fond du cul, elle a carrément marqué, vraiment, LOL.
00:23:16Il y a écrit LOL sur le fond du cul.
00:23:17– Mais Limoges ont créé leur propre groupe de supporters,
00:23:21qui est un groupe ultra, d'ailleurs.
00:23:21– Nous, on a un groupe ultra en basket, ça, Limoges, quand même.
00:23:24– Et ça se déplace, moi, je les suis régulièrement dans leurs épopées.
00:23:29Ça n'existait pas il y a encore 10 ans, ce genre de choses.
00:23:31– Alors, tout le monde dit qu'il y a des débordements.
00:23:33Je trouve que pour le sport, il y a très peu de débordements.
00:23:37Ils sont très actifs et je trouve ça hyper intéressant, ce qu'ils proposent, vraiment.
00:23:41– Et victoire, défaite aux USA, c'est… ?
00:23:44– Honnêtement, dans beaucoup d'endroits, la victoire ou la défaite ont peu d'importance,
00:23:49finalement, même en Grèce, même en Espagne.
00:23:51Ce que les gens viennent, c'est plus pour voir un spectacle.
00:23:54Et c'est vrai que nous, on a plus l'envie de gagner.
00:23:57C'est-à-dire que si on gagne, les supporters vont être là, si on perd, moins.
00:24:01À l'étranger, c'est un petit peu moins ça.
00:24:01– Ils sont là, mais ils ne sont pas très sympas.
00:24:02– Voilà, mais à l'étranger, c'est un petit peu moins.
00:24:04C'est vraiment l'ambiance d'être sur le…
00:24:07– Oui, et puis ils ont l'attachement à leur ville aussi.
00:24:08– Bien sûr.
00:24:09– Là, il y a aussi cette culture du club de ma ville, enfin, je pense à la Grèce.
00:24:15La Grèce, quand on voit les salles au basket, c'est dinguissime, quoi.
00:24:19C'est des choses qui sont…
00:24:21Enfin, ils ont transféré la culture foot dans des salles
00:24:25avec des choses qui seraient totalement inimaginables ici.
00:24:29Et puis parce qu'il y a une certaine possibilité,
00:24:32enfin, je pense qu'il y a des débordements,
00:24:34mais il n'y a jamais eu de mordome, entre guillemets,
00:24:37quand on voit des fumigènes dans les salles en Grèce ou en France.
00:24:41– Sauf qu'en France, on est tellement respectueux de la loi
00:24:43par rapport à ça qu'on ne rirait pas sur ça.
00:24:44Mais moi, par exemple, j'ai joué au PAOK Salonique,
00:24:47et donc nos ennemis jurés, c'est l'ARIS Salonique, on joue au PAOK.
00:24:50Et en fait, dans la même ville, notre famille n'avait pas le droit
00:24:53de se déplacer pour aller voir le match quand on jouait contre l'ARIS.
00:24:55C'était la même ville, on était à 10 minutes, un quart d'heure
00:24:57d'un endroit à l'autre, quand la circulation fonctionne,
00:25:01mais concrètement, on n'avait pas le droit d'aller dans la salle de l'autre
00:25:04parce que ça pouvait être, entre guillemets, dangereux
00:25:06parce qu'il y avait peut-être des débordements.
00:25:08– Oui, et puis les supporters, ils arrivent bien avant le match,
00:25:11ils sont à dons.
00:25:12– En fait, le spectacle, il commence avant le match,
00:25:14mais c'est vrai que nous, quand on regarde un peu les matchs de basket,
00:25:16les mecs arrivent un quart d'heure avant le début du match.
00:25:19En Grèce, ils sont là depuis une heure et demie.
00:25:21– Le derby, oui, c'est cool.
00:25:22– Oui, il faut en profiter.
00:25:23– Alors, on va écouter un peu…
00:25:25– C'est comme si on manquait de fierté en France, c'est fou,
00:25:27alors qu'on est chauvins, etc.
00:25:29Je comprendrais, enfin, moi, c'est vraiment un truc que je ne comprends pas
00:25:32parce que, franchement, en France, on aime nos villes,
00:25:34on aime dire qu'on est de tel pays.
00:25:36Moi, je suis mozellane, je suis fière de le dire, etc.
00:25:39– Tu viens d'où ?
00:25:40– Les gens de Moselle.
00:25:42– Moi aussi, je suis de la Thionville.
00:25:43– Ok, on m'a fait plaisir.
00:25:45– Mais non, parfait.
00:25:46– Je savais bien qu'on s'entendait.
00:25:47– Et on est fiers de le dire, tu vois.
00:25:49Et bien, franchement, je trouve que les supporters, etc.,
00:25:52ils devraient avoir la même fierté, partager ce genre de choses
00:25:54et venir nous supporter, venir supporter nos couleurs.
00:25:58– C'est en train de changer, honnêtement, je suis en train de changer.
00:26:00– Avec le carillon, je pense que vous n'êtes pas prêts.
00:26:02– Et bien, tu vois, peu importe le contexte, justement,
00:26:05le sport, ça nous fait des parenthèses dans nos vies,
00:26:07que ce soit en tant que sportif ou en tant que personne normale
00:26:10ou même supporter et tout.
00:26:12Donc, ça nous fait sortir de notre contexte de vie
00:26:15et de tous les problèmes qu'il peut y avoir, comme tu as pu l'évoquer.
00:26:18Et franchement, pourquoi se refuser ça ?
00:26:22– Ben oui, pourquoi se refuser ça ? Venez, venez crier, venez.
00:26:25– Révolution !
00:26:26– Venez voir les chefs, venez voir les chefs.
00:26:28– Bon, on va écouter un joueur de NBA actuel,
00:26:31l'intérieur des Bucks de Milwaukee.
00:26:34C'est qui ?
00:26:35– Mianis, j'imagine ?
00:26:36– Oui.
00:26:37– Antetokounmpo, je l'ai bien dit ou pas ?
00:26:39– Antetokounmpo.
00:26:40– Après l'élimination de sa franchise l'an passé,
00:26:42au premier tour des playoffs NBA.
00:26:45Écoutez ça.
00:26:46– Do you get a promotion every year ?
00:26:49On your job ?
00:26:49No, right ?
00:26:50So every year you work, it's a failure ?
00:26:52Yes or no ?
00:26:53No.
00:26:54Every year you work, you work towards something,
00:26:57towards a goal, right ?
00:26:58Which is to get a promotion,
00:27:00to be able to take care of your family,
00:27:02to be able, I don't know,
00:27:04provide the house for them or take care of your parents.
00:27:07You work towards a goal.
00:27:08It's not a failure, it's steps to success.
00:27:11It's a wrong question.
00:27:12There's no failure in sports.
00:27:14You know, there's good days, bad days.
00:27:16Some days you are able to be successful,
00:27:18some days you're not.
00:27:20Some days it's your turn,
00:27:21some days it's not your turn.
00:27:22And that's what sport is about.
00:27:23You don't always win.
00:27:25Some other people are going to win.
00:27:27And this year, somebody else is going to win.
00:27:29Simple as that.
00:27:29We're going to come back next year,
00:27:30try to be better, try to build good habits,
00:27:33try to play better,
00:27:35not have a 10-day stretch without playing bad basketball.
00:27:38You know, and hopefully we can win a championship.
00:27:40So 50 years from 1971 to 2021,
00:27:44that we didn't win a championship,
00:27:45it was 50 years of failures.
00:27:47No, it was not.
00:27:49It was steps to it.
00:27:51And we were able to win one.
00:27:53Hopefully we can win another one.
00:27:55There is no failure in sports, my dear Fred.
00:27:59It's wrong.
00:28:00It's wrong.
00:28:01So I love Yanis Tantetokounmpo,
00:28:02who has an incredible life,
00:28:03who has a lot of documentaries.
00:28:05If you like documentaries,
00:28:06it's the right time to watch them
00:28:07because he has an incredible life
00:28:10and with his brothers, etc.
00:28:12But of course there are failures.
00:28:13But you don't understand that we can ask him the question.
00:28:16I understand that we can ask him the question,
00:28:17obviously, but I don't understand his answer.
00:28:19Basically, you won an NBA title.
00:28:23The next season, you're eliminated in the first round of the NBA playoffs.
00:28:26You're first in your conference
00:28:30and you play against the last one, the eighth.
00:28:32The worst.
00:28:33It's schematic, but it's supposed to be the worst.
00:28:37You lose in the first round against them.
00:28:39Well, it's a failure.
00:28:41But there's no shame.
00:28:42Yes, so you would say that failure exists,
00:28:44it's just that you have to accept it.
00:28:46And you have to keep working.
00:28:47But it's part of the process to win later, obviously.
00:28:51Except that failure doesn't exist in sport,
00:28:54obviously it exists.
00:28:55And fortunately.
00:28:56Because not everyone can win at the same time.
00:28:57You make a semantic that's a little different,
00:28:59but you're relatively aligned in philosophy.
00:29:01Yes, but this way of protecting yourself
00:29:03by saying that failure doesn't exist in sport
00:29:04because it's the leader of this team,
00:29:06it bothers me a bit.
00:29:07Auriana, what do you think about that?
00:29:10I agree.
00:29:12In fact, it's a bit selfish to say that failure doesn't exist.
00:29:15Of course, failure exists.
00:29:17It hurts, it's hard, etc.
00:29:18But I'm used to saying that the great champions bounce back.
00:29:25So inevitably, when you fail,
00:29:27the only way for a champion to come back,
00:29:29you bounce back and you start again.
00:29:31But to say that there is no failure,
00:29:33it's a reality that doesn't exist.
00:29:35So that's it too.
00:29:38We don't accept failure,
00:29:40because we come back stronger.
00:29:41But on the other hand, failure exists.
00:29:43So your silver medal at the Euros,
00:29:45if I'm being a bit stingy,
00:29:46for you, is it a very good result or a failure?
00:29:49It's a very good result.
00:29:52I couldn't hope for better,
00:29:53because in front of me,
00:29:54there is still the double Olympic champion,
00:29:57triple European champion.
00:29:58And behind me,
00:30:01there is still the world champion in title inside,
00:30:05so in the gym.
00:30:06So frankly, no, it's not a failure.
00:30:10But it's true that to bounce back on that,
00:30:14last year, I was vice-champion of France
00:30:16and I was very happy,
00:30:18I had beaten my record, etc.
00:30:20But coming back home in the car,
00:30:22I cried because I hadn't won.
00:30:25There was someone else in front of me.
00:30:27So now I'm satisfied.
00:30:29I'm vice-champion of Europe,
00:30:31but next year, it won't be the same.
00:30:33Is it sometimes complicated when you're an athlete
00:30:36and you don't bring back the gold?
00:30:38You see, because people,
00:30:40I feel like they often tell you
00:30:41when you don't bring back the gold
00:30:42or you're not on a podium in general,
00:30:44it's quickly associated with a failure.
00:30:46Yes, and it's difficult to live
00:30:48because people don't necessarily care
00:30:50about the why and the how.
00:30:51For example, I just said it,
00:30:53the one in front of me,
00:30:55she gave me 200 points.
00:30:56It's something huge.
00:30:57The margin is not 20 points,
00:30:58you realize.
00:30:59And she has a huge medal.
00:31:02For me, it's my first international title,
00:31:04so you have to realize the difference.
00:31:05It's the same, there are other disciplines in athletics,
00:31:07with for example Armand Duplantis
00:31:09on the pole or Fenke Boll on the 400A.
00:31:13We know that these people are UFOs.
00:31:15So being second behind aliens like that,
00:31:18it's not a failure, guys.
00:31:20You have to relativize.
00:31:21But are you interested?
00:31:22Ask yourself why we're second?
00:31:24Why aren't we on the podium?
00:31:25Who was in front?
00:31:26The racing circumstances.
00:31:27That's also what makes the history of sport live.
00:31:30And frankly, that's where I find
00:31:31that this year we were strong in athletics.
00:31:33The French team surpassed itself.
00:31:35We gave everything, we took places
00:31:36like my second place,
00:31:37like the second place of Louise Maraval,
00:31:39for example, the third place of Mike Henson-Gretti,
00:31:42which was unthinkable, for example,
00:31:44before the European Championships.
00:31:45We were at the end of ourselves.
00:31:47We took all the medals we could take.
00:31:50And that's strong in athletics.
00:31:52She speaks well.
00:31:53We like it, we like it.
00:31:54And again, you don't have the same training structure
00:31:57as Nafis Tatou.
00:31:59No, and we don't train the same way at all.
00:32:01Yeah, you have to say it anyway.
00:32:03You train at home, alone, with your coach,
00:32:06who is not even a coach,
00:32:07you know, he's a coach...
00:32:09You have a cardboard coach, a sports teacher.
00:32:11No, no, no, no, no, no, no.
00:32:12I don't have a cardboard coach.
00:32:13But his story is beautiful.
00:32:15But yes, I would like them to be a little more helpful.
00:32:17It would suit us both.
00:32:18His story is beautiful.
00:32:19I don't train alone, I still have a group.
00:32:21So, yes, we have to specify that Oriana,
00:32:23she trains, her coach,
00:32:25it's a two-piece teacher.
00:32:28She trains with school students, right?
00:32:32That's right, exactly.
00:32:34And he's not at all discharged to train me.
00:32:35He's at high school from 8 to 4 o'clock
00:32:39and then he comes to train.
00:32:40His job is not just to think about my training
00:32:43and to say, yes, we're going to do this at that time.
00:32:46The planning, it's going to be this, that, that, that.
00:32:49It's time that he has to take in addition to his work
00:32:51so that it's very well millimetred
00:32:54and that I get to that level.
00:32:55So, it requires a requirement of his part.
00:32:57A real sports country, a real sports country.
00:32:59It's crazy, isn't it?
00:33:01Rest assured, he's still accredited for the games there.
00:33:04Ah, finally!
00:33:05Yes, but he comes with the equipment,
00:33:06he's right next door.
00:33:08Finally, because...
00:33:10But on top of that, I remember when we talked about it.
00:33:12Frankly, I'm glad I'm doing this result in Europe
00:33:15because it was still in balance, etc.
00:33:17And frankly, as a sportsman,
00:33:19and suddenly, I'm reassured now,
00:33:20but there are still a lot of people behind me who are not reassured
00:33:23and who are wondering
00:33:24if they will be able to have their coach next to the stadium,
00:33:27which is not normal, it must be said,
00:33:29because it's the coach,
00:33:30it's the one we see every day,
00:33:31it's the one who knows us best,
00:33:32it's the one who even has to bring us a result
00:33:34as best as possible.
00:33:35How do you want to be confident
00:33:38and perform the day you have to
00:33:40if you don't even have the person with whom you get along the best?
00:33:43It's incredible.
00:33:44Well, the alert has been launched.
00:33:46I thought we were going to have a laugh,
00:33:48she's going to do one and she's going to be right.
00:33:49Ah, sorry!
00:33:50We'll talk about it to our friends from FFA.
00:33:52I had planned to disengage them a little further in the show,
00:33:54but we'll see what we can do.
00:33:56You have to know that they still do their possible.
00:33:58It doesn't necessarily come from them.
00:34:00And on that, you have to say it anyway,
00:34:02they try to put us in the best possible conditions.
00:34:05Only sometimes it comes from above.
00:34:06People who are a little outside of that
00:34:08understand the subject well.
00:34:10In fact, there are a number of places,
00:34:12in the Olympic village in particular,
00:34:13and in terms of accreditation,
00:34:14because you realize that it's a crazy machine.
00:34:17Obviously, when athletes have personal coaches
00:34:20for X or Y reasons,
00:34:22it becomes very complicated to gather enough accreditation for everyone.
00:34:26And it's a recurring problem.
00:34:28And if there was a magic solution,
00:34:29we would have already found it.
00:34:32Try to find solutions so that the coaches can come.
00:34:34Because athletics, a few months ago,
00:34:35we thought we would do zero medals in the game.
00:34:38I'm announcing four.
00:34:40Four, are you part of the four?
00:34:42Maybe five.
00:34:44Fabien, I'm going to get to the game as a supporter.
00:34:49What are you looking for?
00:34:50Are you looking for gold?
00:34:51Are you looking for podiums?
00:34:52Are you looking for emotions?
00:34:53After what do you run?
00:34:54No, I'm just looking for the athletes to give their best.
00:34:59And that we are behind them to have this 0.1% more.
00:35:06Which means that maybe that day,
00:35:08they will go from fourth to third.
00:35:11Or from second to first place.
00:35:13Or maybe an athlete who had practically no chance of getting out of the qualifiers.
00:35:19And who goes to the semifinals,
00:35:20or even to the finals of an athletic competition,
00:35:24or a fight or whatever.
00:35:25And in fact, our goal is to say,
00:35:29we have athletes who are going to do what they can.
00:35:32And they're going to give everything because it's the games at home.
00:35:35Well, we're just here to bring them this little supplement.
00:35:39This little supplement of soul,
00:35:40this little supplement to make the room vibrate.
00:35:43We have an example with the Badminton France team.
00:35:48In a room that was almost empty.
00:35:51We had 100 people in that room.
00:35:53And the double, who had practically no chance of qualifying,
00:35:58passes.
00:35:59And suddenly, the athletes come to see us at the end and tell us,
00:36:01if we pass, it's because you're here.
00:36:03Because at some point, it's not going well.
00:36:05And you're here, you're behind us.
00:36:07And it gave us a boost.
00:36:09In front of the team, I wonder what's happening to them.
00:36:12Because they're not at all ready to see 100 people land in the room.
00:36:16And they say, that's it.
00:36:18So that's what we're going to look for.
00:36:19Afterwards, if we have gold medals,
00:36:21if we have silver medals,
00:36:22if we have bronze medals, it will be great.
00:36:24But let the athlete go as far as he can go.
00:36:27And then it will be great.
00:36:28It's cool.
00:36:29Magnificent.
00:36:30Great.
00:36:31Yes, all in altruism.
00:36:32We love it.
00:36:33You're lucky to have fans like that.
00:36:34You're going to love it.
00:36:35It's clear.
00:36:36It's clear.
00:36:37And you have to tell the athletes who are going to watch this,
00:36:39don't put pressure on yourself.
00:36:40Because there are people watching you.
00:36:43As he said very well,
00:36:45they're here for us.
00:36:46So you have to take advantage of it.
00:36:48And above all, don't put extra pressure on yourself.
00:36:50Like, oh, I have to do something I've never done.
00:36:52Because they're watching us.
00:36:53No, we have to do what we know how to do.
00:36:55And make the most of it.
00:36:57In any case, in Europe,
00:36:58you have broken six personal records
00:37:01on seven events.
00:37:02So listen,
00:37:03while you're waiting for you to break your seven records
00:37:05at the Olympic Games,
00:37:07there's something else that's happening.
00:37:09We'll talk about it right now.
00:37:17And during that time,
00:37:18my dear Marie,
00:37:19the Blue Mania is taking place.
00:37:21And what is the Blue Mania?
00:37:23We called a cat a cat.
00:37:25We simply call it the Blues.
00:37:27And I was starting to be infused
00:37:29by this mania.
00:37:31The principle is simple.
00:37:32A square of supporters,
00:37:33whose places are jointly financed
00:37:34by the CNESF and the Ministry of Sports,
00:37:36to create real stands
00:37:39or places dedicated to stands
00:37:41of French supporterism.
00:37:45So obviously, Fabien,
00:37:47you're part of it.
00:37:49Specifically within the leaders' committee,
00:37:51the irresistible mobilized French,
00:37:55rather from football supporterism
00:37:57at the start,
00:37:58but you've really expanded.
00:38:00I learned in preparation for the show
00:38:02that you, like the athletes,
00:38:04you are trained.
00:38:06Yes, we did sessions.
00:38:09I mean, we trained.
00:38:11We start from nothing.
00:38:13That is to say,
00:38:14five years ago,
00:38:15the CNESF knocked on the door
00:38:17of the French irresistibles
00:38:18and said,
00:38:19we know what you are capable of doing.
00:38:21Because we got out of the World Cup
00:38:23and the world of football.
00:38:25You are the largest association of supporters
00:38:27of a French team
00:38:28because we are more than 2,000 supporters.
00:38:30We have the goal
00:38:32of wanting to create supporters
00:38:34for the Olympic athletes.
00:38:36Can you give us a hand?
00:38:37And so we clap our hands,
00:38:38we say Banko
00:38:39and we start from scratch
00:38:40and we are 1,000 today.
00:38:42There are 1,000 leaders
00:38:44who have been designated
00:38:45by the respective federations.
00:38:47And then also people
00:38:49who are recognized in this project
00:38:51to help the athletes
00:38:52during all the games.
00:38:53And so yes,
00:38:54we did rehearsals
00:38:56in real conditions.
00:38:58Water polo match.
00:39:00I was saying earlier
00:39:01badminton.
00:39:02We did basketball.
00:39:03We were...
00:39:04Cycling?
00:39:05We haven't done cycling yet.
00:39:06No, no.
00:39:07The Pinot turn,
00:39:08it wasn't us.
00:39:09It was the FFL
00:39:10who did that.
00:39:11Even on the track?
00:39:12You didn't do anything
00:39:13for the World Cup?
00:39:14Cycling on the track,
00:39:15we did 50 years in Eveline.
00:39:16That's it?
00:39:17A first.
00:39:18Absolutely.
00:39:1950 years in Eveline.
00:39:20We did basketball.
00:39:22No, we did rugby chair.
00:39:24You live a better life,
00:39:25in fact.
00:39:26Yes,
00:39:27we live...
00:39:28When you are a sports enthusiast,
00:39:29you live your best life.
00:39:30But I think the best life
00:39:31we are going to live
00:39:32is the one that starts soon.
00:39:33Because we are going to live
00:39:34incredible moments.
00:39:36We are lucky,
00:39:37indeed,
00:39:38for all of us
00:39:39to go to sessions
00:39:41that will make us dream.
00:39:43I am lucky,
00:39:44for example,
00:39:45to be able to animate
00:39:46judo finals
00:39:47of more than 100 kg
00:39:48for men
00:39:49and judo for women,
00:39:50that is to say,
00:39:51Dico and Riner.
00:39:52Yes,
00:39:53it must be crazy.
00:39:54It's still something
00:39:55that never...
00:39:56If I had been told
00:39:575 years ago
00:39:58that I would be able
00:39:59to help Teddy
00:40:00to get his gold medal,
00:40:01I would have signed
00:40:02with both hands
00:40:03and feet.
00:40:04I have incredible sessions,
00:40:05things...
00:40:06But then,
00:40:07it's an investment
00:40:08that has also been
00:40:09very long.
00:40:10Because it's been 5 years
00:40:11that we do this
00:40:12in our free time.
00:40:13It's personal investment.
00:40:14We spent a few hours
00:40:15on the roads,
00:40:16a few hours
00:40:17scratching our heads
00:40:19because it's not easy
00:40:20to infuse
00:40:21supporterism
00:40:22within the CIO.
00:40:23To create
00:40:24supporter groups
00:40:25in games
00:40:26that are
00:40:27quite smooth.
00:40:28I still have
00:40:29memories
00:40:30of London
00:40:31where I went
00:40:32to see
00:40:33an England-Canada
00:40:34hockey game
00:40:35and it was
00:40:36grass hockey
00:40:37and it was
00:40:38still quite smooth.
00:40:39There wasn't
00:40:40this feeling
00:40:41and now
00:40:42we're going to
00:40:43think
00:40:44OK,
00:40:45we're going to
00:40:46get into it.
00:40:47Drum,
00:40:48scarf,
00:40:49we're going to
00:40:50transfer
00:40:51football culture
00:40:52to
00:40:53wrestling,
00:40:54archery
00:40:55and
00:40:56streaming.
00:40:57It may
00:40:58shock a number
00:40:59of people
00:41:00but it's better
00:41:01because we're also
00:41:02here to
00:41:03create something else.
00:41:04It's going to
00:41:05shake things up.
00:41:06We've already
00:41:07done things
00:41:08that have shaken
00:41:09things up
00:41:10but
00:41:11in all the places
00:41:12we've been to
00:41:13all the athletes
00:41:14told us
00:41:15it was incredible.
00:41:16The last moment
00:41:17was the
00:41:18Women's Water Polo.
00:41:19We went to
00:41:20the new
00:41:21Aquatic Centre
00:41:22that has just
00:41:23been inaugurated
00:41:24and
00:41:25the girls
00:41:26came to see us
00:41:27at the end.
00:41:28They played
00:41:29the Olympic Championships
00:41:30so it was
00:41:31complicated
00:41:32but they were
00:41:33very happy
00:41:34to have had
00:41:35this moment
00:41:36this relationship
00:41:37this moment
00:41:38of sharing
00:41:39of communion
00:41:40at the end
00:41:41because even if
00:41:42they lost
00:41:43they played the game
00:41:44they came to see us
00:41:45and that's
00:41:46to push them
00:41:47that's what we're
00:41:48going to have fun
00:41:49doing.
00:41:50Wait, you're
00:41:51talking about 1,000 people
00:41:52does that mean
00:41:53you know
00:41:54the 1,000 people?
00:41:55No, we're
00:41:56meeting
00:41:57each other
00:41:58I know
00:41:59about
00:42:00100
00:42:01but
00:42:02we're
00:42:031,000
00:42:04and we're
00:42:05not going to
00:42:06know everyone
00:42:07because
00:42:08for example
00:42:09those who
00:42:10are in Châteauroux
00:42:11will stay
00:42:12in Châteauroux.
00:42:13The biggest
00:42:14volume is
00:42:15in France
00:42:16but we have
00:42:17for example
00:42:18with the French
00:42:19we have
00:42:20a team
00:42:21that will
00:42:22support
00:42:23the French
00:42:24football teams
00:42:25women and
00:42:26men
00:42:27so we're
00:42:28going to
00:42:29leave the
00:42:30Euro
00:42:31and we're
00:42:32going to
00:42:33dive
00:42:34directly
00:42:35into the
00:42:36Olympics
00:42:37we don't
00:42:38have
00:42:39that much
00:42:40time
00:42:41but
00:42:42yeah
00:42:43after
00:42:45there's
00:42:46for example
00:42:47the Volleyball
00:42:48Federation
00:42:49has created
00:42:50something
00:42:51but there's
00:42:52no
00:42:53supporterism
00:42:54culture
00:42:55so we're
00:42:56talking to
00:42:57the friends
00:42:58of the
00:42:59basketball club
00:43:00to tell them
00:43:01we can
00:43:02do it
00:43:03like that
00:43:04and we
00:43:05also try
00:43:06to work
00:43:07on the fact
00:43:08that the
00:43:09supporter
00:43:10will have
00:43:11his place
00:43:12in the
00:43:13games
00:43:14with a lot
00:43:15of sound
00:43:16a lot
00:43:17of cam
00:43:18dance
00:43:19and we
00:43:20try to
00:43:21leave
00:43:22the place
00:43:23to the
00:43:24intuition
00:43:25to the
00:43:26moment that
00:43:27happens
00:43:28I'm thinking
00:43:29about
00:43:30water polo
00:43:31where there's
00:43:32a moment
00:43:33that happens
00:43:34and we
00:43:35have to
00:43:36work with
00:43:37the animators
00:43:38to say
00:43:39leave us
00:43:40this space
00:43:41because at
00:43:42this moment
00:43:43the athletes
00:43:44need it
00:43:45and they'll
00:43:46need it
00:43:47so we should
00:43:48leave them
00:43:49this space
00:43:50and we'll
00:43:51meet you
00:43:52at the club
00:43:53France
00:43:54they'll
00:43:55be with
00:43:56us
00:43:57Marie
00:43:58of course
00:43:59we'll
00:44:00be there
00:44:01and we'll
00:44:02leave
00:44:03them this
00:44:04space
00:44:05you'll
00:44:06give us
00:44:07a sign
00:44:08we'll
00:44:09agree
00:44:10we'll
00:44:11be everywhere
00:44:12we'll
00:44:13meet
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00:44:17club
00:44:18France
00:44:19we'll
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00:44:35France
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00:44:39space
00:44:40we'll
00:44:41Je vous propose qu'on regarde ensemble tout de suite le clip de présentation des athlètes, des candidats. C'est parti.
00:44:47Et bah oui, tu dois prendre ça en considération.
00:44:49Ouais, ouais, j'suis sûre.
00:44:51T'as pas besoin d'un job d'ÉT.
00:44:53Ça y est, on a eu la liste des porte-drapeaux !
00:44:55Quoi ?
00:44:57Mais non !
00:44:59Wendy Renard
00:45:01Allez, vas-y là !
00:45:03Estelle Mousseline
00:45:05Sofiane Oumia
00:45:07Erwin Engapette
00:45:09Allez, allez !
00:45:11Pauline Rovier
00:45:13Alexia Nkinkan
00:45:15Nantouna Keita
00:45:17Melina Robert-Michon
00:45:19Enzo Lefort
00:45:21Charlotte Bonnet
00:45:23Laurent Mamadou
00:45:25David Smetany
00:45:27Renaud Lavillenie
00:45:39Romane Dicot
00:45:41Jean-Baptiste Bernas
00:45:43Camille Cointre
00:45:45Nelia Barbosa
00:45:47Laetitia Boisfort
00:45:49Allez !
00:45:59Alors, les porte-drapeaux, chaque...
00:46:01tous les 4 ans, j'ai envie de dire.
00:46:03On a différentes façons
00:46:05de les nommer, de les voter.
00:46:07Alors cette année, c'est assez simple.
00:46:09Il y avait une certaine liste de critères
00:46:11à remplir. Respecter la charte
00:46:13des valeurs olympiques et paralympiques.
00:46:15Répondre aux critères d'exemplarité.
00:46:17Ça reste un petit peu subjectif.
00:46:19Avoir participé au moins une fois
00:46:21au jeu et ne pas avoir été
00:46:23porte-drapeau précédemment.
00:46:25Une fois ces critères remplis,
00:46:27les FED ont choisi
00:46:29un garçon, une fille, un binôme
00:46:31à proposer à cette grande liste
00:46:33que vous venez de voir.
00:46:35Et évidemment,
00:46:37maintenant, c'est aux athlètes
00:46:39qui feront partie de la délégation
00:46:41de voter et d'élire leur chef de file,
00:46:43comme tu l'as dit, Max.
00:46:45– Il n'y aura jamais deux athlètes
00:46:47issus de la même fédération
00:46:49qui porteront le drapeau.
00:46:51On ne pourra pas avoir deux athlètes
00:46:53ou deux basketteuses.
00:46:55On dit basketteuses ? – Oui.
00:46:57– Donc, date de révélation des porte-drapeaux,
00:46:59le 12 juillet 2024,
00:47:01c'est très très bientôt.
00:47:03– Et oui, Auriana, il y a deux athlètes
00:47:05issus de l'athlétisme.
00:47:07Mélina Robert-Michon, elle-même,
00:47:09et Renaud Lavillény, qui n'est pas encore qualifiée.
00:47:11Ça te plairait que ce soit
00:47:13quelqu'un de ta discipline, toi,
00:47:15qui soit porte-drapeau ?
00:47:17– Bien sûr. Je pense que tous les athlètes
00:47:19rêvent que ce soit Mélina Robert-Michon
00:47:21au minimum, et Renaud s'il arrive
00:47:23à se qualifier. Parce que Mélina,
00:47:25elle a fait tellement de Jeux olympiques
00:47:27qu'on n'arrive plus à les compter, déjà.
00:47:29Donc rien que pour ce critère-là,
00:47:31il faut que ce soit elle.
00:47:33Et puis elle représente toutes les valeurs
00:47:35de mon sport, du sport en général,
00:47:37la longévité,
00:47:39la performance, les médailles.
00:47:41Et puis c'est une maman.
00:47:43Je l'ai rencontrée l'année dernière
00:47:45quand j'ai fait mes premiers mondiaux
00:47:47d'athlétisme, et je peux dire
00:47:49qu'elle prend soin de tout le monde.
00:47:51C'est la personne avec qui j'ai parlé en premier
00:47:53et qui m'a fait sentir que je faisais partie
00:47:55de l'équipe de France d'athlétisme.
00:47:57Donc pour que ce soit l'équipe de France olympique,
00:47:59mais tout le monde sera heureux
00:48:01que ce soit elle qui nous aide
00:48:03et qui soit notre référente.
00:48:05Je pense que ce serait une excellente porte-drapeau.
00:48:07Et en ce qui concerne Renaud,
00:48:09en fait, peu importe,
00:48:11parce que quand c'est notre sport
00:48:13qui porte le drapeau,
00:48:15on est forcément très fiers.
00:48:17Ce sera ses septièmes Jeux à Mélina.
00:48:19Ah mais en avion qu'on ne t'ait plus du coup.
00:48:21Et Auriana, juste parce que tu réponds trop bien aux questions,
00:48:23petit quiz, est-ce que tu sais qui elle a été
00:48:25la dernière porte-drapeau issue de l'athlétisme ?
00:48:29C'est Marie-Jo ?
00:48:31Oui, c'est Marie-Jo !
00:48:33Elle est trop parfaite, c'est chiant !
00:48:35En tout cas,
00:48:37elle est partie en campagne pour Mélina.
00:48:39Oui, c'est bien, tu fais une bonne attachée de presse.
00:48:43Tu seras à la cérémonie d'ouverture ou pas ?
00:48:45Bien sûr ! Franchement,
00:48:47même si j'avais commencé l'heptathlon le lendemain,
00:48:49j'aurais quand même fait la cérémonie d'ouverture.
00:48:51Attends, cérémonie d'ouverture à Paris,
00:48:53c'est notre moment, bien sûr, que j'y serai.
00:48:55Auriana, elle fera tout.
00:48:57Elle fera tout de ses Jeux.
00:48:59Et j'irai supporter les gens après,
00:49:01si le coach m'autorise,
00:49:03j'irai supporter les gens.
00:49:05Comme aux Europes ?
00:49:07Voilà, exactement.
00:49:09Puis Team Équipe de France.
00:49:11Fabien, tu penses quoi de cette liste de candidats ?
00:49:13Si tu pouvais voter, tu voterais pour qui ?
00:49:15Si je pouvais voter, je voterais pour Mélina.
00:49:19Parce qu'elle vient de le dire,
00:49:21donc je ne vais pas répéter.
00:49:23Et puis après,
00:49:25c'est subjectif, mais je voterais pour Hervine
00:49:27parce que je suis voleilleur
00:49:29et que c'est le mec qui m'a
00:49:31le plus fait rêver
00:49:33depuis que je regarde du volet à la télé.
00:49:37J'aimerais bien qu'il y soit.
00:49:39Fred, toi en 2000,
00:49:41tu aurais pu porter le drapeau et David Douillet
00:49:43en même temps ?
00:49:45Oui.
00:49:47C'était encore une petite blagounette.
00:49:49Celle-là, j'ai compris.
00:49:53Ton avis, évidemment,
00:49:55sur cette liste de candidats.
00:49:57Un pronostic ?
00:49:59J'espère que ce sera un ou une athlète.
00:50:01Je pense que c'est le sport qui correspond plus
00:50:03aux Jeux olympiques.
00:50:05Je n'ai pas de préférence avec Mélina
00:50:07ou qui que ce soit,
00:50:09mais c'est vrai qu'un ou une athlète,
00:50:11ce serait bien.
00:50:13Pour moi, quand je pense aux Jeux olympiques,
00:50:15le premier truc qui vient, c'est l'athlétisme.
00:50:17Donc logiquement.
00:50:19Je ne mettrais pas de sport-co
00:50:21parce que c'est un peu trop récent,
00:50:23même si j'adorerais qu'il y ait un basketeur
00:50:25qui représente.
00:50:27Je ne mettrais pas de sport-co,
00:50:29mais je pense qu'il y en a un,
00:50:31et que ça peut être sympa.
00:50:33Comme il y en a qu'un, c'est Florent.
00:50:35Je dirais sur lui.
00:50:37Si on passe l'expression, évidemment.
00:50:39Du portrait Florent.
00:50:41Avec le drapeau.
00:50:43En tout cas, ce qui est certain,
00:50:45et c'est d'ailleurs le plus grand rôle
00:50:47d'un porte-drapeau,
00:50:49c'est qu'il faudra une grande cohésion
00:50:51pour que cette délégation française unifiée,
00:50:53au lit et par ras,
00:50:55soit performante à domicile.
00:50:57Yes we can !
00:51:03Intégrer le top 5 des médailles
00:51:05pour les JO.
00:51:07C'est l'objectif fixé par le président
00:51:09Emmanuel Macron,
00:51:11le 23 janvier 2024,
00:51:13lors des voeux olympiques et paralympiques.
00:51:15Top 8, il a dit, pour les paralympiques.
00:51:17Il y a un petit institut
00:51:19qui a fait son prono aussi.
00:51:21Il y a plein d'instituts qui ont fait
00:51:23des sondages, et il y en a un qui est ressorti,
00:51:25qui a classé la France le plus haut.
00:51:27C'est l'institut Nielsen-Grasnott,
00:51:29qui considère, lui, que la France
00:51:31devrait finir cet été sur la 3ème marge du podium.
00:51:33Alors ça, ça va être chaud !
00:51:35Avec 27 titres et 54 médailles au total.
00:51:37Chaud !
00:51:39Derrière les Etats-Unis et la Chine.
00:51:41Oui, j'avoue, j'avoue.
00:51:43Ambitieux.
00:51:45On rappelle que la France a déterminé 8ème
00:51:47aux JO de Tokyo, avec 33 médailles,
00:51:49dont 10 en or.
00:51:51Donc c'est vrai que ça paraît faire
00:51:53doubler le nombre de titres.
00:51:55Mais le « home advantage »,
00:51:57le fait de jouer à la maison, pourquoi pas ?
00:51:59Et surtout qu'il y a des surprises,
00:52:01on l'a vu en athlétisme.
00:52:03Je me répète, il n'y a pas si longtemps,
00:52:05on disait que c'était la crise,
00:52:07que c'était une catastrophe l'athlétisme français.
00:52:09Et on voit finalement que ça peut aller mieux
00:52:11et qu'on s'est préparés pour ces JO.
00:52:13Pour reprendre l'exemple de l'athlétisme,
00:52:15les championnats d'Europe, c'était en Italie.
00:52:17Et les Italiens, ils ont fait la rasia
00:52:19de médailles. 24 médailles,
00:52:21donc 11 en or.
00:52:23Et ils étaient chez eux.
00:52:25Ils ont laissé la place à personne.
00:52:27Donc nous, là, on était
00:52:29deuxième nation des Italiens.
00:52:31Je peux dire qu'à la maison, on est soudés
00:52:33comme jamais, on est « on fire »
00:52:35comme jamais, on va laisser la place
00:52:37à personne.
00:52:39Y'a quoi ?
00:52:41Ok, donc ma question c'était,
00:52:43est-ce que ça vous semble être un objectif atteignable
00:52:45ou irréaliste ?
00:52:47On est alignés sur cet institut
00:52:49Nelson-Grace, note.
00:52:51Top 3.
00:52:53– Non, alors pas alignés.
00:52:55– Moi je fais des chiffres, pragmatisme.
00:52:57– Voilà ce que je voulais dire, je déteste ce genre de chiffres.
00:52:59Un mec a mouillé son doigt en disant
00:53:01« Tiens, ce serait pas mal qu'il soit troisième,
00:53:03c'est des conneries. Moi j'espère qu'on aura
00:53:05le plus possible, qu'on sera bien classés.
00:53:07Top 5, ça me paraît réalisable, même si ça sera dur déjà.
00:53:09Et pourquoi pas,
00:53:11voir ce qu'on peut faire après.
00:53:13Avec ces instituts tous pourris qui racontent que des conneries.
00:53:15Est-ce qu'ils avaient prévu qu'on allait
00:53:17aller sous de l'assemblée, peut-être aussi ?
00:53:19– Non, non, non.
00:53:21– Donc tu vois…
00:53:23– Robinette d'eau chaude pour Frèle, c'est noté, je note.
00:53:25Robinette d'eau chaude, ok.
00:53:27– Alors attends Marie, parce qu'il y a aussi
00:53:29tout ce qui a été mis en place par le CNOSF
00:53:31et la CAN pour que les athlètes
00:53:33soient dans les meilleures conditions possibles avec le Club France,
00:53:35un super village olympique dans lequel
00:53:37on pourra par exemple retrouver une crèche,
00:53:39incroyable ça, ou encore
00:53:41un espace dédié à la santé mentale,
00:53:43un accueil dédié à chaque staff,
00:53:45délégation en village,
00:53:47il y a vraiment de nombreux temps de cohésion qui sont prévus
00:53:49par la CAN,
00:53:51et puis d'ailleurs il y avait les week-ends bleus,
00:53:53tout ça qui avait été organisé, c'était magnifique.
00:53:55Oriana,
00:53:57toi qui vas participer du coup à ces jeux,
00:53:59est-ce que tu as le sentiment que tout a été
00:54:01vraiment bien fait ?
00:54:03Tu vois que tu vas arriver et qu'il va y avoir une cohésion
00:54:05de malade et que ça va être génial ?
00:54:07– Ben franchement, moi j'y crois.
00:54:09Il n'y a pas de raison que ce ne soit pas le cas,
00:54:11parce que tout a été fait dans ce sens.
00:54:13Moi je pense que ceux qui ont réfléchi
00:54:15et qui étaient sur le projet,
00:54:17ils ont fait de leur mieux,
00:54:19et moi j'ai trop hâte d'aller voir tout le monde au Village Olympique.
00:54:21Tu parlais d'Arvine et Gapet,
00:54:23mais qu'est-ce que j'ai envie de petit déjeuner avec Arvine et Gapet !
00:54:25– Oh il y a un date, il faut qu'on organise un date !
00:54:27C'est noté, le problème est pris.
00:54:29– Non mais bien sûr,
00:54:31je pense qu'on sera tous très heureux
00:54:33de se retrouver en bleu
00:54:35tous ensemble au Village Olympique,
00:54:37et on se supportera les uns les autres
00:54:39parce que c'est l'esprit bleu,
00:54:41parce que peu importe si on est dans notre compétition,
00:54:43on représente la France,
00:54:45donc forcément,
00:54:47on est ensemble, on se check et let's go !
00:54:49– Fred, toi tu as abordé les soucis de santé mentale,
00:54:53de la dépression,
00:54:55le suivi des athlètes de haut niveau,
00:54:57c'est quelque chose qui te parle,
00:54:59est-ce que tu peux observer les progrès dans l'accompagnement des athlètes,
00:55:01et finalement, est-ce que l'héritage ne se trouverait pas
00:55:03justement ici,
00:55:05une fois les Jeux terminés ?
00:55:07– Déjà, le plus grand progrès c'est qu'on en parle,
00:55:09c'est qu'il n'y a plus de honte dans ça,
00:55:11c'est-à-dire qu'à mon époque, quand tu disais ça,
00:55:13tu étais faible, tu étais moins considéré,
00:55:15les gens pensaient que tu étais un extraterrestre,
00:55:17que ce n'était pas normal qu'un mec fort, grand, puissant,
00:55:19intelligent… – Tu es besoin d'un peu d'aide ?
00:55:21– Je parlais de moi là !
00:55:23Ne pouvait pas gérer ce genre de soucis,
00:55:27qu'on pouvait demander de l'aide,
00:55:29et qu'on n'était pas des sur-hommes, c'était impossible.
00:55:31Et quand je dis sur-hommes, c'est avec un grand H,
00:55:33j'inclue bien sûr mes dames qui elles aussi
00:55:37sont des wonder women de la vie normale,
00:55:40je suis toujours surpris de me dire qu'avant ça ne fonctionnait pas,
00:55:43et que d'un seul coup quelqu'un a osé dire que ça ne va pas.
00:55:46Et finalement on l'a respecté, finalement cette parole s'est libérée,
00:55:49c'est comme dans tout, à partir du moment où la parole se libère,
00:55:51on fait des progrès, on avance un peu,
00:55:53et on a essayé de trouver des solutions.
00:55:55Alors je ne dis pas qu'on est dans la perfection sur ça,
00:55:57mais maintenant c'est respecté au moins.
00:55:59Il y a des préparateurs mentaux.
00:56:01– Il y a des préparateurs mentaux ?
00:56:03– Oui mais c'est de la préparation mentale,
00:56:05ce n'est pas de la préparation mentale.
00:56:07Je ne pense pas.
00:56:09Donc peu importe, il y a ces gens qui sont capables de nous aider,
00:56:12et autant en profiter, je crois qu'on en profite de plus en plus,
00:56:15je crois qu'on a vu les progrès aussi grâce à ça,
00:56:17il faut bien manger, il faut bien s'entraîner,
00:56:20il faut être bien dans sa tête, et je crois qu'on a enfin compris
00:56:22que pour que le sportif performe à 200%,
00:56:25il faut vraiment le cumul de ces trois choses.
00:56:28Mais le truc qui me vient à l'esprit en premier,
00:56:30c'est vraiment de se dire qu'enfin ce tabou de la personne
00:56:34qu'on ne pouvait pas atteindre, de l'homme de fer,
00:56:36de la femme de fer, il s'est écroulé,
00:56:38et qu'on a compris qu'on avait tous besoin d'aide.
00:56:40– Mais tu sais qu'on est dans la partie…
00:56:42– C'est cool parce qu'on me demande en interview maintenant,
00:56:44pardon, excuse-moi, mais c'est vrai que maintenant,
00:56:46à chaque fois que je fais des interviews,
00:56:48on me demande alors est-ce que tu as un préparateur mental,
00:56:51est-ce que tu es suivi par un psychologue, etc.
00:56:53Et moi je n'ai aucune honte à dire que oui,
00:56:55et je trouve que c'est bien qu'on nous pose la question,
00:56:57parce que du coup ça montre aussi qu'on n'est pas que fort,
00:57:00comme tu l'as dit, on a aussi des failures et on s'occupe de nous.
00:57:04– Moi je pense que de toute façon, même quand ça va bien,
00:57:06on devrait tous aller voir un psy, voilà.
00:57:08– Oui, alors ta vie privée ne nous regarde pas.
00:57:11– Non mais tu vois je trouve que ça se démocratise de plus en plus aussi.
00:57:14– C'est le cas, là si on parle de ça,
00:57:16c'est parce qu'au village olympique, effectivement il y aura des psychologues,
00:57:19c'est une demande qui a été faite par la commission des athlètes
00:57:21et qui a été prise en considération,
00:57:23il y a déjà une olympiade d'hiver en arrière,
00:57:25et ça s'est bien passé, et c'était vraiment d'utilité,
00:57:30clairement, je te rejoins, Oriana, bien sûr que c'est plutôt chouette
00:57:34qu'on en parle et qu'on puisse aussi dire très ouvertement que c'est…
00:57:38enfin le sport d'haut niveau c'est quand même l'aboutissement
00:57:41de plein de petits détails et de l'empilement de plein de petits détails
00:57:43qui font la différence, parce qu'au très très haut niveau,
00:57:46comme tu le sais très bien, les différences sont minces,
00:57:49et donc il faut mettre toutes les chances…
00:57:51– À ce niveau-là c'est des formulas,
00:57:53c'est de la mécanique de précision et donc tout doit fonctionner.
00:57:56Je peux juste te raconter une anecdote,
00:57:58on a parlé de manger le petit-déjeuner avec Anne Gapet,
00:58:01moi j'ai eu la chance de manger en face de Mohamed Ali aux Jeux Olympiques,
00:58:05donc j'avoue que je me la raconte un petit peu.
00:58:08– Il y a de quoi quand même, il y a de quoi.
00:58:11– Qu'est-ce qu'il mangeait tiens ?
00:58:13– Je ne sais pas, j'avais la bouche ouverte, je bégayais à moitié,
00:58:16je n'ai même pas osé lui parler, je tremblais, vraiment…
00:58:19– C'est lui qui a mis ce restaurant en face de toi parce qu'il n'y avait pas de la place ?
00:58:21– Non en fait pour raconter, j'étais à ma table,
00:58:23il y avait une table juste à côté et personne entre les deux,
00:58:26en fait j'ai mangé en face de lui mais comme on l'est là maintenant,
00:58:28et d'un seul coup il y avait un attroupement autour de lui,
00:58:31et d'un seul coup c'est ouvert, et tout le monde est parti,
00:58:33parce que je pense qu'ils ont dû le laisser manger tranquillement,
00:58:35et là on s'est retrouvé comme ça, alors lui il s'en foutait de me voir évidemment,
00:58:38sauf que moi j'étais comme ça, la bouche ouverte,
00:58:40et à un moment je me suis dit je vais peut-être faire mes tabous
00:58:42parce qu'il va me penser que j'étais complètement fou,
00:58:44mais vraiment quelque chose d'incroyable, rien que d'y penser j'ai encore la chair de poule,
00:58:47parce que Mohamed Ali quoi.
00:58:49– Tu sais qu'au jeudi vert, ce truc-là se passe avec les bobsleggers
00:58:53de l'équipe de Jamaïque, et quels que soient les Olympiades,
00:58:56c'est pas les mêmes mecs évidemment, mais ils arrivent,
00:58:58ces 4 gaillards avec leurs trucs, les couleurs, vert, noir, jaune qu'on connaît,
00:59:02et à chaque fois ça fait ça, ça fait le silence dans le self.
00:59:05– Est-ce qu'ils font balanceman, cadenceman, glace à glace, c'est le bobman ?
00:59:09– Mais tout le monde veut leurs pins, et tout le monde leur saute dessus,
00:59:13tu devras commencer ta collection de pins très très tôt Oriana,
00:59:17c'est un petit conseil d'Olympienne que je te donne,
00:59:20les pins sont très chers, et il vaut mieux être dans les premiers
00:59:23à aller briser la glace et piquer les pins des autres.
00:59:26– Tu m'étonnes. – C'est parti.
00:59:28– On est déjà 3 sur mon sac à dos, je compte bien le remplir là.
00:59:31– Magnifique. – Je suis sûre qu'elle va être au taquet,
00:59:33je me fais trop mal. – Ça c'est clair.
00:59:36– On parlait tout à l'heure des perfs, des athlètes,
00:59:39donc au championnat d'Europe qui était à Rome, en Italie,
00:59:42parce qu'il y a quand même eu 16 médailles, donc 4 titres pour les Français,
00:59:46Gabriel Tual sur 800 mètres, Alexis Mielet et Alice Finault sur 3000 mètres steeples,
00:59:51Cyrena sur 100 mètres haies, c'est la troisième meilleure performance
00:59:55de l'histoire de l'équipe de France au championnat d'Europe.
00:59:58Oriana, est-ce que du côté de l'athlète, du coup pour les Jeux,
01:00:01vous êtes confiante pour aller chercher les médailles,
01:00:03ou est-ce que c'est encore un autre step finalement, tu vois, les Jeux Olympiques ?
01:00:08– Il ne faut pas se mentir quand même, parce que c'est un autre step,
01:00:11déjà parce que c'est le niveau mondial, et en plus de ça parce que c'est les JO,
01:00:15donc ça reste une compétition exceptionnelle avec un niveau
01:00:18qui est au-dessus des championnats d'Europe.
01:00:20Mais par contre, ce qui est incroyable, c'est que dans les médailles que tu as pu citer
01:00:23et celles que tu n'as pas citées, il y a des performances qui valent à l'international,
01:00:27qui sont de niveau mondial et qui nous rassurent aussi sur le fait
01:00:31qu'on va pouvoir aller chercher des médailles,
01:00:33on va pouvoir jouer dans la cour des grands.
01:00:35Et en plus de ça, il y en a certains qui n'étaient pas là en équipe de France
01:00:39qui se rajouteront, je pense à Benjamin Robert sur le 800 mètres,
01:00:42qui ira avec Gabriel Tual, plein de monde comme ça qui se rajoutent
01:00:47et qui eux ont déjà fait les JO, qui ont déjà goûté au gratin international.
01:00:51Donc en plus d'avoir une équipe avec une mentalité vraiment très soudée,
01:00:55beaucoup de partage, beaucoup d'engouement on va dire,
01:00:59je pense que toutes les personnes qui ont pu performer là sur les Europes,
01:01:04plus ceux qui n'étaient pas là, tout ça va faire un mélange du fait de Dieu.
01:01:09Et franchement, quand on arrivera sur le stade de France,
01:01:12on n'ira pas en touriste.
01:01:14Je pense qu'on va rester là-dessus.
01:01:17Moi, j'ai trouvé que c'était la parole idéale pour finir cette émission.
01:01:20Quand on va arriver au stade de France, on sera pas là.
01:01:23Complètement d'accord.
01:01:24Une petite pensée pour Margot Chevrier quand même,
01:01:26parce que tu as parlé justement des personnes qui n'étaient notamment pas là
01:01:29à ces Europes.
01:01:30Pensez Margot, on t'embrasse.
01:01:31Merci à tous d'avoir accepté notre invitation, c'était un vrai plaisir.
01:01:35C'était un vrai plaisir.
01:01:36Moi, je suis super fan de cette jeune fille.
01:01:38Elle est incroyable.
01:01:39Elle parle bien, elle est bonne en athlétisme.
01:01:42Elle vient de chez moi, je suis un grand fan.
01:01:45J'aurai un maillot à ton effigie dès que je commenterai tous les matchs de basket.
01:01:49Peut-être quand il y en a, tu devrais organiser un petit déj aussi avec Fred.
01:01:53Je pense que vous avez beaucoup de choses à vous dire.
01:01:55Avec un grand plaisir.
01:01:57Franchement, elle m'a vraiment impressionné.
01:01:59Ça ne m'arrive pas souvent, tu me connais quand même.
01:02:01Oui, c'est vrai.
01:02:02Je suis étonnée.
01:02:03Voilà.
01:02:04Ça me touche beaucoup, merci.
01:02:08Bon allez, Auriana, prépare-toi bien.
01:02:10Bon courage.
01:02:11Merci messieurs.
01:02:12Fabien, au taquet toujours, comme d'habitude.
01:02:15On va finir l'Euro et puis après, on attaque les Jeux.
01:02:18Allez, parfait.
01:02:19Nous, on se retrouve l'année prochaine.
01:02:21On se retrouve à la rentrée en septembre pour une émission sur le statut juridique
01:02:26et les différentes formes possibles pour les athlètes.
01:02:30Ça sera sur nous.
01:02:31Ça a l'air super chiant, ça sera sur nous, on est d'accord ?
01:02:34C'est super important, arrête.
01:02:36Elle l'a dit.
01:02:37Et t'es ouf, toi.
01:02:40Moi, le plus, j'ai déjeuné avec toi, du coup.
01:02:42Les amis, en tout cas, profitez bien de ces Jeux Olympiques et Paralympiques.
01:02:45Nous, on se retrouve à la rentrée sur Sport en France.
01:02:47Ciao.
01:03:06Yeah !