Cette semaine Maxine Eouzan se rend à l'INSEP pour rencontrer le champion olympique 2020 de fleuret par équipes Maxime Pauty en pleine préparation pour les jeux olympiques de Paris 2024.
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00:00Hello tout le monde, trop contente de vous retrouver pour un nouvel épisode des Pépites
00:19de Maksou.
00:20Mon invité du jour a presque le même prénom que moi, a une lettre près, sauf que lui,
00:24il est champion olympique de fleuret par équipe à Tokyo en 2021, il fait partie des athlètes
00:29déjà sélectionnées pour les Jeux de Paris 2024.
00:33L'objectif, c'est d'aller chercher la plus belle des médailles à la maison, devant
00:36le public français, au Grand Palais en tout cas, je peux vous dire qu'il travaille très
00:40dur tous les jours pour ça.
00:41Bienvenue dans le quotidien de Maxime Potti.
00:49Hello mon Max, comment ça va ? Ça me fait trop plaisir de te voir.
00:54Moi aussi.
00:55Alors déjà on a une petite anecdote directe là, je vais la balancer.
00:57Vas-y.
00:58Ce mec là, moi je l'appelle Ken.
00:59Et moi je l'appelle Barbie.
01:00Parce qu'en fait, on a été le meilleur binôme, il faut le dire, selon nous, à la
01:06présentation de JT, parce qu'on était en école de journalisme ensemble ici.
01:09C'était trop bien, de belles années d'ailleurs.
01:12Bon écoute, on a beaucoup de choses à se raconter parce que beaucoup d'années ont
01:14passé depuis.
01:15Le 29 mars, on t'a annoncé officiellement que tu faisais partie de la sélection officielle
01:20pour les Jeux de Paris 2024, qu'est-ce que tu as ressenti ce jour-là ?
01:24C'était un grand soulagement, honnêtement, toute la qualif' olympique, ce n'était
01:27pas une partie de plaisir.
01:28Parce qu'on tirait plus, je pense, avec la peur de ne pas faire Paris.
01:31C'était une peur qui n'était pas positive.
01:33D'ailleurs, tout l'enjeu psychologique, c'était de faire que ce soit positif malgré
01:37l'enjeu.
01:38Nous les sélections, c'est tout le temps pareil, c'est là où on est dans la salle
01:47où on va, je vais vous emmener pour l'entraînement, et le coach, il nous dit « rendez-vous
01:50à telle heure, annonce de la sélection ». Là, en l'occurrence, c'était après
01:52un entraînement, donc l'entraînement, il ne ressemblait pas à grand-chose honnêtement.
01:55Et là, il annonce les noms un par un, et là, il faut faire preuve de beaucoup de
02:01pudeur aussi, parce qu'on est une équipe, on est douze, mais au final, il n'y en
02:04a que quatre qui font les Jeux, donc tu ne sautes pas, tu ne fais pas un « wouah »
02:08comme ça.
02:09Tu restes pudique vis-à-vis de tous ceux qui ne sont pas sélectionnés.
02:11Il y a ce groupe d'entraînement qui fait qu'on fait un sport d'opposition, et
02:19si on n'a pas de la qualité quand on s'affronte, on ne peut pas progresser.
02:23Le but, c'est de tirer le groupe vers le haut, et de faire en sorte que même en tirant
02:27les autres vers le haut, qui sont aussi nos coéquipiers mais nos concurrents, si lui,
02:30il est plus fort, moi, ça va me pousser à être plus fort, et à la fin, on espère
02:34les quatre meilleurs pour aller faire une bédette.
02:38Emric, ça fait hyper longtemps que tu entraînes cette équipe de France, toi, de fleuret,
02:41masculine.
02:42Masculine depuis 2016.
02:43Depuis 2016.
02:44Non, qu'est-ce que je dis, n'importe quoi, 2013 !
02:46Ah waouh, encore plus longtemps ! Donc, les gars, tu les connais par cœur.
02:50Surtout qu'il y en a certains, je les ai eus en club, il y en a que j'ai entraînés
02:53depuis le Pôle France Jeune, comme Enzo depuis l'âge de 15 ans, donc oui, je les connais, oui.
03:00Rappelle-nous la sélection officielle, du coup, des quatre qui tireront cet été.
03:04Alors, les trois pour l'individuel, ça sera Enzo Lefort, Julien Mertine, Maxime Potti,
03:09et pour le par équipe, Maximilien Chastanet.
03:12Parle-nous un petit peu de Max, les qualités qui ont fait qu'aujourd'hui, il fait partie
03:16de cette équipe de France qualifiée pour les Jeux de Paris 2024.
03:20C'est un joueur, c'est quelqu'un qui a le sens du spectacle, c'est quelqu'un qui a un lâcher-prise
03:25énorme quand il y a du public, il adore ça.
03:27OK, cool pour Paris, du coup ?
03:30Cool pour Paris, on verra, ça sera un peu différent, je pense, mais je pense que ça,
03:34ça va lui plaire, ça va le surmotiver.
03:36Donc voilà, c'est ses qualités, après, c'est un très bon escrimeur aussi, mais c'est vraiment
03:40un joueur, il aime piéger l'autre, il aime jouer avec l'autre, donc je pense que c'est
03:43sa force numéro un.
03:44Il va falloir qu'il travaille un peu son physique, son physique escrime, et puis il va falloir
03:49qu'il reprenne un peu, qu'il retrouve cette manière de jouer avec l'autre en mettant
03:55des choses en place, qu'il soit un peu plus joueur, et puis après, on saurait bien le faire, quoi.
04:10À Paris, du coup, cet été, qu'est-ce que tu as envie de faire ?
04:14Qu'est-ce que tu as envie de construire dans ces Jeux ?
04:16Enfin, à ces Jeux, qu'est-ce que tu attends de toi, en fait ?
04:19Le point de vue sportif qui cherche du résultat, il va te dire deux médailles d'or, mais ça,
04:24c'est quelque chose que je ne maîtrise pas.
04:25Donc en fait, là, j'essaie de me concentrer sur ce que je peux maîtriser, quelle attitude
04:29je vais avoir, quelles conditions physiques je vais avoir pour m'exprimer, quelle mentalité
04:33je vais avoir.
04:34Et moi, quand j'imagine Paris, je n'imagine jamais un adversaire, je n'imagine jamais
04:37personne dans le public, j'imagine juste le grand palais de l'énergie, et moi qui
04:42m'éclate et qui prend du plaisir.
04:43Et en réalité, je sais que toutes les compétitions où j'ai gagné, où j'ai fait des bons
04:48résultats, il y avait ce côté, je n'ai pas le droit de perdre, au fond de moi, sans
04:52me dire au début de journée, je veux gagner la compète.
04:53En fait, le meilleur état d'esprit, c'est que c'est un sport de survie.
04:56Genre, en fait, je me dis, je vais être au grand palais, je vais commencer un match
05:00et je n'aurai qu'une envie, c'est que ça continue.
05:07Si je perds, pardon pour l'expression, il nique mon plaisir parce que j'ai envie de
05:11continuer à tirer toute la journée dans cette salle.
05:12Et c'est cette mentalité-là que j'ai envie d'avoir, que ce soit individuel, que ce soit
05:15par équipe.
05:16C'est de se dire, en fait, c'est tellement un plaisir, on a tellement travaillé pour
05:20tirer une compétition au grand palais aux Jeux Olympiques à Paris, qu'en fait, je veux
05:23que ça s'arrête le plus tard possible avec la plus belle des médailles.
05:26Donc en fait, mon premier adversaire, je veux juste survivre.
05:28Et puis après, il y en aura un autre et non, je ne veux pas que ça t'arrête mon plaisir.
05:31C'est énorme.
05:32C'est bien, c'est hyper cool.
05:33Ça, c'est sur le papier, sur le papier.
05:35Après, le jour J, t'es là, t'arrives, tu vois, je ne sais pas comment ça va se passer.
05:39En tout cas, c'est ça que j'ai envie de mettre en place et c'est sur l'attitude que je vais
05:44me concentrer avant tout.
05:49Il y a moins d'athlètes aux Jeux qu'en Coupe du Monde, physiquement, ce n'est pas la plus
05:52dure.
05:53En trois matchs, tu peux être médaille olympique.
05:57Ça peut arriver très vite, mais par contre, ce jour-là, bizarrement, personne ne se dit
06:02bonjour.
06:03C'est vrai ?
06:04Oui, il y a un peu…
06:05Ah, c'est énorme.
06:06C'est parce qu'on fait un sport qui est tellement peu médiatisé que tout le monde sait que
06:11c'est la chance.
06:12En tout cas, quand on a des ambitions de carrière, mais même de reconnaissance, on sait que c'est
06:18ce jour-là ou jamais.
06:19Moi, en tout cas, je ferais tout pour que ce ne soit pas du tout ma motivation et qu'encore
06:24une fois, ma motivation, ce soit je suis là et j'ai envie de rester là et de tirer le
06:26plus longtemps possible et de kiffer.
06:3110 ans qu'on m'explique les règles du fleuret, 10 ans que je ne comprends toujours rien et
06:35pourtant, j'écoute à chaque fois, mais c'est trop dur.
06:37Donc là, c'est au fleuret, c'est l'équivalent de notre maillot.
06:40C'est ce qu'on appelle une cuirasse électrique, donc ça correspond à la surface justement
06:43valable pour toucher, pour avoir les points.
06:45La technique, elle va partir surtout au niveau des doigts, ici, parce qu'en fait, nous,
06:49tout se joue avec les doigts en réalité.
06:50Le but, c'est d'attaquer en premier au départ.
06:53L'attaque a toujours raison, sauf si elle est parée et que la riposte se touche.
06:56Tout le jeu du fleuret, c'est on est là et on cherche à savoir qui va attaquer en
06:59premier.
07:00Si jamais…
07:01Je fais une attaque.
07:02Et que moi, je touche aussi.
07:03C'est Maxine qui a attaqué en premier, donc c'est elle qui a le point.
07:08Et ensuite, ce que je vous disais de la surface valable, la surface non valable, c'est possible
07:12que Maxine, elle attaque en premier, mais elle me touche le bras.
07:16Moi, je fais une contre-attaque, comme je disais, où j'attaque après, en tout cas
07:20à retardement, et je la touche.
07:22Et en fait, l'arbitre, il dit « c'est Maxine qui a attaqué, elle a touché non valable,
07:25donc mon action à moi n'importe pas, pas de points, remettez-vous en garde.
07:29»
07:30Ok.
07:31Je ne m'en avais jamais expliqué comme ça, en fait, mais après, c'est juste que ça
07:34va tellement vite.
07:37J'aimerais qu'on revienne un petit peu sur Tokyo, sur les Jeux de Tokyo, c'était
07:41tes premiers Jeux, comment tu les as vécus, sachant que c'était quand même une ambiance
07:45particulière ?
07:46Les Jeux de Tokyo, je les ai vécus comme l'aboutissement d'un chemin qui était
07:49long.
07:50Quand on gagne, c'est un soulagement, c'est un vrai soulagement parce qu'on a trop travaillé,
07:54ça a été trop dur.
07:55Quand le Covid arrive, on vient de gagner une Coupe du Monde, on est sur notre lancée,
08:00et la qualif, elle bat son plein, c'est vraiment humainement difficile.
08:04On se prépare pendant un an ici à l'INSEP avec nos coéquipiers qui savent qu'ils
08:07ne vont pas faire les Jeux, qui nous accompagnent, qui, eux, progressent aussi à côté de
08:10ça.
08:11C'était humainement enrichissant, mais difficile.
08:13Donc, en fait, les Jeux, je les ai vécus comme un soulagement d'être sélectionné.
08:17Je me suis dit « ça y est, je suis un olympien », ça, c'était quand même
08:19une quête.
08:20Quand on gagne en demi, au fond de moi, je me dis « putain, je suis médaillé olympique
08:25toute ma vie », et puis quand on est champion olympique, c'est la consécration.
08:28On a profité, mais en vrai, on n'a pas profité tant que ça, parce qu'on a tellement
08:32été enfermé dans une bulle, la prépa était tellement dure, qu'en fait, à un
08:35moment, on a dit « on est parti ». On a même raté le grand événement au Trocadéro
08:39avec tous les médaillés.
08:48J'étais à Lisbonne, je venais d'arriver en vacances, et en fait, je suis dans un
08:52centre commercial avec ma copine et tout, et puis je vois des écrans télé, des drapeaux
08:55français, un avion qui fait bleu-blanc-rouge, je fais « mais c'est le Trocadéro, c'est
08:59quoi ces images ? ». Et je vois tous les médaillés qui sont en train de faire la
09:02fête avec les Français, et moi, je suis à Lisbonne, je me dis « mais attends, qu'est-ce
09:05que je fous là ? ». Parce qu'en fait, on avait tous prévu nos vacances, on avait
09:07gardé deux jours pour faire les trucs médiatiques, et on voulait juste partir et revivre, parce
09:12qu'avant aussi, dans la prépa, quand les gens commençaient à revivre avec le Covid,
09:15nous, on avait une telle pression d'avoir le Covid.
09:18Quand quelqu'un avait le Covid, toute la salle d'entraînement était fermée, personne
09:22ne se voyait pendant une semaine, ça foutait en l'air la prépa, arriver au jeu si on
09:26avait un soupçon de Covid ou qu'on n'était qu'à contact pendant quinze jours, on était
09:29en quarantaine, il y avait une telle pression, en fait, on était enfermés.
09:31Et donc, en fait, je n'ai pas vécu de plaisir vraiment sur ces Jeux de Tokyo, et je pense
09:37que c'est ce qui a fait aussi qu'en individuel, je suis passé à côté, je n'ai pas été
09:40au niveau de performance que moi j'aurais aimé être, et parce que justement, le plaisir,
09:44en fait, je l'avais, même à l'entraînement, pendant un an sans compétition, moi j'avais
09:47besoin des compétitions, et en fait, ça a fait que j'ai enfoui tous mes sentiments,
09:52j'ai dit il faut y aller, il n'y a pas le choix, il n'y a pas le choix, et en fait,
09:54quand ça s'est fini, ça a explosé, j'ai lâché, je n'en pouvais plus, ça s'est
09:59senti même pendant l'année après où j'ai fait ma pire saison de ma vie, où je suis
10:02sorti de l'équipe, tout ça, et c'est un peu mon mantra de la prépa olympique pour
10:06Paris, c'est prendre du plaisir, parce que je sais ce que je n'ai pas fait à Tokyo,
10:10donc je sais ce que je veux faire là pour Paris.
10:12Le Max, déjà, c'est mon coéquipier, enfin mon colocataire de chambre, depuis 2018 maintenant,
10:27donc on se marre bien en chambre, on se marre bien en chambre, après ce qui est cool avec
10:29Max, c'est que tous les deux, on respecte notre intimité, on est devenus tellement
10:34proches que, je ne sais pas, on peut parfois rester dans notre col deux heures sans se
10:37parler, c'est ça la vraie amitié, c'est qu'il n'y a pas de gêne, ça c'est vachement
10:41important, parce que là, on va partir en trois semaines en Asie, c'est quand même
10:44mieux de se sentir à l'aise avec la personne avec laquelle tu partages ta chambre.
10:47Ouais, t'as besoin de moments aussi où t'es tranquille, où t'es seul.
10:49Ouais, ouais, t'es tranquille exactement, parce que le sport de niveau, c'est beaucoup
10:52mental, t'as besoin d'être bien dans ta tête, donc nous, avec Max, on rigole beaucoup,
10:56on écoute de la musique ensemble, on parle de tout et de rien, on rigole, on se fait
11:00des blagues, mais on parle aussi de trucs sérieux, ce qui est cool avec Max, c'est
11:03qu'il est hyper cultivé, donc on peut parler de plein de choses différentes avec lui.
11:06Max, waouh, on a grandi ensemble, on a un an d'écart, donc on a fait toutes les compétitions
11:12ensemble, on a gagné ensemble, c'est un combattant, c'est un guerrier, c'est un
11:16mec qui vit aussi pour l'équipe de France, qui aime le maillot de l'équipe de France.
11:21Est-ce que tu peux partir quand je parle de toi, s'il te plaît ?
11:23Non, j'espère que non.
11:26Quel rôle il a, autant sur la piste qu'en dehors ?
11:28Sur la piste, il va beaucoup donner de l'énergie en fait, vu qu'il vient du sport pro, il
11:33vient du football, il adore les rencontres par équipe, du coup, il a vraiment ce truc
11:39du vivre ensemble et d'insouffler de l'énergie à l'équipe, et en dehors, c'est un peu
11:43comme moi, c'est un peu le truc mignon, c'est terrible.
11:46C'est en blague !
11:48Et quand tu tires contre lui, qu'est-ce qui te donne du mal ?
11:52Ce qui est cool avec Max, c'est son intensité, il a une intensité physique, sa raideur lui
11:56sert pas mal, mais non, ce qui est cool, c'est son intensité physique, tu sais qu'à n'importe
12:00quel moment, il est très explosif, donc à n'importe quel moment, il peut se projeter
12:03sur toi, donc t'es obligé d'être vigilant, d'avoir une vigilance de tous les instants,
12:07c'est ça qui est le plus intéressant quand on tire sur lui.
12:17Si tu gagnes à Paris en indives, peu importe la médaille, qu'est-ce que tu ferais ?
12:22Je suis obsédé par un truc après les Jeux, c'est de le partager et de passer du temps
12:29avec mes parents, ma copine, mes amis proches.
12:32C'est mon obsession, mes vacances, elles sont déjà calées, je pars une semaine avec
12:36des amis, je vais voir mes parents, je pars avec ma copine, en fait, c'est partager
12:41ça avec mes proches.
12:42Moi, quand les gens me demandent souvent, c'est quoi ta passion dans la vie et tout,
12:45tu vois, je peux trouver des trucs, machin, mais en vrai, ma vraie passion, c'est de
12:48passer du temps avec les gens que j'aime, et là, on est absent, sur une année olympique,
12:51on est absent 130 jours par an, donc c'est beaucoup, et moi, mes proches, ils me manquent,
12:57et je sais qu'après les Jeux, j'aurai envie de passer du temps avec eux.
13:00Et quand est-ce que tu me rejoins dans le clan des journalistes ?
13:04En fait, là, après Paris, j'ai envie de continuer, j'espère jusqu'à Los Angeles
13:09si mon niveau et mon physique le veulent, et le mental, mais je commencerai peut-être
13:15à être un peu plus hybride, à faire plus de vidéos, à vivre différemment ma carrière,
13:19mais toujours avec ambition, et après 2028, je réfléchirai peut-être un peu.
13:23On va se remettre, on va faire le prochain binôme de Stade 2, voilà.
13:26Max, Max et Max.
13:27Moi, c'est plus radio.
13:28C'est vrai.
13:29Parce que toi, t'as une tête de télé, moi, j'ai une tête de radio.
13:31Arrête, n'importe quoi.
13:32Et du coup, c'est plus radio.
13:36Merci beaucoup, Max.
13:37Avec plaisir.
13:38J'ai passé une trop bonne matinée, c'était cool.
13:40Je te souhaite le meilleur, là, dans les semaines qui arrivent.
13:42Et repose-toi aussi un petit peu.
13:44Et je te laisse le mot de la fin ?
13:46Eh bien, à bientôt, pour les pépites de Maxou.
13:48Il est trop fort.
13:49Ciao !
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