Cet été, l'équipe de France féminine est devenue vice-championne du monde de tir à l'arc classique, pour la première fois de son histoire. Une excellente nouvelle à quelques mois des Jeux à Paris. L'occasion dans le Club de dresser un bilan des Mondiaux de Berlin et de se projeter sur les JO qui se dérouleront aux Invalides.
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00:00Salut à toutes et à tous, quel plaisir de vous retrouver, le club vous ouvre ses portes,
00:15le club sport en France, évidemment à l'occasion de cette saison 5 qui a débuté sous de très
00:21beaux auspices avec la venue de la Fédération Française de Gymnastique il y a 15 jours.
00:27On poursuit ces « découvertes » de disciplines mais aussi et surtout de sportifs qui préparent
00:35un événement dans un horizon de quelques mois, une dizaine de mois environ et que l'on
00:41a évidemment dans toutes les têtes et dans tous les esprits.
00:44On retrouve aujourd'hui une fédération qui a déjà été à l'honneur dans le club,
00:49il s'agit de la Fédération Française de Tir à l'arc mais que l'on va retrouver
00:54sous un prisme un petit peu particulier, évidemment une fédération qui a déjà
00:59ses quotas olympiques en vue de Paris 2024, en tout cas en tant qu'équipe, en qualité
01:04de pays organisateur mais dont les membres, dont l'identité des membres qui constitueront
01:09ces équipes sont encore à dévoiler.
01:13Cette équipe de France de tir à l'arc que l'on retrouve donc sur ce plateau avec
01:18un point d'étape important, surtout qu'il y a quelques semaines vous avez vécu sur
01:22Sport en France les Mondiaux 2023 sur lesquels on va revenir avec sur ce plateau Benoît
01:29Bitton, le directeur TechLink National.
01:31Bonjour Benoît.
01:32Bonjour Maxime.
01:33Comment allez-vous ?
01:34Très bien.
01:35Plaisir de vous retrouver.
01:36C'est un plaisir.
01:37Le décor a un petit peu changé mais vous étiez parmi les premiers invités du club,
01:42on est très honoré de vous retrouver.
01:44Oui, tout à fait, ça prouve la longévité.
01:46Laquelle, la vôtre ou la nôtre ?
01:48Les deux.
01:50On a pris quelques cheveux blancs en tout cas pour ma part mais on a toujours plaisir
01:55à vous accueillir pour cette discipline spectaculaire et un des symboles de l'olympisme
02:02évidemment que l'on prend plaisir à regarder mais on aime la regarder aussi au-delà, la
02:08preuve avec ces Mondiaux que l'on vous a diffusés au-delà des Jeux Olympiques.
02:12Les Mondiaux, elle les a eu en tête, les JO, elle les a peut-être régulièrement
02:17en tête aussi.
02:18Caroline Lopez, membre de l'équipe de France Féminine, est avec nous, pas très loin,
02:24en distance mais proche de l'entraînement, elle est à l'INSEP en banlieue parisienne.
02:30Bonjour Caroline.
02:31Bonjour.
02:32Ça va ?
02:33Parfaitement bien.
02:35Entre deux entraînements, c'est ce qui vous vaut le fait d'être figée à l'INSEP,
02:40c'est ça ?
02:41C'est ça.
02:42Là, je sors de l'entraînement il y a dix minutes et j'y retournerai après.
02:46Je peux taper sur les doigts de Benoît si c'est de sa faute, il ne vous le maltraite
02:49pas trop ?
02:50Non, non, ça va.
02:53C'est super, Caroline, donc 19 ans, vice-championne du monde par équipe avec cette équipe de
03:01France.
03:02Votre présence ici même, celle de Benoît, va nous amener à évoquer en grande partie
03:06les performances de votre équipe féminine, jeune, vous l'incarnez, cette jeunesse est
03:11talentueuse, vous l'incarnez aussi, je vous rassure, avec vos coéquipières, qui
03:14avaient obtenu une médaille de bronze au mondiaux précédent en 2021 et qui confirme
03:18donc avec une nouvelle médaille et la step supérieure à l'occasion de ce rendez-vous
03:26qui a eu lieu à Berlin en Allemagne.
03:29Let's go, vous êtes prêts tous les deux ?
03:30Prêts.
03:31Eh bien, c'est parti, on lance officiellement ce clip.
03:38Ils étaient même prêts avant nous à lancer cette première partie, oui, devant les
03:44caméras de sport en France, on a vécu des mondiaux 2023 qui ont été intéressants,
03:51en tout cas déjà à vivre, d'un point de vue, si on sort la cocarde franco-français.
03:56Benoît, cette médaille d'argent ramenée avec cette équipe de France féminine, vous
04:04en tirez quels bénéfices dans un deuxième temps ? Mais d'abord, quand on fait ce petit
04:09point d'étape qu'on veut tirer ensemble, de manière générale, qu'est-ce que vous
04:13retenez de ce rendez-vous allemand ?
04:15On retient effectivement cette médaille.
04:19On a mis 34 ans pour refaire une médaille en 2021.
04:2287 à Adelaïde, dernièrement.
04:26Et puis là, il ne s'est passé que deux ans, donc c'est plutôt un bon indicateur.
04:31Mais au-delà de ça, on retient surtout le cheminement puisque cette médaille, elle
04:37n'est pas issue du jour J où tout se passe bien.
04:42Certes, il faut ça, mais en même temps, elle est issue d'une saison où il y avait
04:47eu une médaille en Coupe du Monde pour démarrer, une médaille aux Jeux européens, et puis
04:51après, cette médaille d'argent aux Championnats du Monde.
04:53Donc, on peut considérer que ça confirme un potentiel, un niveau, et c'était ça
04:58surtout qui était intéressant.
05:00En 2021, on avait mis quelques réserves, alors non pas par rapport à la performance
05:06intrinsèque qu'avaient fait les filles, mais simplement le plateau des Championnats
05:09du Monde aux Etats-Unis après les Jeux olympiques, ce n'était pas du tout le même niveau
05:14de concurrence.
05:15Il y avait deux fois moins d'équipes qu'il y avait ici à Berlin, il manquait des grosses
05:17écuries, etc.
05:18Donc, on était aussi un petit peu dans cette analyse.
05:22Là, pour le coup, cette médaille, c'est un des Championnats du Monde les plus relevés,
05:26celui qui précède les Jeux.
05:27Il n'y a un Championnat du Monde que tous les deux ans.
05:29Et donc là, elle a vraiment une valeur plus que symbolique, elle a une vraie valeur de
05:35performance.
05:37Pour celles et ceux qui ne suivent pas le quotidien du circuit, en 2021, ça se joue
05:41à la flèche des civs contre la Corée du Sud, qui est une nation quand même plus que
05:45dominante.
05:46Ça s'était joué à un millimètre.
05:47Je me permets une petite digression, on parlait des regards de nos téléspectateurs qui ne
05:56connaîtraient pas, même si beaucoup ont déjà vu des compétitions, on rembobine
06:02aussi sur les éléments de contexte et notamment le principe de ces épreuves par équipe.
06:07Vous tirez deux flèches, chacun, chacune, dans chaque manche.
06:11L'addition des points des six flèches donne l'identité des vainqueurs d'un set.
06:16Un set qui rapporte deux points, la première équipe à cinq points remporte une confrontation
06:21et poursuit son braquette et poursuit sa course en tableau.
06:26Cette équipe de France comprend trois archers, Lisa Barbelin, Audrey Addiséum et donc vous,
06:38Caroline.
06:39Comment vous avez vécu ce rendez-vous berlinois, même saveur que Yankton aux Etats-Unis dont
06:47parlait Benoît précédemment, il y a deux ans, où vous n'aviez que 17 ans ?
06:50C'est vrai, même saveur, je ne dirais pas forcément.
06:56Parce que ce n'est pas la même équipe, ce n'est pas les mêmes conditions non plus.
07:01Là, c'était un championnat du monde où il y avait des côtés à aller chercher,
07:05alors qu'il y a deux ans, il n'y en avait pas, les Jeux olympiques venaient de se passer.
07:09Donc, totalement différent, mais tout aussi impressionnant.
07:13Oui, effectivement, et cette capacité aussi à devoir, sur une journée, tirer sous pression
07:22avec un déroulé qu'on abordera.
07:25Comment, déjà, vous vous sentez au sein de cet effectif rio-mois, qui est licencié
07:32dans le même club, dans le Puy-de-Dôme, qui vit ensemble à l'INSEP, dans une discipline
07:36où, de mon regard extérieur, on peut avoir le sentiment que l'ébénarum, l'espace vital
07:43est très important pour se concentrer, être dans sa bulle.
07:45Qu'est-ce que ça apporte de bien se connaître comme ça, de tirer ensemble et partout, un
07:50peu tout le temps, ces derniers mois, j'entends ?
07:53C'est vrai qu'on s'est beaucoup préparés, de manière générale, que ce soit en entraînement
07:58ou en compétition, et le fait de tellement s'être entraînés ensemble, d'avoir à
08:03chaque fois tourné dans différentes positions, de comment on était le jour-là, si on se
08:08sentait bien, pas bien, on tirait bien, pas bien.
08:11Donc, forcément, on a découvert toutes les facettes de chacune et on pouvait savoir comment
08:17les autres fonctionnaient dans n'importe quel moment.
08:19C'est vraiment une grande force qui nous a été utile, je pense, c'est de savoir
08:23comment fonctionnait chaque membre de l'équipe, indépendamment de l'équipe en elle-même.
08:27Les positions au tir sont déterminées à l'avance, Benoît, en fonction de ces caractéristiques,
08:35de ce qu'on découvre de l'une par rapport à l'autre.
08:38Comment ça se passe ?
08:39Ça se passe plutôt par rapport aux caractéristiques techniques, c'est-à-dire en fonction de la
08:43rapidité du tir, notamment, ça se passe aussi par rapport à la confiance et par rapport
08:49au leadership.
08:50Donc, du coup, en fonction de tout ça, le head coach et le coach déterminent un ordre
08:55au départ qui peut bouger en cours de match, parce que l'important, c'est que tous les
09:03rôles sont importants, premier, deuxième ou troisième, il y a celui qui ouvre ou celle
09:07qui ouvre et puis il y a celle aussi qui ferme, qui peut être amenée à tirer la flèche
09:11décisive.
09:12Donc, il faut se sentir bien à tous les postes.
09:15Ça peut évoluer en fonction de ce qu'observe l'entraîneur, en fonction de ce que ressentent
09:19les athlètes.
09:20Et c'est pour ça que c'est important, ce qu'évoquait Caroline, quand les athlètes
09:26se connaissent bien, c'est-à-dire qu'ils sont capables d'assumer un moment de dire
09:29« là, moi, je ne me sens pas bien pour attaquer et il vaut peut-être mieux que je passe en
09:33deux ou en trois et que quelqu'un d'autre ouvre le match », parce que les premières
09:37flèches donnent aussi un petit peu le tempo.
09:40Et donc, tout ça, c'est important et là, c'est vrai que ces trois filles ont la chance
09:43de s'entraîner ensemble, d'être dans le même club, d'avoir fait beaucoup de matchs
09:45ensemble et d'avoir justement cette honnêteté les unes vis-à-vis des autres pour pouvoir
09:50aussi assumer le stress quand il y a du stress, par exemple.
09:54Et c'est quelque chose qu'on se permet plus facilement à 19 ans qu'à 17 ans, j'imagine
09:58aussi Caroline, quand on a acquis une certaine légitimité par les résultats et la stature.
10:02Je ne dirais pas forcément, c'est vrai qu'il y a deux ans de maturité en plus, mais
10:10c'est surtout le fait, je pense, de vraiment s'entraîner toutes ensemble tous les jours
10:15pendant un an.
10:17C'est sûr qu'on arrive à faire de belles choses au bout d'un moment, c'est ce qu'on
10:22rêve de faire.
10:23Il n'y a plus une feuille de papier à cigarette entre vous, entre guillemets, évidemment,
10:30au moment d'aller tirer.
10:31On va revenir un petit peu sur ce super parcours qui vous a mené jusqu'en finale face aux
10:36Pays Hautes, on le rappelle à l'occasion de cette compétition.
10:39Avant de parler de vous, déjà dans cette épreuve, un coup de tonnerre qui ne vous
10:45concerne pas, c'est l'élimination dès le second tour, pour leur entrée en lice, de
10:50la Corée du Sud que vous auriez pu affronter en quart de finale.
10:53Pourquoi je mentionne encore cette équipe ? Parce que je vous le disais, ultra-dominante,
10:56en tout cas encore plus chez les femmes, la Corée du Sud, ses 7 titres mondiaux sur les
11:01dix dernières éditions chez ces dames, et tout simplement la seule équipe féminine
11:06qui était médaillée d'or au JO depuis l'introduction de cette épreuve féminine
11:11par équipe en 88 à Séoul.
11:13Neuf fois, elles ont été titrées, donc elles ont laissé des miettes à la concurrence
11:17et là, c'était le moment d'avoir ce festin, l'élimination, Caroline, d'une équipe
11:24qui fait forcément parler en coulisses et évidemment sur le champ de tir, on va dire
11:29ainsi.
11:30Qu'est-ce que vous vous dites à ce moment-là avec les filles quand vous prenez connaissance
11:34de ça ?
11:35On l'a pris un peu en pleine face, on était en plein match et là, on venait de voir que
11:42l'Indonésie venait de battre la Corée et on s'est dit, oh purée, le match d'après,
11:48ça devait être la Corée, au final, ce serait l'Indonésie, alors que nous, on allait justement
11:51tirer en barrage, donc vraiment la période la plus stressante du match et vraiment, on
11:55s'est dit, allez, on se concentre vraiment sur le match.
11:57La Grande-Bretagne, je crois, à ce moment-là.
11:58On s'est dit, c'est pas une occasion en or, mais c'est déjà une grosse équipe
12:06de moins à pas tomber contre, donc il faut tout donner pour passer les tours et du coup,
12:13aller le plus loin possible.
12:14C'est vraiment l'occasion de se présenter, mais trop bien.
12:16Oui, et en même temps, ça peut se transformer en pression un petit peu négative à ce moment-là.
12:22On joue donc une formation indonésienne forcément un peu décomplexée.
12:27Je crois que vous êtes menée 3-1 dans ce quart de finale que vous arrivez à renverser.
12:32L'état d'esprit à ce moment-là, je parle face aux Indonésiennes, pas dans votre barrage
12:38face aux Britanniques, il est comment ? Vous sentez un petit peu de tension au moment d'aborder
12:43ce quart ?
12:44De la tension, forcément, hormis le fait qu'on tombe contre l'Indonésie, on est en quart
12:51des championnats du monde, donc forcément, il y a une pression qui est là depuis le
12:54début de la compétition.
12:56Et en fait, on a eu un peu de mal parce que si je me souviens bien, au début du match,
13:03on fait d'abord égalité, je crois, et après, on se fait prendre de deux points.
13:06Mais à chaque fois, ça se jouait à pas grand-chose.
13:08Elles ont pris avec seulement un point de plus et on s'est dit, on peut y arriver, on peut le faire.
13:14À ce moment-là, on a rechangé la composition de l'équipe.
13:18C'était moi qui étais première et Lisa est repassée devant, je crois.
13:23Ça a fait un petit électrochoc, ce qui fait qu'on est repartie et on a gagné ce quart de finale.
13:28Avec cette victoire 5 à 3, vous avez encore un beau smile, un beau sourire à l'évocation
13:35de cette qualification demi.
13:38Une demi bien gérée, Benoît, face aux Néerlandaises, à ce moment-là, en tout cas sur le score final.
13:43Après, évidemment, il y a toujours du mieux à les grappiller à la visio et à la vidéo après coup.
13:51La médaille est là et c'est donc l'Allemagne que vous retrouvez face à vous en finale, à domicile.
13:56Au bout, il y a l'or.
13:58L'Allemagne qui reste un sacré morceau, bronzée à Tokyo,
14:03même si Lisa Nourou qui était la grande vedette de cette discipline n'est plus là.
14:10Cette première finale mondiale, vous en gardez quel souvenir au-delà du résultat ?
14:15L'émotion d'affronter le PIO, de se retrouver à cette altitude-là ?
14:20Caroline ?
14:22Ce qui était impressionnant, c'était surtout l'ambiance qu'il y avait,
14:25pas forcément dans l'arène, mais autour de l'arène.
14:28Il y avait tous les Allemands qui étaient pour l'équipe de l'Allemagne, ce qui est logique.
14:34Mais il y avait vraiment un bruit, j'en ai encore des frissons rien que d'y repenser tellement c'était au milieu du pas de tir.
14:45Il y avait vraiment une foule autour, mais assurément de partout.
14:50C'était vraiment, je pense, l'arène la plus impressionnante que j'ai dû faire.
14:54Et il vous a fallu faire fi de cette rivalité, de cette ambiance non pas hostile,
15:01mais qui était clairement en partie pris, avec une finale au cours de laquelle vous ne passez pas du tout à côté,
15:08loin de là, mais où les Allemandes sont toujours un petit peu devant.
15:12D'ailleurs, les trois Archer allemandes qui, dans le quatrième set, nous sortent chacune leur tour 1x,
15:16il me semble, dans la dernière partie de cette finale.
15:21Quel goût elle vous laisse sportivement, cette finale, maintenant ?
15:26Forcément, pas un peu déçue, mais on sait qu'on aurait pu être peut-être un poil plus précises
15:34et du coup aller chercher le barrage, parce qu'on était à un point d'aller chercher le barrage.
15:40Et forcément, une petite gêne de ne pas avoir réussi à aller plus loin,
15:46mais c'est quand même une médaille magnifique, donc on ne s'en plaint vraiment pas du tout, c'était génial.
15:51Mais c'est vrai qu'il aurait peut-être fallu un poil de rien du tout pour que ça passe.
15:58Benoît, sur l'ensemble de la compétition, évidemment, ça vient épicer ce bilan global que vous dressiez en début d'émission.
16:10Pour le reste, c'est vrai qu'on a été peut-être dans du moins clinquant avec Jean-Charles Valladon et Baptiste Hadid
16:16sortis en individuel dès le deuxième tour.
16:18Nicolas Bernardi lui avait poussé en huitième, il me semble.
16:23Pour Caroline, ça a été un arrêt en individuel au troisième tour, battu par la numéro 4 mondiale,
16:29Alejandra Valencia et encore 6 à 4, c'est ça, je ne me trompe pas ?
16:34Caroline ?
16:34C'est ça, pareil, il manquait encore un point pour aller au barrage.
16:3826 à 25, non mais c'est fou ce dernier 7, il ne manquait pas grand-chose.
16:45Et d'ailleurs, l'individuel, le bilan pour vous, Caroline, il se situe là aussi au stade de l'encouragement ou il y a des regrets ?
16:57Non, je suis très contente de ce que j'ai réussi à faire.
17:00Il y avait des conditions vraiment pas faciles, on a eu beaucoup, beaucoup de vent sur l'individuel.
17:05J'ai réussi à rester sur mon tir, ce que je sais faire et c'est aller le plus loin possible.
17:12Malheureusement, ça s'est arrêté au troisième cours contre la numéro 1 des qualifs ce jour-là.
17:18C'est forcément de l'expérience qu'on prend, on en magazine, on en magazine et c'est pour la suite.
17:25Encouragement, le point positif pour Caroline sur cette compétition.
17:33Au-delà de ça et au-delà de Caroline, tout le monde dans ces rankings mondiaux était à peu près à sa place
17:41ou il y a des contreperfs notoires, Benoît ?
17:44C'est un petit peu difficile à analyser parce qu'effectivement, comme l'a rappelé Caroline,
17:50on s'est vraiment retrouvé sur une journée de match individuel avec des conditions vraiment très, très difficiles.
17:54Il y avait énormément de vent.
17:55Un peu de pluie aussi, il me semble ?
17:57Oui, alors la pluie, ça nous gêne moins, mais là, le vent, c'était vraiment difficile à mesurer,
18:00mais je pense que vu du 60 km heure, enfin, c'était vraiment…
18:04Donc, il y a quand même, ça rebat un petit peu les cartes.
18:08Ça n'élimine pas tout le monde, mais en tout cas, il y a eu pas mal de favoris qui se sont retrouvés éliminés
18:14parce qu'à un moment, sur une flèche qui part quand il n'y a pas de vent,
18:17en 70 mètres, elle a le temps de découvrir le vent au cours de route quand c'est le début d'une rafale et d'être déviée.
18:23Donc, on l'a un petit peu subie, mais comme d'autres l'ont pu subir.
18:28Donc, je dirais, nous, le bilan était plutôt satisfaisant.
18:32On avait d'abord fixé les objectifs par rapport à la première période,
18:36qui est la période des qualifications, pour voir où on se situait vraiment de façon intrinsèque.
18:40L'équipe fille comme l'équipe garçon était huitième, le mix était huitième.
18:44Pourquoi on avait mis ces indicateurs-là ?
18:46Parce que c'est pour voir un petit peu où on va se situer au moment des Jeux.
18:50Donc, 8, on espère pouvoir progresser.
18:52Dans les équipes qui étaient devant, certaines n'arriveront pas forcément à se qualifier pour les Jeux.
18:56Et notre objectif, c'est d'arriver aux Jeux en étant capable d'être top 4 aux qualifications,
19:00parce que ça nous permet d'avoir aussi un tableau un petit peu plus favorable.
19:05Donc, on n'était pas loin, on estimait qu'on pouvait être capable d'être sous environ la sixième place.
19:11On a fini 8, donc ça, c'était plutôt intéressant.
19:13Il y a eu des bons classements individuels.
19:15Puis après, si on fait une analyse des matchs,
19:17effectivement, Jean-Charles et Baptiste, qui sont allés plusieurs fois assez loin sur les Coupes du Monde,
19:24là, se sont retrouvés un petit peu en difficulté pour différentes raisons.
19:27Baptiste s'est joué sur une flèche.
19:29Jean-Charles a un petit peu plus de mal avec les changements techniques pour l'instant
19:32à trouver ses repères dans des situations de grand vent.
19:35Donc, il a été un petit peu en difficulté aussi.
19:37Donc, voilà.
19:38Puis après, il y a eu des satisfactions.
19:40Le parcours de Caroline, effectivement.
19:42Caroline, plusieurs fois cette saison, a chuté sur des défis qui étaient très, très fortes.
19:47Parce qu'après, à Paris, si ma mémoire est bonne, elle chute contre la Coréenne championne olympique.
19:51Et elle arrive à accrocher les matchs.
19:53Donc, ça veut dire que ça progresse.
19:55Et ça veut dire que l'an prochain, avec de l'entraînement en plus,
19:59elle devra probablement être en capacité de gagner ces matchs-là.
20:03Donc, voilà.
20:03Donc, quand on prend tous ces indicateurs,
20:05nous, notre seul objectif, c'est bien sûr les Jeux de Paris.
20:07C'était plutôt un championnat du monde assez satisfaisant.
20:11En tout cas, bien plus satisfaisant que certains championnats du monde
20:14qu'on a pu faire par le passé avant les Jeux.
20:16Vous voyez bien de loin, je pense, non, Caroline ?
20:21A peu près, oui.
20:22Ouais, un peu plus qu'à 70 mètres.
20:24Je vous propose un horizon à 10 mois dans la prochaine partie.
20:27Vous voyez ce que je veux dire ?
20:30OK, Paris, on va en parler sans plus tarder, évidemment,
20:34dans notre deuxième partie d'émission.
20:42Et oui, évidemment, les archers qui sont à l'honneur dans ce Club Sport en France
20:46deuxième partie et dans moins de 10 mois maintenant.
20:50Les meilleurs d'entre eux seront dans les crains des Invalides.
20:52À Paris, dans le cœur de Paris, pour concourir lors des épreuves olympiques.
20:56Benoît, avant de parler un petit peu du mode opératoire ensemble
21:02que je ferai sous votre contrôle,
21:03déjà, un petit mot sur cette évolution que l'on sent, nous, en tant que suiveurs
21:10et qui change un petit peu la donne sur la posture des États-majors
21:13dont vous faites partie.
21:15Il n'y a pas de tabou à parler de ces objectifs.
21:18Vous l'avez même pris à bras-le-corps tout à l'heure par vous-même.
21:22Ce n'est pas tabou de parler de ces objectifs, de parler des JO.
21:28Ça a pu être le cas, avoir des suiveurs qui se cabraient un petit peu
21:32quand on les cuisinait sur le sujet.
21:35D'où vient cette envie de prendre le sujet aussi à plein poumon
21:41et d'essayer d'aller le plus loin possible ?
21:45Quand on s'engage dans quelque chose, c'est pour le réussir,
21:48c'est pour aller loin.
21:50Je crois qu'il faut assumer ces objectifs.
21:55Les objectifs qu'on annonce, on les assume depuis un moment.
21:59Et plus on se rapproche des JO, plus on se rend compte qu'ils sont possibles.
22:03Quels sont-ils ?
22:04Aujourd'hui, c'est clair, c'est viser l'or à Paris.
22:08Une médaille ?
22:09C'est viser l'or.
22:12Une médaille d'or, si on fait une médaille d'or, c'est...
22:14Dernier jeu, les Coréens en ont fait 4 sur 5.
22:17Donc on sait qu'ils en feront encore beaucoup, sûrement.
22:21Mais on sait qu'ils les...
22:21Moi, je pense, je suis convaincu qu'ils ne les feront pas toutes.
22:24Donc à nous d'être opérationnels dans les cinq catégories,
22:27puisqu'on sera engagés dans les cinq catégories,
22:30et de pouvoir aller prendre celles qu'ils vont laisser.
22:33Donc ça veut dire qu'il faut être compétitif partout.
22:35Je crois qu'on a des équipes, les filles l'ont montré.
22:37Je crois que maintenant, on a dans certaines catégories,
22:41notamment chez les filles, on n'a pas de complexe à avoir.
22:44Maintenant, on sait qu'on peut battre tout le monde,
22:47qu'on peut être performants.
22:48C'est valable aussi pour les autres.
22:50Je prends l'exemple des filles,
22:51parce que c'est elles qui ont été en réussite cette année.
22:53Mais donc voilà, donc on revendique complètement.
22:56On s'organise pour, on se donne les moyens pour.
22:58Je pense qu'on a une génération capable de le faire aussi,
23:01parce que c'est important.
23:02Là, voilà, Caroline incarne cette génération,
23:05mais il y en a d'autres qui sont dans ces tranches d'âge.
23:08Et on sait qu'il faudra effectivement de l'insouciance.
23:11Il faudra y aller sans complexe, comme je le disais.
23:16Et on est capable de faire ça.
23:17Vous faites probablement référence aussi à Baptiste Haddis,
23:20qui lui n'a que 16 ans,
23:22également dans ces configurations de jeunesse, j'entends,
23:25de génération qui pousse.
23:26Il n'est pas le seul.
23:27Caroline l'incarne aussi.
23:29On avait aussi Nicolas Bernardi,
23:31qui était aussi aux Championnats du monde du 21
23:32et aux Championnats du monde senior.
23:33Donc, 50% de l'équipe était aussi aux Championnats du monde de la jeunesse.
23:37Alors, les cinq épreuves olympiques dont vous parliez,
23:40individuels hommes et femmes,
23:42épreuve par équipe, pareil, par genre et mixte,
23:45donc, pour ces cinq épreuves.
23:47Benoît, sous votre contrôle, vous, le membre du comité de sélection,
23:51maintenant, ce que l'on sait de ce mode de qualification ?
23:54On disait en introduction, qu'au tas maximal,
23:56trois hommes, trois femmes, avec cette présence aux mondiaux,
24:01qui validaient tout ça.
24:03Ils évolueront donc à Paris pour l'identité des archers, maintenant.
24:05C'est un processus en cours qui a débuté lors d'une épreuve nationale à Compiègne.
24:10Les six meilleurs de chaque genre sont en lice
24:13pour une deuxième épreuve nationale.
24:15On va voir la liste de ces douze qualifiés, six et six.
24:19Oui, alors, je pense qu'elle a arrêté de chercher son nom dans cette catégorie.
24:25Caroline, elle l'a vu apparaître, évidemment.
24:28Elle l'a su, de toute façon, dans cette épreuve.
24:31Deuxième épreuve nationale, donc, qui va en éliminer deux de chaque côté.
24:36C'est en janvier, du côté du Krebs de Bordeaux.
24:40J'ai tout bon jusque-là, Benoît ?
24:41Jusque-là, c'est tout.
24:42Après, pour le roster, la finalisation de cette équipe,
24:47vous suivrez attentivement les trois premières étapes de Coupe du Monde
24:50qui laisseront un peu sous pression ces archers jusqu'à quasiment la fin juin.
24:55Oui, il y aura trois étapes de Coupe du Monde plus un championnat d'Europe.
24:58Donc, en fait, on part à quatre,
25:01puisqu'en Coupe du Monde, on a le droit d'inscrire quatre compéditeurs.
25:03Aux Europes, c'est trois.
25:04Et puis, après, aux Jeux, c'est trois.
25:05Donc, effectivement, les Coupes du Monde vont avoir un peu plus d'importance
25:09puisque l'ensemble des quatre tireurs sera présent.
25:13Ce choix a été fait, oui, depuis très longtemps.
25:15On a organisé le mode de sélection ainsi.
25:17C'est-à-dire, on avait déjà fait ça l'an dernier.
25:20À un moment, on isole un groupe, on le prépare.
25:21Après, on le réduit.
25:23Et puis, on le prépare aux échéances de la fin de saison.
25:27Donc, là, de six, on descendra à quatre.
25:29Et après, pourquoi on a fait le choix de travailler à quatre et d'en garder trois ?
25:33Parce que, comme on l'a évoqué,
25:35ça ressort dans les différents discours depuis le début de cette émission,
25:38c'est qu'à un moment, nous, on a aussi besoin d'un fonctionnement d'équipe.
25:43Moi, je prends souvent l'exemple du relais.
25:45On peut prendre l'exemple du 4x100 italien qui a été encore vice-champion du monde.
25:49Et pour autant, si on prend les chronos des quatre, ce n'est pas les meilleurs.
25:53Ils ne sont pas à ce niveau-là.
25:54Par contre, ils ont une cohésion,
25:55ils ont une technique qui leur permet d'être efficace.
25:58Nous aussi, on a besoin de ça.
25:59Donc, à un moment, on regardera aussi quelle meilleure combinaison pourra sortir
26:04pour que notre équipe puisse être la plus forte possible au jeu
26:08et aller chercher dans chacune, équipe homme ou équipe femme,
26:11une médaille la plus belle possible.
26:13Ce mode opératoire, à défaut de l'avoir décidé, évidemment.
26:17Caroline, est-ce qu'il vous semble surmontable
26:20pour vos objectifs individuels et collectifs, à savoir d'être à Paris ?
26:26Il va falloir.
26:28C'est forcément les quatre et après les trois qui seront pris pour les Jeux Olympiques.
26:33Donc, forcément, là, on rentre tout en une phase de préparation
26:38où on va faire beaucoup de travail technique,
26:41souvent un peu de performance,
26:42mais beaucoup de travail technique pendant quatre mois jusqu'à janvier.
26:46Et forcément, en janvier, on ne gardera que les quatre meilleurs.
26:50Donc, il faut mieux être dedans.
26:51C'est tout à fait logique.
26:53Dans cette shortlist, c'est INSEP, entraînement à fond quotidiennement.
26:58Benoît, là, en ce moment ?
26:59Oui, les archers ont bénéficié de la clébence avec deux semaines de congé.
27:05Donc, depuis le 18 septembre, ils ont repris.
27:08Effectivement, on a un travail.
27:10C'est un petit peu compliqué parce qu'à la fois, il faut préparer les Jeux
27:13parce que c'est cette période-là qui va nous permettre de préparer les Jeux,
27:16tout le travail foncé qui est fait là pendant quatre mois.
27:18Et puis, il faut qu'en même temps, eux, préparent un petit peu leur sélection.
27:21Donc, c'est sûr que pour eux, c'est quelque chose d'un petit peu nouveau.
27:26Mais nous, on a notre vision de préparer les Jeux.
27:28Donc, on met le programme en conséquence.
27:30Et puis, eux, s'ils suivent bien, de toute façon, ils vont progresser
27:34et iront après se départager les uns les autres.
27:38Mais voilà, c'est quatre mois de travail pour pouvoir être opérationnels sur les mois suivants.
27:43Vous avez évoqué tout à l'heure le staff.
27:46Une question qui concerne ce mode de vie à l'INSEP
27:49avec un head coach sud-coréen, M. Ho, qui est arrivé en 2022, l'an dernier.
27:54Ça fait maintenant une quinzaine de mois, un petit peu plus,
27:58qu'il est dans l'environnement quotidien des archers-archères.
28:03Première question, elle vous concerne.
28:05Déjà, pourquoi cette expertise extérieure ?
28:09On sent cette ouverture, on est un peu moins dans l'entre-soi, dans beaucoup de fédés.
28:14Qu'est-ce qui a présidé dans cette volonté-là ?
28:16Et puis après, j'irai interroger Caroline.
28:18On a voulu nourrir notre ambition après le débrief de Tokyo,
28:22que ce soit entre staff et avec certains athlètes et autres.
28:25Il faut l'assumer, on s'est rendu compte quand même qu'on n'avait pas
28:30très peu d'expérience de médaille d'or olympique autour de nous.
28:34Certains avaient touché les Jeux, mais pas forcément la réussite ultime.
28:39Et qu'à un moment, on ne voulait pas se retrouver aux Invalides
28:42à se demander comment ça allait fonctionner.
28:44Donc, une fois qu'on a mis tout ça en place,
28:46on a proposé à l'Agence nationale du sport un projet.
28:49On a été suivi, ce qui nous a permis d'avoir Monsieur O,
28:52qui est aujourd'hui une des 2-3 références sur la planète
28:55en termes de médaille d'or olympique gagnée.
28:58Donc voilà, on sait qu'au sein de notre staff,
29:01on a quelqu'un qui a déjà gagné l'or plusieurs fois.
29:04Donc, il sait comment le faire et qui, en tout cas, saura aussi comment gérer
29:08quand on va s'approcher de cet événement au plus près.
29:11Donc, c'est une des raisons pour lesquelles on a fait le choix.
29:14Et vous, en tant qu'athlète, alors Océantech,
29:17donc un monsieur, évidemment, du Tirala, Caroline,
29:22mais il y a une acculturation, évidemment, qui est mutuelle.
29:25Comment, alors qu'est-ce qui vous a apporté ?
29:27Ça, évidemment, c'est la question subsidiaire et la plus importante malgré tout.
29:31Mais comment ce mode de vie-là s'est opéré pour vous ?
29:36Ça n'a pas été simple au début, rien que par les chocs culturels.
29:41Forcément, l'Asie ne marche pas pareil que l'Europe.
29:44Donc, on a eu des fois des soucis à se comprendre,
29:47que ce soit au niveau de la traduction ou même au niveau du mode de vie général.
29:52Mais après, c'est sûr que...
29:53Et l'entraînement ? Il est plus quantitatif ? Il est différent ?
29:58Est-ce que vous pouvez nous expliquer ?
30:01En fait, il n'a pas la même perception du Tirala qu'en Corée, qu'en France.
30:07C'est totalement logique.
30:09Ce n'est pas le même pays, ni le même cadre social.
30:13Et en fait, la différence avec Monsieur, c'est que c'est beaucoup de volume horaire,
30:18beaucoup de présence à l'entraînement qu'on tire toute la journée,
30:23mais qu'on soit là de 8h à 18h.
30:25Ah oui, d'accord. Effectivement.
30:28En fait, c'est un moyen d'être impliqué à 100% dans son projet
30:32et que ça devienne vraiment quelque chose de prégnant mentalement.
30:35Donc, c'est pour ça que le volume n'est pas toujours très, très important.
30:40Mais ce qui est important, c'est effectivement d'être impliqué dedans sur la journée.
30:44Donc, ça génère des fois un peu des temps de pause ou autre.
30:47Mais en tout cas, c'est un moyen petit à petit de s'imprégner de tout ça
30:51et d'arriver au jeu tout en sachant tout le chemin qu'on a fait pour y être.
30:55Et du coup, quand il faudra tirer une flèche pour gagner son match,
30:59on sait d'où viendra l'énergie.
31:01L'objectif professionnel de Benoît pour Paris, si près, si loin, c'est l'or.
31:07On l'a compris d'un point de vue général, collectif.
31:11Caroline, dans ce rendez-vous qui arrive, qui pourrait vous concerner,
31:17si j'avais un souhait que je pouvais réaliser,
31:20si j'étais un génie qui sortait de la lampe, ce qui n'est pas le cas malheureusement,
31:24je pourrais vous faire avoir quoi ? Vous voudriez quoi ?
31:28Oh !
31:30Un souhait ?
31:31C'est une très bonne question.
31:35Participer, kiffer ?
31:37Une seule question.
31:41Qu'il y ait du beau temps pour les Jeux olympiques.
31:43Oh !
31:46C'est là où vous vous exprimez le mieux, dans des conditions régulières ?
31:50C'est plus sympa quand il y a du soleil.
31:53On fait plus de points quand il y a moins de vent, du coup ce sera plus télégénique.
31:57Eh bien écoutez, je ne m'attendais pas du tout à cette réponse.
31:59Je m'attendais à du bien plus compliqué.
32:02Ça doit pouvoir se faire.
32:04On va se mettre en communication avec le génie.
32:08Pourquoi pas Sébastien Flûte, notre dernier médaillé d'or en 2000 ?
32:11Il organise, c'est lui le responsable.
32:13Donc s'il ne fait pas beau, ce sera lui le coupable.
32:16Exactement, qui nous ramène la météo de Sydney, Sydney side en l'occurrence.
32:21Merci d'avoir été avec nous.
32:23C'est passé à la vitesse d'une flèche, clairement, cette émission.
32:27Caroline Lopez, ça a été hyper agréable de passer ce moment avec vous.
32:31Bonne reprise de cet entraînement très régulier, avec les échéances que l'on sait.
32:36On croise les doigts pour vous dans cette sélection et vos coéquipières.
32:40Il n'y a évidemment aucun parti pris, évidemment pas pour vous Benoît.
32:45On vous souhaite quand même que votre cœur reste bien au calme, bien tranquille.
32:50Je y travaille.
32:51Et on vous souhaite vous aussi évidemment le meilleur, ainsi qu'à toutes ces équipes de France.
32:56Merci à la Fédération française de tir à l'arc d'avoir répondu présent à l'invitation de sport en France.
33:03On se retrouve évidemment nous très vite pour de nouvelles aventures,
33:06non sans avoir au préalable remercié celles et ceux qui ont permis à cette émission de se dérouler.
33:11Je pense à Amélie, je pense à Sandrine, je pense à Julien, je pense également à François.
33:16Merci à eux.
33:17Très bonne fin de journée à toutes et à tous.
33:19Bye bye.
33:26Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org