Interrogé sur la possibilité qu’il devienne Premier Ministre après les législatives, Jean-Luc Mélenchon a répondu "bien évidemment" hier soir sur le plateau de France 5

  • il y a 4 mois
Interrogé sur la possibilité qu’il devienne Premier ministre après les législatives, Jean-Luc Mélenchon qui était invité hier soir sur France 5, a répondu "bien évidemment". «Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas. Je pense que c’est une formule qui est assez respectueuse du collectif », a-t-il déclaré.

Et alors que la tête de liste PS/Place publique aux européennes Raphaël Glucksmann avait assuré que Jean-Luc Mélenchon ne pourrait pas s’installer à Matignon, ce dernier a répliqué : « il ne faut pas parler comme ça trop vite.

On va discuter ». Il y a dix jours, le fondateur de La France Insoumise avait dit se sentir « capable » d’être Premier ministre en cas de victoire du Nouveau Front populaire constitué par LFI, le PS, le parti communiste et les écologistes.

Le leader de la France insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon a affirmé samedi sur France 5 que les élections européennes avaient tranché en sa faveur sa « divergence » idéologique avec François Ruffin, refusant de « s’éliminer ou de s’imposer » à Matignon si la gauche remportait les législatives.

«Je suis obligé de le dire : M. Ruffin a pris la responsabilité d’une rupture », a affirmé le patron de LFI à propos du député sortant de la Somme, qui a rompu avec la direction du mouvement, après la décision de cette dernière de ne pas réinvestir d’autres députés « insoumis » sortants aux voix discordantes, notamment ses camarades de bancs Raquel Garrido et Alexis Corbière.

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Transcription
00:00Je suis d'accord avec ce qu'a dit M. Glucksmann, je trouve qu'il l'a bien formulé.
00:04Il y a en effet des gens qui se sentent très mal à l'aise, mais, si vous voulez, ce n'est pas le sujet, c'est du détail tout ça.
00:09Ce qui compte, c'est que le Président de la République avait prévu un nouvel épisode, moi Macron, contre le Rassemblement National,
00:17et que, comme notre culture de gauche, devant le danger fasciste, a toujours été intacte.
00:22Le lendemain, nous sommes tombés d'accord. 24 heures pour faire un accord, 48 heures pour s'entendre sur les circonscriptions,
00:28et 8-10 jours pour tomber d'accord, non seulement sur le programme, mais sur les chiffres,
00:33ce que aucune autre organisation n'a fait que nous, le Nouveau Front Populaire.
00:37Évidemment, il y a des gens différents dedans, et encore heureux que c'est comme ça,
00:42parce que la vie qui va se présenter devant nous, elle va être brin de ballante, et il va falloir prendre d'un côté, prendre de l'autre,
00:47pour savoir comment avancer ensemble. Donc, ces formules m'avons parfaitement.
00:51Ce que nous avons fait, qui est historique, c'est, un, nous avons déjoué le plan de M. Macron,
00:57deux, nous avons fait, pour la deuxième fois dans l'histoire, la proposition centrale, qui est la mienne, des candidatures uniques au premier tour.
01:04Alors, il y a des dissidents, il y a des gens pas contents, il y a ceci, il y a cela.
01:08Alors, oui, on aurait préféré que tout le monde puisse être candidat de nouveau, vous savez, moi, je peux supporter ça pendant des années,
01:15c'est pas un problème. Mais au moment où il faut trancher, il faut prendre une décision.
01:18Et, moi, j'ai l'intention de gouverner ce pays. C'est pas le foutoir, c'est pas le bazar, c'est pas l'Assemblée Générale permanente,
01:26c'est pas le pia-pia des gauchistes qui passent leur temps à s'engueuler entre eux.
01:29Nous avons besoin de gens qui soient d'accord sur la ligne qu'on suit.

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