• il y a 6 mois
Alors que la gauche a indiqué avoir trouvé un accord de principe sur la répartition des circonscriptions en vue des législatives anticipées, la question d'un Premier ministre se pose. Invité du JT de France 2 ce mercredi 12 juin, Jean-Luc Mélenchon affirme se "sentir capable" d'aller à Matignon, tout en affirmant n'être candidat "à rien du tout" et appelant à "attendre" le résultat des élections.

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Transcription
00:00Mathieu Croissant, donc Jean-Luc Mélenchon à Matignon, c'est possible ?
00:03Il en rêve, il le souhaite, c'était même son slogan en 2022, ça n'est plus son slogan en 2024,
00:08parce que Jean-Luc Mélenchon, qui était une sorte de talisman de la victoire en 2022,
00:12est devenu un chat noir aujourd'hui pour une grande partie des électeurs de gauche
00:16qui ne le souhaitent pas voir occuper ce poste.
00:19Et quand on interroge les Français, d'ailleurs on en parlait dans notre sondage,
00:2116% seulement des Français voudraient le voir s'installer à Matignon.
00:24Mais pardon, vous parlez de PS et places publiques, ils sont dans l'accord ?
00:27Alors qu'on a encore en mémoire Raphaël Glucksmann se faisant insulter.
00:33Quand on s'allie, on s'allie toujours avec des concurrents ou avec des adversaires,
00:36mais c'est vrai que là les divisions à gauche étaient très profondes
00:39et elles sont notamment incarnées par la figure de Jean-Luc Mélenchon
00:42qui a eu une hégémonie sur la NUPES qui a vraiment fâché ses partenaires
00:46avec des propos outranciers ou parfois hors du cadre de la gauche
00:52qui ont désolé et désespéré une partie des électeurs.
00:56Mais vous remarquerez que Jean-Luc Mélenchon n'a pas cité un nom propre à part le sien.
00:59On n'a pas parlé de François Ruffin qu'on a entendu,
01:01on n'a pas parlé non plus de Laurent Berger qui a proposé Raphaël Glucksmann.

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