"J'ai l'intention de gouverner ce pays": ce sont les mots de Jean-Luc Mélenchon, qui se dit "bien évidemment prêt à endosser le rôle de Premier ministre si la coalition de gauche remportait ces élections".
Jean-Luc Mélenchon est ce dimanche en meeting à Montpellier.
Jean-Luc Mélenchon est ce dimanche en meeting à Montpellier.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00J'ai dit simplement que justement on ne doit pas être dans une polémique de personnes lorsque les États-Unis attendent de nous qu'on soit capable d'avoir un programme crédible,
00:11ce que nous avons su construire en quelques jours. Lorsque ce même programme économique est validé par Esther Duflo, prix Nobel d'économie ou encore par Michael Zemmour, économiste émérite,
00:26nous ne devrions pas perdre du temps sur la question de l'incarnation.
00:31Mais c'est quand même important cette question de l'incarnation du poste de Premier ministre.
00:37Il y a de nombreux Français qui attendent de savoir qui pourrait être la personnalité qui incarne ce poste et qui vont en fonction se prononcer pour votre formation ou pas.
00:49Eh bien, il y a deux choses que je veux dire à ces personnes-là. La première, c'est que je veux rappeler que c'est le président de la République, c'est-à-dire Emmanuel Macron, qui appellera.
00:59Ça, c'est la première des choses. Et deuxièmement, le Premier ministre du Nouveau Front populaire sera désigné par un groupe démocratique de l'ensemble des députés.
01:09Et moi, je le redis ici. Ça ne peut pas être Jean-Luc Mélenchon, parce qu'il y a effectivement le besoin, la nécessité que celui ou celle qui sera le Premier ministre
01:23de notre coalition soit quelqu'un qui soit capable de rassembler et qui ne soit pas dans des clivages et qui soit à l'image...
01:31— Et lui, le rassemblement ne rassemble pas selon vous ? — Bah écoutez, je pense que ces dernières heures et même bien avant prouvent qu'il n'est pas en capacité
01:40de rassembler aujourd'hui la large coalition qu'est le Nouveau Front populaire. Ça n'est pas la NUPES 2. Ça n'est pas une coalition qui a été faite juste
01:51par rapport aux résultats de la présidentielle. Je vous rappelle que la répartition des sièges s'est faite aussi sur les frontières européennes.
02:00Je crois que les Françaises et les Français et le peuple de gauche s'est exprimé sur la clarté du projet que nous avons porté avec Raphaël Glucksmann,
02:08et qu'en plus, nous avons clairement élargi notre socle pour que nous puissions avoir un rassemblement le plus large possible avec des personnalités qui sont
02:18aussi des candidats du Front populaire. Donc je crois que les uns et les autres doivent respecter cette volonté d'union de la gauche la plus large possible
02:29demandée par les Françaises et les Français. Mais nous devons aussi entendre qu'il nous faut une personnalité en cas de majorité absolue à l'Assemblée nationale
02:38qui soit en capacité de représenter de manière apaisée et la plus large possible cette coalition.