Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, était invité de BFMTV.
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00:00— C'est un échec de ne pas avoir réussi à obtenir le perchoir, Jean-Luc Mélenchon ?
00:03— D'une certaine manière, oui. Mais auparavant, notons les points qui ont été acquis.
00:07Le premier, c'est que, comme nous l'avions souhaité et nous avons un peu, comment dire, forcé la main de tout le monde,
00:13il y avait une candidature unique qui s'est réglée en 2 jours, ce qui est mieux que nos non-performance pour le 1er ministre.
00:20— On en parlera évidemment dans quelques instants. — Donc nous avons eu un candidat commun.
00:23Et brillamment, il a été en tête de l'élection jusqu'au 3e tour.
00:28Il faut savoir, pour connaître les règles de l'Assemblée nationale, qu'au 1er tour, nous avions gagné.
00:33Au 2e tour, nous avons gagné. Mais entre se retiraient les uns après les autres les candidats de la droite et du centre.
00:40Et à la fin, Mme Brogneprivé a bénéficié des voix de la droite et du centre plus de voix d'URN. Et nous avons été battus.
00:47Ce n'est pas le seul problème que cela pose. — C'est un accord qui a été passé.
00:51— Non mais peut-être bien. Mais en attendant, des voix d'URN que vous n'avez pas notées cette fois-ci
00:55se sont exprimées en faveur de Mme la présidente sortante, qui est une des plus mauvaises présidentes qu'ait eu l'Assemblée.
01:01Mais ce qui est important, c'est de voir qu'à cette occasion, il s'est fait un vote à 14 voix de différence.
01:09Nous sommes bien d'accord. — Absolument.
01:10— Or, nous contestons le fait que 17 ministres aient pu voter pour à cet instant, compte tenu du fait que, d'après nous,
01:18il aurait fallu vérifier les mandats de l'Assemblée nationale, et alors on aurait constaté que dans ce délai,
01:25ces ministres ne devaient pas avoir la possibilité de voter.