La députée, Raquel Garrido réagit sur le plateau de C à Vous, à sa sanction par le bureau de LFI pour avoir "nuit au bon fonctionnement collectif du groupe parlementaire". Et notamment pour avoir "dénigré" Jean-Luc Mélenchon. Elle, parle plutôt de "critiques" qui l'ont "exposé à des procédures disciplinaires".
"La France Insoumise c’est un programme, pas un homme. On ne pourrait donc être Insoumis que si l’on est d’accord avec Jean-Luc Mélenchon? Non. Il faut revoir notre stratégie", déclare la députée Seine-saint-denis auprès du Parisien. Raquel Garrido reproche au sein de son parti "une concentration des pouvoirs" telle que prévue dans la Ve République et que LFI "reproche aux macronistes".
Auprès du Parisien-Aujourd’hui en France, elle affirme avoir été «sanctionnée pour lèse-majesté envers Jean-Luc Mélenchon :
"C’est une sanction très sévère, qui est humiliante. La durée de la sanction est la même que pour Adrien Quatennens (suspendu du groupe LFI pour quatre mois en décembre 2022 après sa condamnation pour violences conjugales), je le prends comme une infamie supplémentaire. Aujourd’hui, j’ai le cœur brisé mais aussi le cœur vaillant. (...)
La France insoumise peut se passer de Mélenchon. Le candidat peut changer, partir à la retraite, changer de rôle. Un départ de Mélenchon ne mettrait pas en cause notre mouvement."
"La France Insoumise c’est un programme, pas un homme. On ne pourrait donc être Insoumis que si l’on est d’accord avec Jean-Luc Mélenchon? Non. Il faut revoir notre stratégie", déclare la députée Seine-saint-denis auprès du Parisien. Raquel Garrido reproche au sein de son parti "une concentration des pouvoirs" telle que prévue dans la Ve République et que LFI "reproche aux macronistes".
Auprès du Parisien-Aujourd’hui en France, elle affirme avoir été «sanctionnée pour lèse-majesté envers Jean-Luc Mélenchon :
"C’est une sanction très sévère, qui est humiliante. La durée de la sanction est la même que pour Adrien Quatennens (suspendu du groupe LFI pour quatre mois en décembre 2022 après sa condamnation pour violences conjugales), je le prends comme une infamie supplémentaire. Aujourd’hui, j’ai le cœur brisé mais aussi le cœur vaillant. (...)
La France insoumise peut se passer de Mélenchon. Le candidat peut changer, partir à la retraite, changer de rôle. Un départ de Mélenchon ne mettrait pas en cause notre mouvement."
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00:00 La France Insoumise a dans son ADN le combat contre la monarchie présidentielle,
00:06 c'est-à-dire le pouvoir personnel du président de la République,
00:09 et le projet de passer à une sixième République.
00:13 Combien de fois ai-je entendu Jean-Luc Mélenchon dans les meetings,
00:16 les trois campagnes présidentielles que j'ai faites pour lui ?
00:19 Combien de fois l'ai-je entendu dire "ne scandez pas mon nom, ne scandez pas mon nom".
00:23 Nous sommes un parti programme, pas un parti autour d'un homme.
00:28 C'est dans notre ADN. Et moi je suis fidèle à cela.
00:32 Je suis fidèle à cela.
00:33 Lui non.
00:34 Je pense que nous devons avoir dans notre façon de faire, dans notre être,
00:39 dans notre façon de nous comporter,
00:42 cette idée que nous incarnons ce projet démocratique pour le pays.
00:45 Ça implique à mon sens d'avoir aussi un projet démocratique pour le parti.
00:49 Mais est-ce que c'est possible aujourd'hui ?
00:51 Est-ce qu'on peut être membre de la France Insoumise et critiquer Jean-Luc Mélenchon ?
00:56 Est-ce que c'est possible ?
00:57 Est-ce que cette sanction n'est pas la preuve du contraire ?
01:01 D'abord, je le fais. Donc c'est possible.
01:05 Mais en effet, du coup, je m'expose à des procédures disciplinaires qui sont malveillantes.
01:11 C'est-à-dire que là, ce qui se passe à mon endroit…
01:14 Les motifs exposés ne sont pas les bons ?
01:15 Non. Alors je vous ai amené l'acte d'accusation.
01:18 Vous avez compris ce qu'on vous reproche exactement ?
01:19 Alors moi j'ai reçu, en toute transparence, j'ai reçu un acte d'accusation par écrit.
01:24 Ça s'écrit "acte d'accusation" ?
01:25 Non, c'est moi qui l'appelle comme ça. Ça s'appelle "les faits reprochés".
01:30 Mais comme c'est mon côté avocate, j'essaye d'être précise.
01:34 C'est ce que j'ai demandé. J'ai demandé "est-ce qu'on peut me mettre ça par écrit ?"
01:37 J'ai attendu dix jours.
01:39 Et effectivement, il est écrit "dénigrement du candidat commun des parlementaires
01:44 et les filles au poste de Premier ministre Jean-Luc Mélenchon.
01:47 Lequel a permis l'élection de nos députés ?" est-il écrit.
01:51 Et il est fait directement référence à mon interview à France Info le 22 octobre.