Avec Laurent Jacobelli, député RN sortant de Moselle, candidat aux élections législatives et Richard Ramos, député Modem sortant du Loiret, candidat aux élections législatives
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00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:02Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente...
00:09Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin, 9h10, Jean-Jacques Bourdin.
00:13Il est 9h34, merci d'être avec nous pour parler politique, évidemment, sur l'antenne de Sud Radio.
00:18Vous savez que nous aimons cela, vous aimez cela, je le sais,
00:21et nous sommes dans une période extrêmement importante, politiquement,
00:25et même pour notre avenir, pour l'avenir du pays.
00:27Donc, pour en parler ce matin, comme invité, nous avons, par ordre alphabétique,
00:31je fais toujours comme ça, Laurent Jacobelli, qui est député RN sortant,
00:35sortant, parce que vous n'êtes plus député, mais sinon oui,
00:37sortant de Moselle, candidat aux élections législatives,
00:40et Richard Ramos, qui est député Modem, sortant du Loiret, candidat aux élections législatives.
00:45Messieurs, bonjour.
00:46Bonjour.
00:47Bien, merci d'être avec nous tous les deux.
00:49Donc, l'événement politique de la soirée d'hier, c'est cet accord à gauche,
00:55accord pour un nouveau front populaire.
00:58Premier commentaire que vous allez partager, Laurent Jacobelli.
01:01Oui, l'alliance de la gauche républicaine et de l'extrême gauche dangereuse fait peur.
01:09On voit bien que pour une place, certains sont prêts à abandonner toutes leurs valeurs,
01:13et c'est inquiétant, parce qu'aujourd'hui, on a besoin d'hommes et de femmes pour diriger ce pays,
01:16qui ont le sens de l'intérêt général, et non pas le sens de leur intérêt individuel.
01:21Qu'est-ce que c'est que cette alliance qui va du Parti Socialiste au NPA,
01:25un groupuscule d'extrême gauche, dont le leader, monsieur Poutou,
01:28applaudit quand on met le feu à des commissariats ?
01:30Mais ces gens-là vont gouverner comment ?
01:33Qui, demain, sera au gouvernement avec eux, si par malheur, pour la France, ils gagnent ?
01:38On mettra madame Obono, qui pense que le Hamas est un groupe de résistance aux affaires étrangères ?
01:43Je pense pas, m'enfin.
01:44Ah bon ? On mettra monsieur Katniss à la condition féminine ?
01:46On mettra monsieur Bilongo, qui faisait des sous-locations douteuses, ministre du Logement ?
01:51Mais on va où ?
01:52Est-ce qu'on peut mettre des gens qui frayent avec l'antisémitisme,
01:56qui frayent avec les black blocs, qui soutiennent le Hamas, au gouvernement ?
02:00Il est temps de réagir, il est temps de se réveiller,
02:02et face à une Macronie en déclin, il faut faire un vrai front républicain.
02:06Ce front républicain, aujourd'hui, ce sont les patriotes sincères,
02:09qui vont se réunir autour de Jordan Bardella.
02:11Bien, alors, très clair, le Rassemblement National est très clair.
02:15Bon, le cas Éric Ciotti, vous parlez de... à gauche de...
02:20comment dire... de... quelle expression vous avez pris ?
02:24Oui, de...
02:25Pour certains, on choisit pour des circonscriptions.
02:28On peut soupçonner l'intérêt particulier d'Éric Ciotti, mais bon...
02:33Vous avez vu tout ce qu'il prend depuis quelques jours, je pense qu'au contraire,
02:36c'est un homme courageux, qui a mis de côté son confort.
02:39Non, parce qu'il assure sa circonscription, quand même.
02:40Écoutez, je pense qu'il aurait gagné sans nous, il est très implanté.
02:42Bon, alors, Richard Ramos.
02:45Je reviens sur la gauche.
02:46Ah oui, oui, oui, c'est plus important.
02:48Les choses ont été très très vite.
02:49Oui.
02:50M. Glucksmann, on ne le voit plus, il a dû granger son chapeau.
02:53Il était sur France Inter ce matin, vous savez ce qu'il a dit ?
02:55Je voulais créer un pôle social démocrate,
02:59mais devant l'urgence et devant la décision du Président de la République,
03:04eh bien, sous-entendu, je suis un peu contraint,
03:08je suis un peu contraint de me retrouver dans cette coalition.
03:12Il y en a d'autres, comme M. Rapsamène, qui ont dit d'autres choses.
03:14Ah non, M. Rapsamène, il est contre.
03:16Ah oui, bien sûr, c'est pour ça que je dis.
03:17Ces gens-là, cet espace-là à gauche...
03:19Rapsamène, il a dit, je suis contre.
03:20Bien sûr, jamais LFI.
03:22Ah oui, il l'a dit.
03:23Jamais LFI.
03:24Et moi, les socialistes que j'ai chez moi, qui m'ont appelé aussi,
03:27ils me disent, pas avec LFI.
03:30Parce que, en fait, cette accélération, nous on l'a vu dans l'hémicycle,
03:34les socialistes et LFI, c'était tendu, c'était des invectives permanentes.
03:38Et là, en 48 heures, tout va vite, M. Bourdin.
03:41C'est l'information.
03:42Tout va vite.
03:43Mais c'est dingue.
03:44C'est-à-dire, ces gens qui ne se sont d'accord sur rien,
03:47parce qu'on parle là de la gauche,
03:48ils ne se sont d'accord sur rien.
03:50Est-ce que pour payer de l'électricité moins chère,
03:52il faut des centrales nucléaires ?
03:54Il y en a qui disent oui, il y en a qui disent non.
03:56Est-ce qu'on revient à la retraite à 60 ans,
03:58ou est-ce qu'on ne revient pas à la retraite à 60 ans ?
04:00Tout ça, en fait, c'est un accord électoral qui regauche la gauche,
04:05mais auquel il ne pourra pas tenir.
04:06Alors, justement, nous allons, vous, vous défendez la majorité présidentielle.
04:10Bien évidemment.
04:11Richard Ramos.
04:12Il y a trois blocs aujourd'hui.
04:13C'est ça.
04:14Trois blocs.
04:14Vous êtes un peu pris entre le marteau et l'enclume, si je puis dire.
04:17Vous, aux blocs centrales.
04:20Au modem.
04:21Bon.
04:21Mais je voudrais revenir quand même sur les propositions de la gauche,
04:25parce que vous allez me dire ce que vous en pensez.
04:27Soyons concrets.
04:28Le SMIC a 1600 euros net par mois.
04:30Qu'en pensez-vous, Laurent Jacobelli ?
04:32D'abord, c'est intenable.
04:34C'est une bonne proposition ou pas ?
04:35Non, c'est intenable.
04:36C'est une promesse en l'air dans l'état des finances aujourd'hui,
04:38dans l'état des entreprises aujourd'hui.
04:39Vous savez que le nombre d'entreprises qui vont être en faillite cette année
04:42va être encore supérieur à l'année précédente.
04:44Tout cela est irrationnel.
04:45Si le SMIC est à 1600, c'est-à-dire que tous les salaires au-dessus vont devoir augmenter,
04:49ou sinon, il va y avoir un écrasement des salaires et des classes moyennes vers le SMIC.
04:53Vous êtes d'accord, Richard Ramos ?
04:54Tout cela n'a aucun sens.
04:55Vous savez, sur vos antennes, M. Bourdin, vous avez parlé et reparlé du pouvoir d'achat.
04:59Oui.
05:00À partir du moment...
05:01Qu'est-ce qui se joue en ce moment sur le pouvoir d'achat depuis des mois ?
05:03C'est des prix pas chers.
05:05Qu'est-ce qu'on voyait ?
05:06On voyait des produits d'importation...
05:07C'est ce qu'ils proposent !
05:08Blocage des prix...
05:09Attendez, je suis un peu provocateur.
05:10Blocage des prix de l'énergie, des carburants, des produits de première nécessité.
05:14Mais, pardon...
05:15C'est remarqué, vous proposiez un peu ça.
05:17Mais pas du tout, Jean-Jacques Mélenchon !
05:19Ça, ce sont des mesures communistes, c'est-à-dire des mesures où l'État dirige...
05:22Rien...
05:23Quasiment rien n'est fait.
05:24Je termine.
05:25Jean-Jacques Covelier, vous avez parlé, Richard Ramos.
05:26Nous, ce qu'on propose, ce sont des solutions plus simples.
05:28Vous parliez des augmentations de salaires.
05:29Plutôt que de fixer un SMIC qui n'est pas réalisable.
05:31Il ne faut pas mentir aux gens.
05:32Nous, on a une solution beaucoup plus simple.
05:34C'est de dire, si les chefs d'entreprise augmentent de 10% les salaires,
05:36ces 10% sont exonérés de charges patronales.
05:38Ça, c'est raisonnable.
05:39Ça, c'est applicable.
05:40Quel que soit le niveau de salaire.
05:42Non, c'est pour les salaires inférieurs à 3 000 euros.
05:46Mais, sur l'énergie, une méthode simple pour économiser sur le coût de l'énergie,
05:52c'est faire baisser la TVA de 20% à 5,5%.
05:55Ça, c'est réalisable.
05:56Ça, c'est possible.
05:57Et ça, un gouvernement pourra le faire.
05:58Vous voyez, il faut des promesses.
06:00Il faut comparer les promesses irréalisables de la gauche
06:04aux mesures pratiques que nous proposons,
06:05qui sont réalisables et qui iront dans le sens du pouvoir d'achat des Français.
06:08Une des premières priorités de Jordan Bardella.
06:10Bien, oui.
06:11Non, mais, il ne faut pas se tromper.
06:13Aujourd'hui, il y avait des gens qui fabriquaient des produits,
06:16notamment la grande distribution,
06:17qui se disaient, je vais aller les chercher à l'étranger,
06:20alors qu'il y a encore un an, ils étaient fabriqués en France,
06:22pour être moins chers.
06:24Si demain, sur les produits français,
06:26dans toutes les industries agroalimentaires,
06:28vous rajoutez des salaires,
06:30on ira encore plus chercher des produits à l'étranger.
06:32Parce qu'on ne tiendra pas la différence,
06:34on ne tiendra pas l'écart entre des produits étrangers
06:36et des produits français.
06:37Et donc, c'est mortifère.
06:39Surtout avec les traités de libre-échange
06:40que vous avez signés à tour de bras avec votre majorité, M. Arnaud.
06:43Par contre, sur l'électricité...
06:44En revanche, vous avez un accord avec la gauche.
06:45Pardon ?
06:46Je vais trouver...
06:47Juste, M. Jacobelli...
06:48Sur l'énergie, vous avez un accord.
06:49M. Jacobelli, Mme Le Pen...
06:50Vous voulez contrôler...
06:51M. Jacobelli, Mme Le Pen était contre les centrales nucléaires.
06:54Non, alors ça, c'est une vraie légende.
06:56Non, non, excusez-moi, je connais un peu mieux.
06:58Et je le connais pas mal.
06:59Non, non, mais...
07:00Je connais un peu mieux le programme du Rassemblement national de Louvre.
07:02Je l'ai eu aussi.
07:03Je vais vous expliquer.
07:04C'est quelque chose qui tourne beaucoup
07:06et c'est un des éléments de langage de la Macronie.
07:08C'est vrai, Mme Le Pen a eu cette phrase en disant
07:10« Je sais qu'il y a des risques sur le nucléaire,
07:13mais aujourd'hui, c'est l'énergie la plus propre
07:16et la moins chère pour la France.
07:18Et donc, nous soutenons le nucléaire. »
07:20Aujourd'hui, mais pas hier.
07:22C'est ce qu'elle a dit.
07:23Non, non, c'est ce qu'elle a dit à l'époque.
07:25C'est ce qu'elle a dit à l'époque.
07:26C'est sa phrase de l'époque.
07:27Soyez honnête.
07:28Mais je suis honnête, je sais que vous êtes quelqu'un d'honnête.
07:31Laurent Jacobelli.
07:32Tous les partis politiques ont dit tout
07:34et un peu le contraire de tout.
07:35Vous, comme les autres, vous n'êtes pas...
07:37Nous avons toujours été pour le nucléaire.
07:38Attendez, moi je me souviens sur l'Europe, sur l'euro.
07:40Enfin bon, on va pas revenir.
07:41Et on assume ces changements.
07:42Oui, oui.
07:43Mais quand on change, on assume.
07:44Bon, d'accord.
07:45Alors, très bien.
07:46Mais Richard Ramos, autre chose.
07:48Sur les prix d'énergie.
07:53Encore faut-il apprendre à Sébastien Chenu qui a une TVA à 5,5.
07:56Mais ça, c'est autre chose.
07:57Bon, je vais vous bloquer.
07:58Mais c'est vrai.
07:59Mais non, vous savez pourquoi je dis ça ?
08:01Il a fait un lapsus.
08:02Ça arrive à tout le monde.
08:03Non, il n'a pas fait un lapsus.
08:04Non, il ne savait pas.
08:05Vous savez pourquoi je vous le dis ?
08:07Parce qu'il ne veut plus venir ici à cause de ça.
08:10Alors c'est lui qui a fait la bêtise.
08:11C'est pas moi.
08:12Bon, je ne vais pas régler mon compte entre les deux.
08:14Mais j'aime bien que les choses soient claires.
08:16Parce que c'est ce qu'il dit.
08:17Moi je suis là, je lui dis qu'elle est à 5,5.
08:19Laurent Jacobelli.
08:21Vous dites qu'il faut, si j'ai bien compris, étatiser les prix.
08:26Si j'ai bien compris.
08:27Non, vous avez mal compris.
08:29Il faut un tarif réglementé.
08:31C'est bien cela.
08:32Non, je vais vous expliquer.
08:33C'est bien ce que nous a dit un tarif réglementé.
08:35Je vais vous expliquer.
08:36C'est ce que dit la gauche.
08:38Mais excusez-moi, je ne suis pas porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire.
08:41Des fois, votre programme est similaire.
08:44Est-ce que je peux répondre ?
08:45Allez-y, allez-y, Laurent Jacobelli.
08:47Répondez, répondez.
08:49Le prix de l'électricité est fondé sur un prix européen qui, pour faire simple,
08:54est calculé sur la dernière usine électrique à gaz allemande.
08:59Ce qui fait qu'on vend l'électricité française
09:01deux à trois fois plus cher à certaines entreprises et aux particuliers que ce qu'elle coûte.
09:05Si simplement on sort de cette tarification unique,
09:07je ne dis pas sortir du marché européen de l'électricité,
09:09je dis sortir de la tarification...
09:10Il y a eu une évolution.
09:11Non, non.
09:12Mais c'est bien d'évoluer.
09:13Je vous dis les choses.
09:14Cela veut dire qu'on aura le prix de nos centrales nucléaires
09:17et que le prix de l'électricité diminuera de 30% à peu près.
09:20Ce qu'on ne veut pas, c'est que nous puissions, nous, en France,
09:23avoir une électricité peu chère et la vendre très chère.
09:26On a un avantage comparatif avec les nucléaires.
09:28Profitons-en, ça fera du bien aux particuliers
09:30et ça fera du bien aux entreprises qui ont vu leurs factures d'électricité exploser sans raison.
09:34Sauf que vous savez très bien, Laurent Jacobelli,
09:37que malheureusement, enfin malheureusement ou heureusement,
09:40si l'industrie se développe, on va avoir besoin de plus en plus d'électricité
09:43et que les nouvelles centrales nucléaires n'en trouveront en fonction qu'en 2038.
09:47La faute à qui, Jean-Jacques Bourdin, qui a voulu arrêter 14 réacteurs nucléaires ?
09:51Oui, donc on ne peut pas fermer des éoliennes, on ne peut pas démanteler des éoliennes, on ne peut pas...
09:55Mais si, bien sûr, nous le ferons.
09:56Dans l'immédiat, c'est impossible.
09:57Nous le ferons.
09:58Et si demain, nous devons vendre de l'électricité...
10:00Nous manquerons de l'électricité, alors.
10:01Si demain, nous devons vendre de l'électricité à l'Allemagne...
10:03Nous manquerons de l'électricité.
10:04Bien sûr que non, Jean-Jacques Bourdin.
10:05On l'achètera, on l'achètera.
10:13On sort de la tarification unique à acheter de l'électricité à nos voisins européens.
10:16Il y a une solidarité, il y a un marché.
10:18Soyons raisonnables.
10:19Soyons très européens.
10:21Mais l'Europe n'a pas que du mauvais, Jean-Jacques Bourdin.
10:23Ce qui est mauvais dans cette histoire...
10:25Tiens, prenons l'exemple de l'électricité.
10:26Qu'on cède les uns les autres, qu'on améliore nos technologies, qu'on aille vers une énergie plus verte ensemble.
10:32Très bien.
10:33Mais qu'on force le prix.
10:35Non.
10:36Et on cesse d'acheter du gaz liquide russe.
10:38Vous êtes d'accord avec moi ?
10:41On cesse immédiatement d'acheter du gaz liquide russe.
10:44Mais vous savez qu'on n'a jamais autant acheté de gaz russe qu'aujourd'hui, depuis qu'il y a l'embargo.
10:48C'est toute l'hypocrisie.
10:50Donc on cesse d'acheter du gaz liquide russe.
10:52Mais pour ça, il faut du nucléaire, Jean-Jacques Bourdin.
10:54Oui ou non, est-ce qu'on cesse d'acheter du gaz liquide russe ?
10:57Écoutez, dans la mesure du possible, oui.
11:00Mais preuve est de constater, par ce gouvernement qui a eu les mots les plus durs pour la Russie,
11:05qu'aujourd'hui, on ne peut pas s'en passer.
11:07C'est ce que nous a montré l'action d'Emmanuel Macron.
11:09Moi, simplement, je pense que sur l'électricité, il faut, sur les premiers kilowattheures,
11:14c'est-à-dire ceux qui me permettent de me chauffer et de m'éclairer,
11:17ceux-là, ils protègent les plus humbles.
11:20Et derrière, ceux qui ont le plus grand, il faut que ça soit plus cher.
11:23Il faut que les premiers, comme on l'a fait des fois, quand moi j'ai fait...
11:26Qui a un prix modulé, en quelque sorte.
11:28Mais sur le prix de base, c'est-à-dire, vous avez le droit au premier kilowattheure,
11:33et ceux-là, celui qui a une très très très grande maison
11:37et qui décide de mettre son électricité tout le temps,
11:39c'est normal que l'électricité soit chère.
11:41Par contre, il faut un pack de base pour les gens.
11:44Mais comment faites-vous ? Vous mettez un plafond, alors ?
11:46Je comprends pas très bien.
11:47Vous savez, c'est très simple, moi j'ai fait la redevance incitative dans le monde du déchet.
11:51Mais ça existe déjà, le tarif.
11:52Non, ça n'existe pas.
11:53Si on consomme moins, on paye moins.
11:55Oui, mais je veux que...
11:57Les premiers kilowattheures sont au même prix que les derniers kilowattheures.
12:00Moi, je suis pour que sur les premiers kilowattheures,
12:02qui permettent à des gens de ne pas aller chercher,
12:04notamment les plus humbles,
12:06des trucs à pétrole au supermarché
12:08où on met du truc dedans parce qu'on a froid,
12:10sur les premiers kilowattheures,
12:12ceux-là, on peut avoir des TA réduites ou sans TVA,
12:15et après, au-dessus, il faut payer le prix de l'électricité au juste prix.
12:19Parce que ça a un coût, l'énergie.
12:21Mais par contre, on donne aux gens la capacité de se chauffer
12:24et d'avoir un petit peu d'électricité.
12:25Mais il y a quelque chose que je ne comprends pas.
12:27Attendez, attendez, Laurent Jacobelli, il faut que je vous fasse une page de pub.
12:29Promis, vous avez la parole.
12:31Ne vous inquiétez pas, 9h46.
12:33Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
12:36Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de devis gratuits.
12:39Vérissure présente...
12:42Sud Radio, parlons vrai chez Bourdin.
12:449h10, Jean-Jacques Bourdin.
12:46Laurent Jacobelli, vous avez la parole comme promis.
12:49Qu'est-ce que vous vouliez dire ?
12:50Oui, je voulais répondre à mon collègue,
12:52enfin, à mon ex-collègue, puisque voilà.
12:54Il nous a proposé, sans jeu de mots,
12:56une usine à gaz pour calculer le prix de l'électricité.
12:58Je ne comprends pas pourquoi
13:00la Macronie ne comprend pas quelque chose de simple.
13:02En France, nous sommes capables
13:04de produire abondamment,
13:06de manière constante,
13:08une énergie peu chère.
13:10Alors, acceptons les lois du marché
13:12et vendons cette énergie peu chère.
13:14D'abord, ça fera du bien au pouvoir d'achat
13:16des Français, et ça fera du bien aux entreprises.
13:18J'ai été dans ma circonscription...
13:20Peu chère, attention, attention.
13:22Le prix est renchéri parce que
13:24les centrales vieillissent et qu'il faut de plus en plus de maintenance
13:26et que ça coûte de plus en plus cher.
13:28Et qu'il faut entretenir les réseaux
13:30et qu'il faut...
13:32D'ailleurs, l'augmentation prévue,
13:34c'est une augmentation sur les réseaux.
13:36Mais là aussi, première décision de Gabriel Attal,
13:38augmentation de l'électricité de 10%,
13:40puis augmentation du gaz de 12%.
13:42Sur la réforme de l'assurance chômage,
13:44vous êtes d'accord ou pas ?
13:46Bien sûr que non.
13:48Vous êtes contre cette réforme de l'assurance chômage ?
13:50Mais elle est absurde. Vous avez peut-être une mutuelle santé,
13:52Jean-Jacques Bourdin. Vous cotisez tous les mois.
13:54Eh bien, l'assurance chômage, c'est pareil.
13:56Les Français qui travaillent cotisent.
13:58Ils payent cette assurance chômage.
14:00Ça ne s'appelle pas allocation sociale.
14:02Donc on ne réduit pas
14:04la durée des indemnités
14:06et on ne réduit pas le nombre de mois
14:08travaillés pour obtenir le chômage.
14:10Ou alors, Jean-Jacques Bourdin,
14:12on est logique jusqu'au bout.
14:14On réduit le montant des cotisations.
14:16Parce que si on cotise toujours autant pour demain avoir moins,
14:18c'est complètement illogique.
14:20C'est un impôt déguisé.
14:22Richard Ramos ?
14:24Je ne suis pas du tout d'accord.
14:26Je ne suis pas d'accord du tout.
14:28Je pense qu'il faut cotiser plus pour avoir le droit
14:30au chômage. Par contre, auquel je suis
14:32contre depuis des mois et des mois,
14:34c'est sur les seniors.
14:36C'est-à-dire que quelqu'un qui a travaillé toute sa vie
14:38et qui lui manque 3-4 années
14:40pour aller à la retraite,
14:42je ne suis pas d'accord là que la personne,
14:44on lui enlève du chômage.
14:46Parce qu'il y a des gens qui n'ont pas travaillé toute leur vie.
14:48Il y a des gens qui sont dans la difficulté,
14:50mais il y a des gens qui sont organisés de temps en temps
14:52au RSA toute leur vie.
14:54Ça me pose un souci.
14:56Par rapport à celui ou celle qui toute sa vie
14:58aura cotisé, et derrière on va lui compliquer
15:00sa fin de vie.
15:02Vous abrogez immédiatement cette loi ?
15:04Parce que le décret va apparaître le premier ?
15:06Vous abrogez immédiatement ?
15:08Vous êtes comme la gauche ?
15:10Non, parce que je veux casser le coup
15:12à une rumeur. Aujourd'hui, les chômeurs
15:14ne sont pas des feignants qui restent chez eux
15:16alors qu'il y a des emplois qui les attendent.
15:18Il y a aujourd'hui 350 000 emplois vacants
15:20en France, 5,5 millions de chômeurs.
15:22Ce qui veut bien dire que même si on ne remboursait
15:24plus la location chômage, il n'y aurait pas assez.
15:26Il y a beaucoup de chefs d'entreprise qui n'arrivent pas à trouver
15:28de la main d'oeuvre.
15:30Il faut aider, accompagner
15:32les chefs d'entreprise pour qu'ils augmentent les salaires
15:34et trouvent de la main d'oeuvre. Il faut prendre soin
15:36de nos compatriotes qui se retrouvent sur le bord
15:38du chemin du marché de l'emploi
15:40ponctuellement. En revanche, là où on peut
15:42peut-être se retrouver, c'est qu'il faut faire en sorte
15:44que ceux qui abusent du système
15:46ne puissent pas en profiter. Ça c'est sûr.
15:48Tout le monde est d'accord.
15:50Vous mettez Emmanuel Macron
15:52sur vos affiches ? Non, je ne mets pas Emmanuel Macron
15:54sur mes affiches. Vous n'en voulez pas ?
15:56Je l'ai dit, il y a un désamour.
15:58Non mais, il y a un désamour
16:00personnel, moi je le vois sur ma
16:02circonscription, avec le Président
16:04de la République. Pas forcément
16:06avec certaines mesures qui ont été prises
16:08par le gouvernement et par les députés.
16:10Mais il y a un désamour. Pourquoi ? Pour une raison qui est
16:12très simple. Ça fait quand même, et vous savez
16:14très bien que je me suis fait convoquer, taper
16:16sur les doigts sur cette affaire-là. Pourquoi ?
16:18Parce que le peuple français est un peuple
16:20viscéral. Le Président
16:22de la République, il avait une espèce
16:24de côté cérébral, c'est un homme intelligent
16:26et qui expliquait toujours aux
16:28français pourquoi ce n'est pas
16:30normal qu'ils ne disent pas qu'ils soient heureux.
16:32Et on a eu des ministres, de temps en temps,
16:34qui confondaient pédagogie avec arrogance.
16:36Et donc, c'est ça, ce peuple
16:38qui nous écoute. Donc vous ne mettez pas Emmanuel Macron ?
16:40Non, je ne mettrai pas Emmanuel Macron. Vous mettez qui ?
16:42Avec le soutien de Gabriel Attal,
16:44François Bayrou et Édouard Philippe.
16:46D'accord.
16:48Un élément qu'on ne voit pas dans tous les graphiques,
16:50qu'il faut pondérer,
16:52c'est que les députés, je ne me mets pas dedans, ce n'est pas pour moi
16:54que je dis ça, qui ont un peu travaillé sur le terrain,
16:56qui, quand une femme battue est
16:58venue les voir, quand une entreprise
17:00a eu besoin d'une subvention et qu'on travaillait,
17:02ça va peser un petit peu dans la balance.
17:04Et donc moi, je crois qu'on a aussi,
17:06alors ce n'est pas beaucoup, je pense que c'est 5-6%,
17:08en moins quand on ne nous aime pas,
17:105-6% en plus quand ils nous aiment,
17:12ça va compter parce que l'élection des députés,
17:14ce n'est pas que nationale.
17:16C'est pas européenne, c'est évident.
17:18Et donc, il ne faut pas le pondérer.
17:20Moi, à la différence de M. Rameau, je n'ai pas
17:22l'engagement politique honteux.
17:24Je suis fier sur mes affiches d'avoir
17:26Jordan Bardella, dont je souhaite vraiment qu'il soit Premier ministre.
17:28Je suis fier d'avoir sur mes affiches
17:30Marine Le Pen,
17:32dont je souhaite qu'elle soit la présidente de la République
17:34en 2027.
17:36Je suis très fier de ne pas avoir sur mes affiches
17:38Jordan Bardella et Marine Le Pen.
17:40Oui, mais vous n'osez pas mettre le président de la République.
17:42Non, mais je pense qu'il faut...
17:44Excusez-moi, je vous ai écouté.
17:46Je pense qu'il faut être honnête envers les électeurs.
17:48Vous, vous voulez qu'Emmanuel Macron continue
17:50à être président de la République et qu'on continue comme ça.
17:52Non, les législatives, c'est le Premier ministre qu'on choisit, monsieur.
17:54Oui, oui, pardon, pardon.
17:56Même si vous gagnez,
17:58vous ne demandez pas la démission d'Emmanuel Macron.
18:00Non, le seul qui puisse demander la démission d'Emmanuel Macron,
18:02c'est lui-même dans la Sécurité République.
18:04Je veux être président quand on n'exclut pas le ministre.
18:06Vous m'avez dit quelque chose.
18:08C'est le Premier ministre qu'on va choisir quand on sera député.
18:10D'accord ?
18:12Ce n'est pas le président de la République.
18:14C'est lui qui choisira le Premier ministre.
18:16Je suis très clair.
18:18Je ne peux pas vous dire mieux.
18:20Je dis non à Bardella, non à Mélenchon, oui à Attal.
18:22Voilà.
18:24Mélenchon ne sera pas choisi par la gauche.
18:26Attention, on ne sait jamais. Il est en embuscade.
18:28Il est en embuscade.
18:30Moi, j'affirme ça.
18:32Je ne veux pas de tromperie.
18:34Je vois aujourd'hui certains candidats
18:36dissidents des Républicains, par exemple,
18:38qui négocient en sous-main avec Renaissance
18:40et qui disent aux électeurs de droite
18:42« Votez pour l'opposition. »
18:44On va en élargir et négocier.
18:46C'est pas en sous-main.
18:48Nous avons négocié avec le président du parti
18:50un accord.
18:52Il n'y a rien d'abord qui est logique puisqu'on partage 90%
18:54des convictions.
18:56La négociation commençait bien avant dimanche.
18:58Ne nous prenez pas pour des idiots.
19:00Je vous dis qu'on a négocié.
19:02Avant dimanche.
19:04Et c'est normal de proposer une alliance
19:06quand on veut gouverner et qu'on veut être majoritaire.
19:08Même si vous n'êtes pas tous d'accord
19:10sur la retraite, sur des quantités de...
19:12Vous avez négocié avec Marion Maréchal.
19:14Bien sûr.
19:16Mais pas en sous-main publiquement.
19:189h56. Merci d'être avec nous
19:20sur Antenne de Sud Radio.
19:22Je vous remercie d'être venus tous les deux.
19:24Et votez le 30 juin et le 7 juillet.
19:26C'est important. Votez.
19:28Valéry Exsper, Gilles Gansman,
19:30avec Xavier Domère, commentateur sportif
19:32de l'Euro de foot sur
19:34M6. A tout de suite.