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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 13 juin 2024

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:00:07Les auditeurs ont la parole. Première question que je vous pose, est-ce que Éric Ciotti a raison de se cramponner et de saisir la justice ?
00:00:15On parle de la bagarre au sein de la direction DLR. Philippe, bonjour.
00:00:19Bonjour Éric Brunet.
00:00:21Je vous pose la question, qu'en pensez-vous ?
00:00:23Que c'est un spectacle pitoyable une nouvelle fois pour les Républicains.
00:00:27Et la droite, on a vécu pour les plus anciens...
00:00:32On se souvient de la bagarre Copé-Fillon.
00:00:35Non mais là je vous peux répondre précisément, est-ce qu'Éric Ciotti a raison de se cramponner et de saisir la justice ?
00:00:41Non, non, non, non, non, non. Il faut arrêter, il faut arrêter ce cirque.
00:00:44C'est pas, sur le fond, ça peut se discuter, la manière, le fait qu'il...
00:00:50C'est la forme, beaucoup de gens disent la façon dont il a procédé ne nous plaît pas.
00:00:54C'est un peu ça que vous dites Philippe.
00:00:57Restez avec nous mon cher Philippe.
00:00:59Céline Landreau, je vous annonce qu'il est l'heure du rappel des titres.
00:01:03Vous parliez d'Éric Ciotti, il déjeune normalement ce midi avec Jordan Bardella,
00:01:07après avoir scellé un accord avec le Rassemblement National.
00:01:11Accord qui lui a valu son exclusion du parti, voté hier à l'unanimité par les cadres LR.
00:01:17Une exclusion qu'il conteste en justice.
00:01:20Éric Ciotti s'est d'ailleurs rendu ce matin encore au siège du parti.
00:01:23Des tractations aussi à gauche.
00:01:25Tractations qui continuent pour l'attribution des 577 circonscriptions
00:01:30qu'il faut se distribuer entre les partis du Nouveau Front Populaire.
00:01:34Une autre question aussi sous-jacente.
00:01:36Qui pour briguer Matignon en cas de victoire de la gauche le 7 juillet prochain ?
00:01:42Plusieurs ont déjà fait acte de candidature.
00:01:44Jean-Luc Mélenchon ou encore François Ruffin ont dit « sans sentir capable ».
00:01:50Et puis en Italie, les dirigeants du G7 sont réunis pour tenter d'arriver à un accord
00:01:55sur la manière d'utiliser les actifs russes confisqués par les occidentaux
00:01:59et cela afin d'aider l'Ukraine à se défendre et à se reconstruire.
00:02:05La météo, Peggy, pour cet après-midi, ça reste beau sur les trois quarts du pays.
00:02:10Exactement, avec un petit peu plus de nuages sur le nord-est,
00:02:12mais ce sont plutôt des nuages de beau temps.
00:02:14En revanche sur le nord-ouest, on a un ciel qui va se couvrir au fil des heures
00:02:17et bien plus vieux même déjà sur la Bretagne.
00:02:19Ça va gagner les côtes de la Manche au fil des heures avec du vent partout ailleurs,
00:02:23donc du beau temps.
00:02:24Et plein soleil sur la moitié sud, une petite averse possible
00:02:27sur le relief des Alpes du Sud et en Corse avec du vent.
00:02:30Les températures, 19 à 22 degrés sur la moitié nord, 23 à 27 dans le sud.
00:02:34Vous voyez, quand vous faites un petit effort, Peggy, on y arrive.
00:02:36Ça marche.
00:02:37Ça s'appelle une bonne météo, ça.
00:02:38Vous ne vous pensez pas aux Bretons qui sont sous la pluie ?
00:02:40Oui, je pense un peu aux Bretons.
00:02:41Ça s'appelle une relativement bonne météo.
00:02:43Voilà, très bien Eric.
00:02:44Merci Peggy, à demain Céline Landreau.
00:02:46À demain.
00:02:48Je me tourne dans un instant vers Philippe.
00:02:50J'accueille Julien Fautra.
00:02:52Bonjour à tous.
00:02:53Bonjour Julien.
00:02:54Vous allez nous accompagner.
00:02:55Service politique d'RTL.
00:02:56Parce que pouh !
00:02:57Voilà, comme vous dites.
00:02:58Pouh !
00:03:00Je pense qu'on n'a jamais si bien résumé la situation.
00:03:03Pouh !
00:03:04Pouh aussi à gauche parce que Mélenchon veut devenir Premier ministre
00:03:06mais les tractations sont compliquées en ce moment même.
00:03:08Pouh !
00:03:09Du côté du Lot-et-Garonne où Jérôme Cahuzac dit
00:03:11« Je vais être député ».
00:03:13Il revient sur les marchés, il sert des mains.
00:03:15Et pouh !
00:03:16Du côté de Reconquête.
00:03:17Vous avez vu aussi le sou qui a du côté de Reconquête, Julien ?
00:03:21Bien sûr, j'ai vu.
00:03:22Bon.
00:03:23Philippe est avec nous.
00:03:24Mon cher Philippe, donc de votre côté,
00:03:26Eric Ciotti devrait quitter le siège des LR et partir discrètement.
00:03:33C'est ça que vous imaginez pour lui ?
00:03:35Absolument.
00:03:36Enfin pour lui et pour Les Républicains et pour la droite « gouvernementale ».
00:03:41Parce que là c'est un spectacle qui est franchement lamentable.
00:03:44On peut, je vous dis, sur le fond, pourquoi pas...
00:03:47Mais c'est ça qui m'intéresse moi.
00:03:48Bon.
00:03:49Sur le fond Philippe, je ne sais pas si vous êtes un électeur de la droite ou pas,
00:03:53mais sur le fond, est-ce qu'il fallait, pour sauver ce parti politique
00:03:58qui devient de plus en plus...
00:04:00On lui promet une quarantaine de députés sur 577, d'après les sondages là.
00:04:05Est-ce qu'il fallait se diriger vers une alliance ?
00:04:09On voit qu'on constate que la France est de plus en plus à droite.
00:04:14Le Rassemblement National d'aujourd'hui n'est pas le Front National d'hier.
00:04:19Donc pourquoi pas des discussions ?
00:04:21Là aujourd'hui on a la gauche...
00:04:22Ah vous êtes extraordinaire !
00:04:23Vous commencez les auditeurs en la parole en disant « c'est désastreux, c'est une catastrophe, ils sont tous nus »
00:04:27C'est l'image que ça donne.
00:04:28Et là vous êtes en train de me dire, parce que heureusement que j'ai creusé un peu,
00:04:31vous êtes en train de me dire « ah oui, peut-être que comme la France est de plus en plus à droite,
00:04:34il faudrait que les LR discutent avec le RN, Philippe, enfin... »
00:04:37C'est deux choses, il y a le fond et la forme.
00:04:39Sur la forme, c'est lamentable.
00:04:41Le spectacle qui est donné, il est franchement lamentable.
00:04:44Le coup des clés, on ferme à clé pour éviter...
00:04:47Alors c'est pour des problèmes de sécurité, soit.
00:04:49Mais bon, c'est une famille politique, c'est des gens qui se côtoyaient presque tous les jours.
00:04:52Vous ne seriez pas en train de me dire que finalement,
00:04:55ceux, CEX, qui sont lamentables,
00:04:58ce seraient plutôt les Larcher, les Valérie Pécresse,
00:05:03tous les ténors du parti qui...
00:05:05Non, c'est ça que vous êtes en train de me dire ?
00:05:08Je vous dis, c'est la forme, c'est le spectacle qui n'est pas bon.
00:05:11Après, la forme, moi je ne suis pas contre des discussions.
00:05:14Je vous dis, ce n'est plus le Front National de Jean-Marie Le Pen.
00:05:17Julien Fautrat, pardon, une seconde Philippe.
00:05:20En ce moment même, il est 13h07,
00:05:23si j'ai bien compris, Éric Ciotti commence son déjeuner
00:05:27avec Jordan Bardella, il a peut-être commandé une bouteille d'eau gazeuse,
00:05:30un petit brouillis, ils sont en train de manger ensemble.
00:05:33Alors, c'est effectivement ce qui semble se dessiner,
00:05:36un déjeuner Bardella-Ciotti, pour mettre un petit peu les choses au clair.
00:05:40Puisque, quand Éric Ciotti a commencé à négocier
00:05:43avec le Rassemblement National,
00:05:45la situation n'était pas celle d'aujourd'hui.
00:05:47Peut-être que le RN, est-ce que le RN se sent floué ?
00:05:52Est-ce que le RN, au contraire,
00:05:54parce que c'est quand même ce qu'on n'entend pas aujourd'hui,
00:05:56se frotte les mains en disant, on a mis une flèche de plus
00:05:59dans le dos de ce parti Les Républicains,
00:06:02qu'on essaie d'absorber, qu'on essaie d'empêcher.
00:06:07C'est un petit peu la question qui se pose aujourd'hui.
00:06:11– Le souci, tiens, je vais prendre Patrick également,
00:06:14que je vais faire rentrer dans la discussion.
00:06:15Mon cher Patrick, bonjour, où êtes-vous ?
00:06:17– Bonjour Monsieur Brunet, au sable de l'Aude en Vendée.
00:06:19– Au sable de l'Aude en Vendée, quel temps fait-il d'ailleurs là-bas ?
00:06:22– Il fait un peu frisqué, il fait 21 degrés,
00:06:25ressenti 20, au 19 c'est un peu frisqué,
00:06:27le temps est un peu voilé, couvert.
00:06:29Mais bon, il fait beau dans les cœurs et mieux qu'à la télé.
00:06:32– Qu'est-ce que vous pensez, vous, des LR aujourd'hui ?
00:06:36– Alors, je trouve que Monsieur Ciotti, comme Philippe le disait à l'instant,
00:06:40a tort sur la forme, mais il a raison sur le fond.
00:06:45Il aurait dû, à mon avis, présenter à ses collègues du LR
00:06:50et au vieux briscard du LR le soin de vouloir rejoindre le groupe NR.
00:06:56Il ne l'a pas fait, il a fait des choses en catimini tout seul,
00:07:00et il a un petit peu estimé tout au niveau de ça.
00:07:03– À mon avis, il a fait ça, en cachette, c'est vrai que ce n'est pas très honorable,
00:07:07mais il a fait ça parce qu'il savait très bien que Valéry Pécresse,
00:07:10que Gérard Larcher, que tous les chapeaux à plumes,
00:07:14comme on dit chez les LR, diraient non.
00:07:16– Oui, c'est ce qu'il explique, c'est-à-dire que ce genre de coup
00:07:18ne peut pas se faire s'il y a trop de personnes dans la boucle.
00:07:22– Mais ce qui m'intéresse, c'est que Patrick, comme Philippe,
00:07:25parce qu'il faut qu'on en parle, vous me dites sur le fond, en revanche,
00:07:29parce que j'ai vu ce sondage du Figaro qui dit qu'à peu près 1 sur 2
00:07:33parmi les sympathisants et les électeurs LR sont favorables à un accord avec le RN.
00:07:38Attention, sur le fond, j'ai envie de dire qu'Éric Ciotti
00:07:41n'a peut-être pas totalement perdu son épreuve de force à tout de suite.
00:07:46– Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:07:50– 50 centimes la minute.
00:07:53– 13h-14h30.
00:07:56– Les auditeurs ont la parole.
00:07:58– Avec Éric Brunet sur RTL.
00:08:01– Il faut savoir avoir raison contre tous les autres, c'est aussi la voie du courage.
00:08:06Vous savez combien les gens me disent bravo d'avoir cassé ce tabou,
00:08:11mais ce que je souhaite, c'est qu'il y ait un congrès
00:08:14qui donne la parole aux militants après les élections législatives.
00:08:17Ce qui compte pour moi, c'est qu'on sorte de l'impuissance.
00:08:21– Éric Ciotti, hier, chez nos confrères de CNews.
00:08:24Ça c'est intéressant, Julien Fautrat, parce que...
00:08:27Très bien, ok, en ce moment, ça fait vraiment...
00:08:31C'est l'anarchie, ou plutôt le combat des chefs à la tête des LR.
00:08:36Très bien, mais rien ne dit qu'Éric Ciotti est totalement fini
00:08:40parce qu'il tient sa légitimité des adhérents.
00:08:42Et les militants, les adhérents, ils sont une partie non négligeable
00:08:46à souhaiter ce rapprochement avec le RN.
00:08:49– Il joue, et on le voit particulièrement dans votre émission, Éric,
00:08:53il joue la base contre le sommet.
00:08:56C'est un coup assez classique en politique.
00:08:58Il joue la base contre le sommet.
00:09:00Il a peut-être des indications que nous n'avons pas
00:09:03d'une majorité de militants, les sympathisants n'en sont rien,
00:09:08mais au moins de militants LR qui regardent Jordan Bardella
00:09:12avec d'autres yeux qu'il faisait avec Marine Le Pen ou Jean-Marie Le Pen.
00:09:18Il a peut-être compris ça, Éric, j'en sais rien.
00:09:21– Donc si c'était le cas, on peut imaginer,
00:09:25parce que là on a l'impression que c'est une catastrophe pour lui,
00:09:28qu'il s'est enfermé dans son bunker, tous les journalistes répètent ça.
00:09:32Si c'était le cas, ça veut dire qu'il a peut-être encore une chance,
00:09:35petite chance d'avoir de l'avenir politique au sein de la famille LR
00:09:38s'il y a une mobilisation des militants.
00:09:40– Il y a peut-être un coup, ce que vous connaissez, la série Baron Noir,
00:09:44il y a peut-être un coup à Baron Noir, un coup politique qu'on n'a pas vu venir.
00:09:49À ce stade, je le trouve quand même assez isolé.
00:09:52– Bon, Patrick est avec nous, Philippe est avec nous,
00:09:56on va prendre Frédéric dans un instant, mais Patrick et Philippe,
00:09:59vous vous dites, rapprochement LR-RN sur le fond, intellectuellement,
00:10:05politiquement, c'est quelque chose qu'il faut envisager, Patrick ?
00:10:10– Oui, oui, Eric, alors si je peux me permettre,
00:10:13je pense que si M. Ciotti avait réfléchi un petit peu avant de parler,
00:10:18il aurait certainement présenté, et vous me l'avez dit tout à l'heure,
00:10:22il serait confronté à un refus, mais il aurait présenté à ses collègues
00:10:27la proposition de rejoindre le RN et il serait envoyé mettre au fond du cours,
00:10:32si je puis dire.
00:10:33À partir de là, il suffisait simplement de quitter les LR, de démissionner,
00:10:37de faire une conférence de presse, de dire pourquoi il partait,
00:10:40de dire qu'il rejoignait le RN et de dire aussi par la même occasion
00:10:44aux sympathisants LR, suivez-moi, nous allons rejoindre le RN
00:10:48puisque le RN est le seul moyen de combattre la macronie et de combattre le LFI.
00:10:53– Sauf que je pense que Ciotti, il pense qu'il est LR, heureux d'être LR,
00:10:59qu'il a quelque chose sur le plan économique de très différent du RN,
00:11:03mais qu'il a envie de travailler avec le RN,
00:11:06comme autrefois l'UMP ou le RPR travaillaient avec l'UDF.
00:11:10– Et ça n'aurait pas été un coup complètement gagnant pour le RN,
00:11:13cette histoire, puisque ça aurait été un ralliement,
00:11:17comme il peut y en avoir de temps en temps.
00:11:19Là, il y a ralliement, plus, pardon de le dire, foutoir total,
00:11:24dans un parti qui peut encore y laisser plus de plumes.
00:11:28– Frédéric a fait le 3210, mon cher Frédéric, bonjour !
00:11:32– Bonjour Éric !
00:11:33– Où êtes-vous Frédéric ?
00:11:35– Moi, je suis dans un territoire perdu où la France insoumise et majoritaire,
00:11:42donc la Seine-Saint-Denis.
00:11:43– Ah oui, Seine-Saint-Denis, 12 députés sur 12, LFI d'ailleurs, Seine-Saint-Denis.
00:11:48Dites-moi Frédéric, alors, qu'en pensez-vous de cette tentation RN
00:11:54et de tout leur brouillamini folklore, le brouaha qu'il y a autour de ça ?
00:12:00– Moi, je pense objectivement que c'est un petit combat de coque
00:12:03et que Ciotti a eu totalement raison.
00:12:06On va prendre juste des chiffres simples,
00:12:08n'oubliez pas que Ciotti vient des Alpes-Maritimes.
00:12:12Les Alpes-Maritimes, Jordan Bardella a cartonné puisqu'il fait 37%,
00:12:17il fait même 50% à Nice, les Républicains sont arrivés que 5ème,
00:12:22ils n'ont même pas fait 8,80% dans les Alpes-Maritimes,
00:12:26même Marion Maréchal est arrivé devant eux, il ne faut pas l'oublier.
00:12:30Donc, comme vous l'avez dit tout à l'heure, il y a une grosse partie de la droite
00:12:34qui peut se retrouver dans les idées du Front National
00:12:37sur l'immigration, sur la justice et autres.
00:12:41Donc moi, je pense objectivement qu'il a eu tout à fait raison,
00:12:45parce que lui, il écoute ses électeurs, il écoute la base locale d'où il vient,
00:12:49et au lieu de jouer les petits chefs et les combats de coque
00:12:52comme ils sont en train de faire en ce moment,
00:12:55mais putain, mais qui donne la parole à leurs électeurs ?
00:12:59C'est les électeurs au final qui vont voter.
00:13:02Il ne faut pas l'oublier.
00:13:03Donc ceux qui voudront suivre Ciotti et qui vont se rejoindre
00:13:07dans les propos de Marine Le Pen ou de Jordan Bardella,
00:13:12ils vont mettre un bulletin tout simplement pour le Rassemblement National,
00:13:16et les autres, ils font ce qu'ils veulent.
00:13:18Frédéric, il y a beaucoup également, j'imagine, d'électeurs, de DLR,
00:13:24qui pensent le contraire aussi.
00:13:26Ce n'est pas parce qu'il y en a qui veulent s'allier avec le RN,
00:13:29il y en a d'autres qui doivent se dire
00:13:31non, nous n'avons jamais été alliés ni avec Macron, ni avec Bardella,
00:13:36et par conséquent, c'est inenvisageable.
00:13:39A mon avis, il y a les deux tendances très fortes dans le parti LR.
00:13:42Mais c'est pour ça que je vous dis qu'au final,
00:13:44c'est l'électeur qui va choisir
00:13:47vers qui il veut aller.
00:13:48Donc tous leurs combats de coques et leurs petites esbroufles
00:13:52qu'ils font sur les plateaux télé, ça ne sert à rien.
00:13:55Limite, tout le monde s'en fout.
00:13:59Ils n'ont qu'à régler leurs problèmes entre eux, et ça s'arrête là.
00:14:03Vous avez raison Frédéric, je suis d'accord avec vous.
00:14:07Dans la tête d'Éric Ciotti, il y a un hémisphère niçois.
00:14:11Non seulement je pense qu'il a des retours de sa base,
00:14:16mais il y a surtout une sociologie politique dans les Alpes-Maritimes,
00:14:21particulièrement dans sa circonscription à Nice,
00:14:24qui indique que les LR n'ont plus du tout le lustre d'antan.
00:14:30D'ailleurs, Christian Estrosi, qui est maire de Nice, n'est plus LR.
00:14:34Il est désormais chez Horizon.
00:14:36Donc vous voyez, il y a peut-être aussi ça chez Ciotti.
00:14:39Il y a peut-être le coup d'après candidaté à la mairie de Nice,
00:14:43le coup d'aujourd'hui être candidat dans une circonscription pour la législative à Nice,
00:14:49et peut-être qu'il se dit qu'en fait, quand on est LR et qu'on a des ambitions à Nice,
00:14:54on ne peut pas s'en sortir.
00:14:56Vous voyez Éric, ce qui peut être intéressant justement,
00:15:00c'est comment s'appelle Marion Maréchal, plaidée par un moment pour une convergence des droites.
00:15:05Objectivement, entre les gens de droite ou même du Rassemblement National,
00:15:10il serait très intéressant de savoir, aujourd'hui,
00:15:13si par exemple on appliquait le programme économique des LR,
00:15:17et que par exemple le Rassemblement National s'occupait de la partie, on va dire,
00:15:22sécuritaire, à savoir de la justice et à savoir de l'immigration,
00:15:27moi je peux être certain, et je mets ma main à couper,
00:15:30que la tendance serait totalement différente.
00:15:32Moi je suis convaincu que c'est un des calculs de Ciotti.
00:15:35On va vous aider sur les questions économiques.
00:15:38Je pense que Ciotti rêve de ça, c'est-à-dire de venir avec 2-3 ministres,
00:15:43je ne sais pas, aux finances, à l'économie,
00:15:45et de laisser le RN s'occuper des aspects régaliens.
00:15:48Quoique, il paraît qu'il aimerait être ministre de l'Intérieur également.
00:15:51Bon bref, mesdames, messieurs, on parle des attermoiements de la droite.
00:15:54Dans un instant, on va faire rentrer dans la danse Thierry.
00:15:57Il est là Thierry ? Bonjour Thierry.
00:15:59Oui bonjour Éric, comment allez-vous ?
00:16:01Très bien, vous aussi Thierry ?
00:16:03Ça va fort, merci.
00:16:04A tout de suite.
00:16:06Jusqu'à 14h30, Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:16:14Les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:16:18Voilà, nous sommes avec Julien Fautrat du service politique d'RTL.
00:16:21C'est vrai qu'il y a beaucoup d'auditeurs, on parle d'Éric Ciotti,
00:16:25qui disent finalement, sur la forme ça nous gêne, sur le fond,
00:16:28ce rapprochement LR-RN fait sens.
00:16:31Voilà, je pense que tout le monde ne pense pas ça,
00:16:33mais nous avons là beaucoup d'auditeurs qui sont sur cette ligne-là.
00:16:36Victor, que dit-on au Standard, mon cher Victor ?
00:16:38Bonjour Éric, bonjour à tous.
00:16:40Écoutez, au Standard et sur notre application RTL,
00:16:42on a beaucoup de messages.
00:16:43Patrick, à côté de Laval, nous dit
00:16:45« Toute cette tambouille électorale me fait penser à Koh-Lanta,
00:16:48qui a la meilleure stratégie pour garder un poste,
00:16:51tous les mêmes, sans distinction.
00:16:53Laurence Hamès, M. Ciotti, agit en tant qu'un petit dictateur
00:16:57qui a voulu imposer son point de vue,
00:16:59sans respecter les instances de son propre parti.
00:17:01C'est une honte, c'est inadmissible. »
00:17:03Et puis on termine avec...
00:17:05Ça corrige, c'est intéressant, parce qu'on avait beaucoup d'appels
00:17:07qui nous disaient « Sur le fond, Ciotti a raison,
00:17:09sur la forme, c'est pas top, mais sur le fond, il a raison. »
00:17:12Et là, vous avez beaucoup de messages qui vous disent
00:17:14« C'est un dictateur, d'accord. »
00:17:16C'est partagé.
00:17:17Marie, à Souliac, nous dit
00:17:19« Je suis scandalisé par ce triste spectacle
00:17:21donné par nos politiques.
00:17:23Il n'existe que pour leur égo et le pouvoir. »
00:17:26Et puis le pompon, c'est Cahuzac,
00:17:27il n'est même plus conscience de ce qu'il est,
00:17:29il n'a plus aucun discernement.
00:17:31Comment ose-t-il se montrer et se postuler à nouveau à un poste ?
00:17:34« C'est vrai que Jérôme Cahuzac, l'ancien ministre
00:17:36qui avait menti sur son compte en Suisse,
00:17:38vous vous souvenez, sera candidat dans le Lot-et-Garonne.
00:17:41C'est législatif.
00:17:43Peut-il, selon vous, revenir à l'Assemblée nationale ?
00:17:46Lui qui a été condamné pour fraude fiscale en 2018, je crois.
00:17:50Eh bien, c'est une question que je vous pose.
00:17:52D'ailleurs, vous pouvez appeler dès à présent.
00:17:53On va en parler dans un instant.
00:17:55Tiens, on revient voir Thierry qui était avec nous.
00:17:57C'est ça, bonjour Thierry.
00:17:59Alors, où êtes-vous mon cher Thierry ?
00:18:01Je suis à Montélimar.
00:18:03A Montélimar, très bien.
00:18:04Pays du Nougat.
00:18:05Pays du Nougat.
00:18:06Que pense-t-on ? Montélimar, c'est une ville de droite, de gauche ?
00:18:10C'est une ville qui est au centre.
00:18:13Qui est au centre.
00:18:14Oui, plutôt au centre.
00:18:15Que pensez-vous justement de ce scénario ?
00:18:18Est-ce qu'il faudrait, pour survivre,
00:18:20que les LR s'allient avec le RN
00:18:22ou plutôt mourir politiquement ?
00:18:25On peut déjà dire qu'on a la droite la plus bête du monde.
00:18:30Et Ciotti est un chef qui doit finalement cheffer.
00:18:34Il a de bonnes idées.
00:18:35Il a du mal à les mettre en œuvre.
00:18:37Je vous rappelle que lors du vote d'investiture présidentielle des LR,
00:18:43il avait proposé un impôt unique à 15% du revenu.
00:18:48C'est une idée qu'il a laissée tomber.
00:18:50Pécresse a gagné.
00:18:52Aujourd'hui, il a la possibilité de revenir sur le plan économique
00:18:57avec de très très bonnes idées
00:18:59et d'amener un peu le pion au RN.
00:19:02Pourquoi ne rentre-t-il pas en coalition avec le RN
00:19:06et s'il doit faire sauter le truc de l'intérieur, qu'il le fasse ?
00:19:10Parce qu'aujourd'hui, la droite, les Républicains,
00:19:14n'ont absolument aucune idée à faire valoir
00:19:17et ne sont absolument pas en capacité de conquérir quoi que ce soit.
00:19:20Qu'est-ce que vous pensez de cette levée de boucliers de tous les chefs,
00:19:24des Républicains, de tous les élus de haut niveau,
00:19:27même Wauquiez qui est proche de Ciotti ?
00:19:30On pensait qu'il allait le soutenir.
00:19:32Bon, ils se roulent tous par terre pour faire court.
00:19:37C'est ce qui fait qu'ils ont les scores qu'ils ont aujourd'hui à chaque scrutin.
00:19:43Ils ne se sont plus en phase avec les réalités du moment,
00:19:46ce qu'attendent les Français, ce qu'ils veulent.
00:19:50Ils ont eu plus de 300 députés.
00:19:52Là, on dit qu'ils en auraient une quarantaine.
00:19:55C'est vrai que si ça continue comme ça, l'indépendance, c'est une belle idée d'ailleurs.
00:19:58C'est une très belle idée d'être indépendant des autres.
00:20:01Mais ça va se finir, ils vont être aussi nombreux qu'aux partis animalistes,
00:20:05chez M. François Asselineau, chez M. Florian Philippot.
00:20:09C'est-à-dire que ça risque de, je le dis sans méchanceté pour les autres,
00:20:13mais ça risque de devenir un tout petit parti avec peu d'élus, peu de parlementaires.
00:20:18Bien entendu, bien entendu.
00:20:20C'est exactement le risque que ce parti encourt.
00:20:23Il n'y a pas d'idée majeure qui entre dans l'idée que se font les Français
00:20:30de ce que doit être leur gouvernant.
00:20:33On ne parle que de politique politicienne.
00:20:37Le Rassemblement national fait un effort sur toute la partie sécuritaire.
00:20:42Seront-ils en mesure de mettre en œuvre tout ce qu'ils nous promettent ?
00:20:46On peut en douter.
00:20:48Mais l'important aujourd'hui pour ce parti, c'est de reprendre de l'allure,
00:20:53de redevenir un parti fort.
00:20:56Vous pensez qu'il y a encore vraiment de l'espace entre Marine Le Pen
00:21:00et Édouard Philippe ou Emmanuel Macron ?
00:21:03Mais bien sûr, bien sûr qu'il y en a.
00:21:06Pour dire quoi alors ? Pour dire quoi de différent ?
00:21:09Je pense qu'il faut vraiment reprendre en compte les aspects sécuritaires,
00:21:15retravailler tout ce qui touche au régalien sécuritaire
00:21:19et puis avoir un programme économique qui soit beaucoup plus pensé,
00:21:24beaucoup plus réfléchi et beaucoup plus réaliste
00:21:27que celui proposé par le Rassemblement national.
00:21:30C'est-à-dire que c'est un espace conservateur sur les questions sociétales
00:21:36et un espace pro-entreprise sur les questions économiques.
00:21:41Mais les gaullistes n'ont jamais été pro-entreprise.
00:21:43Je suis assez d'accord, moi je pense plutôt à un espace libéral conservateur
00:21:48plus libéral que Marine Le Pen,
00:21:52plus conservateur sur les questions sociétales qu'Emmanuel Macron.
00:21:56Il est là l'espace, mais il est petit.
00:21:58Merci Thierry, merci les amis, c'était chouette.
00:22:01Moi j'aimerais bien, je vais aller voir Victor Austandard,
00:22:04est-ce qu'on commence à avoir les premiers appels pour Jérôme Cahuzac
00:22:08qui veut être député là-bas dans le Lot-et-Garonne ?
00:22:11Oui, on commence à avoir beaucoup d'appels et on commencera d'ailleurs avec Marie
00:22:15qui n'est pas vraiment d'accord avec cette présentation.
00:22:18Marie, vous êtes là ma chère Marie ?
00:22:21Oui, bonjour.
00:22:23Bonjour Marie, je vous garde sous le coude si je peux me permettre.
00:22:26Merci.
00:22:27A tout de suite.
00:22:28Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:22:32Éric Brunet.
00:22:34Éric Brunet.
00:22:36Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:22:39Je n'ai pas monsieur le député, je n'ai jamais eu de comptes à l'étranger,
00:22:42ni maintenant, ni avant.
00:22:44Je demande donc ces accusations et j'ai saisi la justice d'une plainte en diffamation
00:22:48car les accusateurs doivent prouver la réalité des allégations qu'ils avancent.
00:22:52Vous vous en souvenez, c'était le 5 décembre 2012,
00:22:56Jérôme Cahuzac, ministre du budget de François Hollande,
00:23:00est à l'Assemblée Nationale et il explique qu'il n'a pas de comptes en Suisse.
00:23:04Et quelle histoire !
00:23:06Et Julien Fautrat, il mentait puisqu'il a été condamné quelques années plus tard en 2018.
00:23:10Bon, mais alors si on vous parle de Jérôme Cahuzac,
00:23:12c'est parce que l'ancien ministre est en ce moment chez lui, dans l'Hôté-Garonne,
00:23:17et il va sur les marchés et il est candidat aux législatives.
00:23:20Ma chère Marie, ça vous plaît ou ça ne vous plaît pas ?
00:23:23Ça ne me plaît absolument pas, je trouve ça mes bégueules complets.
00:23:27Et puis il se prend, enfin oui, un ex-ministre,
00:23:30quand on parle d'un ex-ministre, ce n'est pas n'importe qui,
00:23:33d'un ministre de la République.
00:23:36La Marie, elle sait mieux de se taire.
00:23:38Ah ben alors attends, il y a quelqu'un d'autre, qui est-ce qui est là ?
00:23:40C'est Jean-Paul, c'est ça Jean-Paul ?
00:23:42Oui, c'est moi.
00:23:44Soyez gentil avec Marie quand même.
00:23:46J'en parle pour les intimes.
00:23:47Bon alors moi, je vais reprendre ce que vient de se dire cette dame.
00:23:50Elle ne connaît pas du tout comme la beaucoup, certaines personnes de Villeneuve, le dossier.
00:23:56Donc ils parlent d'après ce qu'ils ont entendu.
00:23:58Jérôme n'a jamais détourné d'argent.
00:24:01Ah bon ?
00:24:02Il n'a jamais.
00:24:03Et il a été condamné pour ça ?
00:24:04Mais moi je n'admets pas ça.
00:24:06Jérôme, il est professionnel de santé.
00:24:09Il touchait des baptistes, ce qu'on appelle.
00:24:11Ce qui est tout à fait normal.
00:24:13De normal de toucher des baptistes ?
00:24:15Moi j'étais artisan.
00:24:16Oui, mais c'est normal.
00:24:18Il travaille avec des sociétés de pharmacie.
00:24:21On lui fait des cadeaux, on lui remet des sommes.
00:24:24C'est normal, c'est le principe.
00:24:26Eh, arrête de rigoler, tu me fais rire.
00:24:29Parce que tu connais rien au commerce.
00:24:31Vous n'énervez pas, mais on va continuer vos arguments.
00:24:34Je redonnerai après la parole à Marie.
00:24:36Attendez, les gens qui ne sont même pas de Villeneuve,
00:24:39les gens qui habitent Montflanquer,
00:24:41qui se permettent de sortir des âneries pareilles,
00:24:44il faut d'abord qu'elles connaissent l'histoire et après elles parlent.
00:24:47Jérôme, c'est un homme...
00:24:48Attends, je vais dire quelque chose.
00:24:49Jérôme, quand il a pris la municipalité il y a 14 ans, son premier mandat,
00:24:54la municipalité était au bord du gouffre.
00:24:57Au bord du gouffre.
00:24:58Nous avions une rocade, ça faisait 20 ans qu'elle ne se faisait pas.
00:25:02Il est arrivé, il a fait la rocade,
00:25:05il a développé et il a développé Villeneuve.
00:25:08Bien sûr, Montflanquinois, il l'a suivi après.
00:25:10Par contre, les gens lui reposent...
00:25:12Il s'était son pot par gens.
00:25:14Moi, j'étais artisan, je touchais des bâtiches.
00:25:17C'est-à-dire, je faisais...
00:25:19Par exemple, j'allais travailler dans une cité,
00:25:21je voyais le concierge, je lui disais, tu me fais avoir le chantier,
00:25:23je te donne...
00:25:24Et c'est normal, c'est le commerce.
00:25:26Non, c'est illégal, c'est illégal.
00:25:29C'est normal, on a tué le petit commerce avec des conneries pareilles.
00:25:33Ça, c'est des connards gaullistes, plus ou moins,
00:25:36qui ont inventé cette histoire-là.
00:25:37Ça s'est toujours fait.
00:25:39Moi, je suis premier de commerçant depuis des générations,
00:25:42ça s'est toujours fait.
00:25:43Les gens qui rigolent derrière, ils peuvent rigoler.
00:25:45Seulement, quand Jérôme, je reviens à ce que j'ai dit,
00:25:47Jérôme a pris la municipalité,
00:25:49elle était au bord du gouffre.
00:25:50Il en a fait une municipalité correcte.
00:25:52Il nous a fait la rocade, ce qui nous permet,
00:25:54au lieu de mettre trois heures pour aller à Gênes,
00:25:56quand on vient de Fumel,
00:25:57on met 45 minutes.
00:25:59Donc, monsieur, s'il se comprend bien,
00:26:01tout ça, ça lui donne tous les pouvoirs.
00:26:04Mais il n'y a pas eu tous les pouvoirs.
00:26:06Réfléchissez.
00:26:07Les gens reprochent qu'il ait piqué de l'argent.
00:26:09Il n'a jamais piqué de l'argent.
00:26:10En cash, il touchait les machines, il les a pas dégagées.
00:26:13Non, mais attendez, attendez.
00:26:15Moi, je me permets de le dire parce que je le sais.
00:26:17Non, mais Jean-Paul, sur ce point, vous avez raison, mon cher Jean-Paul.
00:26:20C'est illégal, c'est illégal,
00:26:23mais c'est de l'argent qu'il a, on peut dire, gagné lui-même,
00:26:26qu'il a soustrait à l'impôt.
00:26:28Ce qui est un peu paradoxal pour un ministre du budget qui chassait...
00:26:31Ce n'est pas la même chose que de dire qu'il a piqué dans la caisse.
00:26:34Bon, d'accord. Très bien.
00:26:35Bon, il n'a pas piqué dans la caisse, il les a soustrait à l'impôt.
00:26:37Mais il les a soustrait.
00:26:38Eh, je vais vous dire,
00:26:40si le monde artisanal et professionnel
00:26:43ne faisait pas de temps en temps des petits impards,
00:26:46ça serait la faillite.
00:26:48Ça serait la faillite de beaucoup d'entreprises.
00:26:50Et il a menti à la représentation nationale également.
00:26:53Bon, attendez, Jean-Paul, vous terminez,
00:26:56et après je passe la parole à Marie.
00:26:58C'est Hollande, et le premier ministre de l'époque,
00:27:01il lui a dit, on va arranger l'affaire,
00:27:03qu'il a donc empêché de parler.
00:27:05Voilà pourquoi il n'a pas dit.
00:27:07Moi, que lui, il aurait dit.
00:27:08Très bien.
00:27:09Parce que c'est un homme honnête, malgré qu'on vous dise tout le contraire.
00:27:12Moi, je vais défendre jusqu'à la fin de mes ordres.
00:27:14Moi, je l'ai interviewé et croisé de temps en temps après cette affaire.
00:27:18C'est un monsieur délicieux.
00:27:20Mais le sujet n'est pas là.
00:27:22Pardon de vous dire, Jean-Paul, que le sujet n'est pas là.
00:27:24Et en plus, il est intelligent.
00:27:26Mais bon, le sujet n'est pas là.
00:27:27Marie, à vous.
00:27:28Moi, je trouve, monsieur, que c'est tout à fait pas du tout adapté,
00:27:32ce que vous dites.
00:27:33Parce que nous sommes quand même tous,
00:27:35et pratiquement, à ne pas avoir de bâchiche,
00:27:38à payer nos impôts du 1er janvier au 31 décembre,
00:27:41et c'est trop facile d'être dans l'illégalité.
00:27:44Vous êtes dans l'illégalité avec vos bâchiches et compagnie.
00:27:47Nous, on est imposé sur 100% de ce que nous gagnons,
00:27:50comme, je pense, les trois quarts des Français,
00:27:52et c'est une honte.
00:27:54Quand on est ministre du budget,
00:27:56on ne se permet pas de faire des choses comme ça.
00:27:58Et après, on revient, ça passe crème,
00:28:00dans le tumulte que nous vivons actuellement.
00:28:03C'est sûr que Kaysak, ça ne va pas faire grand bruit.
00:28:06Mais comment peut-il, ce monsieur, se présenter devant les électeurs ?
00:28:11Ce qui est quand même, Marie,
00:28:13ce qui me fait aussi vous donner un point,
00:28:17dans le match de l'opinion que vous vous livrez avec Jean-Paul,
00:28:21qui est de Ville-Neuve-sur-Lotte, lui, là-bas,
00:28:23c'est que, en plus, il était ministre du budget.
00:28:26Et dans ses attributions, je ne dis pas de bêtises,
00:28:28Julien Fautrat, il était payé pour récupérer l'argent des évadés fiscaux, etc.
00:28:34Il était lui-même un évadé fiscal.
00:28:38Ça a arrêté sa carrière politique,
00:28:40alors peut-être qu'elle va reprendre maintenant,
00:28:43mais il s'est astreint à un silence absolu pendant X années,
00:28:49et c'est assez rare.
00:28:51C'est comme l'histoire, Marie, du ministre qui tromperait sa femme.
00:28:55On s'en fiche, bien évidemment, on n'est pas là pour poser un ordre moral.
00:28:59Sauf si le dit ministre, là j'invente une situation,
00:29:03parle toute la journée des valeurs familiales,
00:29:05des valeurs familiales, des valeurs familiales,
00:29:07et là, il se fait avoir avec...
00:29:09Là, vous voyez, c'est une information importante.
00:29:11Là, je trouve qu'avec Jérôme Cahuzac,
00:29:13qui traque les évadés fiscaux,
00:29:15et qui est lui-même un évadé fiscal,
00:29:17on va dire...
00:29:19Moi, je n'ai rien contre le monsieur qui discutait,
00:29:22et si c'est son ami, tant mieux pour lui, il n'y a pas de soucis.
00:29:25Mais moralement, l'image que nous devons transmettre,
00:29:29déjà qu'on a beaucoup de mal à transmettre quoi que ce soit en ce moment,
00:29:32c'est énorme, le ministre de Budget,
00:29:34et ce monsieur, on ne l'a plus vu très bien,
00:29:37il est médecin, moi je suis infirmière libérale,
00:29:40mais qu'il aille faire de la médecine, qu'il aille récupérer,
00:29:43et reprendre, s'occuper de gens qui ont bien besoin de lui,
00:29:47mais qu'est-ce qu'il veut ? Non, revenir...
00:29:49Alors Marie, là où le débat se trouve, je trouve Marie,
00:29:53là, et dans un instant, je vous poserai la question,
00:29:55ainsi qu'à Jean-Paul,
00:29:57le débat est ailleurs pour moi.
00:29:59Il a payé sa dette, il a été condamné,
00:30:01il a été humilié, chassé,
00:30:03il est parti en Guyane, en Corse, exercer, etc.
00:30:07à titre quasiment bénévole, je crois qu'il a fait des...
00:30:10Il a vraiment payé, c'était il y a 12 ans,
00:30:13il a vraiment payé, il a été humilié,
00:30:15dans la rue, on lui crachait dessus, etc.
00:30:18Bon, est-ce que la République,
00:30:21les institutions, les citoyens, les électeurs,
00:30:23peuvent pardonner ?
00:30:25La question qui se pose aujourd'hui, c'est
00:30:27sommes-nous prêts à pardonner à Cahuzac
00:30:29pour lui donner une deuxième chance ?
00:30:40Jusqu'à 14h30,
00:30:42les auditeurs ont la parole
00:30:44avec Eric Brunet sur RTL.
00:30:46L'ancien ministre du budget,
00:30:48sous François Hollande, Jérôme Cahuzac,
00:30:50s'est retiré de la vie politique après sa
00:30:52condamnation pour fraude fiscale en 2018,
00:30:544 ans de prison, dont 2 avec sursis,
00:30:56qu'en pensez-vous ? Est-ce que ça vous choque ?
00:30:58Est-ce que vous trouvez ça normal qu'il revienne
00:31:00en politique, puisqu'il se présente
00:31:02à ses législatives, chez lui,
00:31:04dans le Lot-et-Garonne ?
00:31:06Carole est avec nous,
00:31:08ma chère Carole, bonjour !
00:31:10Bonjour Eric !
00:31:12Qu'en pensez-vous ?
00:31:14J'ai fait des bons, ce matin,
00:31:16dans ma voiture,
00:31:18parce que
00:31:20c'est pas possible
00:31:22d'entendre
00:31:24ce genre d'événement.
00:31:26Je considère que
00:31:28les personnalités
00:31:30de la République,
00:31:32les ministres, les députés,
00:31:34doivent être
00:31:36exemplaires.
00:31:38Tu fais une connerie, tu la payes,
00:31:40mais surtout,
00:31:42tu reviens pas.
00:31:44Je trouve ce comportement
00:31:46d'oser revenir, c'est
00:31:48d'une arrogance, c'est un manque de respect
00:31:50vis-à-vis des contribuables.
00:31:52J'avais envie de dire aux Français,
00:31:54ne le laissez pas revenir ! Ceci dit,
00:31:56j'écoute
00:31:58votre auditeur, Jean-Paul, avec tout le respect
00:32:00que je lui dois.
00:32:02Ah, il a fait une rocade !
00:32:04Non, mais ça va !
00:32:06Tu dois être exemplaire,
00:32:08ni tu détournes de l'argent,
00:32:10ni tu dois être agressif
00:32:12envers ta compagne,
00:32:14ni tu dois
00:32:16faire une quelconque fraude.
00:32:18C'est une honte, les personnalités
00:32:20de notre, les arnaqueurs
00:32:22de la République !
00:32:24Et nous, les Français,
00:32:26pauvres cons que nous sommes,
00:32:28on laisse faire ça ! Putain, mais ça me met
00:32:30dans une colère ! Mais comment
00:32:32on peut tolérer
00:32:34que ce type revienne
00:32:36comme une fleur ?
00:32:38Il a payé sa peine, ok,
00:32:40mais il ne revient pas
00:32:42dans la vie publique, il ne doit plus
00:32:44être représentant
00:32:46de notre République !
00:32:48C'est mon point de vue, je trouve ça, moi,
00:32:50ça me met dans une colère
00:32:52folle ! – Jean-Paul,
00:32:54qui était du Sud-Ouest,
00:32:56l'Otégaronne, et qui a connu
00:32:58Jérôme Cahuzac, et qui le défend.
00:33:00Vous entendez quand même, Jean-Paul, la colère de Carole ?
00:33:02– Oui, mais parce que les gens, alors, je vais me calmer
00:33:04là, parce que je suis
00:33:06impassionné, moi, je monte tout de suite au créneau.
00:33:10Ce que l'on peut reprocher à Jérôme,
00:33:12c'est la base du reproche.
00:33:14C'est pas de l'argent
00:33:16détourné, c'est de ne pas avoir signalé.
00:33:18Alors, ce que les gens qui répondent, là...
00:33:20– C'est pareil, c'est pareil. – Non, non, attendez,
00:33:22vous me laissez parler, je vous ai écouté.
00:33:24– Carole, Carole, oui, c'est bon,
00:33:26on va laisser Jean-Paul dérouler pendant une minute.
00:33:28– Je vous laissez parler, hein. – Très bien, ça va.
00:33:30– J'ai 82 ballets, je crois que je peux avoir le respect.
00:33:32– Voilà, vous l'avez, vous l'avez.
00:33:34– Bon, alors, si Jérôme...
00:33:36Alors, on va mettre l'histoire, parce que
00:33:38ce que moi je connais, c'est l'histoire réelle, parce que
00:33:40fréquemment, on s'est rencontré avec Jérôme pendant
00:33:42qu'il était un peu au placard,
00:33:44comme on dit, chose que c'est injuste.
00:33:46C'est une affaire qui remonte
00:33:4810 ans avant qu'elle éclate.
00:33:50Est-ce que les gens ont pensé à ça ?
00:33:52Il n'était pas député, il n'était aucun,
00:33:54il n'avait aucune fonction,
00:33:56aucune fonction
00:33:58de députation, il était maire de Villeneuve.
00:34:00Il venait de prendre à la place de...
00:34:02Et c'est ce...
00:34:04ce nimbus-là,
00:34:06j'appelle le nimbus, parce que lui,
00:34:08quand il était maire à Villeneuve, il a foutu
00:34:10la mairie à zéro.
00:34:12C'est M. Gonnel. – D'accord.
00:34:14– Et Gonnel, qui est un pantin, je lui ai même
00:34:16dit en face, pour faire
00:34:18plaisir à un autre futur élu
00:34:20qui était le juge,
00:34:22je ne sais plus comment il s'appelle,
00:34:24il a sorti cette cassette
00:34:26qu'il détenait dans son tiroir depuis 10 ans.
00:34:28Vous comprenez ?
00:34:30Alors ça a été une magouille, parce qu'il fallait
00:34:32descendre Jérôme, et le voir, je vais vous dire pourquoi.
00:34:34Parce que Jérôme était un présidentiable.
00:34:36Jérôme était un présidentiable.
00:34:38– Je vais vous dire une chose, Jérôme, mais laissez-moi juste dire une chose.
00:34:40Un, qu'il ait
00:34:42été dénoncé d'accord.
00:34:44Que ce soit un type bien, je vais vous dire,
00:34:46je l'ai rencontré plusieurs fois, sur le plan humain,
00:34:48c'est un mec assez extraordinaire,
00:34:50Jérôme Cahuzac. Peu de gens le savent,
00:34:52je suis d'accord avec vous.
00:34:54Mais bon, il y a des gens extraordinaires qui font des conneries
00:34:56qu'on ne peut pas effacer.
00:34:58Et ça, c'est une connerie qu'on ne peut pas effacer.
00:35:00Il est ministre du budget. Il traque les gens
00:35:02qui font évader
00:35:04de l'argent à l'étranger.
00:35:06Et lui-même, il ment à la représentation nationale
00:35:08et apparemment à François Hollande, peu importe,
00:35:10d'ailleurs, il ment. Et derrière,
00:35:12on découvre qu'il a un compte
00:35:14et qu'il met
00:35:16des centaines de milliers d'euros sur ce compte
00:35:18en Suisse pour échapper à l'impôt
00:35:20en France. Il est ministre de la République.
00:35:22Jean-Paul, vous pouvez... Moi, je continue
00:35:24à dire que c'est un mec sympa, mais en revanche,
00:35:26je dis...
00:35:28– Vous n'avez pas écouté ce que je viens de vous dire.
00:35:30Il n'était pas ministre à l'époque.
00:35:32Cette affaire remonte dix ans avant.
00:35:34– Oui, d'accord.
00:35:36– Mais oui, c'est tout. Il était simplement maire.
00:35:38C'est tout. Il n'était pas puce.
00:35:40Il ne pensait pas que le GONEL
00:35:42allait sortir ça du placard.
00:35:44Il ne pensait même plus.
00:35:46– Oui, mais vous ne pouvez pas dire...
00:35:48Il a fait des versements sur son compte
00:35:50en Suisse avant d'être ministre.
00:35:52Que ça l'exonère, enfin !
00:35:54– Non, mais je ne dis pas... Il a menti.
00:35:56Je le dis lui-même. Il a menti.
00:35:58Il a cru
00:36:00à ce que Hollande
00:36:02lui disait. Nous n'en parlons rien.
00:36:04Je ne me souviens plus du Premier ministre
00:36:06qui était avec Hollande à cette époque-là.
00:36:08– Manuel Valls.
00:36:10– Non, non, avant. – Jean-Marc Ayrault.
00:36:12– Voilà, Ayrault. Bon. Ils lui ont conseillé.
00:36:14Je m'excuse, Jérôme, de le dire.
00:36:16Parce que lui, bien souvent, il se défend.
00:36:18– Bon. Très bien.
00:36:20On entend votre argument. Attendez.
00:36:22Jean-Paul,
00:36:24je fais tourner la parole.
00:36:26Je prends Christophe. Restez avec nous.
00:36:28Mais je prends Christophe tout de suite. Il y a beaucoup d'appels.
00:36:30On a entendu votre démarche qui est celle de défendre.
00:36:32D'ailleurs, sur les marchés, aujourd'hui, en ce moment,
00:36:34il y a des gens qui disent « Bravo, vous revenez,
00:36:36M. Cahuzac ». Et il y a des gens
00:36:38qui pensent exactement comme Carole et comme Marie.
00:36:40C'est-à-dire que c'est un scandale absolu.
00:36:42Christophe. Bonjour.
00:36:44– Bonjour, mon chéri. Bonjour, les éditeurs.
00:36:46Je suis révolté quand j'entends une personne comme Jean-Paul.
00:36:48– Pourquoi ?
00:36:50– Moi, je suis entrepreneur. Vous savez, les bâtisses
00:36:52n'existent pas chez moi. Je n'ai jamais
00:36:54payé pour travailler. Je ne paierai jamais pour travailler.
00:36:56Même si j'ai moins de travail,
00:36:58ce n'est pas grave. C'est de la corruption,
00:37:00ce qu'il a fait. C'est puni par la loi,
00:37:02ce qu'il a fait, Jean-Paul.
00:37:04Il a peut-être 80 ans.
00:37:06Il dit peut-être qu'il est respectable.
00:37:08Mais quand on paie comme ça pour travailler,
00:37:10ce n'est pas respectable. Je suis désolé.
00:37:12D'autre part, Jérôme Cahezac
00:37:14a magouillé pour un
00:37:16ancien ministre
00:37:18des Finances. C'est honteux.
00:37:20Quand on est entrepreneur,
00:37:22que vous magouillez, que vous êtes condamné,
00:37:24vous êtes interdit, après, d'exercer.
00:37:26C'est interdit.
00:37:28Vous avez un casier judiciaire, donc vous êtes interdit d'exercer.
00:37:30Je pense que pour tout ce qui est politique,
00:37:32ça devrait être pareil. Ils devraient être interdits
00:37:34d'exercer leur métier. C'est tout.
00:37:36Ils sont condamnés, c'est la vie. Voilà.
00:37:38– Marie, je voudrais...
00:37:40J'entends vos arguments. Marie, je voudrais qu'on revienne
00:37:42avec vous, ma chère Marie.
00:37:44Vous avez commencé il y a quelques minutes
00:37:46et Jean-Paul, vous avez un peu interrompu
00:37:48brutalement. Bon,
00:37:50vous êtes plutôt majoritaire, ceux qui disent
00:37:52Cahezac... – Ce monsieur a
00:37:54parfaitement raison. Christophe vient de dire
00:37:56en deux mots tout ce qu'il en est.
00:37:58On n'est pas... Parce que ça ne donne aucune
00:38:00immunité d'avoir été
00:38:02ce que ce monsieur a été.
00:38:04Tout est fondé que sur du...
00:38:06Comment dire ? Du mauvais bois.
00:38:08Il parle de bâchistes depuis
00:38:10je ne sais combien d'années. Ils font ce qu'ils veulent.
00:38:12Il peut faire toutes les rocades. Il peut être maire.
00:38:14Il peut être tout ce qu'il veut. Mais où on va
00:38:16si on autorise la corruption ?
00:38:18Autoriser, valider la corruption
00:38:20et mettre au-devant de la scène
00:38:22des gens... Certes, il a payé,
00:38:24ce qui est tout à fait normal, comme tout le monde.
00:38:26Quand on fait une faute, on paie. Mais après,
00:38:28on reste dans l'ombre. Et il travaille dans l'ombre,
00:38:30ce monsieur. Il n'a plus rien à faire.
00:38:32Quelle crédibilité !
00:38:34Comment vous allez expliquer aux enfants ?
00:38:36Ça pose, Marie, la question
00:38:38de j'ai payé ma dette,
00:38:40alors je paie une deuxième dette.
00:38:42Je dis n'importe quoi.
00:38:44Je m'organise autrement.
00:38:46Ce serait peut-être un bon député.
00:38:48Ça ne peut pas être un bon député.
00:38:50Ou un bon maire, allez savoir.
00:38:52On ne peut pas faire confiance
00:38:54à quelqu'un qui a trahi
00:38:56autrement la République.
00:38:58Toute personne qui a pris une peine
00:39:00de prison,
00:39:02ne peut pas se réinsérer
00:39:04derrière.
00:39:06Si, il se réinsère.
00:39:08En plus, il est médecin.
00:39:10S'il veut se réinsérer, il peut se réinsérer.
00:39:12S'il veut faire du social, il peut faire du social.
00:39:14Et pas au-devant de la politique.
00:39:16Mais l'Allemagne n'en empêche pas.
00:39:18Et les électeurs vont peut-être acter
00:39:20que ce n'est pas très grave.
00:39:22On est libre de faire ce qu'on veut.
00:39:24Mais je trouve ça énorme.
00:39:26Moi, je suis comme la dame. Je suis révoltée
00:39:28quand j'entends des choses comme ça le matin
00:39:30sur votre antenne.
00:39:32On peut revenir.
00:39:34Il faudra peut-être 1,3%
00:39:36à l'élection législative
00:39:38dans l'Ottawa. Allez savoir.
00:39:40Il revient.
00:39:42La démarche de le faire,
00:39:44bravo pour ce monsieur.
00:39:46En tout cas, il ne reviendra pas
00:39:48sous l'étiquette de la gauche unie.
00:39:50Oui, il ne reviendra pas sous l'étiquette de la gauche unie.
00:39:52On écoutera. Je sais que Jean-Paul
00:39:54est là. Il est chaud.
00:39:56On écoutera une dernière fois ses argusties.
00:39:58A tout de suite.
00:40:02...
00:40:04...
00:40:0613h, 14h30
00:40:08Les auditeurs ont la parole
00:40:10avec Eric Brunet sur RTL.
00:40:12Bonjour madame.
00:40:14Enchantée. Comment ça va ?
00:40:16Vous souhaitez un bon chemin ?
00:40:18J'ai le plaisir de vous revoir.
00:40:20Je crois en ses idées et je dis que l'erreur est humaine
00:40:22et qu'il faut savoir donner une deuxième chance.
00:40:24Qui n'a jamais demandé une deuxième chance
00:40:26à sa femme, à son patron, à son mari,
00:40:28à ses amis, à la justice ?
00:40:30Ça, mesdames, messieurs,
00:40:32c'était Jérôme Cahuzac.
00:40:34Ce matin, à Montflanquin, dans le Lot-et-Garonne,
00:40:36il est candidat aux élections législatives.
00:40:38Cela dit, pour être très honnête,
00:40:40je vous vois écouter ça avec beaucoup d'attention.
00:40:42Julien Fautrat du service politique
00:40:44des RTL, Denis Grandjoux,
00:40:46qui a fait le reportage, il a mis d'abord les pros.
00:40:48Là, on vient d'entendre, etc. Il est sympa.
00:40:50Je lui donne une chance. Cela dit, sur le marché,
00:40:52il y avait aussi ceux qui disaient
00:40:54et qui pensaient cela.
00:40:56C'est ça le choix. Après, nous, on parle
00:40:58et du coup, maintenant, avec tout ce qu'il a menti,
00:41:00il faut le croire. Je vous pose la question.
00:41:02Maintenant, la confiance, elle est partie, je pense.
00:41:04Franchement, il n'a peur de rien.
00:41:06Il n'a pas l'amour propre.
00:41:08Pourquoi faire ? Pour lui ?
00:41:10Ou pour la France ? Ou pour le pays ?
00:41:12Je ne sais pas.
00:41:14Bonjour, je suis la radio RTL. Je fais un reportage sur le retour de Jérôme Cahuzac.
00:41:16Il n'a pas honte ?
00:41:18Il n'a pas honte ?
00:41:20Jean-Paul, vous voyez, ça ne va pas être simple
00:41:22pour votre ami Jérôme Cahuzac.
00:41:24Rien n'est simple.
00:41:26Il a fait ses preuves.
00:41:28Il continue à faire ses preuves.
00:41:30Et moi, je ne souhaite...
00:41:32On est des quantités de personnes.
00:41:34Il n'y a qu'à venir. Il ne faut pas aller sur le marché
00:41:36de Montaguère ou autre. Il faut venir sur le marché
00:41:38de Villeneuve. Le monde qui l'accueille.
00:41:40Jean-Paul, vous êtes sur au parleur, là.
00:41:42Dites question, Jean-Paul. Vous croyez...
00:41:44Oubliez un instant, puisque vous êtes
00:41:46de Villeneuve-sur-Lotte, de la région, Jean-Paul.
00:41:48Oubliez un instant que vous l'aimez.
00:41:50Que vous l'aimez bien, que c'est votre ami, que vous trouvez qu'il a été un bon maire.
00:41:52Oubliez ça. Est-ce que vous croyez
00:41:54qu'il va faire un bon score à cette élection
00:41:56législative, voire même qu'il va être élu député
00:41:58à Villeneuve-sur-Lotte ?
00:42:00Non seulement il sera élu député,
00:42:02mais il sera élu
00:42:04maire, s'il se représente comme maire.
00:42:06Et il en portera.
00:42:08Vous croyez ça, vraiment ?
00:42:10Ah, mais tout à fait !
00:42:12Mais il ne peut pas être député maire.
00:42:14C'est normal qu'il se plante.
00:42:16Parce que le problème de Villeneuve-sur-Lotte
00:42:18et du Lotte-et-Garonne, c'est le pays
00:42:20de la magouille. Jérôme n'a
00:42:22rien inventé. Il a fait comme les autres.
00:42:24Il y en a un qui a été élu
00:42:26il y a quelques années en arrière, qui a été élu
00:42:28en falsifiant certains
00:42:30résultats.
00:42:34Et on le sait.
00:42:36Il a fait voter,
00:42:38il a été conseiller général,
00:42:40il a fait voter une loi.
00:42:42C'est un entrepreneur assez répandu.
00:42:44Bon, mais ne nous faites pas rentrer là-dedans
00:42:46parce qu'on n'a pas le temps de donner la parole à tout le monde.
00:42:48Il y a de la magouille.
00:42:50Jean-Paul,
00:42:52il pense vraiment que...
00:42:54Carole, je vous repasse le micro, mais Jean-Paul pense vraiment
00:42:56que Jérôme Cahuzac
00:42:58sera élu député
00:43:00le 7 juillet. Et Carole, ça ne va pas faire ses affaires
00:43:02parce qu'elle va nous faire un accident cardiaque.
00:43:04Si vous lui répétez ça trop souvent.
00:43:06Non, je ne vais pas faire
00:43:08d'accident cardiaque, mais M. Cahuzac
00:43:10a un excellent avocat
00:43:12en la personne de Jean-Paul
00:43:14que je respecte tout à fait.
00:43:16Ceci dit, c'est quand même grave ce qui a été dit.
00:43:18Alors, où j'ai mal compris,
00:43:20mais ses affaires, soi-disant,
00:43:22ce n'était pas quand il était ministre,
00:43:24mais quand il était maire.
00:43:26Oh, il n'était que maire, le pauvre.
00:43:28Et puis, d'après
00:43:30ce qu'elle dit Jean-Paul,
00:43:32l'ex-premier ministre et notre
00:43:34ex-président étaient informés.
00:43:36Le pays de la magouille.
00:43:38Mais allons-y, tout le monde
00:43:40fait ce qu'il veut, et voilà.
00:43:42C'est formidable.
00:43:44Non, tu as droit à une deuxième chance.
00:43:46Oui, mais pas en République.
00:43:48Pas quand tu représentes
00:43:50le peuple. C'est inadmissible.
00:43:52Maintenant, je comprends
00:43:54que ces gens, que ces
00:43:56individus puissent avoir
00:43:58le toupet de revenir.
00:44:00Et si les électeurs votent pour lui ?
00:44:02C'est dramatique.
00:44:04Alors là, on part en couille complète.
00:44:06Je vous le dis de suite.
00:44:08Mais c'est ça
00:44:10qui est grave. C'est-à-dire que
00:44:12non seulement il y a ces gens qui se permettent
00:44:14de revenir,
00:44:16mais putain, les Français qui
00:44:18cautionnent derrière, mais où ?
00:44:20On est foutus.
00:44:22Je suis quand même râturée d'entendre
00:44:24que tout le monde ne partage pas
00:44:26le...
00:44:28Nice ?
00:44:30Vous m'avez déjà oublié.
00:44:32Je ne savais pas
00:44:34si vous étiez à Nice ou à Marseille.
00:44:36Nice, c'est ça. Et Carole,
00:44:38Ciotti, vous approuvez
00:44:40ou vous désapprouvez ?
00:44:42C'est la piste aux étoiles.
00:44:44Voilà, ça veut tout dire.
00:44:46C'est ça la politique aujourd'hui.
00:44:48C'est bonjour, tu vas bien,
00:44:50salut. Même pas je vais
00:44:52relever parce que
00:44:54voilà pourquoi la politique m'écœure.
00:44:56C'est parce que c'est ça maintenant.
00:44:58Merci, Carole.
00:45:00Qui présentait la piste aux étoiles dans les années 60 ?
00:45:02Le présentateur ?
00:45:04Elle est trop petite.
00:45:06Roger Lanzac.
00:45:08C'est ça. Bravo.
00:45:10Une belle journée, Carole, qui n'a pas la langue dans sa poche.
00:45:12Carole, la niceoise.
00:45:14Bonjour Jean-Alphonse Richard.
00:45:16Bonjour mon cher Éric Bonnet.
00:45:18Vous connaissez l'émission, ça s'appelle L'or du crime,
00:45:20c'est sur RTL, tous les après-midi, c'est très bien fait.
00:45:22Le présentateur est très fort.
00:45:24C'est à mon avis le plus grand spécialiste
00:45:26des faits divers de France. Mais comme il est humble,
00:45:28il ne va pas la ramener. Avec un tel lancement,
00:45:30je vais trembler. On va à Toulouse
00:45:32mon cher Éric, aujourd'hui avec l'affaire
00:45:34Patrice Allègre, à la fin de l'été
00:45:3697, la France va découvrir le visage
00:45:38de ce tueur de femmes.
00:45:40Un tueur en série qui était jusque-là insoupçonnable.
00:45:42Cinq femmes tuées, étranglées.
00:45:44Elles se refusaient à lui.
00:45:46Une sixième a été laissée en vie.
00:45:48Et c'est grâce à elle qu'on va remonter la piste Allègre.
00:45:50Ce n'est pas un prédateur Allègre.
00:45:52Ce n'est pas un tueur en série du style Fourniré.
00:45:54C'est plutôt quelqu'un de sympa.
00:45:56C'est un dragueur qui met ses victimes
00:45:58en confiance et puis finit par les tuer
00:46:00par colère, par haine
00:46:02et par ennui. Le dossier Allègre
00:46:04vient tout juste d'être rouvert par le pôle d'école
00:46:06avec cette question.
00:46:08Est-ce qu'il a tué d'autres femmes ?
00:46:10Est-ce qu'il y a plus de cinq victimes dans son sillage ?
00:46:12Réponse dans l'heure du crime,
00:46:1414h30 dans les pas de Patrice Allègre.
00:46:16On sera là dans un instant
00:46:18les amis, c'est très important.
00:46:20On va vous parler de ces rappels
00:46:22de Citroën et pas que Citroën
00:46:24pour des histoires d'airbag.
00:46:26L'affaire des airbags.
00:46:28Le patron de Citroën était sur notre antenne.
00:46:30Il y a des éléments nouveaux. A tout de suite.
00:46:36En un clic sur rtl.fr
00:46:40RTL
00:46:42RTL, il est 14h01
00:46:48Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:46:50Lisa Marie à la une, les candidats
00:46:52aux législatives n'ont plus que trois jours
00:46:54pour se déclarer et à gauche
00:46:56les ambitions personnelles commencent à
00:46:58pointer leur nez et à prendre
00:47:00le dessus sur l'unité affichée.
00:47:02Oui, les parties de gauche sont en phase de négociation
00:47:04pour s'unir sous le nom
00:47:06Front Populaire lors de ces législatives
00:47:08anticipées. Fabien Roussel
00:47:10du Parti Communiste a déclaré que le
00:47:12programme serait fixé dans l'heure qui vient
00:47:14mais que les débats sont un peu tendus
00:47:16ce sont ses mots, pour choisir
00:47:18les candidats uniques par circonscription
00:47:20qui représenteront ce Front Populaire.
00:47:22Et à droite, on peut le dire, alors là, la crise
00:47:24n'en finit plus. Eric Ciotti s'est
00:47:26rendu au sein des locaux de son parti ce matin
00:47:28malgré son exclusion hier.
00:47:30Il a décidé de saisir la voie
00:47:32judiciaire et il déjeune
00:47:34avec Jordan Bardella ce midi.
00:47:36On peut même dire que dans le Parti Reconquête,
00:47:38ça va aussi mal puisque Eric Zemmour
00:47:40a pris la décision hier soir d'exclure
00:47:42Marion Maréchal.
00:47:44Pendant ce temps,
00:47:46les chefs de l'État, les Amavris, sont
00:47:48réunis pour le G7 en Italie
00:47:50ce matin. La première session a débuté
00:47:52ce matin autour de l'Afrique et des
00:47:54migrations et puis l'Ukraine
00:47:56et les sanctions russes s'inviteront à la table
00:47:58des négociations. Un petit point météo.
00:48:00Demain, vendredi, le temps
00:48:02sera de nouveau nuageux dans la plupart des
00:48:04régions avec des averses
00:48:06plus fréquentes l'après-midi.
00:48:08Le ciel sera plus ensoleillé des Pyrénées
00:48:10à la Méditerranée avec des averses plus rares.
00:48:12Côté température,
00:48:14demain matin, elles seront en hausse.
00:48:1611 à 15 degrés en général.
00:48:26Il y a aujourd'hui 10 000 voitures
00:48:28de remplacement disponibles.
00:48:30Il y en aura 25 000 à la fin du mois.
00:48:32En plus de ça,
00:48:34on a donné la possibilité
00:48:36au réseau de prêter
00:48:38leurs voitures d'occasion.
00:48:40Ça représente 10 000 voitures supplémentaires.
00:48:42Ça veut dire très concrètement que
00:48:44à la fin du mois de juin,
00:48:46on aura 35 000 voitures
00:48:48disponibles en France
00:48:50à prêter aux clients.
00:48:52Pour 250 000 véhicules potentiellement concernés.
00:48:54Ils ne sont pas prêts de partir en vacances ?
00:48:56Tous les clients n'ont pas forcément
00:48:58un besoin de mobilité immédiate.
00:49:00Ce qu'il faut bien comprendre également,
00:49:02c'est que les voitures vont tourner.
00:49:04On va la prêter à un client pendant une semaine,
00:49:06on va remplacer son airbag
00:49:08et on va prêter la voiture au client suivant.
00:49:10Les voitures vont être utilisées
00:49:12par plusieurs clients.
00:49:14Christophe Bou, spécialiste automobile d'Airtel
00:49:16est dans le studio.
00:49:18Le monsieur qui parle,
00:49:20c'est Thierry Koskas,
00:49:22le directeur général de Citroën
00:49:24pour la première fois,
00:49:26donner son éclairage sur
00:49:28cette fameuse affaire des airbags.
00:49:30On rappelle des airbags défectueux
00:49:32qui peuvent provoquer des accidents
00:49:34graves, voire des décès.
00:49:36Lorsqu'ils se déclenchent en cas d'accident,
00:49:38des cas ont été
00:49:40des soupçons de meurtre,
00:49:42d'accident
00:49:44et donc de décès à cause
00:49:46de ces airbags en France.
00:49:48Trois cas.
00:49:50Et puis 35 décès qui ont été enregistrés
00:49:52ces dernières années aux Etats-Unis.
00:49:54Donc l'affaire est suffisamment grave.
00:49:56Il y a eu en France
00:49:58trois automobilistes
00:50:00qui sont décédés suite à
00:50:02les déclenchements intempestifs d'airbags.
00:50:04En tout cas, il y a une forte
00:50:06présomption.
00:50:08Il y a d'ailleurs une enquête
00:50:10qui est menée. Il faut attendre évidemment
00:50:12les résultats de l'enquête. Mais les airbags
00:50:14évidemment quand il y a un choc,
00:50:16ce sont des airbags de la marque Takata
00:50:18qui est une marque japonaise qui pendant
00:50:20des années et des années a fourni
00:50:22quasiment tous les airbags
00:50:24des voitures sur la planète.
00:50:26Et conséquence, des millions
00:50:28de voitures ont été touchées dans le monde
00:50:30et sont potentiellement
00:50:32dangereuses en cas d'accident.
00:50:34Il y a ça et puis
00:50:36il y a le côté citoyenne qui a dit
00:50:38puisqu'il y a un vrai problème, on va rappeler
00:50:40des voitures. En France,
00:50:42250 000 C3
00:50:44et des S3 rappelés.
00:50:46On a demandé aux automobilistes
00:50:48d'arrêter de rouler parce qu'il y a
00:50:50un vrai danger et puis on a appris
00:50:52par la suite qu'il y avait d'autres modèles qui étaient
00:50:54concernés, notamment des C4, des DS4
00:50:56mais aussi de la marque Opel.
00:50:58Là, on ne demande pas aux clients d'arrêter
00:51:00de rouler mais d'aller faire changer
00:51:02l'airbag. Donc voilà, au total
00:51:04il y a 8 millions de voitures concernées
00:51:06dans le monde aujourd'hui pour
00:51:08Citroën et Stellantis
00:51:10et 1,4 million en France.
00:51:12Donc l'affaire est quand même assez conséquente.
00:51:14Aujourd'hui,
00:51:16les auditeurs qu'on a eu
00:51:18ces derniers jours se plaignent parce qu'évidemment
00:51:20pour faire changer son airbag, ce n'est pas simple.
00:51:22Il faut aller en concession, il faut prendre rendez-vous,
00:51:24ça prend du temps.
00:51:26On ne change pas un airbag en un claquement de doigt,
00:51:28ça prend au minimum deux heures.
00:51:30Il y a embouteillage. Qu'est-ce que je fais
00:51:32pendant ce temps-là ? Est-ce que j'ai ma voiture ?
00:51:34Non, je n'ai plus de voiture donc je ne peux plus rouler avec.
00:51:36Si je dois aller travailler ? Voilà, ça pose
00:51:38un tas de questions et aujourd'hui
00:51:40Citroën est venu s'expliquer pour nous dire
00:51:42où on était dans la situation
00:51:44cette histoire de prêt de voiture
00:51:46qui est en train de se mettre en place dans toutes les concessions en France.
00:51:48Très bien, donc c'était
00:51:50effectivement le directeur général de Citroën qui était ce matin
00:51:52sur RTL chez Yves Calvi.
00:51:54Philippe a fait le 3210, mon cher Philippe.
00:51:56C'est flippant, Philippe.
00:51:58Complètement.
00:52:00Complètement, je suis propriétaire d'une auto
00:52:02immobile.
00:52:04J'ai 68 ans,
00:52:06j'habite dans l'arrière-pays mentonnais,
00:52:08je ne peux pas
00:52:10me déplacer, je n'ai
00:52:12pas de transport en commun,
00:52:14j'ai des problèmes
00:52:16de santé, donc il faut quand même
00:52:18que je puisse aller chez
00:52:20le médecin, ce genre de choses.
00:52:22Aujourd'hui je ne peux rien faire, de plus
00:52:24mon véhicule
00:52:26le 19 juin
00:52:28n'aura plus de contrôle technique, donc je ne
00:52:30peux pas descendre mon véhicule au contrôle technique
00:52:32et d'ailleurs les techniciens
00:52:34du contrôle technique s'exposent
00:52:36à des problèmes graves s'ils font des
00:52:38tests sur mon véhicule.
00:52:41Qu'est-ce que vous avez comme voiture ?
00:52:43Une C3.
00:52:45Une C3 de 2012.
00:52:47Avez-vous tenté de prendre rendez-vous
00:52:49en concession pour changer ?
00:52:51Oui, alors j'ai tout de suite
00:52:53quand j'ai reçu le courrier, alors moi j'ai reçu
00:52:55le courrier début mai.
00:52:57Il faut savoir qu'il y a quand même des gens
00:52:59qui l'ont reçu au mois de février, donc en fait
00:53:01il y a deux points de mesure, apparemment
00:53:03à ce niveau-là.
00:53:05Dès que j'ai eu le courrier, j'ai
00:53:07scanné le QR code,
00:53:09j'ai rempli mon dossier
00:53:11en ligne.
00:53:13Ce qui s'est passé, c'est que n'ayant pas
00:53:15de nouvelles, pas plus tard que ce matin,
00:53:17j'ai, après
00:53:19un nombre incalculable
00:53:21d'appels, appelé la hotline
00:53:23Citroën,
00:53:25qui m'a ouvert un dossier
00:53:27et si j'ai bien compris, en fait
00:53:29j'étais bien inscrit
00:53:31mais je n'avais pas de dossier, enfin tout ça
00:53:33est assez glauque, donc
00:53:35depuis ce matin, j'ai
00:53:37un dossier, donc il faut
00:53:39savoir que simplement de flasher
00:53:41le QR code apparemment ne
00:53:43suffit pas, parce que sinon
00:53:45vous êtes sur des listes d'attente
00:53:47qui sont apparemment incalculables.
00:53:49On m'a redirigé, puisque moi j'étais
00:53:51mon véhicule, je l'ai acheté dans
00:53:53une grosse concession sur Nice,
00:53:55on m'a redirigé sur
00:53:57un garage plus
00:53:59proche de chez moi.
00:54:01C'est la double peine, non seulement
00:54:03vous vous écopez d'une voiture qui ne peut plus
00:54:05rouler dans le contexte général,
00:54:07mais en plus c'est la bureaucratie soviétique.
00:54:09Complètement !
00:54:11En fait,
00:54:13en plus je pense que chez eux,
00:54:15ça ne fonctionne pas du tout, je pense
00:54:17qu'ils ont un gros problème en interne.
00:54:19Mais moi ce que je soulève,
00:54:21c'est qu'il y a un autre problème, c'est que
00:54:23je vous ai dit, mon véhicule
00:54:25je l'ai acheté dans une grosse concession.
00:54:27Je pense que
00:54:29ce sont de grosses sociétés qui sont
00:54:31complètement indépendantes de
00:54:33Cellantis, pardon,
00:54:35et autrefois de PSA.
00:54:37Et je pense que ces gens-là font bouclier.
00:54:39C'est qu'en fait aujourd'hui,
00:54:41on est face à des gens
00:54:43qui étaient au courant du problème, parce que
00:54:45ces sociétés-là ne pouvaient pas
00:54:47ne pas savoir depuis 2014, depuis
00:54:492017, qu'il n'y avait pas de
00:54:51problème sur les airbags.
00:54:53Et on aurait pu
00:54:55anticiper ce problème.
00:54:57Ces gens-là, pour être très honnête,
00:54:59le plus important pour eux,
00:55:01c'est leur force commerciale qui vend
00:55:03des voitures. Les gens qui ramènent des
00:55:05voitures, ça les ennuie,
00:55:07je comprends.
00:55:09Non, non, content qu'aujourd'hui, je n'arrête pas
00:55:11de recevoir de chez eux
00:55:13des mails et des
00:55:15SMS et des courriers me
00:55:17ventant la nouvelle C3.
00:55:19Je trouve ça
00:55:21inacceptable. Restez avec nous, Philippe,
00:55:23restez avec nous, surtout.
00:55:31Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:55:37Alors nous sommes avec Nadine, bonjour ma chère Nadine.
00:55:41Bonjour Eric.
00:55:42Nous parlons du directeur général de Citroën, M. Koskas, qui était ce matin chez Yves Calvi
00:55:47dans l'affaire des airbags sur les C3 et autres qui se déclenchent de façon intempestive.
00:55:53Vous l'avez entendu d'ailleurs sur RTL, M. Koskas ?
00:55:55Oui, oui, et s'il veut me prêter sa voiture de fonction, je suis prête à réceptionner son véhicule, il n'y a pas de souci.
00:56:01Vous avez justement une voiture concernée par ces rappels ?
00:56:04Oui, mais depuis quand même, j'ai fait ma demande en novembre 2023 quand même.
00:56:09Demande pour qu'on change l'airbag en novembre 2023 ?
00:56:13Oui, parce que le courrier a été réceptionné, voilà.
00:56:17Et depuis, toujours rien.
00:56:19Attendez, vous les avez rappelés, vous vous attendez à un rendez-vous ?
00:56:22Oui, et maintenant, dans mon département, on me demande de m'inscrire et d'obtenir un code, un code qui ne vient pas.
00:56:30Je ne sais pas si ma demande a été réceptionnée.
00:56:32Comme l'auditeur précédent, je n'arrive pas à voir l'outline pour savoir si ma demande a été prise en compte.
00:56:40Je suis allée voir plusieurs garages Citroën agréés, tous me disent la même chose.
00:56:45Il faut attendre d'avoir le code pour commander la pièce.
00:56:48Vous êtes dans quel coin de France ?
00:56:50Dans la Drôme.
00:56:52Dans la Drôme, préfecture Valence.
00:56:54Vous avez quoi comme voiture ?
00:56:57Une DS3.
00:56:58Une DS3, quelle année ?
00:57:00Elle a 13 ans.
00:57:0213 ans, d'accord, à peu près 2010, 2011.
00:57:06Et d'ailleurs, une question, c'est Christophe Bourreau qui vous écoute et qui vous pose une question, je vais vous poser cette question.
00:57:11Comment faites-vous pour aller à la concession et pour circuler aujourd'hui ?
00:57:15Parce que théoriquement, vous n'avez pas le temps.
00:57:17C'est ça le paradoxe ?
00:57:18Après, moi dans mon courrier, quand je l'ai reçu en 2023, c'était pas spécifié de ne pas conduire mon véhicule.
00:57:27Il n'est pas normal, il n'est pas normal dans ce genre de procédure que le courrier qu'on reçoit en 2023,
00:57:34avec une femme, Nadine, qui semble soucieuse de changer son airbag défectueux,
00:57:40il n'est pas normal que presque un an après, ça n'avance pas.
00:57:43On peut dire tout ce qu'on veut, c'est de sa faute, c'est le QR code, c'est à cause de Nadine,
00:57:47on peut dire tout ce qu'on veut, Nadine est une femme normale, on a le droit à l'erreur,
00:57:52donc elle doit être répertoriée aujourd'hui depuis novembre 2023 chez Citroën.
00:57:55Il n'est pas normal que même Citroën ne se soit pas rapprochée de Nadine en disant
00:57:59« vous avez des problèmes, vous êtes mal inscrite madame, on va accélérer ça, la semaine prochaine vous serez reçue ».
00:58:05Ce n'est pas normal, ça dure depuis près d'un an, elle a une DS3, elle est concernée.
00:58:09Non, et puis je peux vous dire aussi, c'est que moi, ma voiture est passée au contrôle technique mi-mai,
00:58:14et elle est valide.
00:58:16En plus, elle est valide, oui.
00:58:18Elle est valide pour tuer, quoi, voilà.
00:58:20En fait, Citroën a réellement commencé à s'intéresser d'une façon assez, on va dire, pressante à l'affaire mi-mai,
00:58:31parce que là, il y a eu effectivement des personnes qui ont été tuées.
00:58:36Alors, est-ce que c'est par les airbags, ça, l'enquête le dira.
00:58:39En tout cas, ils ont dû commander des airbags en urgence, donc les airbags sont actuellement fabriqués en Italie,
00:58:45il y en a 6 000 par jour, il y en aura 16 000 cet été, ça va monter en rythme.
00:58:49Et Thierry Koskas nous disait ce matin, hors micro, que tout devrait rentrer dans l'ordre dans les prochaines semaines,
00:58:57mais pas avant septembre.
00:58:58Donc c'est-à-dire que ça va prendre encore de longues semaines avant que toutes les personnes puissent changer leurs airbags.
00:59:05On a tellement d'appels, pardon Christophe, mais Jean-Claude et Elie sont en ligne avec nous.
00:59:09Jean-Claude, bonjour, vous attendez votre changement d'airbag, vous aussi ?
00:59:13Oui, bonjour, j'attends effectivement le remplacement de l'airbag.
00:59:20Alors, moi, ce n'est pas depuis le mois de novembre, c'est depuis mi-mai.
00:59:24Et je ne peux que confirmer tout ce qui a été dit, à savoir qu'on n'arrive pas à joindre la cellule soi-disant dédiée.
00:59:34Moi, je suis resté une heure, je suis un peu obstiné, vous savez, je suis resté une heure douze au téléphone, j'ai la copie d'écran.
00:59:41Toutes les trente secondes, on s'excusait, mais on me disait qu'on allait faire son possible pour me passer quelqu'un.
00:59:47Je n'ai pas d'accusé de réception de l'enregistrement de ma voiture.
00:59:51Je suis en contact avec mon concessionnaire.
00:59:54Il ne peut rien me dire d'autre que d'attendre.
00:59:58Moi, quand j'ai pris connaissance des propos de M. Koskas qui dit tout est sous contrôle, on surveillait cela.
01:00:05Et puis on va prêter des véhicules de courtoisie.
01:00:08D'ailleurs, on a pris des mesures, on va même prêter les voitures d'occasion.
01:00:13Mais il nous prend pour des enfants.
01:00:16Cette affaire-là est connue aux États-Unis depuis 2014.
01:00:22Takata a déposé des bilans en 2017.
01:00:28Et on vient de nous dire que tout ça, c'est sous contrôle, alors que, hors micro, je viens de l'entendre,
01:00:34M. Koskas dit qu'en fait, ils ont été obligés de commander la fabrication des airbags Takata en urgence
01:00:42et que ça ne pourra pas être rétabli avant le mois de septembre.
01:00:45Mais qu'il y ait des problèmes, c'est une chose.
01:00:48Mais la capacité à résoudre les problèmes, c'est là qu'on juge les gens et c'est là qu'on juge la qualité.
01:00:54Comment voulez-vous qu'on construise...
01:00:56Industriellement, c'est peu responsable, en 2024, de la part d'une entreprise comme Citroën,
01:01:03de ne pas répondre, de vous laisser...
01:01:05Franchement, cette cellule airbag n'est pas à la hauteur.
01:01:09La bureaucratie, l'organisation de cet accident industriel et sa réparation ne sont pas à la hauteur.
01:01:15Ce n'est pas sérieux de la part d'un groupe Stellantis,
01:01:18qui par ailleurs marche bien, fonctionne bien, est en bonne situation économique, voire très bonne.
01:01:23J'éviterais les propos démagogiques du type « le grand patron gagne bien sa vie »,
01:01:27mais tout ça donne un sentiment qui n'est pas très reluisant.
01:01:31Je ne peux qu'abonder dans votre sens, monsieur Brunet,
01:01:35mais moi non plus, je ne veux pas tenir à des propos démagogiques,
01:01:38mais je voudrais simplement qu'on mette en perspective le chiffre d'affaires de Stellantis
01:01:43et ce qui a été versé aux actionnaires.
01:01:46Est-ce que nous avons affaire à un capitaine d'industrie
01:01:50ou est-ce que nous avons affaire, une fois de plus, à l'illustration de la financiarisation de l'industrie ?
01:01:56Je pense que peut-être, voyez-vous, Stellantis trouverait bien commode
01:02:01de financer de belles reprises pour qu'on leur cède nos véhicules
01:02:06et qu'on leur en rachète, bien évidemment.
01:02:09Je pense que ça les intéresserait davantage que de s'embêter.
01:02:12Merci Jean-Claude.
01:02:14Je ne suis en aucun cas l'avocat de Citroën, mais voilà ce que disait Thierry Koskas.
01:02:17Le nombre d'opérateurs mobilisés dans les centres d'appel a été multiplié par deux,
01:02:20le temps d'attente a été réduit à 4 minutes et le taux d'appel qui n'aboutisse pas ne dépasse pas 12%.
01:02:26A savoir aussi que sur les 250 000 véhicules concernés en France,
01:02:30il n'y a pour l'instant que 140 000 clients qui se sont inscrits.
01:02:34Donc il reste encore beaucoup de voitures à changer, en tout cas les airbags sur ces voitures.
01:02:394 minutes sur la hotline, Jean-Claude, c'était 1h12.
01:02:42Merci Jean-Claude.
01:02:43Lisa Marie, nous allons partir voir l'auditeur ou l'auditrice du bout du monde.
01:02:46Oui, c'est le moment d'aller retrouver notre auditrice du bout du monde.
01:02:49Mais d'abord, il faut découvrir où elle habite, où elle se trouve.
01:02:52Et pour cela, on vous propose un indice sonore.
01:03:01Je suis seul au monde, on ne parle pas d'Eric Ciotti.
01:03:03Non, petit clin d'œil.
01:03:07Si vous avez trouvé où habite notre auditrice du bout du monde,
01:03:10vous nous envoyez tout de suite un message sur l'application RTL
01:03:13pour tenter de remporter un guide du routard.
01:03:17Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:03:21Eric Brunet, Eric Brunet.
01:03:23Les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:03:26Victor, où partons-nous voir l'auditrice du bout du monde ?
01:03:29Eh bien, on part au Rwanda et c'est Xavier Adenin qui remporte un guide du routard.
01:03:33Car nous écoutions Corneille, ce chanteur qui est…
01:03:36Rwandais, oui.
01:03:37C'est parti.
01:03:42Bonjour Mao.
01:03:43Bonjour Mao.
01:03:44Bonjour, bonjour à tous.
01:03:46Bonjour Mao.
01:03:47Quel âge avez-vous, ma chère Mao ?
01:03:49Alors moi, j'ai 24 ans, 25 à la fin de l'année.
01:03:52Que faites-vous et où êtes-vous ?
01:03:54Alors là, j'étais dans notre jardin,
01:03:57parce que je vis en colocation avec deux amis ici,
01:04:00dans une petite maison.
01:04:01Dans quelle ville ?
01:04:02On est dans un coin, à Kigali.
01:04:04Capitale.
01:04:05Capitale du Rwanda, d'accord.
01:04:07Exactement.
01:04:08Qu'est-ce que vous voyez autour de vous ?
01:04:11Eh bien, comme je le disais, j'étais dans notre jardin.
01:04:13Je vis ici avec deux amis.
01:04:15On est dans un coin très calme à Rimera,
01:04:17qui est situé dans la ville de Kigali.
01:04:19Et aujourd'hui, comme tous les jours, on a un grand soleil.
01:04:22Le ciel est bleu, donc c'est très agréable.
01:04:24Alors, il paraît que ce pays, le Rwanda, est un pays sublime.
01:04:28Bien évidemment, les gens ont en mémoire les horreurs du passé,
01:04:32mais le génocide entre Tutsi et Hutu.
01:04:37En réalité, depuis, ce pays a beaucoup évolué.
01:04:41Il paraît qu'il est très beau,
01:04:43qu'il y a même des infrastructures routières assez modernes,
01:04:46qu'il y a une ville assez moderne,
01:04:48que c'est un pays très propre.
01:04:49Est-ce que c'est vrai ?
01:04:51Absolument, absolument.
01:04:52Kigali est une ville extrêmement propre.
01:04:55Après, le Rwanda reste un pays quand même pauvre.
01:04:57Il ne faut pas l'oublier.
01:04:58Mais en apparence, la ville est en effet extrêmement propre.
01:05:03Et l'accueil ici est extraordinaire.
01:05:05Les Rwandais sont d'une gentillesse folle.
01:05:09Vraiment, c'est une ville géniale.
01:05:12Maô, Eric évoquait le génocide perpétré contre les Tutsi.
01:05:17Je crois que tu travailles,
01:05:18que ton activité au Rwanda est liée à la mémoire de ce génocide.
01:05:24Absolument.
01:05:25Moi, je termine tout juste mes études
01:05:27et j'avais à cœur de clôturer mon master par un stage de terrain à l'étranger.
01:05:31J'ai choisi de me tourner vers la recherche ici au Rwanda.
01:05:36Je fais un stage au sein de l'association Ibuka,
01:05:39qui est une ONG qui œuvre pour préserver la mémoire du génocide perpétré
01:05:43contre les Tutsi, soutenir les rescapés, assurer la justice.
01:05:47En parallèle, je travaille sur un projet de recherche
01:05:50sur les femmes Zindak et moi, qui sont des femmes Hutu,
01:05:53qui ont aidé les Tutsi pendant le génocide.
01:05:55C'est une étude qui nécessitait également que je sois sur place.
01:05:59C'est une société moderne, jeune, qui a beaucoup changé.
01:06:03Le pays où l'on parlait français, jadis, est devenu plus ou moins anglophone quand même, non ?
01:06:09La question que l'on a envie de te poser, c'est...
01:06:13La mémoire, c'est important, mais tourner la page aussi, c'est important.
01:06:16Tourner la page des haines.
01:06:18Et je crois que les Rwandais ont tourné la page.
01:06:21Alors, je ne dirais pas qu'ils tournent la page.
01:06:24Je pense qu'ils avancent avec cette histoire qui est la leur, en fait.
01:06:28Et qu'il est très important de connaître pour connaître, en fait, les Rwandais.
01:06:32Ça facilite évidemment les relations.
01:06:34Moi, dans mon cas, comme je vais beaucoup sur le terrain,
01:06:37je participe beaucoup aux commémorations.
01:06:39Ça m'a aidé à tisser des liens forts avec eux.
01:06:41Je pense que le terme tourner la page n'est pas le bon.
01:06:45Maintenant, il y a un vrai esprit optimiste, même de résilience.
01:06:51C'est un mot qui est très employé ici.
01:06:53Et il y a une très forte volonté de réconciliation.
01:06:57Mais c'est quand même des termes à prendre avec des pincettes.
01:07:00Et on ne peut pas simplement parler comme ça aussi vite.
01:07:05En dehors de la capitale, les beaux endroits, les choses que l'on peut visiter
01:07:10pour les Français qui iraient un jour au Rwanda ?
01:07:14Alors, moi, je conseillerais à Musanze le lac Rwando.
01:07:18Je dirais Gisenyi également, le lac Yvo.
01:07:22Tous ces endroits-là sont magnifiques et permettent de voir autre chose.
01:07:27C'est assez verdoyant.
01:07:29Ce n'est pas le Sahara, c'est une Afrique.
01:07:32On dit souvent que c'est la Suisse de l'Afrique, le Rwanda.
01:07:35Oui, c'est vraiment ça.
01:07:37C'est extrêmement verdoyant.
01:07:39Je n'ai vraiment rien à ajouter par rapport à ça.
01:07:42C'est précisément ce qu'est le Rwanda.
01:07:45Merci beaucoup Maho qui fait son stage après son master au Rwanda dans une ONG.
01:07:52À Kigali.
01:07:54Courageuse.
01:07:55Jean-Alphonse Richard, dans quelques secondes, c'est l'heure du crime.
01:07:58Oui, exactement mon cher Eric Brunet avec aujourd'hui l'affaire Patrice Allègre.
01:08:03Cinq femmes tuées, mais peut-être plus.
01:08:06C'est tout de suite dans l'heure du crime.
01:08:08Merci, merci Lisa Marie et bel après-midi sur RTL.

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