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Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews

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00:00:00 Et à demain évidemment, bonjour à vous, Méliniou ça commence dans quelques instants,
00:00:03 à la une beaucoup de sujets, on commencera par un sujet sensible, le débat sur la fin
00:00:07 de vie se poursuit à l'Assemblée, l'heure la valette, député RN a déclaré hier soir
00:00:11 vous allez mettre en place une loi qui va tuer, on sera avec Elodie Huchard depuis l'Assemblée,
00:00:15 on prendra la direction de Saumur aussi, Saumur où une commune pourtant a la réputation
00:00:19 tranquille, un jeune homme de 21 ans est mort dans une fusillade, on sera sur place avec
00:00:23 notre équipe et puis Jean-Marc vous en a parlé, Célia Barod sera avec nous à Clamart,
00:00:27 un ado de 14 ans a percuté un autre automobiliste qui est mort, encore un refus d'obtempérer
00:00:33 mortel, voilà, programme chargé dans Méliniouz, on se retrouve dans quelques instants avec
00:00:37 mes invités, à tout de suite.
00:00:38 Il est 12h30, bonjour, soyez les bienvenus jusqu'à 14h, c'est Méliniouz, vous connaissez
00:00:47 le rendez-vous, je vous présente les invités dans quelques instants mais tout de suite
00:00:49 le sommaire de notre première demi-heure avec un programme chargé, on commencera par
00:00:54 un sujet sensible, le débat sur la fin de vie qui se poursuit à l'Assemblée, je vous
00:00:58 le disais, Laure Lavalette, députée RN a déclaré hier soir "vous allez mettre en
00:01:02 place une loi qui va tuer", on sera avec Elodie Hichard depuis l'Assemblée Nationale.
00:01:06 Et puis on prendra également la direction de Saumur, Saumur où une commune pourtant
00:01:11 a la réputation si tranquille, eh bien un jeune homme de 21 ans est mort dans une fusillade,
00:01:16 on sera sur place avec notre équipe, Mathieu Devese et Fabrice Elsner.
00:01:19 Et puis cette information qui est tombée ce matin, Sylvia Barotte sera avec nous,
00:01:24 à Clamart, un ado de 14 ans a percuté un autre automobiliste qui est mort, encore un
00:01:29 refus top tempéré mortel, on saura tout avec vous, Célia.
00:01:33 Mais tout de suite on fait un tour dans l'information avec Somaya Labidi que je salue.
00:01:38 Bonjour Somaya.
00:01:39 Bonjour Thierry, bonjour à tous, c'est l'une des principales informations de cette
00:01:43 mi-journée et l'un de vos thèmes de débat Thierry, un individu toujours activement
00:01:46 recherché après avoir fait un mort et un blessé lors d'une fusillade dans le centre
00:01:50 de Saumur.
00:01:51 Des faits qui se sont produits hier rue du Général de Gaulle aux alentours de 18h15.
00:01:56 Les investigations sont toujours en cours pour identifier ou retrouver le tireur et d'éventuels
00:02:01 complices.
00:02:02 Une dette d'argent serait à l'origine du drame.
00:02:04 On passe maintenant à la fin du blocage de la frontière entre la France et l'Espagne.
00:02:09 Les agriculteurs ont levé le camp après avoir mené des actions le long des Pyrénées,
00:02:14 une mobilisation conjointe dont le but était de peser sur la campagne des élections européennes.
00:02:20 Dans le reste de l'actualité, pas de baisse en vue des prix à la pompe, les tarifs devraient
00:02:26 rester élevés en cause, la stratégie des pays membres de l'OPEP.
00:02:29 Explication Maxime Lavandier.
00:02:31 Des prix à la pompe qui avoisinent les 2 euros.
00:02:36 Malgré une tendance à la baisse, les prix à afficher restent toujours trop élevés
00:02:41 pour les automobilistes.
00:02:42 Et à l'heure de faire le plein, c'est le même constat.
00:02:44 Oui, ça reste cher, mais bon.
00:02:47 Le prix du carburant reste toujours cher et ce n'est pas justifié.
00:02:51 J'avoue que l'essence qui diminuerait un peu, ça ferait du bien quand même.
00:02:54 Et pourtant, une baisse importante des prix n'est pas à l'ordre du jour.
00:02:58 Dimanche, les 22 pays membres de l'OPEP et une dizaine de pays non membres comme la
00:03:03 Russie ont décidé de maintenir la baisse de la production de l'or noir jusqu'en décembre
00:03:08 2025.
00:03:09 Cette stratégie, entamée en 2022, a pour objectif de jouer sur la rareté de l'offre
00:03:15 pour maintenir des prix élevés que les automobilistes ressentent au quotidien.
00:03:19 Ça n'arrête pas d'augmenter, donc on n'est pas étonné.
00:03:23 Après, on doit faire des déplacements, on les fait, puis on subit comme tout le monde.
00:03:29 On s'adapte, on ne va pas non plus renier, il faut bien qu'on vive aussi, donc voilà,
00:03:33 on fait avec.
00:03:34 Un budget de plus à prévoir pour les Français qui va peser cet été en plein chasseur.
00:03:39 Et puis trois jours de commémorations pour célébrer le 80e anniversaire du débarquement.
00:03:46 Dès demain, hommage aux parachutistes de la France libre et de la résistance.
00:03:51 Point d'orgue jeudi avec une cérémonie internationale à Omaha Beach, une des cinq
00:03:56 plages du débarquement.
00:03:57 Cérémonie présidée par Emmanuel Macron et à laquelle une trentaine de chefs d'État
00:04:02 et de têtes couronnées assisteront.
00:04:04 Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi, Edmyt Thierry.
00:04:08 Merci à tout à l'heure, évidemment dans 15 minutes à peu près.
00:04:11 Allez, je vous présente l'équipe qui m'entoure ce mardi.
00:04:14 Céline Pina, politologue, journaliste, soyez le bienvenu.
00:04:16 Bonjour Thierry.
00:04:17 Alors, Nathan Devers doit nous rejoindre, il vient de m'envoyer un SMS et je vous
00:04:20 jure que c'est vrai, il est bloqué dans l'ascenseur de CNews.
00:04:22 Donc, il devrait, c'est ça, on ne vous cache rien, on vous dit tout.
00:04:25 Ce n'est pas les embouteillages.
00:04:26 Ce n'est pas les embouteillages, c'est l'ascenseur, mais il arrive.
00:04:28 Régis Le Sommier, journaliste, soyez le bienvenu, je suis ravi de vous accueillir.
00:04:31 Merci Thierry.
00:04:32 C'est pas trop, journaliste, soyez le bienvenu.
00:04:34 Et puis, évidemment, notre amie Célia Barotte.
00:04:37 Bonjour Thierry.
00:04:38 On va revenir sur cet adolescent qui a percuté un autre automobiliste, on l'a appris.
00:04:43 On y reviendra dans quelques instants.
00:04:45 Mais on va commencer, si vous le voulez bien, par cette déclaration qui fait beaucoup de
00:04:48 bruit.
00:04:49 Vous le savez, on en a beaucoup parlé.
00:04:50 L'Assemblée nationale examine actuellement le projet de loi sur la fin de vie.
00:04:53 Et hier soir, oui, hier soir, Laure Lavalette a prouvé quelques tensions dans l'hémicycle
00:04:57 en parlant d'une loi qui va tuer.
00:04:58 On écoute Laure Lavalette et ensuite on retrouvera Elodie Huchard et Charles Baget depuis l'Assemblée
00:05:03 nationale et on ouvre le débat avec mes invités.
00:05:05 Votre loi touche exactement à la substantifique moelle de la mission du médecin qui n'est
00:05:12 pas de tuer mais qui est évidemment de sauver.
00:05:14 Et en fait, en ne disant pas les mots, vous essayez de nous faire une entourloupe, de passer
00:05:19 à côté.
00:05:20 Mais assumez, assumez.
00:05:21 Et tous, autant que vous êtes ici, au moment où Badinter est mort, tout le monde est allé
00:05:27 pleurer sur sa tombe.
00:05:28 C'est lui qui a dit que grâce à la fin de la peine de mort, la justice ici ne tuerait
00:05:32 plus.
00:05:33 Mais sachez qu'à cause de votre loi, vous allez mettre en place une loi qui va tuer.
00:05:38 Allez, direction l'Assemblée nationale, on va retrouver Elodie Huchard.
00:05:43 On espérait, Elodie, on l'a souvent évoqué sur ces plateaux, des débats apaisés.
00:05:49 Et là, c'est un peu raté quand même.
00:05:52 Les débats sont un peu tendus, c'est le moins qu'on puisse dire.
00:05:53 Oui, mais en réalité, tous les groupes nous l'avaient dit bien avant le début de l'examen
00:06:00 du texte, il n'était pas possible d'avoir des débats apaisés sur une question qui relève
00:06:04 autant de l'intime.
00:06:05 Et effectivement, c'est ce qu'on a vu hier soir ici à l'Assemblée nationale.
00:06:09 Nos confrères du Figaro ont repéré aussi les réactions des autres députés.
00:06:13 Par exemple, l'insoumise Daniel Simonnet a dit que ses propos étaient absolument immondes
00:06:17 parce que finalement, ce sont des conceptions évidemment très différentes.
00:06:21 Et chaque député aussi a sa propre approche du sujet.
00:06:24 En fait, les premiers jours de débat ont été plus calmes parce qu'en fait, le début
00:06:27 du texte portait sur les soins palliatifs et tous les groupes évidemment sont favorables
00:06:31 au fait que les soins palliatifs soient davantage sur le territoire et qu'il y ait surtout
00:06:35 une égalité sur le territoire.
00:06:36 En revanche, on rentre maintenant dans le dur du texte, comme on dit, c'est-à-dire
00:06:39 les articles qui touchent justement à la fin de vie.
00:06:41 On a d'un côté finalement un gouvernement et une majorité qui ne veulent pas entendre
00:06:45 parler d'euthanasie, de suicide assisté.
00:06:47 On parle d'une aide active à mourir, avec un mot qui est sans doute plus joli et moins
00:06:50 violent.
00:06:51 Mais de l'autre, les oppositions qui n'ont de cesse, notamment au Rassemblement National,
00:06:53 à une partie des LR justement de mettre le gouvernement face à ses responsabilités.
00:06:57 On sait aussi maintenant que les débats vont durer plus longtemps que prévu, une semaine
00:07:01 de plus avant un vote solennel qui sera prévu non pas mardi prochain comme initialement
00:07:05 mais le mardi 18 juin.
00:07:06 Merci beaucoup Elie Richard depuis l'Assemblée et je rappelle que vous êtes accompagnée
00:07:10 par Charles Baget.
00:07:12 Réaction sur ces propos.
00:07:13 C'est vrai, on espérait tous des débats apaisés.
00:07:17 Les choses ont un petit peu changé depuis hier soir.
00:07:18 Céline.
00:07:19 Ça s'explique aussi par la nature de cette loi qui pose quand même énormément de problèmes.
00:07:24 Je rappelle que quelqu'un comme Astrid Panossian, qui fait partie de Renaissance, qui a même
00:07:30 été une, qui a géré en fait le parti d'Emmanuel Macron, a dit qu'en l'état elle ne voterait
00:07:37 pas cette loi alors que son mari lui a eu besoin du suicide assisté.
00:07:44 Il avait la maladie de Charcot qui est une maladie où on est enfermé dans son propre
00:07:47 corps.
00:07:48 Simplement aujourd'hui, ce que dit et ce qu'a dit notamment un des députés communistes,
00:07:53 c'est que mettre cette loi là, alors qu'on n'a pas fini de déployer les soins palliatifs,
00:07:58 ces deux lois s'opposent et ne se complètent pas et qu'aujourd'hui, oui, on a pu constater
00:08:03 chez les gens les plus pauvres, des gens qui choisissaient parfois l'euthanasie parce
00:08:09 qu'ils n'avaient soit pas les moyens de se soigner, soit parce qu'ils voulaient laisser
00:08:13 quelque chose à leurs enfants.
00:08:14 Et on voit quand même des dérives extrêmement profondes et inquiétantes, notamment au
00:08:19 Canada, que la France refuse de regarder en face et que les gens qui défendent le suicide
00:08:25 assisté refusent de discuter de ces questions-là.
00:08:27 Et c'est ceux qui donnent ces violences de débat à l'intérieur du Parlement.
00:08:33 Et c'est vraiment aussi la faute de ceux qui promeuvent le suicide assisté presque
00:08:38 sans limite.
00:08:39 Et donc, on a d'un côté des gens très réactifs, de l'autre des gens très favorables
00:08:45 et probablement que l'intelligence et la raison est au milieu.
00:08:49 Et j'en profite pour saluer Nathan Le Verre.
00:08:51 Ça va, sortie de l'ascenseur ?
00:08:52 Oui, tout se passe bien.
00:08:53 Tu as envie de nous accueillir en tous les cas.
00:08:56 Judith, un mot très rapide sur l'intervention de Jean Lamallet.
00:08:59 Ce qui se passe aujourd'hui est la suite logique de ce qui s'est passé en commission
00:09:03 à l'Assemblée nationale où les termes de pronestics vitales engagés à court terme,
00:09:10 à moyen terme, ont été remplacés par "phase avancée ou terminale d'une maladie".
00:09:17 Donc, évidemment, ça a ouvré la porte à tous les abus.
00:09:21 Le texte transmis à l'Assemblée dans son état initial recueillait l'assentiment
00:09:27 d'une majorité de Français.
00:09:29 En changeant les termes, les partisans de l'euthanasie active ont altéré ce soutien
00:09:36 massif et Céline l'a dit, y compris dans les rangs de la majorité.
00:09:41 Il faut rappeler aussi qu'Emmanuel Macron lui-même n'était pas un très chaud partisan.
00:09:45 Il était très prudent sur le sujet.
00:09:47 On va prendre la direction, si vous voulez bien, de Somme, une commune que vous connaissez
00:09:50 bien, mon cher Régis.
00:09:52 Une commune qui a la réputation pourtant tranquille, paisible.
00:09:55 Thierry, je ne la connais pas bien.
00:09:57 J'y suis allé il y a un mois et ce qui s'est passé hier m'a choqué.
00:10:00 En fait, je me suis dit mais cette commune est complètement endormie.
00:10:05 C'est calme.
00:10:06 C'est un endroit d'un cadre.
00:10:08 30 000 habitants.
00:10:09 J'y suis allé pour tout vous dire, pour interviewer le général Morillon qui était
00:10:12 commandant en chef des forces de l'ONU au moment de Srebrenica.
00:10:15 Pour un sujet sur la Bosnie.
00:10:17 Je suis tombé sur une ville bucolique incroyable, évidemment avec son cadre noir dessous le
00:10:22 mur, son école de cavalerie, etc.
00:10:24 Une ville charpentée par l'armée.
00:10:26 Et quand j'ai appris ce qui s'est passé hier, je me suis dit mais en fait il n'y
00:10:29 a plus aucun endroit qui est parmi eux.
00:10:30 Il n'y a plus de zone de l'endroit.
00:10:31 C'est fou.
00:10:32 Et justement, je vous rappelle les faits et on va en parler juste après, mais un jeune
00:10:37 homme de 21 ans est mort dans une fusillade.
00:10:40 Il était quasiment 18 heures.
00:10:42 Il y avait plein de monde.
00:10:43 Et on va retrouver sur place nos honorees spéciaux, Mathieu Devese et Fawil Elsner.
00:10:47 Bonjour mon cher Mathieu.
00:10:48 L'émotion est immense dans cette ville paisible.
00:10:52 Régis le disait.
00:10:53 Ce mur n'a pas la réputation d'une ville très dangereuse.
00:10:57 C'est le moins que l'on puisse dire.
00:10:58 Effectivement, cher Thierry, c'est une fusillade d'une violence rare qui a eu lieu
00:11:04 hier et qui a sidéré de nombreux commerçants et riverains.
00:11:08 Il était aux alentours de 18 heures quand un homme est arrivé en voiture et est alors
00:11:12 sorti de sa voiture muni d'un revolver.
00:11:14 Et il a tiré à bout pertant sur deux hommes.
00:11:17 L'un, âgé de 21 ans, qui est décédé, qui a succombé à ses blessures après s'être
00:11:22 refugié ici dans ce kebab où il était attablé.
00:11:25 Et puis son collègue de 20 ans, lui, a été grièvement blessé à la main.
00:11:29 Je peux vous dire que l'émotion, la colère est palpable ici.
00:11:32 Car beaucoup nous disent, hier, il y avait finalement beaucoup de monde, des enfants
00:11:35 qui étaient présents devant ce kebab à la terrasse.
00:11:39 Et il aurait pu y avoir d'autres victimes collatérales, d'autres blessés.
00:11:42 Je peux vous dire également que le gérant du kebab est très ému par ce qu'il s'est
00:11:47 passé.
00:11:48 Il nous a parlé tout à l'heure.
00:11:49 Il n'a pas encore souhaité témoigner à visage découvert.
00:11:51 Il nous a dit, cette information importante, que selon lui, il s'agit d'une dette de
00:11:56 80 euros qui serait à l'origine de cette fusillade.
00:11:59 Et concernant l'enquête, sachez qu'une personne a été placée en garde à vue et
00:12:02 que le tireur présumé, lui, est toujours activement recherché à l'heure où je vous
00:12:06 parle.
00:12:07 On vous retrouvera.
00:12:08 Merci beaucoup Mathieu Devez, accompagné par Fabrice Elsner.
00:12:10 On vous retrouvera dans le courant de notre émission.
00:12:13 L'émotion est grande, vous l'avez souligné.
00:12:15 On va écouter quelques réactions des habitants qui ont notamment assisté à la scène.
00:12:18 J'ai entendu des coups de feu de chez moi.
00:12:21 Donc j'étais à ma fenêtre et en fait, j'ai vu le tireur mettre en jeu un jeune et je l'ai
00:12:28 vu en fait recourir à sa voiture, monter dans la voiture et partir.
00:12:31 Avec un ami, on était à la fenêtre et on a entendu des coups de feu.
00:12:35 Donc ça surprend toujours.
00:12:36 Sachant que ce mur, c'est quand même une ville relativement tranquille.
00:12:39 Donc ça fait bizarre.
00:12:40 J'ai vu un homme qui était très perturbé, qui criait, qui disait je vais tuer quelqu'un,
00:12:44 je vais tuer quelqu'un.
00:12:45 Plusieurs personnes étaient là pour le calmer.
00:12:47 Elles l'ont fait entrer dans un des magasins.
00:12:48 Et après, j'ai vu la police arriver.
00:12:51 Je voyais que tout le monde était perturbé autour de moi.
00:12:54 Donc moi, je me suis dépêchée de partir, de quitter les lieux.
00:12:57 Nathan Régis le disait, je connais bien cette ville de ce mur.
00:13:01 Il y a une ville qui est quand même excessivement paisible.
00:13:03 On parle de la douceur angevine, mais on pourrait parler de la douceur de ce mur.
00:13:07 Et on voit que voilà, même les petites villes sont touchées par cette ultra violence.
00:13:12 Il est quasiment 18 heures quand les faits se déroulent.
00:13:15 Il y a plein de monde, ça aurait pu être encore plus dramatique.
00:13:17 Oui, bien sûr.
00:13:18 Des défaits comme celui-ci, qui est absolument terrible et qui, j'imagine,
00:13:24 les témoignages étaient très frappants parce que c'est des situations,
00:13:26 des cadres, des espaces temps où on ne s'attend absolument pas à voir le crime apparaître.
00:13:31 Et les témoins racontaient presque la déroute qu'ils ont ressenti en voyant cet événement.
00:13:40 Bien sûr, oui, il n'y a pas de cadre, enfin un cadre comme celui-ci.
00:13:44 On ne l'associe absolument pas à la violence.
00:13:46 Maintenant, bon, il y a un crime terrible pour 80 euros.
00:13:50 Ensuite, il ne faut pas, comme je le dis souvent,
00:13:53 c'est pour ça que c'est un peu difficile à commenter.
00:13:55 Ce n'est pas parce qu'il y a un fait tragique qui survient ici, dans cette ville,
00:13:59 qu'il faut nécessairement tout de suite en faire une conclusion générale,
00:14:02 ni sur ce qui se passerait à ce mur, je n'en sais rien,
00:14:05 ni sur ce qui se passe dans la société française.
00:14:08 Moi, je mettrais un petit bémol quand même à ça parce que hier,
00:14:11 justement, sur le plateau de Julien Pasquet,
00:14:13 on a longuement débattu sur ce qui se passe en Isère en ce moment.
00:14:16 C'est l'anniversaire, le tragique anniversaire de Crépole.
00:14:19 On s'est rendu compte quand même qu'il y a une semaine et encore ce week-end,
00:14:23 il y a eu à nouveau des affrontements quasiment à caractère ethnique,
00:14:26 c'est-à-dire avec des jeunes de cité qui viennent chercher,
00:14:30 comment on m'aille à partir, avec des jeunes agriculteurs.
00:14:34 Et que là, ça commence à prendre un sacré tournant, guerre civile,
00:14:37 avec justement des jeunes de cité qui viennent dans des zones
00:14:41 où il n'y avait jamais de problème,
00:14:42 en tout cas où il y avait dans des salles de fête de village.
00:14:45 - Qui viennent avec des armes ?
00:14:46 - Qui viennent, alors parfois à Muriné, la semaine dernière,
00:14:51 c'était avec des barres de fer.
00:14:53 Là, il n'y a pas ce week-end, on a évité,
00:14:56 parce que la gendarmerie est intervenue,
00:14:57 on a évité une sorte de règlement de compte
00:15:01 qui a pu, chacun a pu repartir chez lui.
00:15:04 Mais franchement, ça commence à prendre, et c'est l'Isère,
00:15:09 donc là, ça commence à être des choses qu'on ne voyait pas avant,
00:15:13 c'est-à-dire que là, en fait, on a la ville qui se transporte
00:15:16 et qui amène ses problèmes à la campagne.
00:15:18 - Triste constat, Judith.
00:15:20 - Considérer ces faits dramatiques comme une addition de faits isolés,
00:15:25 c'est être dans le déni total.
00:15:28 On est face à un phénomène de société
00:15:30 qui a plusieurs caractéristiques qu'on relève à chaque fois,
00:15:33 c'est-à-dire effectivement la dispersion géographique,
00:15:36 il n'y a plus de zones ultra-violentes à éviter,
00:15:40 entourées de zones tranquilles,
00:15:43 la violence est répandue partout,
00:15:45 elle est le fait d'individus de plus en plus jeunes,
00:15:49 une violence qui est sans rapport avec le caractère dérisoire du motif.
00:15:54 Alors là, on en a un exemple archétypal avec cette histoire de 80 euros.
00:16:00 - 80 euros, vous avez raison, rappelez-vous de la somme, c'est dérisoire.
00:16:03 - Plus débile et plus dramatiquement débile.
00:16:07 Donc ces caractéristiques-là qu'on relève à chaque fois,
00:16:12 elles dessinent un phénomène qui mérite d'être analysé,
00:16:19 examiné pour être correctement traité.
00:16:22 Sinon, on se dit "ah, c'est encore la foute, t'as pas de chance,
00:16:24 encore un fait divers" et on se retrouve dans la situation.
00:16:28 - Le problème, c'est qu'on les commente et ils se succèdent sur nos plateaux.
00:16:31 - Mais la succession fait sens.
00:16:34 - Oui, bien sûr. Céline.
00:16:36 - Les tensions sont d'autant plus énormes que finalement,
00:16:41 après on a des lectures qui peuvent être extrêmement différentes
00:16:44 selon ce qui est en train de se passer.
00:16:46 Là, par exemple, sur les réseaux sociaux,
00:16:48 vous avez un film qui tourne, qui est censé se passer dans le Tarn,
00:16:51 où vous voyez en fait une bande de jeunes qui arrive avec le drapeau algérien
00:16:55 à une fête de village a priori.
00:16:57 Et vous avez d'autres gens qui se mettent devant
00:17:00 et qui se mettent à entonner la Marseillaise en face.
00:17:02 Et tout ça vous donne l'impression d'une mise en scène
00:17:05 dans laquelle on est dans une forme de pré-guerre civile,
00:17:08 où chacun se sent attaqué, chacun représente un groupe ethnique
00:17:12 ou représente une adhésion à un certain nombre de principes.
00:17:16 Chacun se sent attaqué et le face à face monte.
00:17:19 Dans Crépol, dans d'autres endroits, on a beaucoup parlé,
00:17:23 par exemple, de racisme anti-blanc.
00:17:26 Là, on est apparemment dans un règlement de compte,
00:17:28 je vais dire un petit peu plus crapuleux.
00:17:30 Mais en tout cas, il y a une lecture qui commence à s'installer
00:17:33 en disant à l'intérieur maintenant même de nos petites villes,
00:17:37 on connaît les mêmes fractures qu'entre les quartiers et les autres villes.
00:17:42 Et tout ça fait monter une forme de peur culturelle, de peur identitaire
00:17:46 qui peut amener à des basculements.
00:17:48 Et ça, c'est extrêmement inquiétant parce qu'en fait,
00:17:51 cette contamination de la peur, elle touche tout le monde.
00:17:53 Elle va toucher les gens dans les quartiers qui ont peur d'être persécutés
00:17:57 et elle touche les gens à l'intérieur des villages
00:17:59 qui ont l'impression qu'ils sont victimes de razziers et de violences.
00:18:03 Et tout ça commence vraiment à sentir très, très mauvais.
00:18:06 Allez, il est 12h46, on fait un nouveau tour de l'information avec Somaïa Labidi.
00:18:11 Ensuite, on sera avec Célia Barreaut et Célia va nous raconter
00:18:15 ce qui s'est passé à Clamart cette nuit.
00:18:17 Somaïa.
00:18:17 L'actualité fin progressive du blocage de la frontière entre la France et l'Espagne.
00:18:22 Les agriculteurs lèvent le camp après avoir mené des actions
00:18:25 le long des Pyrénées, une mobilisation conjointe
00:18:28 dont le but était de peser sur la campagne des élections européennes.
00:18:33 Une ingérence qui accélère, la Russie aurait augmenté
00:18:36 l'ampleur de sa campagne de désinformation visant les Jeux de Paris.
00:18:39 C'est en tout cas ce que rapporte un observatoire de Microsoft
00:18:42 qui précise que les contenus diffusés ont pour but de diffamer la France
00:18:46 et son président, mais aussi, je cite, de semer la peur
00:18:49 pour dissuader les spectateurs d'assister aux Jeux.
00:18:53 Accusation aussitôt démentie il y a quelques minutes par Moscou.
00:18:57 Et puis après l'officialisation hier de son arrivée au Réal,
00:19:01 il fait la une de toute la presse espagnole.
00:19:03 Mbappé à Madrid jusqu'en 2029, ce dont il a toujours rêvé,
00:19:07 dit remarqua.
00:19:08 Après s'être passé au PSG, l'international français s'apprête
00:19:11 donc à écrire une nouvelle page de son histoire avec le club
00:19:15 le plus prestigieux de la planète.
00:19:17 Quelle surprise !
00:19:18 Suspense insoutenable, il a signé au Réal.
00:19:21 On n'y croyait pas, vraiment.
00:19:24 Allez, on va poursuivre ce midi news avec Cyné Barotte,
00:19:28 qui est avec nous avec cette affaire dont on vous parle depuis ce matin.
00:19:32 On l'a appris ce matin, notamment à Clamart.
00:19:34 Encore un refus de tempérer mortel avec un jeune de 14 ans,
00:19:39 14 ans, oui, avec un délit de chute et piloté une voiture.
00:19:42 Racontez-nous ce qui s'est produit.
00:19:43 Oui, les faits tirés se sont déroulés cette nuit aux alentours
00:19:46 de 3 heures du matin.
00:19:47 Selon les premiers éléments, des effectifs de police de la BAC
00:19:50 ont repéré dans la commune de Palaisaux, dans les Saônes,
00:19:54 un véhicule signalé comme volé.
00:19:56 Il s'agissait d'une Peugeot 3008,
00:19:58 donc une voiture quand même assez importante.
00:20:00 Le conducteur aurait refusé de se soumettre
00:20:03 aux injonctions des policiers.
00:20:05 Il aurait pris la fuite en prenant de nombreux risques.
00:20:07 Donc, on peut supposer une conduite excessive
00:20:10 et un itinéraire quand même assez particulier.
00:20:13 À Clamart, dans les Hauts-de-Seine,
00:20:14 le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule
00:20:17 et percuté une autre voiture qui arrivait en contresens.
00:20:21 Suite à cet accident, un massage cardiaque a été prodigué
00:20:23 sur le conducteur du véhicule qui arrivait en sens inverse.
00:20:27 Il est décédé sur les lieux du drame
00:20:29 et selon nos informations, il était âgé de 34 ans.
00:20:32 Blessé, le conducteur, quant à lui, a été admis à l'hôpital.
00:20:35 Son pronostic vital n'est pas engagé.
00:20:37 La garde à vue de cet individu de 14 ans est donc toujours en cours.
00:20:41 Enfin, le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour vol,
00:20:43 refus d'obtempérer, aggravé et homicide involontaire aggravé.
00:20:47 Merci beaucoup pour ces dernières informations,
00:20:48 Célia Rounir, au cours de notre émission.
00:20:51 On a quelques instants, une réaction.
00:20:53 14 ans, il pilote une voiture.
00:20:55 C'était quoi comme véhicule, vous avez dit ?
00:20:57 Une 3008, un Peugeot 3008.
00:20:59 Ce n'est pas un petit véhicule.
00:21:00 Une volonté obstinée de se soustraire à toute forme d'autorité, en fait.
00:21:05 Quoi qu'il arrive, c'est ça qui est terrible.
00:21:08 Judith ?
00:21:08 Les mêmes caractéristiques.
00:21:10 Rajeunissement, violence, violence extrême
00:21:15 sans rapport avec le but recherché.
00:21:19 Je pense que l'assassin,
00:21:21 puisque c'est comme ça qu'il faut désormais l'appeler,
00:21:24 n'avait pas la volonté de tuer quelqu'un,
00:21:26 mais il considérait que la vie humaine,
00:21:28 c'est moins important que sa sauvegarde à lui.
00:21:32 Le résultat est là en tous les cas.
00:21:33 On va marquer une première pause dans ce minidews.
00:21:35 Vous restez avec nous, évidemment,
00:21:36 pour les dernières informations concernant ce dramatique refus d'obtempérer.
00:21:40 On a beaucoup de sujets.
00:21:42 Et puis, on parlera à la fin de l'émission, évidemment, de Mbappé.
00:21:45 Il a signé.
00:21:46 Je sais que vous êtes des fans de football.
00:21:49 Donc, je vais vous interroger.
00:21:50 J'espère que vous avez vérifié vos fiches et tout ça.
00:21:53 Mais on parlera, évidemment.
00:21:54 Je vais vous interroger en premier.
00:21:58 C'est sûr.
00:21:59 Allez, on se retourne en quelques instants.
00:22:00 À tout de suite.
00:22:01 Il est 13h.
00:22:06 Rebonjour.
00:22:06 Merci de nous accueillir.
00:22:08 Bon appétit.
00:22:09 Évidemment, si vous êtes à table,
00:22:10 je vous présente mon équipe du mardi dans quelques instants.
00:22:12 Mais tout de suite, le sommaire de notre dernière heure.
00:22:15 À l'approche des européennes,
00:22:16 Emmanuel Macron est décidément sur tous les fronts.
00:22:19 Jeudi, il sera sur TF1 et France 2, aux 20h.
00:22:22 Et ce soir, il sera l'invité du Média en ligne, le crayon.
00:22:25 En fait-il trop ?
00:22:26 Certains s'en agacent.
00:22:28 On ouvre le débat avec mes invités.
00:22:30 Je connais plus ou moins la réponse de mes invités.
00:22:32 Dans Midi News, on reviendra aussi sur cette soirée contre l'antisémitisme
00:22:37 qui était organisée hier au Théâtre Antoine à Paris.
00:22:39 Plus de 700 personnes étaient présentes.
00:22:42 Nous, Nathan Devers, qui est avec nous aujourd'hui.
00:22:44 Beaucoup de témoignages et on vous raconte tout cela.
00:22:47 Enfin, c'est également l'information du jour.
00:22:50 Le scoop, la fin du suspens insoutenable.
00:22:53 Mbappé-Oréal, c'est fait.
00:22:55 Oui, c'est fait.
00:22:56 Quelle surprise.
00:22:57 Un rêve devenu réalité pour le capitaine de l'équipe de France.
00:23:00 On ira en Espagne avec notre correspondant permanent, Frédéric Trahini,
00:23:03 pour voir quelle est l'ambiance là-bas.
00:23:05 Évidemment, chaude, je suppose, caliente.
00:23:08 Voilà pour notre programme.
00:23:09 On se retrouve dans quelques instants avec mes invités,
00:23:11 mais tout de suite, un nouveau tour de l'information.
00:23:14 Avec Somaya Labidi, c'est la recrue de Midi News.
00:23:16 Il ne faut pas l'oublier, depuis hier.
00:23:17 Bonjour.
00:23:18 Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:23:19 À la une de l'actualité, c'est l'une des principales informations
00:23:22 de cette mi-journée.
00:23:23 Un individu toujours activement recherché après avoir fait un mort
00:23:27 et un blessé lors d'une fusillade dans le centre de Saumur.
00:23:30 Une dette d'argent serait à l'origine du drame.
00:23:32 Un proche de la victime et témoin de la scène raconte.
00:23:36 J'ai entendu l'écho de feu, comme tout le monde.
00:23:38 Après, je suis parti voir.
00:23:40 J'ai trouvé que c'était quelqu'un de...
00:23:42 Quelqu'un que je connais.
00:23:43 Ça fait presque 16 ans que je suis là.
00:23:45 Et c'est un gamin qui a grandi dans le quartier.
00:23:47 C'est un gamin, c'est un fils d'un copain à moi, en fait.
00:23:50 D'un commerçant.
00:23:52 Et je le connais depuis qu'il était petit.
00:23:53 Un type de gamin qui est très intelligent.
00:23:56 C'est un type de gamin qui fait ses études et son bac l'année dernière, je crois.
00:24:02 C'est un genre de sans histoire.
00:24:04 Déjà, les gens du quartier ne l'appelaient pas.
00:24:06 Ils ne le connaissaient même pas.
00:24:08 C'est comme si vous parliez de quelqu'un de votre famille, de votre enfant,
00:24:11 de quelqu'un de, je ne sais pas, de votre voisin,
00:24:13 que vous habitez des années avec.
00:24:14 C'est ça, en fait.
00:24:15 Plus de vidéosurveillance.
00:24:18 La Ville de Nice a décidé d'équiper certains contrôleurs du réseau,
00:24:21 du bus et du tram d'une douzaine de caméras.
00:24:24 Objectif, flûter contre les outrages et les insultes envers les agents.
00:24:28 Franck Thiviau, Franck Triviau et Raphaël Lasreg.
00:24:30 Souriez, car désormais, vous pourrez être filmé
00:24:34 quand vous croisez un contrôleur dans le tramway.
00:24:36 Cette petite caméra est le nouvel outil de travail des agents
00:24:39 qui vérifient chaque jour la validité des tickets de transport.
00:24:42 Nous contrôlons à peu près 3,5 millions de passagers par an.
00:24:46 On a quand même des contrôles qui se passent majoritairement en bouillon.
00:24:49 Pour ceux dont ça se passe un peu moins bien,
00:24:51 l'ajout de cet outil va continuer à faire baisser
00:24:54 le nombre d'outrages et de menaces.
00:24:57 Le système aurait des vertus préventives.
00:24:59 Moins de conflits entre contrôleurs et contrôlés ont été constatés.
00:25:03 La présence de ces caméras rassure aussi bien les agents que les voyageurs.
00:25:06 C'est plus rassurant pour nous, pour tout le monde.
00:25:08 Franchement, je suis pour.
00:25:09 C'est une sécurité et pour eux, et pour tout le monde.
00:25:13 C'est très bien qu'ils contrôlent,
00:25:14 parce qu'il y a plein de gens qui ne passent pas leur ticket.
00:25:18 Donc je ne vois pas pourquoi nous on paye, pourquoi ils ne paieraient pas.
00:25:21 Pour Gaël Neufry, cette initiative aurait plusieurs vocations.
00:25:25 Nous voulons des transports réguliers, propres et sûrs.
00:25:28 Et ces caméras, désormais, viennent encore renforcer notre dispositif global.
00:25:35 À côté des caméras que nous avons un peu partout en ville,
00:25:39 que nous avons dans les tramways et que nous avons dans les bus aussi.
00:25:43 La ville de Nice n'est pas la première à s'équiper de ces petites caméras,
00:25:46 car des expériences similaires ont été menées
00:25:48 dans plusieurs villes de France ces dernières années.
00:25:51 Dans le reste de l'actualité,
00:25:53 reprise partielle des vols commerciaux vers la Nouvelle-Calédonie.
00:25:56 Dès demain, une annonce de la compagnie locale Air Calin qui précise
00:26:00 qu'un pont aérien sera également mis en place
00:26:02 pour acheminer les passagers de la Tontouta, l'aérodrome de Magenta,
00:26:06 puisque la route est toujours sujette au blocage.
00:26:10 Et puis on termine avec l'officialisation hier de son arrivée au Réal.
00:26:15 Depuis, il fait la une de toute la presse espagnole.
00:26:18 Embappé à Madrid jusqu'en 2029, ce dont il a toujours rêvé, titre marquant.
00:26:23 Après sept ans passé au PSG, l'international français s'apprête donc
00:26:26 à écrire une nouvelle page de son histoire avec le club
00:26:29 le plus prestigieux de la planète.
00:26:31 Et vous allez en parler dans la dernière heure de Midi News, Thierry.
00:26:34 Oui, vous avez tout compris.
00:26:35 Et on vous retrouve tout à l'heure dans 15 minutes.
00:26:38 Allez, je vous présente l'équipe qui m'accompagne en ce mardi.
00:26:42 Une grande équipe, Céline Pina, Judith Vintraud,
00:26:43 Brigitte Le Sollier, Nathan Devers, Célia Barod tout à l'heure
00:26:46 et Thomas Bonnet, journaliste politique.
00:26:50 Programme chargé pour Emmanuel Macron.
00:26:51 Il est sur tous les fronts. On va en parler.
00:26:53 Il va beaucoup parler cette semaine.
00:26:54 Il va beaucoup parler.
00:26:55 Valérie est toujours candidate.
00:26:57 Oui, toujours.
00:26:58 Il n'y a pas de changement.
00:26:59 Non, non, ce sera son nom dimanche.
00:27:00 Ça sera bien son nom. D'accord.
00:27:02 Allez, on va commencer en reprenant la direction de ce mur.
00:27:05 Ce mur, 30 000 habitants.
00:27:07 On en parlait avec vous, Régis, puisque vous avez découvert
00:27:09 il n'y a pas si longtemps cette jolie petite bourgade
00:27:11 de 30 000 habitants, si paisible.
00:27:14 Eh bien, pourtant, dans cette bourgade si paisible,
00:27:16 une fusillade en plein jour a fait un mort hier soir.
00:27:19 Un jeune homme de 21 ans.
00:27:20 Et on va retrouver sur place nos envoyés spéciaux,
00:27:23 Mathieu Deves et Fabrice Elsner.
00:27:24 On l'a évoqué tout à l'heure avec vous.
00:27:27 Évidemment, personne ne s'attendait à une telle fusillade
00:27:31 dans cette commune si paisible.
00:27:33 On ne cesse de le répéter, Mathieu.
00:27:35 Effectivement, cher Thierry, je suis avec Pauline Varro,
00:27:40 qui est gérante d'un institut de beauté
00:27:42 voisin du fast food où a eu lieu la fusillade hier soir.
00:27:46 Pauline, merci de témoigner en direct pour CNews.
00:27:48 Qu'avez-vous vu ? Qu'avez-vous entendu ?
00:27:51 On a vu tout simplement la personne venir tirer sur la terrasse.
00:27:55 On est tous et toutes traumatisés et choqués de ce qui s'est passé.
00:28:02 Et j'espère que ça ne se reproduira plus jamais, tout simplement.
00:28:06 C'est-à-dire que cette personne est sortie de sa voiture,
00:28:08 elle avait un revolver, elle a tiré.
00:28:10 Combien de détonations ?
00:28:11 On imagine les scènes de chaos qui ont suivi.
00:28:15 Six, il me semble, six coups de tir.
00:28:18 Après, ce n'est pas ce qu'on a l'habitude d'entendre, mais six.
00:28:21 Et après, tout le monde était effaré.
00:28:24 Moi, le gérant du kebab, on a essayé de venir en aide au jeune homme.
00:28:28 Voilà.
00:28:30 Vous me disiez "je suis maman de deux enfants"
00:28:33 et aujourd'hui, j'ai peur, j'ai peur pour mes enfants de les laisser sortir.
00:28:37 C'est vraiment le sentiment qui prédomine au lendemain du drame ?
00:28:39 Oui, exactement.
00:28:40 Ça fait peur de venir tout simplement dans la rue,
00:28:43 que ce soit devant l'institut, devant le kebab, devant tout,
00:28:46 alors qu'il n'y a pas de raison valable de base.
00:28:50 C'est un endroit sécure, calme
00:28:52 et j'espère que ça va le redevenir, tout simplement.
00:28:55 Oui, calme, c'est vraiment l'adjectif qui est employé pour qualifier ce mur.
00:29:00 Effectivement, il y a énormément de solidarité d'ailleurs
00:29:02 entre tous les riverains, les commerçants.
00:29:05 Jamais on n'aurait pensé que cela arrive à ce mur,
00:29:07 à peu près 30 000 habitants, c'est ça ?
00:29:09 Non, absolument pas.
00:29:10 C'est vraiment une jolie ville, calme et douce.
00:29:14 Que ce soit ce mur ou pas, on espère vraiment que ça ne se reproduira plus jamais.
00:29:19 C'est trop jeune, ce n'est pas possible.
00:29:21 Aujourd'hui vous êtes venue, mais votre institut de beauté est fermé.
00:29:24 Il le sera également demain, on imagine votre émotion.
00:29:27 De base, le mercredi on est fermé, mais quand même,
00:29:30 moi et mes salariés, même mes clientes, on a été choqués, traumatisés.
00:29:34 Donc on ne peut pas rebosser tout de suite, ce qui est normal pour tout le monde.
00:29:39 Donc voilà, on espère que ça va revenir au calme, au plus vite possible.
00:29:45 C'est ce qu'on souhaite.
00:29:45 Merci beaucoup Pauline Varro pour votre témoignage et concernant l'enquête.
00:29:48 Sachez qu'une personne a été placée en garde à vue
00:29:50 et que le tireur présumé, lui, est toujours activement recherché.
00:29:55 Merci beaucoup Mathieu.
00:29:55 Mathieu Dewez, depuis ce mur, cette commune si tranquille, accompagné par Fabrice Elsner.
00:30:02 Qu'est-ce qu'on peut dire sur ce nouveau drame,
00:30:04 dans une commune si paisible qu'on ne cesse d'évoquer,
00:30:07 avec Régis qui a découvert cette commune il y a très peu de temps.
00:30:11 Évidemment, ce mur est réputé pour être très calme.
00:30:13 Très calme.
00:30:14 Évidemment, c'est la ville de Génie Grandet, notamment.
00:30:17 Bien sûr, notamment.
00:30:19 On peut dire que c'est une monstruosité, que c'est un meurtre…
00:30:24 On verra, il y aura une enquête.
00:30:26 Mais que si cette hypothèse des 80 euros venait à être confirmée,
00:30:29 que ce serait un meurtre dont la barbarie est redoublée
00:30:32 par le fait qu'il n'obéit à aucune rationalité et qu'il n'a aucun motif.
00:30:36 Et ce n'est pas pour dire que les autres meurtres sont plus excusables,
00:30:39 mais qu'en tout cas celui-ci, si c'était vraiment la situation,
00:30:43 serait particulièrement monstrueux.
00:30:46 Mais on peut dire aussi, et je pense que c'est le plus important,
00:30:48 que quand on commande ce genre de fait, il faut garder une forme de prudence.
00:30:52 Parce que pour l'instant, 1) nous ne savons rien sur ce qui s'est passé encore.
00:30:55 La personne n'a pas été retrouvée, elle n'a pas été interrogée,
00:30:57 il n'y a pas eu d'enquête, premièrement.
00:30:59 Deuxièmement, comme le disait Pauline dans le sujet, il y a un instant,
00:31:03 manifestement c'est un cadre où elle dit elle-même qu'il n'y a jamais de violence,
00:31:07 qui est très sécure, je reprends son mot.
00:31:09 Donc manifestement, ce n'est pas représentatif ni de la ville, ni du quartier,
00:31:14 ni même peut-être, si vous voulez, d'une tendance dans cette ville,
00:31:17 puisqu'elle ne parlait pas, elle, d'une montée générale des violences dans cette ville-là.
00:31:22 Et qu'à partir de là, je reviens sur ce qu'on disait tout à l'heure,
00:31:25 la tentation de prendre ce fait-là, le refus d'obtempérer à Clamart,
00:31:31 tel ou tel autre fait tragique qui aurait pu survenir ici ou là en France,
00:31:36 et de créer un lien additif, parce que c'est une addition entre des tragédies,
00:31:41 pour ensuite avoir un diagnostic général sur la société française,
00:31:44 il me semble que, sauf si vraiment, à travers l'enquête,
00:31:48 on voit qu'il y a des points communs très précis...
00:31:50 - Mais vous ne voyez pas des caractéristiques communes ?
00:31:52 - Non mais il y a quelque chose...
00:31:54 - L'hyperviolence pour un motif dérisoire,
00:31:58 le fait que ce soit dans des zones réputées tranquilles,
00:32:02 ça, vous ne remarquez pas que la violence est répandue,
00:32:07 qu'elle est le fait d'individus de plus en plus jeunes ?
00:32:10 Vous ne voyez pas, c'est très commun ?
00:32:11 - Non, il y a un élément objectif, peut-être,
00:32:13 qui pourrait réconcilier un petit peu tout le monde autour du plateau,
00:32:17 c'est Marc Vanguard qui diffuse beaucoup sur les réseaux sociaux,
00:32:22 des statistiques qu'il trouve sur un certain nombre de plateformes
00:32:27 qui sont sourcées, etc.
00:32:29 et qui montrent qu'en fait, en Europe, que ce soit en termes de déclaratifs,
00:32:34 ou quand on compare ce que mettent à disposition
00:32:37 les différents ministères de l'intérieur,
00:32:40 on voit qu'en France et en Belgique,
00:32:43 il y a une violence du quotidien plus importante
00:32:47 que dans les autres pays européens.
00:32:49 Et en revanche, on n'a pas énormément d'explications aujourd'hui.
00:32:52 Il a ressorti ces statistiques,
00:32:54 qui sont des statistiques comparatives intéressantes,
00:32:57 mais dont il est difficile aujourd'hui
00:33:00 de sortir des analyses extrêmement poussées,
00:33:02 puisqu'elles ont été diffusées il y a deux, trois jours.
00:33:06 - Et maintenant, j'aimerais bien que Nathan réponde à la question.
00:33:07 - Rapidement Nathan, réponse rapide à Judith.
00:33:10 - D'abord, je ne pense pas qu'un meurtre,
00:33:11 on puisse le considérer comme une violence du quotidien.
00:33:13 - Non, non, on est sur des violences du quotidien.
00:33:16 Il a fait une étude sur les meurtres et ce type de gestes qu'il y a.
00:33:21 - D'accord, oui.
00:33:22 Non, il me semble que, évidemment, ce sont deux faits,
00:33:25 la violence, celui qu'on cite, clamart, et ce meurtre à Saumur.
00:33:30 Mais pour opérer un véritable lien, pour dire qu'il y a une tendance,
00:33:34 il faut le faire, me semble-t-il, d'après des statistiques annuelles,
00:33:38 par exemple, de dire, et là, vous voyez, ça ne rentre pas, d'ailleurs,
00:33:40 dans les mêmes catégories de violences, le refus d'obtempérer
00:33:42 et le meurtre volontaire, prémédité, etc.
00:33:46 Et à partir de là, si on observe que sur l'année 2024,
00:33:50 il y a une augmentation de X % ou une diminution de X %
00:33:53 de tel ou tel fait de violence par rapport à l'année 2023,
00:33:55 alors là, je signe pour avoir un débat.
00:33:57 Ce que je dis juste, c'est que faire de la remontée de faits tragiques
00:34:01 le support d'un diagnostic sur la France,
00:34:04 là où il me semble qu'il y a vraiment quelque chose
00:34:06 qui relève presque d'une erreur logique, c'est que de toutes les manières,
00:34:09 que la violence soit multipliée ou divisée par deux,
00:34:11 à peu près tous les jours, on pourra trouver des faits tragiques
00:34:13 qui surviendront quelque part ici ou là,
00:34:15 dans tel ou tel département, dans telle ou telle ville.
00:34:17 Donc à peu près tous les jours, on pourra avoir la même discussion.
00:34:20 - Non, non. - Ce qu'on souligne aussi, quand même.
00:34:22 - La France serait... - On l'évoquait, on a parlé de Trépole,
00:34:25 Murinet... - Il y a des tas de villes où il y a
00:34:27 quelques vingt ans, vous n'aviez pas du tout, c'est simple.
00:34:30 - C'est ça le phénomène nouveau, c'est qu'en fait,
00:34:32 les communes moyennes ou petites communes sont également touchées
00:34:34 par cette extrême violence. - Je crois que c'est aussi...
00:34:36 - C'est l'une des caractéristiques. - Les amis, vous, avec des individus
00:34:39 qui n'ont pas peur de tuer ou d'être tués.
00:34:41 C'est ça qui est quand même assez incroyable.
00:34:44 - Hyper violence, très jeunes et partout sur le territoire.
00:34:46 - On parlait du refus d'obtempérer à Clamart.
00:34:48 Enfin, je veux dire, à chaque fois, on est dans des phénomènes
00:34:51 où il y a une espèce de...
00:34:53 Je ne vais pas dire d'explosion de violence au sens...
00:34:55 Vous avez probablement raison sur la...
00:34:57 Il n'y a peut-être pas une explosion statistique,
00:34:59 mais en tout cas, il y a une espèce de...
00:35:02 Comment ? D'inflexion d'abord vers des zones
00:35:05 qui n'étaient pas touchées avant.
00:35:06 Personne n'entendait parler de Saumur.
00:35:08 C'était assez rare. - Lysère.
00:35:10 - Lysère, même le Ménéloir.
00:35:12 - Non, mais je crois que là... - Du péage d'Uncarville.
00:35:14 Bon, il y a eu des braquages,
00:35:16 il y a eu des Mérines, des Knobelpis, etc.,
00:35:18 qui ont sévi en Normandie à l'époque.
00:35:20 Mais on était dans une catégorie qu'on appelait le grand banditisme.
00:35:24 C'était des gens chevronnés, qui étaient capables de tuer.
00:35:26 Ça arrivait. Mais là, aujourd'hui, on est quand même
00:35:28 dans une délinquance ultra meurtrière et qui est extrêmement jeune.
00:35:32 Et ça, c'est vraiment un problème.
00:35:33 - Allez, rapidement, parce qu'on a beaucoup de sujets à aborder.
00:35:35 - Dans un contexte très particulier,
00:35:37 d'abandon de cette France périphérique,
00:35:40 d'abandon des services publics,
00:35:42 de décru de tout l'accompagnement qui était offert à ces Français,
00:35:46 donc qui vivent à la fois...
00:35:47 La seule chose qui leur restait détruite,
00:35:49 c'est la tranquillité et la douceur de vivre,
00:35:52 en même temps que l'abandon se multiplie
00:35:55 et que, quelque part, leur sentiment de ne pas être protégé augmente
00:35:59 parce que tout cela se fait aussi avec un recul
00:36:03 de la présence des forces policières dans ces petites villes
00:36:06 par rapport à ce qu'ils voient dans les villes.
00:36:08 - Et on a vu le désarroi de la personne qui est interviewée,
00:36:11 de la commerçante, qui est totalement estomaquée par la scène.
00:36:15 - Ce qui veut dire aussi que ce sont des villes très faciles à déstabiliser.
00:36:18 - Eh oui, évidemment.
00:36:19 - Et qu'avec peu d'investissement et quelque part peu de violence,
00:36:22 vous pouvez agir sur les tissus de cette ville
00:36:26 et ça donne des résultats politiques derrière.
00:36:28 - Allez, politique, vous avez dit politique,
00:36:30 on va parler politique.
00:36:31 Thomas Bonnet, là, ça tombe bien,
00:36:32 demandez le programme Emmanuel Macron sur tous les fronts,
00:36:36 à la télé jeudi soir aux 20h de TF1 et de France 2.
00:36:40 Et puis ce soir, invité du site Le Crayon,
00:36:45 est-ce qu'il en fait trop ou pas ?
00:36:46 On va écouter tout d'abord Antonin Marrin,
00:36:48 qui est le rédacteur en chef du site.
00:36:50 C'est lui qui a fait l'interview.
00:36:52 Il nous parle justement des sujets abordés
00:36:54 et puis ensuite, on ouvre le débat.
00:36:56 Est-ce qu'il en fait trop ?
00:36:58 Quoi ? On se posera la question.
00:37:00 On écoute Antonin Marrin.
00:37:03 - Vraiment, le sujet, c'est de se dire
00:37:04 comment les jeunes reprennent leur destin
00:37:05 en allant voter, justement.
00:37:07 Et c'est surtout la question de se dire
00:37:10 quel est l'enjeu de ces élections européennes
00:37:11 et comment ces élections européennes
00:37:13 peuvent avoir un impact sur nous en tant que jeunes.
00:37:16 Donc, il y a plusieurs sujets qui sont abordés,
00:37:18 que ce soit le conflit russo-ukrainien.
00:37:21 C'est de se poser la question de se dire
00:37:22 est-ce que nous, en tant que jeunes,
00:37:23 on va potentiellement connaître une guerre ou pas ?
00:37:25 C'est aussi la question de l'après-présidence.
00:37:28 Qu'est-ce que fera le président
00:37:29 une fois qu'il aura fini son mandat ?
00:37:32 Que ce soit envers la France, envers l'Europe.
00:37:36 - Bon alors, d'abord l'analyse de Thomas
00:37:39 et ensuite, on ouvre le débat.
00:37:40 Thomas, il est omniprésent.
00:37:42 Et les élections, c'est bien dimanche.
00:37:44 - C'est dimanche.
00:37:45 - C'est ça, c'est la dernière ligne droite.
00:37:47 - Voilà, la dernière semaine.
00:37:48 - Faut-il sauver le soldat Valérie Ayé ?
00:37:51 - Non, mais si le président de la République
00:37:53 et les premiers ministres s'étaient effacés
00:37:55 complètement de cette campagne,
00:37:56 on critiquerait de la même manière.
00:37:57 Donc là, on voit qu'ils y vont à fond dans cette...
00:38:00 - À fond dans la ligne droite quand même.
00:38:01 - Non.
00:38:02 - Non, vous ne critiqueriez pas ?
00:38:03 - Non, d'abord, les rôles du président
00:38:05 et du premier ministre ne sont pas les mêmes.
00:38:07 Le premier ministre est chef de la majorité.
00:38:09 Ce n'est pas le cas du président de la République.
00:38:10 - En tout cas, on voit que le président
00:38:12 veut parler aux jeunes ce soir,
00:38:13 dans cette interview au Crayon.
00:38:14 Il y a un constat qui est sans appel.
00:38:16 Si vous prenez les moins de 30 ans,
00:38:18 vous avez 34 % d'entre eux qui vont voter
00:38:19 pour Jordan Bardella, en tout cas qui expriment
00:38:21 leur intention de voter pour Jordan Bardella.
00:38:23 7,5 % pour Valérie Ayé.
00:38:24 Donc l'écart est sidérant entre les deux candidats
00:38:27 pour cette élection, notamment chez les jeunes.
00:38:30 C'est pour ça qu'Emmanuel Macron
00:38:31 va s'exprimer chez le Média Le Crayon ce soir.
00:38:34 Ce qui est intéressant aussi de noter,
00:38:35 c'est que selon le Média auquel s'adresse
00:38:37 le président de la République,
00:38:38 le discours est parfois radicalement différent.
00:38:40 Je prie quelques exemples.
00:38:41 Chez nos confrères de Brut,
00:38:42 il reprenait à son compte
00:38:43 l'expression de violence policière.
00:38:45 À la BBC, il parlait de Gaza en des termes très précis,
00:38:49 parce qu'on sait le tropisme que peut avoir la BBC.
00:38:53 À l'Humanité, il exprime que le RN
00:38:55 n'est pas dans l'arc républicain.
00:38:57 À Valeurs Actuelles, il dit qu'il veut
00:38:58 réaliser 100 % des OQTF.
00:39:00 Bref, il zigzague selon les médias
00:39:02 auxquels il s'adresse.
00:39:03 Donc on verra l'interview qu'il donne au Crayon ce soir,
00:39:05 puis celle qu'il donnera au JT traditionnel jeudi soir.
00:39:09 Moi, je me suis déjà prêté à l'exercice du Crayon.
00:39:13 Ils m'avaient bien cuisiné, je me souviens.
00:39:15 J'espère qu'ils ont cuisiné aussi Emmanuel Macron
00:39:18 et précisément qu'ils lui poseront aussi
00:39:20 les questions qu'on se pose aussi autour de cette table.
00:39:22 C'est-à-dire qui dirige cette campagne ?
00:39:24 Quand on voit qu'un des moments clés de cette campagne,
00:39:28 ça a été le débat entre Gabriel Attal et Jordan Bardella,
00:39:31 on se demande où est la candidate Valérie Haillet ?
00:39:33 Pourquoi ce n'est pas elle qui a fait le débat
00:39:35 contre Jordan Bardella ?
00:39:36 Pourquoi est-ce que le Premier ministre, hier,
00:39:39 s'invite dans le service public
00:39:41 avec une manière assez désinvolte de se dire
00:39:44 « Tiens, je m'invite, je suis sur France Info le matin. »
00:39:46 « Je passe par là, j'ai vu de la lumière. »
00:39:48 « Je ne ferme pas la porte et je participe à un débat. »
00:39:50 Non mais c'est des vrais problèmes.
00:39:52 C'est des vrais problèmes.
00:39:53 C'est le service public quand même.
00:39:55 Le gouvernement ne peut pas non plus dire
00:39:59 « Voilà, il y a quand même des règles précises. »
00:40:01 Là, c'est quand même assez scandaleux.
00:40:04 Et donc j'espère que le Crayon,
00:40:07 qui a quand même un côté un petit peu incisif,
00:40:09 va cuisiner le président aussi.
00:40:11 On en parlera dans quelques instants.
00:40:12 Il est 13h16, j'ai une minute de retard
00:40:15 pour faire le tour de l'info avec Somaya Labidi.
00:40:17 C'est l'une des principales informations de cette mi-journée.
00:40:20 Un individu toujours activement recherché
00:40:22 après avoir fait un mort et un blessé
00:40:24 lors d'une fusillade dans le centre de Saumur.
00:40:27 Des faits qui se sont produits hier rue du Général de Gaulle
00:40:30 aux alentours de 18h15.
00:40:32 Les investigations sont toujours en cours
00:40:34 pour identifier, retrouver le tireur
00:40:36 et d'éventuels complices.
00:40:37 Une dette d'argent serait à l'origine du drame.
00:40:40 Il s'attaque aux doublettes.
00:40:42 Un député dépose une proposition de loi
00:40:44 pour mettre fin à la falsification des plaques d'immatriculation.
00:40:47 Une arnaque qui a fait 22 000 victimes en un an,
00:40:50 entre 2021 et 2022,
00:40:51 et qui permet aux usurpateurs de ne jamais recevoir d'amende.
00:40:55 Et puis, première réaction de Joe Biden
00:40:57 après la condamnation de Donald Trump au pénal.
00:41:01 Pour la première fois dans l'histoire américaine,
00:41:02 un ex-président, qui est un délinquant condamné par la justice,
00:41:05 se présente à la présidence, a-t-il déclaré,
00:41:08 lors d'une soirée de levée de fonds dans le Connecticut.
00:41:11 Merci Somaya, puisque nous étions dans la politique.
00:41:15 Vous savez que les élections européennes,
00:41:16 on vient d'en parler ces dimanches
00:41:18 et nous donnons la parole à tous les partis.
00:41:19 Vous connaissez le Parti Pirate ou pas ?
00:41:21 Oui.
00:41:22 Oui, vous connaissez ?
00:41:23 Non.
00:41:24 Non ? Je vous propose de faire connaissance avec sa candidate.
00:41:26 Elle s'appelle Caroline Zorn. Regardez.
00:41:29 Alors, le Parti Pirate est un parti qui a des ministres,
00:41:33 des députés, des élus partout en Europe, mais pas en France.
00:41:37 En tout cas, en France, on a une dizaine d'élus locaux,
00:41:38 mais on n'a pas encore d'eurodéputés.
00:41:40 C'est pour ça qu'on se présente aux européennes.
00:41:42 Et pourtant, c'est un parti qui a près de 20 ans.
00:41:43 Il est né en 2006 en Suède et il s'est fondé sur une véritable lutte
00:41:49 pour le partage libre des connaissances et du savoir.
00:41:52 Et c'est ce qui a valu à l'époque à ces premiers militants
00:41:56 de se faire traiter de pirates par les géants de l'industrie culturelle.
00:42:00 Et ils se sont dit d'accord, très bien, on va s'appeler le Parti Pirate.
00:42:03 Et ça a fonctionné puisque aux élections européennes suivantes
00:42:07 sont arrivés les premiers eurodéputés pirates suédois,
00:42:10 donc à l'époque au Parlement européen,
00:42:12 qui ont fait un excellent travail,
00:42:13 tout comme les eurodéputés allemands et tchèques qui ont suivi.
00:42:17 Donc les pirates, une fois élus, sont reconnus
00:42:20 pour le sérieux et la qualité de leur travail.
00:42:22 Voilà, c'était le Parti Pirate.
00:42:25 Voilà, on va parler d'une soirée à laquelle vous participez
00:42:29 puisque vous étiez l'un des organisateurs, mon cher Nathan.
00:42:32 Cette soirée contre l'antisémitisme hier soir au Théâtre Antoine à Paris.
00:42:35 Plus de 700 personnes étaient présentes.
00:42:36 On voit ce qui s'est passé avec Augustin Denadieux
00:42:39 et on en parle avec vous, évidemment.
00:42:41 Face à l'antisémitisme, ils ont décidé de se rassembler
00:42:45 et de raconter ce qu'ils vivent en tant que Juifs en France aujourd'hui.
00:42:49 Salut la putain de Juive.
00:42:53 Quel dommage que ton avion ne se soit pas scratché.
00:42:57 Mais quand ils ont remis les gaz, ça a dû te parler ce mot.
00:43:01 Voilà ce qu'a reçu la présidente de l'Assemblée nationale
00:43:05 le 19 avril 2024.
00:43:08 Ce soir, je hurle en tant que Juif, certes,
00:43:11 parce que je ne suis jamais aussi Juif que quand on me le rappelle.
00:43:15 Mais je hurle aussi et surtout en tant que citoyen,
00:43:18 citoyen français, inquiet pour les valeurs républicaines
00:43:22 et pour cet humanisme qui a fait, dès qu'il le pouvait,
00:43:25 le progrès des civilisations.
00:43:27 Plus de 700 personnes du monde de la culture et de la politique
00:43:29 réunies au Théâtre Antoine hier soir.
00:43:32 Une nécessité, selon les participants.
00:43:34 Dans des temps qui sont troublés, où des paroles antisémites s'expriment,
00:43:39 il est important d'apporter des contre-discours.
00:43:41 Devant cette flambée des violences antisémites,
00:43:45 je crois qu'on ne peut pas rester chez soi tranquillement sans rien faire.
00:43:49 C'est très important que tout le monde, qu'on soit Juif ou pas Juif,
00:43:53 dise sa solidarité, sa fraternité face à tout antisémitisme.
00:43:58 Au premier trimestre de l'année,
00:44:00 366 actes antisémites ont été recensés.
00:44:03 Une hausse de 300% sur un an.
00:44:06 Nathan, vous êtes l'un des organisateurs de cette soirée.
00:44:10 Quand on voit la déclaration de Jean-Luc Mélenchon sur son blog,
00:44:14 on en a beaucoup parlé hier sur ce plateau,
00:44:15 l'antisémitisme reste résiduel en France.
00:44:18 On se dit qu'une telle soirée est importante.
00:44:19 Et réponse du berger à la berger, on l'évoquera peut-être si on a le temps,
00:44:24 c'est le tweet de Sandino Rousseau qui dit que l'antisémitisme n'est pas résiduel.
00:44:27 Il explose.
00:44:28 Nathan.
00:44:29 Intéressant au passage, c'est ce que j'ai dit d'ailleurs hier
00:44:31 dans mon discours sur le mot de Jean-Luc Mélenchon,
00:44:33 on peut presque le voir comme un lapsus révélateur.
00:44:36 Parce qu'au sens littéral, l'antisémitisme est résiduel,
00:44:38 en ce sens qu'il est le résidu de l'histoire et qu'il reste dans l'histoire.
00:44:41 Et c'était la raison d'être de cette soirée.
00:44:43 C'était l'idée que l'Europe, après la Seconde Guerre mondiale,
00:44:46 et en particulier la construction européenne,
00:44:48 celle qui doit nous animer pendant ces élections,
00:44:50 ou en tout cas nous faire réfléchir pendant ces élections,
00:44:52 c'était d'essayer, elle s'est fondée en tout cas,
00:44:55 sur la notion du "plus jamais ça",
00:44:57 c'est-à-dire sur la notion qu'il y avait eu un suicide,
00:44:59 un double suicide de notre civilisation,
00:45:01 mais notamment un suicide sur la question de l'antisémitisme,
00:45:04 et qu'il fallait tout faire pour construire un espace politique
00:45:07 qui puisse conjurer ce monstre politique.
00:45:10 Et aujourd'hui, ce qui, je pense, frappe tout le monde,
00:45:13 ce n'est pas seulement l'explosion de l'antisémitisme,
00:45:15 c'est-à-dire la montée des agressions, des insultes, etc.
00:45:17 C'est le climat d'indifférence, d'habituation,
00:45:21 dans lequel nous sommes toutes et tous plongés.
00:45:24 À savoir le fait qu'aujourd'hui, il y a un mouvement politique
00:45:27 qui quasiment quotidiennement tient des propos
00:45:29 qui sont scandaleux sur la question,
00:45:31 et que, évidemment, comme c'est journalier,
00:45:34 comme c'est quotidien, on s'y est accoutumé.
00:45:36 Et que si vous voulez, on commente ça
00:45:37 comme si on commentait la stratégie politique d'un parti quelconque,
00:45:41 premièrement.
00:45:41 Deuxièmement, le fait, et c'était ça, je pense,
00:45:44 le véritable, le véritable motif de la décision
00:45:47 de faire cette soirée de la part de Bernard-Henri Lévy,
00:45:49 que dans les élections européennes,
00:45:51 on a entendu assez peu de véritables discours
00:45:56 d'inquiétude et de lutte sur cette question-là,
00:45:59 de la part de la plupart des candidats importants,
00:46:01 en tout cas dans cette élection.
00:46:03 Donc là, le but, c'était pas de faire venir des politiques en tant que telles.
00:46:05 Il y avait le président du Sénat et de l'Assemblée nationale,
00:46:07 mais c'était surtout des artistes,
00:46:09 des journalistes européens, internationaux, israéliens,
00:46:13 des écrivains français, des écrivaines,
00:46:15 pour venir exprimer ce qu'ils vivaient de la situation,
00:46:19 leur souffrance, essayer de mettre des mots sur cette situation,
00:46:22 mais aussi pour se demander comment l'Europe,
00:46:26 vraiment à l'échelle européenne, doit essayer de faire face.
00:46:29 – Judith, réaction par rapport à la soirée,
00:46:31 mais notamment par rapport au tweet de Sandrine Rousseau.
00:46:33 Je pense qu'on a oublié de réagir.
00:46:34 – Vous l'avez dit, le tweet de Sandrine Rousseau,
00:46:37 elle dit en réponse à Jean-Luc Mélenchon
00:46:40 qui avait estimé que l'antisémitisme en France était résiduel,
00:46:43 l'antisémitisme n'est pas résiduel, il explose.
00:46:47 Ça c'est factuel, c'est pas la première fois que Sandrine Rousseau
00:46:50 s'illustre en se débarquant du discours de Jean-Luc Mélenchon,
00:46:54 mais d'un discours dont il faut remarquer qu'il est facilement dominant
00:46:57 dans l'ensemble de ce qu'on vient d'appeler encore la "nupes",
00:47:01 on ne sait pas pour combien de temps,
00:47:02 puisque Antoine Glucksmann, tête de liste socialiste,
00:47:05 en a acté le décès, on va voir, l'avenir le dira.
00:47:11 Donc ce discours était très dominant à gauche,
00:47:14 et Sandrine Rousseau déjà s'était insurgé avec beaucoup de véhémence
00:47:19 quand la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon en tête,
00:47:23 avait refusé de qualifier de terroriste le Hamas.
00:47:26 C'est à mettre évidemment à son crédit.
00:47:28 J'ai même vu un tweet d'Esther Benbassa,
00:47:30 c'est une espèce de miracle, un éclair de lucidité,
00:47:34 Esther Benbassa, sénatrice écolo,
00:47:39 qui était en bonne place à la marche de la honte,
00:47:43 la marche contre l'islamophobie de 2019,
00:47:47 aux côtés d'enfants qui portaient l'étoile jaune,
00:47:51 en sous-entendant que les Palestiniens étaient les déportés juifs d'aujourd'hui.
00:47:58 Donc quelques éclairs de lucidité.
00:48:01 Pour ce qui est de la soirée,
00:48:03 moi je trouve ça très bien ce genre d'initiative, évidemment.
00:48:06 Je remarque que les invités, il y a une certaine homogénéité dans les invités,
00:48:13 à l'exception d'une personnalité que moi j'apprécie beaucoup sans la connaître,
00:48:16 qui est Douglas Murray, journaliste britannique.
00:48:19 Et il est tellement remarquable dans cette assemblée
00:48:24 que j'ai vu que Libération s'indignait,
00:48:28 qui a été invité à la soirée,
00:48:30 quelqu'un qu'on considère comme le Zemmour britannique.
00:48:32 Donc c'est dire à quel point il dénotait avec le reste de la soirée.
00:48:36 Je n'y étais pas, je n'ai pas entendu les discours,
00:48:38 je ne veux pas porter de jugement global.
00:48:40 - Allez, on marque une pause, on y reviendra dans quelques instants.
00:48:42 Il est 13h25, on se retrouve dans quelques instants
00:48:44 pour la dernière ligne droite de Midi News.
00:48:47 À tout de suite.
00:48:49 - Il est 13h30, le temps passe très vite,
00:48:53 on a encore beaucoup de sujets à aborder avec mes invités
00:48:54 que je vous représente dans quelques instants,
00:48:56 mais on fait un nouveau tour de l'information avec Somaya Labidi.
00:48:59 - À la une de l'actualité, un individu toujours activement recherché
00:49:03 après avoir fait un mort et un blessé lors d'une fusillade
00:49:06 dans le centre de Saumur.
00:49:08 Des faits qui se sont produits hier rue du Général de Gaulle
00:49:10 aux alentours de 18h15.
00:49:12 Les investigations sont en cours pour identifier et retrouver le tireur
00:49:16 et d'éventuels complices.
00:49:18 Une dette d'argent serait à l'origine du drame.
00:49:20 Plus de vidéosurveillance.
00:49:22 La ville de Nice a décidé d'équiper certains contrôleurs
00:49:25 du réseau de bus et de trams d'une douzaine de caméras.
00:49:28 Objectif, lutter contre les outrages et les insultes envers les agents.
00:49:32 Et puis, trois jours de commémorations pour célébrer
00:49:35 le 80e anniversaire du débarquement.
00:49:38 Des demains hommages aux parachutistes
00:49:40 de la France libre et de la résistance.
00:49:42 Point d'orgue jeudi avec une cérémonie internationale à Omaha Beach,
00:49:47 une des cinq plages du débarquement.
00:49:49 Cérémonie présidée par Emmanuel Macron
00:49:51 et à laquelle une trentaine de chefs d'État et de têtes couronnées
00:49:54 assisteront.
00:49:56 Merci Somaïa.
00:49:57 Je vous présente l'équipe qui est en tournance ce mardi.
00:49:59 Grande équipe, Céline Pinard, Julie Devintraud,
00:50:00 Brigitte Le Sommier, Nathan Devers, Célia Baroté, Thomas Bonnet.
00:50:05 Comme je tiens toujours mes engagements,
00:50:06 nous évoquions juste avant la pause publicitaire cette soirée
00:50:09 antisémite organisée hier soir notamment avec notre...
00:50:12 Contre l'antisémitisme !
00:50:14 Contre l'antisémitisme hier soir au Théâtre Antoine à Paris.
00:50:18 C'est la fatigue sans doute.
00:50:20 Avec notre amie Nathan Devers,
00:50:21 où plus de 700 personnes étaient présentes,
00:50:23 où c'était réagir ma chère Céline.
00:50:27 Oui, parce qu'il y a quelque chose de vrai dans ce que vous avez dit.
00:50:30 Aujourd'hui, il y a de plus en plus d'happening antisémite
00:50:34 en pleine rue, pour le coup, fait par LFI.
00:50:37 Et il n'y a pas qu'un problème d'indifférence.
00:50:39 Il y a un problème de peur et de chantage.
00:50:42 Parce que que fait LFI ?
00:50:43 Que font certains journalistes ?
00:50:45 Que font une partie du monde médiatique ?
00:50:47 Déjà, commencez par refuser d'avoir tout rapport avec la vérité.
00:50:51 Aujourd'hui, on vous balance un terme de génocide.
00:50:54 Un génocide, c'est défini, c'est un mot extrêmement fort.
00:50:57 Or, il n'y a pas de génocide aujourd'hui en cours.
00:51:00 En revanche, l'utilisation du terme,
00:51:02 ça permet de déshumaniser à la fois tout un pays comme la France,
00:51:06 mais tous ceux qui ne sont pas derrière LFI
00:51:09 ou qui nuanceraient le discours pro-Hamas.
00:51:13 Ça veut dire aussi qu'en France, aujourd'hui,
00:51:15 on peut tenir un discours pro-Hamas,
00:51:18 donc quelque part pro-fasciste.
00:51:21 Et si vous le combattez, c'est vous qui êtes traité de nazi
00:51:24 et qui êtes déshumanisé.
00:51:26 Il y a une vraie peur sociale aujourd'hui.
00:51:29 Pourquoi ? Parce que tous les gens qui ont essayé d'expliquer,
00:51:32 par exemple, que le 7 octobre était un crime contre l'humanité
00:51:36 et qu'il y avait une différence entre commettre un crime
00:51:39 contre l'humanité et déclencher une guerre en réponse
00:51:42 et causer des bombardements,
00:51:43 même si ceux-ci ont des conséquences atroces,
00:51:47 tous les gens qui ont osé dire ça et qui se sont simplement
00:51:50 positionnés sur le droit international,
00:51:52 aujourd'hui, sont attaqués, menacés de mort
00:51:55 et doivent presque se cacher.
00:51:57 Un certain nombre d'acteurs qui prennent position sur le conflit
00:52:01 sont menacés de mort sans être protégés
00:52:04 ou en étant protégés parfois.
00:52:06 Et cette grande peur-là, elle, elle est nouvelle.
00:52:08 Et je peux vous dire qu'elle est générale et qu'il y a des gens
00:52:11 qui se font, des journalistes qui se font agresser
00:52:13 à cause de ces histoires-là dans les métros ou dans la rue.
00:52:17 Et je voudrais rappeler ce tweet de Sandrine Rousseau,
00:52:20 qui est une espèce de réponse à Jean-Luc Mélenchon.
00:52:23 Et Jean-Sandrine Rousseau a dit "l'antisémitisme n'est pas résiduel,
00:52:27 il explose".
00:52:29 Célia Barotte est avec nous.
00:52:31 C'est l'autre information du jour, évidemment,
00:52:32 avec ce nouveau refus d'obtempérer qui s'est produit cette nuit
00:52:36 à Clamart avec un jeune de 14 ans qui a percuté
00:52:40 un autre automobiliste qui est malheureusement décédé.
00:52:43 Oui, les faits se sont déroulés cette nuit
00:52:44 aux alentours de 3h du matin.
00:52:46 Selon les premiers éléments dont on nous a fait part,
00:52:49 nos sources, des effectifs de police de la commune de Palaisaux,
00:52:53 située en Essonne, ont repéré un véhicule signalé comme étant volé.
00:52:57 Le conducteur aurait refusé de se soumettre aux injonctions
00:53:00 des policiers et aurait pris la fuite
00:53:02 en prenant de nombreux risques sur la route.
00:53:04 A Clamart, dans les Hauts-de-Seine,
00:53:05 le conducteur aurait perdu le contrôle du véhicule
00:53:07 et percuté une autre voiture qui venait à contresens.
00:53:11 Suite à cet accident, un massage cardiaque a été produit
00:53:14 à la victime, au conducteur de cette voiture
00:53:16 qui arrivait en sens inverse.
00:53:17 Il est décédé sur les lieux du drame.
00:53:19 Il était âgé de 34 ans, blessé.
00:53:21 Le conducteur, quant à lui, a été admis à l'hôpital.
00:53:24 Un conducteur, vous l'avez rappelé, Thierry,
00:53:26 âgé de 14 ans.
00:53:27 Son pronostic vital n'est pas engagé
00:53:29 et sa garde à vue est toujours en cours.
00:53:31 Le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour vol,
00:53:34 refus d'obtempérer aggravé et homicide involontaire aggravé.
00:53:37 Merci pour toutes ces précisions.
00:53:39 Ce qui est terrible, c'est l'âge.
00:53:40 14 ans.
00:53:41 L'âge, l'absence de peur, l'absence de peur de tuer,
00:53:46 l'absence de peur d'être tué.
00:53:48 On parle d'ensauvagement.
00:53:49 Je crois que c'est le terme utilisé par Gérald Darmanin,
00:53:52 repris par Gérald Darmanin, mais qui...
00:53:54 Là, on est vraiment dans une forme de...
00:53:56 de jusqu'au boutisme et pour des prétextes en plus,
00:54:00 souvent relativement futiles.
00:54:02 C'est le point commun entre les deux faits divers
00:54:05 qu'on a utilisés, qu'on a...
00:54:07 dont on a parlé aujourd'hui, justement.
00:54:09 Peut-être 80 euros, une histoire de 80 euros à Saumur.
00:54:13 On se fait abattre en pleine rue.
00:54:14 Et puis là, refus d'obtempérer,
00:54:16 tout simplement de se soumettre à la police pour des raisons...
00:54:19 Même si la voiture a été volée par lui,
00:54:22 et même s'il conduisait sans permis,
00:54:24 puisqu'il avait 14 ans, il ne risquait pas énormément...
00:54:28 Il est dans la rue à 3h du matin,
00:54:29 il a 14 ans...
00:54:30 Il a des problèmes aussi de la part des parents.
00:54:32 Toujours le rôle des parents, la responsabilité,
00:54:34 l'éducation parentale.
00:54:35 L'accumulation et on s'aperçoit qu'il y a des individus
00:54:37 qui échappent à toute autorité,
00:54:39 à toute forme de cadre social quelque part.
00:54:42 Allez, on va changer de registre totalement
00:54:46 à la demande de Judith et de Céline Pina,
00:54:50 évidemment, qui piavent d'impatience.
00:54:52 On va parler...
00:54:53 D'Mbappé.
00:54:55 Très bien.
00:54:55 Héros.
00:54:56 C'est un...
00:54:56 On te fait sa biographie,
00:54:59 nombre de buts marqués...
00:55:00 Vous savez où il a signé ?
00:55:02 Moi, de toute façon, je peux te mentir,
00:55:04 t'inventer une carrière de Mbappé encore plus fulgurante
00:55:07 que la sienne, demande, demande-moi, je te le fais.
00:55:10 Judith, il a signé où, Mbappé ?
00:55:12 Au Réal Patrie.
00:55:13 Ah bon, d'accord.
00:55:14 Je lis quand même.
00:55:16 Donc, il a signé au Réal.
00:55:18 La fumée est sortie, c'est...
00:55:20 Fumée blanche.
00:55:20 Fumée blanche.
00:55:21 Très blanche, évidemment.
00:55:23 Mais même moi, je le savais qu'il allait signer au Réal.
00:55:26 Ouais, mais quand même, parfois, je sais pas si...
00:55:28 J'avais posé la question à Kévin Bossuet.
00:55:30 Un peu à côté du mur de la différence.
00:55:31 Peut-être que Kévin Bossuet,
00:55:32 m'aurait peut-être pas répondu qu'il ait signé au Réal de Madrid.
00:55:34 Je dis ça, je dis rien.
00:55:35 Je vais vous avouer une chose, Thierry.
00:55:36 Quand j'ai entendu l'info hier à 19h,
00:55:39 j'étais dans le match livré,
00:55:41 le match marathon livré par Djokovic à Roland-Garros.
00:55:44 Et ça m'a paru être plus l'actualité que le départ d'Mbappé.
00:55:49 J'aime beaucoup Mbappé, mais quelque part, il nous quitte en Espagne.
00:55:52 Bon, voilà quoi.
00:55:53 Vous avez vu qu'il y a eu le match de Djokovic.
00:55:55 Il nous quitte pas, il quitte le Qatar.
00:55:58 Vous avez vu qu'il y a eu la primeur de l'information.
00:56:00 C'est l'assistant de la République.
00:56:01 Parce qu'on a passé la séquence.
00:56:03 À Clairefontaine.
00:56:03 À Clairefontaine.
00:56:04 Et il lui dit alors...
00:56:06 L'homme le plus informé de France, c'est le président de la Nouvelle France.
00:56:08 Omniprésent, omniprésent.
00:56:10 Allez, on va retrouver un spécialiste.
00:56:12 Arnaud Tulipier, qui est rédacteur en chef de 90 Football.
00:56:15 Bonjour Arnaud.
00:56:17 Quel suspense.
00:56:18 Incroyable.
00:56:20 Ici, nous, Real Madrid.
00:56:22 Mbappé ?
00:56:22 On ne s'y attendait pas.
00:56:23 On ne s'y attendait pas.
00:56:24 Vraiment, ça a été la nouvelle de la journée par rapport à Djokovic.
00:56:28 Évidemment, le match était...
00:56:29 Non, ce n'est pas vrai.
00:56:30 C'est un train qui arrivait à l'heure.
00:56:32 Tout le monde le savait.
00:56:33 On doutait juste du timing.
00:56:35 C'est-à-dire que comme l'Euro va commencer dans peu de temps,
00:56:38 il fallait faire ça assez rapidement, l'annoncer.
00:56:41 Et puis la présentation sera faite après.
00:56:42 Mais comme je viens de vous dire, c'est évidemment une nouvelle qui était attendue.
00:56:47 Peut-être espérée par certains.
00:56:48 Mais en tout cas, qui n'a rien de surprenant.
00:56:51 C'était le club où il devait aller, où il voulait aller.
00:56:53 Et depuis toujours, c'est fait.
00:56:55 Quand j'étais à France Football, on a fait, par l'appelé de Vincent Villa,
00:56:59 qui est un reporter de France Foot à l'époque,
00:57:01 un reportage sur un jeune monégasque qui devait avoir 15 ans.
00:57:04 C'était une dizaine d'années.
00:57:05 Et c'était Mbappé.
00:57:07 C'était un phénomène.
00:57:08 Mais dans sa chambre, il y avait des posters partout du Real Madrid.
00:57:13 De Cristiano Ronaldo et du Real Madrid.
00:57:17 Donc, bien évidemment que c'était le club de San Cor et qu'il voulait y aller.
00:57:19 Ça, ce n'est pas une info.
00:57:21 Et puis il a posté des photos, lui, gamin, avec le maillot du Real.
00:57:25 Oui, parce qu'il avait fait, à peu près à cette époque-là,
00:57:28 un essai où en tout cas, il était allé visiter les installations de Valdebebas,
00:57:33 qui est le centre d'entraînement du Real Madrid,
00:57:34 pas très loin de l'aéroport de Madrid,
00:57:36 où il avait rencontré, je vous ai dit, son idole absolu,
00:57:39 qui était Cristiano Ronaldo.
00:57:41 Il avait fait des photos.
00:57:42 Ils avaient essayé de l'attirer à l'époque,
00:57:43 ou en tout cas de prendre vos dates pour qu'il vienne plus tard.
00:57:46 Bon, le fait est qu'il est allé à Monaco.
00:57:48 Et puis après, au PSG, il a répondu à l'appel de tout un peuple
00:57:53 et de toute une ville qui est aussi la sienne,
00:57:54 puisque vous le savez, il est originaire de l'île de France.
00:57:57 Bon, Arnaud, le Real vient de gagner.
00:57:59 Qu'est-ce qu'il va apporter au Real ?
00:58:00 Parce qu'il gagne son Mbappé.
00:58:04 Il va falloir qu'il se positionne là-bas, qu'il trouve sa place, etc.
00:58:07 Ça, c'est une excellente question, parce que le joueur majeur,
00:58:11 un des deux joueurs majeurs, on va dire, du Real Madrid, c'est Vinicius,
00:58:14 le magique brésilien, que mon papa adore, il a découvert.
00:58:18 Et tout le monde est un peu fasciné.
00:58:20 Il joue à ce poste-là, il joue côté gauche de l'attaque,
00:58:23 et c'est, à mon sens et au sens des spécialistes, le meilleur poste de Mbappé.
00:58:26 Sauf que Mbappé, depuis deux ans, a été souvent utilisé en pointe.
00:58:30 Ça ne correspond pas exactement à ses qualités,
00:58:32 parce que de la tête, il n'est pas bon,
00:58:34 mais vous savez, les grands joueurs, ça s'accorde toujours.
00:58:37 Et puis surtout, le Real Madrid, ils anticipent qu'ils ont un milieu de terrain
00:58:40 qui était très, très fort, avec des Modric, des Kroos,
00:58:43 des noms que vous avez sans doute déjà entendus.
00:58:45 Eh bien, ils n'ont pas attendu que ces joueurs-là soient en fin de carrière.
00:58:50 Ils ont pris des jeunes.
00:58:51 C'est ce qu'ils viennent de faire aussi.
00:58:52 Ils continuent à chaque fois de maximiser leur potentiel
00:58:56 et de prendre des gens qui peuvent encore progresser,
00:58:58 parce que ce jeune Mbappé, qui n'a que 25 ans, va encore progresser.
00:59:02 Merci Arnaud Tulipier pour cette analyse et ce grand scoop, cette grande annonce.
00:59:07 Mbappé, au Real.
00:59:09 Allez, on va terminer parce que c'est le 6 juin.
00:59:13 Nous sommes le 3, le 4 déjà.
00:59:17 Le temps passe vite. Le 4, c'est dans deux jours.
00:59:19 Oui, je suis très fatigué. C'est dans deux jours.
00:59:22 Je vous confirme.
00:59:23 Donc, les festivités se poursuivent évidemment en Normandie
00:59:25 à l'approche de ce 80e anniversaire du débarquement.
00:59:28 On va retrouver tout de suite l'un de nos envoyés spéciaux,
00:59:31 Mickaël Chahou, qui est dans une commune connue dans le monde entier,
00:59:35 Sainte-Mère-Église.
00:59:36 Bonjour, Mickaël.
00:59:38 Le D-Day, c'est dans deux jours et c'est l'effervescence déjà.
00:59:41 Bonjour, Mickaël.
00:59:42 Oui, bonjour Thierry.
00:59:46 On est à Sainte-Mère-Église, sur le camp Géronimo.
00:59:48 C'est un immense camp de reconstitution avec plein de véhicules d'époque.
00:59:54 Je suis avec Éric Belloc, qui est le conservateur de l'Airborne Museum
00:59:58 de Sainte-Mère-Église.
00:59:59 C'est lui qui organise ce camp.
01:00:01 Est-ce qu'on peut donner deux, trois chiffres pour commencer ?
01:00:03 C'est énorme.
01:00:03 Il y a des chars, il y a des jeeps, il y a plein de choses autour de nous.
01:00:06 Combien de véhicules, combien de personnes sont là ?
01:00:08 Il y a environ 250 participants qui viennent d'un peu partout en France.
01:00:13 130, 140 véhicules environ, de la moto à Rennie-Edison,
01:00:18 c'est-à-dire du plus petit, jusqu'aux chars de combat.
01:00:21 À quoi ça sert de faire un camp comme ça, avec tous ces véhicules d'époque ?
01:00:25 Ça sert à quoi ? Qu'est-ce qu'ils font pendant une semaine ?
01:00:26 Alors déjà, on célèbre, on commémore l'anniversaire du débarquement,
01:00:31 le 80e anniversaire.
01:00:33 Et en même temps, le fait que ces personnes conservent du matériel, le restaurent.
01:00:39 L'idée, c'était de pouvoir le montrer le plus largement à un public,
01:00:45 de connaisseurs ou de néophytes, dans tous les sens,
01:00:49 en tout cas, dans tous les cas de figure, on pouvait montrer ce matériel.
01:00:53 Il faut qu'on l'explique.
01:00:55 Et pour l'expliquer, on a décidé de monter des ateliers pédagogiques
01:00:58 pour montrer comment fonctionnent les équipements,
01:01:01 comment fonctionnent les armements, à quoi sert certains matériels
01:01:06 et comment fonctionnent certains véhicules.
01:01:08 Dernière question, Eric, comment vous allez, j'ai envie de dire,
01:01:12 contrôler la véracité de ce que vous montrez ici ?
01:01:16 C'est un musée à ciel ouvert pour une semaine, il faut être clair.
01:01:18 Donc voilà, vous êtes conservateur, c'est vous qui avez cette mission.
01:01:21 On l'a réexpliqué, moi.
01:01:21 Oui, alors, on fait ça bien avant.
01:01:24 C'est-à-dire qu'on fait plusieurs réunions préparatoires,
01:01:26 environ quatre dans l'année.
01:01:28 On invite, c'est que des gens sur invitation,
01:01:30 donc on sélectionne des associations, des groupes qui sont pointus,
01:01:35 soit sur les véhicules, soit sur l'équipement.
01:01:37 Donc, c'est des gens qu'on connaît, avec qui on fonctionne en toute confiance.
01:01:40 Et c'est des gens qui, historiquement parlant, sont pointus.
01:01:43 Donc, nous, on vérifie le matériel, les équipements qui sont en adéquation,
01:01:47 en fait, avec ce que l'on veut montrer, veut proposer au public.
01:01:51 Merci, Eric Birog.
01:01:52 Je vous rappelle, vous êtes le conservateur de l'Airborne Museum de Sainte-Mère.
01:01:55 Il est ici, le Camp Géronimo, c'est jusqu'à la fin de semaine, c'est ça ?
01:01:57 C'est-à-dire jusqu'au 9 juin inclus.
01:01:59 Jusqu'au 9 juin inclus.
01:02:00 Voilà, il faut venir voir.
01:02:01 Ça vaut vraiment le coup d'œil.
01:02:03 Merci beaucoup, Michael Chahut.
01:02:06 Depuis, Sainte-Mère, l'église quitte.
01:02:08 Elle est déjà assistée aux cérémonies.
01:02:10 Vous avez fait ?
01:02:11 Oui, j'ai fait le 40e anniversaire, donc ça remonte.
01:02:15 Mais Sainte-Mère...
01:02:16 Vous étiez en train de dire qu'il a un certain âge, c'est ça ?
01:02:18 C'est pas bien ce que vous dites, Thomas.
01:02:20 Mais surtout, ça, c'est un tac.
01:02:22 Non, mais j'étais tout jeune.
01:02:24 Et voilà.
01:02:26 Non, non, mais moi, ce qui m'a toujours fasciné avec Sainte-Mère,
01:02:30 c'est qu'on parle toujours du 6 juin.
01:02:31 Ça commence dans la nuit du 5 au 6.
01:02:33 Et c'est le grand saut dans l'inconnu.
01:02:35 C'est-à-dire, on voyait l'insigne de la 101e Division Aéroportée.
01:02:39 Il y a la 82e aussi qui a sauté sur la Normandie,
01:02:43 avec des pertes terribles, avec une partie des commandés parachutistes
01:02:47 qui ont fini dans les marais de Carentan.
01:02:48 Certains se sont noyés dans ces marais.
01:02:51 Ça a été...
01:02:53 Le saut en parachute du Didet, ça n'a pas été un succès.
01:02:56 Le débarquement est arrivé au matin.
01:02:59 Et ça a été quelque chose de considérable et un courage extraordinaire
01:03:02 pour pouvoir sauter dans la nuit comme ça, dans l'inconnu.
01:03:04 Deux secondes, Nathan.
01:03:06 La scène d'entrée d' "Il faut sauver le soldat Ryan",
01:03:09 je la recommande à tout le monde.
01:03:11 Si on veut essayer de comprendre ce qui s'est passé ce jour-là.
01:03:14 Elle est magnifique.
01:03:14 Là, c'est Omar.
01:03:16 Il y a deux mots, Nathan.
01:03:17 C'est rapide.
01:03:18 C'est sûr que c'est sans doute le dernier grand moment épique
01:03:21 de l'histoire de France avec la libération de Paris.
01:03:23 Mais enfin, tout ça forme une grande épopée.
01:03:26 C'est intéressant quand même de relever
01:03:28 qu'au début de la Ve République,
01:03:30 le général de Gaulle ne voulait pas célébrer le débarquement.
01:03:33 Et que la place de ce jour dans la mémoire nationale
01:03:36 a sensiblement évolué.
01:03:38 Parce que le général de Gaulle estimait qu'au contraire,
01:03:40 le débarquement, c'était la journée où la France,
01:03:43 dans son organisation, aurait pu devenir
01:03:46 une sorte d'annexe de l'Amérique.
01:03:48 Et que justement, lui, toute sa politique,
01:03:50 il a essayé de la faire en 44, 45, 46,
01:03:53 pour échapper à cette influence
01:03:56 et refuser de se mêler aux célébrations.
01:03:58 Et évidemment, aujourd'hui,
01:03:59 on a révisé cette perception sur cette journée.
01:04:02 Il faut rappeler l'histoire, c'est important.
01:04:04 Peut-être que le courage dont on demande de nous souvenir,
01:04:08 on pourrait peut-être l'avoir aujourd'hui
01:04:09 parce que qu'est-ce qu'on en manque ?
01:04:11 Donc c'est un beau, de belles célébrations
01:04:15 pour montrer à quel point on a oublié
01:04:17 tout ce qui faisait la force, justement,
01:04:19 de cet engagement lors de la Seconde Guerre mondiale.
01:04:22 Beau mot de conclusion.
01:04:23 Somaya, un dernier tour de l'info.
01:04:26 À la une de l'actualité,
01:04:27 la fin du blocage de la frontière entre la France et l'Espagne.
01:04:30 Les agriculteurs ont levé le camp
01:04:32 après avoir mené des actions le long des Pyrénées.
01:04:35 Une mobilisation conjointe dont le but était de peser
01:04:37 sur la campagne des élections européennes.
01:04:40 Une ingérence qui accélère.
01:04:42 La Russie aurait augmenté l'ampleur de sa campagne
01:04:44 de désinformation visant les Jeux de Paris.
01:04:47 C'est ce que rapporte en tout cas un observatoire de Microsoft.
01:04:50 De son côté, Moscou assure, je cite,
01:04:52 "ne pas interférer en France,
01:04:53 aidant toutes les informations avant les JO".
01:04:57 Et puis après l'officialisation hier de son arrivée au Réal,
01:05:00 il fait la une de toute la presse espagnole.
01:05:02 Mbappé à Madrid jusqu'en 2029,
01:05:04 ce dont il a toujours rêvé, titre marquant.
01:05:07 Après 7 ans, passer au PSG, l'international français,
01:05:10 s'apprête donc à écrire une nouvelle page de son histoire
01:05:12 avec le club le plus prestigieux de la planète.
01:05:15 Merci beaucoup, Somaïa, assiste à Mini News.
01:05:18 Merci pour votre grande fidélité.
01:05:19 Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et ça,
01:05:21 on vous en remercie chaleureusement.
01:05:22 Merci à l'équipe qui m'a entouré,
01:05:24 Benjamin Bouchard, Abiba Mguizou, Déborah Smaja, Naomi Benhamou,
01:05:28 Somaïa Labidi, Marine Diouruski et Pauline Travser.
01:05:30 Ils sont de plus en plus nombreux au sein de Mini News.
01:05:33 Merci d'apprendre, on est écolonissime.
01:05:35 Merci aux équipes en régie.
01:05:36 Vous pouvez revivre notre émission sur notre site cnews.fr.
01:05:40 A tout de suite, Nelly Dénat qui est 180 minutes info.
01:05:42 Et moi, je vous dis bye bye à 200 km/h.
01:05:45 Mais je respecte quand même.
01:05:45 Allez, à demain, on sera là à 12h30.
01:05:48 Bye bye.
01:05:49 [Musique]

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