Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, nos experts et nos journalistes dans #MidiNews
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00:00:00Coucou Jean-Marc, à demain évidemment pour votre rendez-vous Médinews, ça démarre dans quelques instants à la une.
00:00:05Jour J, oui jour J.4 pour les législatives, on va beaucoup parler politique dans Médinews.
00:00:10Il y a comme une ambiance tonton-flingueur du côté du Front Populaire en campagne, du côté d'Abbeville.
00:00:14François Ruffin a déclaré que Jean-Luc Mélenchon c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs.
00:00:19La réponse d'Adrien Quatennens à François Ruffin, je résume, rejoint l'ERN direct, on gagnera du temps et de l'énergie.
00:00:26Tonton-flingueur, je vous le dis. On ira également à Mézieux aussi, on sera sur place avec le maire de la commune dans quelques instants.
00:00:32Mézieux où deux mineurs ont été interpellés pour l'incendie de leur école. Ces deux mineurs sont libres, ils seront jugés, mais ils sont libres.
00:00:39On en parle avec mes invités dans quelques instants, à tout de suite. Programme chargé pour Médinews évidemment.
00:00:48Il est 12h30, bonjour, soyez bienvenus. Je suis très heureux de vous retrouver pour votre heure 30 d'informations non-stop.
00:00:53Je vous présente mon équipe du mercredi, vous connaissez par cœur, évidemment, son défidèle, il se prénomme les mercredistes.
00:01:00Je vous les présente dans quelques instants, mais tout de suite, le sommaire à la une.
00:01:10Eh oui, Jour J, Jour J-4, vous la connaissez cette musique. Ambiance un peu tonton-flingueur du côté du Front populaire en campagne à Abbeville.
00:01:19François Ruffin a donc déclaré que Jean-Luc Mélenchon, c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs.
00:01:24Réponse d'Adrien Quatennens à François Ruffin. Je résume, rejoins l'ERN en direct, on gagnera du temps et de l'énergie.
00:01:30Ambiance, ambiance, on en parle avec mes invités. Dans Médinews, on sera à Mézieux, on vous en a déjà parlé.
00:01:36Mézieux où deux mineurs ont été interpellés pour l'incendie de leur école. Ces deux mineurs sont libres, ils seront jugés, mais ils sont libres.
00:01:42On sera avec le maire de Mézieux dans quelques instants, une semaine après les faits.
00:01:47Voilà pour le programme de notre première demi-heure, mais tout de suite on fait un tout premier tour de l'information avec Somaya Labilly que je salue.
00:01:54Bonjour Somaya.
00:01:55Bonjour Thierry, bonjour à tous. A la une de l'actualité, on commence avec cette déclaration qui risque de faire grand bruit.
00:02:01Il se dit prêt et serein à l'approche des législatives et des JO, éballé d'un revers de main.
00:02:06Tout risque de manifestation selon Laurent Nognes, préfet de police de Paris. On ne craint rien du tout.
00:02:14On se prépare, on craint rien du tout. On se prépare évidemment à ce type de contestation.
00:02:19Et on aura un volume d'effectifs qui sera extrêmement conséquent sur la région francilienne.
00:02:2345 000 policiers, gendarmes, sans compter les militaires du dispositif Sentinelle, 10 000.
00:02:28En moyenne c'est 30 000 fonctionnaires de police et militaires de gendarmerie par jour.
00:02:32Donc non, s'il devait y avoir des manifestations, évidemment on se prépare à les gérer et nous avons beaucoup d'expérience.
00:02:39On parle à présent de ce drame à Nice.
00:02:41Un pompier est mort après avoir été percuté par une voiture sur la promenade des Anglais.
00:02:46Quatre jeunes ont été interpellés après un délit de fuite.
00:02:49Leur garde à vue a été prolongée.
00:02:51Les dernières informations avec ce sujet signé Sarah Fenzary.
00:02:56Mardi, une voiture circule depuis Saint-Laurent-du-Var à Vivalure et percute une moto arrêtée au feu rouge.
00:03:03À bord du deux-roues, un pompier de 41 ans perd deux enfants rentre de son service.
00:03:08L'homme est projeté sur 80 mètres.
00:03:10Un choc d'une violence inouïe.
00:03:12Sur les lieux, nos collègues ont découvert que le deux-roues avait été projeté à plus de 150 mètres.
00:03:18Il y a des gens qui ont aujourd'hui fauché la vie d'un père de famille.
00:03:23Je vous le dis, ça suffit.
00:03:25Sur les images des caméras de surveillance consultées par la police,
00:03:28les quatre passagers de la voiture, une femme et trois hommes âgés de 16 à 26 ans,
00:03:32semblent consommer des ballons de protoxyde d'azote et seraient dans un état délirant.
00:03:37Les Niçois sont en colère.
00:03:39Le soir, la journée, c'est bien calme.
00:03:42Mais le soir, on sent bien qu'il y a un relâchement.
00:03:45C'est malheureux, surtout quand on pense à la famille.
00:03:51Encore une fois, ça n'a strictement rien d'étonnant.
00:03:54C'est une question d'éducation qui, malheureusement, fait énormément défaut.
00:03:58Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et des analyses toxicologiques sont en cours.
00:04:04Et puis on termine avec le coût d'envoi des soldes d'été.
00:04:08Mais la conjoncture, la météo, la dissolution de l'Assemblée, entre autres,
00:04:12pèsent sur le moral des Français qui ne se rendent plus en boutique.
00:04:18Je pense que ça perd un peu l'intérêt que ça avait historiquement.
00:04:22Plus les ventes en ligne.
00:04:24Je pense qu'on n'a plus le réflexe d'aller dans les magasins pour les soldes.
00:04:28Je pense qu'on n'a plus vraiment le réflexe, en tout cas pas pour moi.
00:04:30On verra en fonction de...
00:04:32Évidemment, je ne suis pas budget illimité, mais si il y a quelque chose qui me plaît, on verra bien.
00:04:37Je pense que vu le contexte actuel, c'est possible que les gens soient focalisés sur autre chose.
00:04:42Peut-être aussi le temps.
00:04:45Ça peut jouer aussi, comment ça peut pleuvoir.
00:04:47Peut-être que les gens seront moins motivés pour aller faire un magasin.
00:04:50Voilà ce qu'on pouvait dire de l'actualité à midi et demi, Thierry.
00:04:53Allez, on se retrouve dans 15 minutes.
00:04:55Je vous présente l'équipe du mercredi.
00:04:57Vous les connaissez par cœur.
00:04:58Elisabeth Lévy, soyez la bienvenue.
00:04:59Je suis ravi de vous retrouver.
00:05:00Mercrediste.
00:05:01Mercrediste, toujours.
00:05:03Kevin Bossuet.
00:05:04Bonjour Thierry.
00:05:05Olivier Dardigolle.
00:05:06Bonjour.
00:05:07Philippe Bilger.
00:05:08Bonheur de me relever après une chute.
00:05:10Voilà, vous nous avez manqué la semaine dernière.
00:05:12Mais vous m'avez manqué, Thierry.
00:05:14Bon, on a parlé de vous.
00:05:15Et Florian Tardif, actualité ô combien important, jour J-4.
00:05:20Oui, jour J-4.
00:05:21Jour J-4.
00:05:22Allez, on commence évidemment par la politique.
00:05:25Ambiance, je vous le disais, un peu tonton flingueur du côté du Front populaire.
00:05:31Lors d'une interview chez nos amis de TF1, François Ruffin, en campagne à Ville, en Picardie, a déclaré, je le cite,
00:05:38« Jean-Luc Mélenchon, ici, c'est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs. »
00:05:45Et regardez, alors que Benjamin Bouchard nous met cette petite déclaration, la réponse d'Adrien Quatennens.
00:05:52Et oui, là, c'est du lourd.
00:05:56C'est plutôt du melon, là.
00:05:58C'est une pastèque.
00:05:59Attention, à force de gonfler, ça va exploser.
00:06:02« Si Mélenchon et la FI ne t'avaient pas investi, tu n'existerais pas et aujourd'hui, tirer contre lui est ton assurance-vie. »
00:06:10« Si belle soit-elle, la Picardie n'est pas le pays, rejoins l'ERN direct, on gagnera du temps et de l'énergie. »
00:06:16« Si ça, c'est pas tonton flingueur, je me trompe. »
00:06:18Elisabeth Lévy, réaction.
00:06:20Ah, c'est drôle.
00:06:22Vraiment, j'ai raison d'avoir jamais voulu faire de politique.
00:06:26Tout va bien.
00:06:27Réaction.
00:06:28C'est extraordinaire comme Mélenchon suscite autour de lui des vocations de berriens.
00:06:34De gens qui sont ses bulldogs, si vous voulez.
00:06:37Évidemment, tout ça est métaphorique, mon cher Olivier.
00:06:41Je vois bien que même à LFI, il n'y a pas de goulague, encore.
00:06:46Vous avez remarqué, je n'ai pas donné la parole à Olivier tout de suite.
00:06:49Je trouve que Mélenchon, Dessert, ils sont partis.
00:06:53Tout le monde le dit.
00:06:54J'ai écouté Marine Tendelier.
00:06:56Tous les auditeurs qui intervenaient après disaient la même chose.
00:06:59C'est un secret de polichinelle.
00:07:01Et Quatennens, si vous voulez, qui fait le garde-chiourme, c'est pitoyable.
00:07:06En plus, moi, j'ai vraiment défendu le droit de Quatennens de continuer la politique.
00:07:10Je trouve ça tout à fait déplorable qu'on vire les gens une fois qu'ils ont payé leur dette.
00:07:16Donc, ça donne l'idée d'un régime terrible, le régime Mélenchon.
00:07:23Ça ne fait pas en vire.
00:07:25Olivier, je me dois de vous donner la parole.
00:07:28Le noyau dur autour de Jean-Luc Mélenchon veut renvoyer Ruffin à la maison-mère,
00:07:37au terminus des prétentieux, comme disait Tonton Flingueur.
00:07:40Ventilé, éparpillé, façon puzzle.
00:07:44Je ne suis pas allé jusque-là. J'étais sûr que vous alliez le faire.
00:07:47Franchement, Tonton Flingueur, le temps est plutôt aux hommes d'action et pas aux diplomates.
00:07:53Je vous remercie.
00:07:56Mais reste que rien n'est comparable entre ce temps politique au sein de la famille Insoumise
00:08:03et ce qui prédominait il y a encore quelque temps avec un magistère,
00:08:07avec un pouvoir incontesté de Jean-Luc Mélenchon sur son environnement.
00:08:13Il n'y a pas que l'affaire Garrido, Corbière, Simonnet,
00:08:17qui d'ailleurs viennent d'obtenir une victoire en justice.
00:08:22Il y a aussi au sein de la gauche qui s'est rassemblée,
00:08:26aujourd'hui, une quasi-unanimité sur l'idée que ça ne peut plus être Mélenchon.
00:08:32Et donc, il y a deux ans...
00:08:34Sauf 4 ans.
00:08:36Sauf sa garde rapprochée.
00:08:38Donc ça n'est pas rien.
00:08:40Aujourd'hui, tout le monde voit bien qu'en effet,
00:08:42Jean-Luc Mélenchon n'est plus le centre de gravité,
00:08:44n'a plus un magistère politique tel qu'il pouvait l'avoir il y a encore quelque temps.
00:08:48Cette coalition est passée à autre chose.
00:08:51Allez, je vous fais réagir, Philippe et Kévin aussi,
00:08:54mais réaction de Laure Lavalette du Rassemblement National.
00:08:58Regardez ce que dit Laure Lavalette.
00:09:00On va le voir, Benjamin Bouchard va nous le mettre tout de suite à l'écran.
00:09:04Laure Lavalette, on peut voir ?
00:09:06Vous l'avez ?
00:09:08Bon, c'est suspens, mais vous allez voir.
00:09:11Elle ne dit pas non, elle ne ferme pas la porte.
00:09:13Kévin ?
00:09:18On l'a ou pas ? Non, on ne l'a pas.
00:09:20Kévin et Philippe, on vous mettra Laure Lavalette dans quelques instants.
00:09:23Les Mélenchonistes sont extraordinaires,
00:09:25ils ne font qu'aider leurs ennemis.
00:09:28On l'a vu au sein de l'Assemblée Nationale,
00:09:30ils ont contribué à dédiaboliser le Rassemblement National
00:09:33avec une bordélisation qui était inouïe.
00:09:36Et là, en faisant ça, finalement,
00:09:39on dirait que M. Ruffin, c'est le moins pire des Insoumis.
00:09:42On dirait que M. Ruffin, c'est un petit ange à côté.
00:09:45Mais M. Ruffin partage évidemment le programme,
00:09:48par exemple, économique de la France Insoumise.
00:09:51Et surtout, il a été très modéré sur le conflit israélo-palestinien,
00:09:55mais il a quand même dit que sa première mesure
00:09:57serait de réhabiliter Guillaume Meurice,
00:10:00qui nazifie les Juifs, qui a nazifié notamment Netanyahou.
00:10:05Donc c'est pour ça qu'on dit...
00:10:07Pour le coup, M. Ruffin, il me semble,
00:10:09depuis le 7 octobre, a eu une position parfaitement claire.
00:10:12Ah, mais c'est ce que j'ai dit !
00:10:14Mais je trouve quand même que le fait de dire
00:10:16que la première mesure, c'est de réhabiliter Guillaume Meurice,
00:10:19déjà, il y a un problème interventionniste,
00:10:21et ensuite, quelqu'un qui nazifie les Juifs
00:10:23n'a pas sa place dans le service public, c'est tout.
00:10:25J'aimerais répondre après.
00:10:27Oui, juste après, on termine le tour de table,
00:10:29si vous me permettez, Philippe.
00:10:31Par deux choses, d'abord, Adrien Quatennens,
00:10:33finalement, oublie complètement les polémiques
00:10:36dont il a été victime,
00:10:39sur un mode relativement injuste,
00:10:41je rejoins Élisabeth,
00:10:43et donc il oublie les offenses qu'on lui a faites,
00:10:46pour être implacable à l'égard de quelqu'un d'autre.
00:10:50Et d'autre part, je suis frappé de voir,
00:10:53par le fait que la moindre critique
00:10:56à l'égard de Jean-Luc Mélenchon
00:10:59entraîne, évidemment, le désir de voir partir
00:11:02la personne qui a osé le critiquer
00:11:05vers le Rassemblement National.
00:11:07Autrement dit, on n'a le droit
00:11:09qu'entre l'hyperbole de Jean-Luc Mélenchon
00:11:12ou alors le départ vers le RN.
00:11:15C'est un peu, la distance est un peu longue.
00:11:18Alors justement, puisque vous parlez du RN,
00:11:20on a retrouvé la déclaration d'Orla Valette,
00:11:22je vous la soumets, je vous donne la parole juste après,
00:11:24de Florian Tardif.
00:11:25Orla Valette qui dit,
00:11:27on a des points communs avec M. Ruffin,
00:11:29j'ai siégé avec lui, il est tout à fait respectueux,
00:11:31et je pense qu'on partage le combat des classes populaires.
00:11:34Après, je ne suis pas sûr que sur les migrations,
00:11:36nous soyons totalement d'accord.
00:11:38Bon, elle ne ferme pas totalement la porte, évidemment.
00:11:40Réaction ?
00:11:41En réalité, ce serait intéressant,
00:11:43parce qu'à un moment, je dis ça sans être polémique,
00:11:46parce que je ne pense pas que le RN est le diable,
00:11:48mais il y a entre une partie de cette gauche
00:11:52et une partie de cette droite,
00:11:54des convergences, par exemple, sur le libre-échange,
00:11:57ou sur des choses comme ça, sur la mondialisation.
00:11:59Je veux dire, ce ne sont pas des gens
00:12:01qui pensent tout à fait différemment ces sujets.
00:12:04Non, je voulais répondre très rapidement sur Guillaume Meurisse,
00:12:07parce que ça me gêne toujours cette histoire,
00:12:09que ce soit sa première mesure et l'urgence,
00:12:11si vous voulez.
00:12:12Oui, ça me paraît fou.
00:12:14Deuxièmement, je pense que Guillaume Meurisse
00:12:16a en plus fait une chose,
00:12:17c'est qu'il s'est moqué de sa direction ouvertement.
00:12:20C'est compliqué de diriger une boutique
00:12:22où tu as un type qui se moque de toi ouvertement.
00:12:24Mais sur la question de l'humour,
00:12:26moi, j'ai toujours défendu,
00:12:27y compris les blagues trash les plus de mauvais goût,
00:12:30il est très dangereux d'avoir une police de l'humour.
00:12:32Et moi, ce qui me plairait, c'est qu'à France Inter,
00:12:34il y ait des humoristes complètement différents,
00:12:37si vous voulez,
00:12:38mais je n'ai pas envie de demander en permanence
00:12:41la tête de mes adversaires, sans doute,
00:12:43parce que je n'aime pas les meutes,
00:12:44même quand je suis d'accord avec elles.
00:12:47– Le programme économique du Rassemblement National…
00:12:51– Il ne peut pas y avoir de juge, ni de police de l'humour,
00:12:56parce que nous, ça nous fait pas rire.
00:12:58– Sur la convergence, que je trouve irréalisable,
00:13:01on peut faire de la poétique fiction,
00:13:04mais aujourd'hui, après les derniers arbitrages,
00:13:06la tonalité, la couleur du programme économique
00:13:09du Rassemblement National, c'est un programme libéral ?
00:13:11– Tant mieux d'ailleurs, ce qui est une cause.
00:13:14Un peu plus libérale.
00:13:15– En tout cas, ce n'est plus ce que c'était,
00:13:17il y a encore quelques temps.
00:13:19– Ce n'est pas la folie bolchevique de la populaire ?
00:13:21– La forme qui est prise, quand même.
00:13:23– Est-ce que je peux répondre ?
00:13:24– Répondez rapidement, parce que…
00:13:26– Comment ça est passé ?
00:13:27– Très rapidement, j'aimerais qu'on entende…
00:13:30– Il y a quelques mesures qui ont été adoucies, on va dire,
00:13:33édulcorées, mais on en est loin d'une libéralisation totale
00:13:36du programme économique du Rassemblement National.
00:13:38Deux points, peut-être.
00:13:39– Deux points importants avec vous, Florian.
00:13:41– On a un tout petit peu oublié le fait que Adrien Quatennens,
00:13:44avant ses affaires, effectivement, judiciaires,
00:13:47était désigné comme le dauphin de Jean-Luc Mélenchon.
00:13:50C'est-à-dire, moi, je me souviens, au soir du second tour
00:13:52de l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon qui…
00:13:55enfin, au soir du premier tour de l'élection présidentielle,
00:13:58Jean-Luc Mélenchon qui « briefait » son poulain
00:14:00pour lui montrer la marche à suivre, les alliances, etc.
00:14:03Comment on analysait la carte électorale,
00:14:05les négociations qui pouvaient avoir lieu entre les uns et les autres.
00:14:08Donc, c'est normal, entre guillemets, que le dauphin
00:14:10qui, à l'époque, avait prêté allégeance, entre guillemets,
00:14:12à son patron, continue de le soutenir aujourd'hui.
00:14:16Par contre, ce que n'a toujours pas compris la France Insoumise,
00:14:19et là, je m'étonne, par contre, de la réaction d'Adrien Quatennens,
00:14:23c'est qu'ils ont totalement perdu les classes populaires.
00:14:25Et ça, visiblement, c'est ce qu'a compris François Ruffin, aujourd'hui.
00:14:29– Il fait campagne sur le terrain, lui.
00:14:31– C'est vrai, là, pour le vote du 9 juin ?
00:14:33– Oui, si on regarde le vote du 9 juin, pour les élections européennes,
00:14:37plus de 50% des ouvriers ont voté rassemblement national.
00:14:42La France Insoumise, moins de 10%.
00:14:44– Allez, deux mots rapides pour terminer le sujet.
00:14:47– Moi, j'aimerais répondre à Elisabeth sur Guillaume Meurisse.
00:14:49– Mais rapide.
00:14:50– Oui, très rapide, Thierry.
00:14:52Vous me dites très rapide, j'ai perdu 20 secondes.
00:14:54Non, mais, c'est pas de l'humour qu'il fait, Guillaume Meurisse.
00:14:58C'est du militantisme.
00:15:00Ça ne fait rire personne.
00:15:02On est dans un contexte où il y a eu le 7 octobre,
00:15:04où il y a eu une montée de l'antisémitisme,
00:15:06où, regardez dans l'histoire Elisabeth,
00:15:09– Kevin, ne fais pas la leçon sur l'antisémitisme quand même.
00:15:12Soyez sympa.
00:15:14Vous n'allez même pas me faire la leçon sur l'antisémitisme.
00:15:16– Les amis, rapidement, parce que…
00:15:17– Je ne vous fais pas la leçon, mais le fait de nazifier les Juifs,
00:15:21c'est l'un des fondements de l'antisémitisme le plus intrinsèque.
00:15:25Guillaume Meurisse sait très bien ce qu'il fait,
00:15:27et Guillaume Meurisse sait très bien comment certaines personnes
00:15:30vont s'emparer de ce qu'il appelle l'humour.
00:15:33Moi, je ne veux pas de ça sur le service public.
00:15:35– Allez, les amis, on enchaîne parce que…
00:15:37Je souhaite qu'on prenne la direction de Mézieux.
00:15:39Pourquoi Mézieux ?
00:15:41Parce que nous sommes avec le maire de Mézieux, Christophe Quignot.
00:15:44Je rappelle les faits.
00:15:45Il y a une semaine, deux mineurs ont été interpellés
00:15:48pour l'incendie de l'école primaire de Mézieux.
00:15:51En plus, ils ont communiqué allègrement sur les réseaux sociaux.
00:15:56Ils ont été simplement placés sous contrôle judiciaire.
00:15:59Ils sont libres et je voulais absolument avoir Christophe Quignot.
00:16:01Merci beaucoup Christophe Quignot d'être avec nous.
00:16:03Vous êtes à l'intérieur même de cette école
00:16:06et on voit les stigmates de ce qui s'est produit il y a une semaine.
00:16:10Racontez-nous un petit peu, les dégâts sont très importants.
00:16:15– Oui, les dégâts sont très importants
00:16:18dans la mesure où deux classes ont été littéralement détruites
00:16:22et beaucoup de lieux communs,
00:16:24tels que les parties de réfectoires, d'activités,
00:16:28sont complètement inutilisables.
00:16:30Donc, à l'arrivée, c'est l'ensemble du bâtiment de l'école élémentaire
00:16:32qui est aujourd'hui hors d'usage.
00:16:34– L'émotion est toujours aussi intense dans votre commune,
00:16:38évidemment, après ce qui s'est produit.
00:16:42– Oui, c'est l'incompréhension des habitants
00:16:44qui ne comprennent pas pourquoi s'en prendre à une école,
00:16:46dans quel but et sans aucune réponse.
00:16:48Parce que les jeunes étaient connus des parents,
00:16:52très vite évidemment, ils ont eu la bêtise de se filmer.
00:16:55Donc, très rapidement, on a su qui c'était
00:16:58et des enfants qui ne sont pas du tout comme ce qu'on peut imaginer
00:17:01et comme ce que récupèrent, malheureusement,
00:17:03certaines formations politiques.
00:17:05Ce sont des jeunes qui donnent des coups de main dans les associations,
00:17:08des jeunes qui amènent leurs frères et sœurs à l'école
00:17:11avant d'aller au collège.
00:17:13Donc, comment et pourquoi ils sont comme ça rentrés dans l'école
00:17:17pour se filmer, c'est l'incompréhension la plus totale.
00:17:20– Comment réagissez-vous, en fait, c'est ce que je disais,
00:17:22juste avant de commencer votre interview,
00:17:24ils sont libres, comment réagissez-vous à cela ?
00:17:26Quel message envoient-ils d'ailleurs à leurs petits camarades ?
00:17:29Finalement, on peut dégrader une école, s'en amuser, s'en vanter
00:17:34et puis voilà, il ne se passe pas grand-chose,
00:17:36même s'ils seront jugés, je le précise et c'est important de le dire.
00:17:42– Alors, ils seront jugés, mais c'est l'incompréhension
00:17:45et c'est surtout l'énervement, parce que, évidemment,
00:17:49personne ne souhaite que ce crime, en tout cas, ce délit reste impuni.
00:17:55Et tout le monde attend des sanctions, et tant d'ailleurs pour les enfants
00:17:59que pour les parents, en tout cas que les responsables payent.
00:18:03En fait, ce que me disent les habitants, c'est ça,
00:18:05il faut que quelqu'un paye, ce n'est pas normal.
00:18:07Mais après, il y a un décalage et c'est vrai que c'est utilisé,
00:18:12politiquement, en ce moment, avec des façons de procéder
00:18:17qui sont vraiment pitoyables.
00:18:19– Quel message avez-vous envie de délivrer aujourd'hui ?
00:18:22Puisque vous êtes en direct sur le montre-antenne, sur CNews.
00:18:27– Eh bien, c'est que la France, au plus haut niveau de l'État,
00:18:31vu qu'on donne des messages, on fait des promesses
00:18:34lors des campagnes électorales, mais après il faut que ce soit
00:18:36vraiment suivi des faits.
00:18:37Aujourd'hui, on a vraiment besoin que les politiques publiques
00:18:42accompagnent les élus locaux qui sont vraiment désemparés.
00:18:46Aujourd'hui, on nous laisse tout seul.
00:18:47On peut faire, au niveau de l'État, des grandes promesses
00:18:49sur « il faut faire », on va développer les politiques
00:18:52de petite enfance, les politiques éducatives.
00:18:54Mais dans les faits, tout repose sur les maires, au niveau local,
00:18:57et les maires, on ne les aide plus, on les laisse tout seuls.
00:19:00– Merci beaucoup, Christophe Kidjou.
00:19:01Je rappelle que vous êtes le maire de cette commune de Mézou.
00:19:04Merci d'avoir accepté notre invitation à action.
00:19:06Rapidement, Olivier.
00:19:07– On voulait pas se faire maire.
00:19:08– Ah oui, on va être pris par le temps.
00:19:09– On voulait savoir s'il connaissait le profil de ces jeunes,
00:19:12s'il s'était signalé avant, s'il y avait eu des signaux faibles ou pas.
00:19:15– Apparemment, il semblait être connu dans la commune
00:19:17puisqu'il disait qu'il participait à des associations, etc.
00:19:20et que ça le surprenait évidemment que les choses soient rattrapées politiquement.
00:19:23Philippe.
00:19:24– Heureusement que ce genre de choses est exploité politiquement.
00:19:28J'en suis ravi en ce qui me concerne.
00:19:31Deuxième élément, je suis frappé de voir à quel point, en général,
00:19:35les délinquants sont irréprochables, sauf durant le temps
00:19:39de la commission de leurs infractions.
00:19:42Et troisième élément, je ne discute pas le contrôle judiciaire.
00:19:48Mais si, par hasard, il était violé, ce contrôle judiciaire, par les deux mineurs,
00:19:54et si, par accident, il ne se représentait pas
00:19:58lors de la comparution pour être jugé,
00:20:01là, il faudrait prendre des sanctions contre ceux
00:20:04qui ont pris cette décision aberrante.
00:20:06– Et là, on a entendu un maire de terrain, évidemment.
00:20:09Et c'est important de leur donner la parole.
00:20:11Et on marque une première pause.
00:20:12Et on va se retrouver dans quelques instants avec l'ouverture d'un procès,
00:20:15vous savez, de l'homme qui avait menacé ce proviseur du lycée Ravel
00:20:18dans le 20ème arrondissement.
00:20:20– Qui a fait reculer l'État, donc.
00:20:21C'est l'homme qui a fait reculer l'État.
00:20:23– Exactement.
00:20:24On en parlera.
00:20:25On est avec Célia Barraud qui suit ce procès qui s'ouvre aujourd'hui.
00:20:26Allez, à tout de suite.
00:20:27Beaucoup de choses dans Bini News en ce mercredi.
00:20:30À tout de suite.
00:20:34Il est 13h, bonjour.
00:20:35Merci de nous accueillir.
00:20:36C'est Bini News partie 2.
00:20:38Nous sommes ensemble jusqu'à 14h.
00:20:40Les députés, évidemment, si vous êtes à table,
00:20:42c'est toujours important de le rappeler.
00:20:43Je vous présente mon équipe du mercredi à nouveau dans quelques instants.
00:20:46Mais tout de suite, le sommaire de cette dernière partie.
00:20:48À la une, on va vous parler de l'ouverture du procès de l'homme
00:20:51qui avait menacé le proviseur du lycée Maurice Ravel à Paris.
00:20:54Le proviseur de ce lycée, je le rappelle, avait été menacé par cet homme
00:20:58car il avait demandé à l'une de ses élèves tout simplement d'ôter son voile islamique.
00:21:01Célia Barraud suit le procès pour ces news.
00:21:04On retournera aussi à Courbevoie où une petite fille de 12 ans
00:21:06a été violée sous le fond d'antisémitisme.
00:21:08On en sait un petit peu plus sur le profil de ces agresseurs.
00:21:11Notre reportage.
00:21:12Et puis on reviendra enfin sur cette annonce de Gérald Darmanin.
00:21:15Cher Laurence Ferrari, c'était hier matin.
00:21:17Le ministre de l'Intérieur craint des troubles à l'ordre public ce dimanche.
00:21:21Et puis après le premier tour des élections et notamment également après le 7 juillet,
00:21:25après le second tour, Marine Le Pen a réagi.
00:21:27On l'écoutera évidemment.
00:21:29On ouvre le débat avec mes invités.
00:21:31Mais tout de suite, nouveau tour de l'information avec Somaïa Labidi
00:21:34que je re-salue en ce mercredi.
00:21:36Re-bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:21:38Cette toute dernière information pour commencer.
00:21:40Le GUD et trois autres structures d'ultra-droite basées à Lyon ont été dissous.
00:21:45C'était une volonté de Gérald Darmanin qui a été discutée ce matin même en Conseil des ministres.
00:21:50Une décision prise suite au passage à tabac entre autres d'un homosexuel
00:21:54le soir des élections européennes par des GUDards.
00:21:57Un thème sur lequel vous allez revenir dans quelques instants avec vos invités Thierry.
00:22:02C'est l'autre information de cette journée.
00:22:04Les tensions et les dégradations se poursuivent en Nouvelle-Calédonie.
00:22:08Un regain de violence dû aux arrestations de plusieurs militants indépendantistes
00:22:13alors que le conflit s'étend sur l'archipel, prévient la présidente du MEDEF sur place.
00:22:19Ces derniers jours, on a encore assisté à des incendies d'entreprises,
00:22:22des incendies d'écoles.
00:22:24Des populations ont dû être évacuées de leur maison avant qu'elles soient incendiées
00:22:29en faisant face à des assaillants armés qui étaient venus pour en découdre.
00:22:34Ça semble complètement au hasard.
00:22:36Aujourd'hui, le conflit s'étend à une partie de l'intérieur et des îles Loyauté,
00:22:41ce qui est une nouveauté.
00:22:43Là, c'est la commune de Bouraille qui a été attaquée ces derniers jours.
00:22:47Et aujourd'hui, les émeutiers ont déclaré l'impossibilité d'approvisionner
00:22:52en alimentation et en carburant l'ensemble de la province nord,
00:22:56ce qui semble totalement hallucinant dans un État de droit.
00:22:59On passe à présent à ces quatre hommes qui comparaissent depuis lundi
00:23:03aux assises du Nord pour l'enlèvement et l'assassinat de Nathalie Debailly en mai 2019.
00:23:08Un procès que vous suivez pour nous, Noémie Schulz.
00:23:11Noémie, bonjour.
00:23:12Cette journée est consacrée aux auditions des proches de la victime.
00:23:15Et ce matin, c'est son petit frère qui a été longuement auditionné.
00:23:19Oui, après la mort de sa soeur Nathalie,
00:23:22passé l'effroi et la sidération, Nicolas Debailly s'est lancé dans un travail de fourmi.
00:23:27Il a fouillé l'ordinateur portable de la victime,
00:23:30contacté tous ses amis, retrouvé tous leurs échanges.
00:23:33Et grâce à cela, il a retracé les derniers mois de son calvaire.
00:23:37J'ai fait cette chronologie pour que justice soit rendue à ma soeur.
00:23:41À la barre, il revient sur le jour où Nath, comme il l'appelle avec affection,
00:23:45a fait changer ses serrures, installé une alarme.
00:23:48Puis sur celui où elle a reçu la photo d'une pierre tombale.
00:23:52Nicolas Debailly ne prononce jamais le nom de l'accusé.
00:23:55Il dit simplement son assassin.
00:23:57Il maintenait toujours la pression sur elle, insiste-t-il.
00:24:00Il y a aussi les trois mains courantes et la plainte déposées sans que la police ne fasse rien.
00:24:04On ne comprend pas pourquoi ma soeur n'a pas été prise au sérieux.
00:24:07Nicolas Debailly explique enfin comment, à la lecture de cette chronologie,
00:24:11la famille de Nathalie a compris qu'il y avait eu de gros manquements.
00:24:15On s'est dit que c'était un cas d'école, un féminicide qui aurait pu être évité.
00:24:19Nathalie savait qu'elle pouvait mourir.
00:24:21L'avocate générale prend alors la parole.
00:24:23Je comprends votre colère, votre incompréhension.
00:24:25On vous doit des excuses.
00:24:27On a mal apprécié le danger, la menace et surtout la détermination de celui qui est assis derrière vous.
00:24:33C'est la première fois depuis la mort de Nathalie que ses proches reçoivent des excuses.
00:24:38Merci pour toutes ces précisions Noémie.
00:24:41On termine avec un sacré pactole.
00:24:43Mardi soir, la somme de 213 millions d'euros mis en jeu par l'Euromillions a été remportée.
00:24:49L'heureux chanceux serait un Portugais qui a validé son ticket à Porto.
00:24:54Quand je pense que j'ai joué.
00:24:57C'est une information, j'ai joué.
00:25:00Combien vous avez gagné Thierry ?
00:25:02Rien.
00:25:03Vous n'êtes pas binational portugais.
00:25:05Non, je n'ai rien gagné.
00:25:07J'aurais bien voulu, mais non, je n'ai pas gagné.
00:25:09Allez, merci beaucoup à tout à l'heure.
00:25:11Je vous présente mon équipe du mercredi.
00:25:13Elisabeth Lévy, Kevin Bossuet, Olivier Dardigolle, Philippe Bilger et Florian Tardif.
00:25:17Cette information, sur laquelle j'aimerais qu'on revienne très rapidement et sommer à vous en parler,
00:25:22c'est la dissolution du GUD et trois structures d'ultra droite basées à Lyon qui ont été dissoufflées.
00:25:28Tardif, on en parlait je crois que c'est la semaine dernière.
00:25:30Parce que Gérald Darmanin avait annoncé sur les réseaux sociaux qu'il souhaitait dissoudre le GUD
00:25:36par rapport aux faits qui ont été évoqués à l'instant par Somaya Labidi.
00:25:40Oui, le GUD, cette association qui était presque un petit peu en sommeil ces dernières années,
00:25:45il faut tout de même le dire, qui était très active dans les années 70 au moment de sa création.
00:25:50Mais voilà, ça montre que ce n'est pas la seule association.
00:25:54Après, il y a d'autres groupements de faits.
00:25:56Les Remparts, la Trabou, les Top Sport Rhône,
00:26:01qui ont été dissous également en parallèle aujourd'hui durant ce conseil des ministres.
00:26:07Ça montre tout de même qu'au sein du gouvernement,
00:26:11on a peur qu'il y ait une résurgence comme cela de groupes qui se constituent
00:26:17et qui commettent différentes actions, groupes d'ultra droite,
00:26:21mais également surveillance accrue vis-à-vis des groupes d'ultra gauche.
00:26:26Et d'ailleurs, Gérald Darmanin tiendra tout à l'heure une réunion
00:26:29par rapport à ce qui pourrait se passer malheureusement au soir du 1er et du 2d août.
00:26:35Et je rappelle quand même, et je me dois de le rappeler,
00:26:37les soulèvements de la terre dont la dissolution n'a pas été prononcée.
00:26:40Si, la dissolution a été prononcée, stoppée par le Conseil d'État.
00:26:45Stoppée par le Conseil d'État.
00:26:47Je ne sais pas si on peut comparer.
00:26:49Bien évidemment, on pense tous à ce qui s'est passé vis-à-vis des soulèvements de la terre.
00:26:52Surtout qu'ils ont annoncé des actions.
00:26:54Et d'ailleurs, c'était une des craintes d'Elisabeth Borne à l'époque.
00:26:58C'est-à-dire que Gérald Darmanin, pour demander la dissolution des soulèvements de la terre,
00:27:03s'était appuyé notamment sur ce qui s'était passé à Sainte-Soline.
00:27:06Sauf qu'il était assez complexe de montrer que les personnes
00:27:10qui avaient commis les différentes actions,
00:27:14que ce soit le jet de cocktail Molotov vis-à-vis de gendarmes ou autres,
00:27:20étaient des personnes affiliées aux soulèvements de la terre.
00:27:23Il fallait démontrer cela devant les différentes juridictions.
00:27:27Et c'est ça, malheureusement, qui a péché.
00:27:29C'est pour cela que le Conseil d'État avait décidé de stopper cette dissolution.
00:27:33Elisabeth Lévi-Carré, cavez le doigt, je vous donne la parole.
00:27:35C'est une sorte de débuleuse. Il n'y a pas de carte de soulèvement de la terre.
00:27:38Je ne suis même pas sûre qu'il y ait une carte du GUD.
00:27:40Premièrement, avant de dire un mot, je me fiche éperdument
00:27:46que le GUD ne manquera pas au débat public en France.
00:27:49Il ne manquera pas dans les facs.
00:27:51D'ailleurs, comme vous l'avez dit, je ne suis pas sûre qu'il était très actif aujourd'hui.
00:27:55Il y a quand même trois choses qui me posent problème.
00:27:58La première, c'est en termes de liberté publique.
00:28:01Est-ce que l'horrible agression homophobe, horrible,
00:28:08est-ce que c'était une action du GUD ou de gens ?
00:28:11Non.
00:28:12Je suis désolée. Je ne suis pas d'accord.
00:28:15On a dissous les identitaires de façon extrêmement cavalière.
00:28:20Quand on dissout, il faut avoir la main qui se tremble.
00:28:23La deuxième, et d'ailleurs, je suis sûre que Philippe a une réponse,
00:28:26est-ce que ces dissolutions sont efficaces ?
00:28:28Sinon, pour faire de l'affichage en montrant qu'on tape sur tout le monde.
00:28:32Réponse de Philippe et un mot de Olivier, rapidement.
00:28:33Je ne suis pas persuadé que la dissolution du GUD, malgré ce que vient de dire Florian,
00:28:38qui en sait long là-dessus, était prioritaire.
00:28:41Ou alors c'est une réponse à la domination probable de l'extrême droite.
00:28:46Deuxième élément, à partir du moment où on décide de dissoudre à partir d'une agression grave,
00:28:53mon Dieu, je souhaiterais qu'on fie preuve de la même sévérité à l'égard des groupuscules d'extrême gauche.
00:29:01On n'attend pas qu'ils aient commis une infraction pour les dissoudre.
00:29:05Ils peuvent tranquillement y aller.
00:29:07Mais c'est pour ça que je parlais des souviennements de la Terre,
00:29:09qui ont menacé d'actions assez effusantes, de bloquer des ronds-points.
00:29:14Ils appellent, mais on verra.
00:29:16Il faut les empêcher physiquement de gagner le pouvoir.
00:29:20Olivier, rapidement.
00:29:21Concernant le GUD, il y a deux dimensions.
00:29:22Il y a d'abord la dimension du passage à l'acte.
00:29:24En effet, dernièrement, ce qui s'est passé, la soirée électorale des Européennes,
00:29:29où il y a des membres du GUD qui disent on va fêter la victoire et donc on va les casser du PD.
00:29:34Puisqu'il faut dire les choses telles qu'elles sont.
00:29:36Et avec des attaques homophobes qu'on peut trouver dans d'autres villes,
00:29:40où il y a des barres identitaires dans certains endroits.
00:29:44Je pense notamment à Lyon.
00:29:45C'est la première dimension.
00:29:46Mais il y a une dimension idéologique.
00:29:47Les GUDards, qu'on peut parfois retrouver, tout ça est informé par les spécialistes de l'ultra-droite,
00:29:52ce sont des personnes qui peuvent se réunir le 20 avril.
00:29:54Vous savez pourquoi le 20 avril ?
00:29:56La date anniversaire de Hitler.
00:29:57Donc il faut aussi donner ce matériau idéologique.
00:30:02Et puis les services de renseignement de sécurité indiquent qu'il y a deux menaces terroristes en France.
00:30:12La première est djihadiste.
00:30:14Et la seconde concerne les groupes de l'ultra-droite.
00:30:19Je dis simplement que quand les responsables du renseignement intérieur s'expriment publiquement,
00:30:27vous pouvez regarder ça dans la presse, dans les médias,
00:30:31ils ciblent aujourd'hui deux menaces très identifiées.
00:30:35Ils ne les mettent pas au même niveau ?
00:30:38Olivier, ils ne les mettent pas au même niveau ?
00:30:40J'ai donc dit que ce n'était pas au même niveau.
00:30:42En un, la menace djihadiste.
00:30:44Et ils évoquent en deux la menace venant de l'ultra-droite.
00:30:47Allez les amis, on enchaîne parce que s'ouvre un procès très important aujourd'hui évidemment.
00:30:52On va retrouver Célia Barotte, je rappelle l'effet, un proviseur du lycée Maurice Ravel,
00:30:57dans le 20e arrondissement de Paris qui avait été menacé à mort par un homme
00:31:01car il avait osé demander à une de ses élèves de retirer le voile au sein de son établissement.
00:31:07Célia Barotte, bonjour, vous suivez le procès pour CNews.
00:31:10C'est un homme de 27 ans qui comparaît aujourd'hui, racontez-nous.
00:31:17Oui, dans quelques instants, cet homme va comparaître pour provocation publique,
00:31:21non suivie des faits et à commettre une atteinte volontaire à la vie.
00:31:25Il s'agit du deuxième renvoi pour ce dossier, d'abord présenté en comparution immédiate en mars dernier.
00:31:30Le prévenu avait obtenu et demandé un délai pour préparer sa défense.
00:31:35Puis le procès a été renvoyé devant la 17e chambre puisqu'elle est compétente
00:31:40pour les délits relatifs à la liberté d'expression.
00:31:43Devant le tribunal en avril dernier, le prévenu avait dit regretter ses propos
00:31:48et avait présenté ses excuses auprès de la victime.
00:31:51Pour rappel, il est inconnu de la justice et il avait été placé sous contrôle judiciaire
00:31:56en attente de ce procès, procès qui va s'ouvrir dans quelques instants.
00:31:59Il encourt jusqu'à 5 ans de prison et jusqu'à 45 000 euros d'amende.
00:32:03Merci beaucoup, on va suivre ce procès avec une grande attention.
00:32:06Je rappelle que vous êtes accompagnée, ma chère Célia, par Charles Bager.
00:32:10Réaction, puisque vous êtes enseignant évidemment et ce genre d'affaires vous touche plus particulièrement aussi.
00:32:15Évidemment, j'ai d'abord une pensée pour ce principal qui a donné toute sa vie à l'éducation nationale.
00:32:21Et qui a dû en partir dans des conditions qui doivent être poignantes.
00:32:26Il n'a pas pu aller jusqu'au bout de sa mission.
00:32:29Ensuite, j'en veux beaucoup à l'extrême gauche.
00:32:32Parce que vous avez, par exemple, Madame Simonnet,
00:32:35qui a lâché en pâture ce principal en remettant en cause son témoignage.
00:32:42J'en veux également aux islamistes et à l'islamosphère
00:32:47qui, tous ces gens, ont jeté en pâture également ce principal sur les réseaux sociaux.
00:32:54L'école est de plus en plus attaquée.
00:32:57Elle est attaquée par le gauchisme associé notamment à l'islamisme.
00:33:02Et le fait qu'aujourd'hui, on a du mal à enseigner certains savoirs,
00:33:07que certains proviseurs ou certains principaux hésitent avant de faire appliquer la laïcité,
00:33:12ça en dit long sur ce qui est devenu notre école.
00:33:16Il y a eu des choses qui ont été faites, mais ce n'est pas suffisant.
00:33:19L'école doit redevenir un sanctuaire
00:33:22et ne doit pas se transformer finalement en instrument de l'islamo-gauchisme.
00:33:28L'antrisme islamisme est de plus en plus important.
00:33:31Quand allons-nous cesser ?
00:33:33Et quand on dénonce cela, on nous raconte qu'on stigmatise telle ou telle population.
00:33:38Non, au contraire, on met en avant les valeurs républicaines,
00:33:42on met en avant la laïcité pour que chaque personne dans notre pays puisse se reconnaître dans ses valeurs.
00:33:48Il y a une autre dimension.
00:33:50Kevin, il y a une autre dimension, c'est qu'il a été lâché par son administration centrale et par le ministère.
00:33:55Et par beaucoup de ses collègues.
00:33:57Je commence par ceux qui, au ministère,
00:34:01si dès le jour au plus chaud de l'affaire,
00:34:06on a vu comment ça s'est passé,
00:34:09il avait eu son ministre, il avait eu l'administration, le recteur.
00:34:14Cela aurait quand même créé un rapport de force.
00:34:17Il termine sa carrière aussi avec une administration qu'il a lâchée.
00:34:22Et ça, pour lui, ça doit être terrible.
00:34:24C'est abandonné que trouve Général,
00:34:27mais je voudrais attirer l'attention sur la difficulté de la tâche judiciaire.
00:34:32A la fois, l'acte est extrêmement grave
00:34:35et on pourrait souhaiter une répression très forte,
00:34:38mais en même temps, il y a tellement d'incidents de ce type aujourd'hui
00:34:43qu'on est obligé, quand on juge, de garder une forme de hiérarchisation.
00:34:48Et c'est l'éternel problème entre la sévérité nécessaire et l'équilibre souhaitable.
00:34:54Et c'est pas évident.
00:34:55Et autre chose aussi que j'aimerais rajouter, on n'a rien appris de l'affaire Samuel Paty.
00:34:59Parce que c'est exactement le même...
00:35:01On n'a pas soutenu les enseignements.
00:35:02Un personnel de l'éducation nationale qui fait appliquer la laïcité,
00:35:06qui transmet les valeurs de la laïcité, qui est pris à partie,
00:35:09qui est accusé d'islamophobie, qui est traîné sur les réseaux sociaux.
00:35:13Les islamistes s'en emparent et il est menacé.
00:35:17Ça aurait pu aller jusqu'à ce qu'a connu Samuel Paty malheureusement.
00:35:20Et ça, il faut toujours avoir ça en tête.
00:35:22Aujourd'hui, enseigner dans notre pays est un risque.
00:35:25Mais on est où là ?
00:35:26Est-ce qu'on est encore dans la République ?
00:35:28Est-ce qu'on est encore dans le pays des droits de l'homme ?
00:35:30Enseigner est un risque.
00:35:32Juste un mot sur ces questions.
00:35:34On a toujours tendance à ne se focaliser que sur l'acte violent
00:35:38ou l'événement dramatique et à oublier de lutter contre...
00:35:42ou de s'occuper de la forêt ou de pousser de tels arbres en réalité.
00:35:46Et on ne va pas s'en sortir comme ça.
00:35:48Parce que que ce soit à l'école ou en général l'islamisme dans la société,
00:35:53vous voyez bien qu'il progresse.
00:35:55Et qu'on ne sait pas comment mener le combat culturel.
00:35:58En tous les cas, on ne le mène pas.
00:35:59En tous les cas, on va retrouver Somaya Labidi.
00:36:02Et juste après, on parlera à nouveau de cet antisémitisme
00:36:06puisqu'il y a une commission qui a été créée autour du Sénat.
00:36:09Et Mickaël Dos Santos et Jean-Laurent Constantini étaient présents ce matin.
00:36:15Ils nous diront quels sont les grands rationnements à tirer
00:36:19et potentiellement les pistes pour répondre à vos questions.
00:36:22Je ne sais pas, on verra.
00:36:24J'espère.
00:36:25Somaya Labidi.
00:36:28À la une de l'actualité, il se dit prêt et serein.
00:36:31L'approche des législatives et des JO est ballée d'un revers de main.
00:36:35Tout risque de manifestation.
00:36:37Selon Laurent Moniez, préfet de police de Paris, on ne craint rien du tout
00:36:41puisque 45 000 forces de l'ordre seront mobilisées pour sécuriser l'événement.
00:36:46Coups d'envoi aujourd'hui des soldes d'été.
00:36:48Mais la conjoncture, la météo, la dissolution de l'Assemblée, entre autres,
00:36:53pèse sur le moral des Français et crée un contexte difficile
00:36:57pour le commerce de vêtements et de chaussures.
00:36:59La baisse des ventes en boutique atteint même un niveau inédit depuis 15 ans maintenant.
00:37:04Et puis fin d'une saga judiciaire de près de 14 ans,
00:37:08après une rapide audience et un plaidé coupable,
00:37:10Julian Assange a quitté le territoire américain, direction Canberra, capitale australienne,
00:37:15où il vient d'atterrir.
00:37:17Seul bémol, le fondateur de Wikileaks ne pourra plus se rendre aux Etats-Unis
00:37:21sans autorisation.
00:37:23Merci Sommet.
00:37:25Je vous le disais, on va évoquer effectivement cette commission spéciale
00:37:29qui a été créée au Sénat.
00:37:31On évoque évidemment l'augmentation des actes antisémites sur notre territoire,
00:37:35notamment après le 7 octobre.
00:37:37C'était aujourd'hui donc la présentation et les conclusions de ce rapport.
00:37:42On va retrouver donc Michael Dos Santos et Jean-Laurent Constantini.
00:37:44Bonjour Michael Dos Santos.
00:37:46Alors quels sont les premiers constats ?
00:37:49Qu'est-ce qui ressort dans ce rapport Michael ?
00:37:55Écoutez Thierry, le constat est alarmant.
00:37:57L'antisémitisme n'est pas résiduel, il est d'atmosphère et difficile à combattre.
00:38:03Voilà ce qu'ont déclaré les rapporteurs depuis les attaques du 7 octobre dernier en Israël.
00:38:08Les actes et les agressions antisémites ont fortement augmenté, 67 au total.
00:38:13C'est deux fois plus que lors de l'année 2022-2023.
00:38:18Des chiffres sous-estimés car si la parole se libère,
00:38:21beaucoup de victimes encore n'osent pas dénoncer des faits.
00:38:25Des faits qui sont aussi parfois très difficiles à identifier.
00:38:29Parmi ces faits, on recense des tags, des agressions, des messages d'insultes,
00:38:34du harcèlement, des bousculades dans les couloirs,
00:38:37voire même des étudiants qui refusent de s'asseoir.
00:38:40Un côté d'étudiants juifs dans les amphithéâtres.
00:38:43Enfin, ces faits ne concernent pas que les étudiants en sciences politiques,
00:38:48mais aussi d'autres facultés comme les facultés de médecine ou encore les facultés en pharmacie.
00:38:54La question avec Elisabeth Lévy, quelles sont les recommandations ?
00:38:58Est-ce que vous pouvez nous en dire davantage, Michael ?
00:39:04Il y a 11 recommandations au total.
00:39:07Parmi elles, guider les établissements, mieux détecter ces faits
00:39:11et diversifier les processus de signalement,
00:39:14rendre certaines formations obligatoires pour les enseignants et les étudiants.
00:39:18C'est un point qui a été longuement abordé lors de cette conférence de presse.
00:39:23On retrouve aussi, bien évidemment, le fait d'accélérer les sanctions,
00:39:27qu'elles soient disciplinaires ou judiciaires car malheureusement,
00:39:30trop souvent, les victimes croisent dans les couloirs de ces facultés
00:39:35leurs agresseurs, des rapporteurs en tout cas qui espèrent que ces mesures soient mises en place
00:39:41dès la rentrée par les présidents de ces facultés car elles n'ont pas forcément besoin du feu vert
00:39:48du prochain ministre de l'Education, pas de l'Education nationale mais de l'Enseignement supérieur.
00:39:55Ces mesures peuvent être mises en place par les présidents eux-mêmes.
00:40:00A noter également, et ce sera le mot de la fin, que les rapporteurs nous ont signalé
00:40:05que jamais ils ne pensaient avoir à présenter de telles recommandations en 2024.
00:40:11Ils parlent d'un antisémitisme, je vous le disais tout à l'heure, d'atmosphère dans l'Enseignement supérieur
00:40:16mais qui est visible également dans les écoles primaires ou encore dans le secondaire.
00:40:22Merci pour toutes ces précisions.
00:40:24Mickaël Dosanto, je rappelle que vous êtes accompagné par Jean-Laurent Constantini.
00:40:27Elisabeth Lévy, des recommandations ?
00:40:29Alors d'abord la première chose qui me semble très importante parce que ça n'a pas été le cas pendant des années,
00:40:34je vous rappelle que les Territoires perdus de la République est sorti en 2002,
00:40:38il faut nommer ce qui se passe, il faut dire d'où vient l'antisémitisme,
00:40:43il faut dire qui l'alimente et pas raconter n'importe quoi en parlant des antisémites d'hier
00:40:49pour ne pas voir ce qui le favorise aujourd'hui.
00:40:52Il y a un antisémitisme qui évidemment ne concerne pas toute la communauté arabo-musulmane
00:40:58mais il y a un antisémitisme arabo-musulman.
00:41:01Et dans le cas de Courbevoix, je ne sais plus qui disait ça hier sur ce plateau,
00:41:05mais il est clair qu'il y a un lien direct si vous voulez entre ce qu'ont pu entendre ces gens.
00:41:09Donc il y a aussi un antisémitisme nourri par la gauche, par l'extrême gauchisme,
00:41:14par le décolonialisme et tout ce que vous voulez.
00:41:17Ça c'est la première chose.
00:41:18Mais la deuxième, je le dis à mes camarades, moi non plus, je ne pensais pas qu'un jour
00:41:22j'entendrais autour de moi dire que des étudiants juifs ont peur de se cacher,
00:41:27ont peur de dire qu'ils sont juifs, que des gens enlèvent leur mésosote,
00:41:30on dit mésosote au pluriel, que tout cela je ne pensais pas le vivre.
00:41:35Et je vous le dis, à vrai dire je n'ai pas de...
00:41:38D'abord je voudrais rappeler que le malheur juif est une composante du malheur français,
00:41:41il n'est pas tout le malheur français et qu'il y a beaucoup de Français qui eux n'ont pas d'Israël.
00:41:45Mais je me demande parfois si Georges Bensoussan a raison
00:41:48quand il nous a dit dans Causeur le mois dernier
00:41:51il n'y a plus d'avenir pour les juifs en France.
00:41:53J'espère que non.
00:41:54Quel constat.
00:41:55Mais on ne sait pas comment enlever les mauvaises idées de la tête des gens.
00:41:58On peut réprimer, mais si Kévin qui est professeur sait comment le faire, peut-être...
00:42:04Kévin Demour.
00:42:06Rapidement, c'est extrêmement compliqué.
00:42:09Avant le 7 octobre, j'avais affaire à des préjugés antisémites que je démontais,
00:42:14avec parfois des séances qui duraient...
00:42:17Vraiment beaucoup de séances.
00:42:18Et là je me suis rendu compte qu'il y a eu une propagande orchestrée par l'extrême-gauche,
00:42:23une propagande orchestrée par les islamistes,
00:42:26visible surtout sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.
00:42:30Et on avait des gamins qui sont imbibés de ça matin, midi et soir.
00:42:35Ils ne font plus la différence entre les Israéliens et les Juifs
00:42:39et entre la politique de Netanyahou et les Juifs.
00:42:41Il y a une essentialisation.
00:42:43Et je peux vous dire, et je le regrette,
00:42:45que l'extrême-gauche a contribué, et contribue encore aujourd'hui,
00:42:49à fabriquer de l'antisémitisme dans notre pays.
00:42:52Ce que l'extrême-gauche a fait, c'est criminel.
00:42:55Olivier et Philippe.
00:42:56Olivier et Philippe, un mot de coriandre.
00:42:59Ce que l'on ressent par rapport à la conclusion de l'intervention d'Elisabeth que je partage,
00:43:03c'est une immense tristesse et un effroi.
00:43:05Parce que quand Georges Benson pose la question,
00:43:09la question aujourd'hui, malheureusement, tragiquement, est posée.
00:43:14Ça, c'est la première chose.
00:43:15La seconde chose, c'est que je pense que c'est une bataille idéologique qu'il faut mener.
00:43:19Il y a en effet les supports TikTok.
00:43:21J'ai découvert des choses effroyables concernant la jeune génération,
00:43:24concernant la manière dont l'antisémitisme était nourri sur TikTok pour de très jeunes.
00:43:28Ça, c'est évident.
00:43:30Et après, sur le rapport sénatorial,
00:43:33il y a eu un récent rapport sur les narcotrafics
00:43:35qui est très très riche en termes de diagnostics et de propositions.
00:43:37Très souvent, la production sénatoriale est de grande qualité.
00:43:41J'ai eu tort d'ironie.
00:43:43Philippe et coriandre, rapidement.
00:43:45Avant même le 7 octobre, il y avait un paradoxe effrayant
00:43:48que plus l'antisémitisme était dénoncé,
00:43:51plus concrètement il augmentait, tant par les propos que par les actes.
00:43:56Ça révélait déjà qu'une certaine manière de le poursuivre était inefficace.
00:44:02Depuis le 7 octobre, Elisabeth a dit ce qu'il fallait avec Kevin.
00:44:06Il y a une extériorisation de l'antisémitisme
00:44:10à l'égard de laquelle il faudrait être beaucoup plus impitoyable sur le plan judiciaire
00:44:16et ne pas considérer que l'antisémitisme est une expression dévoyée de la liberté de penser.
00:44:24Deuxième élément, il y a cette nébuleuse délétère
00:44:28contre laquelle on peut difficilement lutter,
00:44:31même malgré les efforts de gens aussi bien intentionnés que Kevin dans l'incendie.
00:44:37Et on est en 2024.
00:44:39Florian Tardif, comment doit faire la conclusion ?
00:44:41Ce qui est dramatique, c'est qu'en réalité, sous couvert d'antisionisme,
00:44:45l'antisémitisme prospère dans nos universités.
00:44:49Lorsque l'on lit ce rapport, il y a trois points qui sont soulevés.
00:44:52Premièrement, il y a de plus en plus d'actes antisémites dans nos universités.
00:44:57Mais les parlementaires estiment qu'il y a une sous-évaluation de ces actes antisémites.
00:45:04Le premier point qu'ils soulèvent, c'est qu'il faut mieux détecter les actes antisémites.
00:45:09C'est en dislant l'état de la France et de notre pays.
00:45:13C'est en dislant les actes antisémites d'atmosphère dans notre société.
00:45:17Le deuxième point, c'est qu'il faut les prévenir et mieux les sanctionner.
00:45:22Je pense que la réaction par rapport à ce qui se passe depuis malheureusement de nombreuses années
00:45:29et qui a été accélérée à partir du 7 octobre,
00:45:33il faut améliorer les sanctions vis-à-vis de ces étudiants qui commettent ces méfaits.
00:45:40Tout simplement pour envoyer un signal à l'ensemble des étudiants français,
00:45:46à commencer par les étudiants juifs qui se sentent menacés,
00:45:50avant même qu'il y ait des actes qui soient commis à leur encombre.
00:45:55Aujourd'hui, malheureusement, dû à ces actes répétés, il y a un antisémitisme d'atmosphère.
00:46:02Si vous continuez à faire venir des gens qui sont possiblement antisémites,
00:46:07on ne va pas s'en sortir.
00:46:08Je voulais juste rajouter une phrase.
00:46:10J'ai cité Georges Bensoussan en me demandant s'il y avait un avenir pour les Juifs en France.
00:46:14Mais ça n'est pas séparable d'un problème plus grave.
00:46:17S'il n'y a plus d'avenir pour les Juifs en France,
00:46:19ça veut dire qu'il n'y a plus d'avenir pour les Français en France,
00:46:21qu'il n'y a plus d'avenir pour les Européens en Europe,
00:46:24qu'il n'y a plus d'avenir pour nos moeurs et nos façons de vivre.
00:46:27C'est pour ça que je veux dire que le malheur juif, c'est une composante du malheur français.
00:46:32Ça ne le résume pas en des normes.
00:46:35Il faut pouvoir distinguer antisionisme et antisémitisme.
00:46:40Je suis d'accord.
00:46:41Je savais que le débat allait être animé.
00:46:42Évidemment, normal.
00:46:44Nous sommes la bande du mercredi.
00:46:46On marque une pause et on se retrouve dans quelques instants
00:46:49avec encore beaucoup de sujets à aborder.
00:46:50On s'en va tout de suite.
00:46:55Il est un peu plus de 13h30.
00:46:57Oui, je regarde l'horloge.
00:46:58Un peu plus de 13h30.
00:46:59C'est la dernière ligne droite pour Midi News,
00:47:01avec des débats animés, évidemment, comme toujours.
00:47:04Mais on fait un nouveau point et un nouveau tour de l'information.
00:47:06Exomaia, la Bidi.
00:47:08À la une de l'actualité, le but des trois autres structures d'ultra-droite
00:47:12basées à Lyon ont été dissous.
00:47:14C'était une volonté de Gérald Darmanin,
00:47:16qui a été discutée ce matin même en Conseil des ministres.
00:47:19Décision prise suite au passage à tabac d'un homosexuel
00:47:22le soir des élections européennes par Desgudar.
00:47:26Mauvaise opération pour les Bleus avant les huitièmes de finale de l'Euro.
00:47:30Malgré le retour de son capitaine, Kylian Mbappé,
00:47:32qui a marqué sur pénalty à la 56e minute,
00:47:35l'équipe de France a concédé le nul face à la Pologne
00:47:38et termine donc deuxième du groupe D, juste derrière l'Autriche.
00:47:43Et puis, plus de 2500 départs de feux enregistrés
00:47:46depuis le début de l'année dans le Pantanal,
00:47:48trésor de la biodiversité au Brésil.
00:47:51Une augmentation de plus de 1700 % par rapport à la même période en 2023.
00:47:56Des feux majoritairement dus à la forte sécheresse.
00:47:59Toutefois, quelques-uns seraient d'origine criminelle.
00:48:03Merci Sommail. On se retrouve dans 15 minutes.
00:48:05Je vous présente la bande de mercredistes.
00:48:07Elisabeth Lévy, Kevin Bossuet, Olivier Dartigold,
00:48:09Philippe Bilger et Florian Tardif.
00:48:11On parlait de l'antisémitisme juste avant la pause publicitaire.
00:48:15Je vous propose de reparler de ce viol de cette petite fille
00:48:18de 12 ans à Courbevoie qui a ému la France entière,
00:48:21dont on vous parle évidemment longuement.
00:48:24On en sait un petit peu plus sur le profil du collégien de 12 ans
00:48:27qui est suspecté d'avoir piégé cette petite fille de 12 ans.
00:48:30On va tout cela avec Maxime Lavandier et on en reparle avec mes invités.
00:48:35Après le viol et l'agression antisémite de l'enfant de 12 ans survenu à Courbevoie,
00:48:40une question est sur toutes les lèvres.
00:48:42Pourquoi un tel déchaînement de violence ?
00:48:44Un des éléments de réponse se trouve sans doute à Ruel Malmaison,
00:48:47d'où sont originaires deux des principaux mis en cause,
00:48:50et notamment le mineur de 12 ans suspecté d'être l'instigateur du viol.
00:48:54Cette jeune fille était scolarisée au sein du même collège que ce dernier.
00:48:58Elle décrit un jeune garçon violent.
00:49:13Du côté des connaissances d'un des autres mineurs de 13 ans
00:49:16suspectés d'avoir participé au viol, on dépeint un garçon à problème,
00:49:20mais on ne s'imaginait pas qu'il aurait été capable de commettre une telle ignominie.
00:49:29J'ai déjà été virée plusieurs fois de son collège.
00:49:32C'est le truc de trop qu'il a fait.
00:49:34Je ne pensais pas qu'il allait être là-bas.
00:49:36Je savais que c'était une personne assez chipée,
00:49:38mais d'aller faire ça, je n'aurais jamais pensé.
00:49:41De jeunes de 13 ans ont été mis en examen pour viol en réunion.
00:49:44Quant au mineur de 12 ans, il a été placé sous le statut de témoin assisté
00:49:48concernant les faits de viol,
00:49:50et fait l'objet d'une mesure éducative provisoire avec placement au foyer.
00:49:55On n'en revient toujours pas, Philippe Bilger.
00:49:57Non, 12 ans.
00:49:59Ça confirme qu'il faut abandonner définitivement
00:50:03le mythe du vert paradis des amours enfantines.
00:50:08Moi, je suis frappée, et ça a été dit tout à l'heure dans une autre émission,
00:50:12par le mélange de l'antisémitisme
00:50:15et de cette transgression criminelle
00:50:19qui est commise à l'âge de 12 ans,
00:50:22autrement dit à une précocité encore plus considérable
00:50:26que celle qu'on examine chaque jour.
00:50:29Et contre cela, je ne crois pas simplement
00:50:33qu'on puisse dire que l'antisémitisme a infusé dans le milieu familial.
00:50:39Il y a quelque chose, pardon de le dire,
00:50:42pour ceux qui croient à la vision roussoïste de la vie,
00:50:45il y a quelque chose qui pose problème dans certaines natures.
00:50:50Ça devient aussi tendance dans certaines cours d'école,
00:50:54via toute la séquence à match génocide répété tout le temps.
00:50:58On va parler de politique,
00:51:02et parfois les transitions sont difficiles,
00:51:05mais on va parler de cette déclaration hier de Gérald Darmanin
00:51:08chez notre ami Laurence Ferreille,
00:51:10puisque le scrutin c'est dimanche,
00:51:13et Gérald Darmanin a dit
00:51:15« Je crains des troubles à l'ordre public dimanche soir »
00:51:18et le 7 juillet, confirmation ce matin de Laurent Nunez,
00:51:22et ensuite, évidemment, cette prise de position de Gérald Darmanin
00:51:25et cette alerte fait réagir le monde politique.
00:51:28On écoutera Marine Le Pen.
00:51:29Mais d'abord, confirmation de Laurent Nunez, le préfet de Paris.
00:51:32Effectivement, les services d'enseignement prévoient
00:51:34que ça peut être possible dans certaines configurations.
00:51:36Donc là, on parle du 30 juin et du 7 juillet,
00:51:38premier tour, second tour.
00:51:39On peut avoir des manifestations de voix publiques qui peuvent dégénérer.
00:51:41Donc voilà, on se prépare à gérer les deux situations.
00:51:44Voilà, donc là, si vous avez des doutes,
00:51:46il y a confirmation de Laurent Nunez.
00:51:49Maintenant, je propose d'écouter Marine Le Pen,
00:51:51qui a évidemment réagi sur ce warning de Gérald Darmanin.
00:52:01Marine Le Pen.
00:52:03La réalité, c'est que l'extrême gauche, depuis toujours, agit par la violence.
00:52:08Voilà, ils attaquent les meetings, ils attaquent les manifestations,
00:52:11ils pourrissent les manifestations sociales
00:52:13et maintenant, ils se mettent à manifester contre les résultats des élections.
00:52:17Ils vont faire quoi demain ? Ils vont prendre le Capitole ?
00:52:19Comment ça va se passer exactement ?
00:52:21Eh bien, je pense que le président de la République devrait plutôt appeler
00:52:25à respecter la démocratie, à respecter les Français, à respecter les élections,
00:52:30car vous le savez pertinemment, si pour notre plus grand malheur,
00:52:35l'extrême gauche gagnait ses élections législatives,
00:52:38il n'y aurait pas une manifestation dans les rues.
00:52:40Si nous gagnons les élections législatives,
00:52:44alors oui, probablement, il y aura des manifestations dans les rues.
00:52:47C'est donc l'extrême gauche qui est responsable de ça ?
00:52:50Voilà, elle renvoie la balle.
00:52:53On est à Roland-Garros là.
00:52:55Comment ? Oui !
00:52:56Non mais, cela dit, on voit bien, il y a une manifestation
00:52:58pour les un an de la mort de Naël, samedi, à la veille du premier tour.
00:53:03Déjà que cette manifestation soit autorisée, c'est quand même...
00:53:06Peut-être qu'elle pouvait être décalée, je ne sais pas quoi.
00:53:09C'est sûr qu'on va entendre des choses pas...
00:53:13Maintenant, je pense honnêtement qu'on a encore une semaine
00:53:17au moins de tranquillité devant nous, parce que ça m'étonnerait,
00:53:20si vous voulez, le premier tour...
00:53:22Je vous trouve bien optimiste.
00:53:24Oui, les scénaristes de renseignement sont très optimistes.
00:53:27J'espère que vous avez raison.
00:53:29Mais vous savez que je suis optimiste.
00:53:30Oui, mais j'espère que vous avez raison.
00:53:32Kevin et Olivier.
00:53:34Une partie de la gauche et une partie de l'extrême gauche.
00:53:37Oui, Olivier, je ne vous mets pas dedans.
00:53:39Une partie de la gauche et une partie d'extrême gauche.
00:53:41Quelle délicate attention !
00:53:42Ont un problème avec la démocratie.
00:53:45J'ai vu fleurir au cours de ces derniers jours
00:53:49des pétitions de fonctionnaires et de hauts fonctionnaires
00:53:53qui nous ont raconté quand même que si le peuple
00:53:57décidait de mettre le Rassemblement national au pouvoir,
00:54:01ces fonctionnaires qui sont censés servir l'État
00:54:04n'appliqueraient pas la politique du gouvernement.
00:54:06Donc on voit bien qu'ils ne sont pas au service de l'État,
00:54:08mais au service d'une petite idéologie.
00:54:10Et de manière plus générale,
00:54:12on voit penser à tous ces militants de droite
00:54:15ou de la droite, de la droite,
00:54:17qui ont beaucoup de courage quand même
00:54:19de porter les opinions qu'ils portent,
00:54:21qui sont sans arrêt mis de côté,
00:54:23qui sont invectivés.
00:54:25Parfois, ils perdent leur travail.
00:54:27Parfois, les collègues leur tournent le dos.
00:54:29C'est ça, la gauche.
00:54:30C'est ça, l'extrême gauche.
00:54:31Moi, pour avoir pris des positions pro-israéliennes,
00:54:35je peux vous dire qu'il y en a qui m'ont tourné de dos.
00:54:37Il y en a, en effet, qui ne me disent plus bonjour,
00:54:40qui ne m'adressent plus la parole.
00:54:42C'est ça, le sectarisme de la gauche et de l'extrême gauche.
00:54:45Et si ces gens-là prennent le pouvoir,
00:54:47mais je peux vous dire,
00:54:48ce sera quelque chose de totalitaire.
00:54:50– Allez, les amis, on va parler d'Éric Zemmour.
00:54:52Vous savez où était Éric Zemmour aujourd'hui ?
00:54:54– J'aurais aimé répondre à quelqu'un.
00:54:55– Deux mots, alors.
00:54:56Deux mots, parce que quand on écoute Éric Zemmour…
00:54:58– Vous êtes syndicaliste,
00:55:00ce que Gilles-William Goldanel appellerait le privilège rouge.
00:55:03Vous n'avez pas souvent une carrière fantastique
00:55:07dans les administrations que vous pouvez fréquenter.
00:55:09Première chose.
00:55:10Deuxième chose, Marine Le Pen a raison d'évoquer le trumpisme,
00:55:14parce que dans la dernière période sur les démocraties occidentales,
00:55:19c'est bien du côté du Capitole que les choses se sont passées.
00:55:23Et les personnes qui envahissaient le Capitole
00:55:25n'avaient pas véritablement de drapeau rouge derrière eux.
00:55:29Donc nous verrons comment ça se passe.
00:55:30Je trouve que la responsabilité en politique aujourd'hui
00:55:32est d'arrêter avec des arguments de peur.
00:55:34– Arrêtons-nous de nous faire peur.
00:55:36– Je pense que l'ensemble des…
00:55:37– Là, la France a peur.
00:55:39– Je pense que l'ensemble des responsables politiques aujourd'hui,
00:55:42de quelque sensibilité,
00:55:44devraient dire arrêtons avec tout ça, menons la campagne
00:55:47et allons sur le débat de contenu.
00:55:49– Comme disait le président Jésus, n'ayons pas peur.
00:55:52– Entre la déclaration d'Emmanuel Macron…
00:55:55Entre la déclaration d'Emmanuel Macron,
00:55:57entre Gérald Darmanin, évidemment, bon courage.
00:56:01– On a le droit d'être lucides.
00:56:02– Allez, Éric Zemmour.
00:56:03Éric Zemmour, vous savez où il était aujourd'hui ?
00:56:05– Dites-moi.
00:56:06– Il était à Tulle.
00:56:07Et Tulle, c'est le fief de…
00:56:08– François Hollande.
00:56:09– Très bien.
00:56:10– Il n'est pas candidat à Tulle.
00:56:11– Non, mais il fait campagne.
00:56:13Évidemment, il s'est exprimé sur François Hollande.
00:56:15Écoutez bien ce qu'Éric Zemmour a déclaré.
00:56:18– Le visage débonnaire et volontiers rigolard de monsieur Hollande,
00:56:22ça c'est la façade.
00:56:23Et derrière, la réalité, c'est l'islamisation du pays
00:56:26et la violence des antifas.
00:56:28Il faut bien comprendre que tout ça est un groupe, c'est ensemble.
00:56:31Monsieur Hollande a rendu les armes face à monsieur Mélenchon.
00:56:34Il sait aujourd'hui qu'on ne peut plus avoir de gauche
00:56:37sans le peuple islamo-gauchiste.
00:56:39Nous ne sommes plus autant de la social-démocratie
00:56:42qu'incarne monsieur Hollande quand c'était la classe ouvrière
00:56:45qui était le môle de la gauche.
00:56:47Aujourd'hui, le môle de la gauche, comme l'a très bien défini monsieur Mélenchon,
00:56:50c'est le nouveau peuple, c'est ce qu'il appelle la nouvelle France,
00:56:53c'est le peuple arabo-musulman.
00:56:56Alors comme nous sommes très précis dans Mini-News,
00:56:59là où il fait sa déclaration, mon cher Florian Tardif,
00:57:03ce n'est pas un hasard.
00:57:09Je ne suis pas sûr qu'il savait cela.
00:57:12Il n'y a que les journalistes qui connaissent ce genre de lieu.
00:57:14Il était longtemps journaliste politique aussi.
00:57:16Oui c'est vrai, c'est vrai.
00:57:18Peut-être non, j'ai fait uniquement cette remarque
00:57:20qu'il s'est exprimé devant un des restaurants
00:57:23où en général François Hollande se rend assez régulièrement lorsqu'il est à Tulle.
00:57:27Vous connaissez mon petit côté taquin.
00:57:29En France, la politique se mène aussi avec une cartographie gastronomique.
00:57:33C'est vrai.
00:57:34Il y a ces lieux de pouvoir que je trouve certains aussi.
00:57:39Une seule chose sur Éric Zemmour.
00:57:41Au final, il peut être un très bon analyste de la vie politique
00:57:45et de ce qui s'y joue.
00:57:47Mais je remarque qu'il n'est pas candidat dans une circonscription d'Éric Zemmour.
00:57:51Contrairement à François Hollande.
00:57:53Donc s'exposer au suffrage universel dans le cadre d'une législative
00:57:57lorsqu'on conduit un mouvement politique, c'est plutôt aussi un acte de courage.
00:58:01Ça montre tout de même l'état de la gauche et de l'extrême gauche
00:58:04pour que quelqu'un qui n'est pas fondamentalement de cette famille politique
00:58:09compte sur François Hollande en quelque sorte
00:58:12pour apporter un peu de rationalité dans ce camp de l'extrême.
00:58:18Un peu.
00:58:20C'est pas sûr qu'Éric Zemmour arrive.
00:58:22C'est assez compliqué dans cette circonscription.
00:58:26Qu'est-ce que tu dis ?
00:58:27C'est important de le dire, Florian Tardif.
00:58:29C'est pas simplement une promenade tranquille pour François Hollande.
00:58:36Éric Zemmour dit quelque chose de très juste.
00:58:39Dans une partie de la gauche, la lutte des races a remplacé la lutte des classes.
00:58:45Et on l'a vu récemment avec cette gauche qui essentialise,
00:58:50cette gauche qui assigne à origine,
00:58:53et on a vu en effet toute cette frange décoloniale
00:58:56qui est apparue au sein de l'extrême gauche
00:58:59et qui est incarnée notamment par Mme Rima Hassan.
00:59:02Et le problème, c'est que quelqu'un comme François Hollande,
00:59:05qui est un ancien président de la République,
00:59:07qui est quelqu'un de respectable, qui est un social-démocrate,
00:59:10que cet homme se soumette au front populaire,
00:59:14aux alliances au sein de laquelle il y a des gens qui disent
00:59:18que le 7 octobre c'est un acte de résistance,
00:59:21c'est quand même une honte.
00:59:23La vérité c'est que M. Hollande se revendique de l'héritage de Jaurès et de Blum,
00:59:27alors qu'il ne fait que cracher sur ces deux personnages historiques.
00:59:30Et moi j'ai beaucoup d'amis de gauche qui sont en effet effrayés
00:59:36et dégoûtés par ce qui se passe à gauche.
00:59:38Je vous invite à vos amis de gauche de m'appeler.
00:59:41Vous remarquerez, cher Olivier, que Kevin prend bien soin
00:59:45de dire une partie de la gauche, ce qui nous réjouit tous.
00:59:49Un mot sur Hollande, moi je ne lui pardonnerai jamais une chose,
00:59:53c'est d'être quelqu'un de lucide et de lâche dans l'expression.
00:59:57C'est-à-dire que quand il est venu dire à la télé
01:00:00les territoires perdus de la République n'existent pas,
01:00:03tout ça c'est des inventions de qui vous savez, suivez mon regard.
01:00:07Au même moment, il déclarait à deux journalistes du monde
01:00:10il y a un risque de partition dans ce pays.
01:00:12Donc ça, c'est ce qu'il y a de pire.
01:00:14C'est ce qu'il y a de pire pour un élu, c'est-à-dire de savoir
01:00:17et de ne pas vouloir dire.
01:00:21Un mot sur Zemmour, juste pour répondre à Olivier.
01:00:24Il y a quand même quelque chose d'assez injuste,
01:00:26parce que d'abord vous avez toute une génération intellectuelle idéologique
01:00:30qui a été formée par Zemmour et qui sans Zemmour,
01:00:33on n'est pas couché, probablement ne serait pas là aujourd'hui
01:00:36avec ses armes et bagages idéologiques.
01:00:38Et deuxièmement, je ne dis qu'on ne vient pas du tout
01:00:41de toutes sortes d'erreurs et on peut tout à fait avoir
01:00:44beaucoup de désaccords d'ailleurs,
01:00:46mais il a posé un diagnostic qui a été ensuite repris
01:00:49et qui a quand même permis d'ouvrir les choses
01:00:52et y compris l'union de la droite, c'est quand même lui
01:00:55qui a bataillé pour cette idée, elle est en train de se faire s'enlever.
01:00:59Je trouve ça assez injuste et je pense d'ailleurs,
01:01:02moi si j'étais ces gens-là, si je faisais de la politique,
01:01:05eh bien je ne me priverais pas de sa compétence.
01:01:07Allez, ça sera le mot de la fin, on fait un dernier tour de l'information.
01:01:10Un dernier tour de l'info avec Somaya Labili, les amis.
01:01:14Suite du feuilleton chez les Républicains, Aurélien Pradié claque la porte.
01:01:20Le candidat sortant dans la première circonscription du Lot
01:01:23veut relancer son parti, c'est dans cette perspective
01:01:26qu'il a reçu le renfort de 30 autres candidats
01:01:29pour reconstruire la droite républicaine, dit-il.
01:01:32Une affiche du collectif Urgence Palestine appelant à l'intifada
01:01:36crée la polémique. L'affiche en question que vous découvrez à l'écran
01:01:40a été utilisée par l'association pour promouvoir une soirée
01:01:43de solidarité avec la Palestine, ce soir à la Flèche d'or à Paris.
01:01:48Et puis c'est un sacré pactole, mardi soir la somme de 213 millions d'euros
01:01:53mise en jeu par l'Euromillions a été remportée.
01:01:56Le rechanceux serait un Portugais qui a validé son ticket à Porto
01:02:00et donc, fin du scoop, ce n'est pas vous Thierry Cabane.
01:02:03Non, je reviendrai travailler demain, évidemment.
01:02:06Je vous le dis tout de suite.
01:02:09Sur quoi je disais, au revoir, je pars en vacances.
01:02:12Allez les amis, merci, vous avez été parfaits comme d'habitude.
01:02:15Merci pour votre grande fidélité à ce rendez-vous.
01:02:18Nous sommes très heureux de vous savoir toujours aussi nombreux.
01:02:20Merci à l'équipe qui m'a entouré, Benjamin Bouchard, Anne Lorin, Sintapina,
01:02:23Camille Guédon, Somaya Labidi, évidemment.
01:02:26Merci à la programmation Nicolas Nissim, merci aux équipes en régie,
01:02:28ils ont été formidables comme d'habitude.
01:02:30Réalisation Thibault, à la vidéo Rémi avec ses salopettes célèbres.
01:02:33Guillaume Ausson, vous pourrez revivre notre émission sur notre site cnews.fr dans quelques instants.
01:02:39Tiens donc, c'est Thomas Bonnet.
01:02:41Vous avez retrouvé, ne prenez pas coutume, pour 180 minutes info.
01:02:44Thomas Bonnet.
01:02:46Et puis n'oubliez pas, ce soir, le duo de choc, le rendez-vous politique.
01:02:48100% politique à partir de 21h avec Olivier Benkaymoun et Julien Pasquet.
01:02:53Et donc, comme je n'ai pas gagné au loto, je serai là demain
01:02:56à partir de 12h30, bye bye, profitez, il va faire beau.
01:02:59Regardez Cnews, vous installez le poste de télé dans le jardin
01:03:02et vous bronzez en même temps.
01:03:04Allez, à demain.