Une athlète Française devra enlever son turban pour pouvoir participer aux JO

Touche pas à mon poste

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Transcript

00:00 Deuxième buzz du jour, c'est donc sur les JO qui se profilent.

00:03 - Là je te surveille, Lebray. Là je te surveille.

00:05 - Hé, je t'explique. Le seul qui a été furié, c'est toi.

00:07 - Vous me menacez ?

00:09 - Gauthier Lebray, c'est le chouchou des chouchous.

00:11 - D'accord.

00:12 - C'est une menace, Gilles Verdez ?

00:14 - Cyril, j'attends si...

00:16 - C'est une menace, Gilles Verdez ?

00:18 - Il fait ce qu'il veut ici.

00:19 - Ah, il fait ce qu'il veut ?

00:20 - Ouais, c'est le taulier, à un moment donné.

00:21 - Il peut chier sur son public.

00:22 - Ça a bien changé ici.

00:23 - C'est le taulier. Oui, c'est le taulier. Allez.

00:29 - Préparez-vous à la saison prochaine.

00:30 - Exactement. Merci, Gauthier.

00:31 - Donc, il y a un con...

00:32 - Il y a un prépubère qui vient nous donner des leçons, maintenant.

00:34 - Allez, vas-y, mon Gauthier, t'inquiète.

00:40 - Oui, mieux vaut être un prépubère qu'un vieux con.

00:42 - D'accord.

00:43 - Vas-y, bravo.

00:44 (Applaudissements)

00:53 - Ne me quitte jamais.

00:54 - Jamais.

00:55 - Ne me quitte jamais.

00:56 - Allez.

00:57 - Allez.

00:58 - Allez, petit gars, vas-y.

00:59 - Non, non, non, c'est bon, là-haut, c'est bon.

01:00 - Allez, petit gars.

01:01 - Allez, c'est bon, allez.

01:02 - Les pattes le plus proches n'est pas loin.

01:04 - Alors.

01:05 - Alors, donc, il y a un conflit entre les autorités olympiques

01:09 et le ministère des Sports d'Amélie Oudé-Acastérat

01:12 et même le gouvernement français et le Conseil d'État français,

01:15 puisqu'il y a une athlète qui s'appelle Soumkamba Sylla,

01:19 qui va donc concourir aux Jeux olympiques

01:22 et qui va donc être dans l'équipe de France.

01:25 Or, jusqu'ici, quand elle était à son titre et pas au titre de l'équipe de France,

01:30 elle avait soit un turban, soit un hijab,

01:33 ce que permet totalement le comité olympique,

01:36 ainsi que le haut commissariat aux droits de l'homme,

01:39 parce que le comité olympique juge que le voile ou le hijab et le turban,

01:43 c'est plus culturel que cultuel.

01:45 Et là, ça s'entrechoque avec le Conseil d'État français,

01:47 puisqu'il y a une jurisprudence sur les hijabeuses

01:50 qui étaient allées devant le Conseil d'État pour pouvoir jouer avec un hijab au foot.

01:54 Et le rapporteur du Conseil d'État avait dans un premier temps donné raison aux hijabeuses

01:57 et au final, ça avait fait une grosse polémique.

01:59 Gérald Darmanin s'était exprimé contre l'avis du rapporteur

02:02 et le Conseil d'État avait tranché sur l'interdiction du hijab en France pour les compétitions.

02:08 Donc Amélie Boudéa Castera a dit "je suis très clair, il n'y aura pas une athlète féminine

02:13 qui sera dans les équipes différentes de France en fonction des compétitions

02:17 qui pourra concourir avec un hijab, un voile ou un turban".

02:21 Donc cette athlète qui pourrait le faire, si on se fiait aux règles du comité olympique,

02:27 devra se plier à la décision du Conseil d'État français et au gouvernement français.

02:33 Et, information du Figaro, il y aurait des négociations menées plutôt intelligemment

02:38 entre elle et entre l'équipe de France et elle accepterait, aux dernières nouvelles,

02:42 de concourir sans le hijab et sans le turban. Voilà pour les faits.

02:45 – Alors justement, on vous pose la question, comprenez-vous cette décision ?

02:49 Devra-t-elle enlever son turban pour participer aux JO ? Gilles Verdez.

02:52 – C'est de l'islamophobie, je vous le dis très clairement.

02:54 Ça c'est de l'islamophobie et il y en a ras-le-bol et après il ne faudra pas se plaindre.

02:58 Je vais retirer mon mot.

03:00 Il faudra comprendre les jeunes musulmans qui se disent "mais qu'est-ce que c'est que ce pays ?"

03:04 et les jeunes musulmanes, "on nous empêche d'exprimer tranquillement notre religion".

03:08 Je dis tranquillement.

03:10 Le CIO, le comité olympique, la FIFA, la Fédération Internationale de Foot,

03:14 tout le monde est d'accord.

03:15 Il y a quelques instances françaises, pour des raisons débiles,

03:17 – La FIFA !

03:19 – En disant que c'est du prosélytisme alors que pas du tout,

03:22 c'est l'expression tranquille d'une religion qui vient emmerder les athlètes.

03:25 Je suis scandalisé par ces décisions.

03:27 Évidemment qu'elle va accepter, sinon elle ne fait pas les JO.

03:29 – Oui, oui. Mamie ?

03:30 – Mais tu parles de religion des athlètes musulmans en France,

03:32 il y en a depuis la nuit des temps et ça fait quelques années qu'on voit ce problème.

03:35 – Et alors ?

03:36 – Ce n'est pas, dans ces cas-là, ce n'est pas de la religion, c'est de la politique.

03:39 – Elle n'a pas le droit d'évoiler ?

03:40 – Excuse-moi.

03:41 – Mais c'est dingue ça !

03:42 – Sinon, excuse-moi, je le dis, autrement ça ferait bien longtemps,

03:45 et la religion, elle existait avant.

03:48 Il y avait des musulmans, des athlètes.

03:50 Ça fait depuis combien de temps qu'on a les footballeurs

03:52 qui veulent couvrir leurs genoux, les hommes et tout ça ?

03:54 Je suis désolée, ce sont des avancées politiques,

03:56 ce sont des gens qui sont sans doute sincères dans leur croyance et tout ça,

03:59 mais qui sont instrumentalisés.

04:01 Donc moi, je pense qu'il faut arrêter de parler de religion pour ces cas-là

04:04 et il faut être droit dans ses bottes.

04:06 Ils sont considérés, les athlètes sont considérés,

04:08 à partir du moment où on fait partie de l'équipe de France,

04:10 comme des agents de service public.

04:11 On est attachés à notre laïcité, il faut rester attachés,

04:13 il faut être droit dans ses bottes.

04:14 – Thierry Aldine ?

04:15 – Moi, je suis toujours sur la ligne d'Eaudéa Castera là-dessus.

04:18 Moi, je suis naïatola, je te l'ai déjà dit, Gilles, de la laïcité.

04:21 Je veux qu'il n'y ait absolument pas de religion.

04:23 Je trouve qu'il y a beaucoup trop de religion,

04:25 je trouve qu'il y a trop de revendications communautaires, identitaires.

04:27 Quand je vois à quel point aujourd'hui,

04:29 l'Angleterre est en train de se déchirer à cause de ça,

04:31 moi, je trouve que c'est notre force.

04:33 Alors, je sais que c'est difficile, parce que c'est difficile de le revendiquer,

04:36 parce qu'après, on va crier à toi, à la discrimination, au racisme,

04:39 mais ce n'est pas du tout le cas.

04:40 Moi, je veux qu'on fasse corps ensemble, qu'on fasse société ensemble

04:43 et je ne veux aucune religion, mais rien de rien de rien.

04:46 Voilà.

04:47 Et je trouve que ça nous divise au lieu que ça nous assemble.

04:50 Oui, Jacques.

04:51 Moi, je suis tout à fait d'accord avec ce que dit Géraldine

04:54 et si tu ouvres cette porte-là,

04:56 après, il peut y avoir plein d'autres revendications.

04:58 Les Jeux olympiques…

04:59 Ce n'est pas une revendication, le voile.

05:01 J'ai une question à reposer, moi.

05:04 Est-ce que le comité olympique autorise le port du voile ?

05:09 Oui, oui.

05:10 Oui, c'est oui.

05:12 Est-ce que pour vous, la question que je vous pose,

05:17 le comité olympique est au-dessus du conseil d'État ?

05:21 Est-ce qu'il y a le comité olympique qui décide

05:23 de venir faire les Jeux olympiques dans un pays ou dans une ville ?

05:26 Non, parce que…

05:27 Est-ce que ce sont les Jeux olympiques à l'international qui décident

05:31 ou est-ce que c'est le conseil d'État qui décide ?

05:34 Pour moi, et je le dis, je le dis, je le dis aujourd'hui,

05:37 je suis désolé.

05:38 Alors, excusez-moi, les gars, moi, là, je sais que ça ne va pas vous plaire.

05:42 Je suis désolé, les mecs.

05:44 Pour moi, moi, je suis…

05:46 Vous voyez, vous êtes un hiératola de la laïcité,

05:48 moi, je suis un hiératola du règlement.

05:51 Pour moi, les Jeux olympiques viennent en France.

05:56 Le règlement, c'est le règlement des Jeux olympiques.

05:58 Je suis désolé, les mecs.

05:59 Je suis désolé de vous dire ça.

06:01 Mais pas pour les délégations individuellement ?

06:02 Oui, c'est l'équipe.

06:03 Chaque délégation a sa règle.

06:05 C'est pas l'arrivée du CIE.

06:06 Moi, je suis pas d'accord.

06:07 Moi, c'est pour ça que je demande la règle.

06:08 Si la règle olympique, si la règle olympique, c'est…

06:11 Chaque délégation fait comme il veut.

06:13 C'est comme dans le foot.

06:15 Dans le foot, la FIFA autorise le voile.

06:18 Et en France, les joueuses n'ont pas le droit de le porter.

06:20 La vie du conseil d'État ne va pas s'appliquer aux autres équipes.

06:23 La vie du conseil d'État ne s'applique qu'à l'équipe de France.

06:26 Le Brunei ou le Qatar, ils ont le voile.

06:29 En fait, Chiric, le CIO…

06:31 Moi, ce que je pense, je suis désolé, mais…

06:33 Excusez-moi.

06:35 C'est que… C'est quoi, la règle du comité olympique ?

06:39 Si le comité olympique accepte…

06:41 C'est pas tout à fait ça.

06:42 Le CIO dit, vous avez la possibilité, selon la culture du pays,

06:47 de déposer les règles du pays.

06:50 C'est pas une culture, c'est pas du culture.

06:52 Le CIO va plus loin.

06:54 C'est le culturel, c'est pas le culturel.

06:56 Le CIO va plus loin, puisque le CIO…

06:58 Pour faire simple, si demain, les Jeux olympiques étaient organisés…

07:00 Si c'est culturel et pas culturel…

07:01 Attends, si demain, les Jeux olympiques étaient organisés à Téhéran,

07:03 toutes les femmes seraient voilées.

07:04 C'est ça que dit le CIO.

07:05 Mais à partir du moment où c'est en France,

07:07 ce sont les règles françaises qui s'appliquent.

07:09 Moi, je vais vous dire, moi, c'est juste une question de règlement.

07:11 C'est une boîte à outils.

07:12 Si le règlement dit, il ne faut pas porter le voile, on ne porte pas le voile.

07:14 Si le règlement dit, on peut porter le voile, on porte le voile.

07:16 Mais ce n'est pas une règle générale.

07:17 C'est encore une fois, c'est une règle pour l'équipe de France.

07:19 C'est le Conseil d'État.

07:21 Amélie Descasteres, elle ne s'occupe pas des athlètes qui ne sont pas français.

07:24 Elle s'occupe des athlètes français.

07:26 Vous regardez ce qu'ont pensé les téléspectateurs.

07:28 Comprenez-vous cette décision ?

07:29 Oui, à 87%.

07:30 Et nos téléspectateurs comprennent cette décision.

07:33 Vous vouliez parler Raymond, peut-être, là-dessus ?

07:35 Non, le CEO, il n'est pas plus fort que le pays qu'accueille.

07:37 C'est le pays, c'est les règles du pays, c'est les règles de la République.

07:40 Si ça avait déjà été dit pour le foot, et là, ils te disent que…

07:43 Non, mais moi, s'il y a la règle, c'est la règle du pays.

07:45 Après, moi, je ne suis pas les mecs, moi, je commande juste le règlement.

07:47 Oui, ce n'est pas les Jeux olympiques qui passent devant le CEO.

07:50 Le CEO est très clair là-dessus, le CEO.

07:52 Je vais vous dire, il laisse le soin à chacune des fédérations sportives d'accepter le voile ou non.

07:58 Alors, très bien.

07:59 Donc, s'il y a des athlètes iraniennes…

08:01 C'est le pays qui décide.

08:02 Il y a une athlète iranienne en tir, je crois.

08:04 Très bien.

08:05 Moi, je suis le règlement.

08:06 Aucun problème.

08:07 Donc, si c'est le pays qui décide du règlement, c'est le pays.

08:09 On suit le règlement et on ferme notre gueule.

08:11 C'est tout.

08:12 Moi, je vais dire, sinon, c'est comme si dans une compétition, moi, demain, je fais un tournoi de panneau.

08:16 Ils disent, il faut que vous soyez à poil.

08:18 Je serais le premier content parce qu'au moins, je pourrais jouer avec mon zizi et non pas avec ma raquette.

08:23 [Rires et applaudissements]

08:25 Et ça a été tranché.

08:29 Et je respecterai le règlement.

08:31 Voilà, je respecterai le règlement.

08:33 Ça a été tranché par la plus haute juridiction du pays.

08:35 Ne me demandez juste pas où je mettrai la deuxième balle.

08:37 Merci.

08:38 [Musique]

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