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TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


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Transcription
00:00 *Bruit de moteur*
00:17 Bernard Laporte nous a rejoint, mon Bernard que j'aime, j'adore Bernard,
00:20 mais dès qu'il arrive, c'est un fou furieux celui-là !
00:22 *Rires*
00:24 Je l'adore, je l'adore, tout de suite je le retrouve,
00:27 je sais que je l'aime très fort mon Bernard, et cette Coupe du Monde.
00:30 Si elle a lieu en France, je voudrais le dire, c'est beaucoup, beaucoup,
00:33 je sais que tu le dis pas, mais c'est énormément grâce à toi mon Bernard,
00:37 donc merci, je voulais te dire déjà merci.
00:39 *Applaudissements*
00:43 Merci Bernard, merci mon chéri.
00:45 Et tu sais comme on t'aime ici, vraiment, je vous le jure,
00:49 de tous les chroniqueurs que j'ai eus, je l'ai toujours dit,
00:51 je vous jure que je vous aime tous, c'est celui que j'aime le plus.
00:56 Je le dis parce qu'on a rigolé ensemble, il est jamais, il fait,
01:00 je vous jure, il écoute tout, il casse les couilles à personne,
01:04 c'est un amour, non mais je te jure, toujours souriant,
01:07 on rigolait tout le temps dans les loges, voilà,
01:09 donc je suis tellement heureux de te voir.
01:11 Bon, Emmanuel Macron sifflé par les supporters,
01:15 qu'est-ce que tu en as pensé toi ?
01:17 J'étais déçu.
01:18 Ah ouais, c'est vrai ?
01:19 Bien sûr, l'inauguration d'un tel événement,
01:22 c'est tellement difficile d'abord à obtenir l'organisation,
01:25 mais quand tu l'as, c'est le monde entier qui te regarde,
01:28 et le président qui inaugure cette compétition,
01:31 nous ne sommes pas dans la politique,
01:33 on est dans l'organisation d'un événement mondial de sport.
01:36 J'aurais aimé que les supporters, et je suis un peu déçu,
01:38 parce que ce sont des supporters de rugby,
01:40 on dit souvent, nos supporters, ils sont meilleurs que les autres, etc.
01:43 Et je dis à ceux qui ont sifflé, avec le respect que je leur dois,
01:45 vous avez fait une grande erreur, ne confondez pas tout.
01:47 Le président de la République, quand il vient, il représente la France,
01:50 il ne représente pas son parti politique, il représente la France,
01:53 et qui plus est, il inaugure, je le répète, une manifestation sportive.
01:58 Le monde entier nous regarde, et moi, je vois ça,
02:01 effectivement je me dis, il y a un truc qui ne va pas.
02:03 C'est pour faire partie aussi d'un message qu'ils ont fait,
02:05 que le monde entier nous regarde. Kelly ?
02:06 Oui, mais j'aurais voulu dire un mot sur le monsieur qu'on a eu avant,
02:09 parce qu'en fait, je crois que j'étais la seule sur ce plateau
02:12 à ne pas être tant contre lui que ça.
02:14 Quand il a commencé à parler de Juan Branco et de toute la politique,
02:17 là, il m'a complètement perdue, mais avant ce discours-là,
02:20 moi j'ai envie de dire à un moment donné qu'il y a des millions et des millions
02:23 et des millions de Français qui pensent comme lui, malheureusement.
02:26 La technique, elle est à revoir.
02:29 S'il risque la vie des gens et s'il met des gens en péril,
02:31 oui, je suis contre ce qu'il fait.
02:33 Mais par contre, s'il est dans la loi et qu'il risque la vie de personne,
02:35 oui, pourquoi pas, parce qu'à un moment donné,
02:37 il faut qu'il y ait un porte-parole peut-être aux millions de Français
02:40 qui pensent comme lui.
02:41 Donc déjà, je voulais participer à ce débat et je l'ai fait.
02:44 Après, en ce qui concerne le débat des sifflements du président,
02:48 à un moment donné, c'est un événement public,
02:51 il n'y a peut-être pas que des supporters rugby,
02:53 il y a toute la France qui regarde et qui participe à cet événement
02:56 qui est extraordinaire.
02:57 Et ça, je n'en démords pas.
02:59 Mais par contre, à un moment donné, quand le président arrive,
03:01 ce n'est pas au peuple de se mettre des œillères et de se dire
03:04 "Bon, on fait tous la fête, donc on va faire la fête avec le président."
03:07 Non, le peuple a la rage, il n'en peut plus.
03:09 Et à un moment donné, il a envie de lui dire "Non, en fait,
03:11 on te siffle et on te montre notre mécontentement."
03:13 – Il y a d'autres endroits pour le faire, je suis désolé.
03:15 – Il est là, il est face à eux.
03:16 – Il y a des élections en France, en Allemagne, en Asie démocratique.
03:18 – Il est là, il est face à eux et le peuple sera mort.
03:20 – Il y a des élections, si on ne le veut plus,
03:21 mais le peuple votera contre lui, il ne sera plus là.
03:23 C'est autre chose.
03:24 – Bernard, je ne suis pas du tout d'accord.
03:26 Il est dans l'arène, il vient dans l'arène.
03:28 Il vient faire de la politique et de la communication.
03:30 Les gens lui renvoient au visage, la communication, elle est mauvaise
03:34 et votre politique, elle n'en veut pas.
03:35 – Mais quelle politique ?
03:36 – C'est l'expression démocratique.
03:38 Quand il vient là, c'est Emmanuel Macron,
03:40 président de la République française, qui vient, il n'est pas hors sol.
03:42 Moi, je trouve que les gens ont parfaitement le droit,
03:44 dans un stade, en ayant payé leur place, de le siffler.
03:47 C'est une expression démocratique qui, je trouve, honore la France
03:50 parce que dans d'autres pays, ça n'aurait pas été possible.
03:52 – Et ça lui a plu en plus.
03:53 – De quoi ?
03:54 – Je pense que ça lui a plu en fait.
03:55 – Bien sûr.
03:56 – Il y a des gens qui ont dit ça.
03:57 – Mais en fait, il est quand même parti.
03:58 – Mais c'est ça qui est insupportable, c'est que ça lui plaise.
04:00 Il est d'un mêlée insupportable.
04:01 – Je ne pense pas que ça lui plaise.
04:02 – Il est d'un métal particulier, c'est-à-dire qu'il sait très bien qu'en descendant,
04:05 et en plus en prenant la parole, ce que d'habitude, il n'est pas censé le faire.
04:09 Donc, il sait très bien qu'il va aussi exciter une part des publics qui est contre lui, qui est hostile.
04:14 Et ce qu'il aime aussi, c'est le retournement, c'est-à-dire qu'on le cite,
04:17 après il parle et après il s'est fait applaudir.
04:20 – Il y a ça aussi, je pense.
04:22 [Acclamations]
04:37 – Voilà, donc ça c'était vraiment le truc dont tout le monde a le plus parlé.
04:40 Ensuite, il y a la cérémonie qui a fait débat, qui était sympathique.
04:43 Alors, ils ont voulu reconstituer une France des années 50, un peu carte postale,
04:47 une cérémonie que certains ont adorée, d'autres ont détestée.
04:50 Jean Dujardin incarné Jean Mich, un boulanger en Marcel Héberet avec une moustache.
04:54 Regardez.
04:57 [Musique]
05:26 – Alors, ça t'a fait kiffer la cérémonie d'ouverture ?
05:30 – Sincèrement, je ne vais pas dire que ça m'a fait kiffer.
05:33 [Rires]
05:34 Non, je ne vais pas dire que c'était génial, c'était extraordinaire.
05:36 J'ai bien aimé, point.
05:37 – Ça, ben oui.
05:38 – J'ai bien aimé, ça m'a plu.
05:39 La fêle, la tour Eiffel qui est l'un des symboles de la France.
05:41 Et puis, cette Coupe du Monde qui représente l'organisation, qui est au-dessus.
05:45 Ouais, sympa.
05:46 Très chouiard, sympa.
05:47 – Il y en a beaucoup qui ont chargé un truc, c'est le coq humain,
05:49 qui joue avec Jean Dujardin.
05:51 C'est Éric Masso, très bon en plus, un comédien qui est très pote avec Jean Dujardin.
05:55 Il a joué avec lui dans plusieurs rôles, les feuilletons à la télé.
05:57 Et c'est vrai que le coq, voilà, c'était le truc de la cérémonie aussi.
06:02 Et c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens, il y a Libération, qui a cartouché,
06:06 un ringardie, cérémonie d'ouverture de la Coupe du Monde de rugby.
06:09 Allez, la Reims, 20 minutes aussi, il y a pas mal de journalistes qui ont fracassé.
06:13 – Moi, je trouve ça terrible de dire la France-Reims, etc.
06:17 Moi, je trouve que c'était une France, évidemment, d'épinal qu'on a montrée.
06:21 Mais on n'allait pas montrer une France avec que des problèmes, etc.
06:23 C'est une cérémonie d'ouverture.
06:24 Donc, évidemment, c'est normal qu'on montre une carte postale,
06:26 qu'on démarre un peu à la Tati, qu'il y ait de l'Amélie Poulain,
06:29 et qu'on finisse avec une sorte de Belmondo.
06:31 Moi, j'ai trouvé que c'était plutôt mignon, quoi.
06:33 Il n'y avait pas de quoi en faire une polémique en disant,
06:35 "Mais mon Dieu, c'est la France-Reims", ou je ne sais quoi.
06:38 – J'arrive de Marseille, où j'ai été voir les deux matchs.
06:40 Et le plus important, c'est de savoir ce que les étrangers en ont pensé.
06:42 – Bien sûr.
06:43 – C'est ça, le plus important.
06:44 Et je peux vous dire, j'ai croisé d'anciens joueurs,
06:47 Sud-Africains, Argentins, etc.
06:49 Et eux, ils ont dit, la cérémonie d'ouverture, c'était la France.
06:52 – Oui, la carte postale.
06:53 – Pour eux, c'était la France.
06:54 – Oui, c'est ça.
06:55 – Et pour l'étranger, il faut rappeler que Jean Dujardin a quand même obtenu un Oscar,
06:58 donc il est connu dans le monde entier.
06:59 Donc, pour le comité de cérémonie, c'était parfait.
07:01 – Oui.
07:02 – Je suis désolé, mais moi, j'ai eu honte d'être Français.
07:05 – Non, mais regardez, c'est conscient.
07:07 – Non, mais, arrêtez, les gars, les gars, c'était sympathique.
07:10 Là, pour le coup…
07:12 – Non, mais de là à voir…
07:13 – Non, non, arrête, il y a plein de gens qui ont charrié de fou.
07:15 – Oui, on a charrié.
07:16 – On a mis la France dans la naftaline il y a 80 ans
07:19 et on l'a ressortie au Stade de France.
07:21 C'est une honte.
07:22 La France, c'est les baguettes, les bérets et quoi encore, les colonies.
07:25 – Demandez aux touristes ce que c'est que la France pour eux.
07:28 – C'est une honte pour la France d'aujourd'hui.
07:30 C'est la vieille France dont personne ne veut plus.
07:32 Cette cérémonie, elle est indigne de nous.
07:34 Et Bernard, je suis désolé que vous ayez aimé ça.
07:36 Dites-le franchement, c'est pas vous ça.
07:38 C'est pas la France que vous aimez.
07:40 – Il a pas dit qu'il avait aimé.
07:42 – On n'est pas là pour faire des délires.
07:44 – Il a pas dit qu'il avait aimé.
07:46 – Il y a Sandrine Rousseau aussi qui a fait parler d'elle.
07:48 Elle s'est exprimée sur la Coupe du monde de rugby.
07:50 Interrogée sur le AK, elle a estimé que tout ça mettait en valeur, je cite,
07:52 "des coques d'ultra virilistes".
07:54 Sandrine Rousseau, c'est un peu le pendant de Gilles Verdel.
07:58 Voilà, regardez.
08:00 – Un monde où on glorifie et où on met en exergue des coques virilistes à ce point-là
08:08 et qu'on passe complètement sous silence tout ce qui est compétition féminine,
08:13 parce qu'on l'a vu, on pourrait parler de la Coupe du monde de foot féminine, etc.
08:18 Oui, enfin je veux dire, oui !
08:20 On ne va pas se mentir sur le fait que le sport masculin
08:22 est ultra valorisé par rapport au sport féminin.
08:24 On ne va pas se mentir sur le fait que les coques du sport
08:27 sont des coques qui sont adaptées aux hommes.
08:29 Donc on arrête en fait de se mentir là-dessus.
08:32 Oui, c'est une compétition qui est évidemment,
08:35 qui met en évidence des coques ultra virilistes.
08:38 Enfin je veux dire, il n'y a pas de sujet là-dessus.
08:40 C'est pour ça que je ne vais pas regarder les matchs.
08:42 – Alors, attend, qu'est-ce que tu dis Bernard ?
08:44 – C'est ça la nouvelle France ?
08:46 – Non, non, non.
08:48 – Il faut qu'elle arrête, le AK en plus il est fait aussi par les joueuses.
08:51 – Quel manque de respect pour la nouvelle génération.
08:54 – Non mais quoi Bernard, qu'est-ce que tu dis ?
08:56 – Mais j'ai envie de dire, aucune autre chose que ce qui te regarde.
08:58 – Elle ne sait même pas de quoi elle parle.
09:00 – Regarde, les femmes, chloooou.
09:02 – Les femmes le font, c'est un rite chez eux.
09:05 C'est le respect du pays, le respect de la culture,
09:07 le respect de la tradition.
09:09 Alors qu'on aime ou qu'on n'aime pas, on respecte, on applaudit.
09:11 – Donc ça a pas de rapport direct avec la virilité.
09:14 – Regardez, elle dit non, non, c'est les hommes qui sont virils.
09:17 Les femmes font le AK.
09:19 C'est culturel.
09:21 – C'est Sandrine Rousseau, c'est une phrase, une bêtise.
09:23 [Musique]

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