Coup de gueule de F-X Bellamy sur la venue de Gabriel Attal lors du «Grand oral» de Valérie Hayer sur FranceInfo

  • il y a 3 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd’hui, il revient sur le coup de François-Xavier Bellamy à propos de la venue surprise de Gabriel Attal sur le plateau du "Grand oral" organisé sur France Info. Le Premier ministre a fait irruption pour venir soutenir la candidate de son clan politique, une situation que dénonce le candidat Les Républicains.
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Transcript
00:00Bon, je dois vous faire écouter également Gabriel Attal. Alors ce matin c'était sur France Info, c'est intéressant
00:06parce que vous allez voir ce qui s'est passé, là aussi il y a pas mal de réactions. Valérie Haillet était donc
00:12sur France Info, elle est participée à une grande émission, visiblement dans l'auditorium, Olivier Guenec.
00:18Je n'ai aucune information sur ce sujet !
00:20Il a vu de la lumière, il est passé de nous voir ! Merci Olivier de votre présence !
00:31Qu'est-ce que vous dites Eric ?
00:33C'était le grand oral !
00:35En fait, ils font passer tous les grands candidats.
00:37C'était le grand oral, ça le mérite d'être...
00:39Moi je pense qu'il faut toujours être au plus près de la vérité, donc je trouve que vous avez raison.
00:42Si vous attendez un décryptage, je ne peux pas en faire.
00:45Donc ce grand oral, qui continue d'ailleurs, tous les candidats passent les uns derrière les autres, si j'ai bien compris.
00:50Ça s'appelle Demain l'Europe, ouais.
00:52Ça s'appelle... Merci !
00:58Là on a bossé !
01:00Pour tout vous dire, on parle assez peu de France Info sur l'antenne d'Europe 1, ce qui est bien normal.
01:04On en parle là parce qu'il y a eu un incident.
01:06Donc on n'est pas au courant des programmes de France Info, ce qui est bien normal aussi.
01:10Je suis désolé, vous avez déjà du mal à connaître la grille d'Europe 1.
01:14Non mais c'est pas vrai !
01:16Il est méchant !
01:18Madame Ayé était en train de parler, et Gabriel Attal est entré dans le grand ordinateurium.
01:24Écoutez.
01:25J'ai un invité un peu spécial que vous connaissez bien.
01:27Je crois que je le connais un peu, oui.
01:29C'est le Premier ministre de la France, Gabriel Attal.
01:31Monsieur le Premier ministre.
01:33Bonjour !
01:34Salut Gabriel.
01:39Bonjour, vous allez bien ?
01:40Bonjour, ça va ?
01:41Bonjour, je suis désolé, je fais irruption sur la scène.
01:44Monsieur le Premier ministre.
01:45J'étais en interview juste au-dessus, à l'instant.
01:47C'est complètement imprévu.
01:48On m'a dit que Valérie était là, et donc je suis venu d'abord pour voir Valérie.
01:51On passe beaucoup de temps ensemble en ce moment.
01:53Vous êtes un peu inséparable, oui.
01:54Oui, et puis surtout je suis venu adresser un message, parce qu'on m'a dit qu'il y avait beaucoup de jeunes.
01:58Effectivement, je les vois, et c'était très important pour moi de venir vous dire un petit mot,
02:03venir encourager Valérie.
02:05Vous nous laissez l'interroger.
02:06Je vous laisse avec elle.
02:08Ah, je vous laisse avec elle, et c'est les derniers mots.
02:11Mais c'est vrai que là, il fait un petit happening de quelques secondes,
02:15qui a fait réagir François-Xavier Bellamy,
02:18qui était donc dans ce grand oral, puisque c'est la matinée de nos amis de France Info.
02:23Et je vous propose donc la réaction de François-Xavier Bellamy,
02:27qui n'était pas au même moment, forcément, parce qu'il n'était pas sur le studio.
02:31Il se succède quelques minutes après.
02:32Voilà. Combien de temps dites-vous ?
02:33Quelques minutes après.
02:34Quelques minutes après.
02:35Merci Laurent Tessier.
02:37Merci pour votre invitation.
02:38D'abord, juste, je voudrais revenir sur ce qui s'est passé sur cette scène,
02:41il y a quelques minutes, à peine.
02:43Il y a une grande différence avec la liste de Renaissance,
02:46c'est que chez nous, c'est les candidats qui font campagne.
02:49Valérie Ayé était à votre place, il y a quelques minutes.
02:52D'accord, mais enfin, on a vu quand même le nouveau joker « J'appelle un ami »,
02:56qui semble être de plus en plus utilisé par la candidate de la majorité.
02:59Je ne suis pas sûr, d'ailleurs, que ce ne soit que des amis,
03:01parce qu'en réalité, moi, je vais vous dire, je suis peiné.
03:04Il y a des gens qui manifestement, autour d'elles,
03:06ont l'impression qu'ils font mieux campagne qu'elles.
03:09Moi, j'ai du respect pour Valérie Ayé,
03:11et je pense que quand on a une candidate et qu'elle est tête de liste,
03:13la moindre des choses, c'est de laisser la candidate faire campagne.
03:16Et j'aimerais bien comprendre comment ça se passe concrètement.
03:18Vous avez le Premier ministre qui est dans le couloir,
03:19qui dit « j'ai envie de passer à la radio sur le service public »,
03:21allez hop, j'arrive ?
03:22Alors, il était invité du 8h30 France Info, de 8h30 à 9h.
03:25Du coup, il peut s'inviter dans toutes les émissions de la maison de la radio,
03:27en temps réel, comme il veut.
03:28Demain, là, il pousse la porte de France Inter, il va derrière le micro.
03:31Comme le Président de la République, jeudi, dit « voilà, j'ai envie de parler »,
03:34jeudi, 24h avant la fin de la campagne officielle,
03:36je prends tous les JT, toutes les chaînes d'info continuent,
03:38allez-y, écoutez-moi.
03:39Il ne la soutient pas, de cette manière, vous trouvez ?
03:40Ce n'est pas une manière de la soutenir ?
03:41Moi, je suis désolé, mais je trouve qu'il y a une forme de mépris là-dedans.
03:44Comme si Valérie Ayé n'était pas capable de faire campagne.
03:46Et qu'il fallait en permanence que ce soit le Premier ministre,
03:49le Président de la République, pardon, mais enfin, je suis désolé,
03:51il y a un côté un peu macho aussi dans cette affaire,
03:53qui débarque en disant « écoute-moi bien Valérie, je vais être plus efficace que toi,
03:57je vais vous expliquer comment ça se passe, une élection européenne,
03:59bonjour à tous ».
04:00Non mais franchement, honnêtement, ça s'arrête quand, ce spectacle ?
04:03Non mais ça s'arrête quand ?
04:05C'est incroyable.
04:06On est en train de parler d'une réforme de l'audiovisuel public.
04:10Il ne faut pas applaudir, normalement, nous sommes dans un événement politique.
04:15Il faut respecter les règles, n'applaudissez pas.
04:17La vérité, c'est que quand même, il y a un sujet.
04:19Moi, je veux parler aussi à tous les journalistes de ce pays.
04:22Est-ce que c'est normal qu'en pleine campagne,
04:24on ait une telle confusion des rôles que l'exécutif passe son temps
04:27à saturer l'espace médiatique ?
04:29On lui a posé la question sur la scène.
04:31Non mais c'est une séquence excellente.
04:34Il est excellent, François-Xavier Benhamy,
04:36parce que d'abord, il souligne quelque chose qui est juste,
04:39c'est-à-dire que vous avez un Premier ministre qui est dans les couloirs,
04:41qui n'est pas invité, qui s'invite manifestement.
04:44La direction de France Info, personne ne dit rien,
04:46il a tous les droits et il vient sur un plateau télé.
04:48Pourquoi pas ?
04:50Et puis de ce côté, effectivement, un peu, de venir,
04:55il faut sauver le soldat haillé,
04:57il y a quelque chose qui peut être de l'ordre de la,
04:59comment on dit aujourd'hui, de la gênance ?
05:01Un petit peu, oui, gênance.
05:02Oui, on dit ça.
05:03Les plus jeunes.
05:04Bon, il est 12h25,
05:07on marque non pas une pause, mais un petit jingle.

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