• il y a 6 mois
A la veille de l'audience de reprise de l'enseigne Naf-Naf au Tribunal de Commerce de Paris, "Le 13/14" reçoit le Président de la Fédération Française de Prêt-à-porter féminin, Yann Rivoallan et Bénédicte Vallérian, ex-vendeuse de Camaïeu Dunkerque pour parler de l'avenir du prêt-à-porter français.

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Transcription
00:00 C'est une marque de vêtements bien connue des Français.
00:02 Créée en 1973, l'on saigne de prêt-à-porter.
00:05 Naf-Naf, elle emploie près de 700 salariés en France.
00:08 Elle compte plus de 110 boutiques succursales, pas loin d'une soixantaine de boutiques affiliées.
00:14 Mais elle est aussi lourdement endettée à hauteur de 40 millions d'euros en redressement
00:18 judiciaire depuis septembre dernier.
00:20 Trois repreneurs ont formulé une offre.
00:22 Elles seront examinées demain par le tribunal correctionnel de Paris.
00:25 L'occasion pour nous de parler de la crise du secteur de l'habillement.
00:29 En France, ces dernières années, des marques fortes disparaissent ou sont reprises en mode
00:34 XXS.
00:35 Koukai, Kamaeu, C&A, Pimki, Comptoir des Cotoniers, Princesse, Tamtam et j'en passe.
00:41 Selon le syndicat professionnel Alliance du commerce, ce sont au moins 4000 emplois qui
00:46 ont disparu dans le commerce de l'habillement et de la chaussure l'an dernier.
00:51 Tout cela sans susciter pour autant de branle-bas de combat politique.
00:55 Alors, si vous travaillez dans ce secteur ou si vous voulez nous parler de votre expérience
00:59 de consommateur, j'attends vos questions.
01:01 0145 24 7000.
01:03 Vous passez également par l'application France Inter.
01:06 Je vous présente nos invités.
01:08 Bénédicte Valérian, bonjour.
01:09 Oui, bonjour.
01:10 Vous habitez Dunkerque, vous avez travaillé pendant une vingtaine d'années pour l'enseigne
01:15 Kamaeu.
01:16 Vous aviez trois magasins sous votre responsabilité.
01:19 Vous allez nous parler, Bénédicte, de votre expérience.
01:23 Avec nous également, Yann Rivoilant.
01:26 Bonjour.
01:27 Bonjour.
01:28 Vous êtes le directeur du Fédération française de prêt-à-porter féminin.
01:31 Vous représentez les marques et vous dirigez également The Ose, The Overstore.
01:36 C'est une entreprise spécialisée dans le commerce en ligne et qui fait du conseil
01:40 pour les marques de mode, précisément.
01:43 Yann Rivoilant, je voudrais d'abord vous faire réagir sur le chiffre que je donnais
01:46 à l'instant.
01:47 4000 emplois détruits l'an dernier.
01:49 On n'en a peut-être pas conscience parce que ça vient marque par marque, mais c'est
01:52 un plan social géant auquel on assiste.
01:54 C'est d'autant plus impressionnant que c'est près de 30 000 emplois au total qui
01:58 ont été détruits ces dix dernières années.
02:00 Donc, ces 4000 emplois touchent toutes les vendeuses et tous les vendeurs qui ont perdu
02:05 leur emploi.
02:06 C'est aussi tous les clients et toutes les clientes qui ont perdu un repère.
02:09 Et si je reviens sur le témoignage de Bénédicte tout à l'heure, qui nous en parlera, j'en
02:15 suis sûr, on voit des trous béants dans toutes les villes françaises avec des kamaeus
02:18 qui ont dû fermer il y a maintenant plus d'un an.
02:20 Et désormais, ils n'ont pas été remplacés de par la crise qu'on a en train de vivre.
02:24 Oui, donc il y a aussi un enjeu pour les salariés, on va en parler avec Bénédicte,
02:28 il y a un enjeu aussi pour les villes d'aménagement.
02:30 Donc, il y a plusieurs aspects évidemment dans cette crise parmi les marques concernées.
02:35 NafNaf, je l'ai dit, audience demain, mais aussi Kamaeux.
02:38 Là, l'histoire s'est mal terminée avec une liquidation.
02:41 Cette histoire, c'est la vôtre.
02:43 Bénédicte, est-ce que vous pouvez nous raconter ce qui est arrivé aux trois magasins dont
02:46 vous aviez la responsabilité dans le Nord ?
02:48 Je vais revenir sur le fait que je n'avais pas trois magasins sous ma responsabilité.
02:52 C'est parce que j'étais membre du CSE que j'étais active auprès des magasins,
02:56 notamment les trois magasins qui étaient près de chez moi.
02:59 La liquidation, elle a été prospective, prononcée un mercredi, et une fermeture qui
03:05 a été reportée à trois jours pour pouvoir réunir des fonds afin de faire bénéficier
03:10 d'un CSP à l'ensemble des salariés et d'une prime.
03:13 Ça a été extrêmement rapide, c'est ce que vous nous dites ?
03:15 Oui, c'était extrêmement rapide et brutal puisque personne n'avait vraiment la conscience
03:21 que ça pouvait se terminer du jour au lendemain ainsi.
03:23 Est-ce que c'est quelque chose que vous aviez vu venir ? Est-ce que dans le comportement
03:26 des clients, dans la fréquentation du magasin, dans les collections que vous proposiez, vous
03:30 vous êtes dit qu'il y a quelque chose qui ne va pas pour nous, ça va mal se terminer ?
03:33 Nous, ce n'est pas vraiment dû seulement au fait du manque de clients, c'est dû
03:40 principalement à une mauvaise gestion et à d'autres soucis plutôt internes à cette
03:48 histoire, sachant que c'est Monsieur Wayon qui était le patron de Clémailleux et on
03:56 connaît aujourd'hui toutes les difficultés qu'il a engendrées à plusieurs endroits,
03:59 notamment Gosport et Gap.
04:01 La problématique, c'est plutôt un manque de mauvaise gestion et certainement à part
04:09 endroit des choses pas très claires.
04:12 Est-ce que vous avez vous tourné la page psychologiquement et est-ce que vous avez
04:17 retrouvé du travail Bénédicte ?
04:18 À ce jour, oui, j'ai tourné la page en grande partie, on va dire.
04:25 Non, je n'ai pas retrouvé du travail pour le moment, je suis occupée de faire d'autres
04:29 choses mais j'ai tourné une bonne partie de la page, oui.
04:33 C'est moins douloureux que ça ne l'a été, c'est clair.
04:35 Vous ne recherchez pas du travail dans ce secteur aujourd'hui ?
04:38 Là, non, pas vraiment, ce n'est pas l'endroit où j'ai envie d'être aujourd'hui pour
04:43 plusieurs raisons.
04:44 Déjà, la difficulté à trouver un emploi quand on est senior parce que j'ai 57 ans,
04:48 le fait que physiquement c'est très compliqué aujourd'hui également et tout ce que ça
04:55 a donné comme difficulté ces dernières années dans le commerce parce que le commerce
04:59 a changé.
05:00 Ce n'est plus le commerce que nous avions déjà avant Covid mais après Covid, il a
05:04 encore changé.
05:05 Nous avons une autre façon de faire et donc cette thématique-là, elle n'est pas encore
05:09 prise en compte.
05:10 On va prendre Jérôme qui nous appelle au Standard de France Inter.
05:13 Bonjour Jérôme.
05:14 Oui, bonjour messieurs dames.
05:15 Vous nous appelez du département du Pas-de-Calais, je crois.
05:17 Voilà, j'appelle du Pas-de-Calais.
05:19 La question est celle-ci, peut-on espérer qu'il y a un avenir pour les enseignes de
05:23 préapportés en France par rapport à la concurrence des loyaux menées par Amazon et
05:29 Témus, Amazon qui pratiquent l'optimisation fiscale, là où le commerce physique paye
05:34 de l'impôt en fait ?
05:35 Merci pour cette question directe Jérôme, je la soumets à Yann Rivoilant.
05:40 Les raisons de la crise, est-ce que c'est l'apparition de ces concurrents ?
05:44 Chine, la fast fashion, Amazon, nous dit Jérôme.
05:47 Est-ce que c'est tout simplement la conséquence de la pandémie ?
05:50 Il y a eu des fermetures de boutiques pendant de longs mois, il y a des habitudes de consommation
05:53 qui ont changé aussi ?
05:54 Il est clair que des Chine ou Témus sont les experts du pire parce que votre auditeur
05:59 parle de l'optimisation fiscale mais en fait ils font tout ce qu'on ne doit pas faire.
06:03 Un, ils exploitent leurs salariés, on peut voir comment ils font travailler les gens
06:06 près de 100 heures par semaine où ils peuvent supprimer 75% du salaire pour une erreur.
06:11 Ils polluent la planète puisque 80% de leur flétement c'est du polyester.
06:15 Ils détruisent notre santé, des tests ont été faits avec des chaussures qui étaient
06:19 contaminées au plomb il y a à peine quelques jours.
06:22 Ils sont capables aussi de créer derrière des dizaines de milliers d'emplois qui ont
06:27 été détruits parce que quand on voit par exemple un suite chez Shyn qui est à 9 euros,
06:32 comment est-ce qu'on peut acheter le lendemain un suite chez 9/9 à 50 euros qui lui par
06:38 contre a aligné tous les points justement de normalité dans le salaire, dans la production,
06:43 dans la fabrication.
06:44 Donc le consommateur a suivi le prix ces dernières années, ça a été sa boussole ?
06:49 Je le comprends, quand on a un produit qui est 400 fois plus cher, évidemment on va
06:54 être attiré par ce produit à 9 euros et on ne peut pas toujours comprendre tous les
06:58 tenants aboutissants qu'il peut y avoir derrière.
07:00 C'est d'ailleurs un des objectifs de l'affichage environnemental qui doit normalement montrer
07:05 comment un produit est bien fabriqué, avec des bonnes normes et avec des bons produits.
07:09 Il y a aussi des magasins physiques qui s'en sortent bien.
07:12 Je lisais que le magasin Action était devenu le premier vendeur de produits chaussants,
07:18 chaussettes et collants au premier semestre 2023.
07:22 C'était il y a un an mais ça marque quand même un fort changement, très fort aussi
07:25 pour les sous-vêtements.
07:26 Donc là il y a une bascule, on ne va plus forcément acheter ses vêtements dans un magasin
07:29 dédié à l'habillement.
07:31 On achète de plus en plus surtout à petit prix, c'est toujours la culture de la masse.
07:35 Que ce soit en ligne ou en physique.
07:37 On a envie d'avoir un produit pas cher avec lequel on va vivre pendant quelques jours,
07:42 quelques heures à peine.
07:43 La paire de chaussures achetées chez Action ne va pas durer très longtemps mais comme
07:47 on l'a acheté très peu cher, on a la sensation de cette faible lésure.
07:50 Il y a un nouveau modèle en effet réinscrit, c'est ce que font aussi les marques françaises.
07:54 Les marques françaises sont beaucoup plus fortes à l'international, les marques françaises
07:58 innovent.
07:59 Elles arrivent par exemple à gérer mieux leurs stocks, il y a des solutions qui permettent
08:03 comme Autone par exemple d'avoir des gestions gérées par l'intelligence artificielle.
08:07 Elles arrivent à créer de nouveaux produits là aussi, comme par exemple a fait The Koopals
08:11 avec la société Imki.
08:12 Donc il y a de l'innovation et dans cette innovation, il y a une mode durable qui doit
08:16 se mettre en place.
08:17 Mais si on ne met pas des lois en place pour se protéger justement de cette mode jetable,
08:21 évidemment vu les différenciés de prix, on ne peut pas s'en sortir.
08:24 Question de François via l'application France Inter.
08:27 La mode est faite pour faire vendre mais nous, je pense qu'il parle de lui et peut-être
08:31 de sa famille, nous privilégions les vêtements confortables et résistants plutôt que des
08:34 habits entre guillemets à la mode.
08:36 Cet effondrement ne m'étonne pas, il y a trop d'enseignes, trop de concurrence.
08:39 Qu'est-ce que vous pensez de la thèse d'une régulation finalement ? Il y avait trop de
08:42 marques.
08:43 Alors évidemment qu'il doit y avoir une régulation et qu'on doit consommer moins
08:46 et consommer mieux, c'est normal.
08:47 On est dans un moment où on a conscience que la planète ne doit pas partir à volo
08:52 et de ce fait, il faut tous faire attention.
08:54 Et là on voit justement deux comportements.
08:57 Un comportement qui est plus écologique ou un comportement qui va amener vers des marques
09:01 plus luxueuses.
09:02 Et là aussi le suite, je parlais tout à l'heure en fait de NafNaf, mais on pourrait
09:05 parler de par exemple Balenciaga qui fait un suite à 900 euros.
09:08 Et on peut décider de l'acheter par exemple en seconde main à 300 euros.
09:12 Donc il y a d'autres façons de voir.
09:14 On peut voir un produit de façon plus fonctionnelle, on peut le voir de façon plus luxueuse ou
09:18 avec plus d'images.
09:19 Tout l'écosystème a changé.
09:21 Et de ce fait, on doit réinscrire le consommateur dans un achat qui va se faire sur le long
09:26 terme et on va pouvoir par exemple comme le fait la marque Royal Mair, une marque de
09:29 maille, avoir un pull qui va être garanti à vie.
09:32 Question, témoignage plutôt d'Isabelle.
09:34 Première indication que je cherche quand un vêtement me plaît.
09:36 Où est-ce fabriqué ?
09:37 Si c'est en Chine, je n'achète pas.
09:40 J'ai commencé en parlant Yann Rivoilant de l'exemple de NafNaf, audience très importante
09:45 demain devant le tribunal de commerce.
09:46 Vous avez travaillé je crois pendant une quinzaine d'années.
09:48 Alors la société dont vous avez parlé tout à l'heure, The Other Store, est une société
09:51 en effet que j'avais fondée, que j'ai vendue depuis.
09:53 Et vous avez travaillé pour NafNaf.
09:55 Et j'ai lancé le premier site de NafNaf.
09:57 Quel est le problème aujourd'hui pour cette enseigne ?
09:59 Alors premier point, on l'a lancé un peu trop tard.
10:02 Il aurait été intéressant de le lancer justement au lancement aussi de la technologie
10:06 qui était la DSL, c'est-à-dire quand il y a le débit rapide, le débit à haut niveau.
10:10 Et là, si on avait gagné 5 ans, on aurait été plus vite.
10:13 Donc dans la communication, c'est ça ?
10:15 Il n'y a plus tous les points.
10:16 Et je reviens justement sur l'intelligence artificielle et de l'obligation des marques
10:19 de s'y lancer maintenant.
10:20 Mais si on reprend, les réseaux sociaux se sont lancés en 2005-2006.
10:24 Si les marques y avaient été plus tôt, elles auraient aussi pu avoir plus de place,
10:28 comme par exemple Cezanne a réussi à le prendre.
10:30 Si elles avaient réussi aussi à avoir un omnicanal plus fort entre leur site et leur
10:34 boutique, là aussi, comme le fait par exemple Balzac, on arriverait à avoir plus de liens
10:38 entre le consommateur qui veut acheter en ligne et celui qui veut acheter en boutique.
10:41 Donc là aussi, il y a un besoin d'accélération.
10:43 C'est ce que font d'ailleurs aussi des fédérations comme la mienne, où elles ont
10:47 des accélérateurs qui permettent d'aller plus loin dans l'innovation.
10:50 C'est ce qu'ont fait des marques comme Célio et comme Kiabi qui s'en sortent.
10:53 Il y a quand même des marques qui tirent leur épingle du jeu.
10:55 Il n'y a pas un marasme généralisé.
10:56 Ça veut dire que peut-être aussi les enseignes dont j'ai parlé précédemment, elles ont
10:59 fait des mauvais choix.
11:01 Elles ont fait des choix et c'est toujours très compliqué de faire ces choix.
11:04 Reprenons, je reprends par exemple NafNaf.
11:06 NafNaf, l'histoire n'est pas finie.
11:07 On prend par exemple la société Un jour ailleurs qui était quasiment au tapis il
11:11 y a à peine quelques mois.
11:12 Elle a été reprise.
11:13 C'est la même chose pour Koukaï par la société Antonelle.
11:16 Désormais, c'est des sociétés qui vont beaucoup mieux.
11:17 Donc un redressement, c'est possible ?
11:19 C'est évidemment possible.
11:21 C'est l'exemple d'Un jour ailleurs, par exemple, qui a été repris, qui montre qu'une
11:24 société peut aller mieux.
11:25 Désormais, il faut, comme je le disais tout à l'heure, aller dans l'innovation et dans
11:29 l'internationalisation pour que ça puisse fonctionner.
11:31 Est-ce qu'il faut un accompagnement de la puissance publique ?
11:33 Parce que souvent, quand il y a des plans sociaux, 100, 200, 500, 1000 emplois, il y
11:39 a une intervention forte.
11:41 Le ministre de l'économie peut prendre la parole par exemple.
11:42 Là, j'ai rappelé ce chiffre de plusieurs milliers d'emplois.
11:47 4000 emplois qui ont disparu l'an dernier.
11:51 Ce plan a été réclamé par la profession Yann Rivalant ?
11:54 Alors, il y a trois points que je pourrais citer.
11:56 Le premier, regardez, Raphaël Glucksmann qui, un, s'est donné aussi contre sa société.
12:00 Et là, on voit l'Europe aussi est déterminante pour pouvoir avancer.
12:03 Campion d'AEA, du PS pour les élections européennes.
12:06 Tout à fait.
12:07 Christophe Béchut, notre ministre d'Enistre, aussi de la transition écologique, qui, avec
12:10 le groupe Horizon, a lancé la loi anti-fast fashion.
12:12 Et là aussi, il y a cette capacité à pouvoir vaincre les sociétés d'ultra-fast fashion
12:17 comme Chine.
12:18 Et enfin, Olivia Grégoire, qui depuis maintenant plusieurs mois travaille aussi sur...
12:22 Ministre ?
12:23 Ministre des PME, qui travaille actuellement aussi sur un accompagnement des différentes
12:28 sociétés dans le secteur de la mode, de façon à pouvoir aussi aller plus loin.
12:31 Donc la prise de conscience a été là, c'est ce que vous nous dites Yann Rivalant ?
12:34 Elle n'y a pas été pendant des années, mais désormais, je pense qu'on y est.
12:37 Bénédicte Valérian, je voudrais revenir vers vous.
12:40 De quel accompagnement ou formation est-ce que vous avez pu bénéficier depuis que vous
12:45 avez quitté la société Camailleux ?
12:46 Parce que ça pose évidemment la question.
12:48 Ces milliers de suppressions d'emplois, de ce qu'on fait après ?
12:52 Eh bien, pour notre part, c'était un grand essenciement.
12:56 Un CSP a été mis en place, et justement grâce à l'argent qui a été récolté pendant
13:00 les trois jours d'ouverture qui ont été posés par le juge.
13:04 Et ce CSP permet aux salariés de bénéficier de leur salaire pendant un an à taux plein
13:11 et d'avoir des formations s'ils le souhaitent.
13:13 Et j'invite évidemment tous les salariés, s'ils n'ont pas d'autre choix, de faire ça.
13:18 C'est très important.
13:19 Merci Bénédicte Valérian.
13:20 La lésion est très mauvaise désormais, mais on voulait vous reprendre quelques secondes
13:25 pour conclure cet échange autour de la situation des marques d'habillement française.
13:30 Merci à vous.
13:31 Je salue également Yann Rivoilant, président de la Fédération française de prêt-à-porter
13:34 féminin.
13:35 Merci à vous tous et toutes qui nous avez écrits et appelés aujourd'hui, 13h45 sur

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