La Casa de Papel - De Tokyo à Berlin Streaming VF - FanStream

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00:00 *Bruit de coup de feu*
00:02 *Musique*
00:30 Dégagez !
00:32 *Explosion*
00:34 C'est dans la boîte.
00:38 Ca y est tout le monde, on peut dire au revoir à Urshila.
00:40 *Applaudissements*
00:44 Mouais, je viens de mourir.
00:46 Nous allons vous raconter comment nous en sommes arrivés là.
00:56 *Applaudissements*
00:58 T'as tout filmé ?
01:00 *Musique*
01:04 Nous allons vous montrer ce que vous n'avez encore jamais vu.
01:06 J'ai dormi avec la porte ouverte toute la nuit.
01:10 Nous avons été très proches.
01:12 Pendant longtemps.
01:14 Il n'a rien appris.
01:16 *Musique*
01:18 Les membres de l'équipe ont été filmés sur les temps de repos.
01:20 *Musique*
01:22 Pendant les combats.
01:24 Sacré job.
01:26 Et même à notre insu.
01:28 Mais il filme tout ce salaud.
01:30 Suivez nous.
01:32 En fait il t'agrippe et il te pousse à bout.
01:34 Vous serez aux premières loges.
01:36 Nous voulons vous plonger au coeur de la série Casa de Papel.
01:40 Louis, tu peux te décaler ?
01:42 Oui, oui, bien sûr.
01:44 Sans filtre.
01:46 Je suis à toi.
01:48 Pénétrez dans nos chambres.
01:50 *Musique*
01:52 *Musique*
01:54 *Musique*
01:56 Assistez à nos répétitions.
01:58 Une, deux.
02:00 À nos entraînements.
02:02 Vivez avec nous toutes les émotions de la saison la plus intense de nos vies.
02:06 Allez, s'il vous plaît.
02:08 *Musique*
02:10 *Musique*
02:12 *Musique*
02:14 L'essentiel, c'est que l'équipe soit contente.
02:16 Bienvenue dans notre intimité.
02:18 Je vous laisse.
02:20 *Musique*
02:22 *Musique*
02:24 *Musique*
02:26 C'est mon balcon.
02:28 C'est là que je vis.
02:30 Je rentre chez moi après plusieurs jours de tournage pour me détendre.
02:36 Je descends avec mon sac à dos de la voiture qui m'a déposée.
02:44 Et avant de monter les quatre étages à pied, parce qu'il n'y a pas d'ascenseur,
02:50 je me dis que je vais aller me prendre un café selon l'heure qu'il est.
02:54 Salut.
02:56 Ça me fait du bien parce que je retrouve des copains d'école, des voisins avec qui je jouais dans le quartier.
03:02 Je suis chez moi.
03:04 Mais en tournage aussi, parce qu'on passe beaucoup d'heures à travailler ensemble.
03:10 *Musique*
03:16 Ça m'aide quand il fait beau.
03:20 Je sors de chez moi et je viens ici et ça m'aide à me concentrer.
03:26 Après avoir passé pas mal de temps à essayer différentes choses dans ma vie,
03:32 j'ai suivi une masterclass avec l'acteur Tim Robbins.
03:36 Il nous a appris ses méthodes.
03:38 Pour lui, tout se résume à quatre émotions qui permettent à un acteur de tout jouer.
03:46 J'utilise le bleu pour la tristesse, le rose pour la joie, l'orange pour la colère, la rage et pour la peur.
04:02 Quand elles sortent toutes les trois pour négocier avec Tamayo dans cet épisode,
04:08 elles restent stoïques, mais elles sont mortes de trouille.
04:14 Elles sont inquiètes, elles ont peur.
04:17 Et là, par exemple, Lisbonne crie "Colonel Tamayo, drapeau blanc, colonel Tamayo, drapeau blanc".
04:25 Elle crie avec toute sa rage, mais au fond d'elle-même, l'émotion sous-jacente, c'est la trouille.
04:34 Les armes sont pointées sur elle, elles sont pieds nus, c'est une émotion forte.
04:41 Mais ce qu'on voit, c'est la force. C'est ça.
04:52 La peur, c'est ce que nous avons tous ressenti en commençant cette saison.
04:59 Vous vous dites que nous connaissons notre métier, mais en fait pas du tout.
05:06 Parce que nous ne connaissions pas la guerre et nous ne savions pas comment la faire.
05:13 On voulait que l'assaut de l'armée aille crescendo, que le rendu soit fort.
05:18 Mais on ne savait pas comment faire. Les scènes de guerre, c'est particulier.
05:22 C'est très compliqué à filmer, vraiment très compliqué.
05:26 Quand on se lance dans quelque chose qu'on n'a jamais fait, comme la guerre, on fait dans le classique.
05:34 Tout ce qu'on fait, le spectateur l'a déjà vu.
05:37 Alors si on veut le surprendre, il faut sortir des sentiers battus, aller vers l'inconnu pour que le spectateur voit quelque chose de nouveau.
05:46 Et pour ça, on s'est mis en danger.
05:49 J'avais une énorme responsabilité sur les épaules.
05:55 On avait cette volonté de faire une saison plus grandiose, une saison plus épique,
06:00 avec un scénario à le temps qui devait repousser les limites et où les personnages seraient au bord de la rupture.
06:08 Le monde entier attend cette saison. On peut pas faire les choses à moitié.
06:15 Je crois que la société de production vancouver veut toujours aller encore plus loin pour apprendre.
06:22 Nous, les scénaristes, devons également apprendre et le genre militaire était totalement inconnu pour nous.
06:27 C'est la guerre ici.
06:32 On est là depuis trois semaines et demie et on a tourné qu'une scène, la 22.
06:38 Et elle est pas finie.
06:42 Et c'est là que nous avons découvert que les scènes avec des tirs et des explosions,
06:46 qui peuvent sembler sympas,
06:49 sont en fait les plus ennuyeuses à tourner.
06:53 C'est de la folie, il faut répéter, répéter.
06:58 Pour le dépôt de munitions, on a tourné quoi ? Deux scènes en trois semaines ?
07:05 C'est épuisant de répéter autant. On ressort vidés.
07:11 C'est tout sauf plaisant. C'est dur, fastidieux, très répétitif.
07:15 On fait 1500 prises sous un million et demi d'angles différents.
07:18 Au niveau créatif, pour nous c'est un peu... c'est frustrant.
07:22 C'est frustrant de faire la même chose pendant deux semaines.
07:26 Je déteste l'action.
07:31 Franchement, j'aime vraiment pas ça.
07:34 Vous avez vu comment on s'éclate ?
07:37 Quel an il est ? J'en peux plus, sérieux.
07:40 Il se plaigne, il se plaigne.
07:41 Un jour sans fin.
07:43 11 heures.
07:44 Il est 11 heures.
07:45 J'ai bouffé de la poussière toute la journée. J'en ai même vomi.
07:48 Et le lendemain, on a recommencé.
07:51 Ils se sentent parfois réduits à l'état de petits singes,
08:00 comme des pantins pendant le tournage.
08:03 C'est compliqué, mais chaque fois je me dis qu'après je serai contente.
08:08 Allez, tu vas adorer.
08:09 Bientôt tu te diras que ça valait le coup d'y passer deux semaines.
08:12 Le résultat sera génial.
08:14 On nous verse comme des cendres sur les cheveux.
08:27 On nous saupoudre de sel et de poivre, comme si on allait cuire au four.
08:32 Entièrement.
08:34 Ils s'amusent bien à nous couvrir de merde.
08:35 Entrez !
08:37 Un peu de l'eau, un kleenex, je ne sais pas quoi.
08:39 C'est la poussière des explosions.
08:43 On est allongé sur le sol, il y en a plein partout.
08:46 Et à chaque fois, à chaque fois on se dit, non mais...
08:51 J'ai l'air de quoi.
08:53 Beaucoup d'acteurs ont des costumes en 8 ou 10 exemplaires.
09:01 Parce qu'au début il est propre, mais après ils se font tirer dessus.
09:05 Après il y a de la poussière dessus, un coup c'est du sang, un coup il prend feu.
09:09 Jesus m'a tout expliqué très rapidement.
09:18 Et là Manny arrive, et Jesus est très expressif quand il explique.
09:22 C'est bien qu'il soit comme ça.
09:28 Bordel de merde !
09:33 Bouge pas ! Bouge pas !
09:35 Quand je le regardais, j'étais stressée, j'en étais malade.
09:37 Parce que je me disais que c'était impossible de mémoriser tout ça.
09:41 Mais comment je vais faire ?
09:43 Ça a été l'aspect le plus complexe.
09:48 Il fallait toujours naviguer entre ces deux concepts clés qui sont...
09:52 D'un côté l'émotion sous-jacente dans chaque scène et...
09:56 De l'autre l'aspect plus technique.
09:59 Avec des effets pyrotechniques.
10:02 Qui engendraient beaucoup de temps d'attente afin d'être mis en place.
10:05 Pour eux c'était vraiment épuisant.
10:09 Il fallait constamment être sur la brèche entre la tension dramatique...
10:13 Et l'aspect technique.
10:15 C'est une des premières scènes que j'ai tournée après la pandémie.
10:20 Je voulais tenir la caméra.
10:22 Je voulais le faire et me retrouver au milieu de l'explosion, dans la poussière.
10:27 Parce que je savais que c'était un moment de délire.
10:31 Parce que je savais que ça allait...
10:33 Que ça allait devenir comme une tranchée.
10:36 Le dépôt de munitions était très étroit.
10:40 Avec des lumières qui clignotaient.
10:42 C'était une ambiance très hostile avec des fusillades.
10:45 On s'entendait pas, c'était dur de se comprendre.
10:47 Attends, le feu est trop vif !
10:49 Avec les effets spéciaux, il y avait de la poussière partout.
10:53 Les particules...
10:55 Regarde ses cheveux ! C'est l'enfer !
11:00 Et soudain, quelqu'un s'est retrouvé dans son élément.
11:03 C'est parti. J'ai pas peur, moi.
11:07 Et ce quelqu'un est devenu...
11:10 Un putain de dragon !
11:13 Je suis devenu un dragon, ou comme on dit chez moi,
11:18 le faïero maillot del pyrotechnique.
11:20 Celui qui met le feu au faïa.
11:22 Non, c'était vraiment génial de voir une affaire comme ça.
11:28 C'était vraiment génial de voir Enrique Arquet dire
11:30 "Je suis un putain de dragon !"
11:32 Un putain de dragon !
11:34 Et il crache ses flammes comme un fou, comme un détraqué.
11:43 Il nous disait qu'il était vraiment prêt à tout faire.
11:49 Et bien sûr, il fallait faire attention parce que, bon, il portait une arme quand même.
11:54 C'est nickel.
11:55 C'est lourd.
11:57 Ça fatigue.
11:59 Il fait chaud.
12:01 Il y a mieux pour fêter ses 48 ans.
12:04 Mais le résultat est bien, alors.
12:07 On peut toujours faire mieux.
12:11 Je peux mettre plus d'émotion si tu veux.
12:13 Si on va trop loin, on bascule dans autre chose.
12:17 Parfois, on se dit "Ah, c'est pas possible, c'est pas possible".
12:22 Parfois, c'est impossible de ne pas en faire trop.
12:24 Je sais de quoi je parle.
12:26 Heureusement, pour la première revanche contre Gandia, nous avions un boxeur professionnel.
12:36 Ovic, qui en plus d'être acteur, est un ancien champion d'Espagne, catégorie poids lourd.
12:50 Je serais un autre acteur si je n'avais pas été boxeur.
12:53 Être boxeur, c'est gérer la pression, rester en alerte tout en étant relâché, savoir garder ses distances et s'isoler du public.
13:02 Il faut lire le jeu de l'adversaire.
13:07 Et ce qui est valable pour un boxeur, l'est aussi pour un acteur.
13:16 En 1997, je suis devenu champion d'Espagne de boxe amateur.
13:21 En 1999, je suis passé professionnel.
13:26 En décembre 2004, j'ai disputé mon dernier combat.
13:30 J'ai fait en tout 10 ans de carrière.
13:35 Alors quand je fais une scène d'action, je me sers de mon expérience.
13:40 Quand Poga se met en garde, il fait ça.
13:43 Je me dis que ça ne va pas, ce n'est pas crédible.
13:47 Dis-moi comment faire, parce que quand je frappe, je me protège comment ?
13:51 Alors le plus gentiment possible, je lui dis comment se positionner, comment mettre les pieds.
13:57 Les pieds doivent être parallèles, le pied droit en arrière, tu te redresses.
14:01 Il m'apprend à boxer et il fait peur.
14:04 À la boxe, il faut cacher ses coups.
14:10 Bien sûr, pour la série, il faut faire un grand geste avec ce point vers la caméra.
14:14 Ça doit bien se voir.
14:16 Et avec celui-là, tu fais un grand cercle, comme ça, et tu frappes.
14:20 C'est le contraire de ce que j'ai toujours appris à faire.
14:24 Quand il faut tourner une scène d'action, je préfère que mon partenaire, homme ou femme,
14:38 en fasse trop.
14:39 S'il doit me frapper, qu'il me frappe.
14:42 Et moi, j'encaisse avec plaisir.
14:44 Voyons voir.
14:47 C'était de ma faute.
14:49 Je devais le maîtriser.
14:53 Et comme il n'arrêtait pas de bouger, que j'avais un couteau,
14:56 j'étais censé le menacer.
14:58 Et le couteau, ce n'était pas un faux.
15:01 C'était un vrai.
15:07 Et j'ai vu le sang.
15:08 J'ai cru que c'était à cause de la fermeture éclair.
15:11 Et quand j'ai vu le sang, je me suis dit que c'était moi qui saignais.
15:14 Coupé ! C'est bon.
15:16 Tu n'avais pas remarqué ?
15:21 Non, juste maintenant.
15:23 Tu n'as rien senti ?
15:25 J'ai senti que ça piquait, mais j'ai cru que c'était rien.
15:27 C'est la première prise.
15:36 J'ai eu trois points.
15:37 Les médecins ont été merveilleux.
15:39 Ils m'ont recousu.
15:41 Et j'ai pu reprendre.
15:43 Ce n'est rien du tout.
15:46 C'est les risques du métier.
15:48 Je me souviendrai de Bogota toute ma vie.
15:56 Ça reste ta vie, non ?
15:58 Quand je regarde, je pense à Bogota.
16:01 C'est mon Bogota.
16:04 Nos acteurs sont très impliqués.
16:07 Pogba a dit que si les points ne tiennent pas, vous les refaites et on reprend.
16:11 C'est fou.
16:14 Je suis devenu un vampire.
16:27 Encore une et c'est bon.
16:29 Je me sens bien dans ce combat.
16:32 Ce type est une bête.
16:33 On peut s'applaudir !
16:35 C'est magique, non ?
16:37 Incroyable.
16:39 C'est vraiment un privilège.
16:41 Et là, je m'évanouis.
16:43 On dit bonjour à cette heure-ci ?
16:51 Oui, on peut.
16:53 Beaucoup de gens attendent ça.
16:55 C'est un moment très important.
16:57 C'est un moment très important.
17:00 Se retrouver dans cette situation.
17:02 Mais comme c'est la dernière saison,
17:06 ça a une saveur particulière.
17:08 C'est comme quand on lit un livre qu'on aime bien
17:13 et qu'on l'a presque fini.
17:15 On a envie de continuer pour savoir ce qui se passe,
17:18 mais en même temps, on n'a pas envie que ça s'arrête.
17:20 Je passe beaucoup de temps à me préparer.
17:23 Je passe un temps fou au maquillage et à la coiffure.
17:29 On m'a même fait des fausses tâches de rousseur.
17:31 T'as coupé la frange, non ?
17:33 Non, non.
17:35 Elle va accoucher, elle ne peut pas avoir une coupe parfaite.
17:38 Elle accouche.
17:40 J'aimerais que ce soit un peu comme ça.
17:42 Regarde, comme ça, ça me va bien, les oreilles décollées.
17:44 Pas mal.
17:46 C'est quelque chose de tourner avec Alvaro et Naïwa.
17:49 C'est pas n'importe quel voisin.
17:51 Tout d'abord, je dois admettre que j'avais peur en venant sur le tournage,
17:54 parce que ce sont des acteurs très différents.
17:56 Oui, et bien sûr.
17:58 Je vois bien.
17:59 C'est génial.
18:01 Figurez-vous qu'au début, je pensais qu'ils ne pourraient pas s'entendre.
18:05 Ça peut ne pas marcher.
18:08 Action !
18:10 L'alchimie peut ne pas fonctionner, et peu importe les efforts.
18:15 Il faut bien rester poli.
18:18 Je ne suis pas en train de...
18:20 Non, non, non, pas du tout.
18:22 Alvaro est une sorte de Terminator.
18:27 Il n'y a pas d'autre manière.
18:28 Et il faut le faire maintenant.
18:30 Très cérébral, très technique.
18:33 Il sait tout.
18:35 Il sait tout sur les caméras, sur les focales.
18:37 Tout.
18:39 Et là, tu vas utiliser une 20...
18:41 Une 29.
18:43 Oui, je demandais au chef opérateur ce qu'il utilisait.
18:45 Mais je demandais aussi au caméraman.
18:47 En fait, il respecte toujours les consignes.
18:50 Il vous demande toujours votre avis, ou comment vous voyez la scène.
18:54 Oui, c'est vrai.
18:56 J'accorde beaucoup d'importance aux détails.
18:58 Et là, c'est le moment où je dis...
19:00 Bon, Alicia, écoute-moi.
19:02 Et après...
19:04 Et à l'opposé, Naïwa marche beaucoup à l'instinct.
19:06 C'est tout le contraire.
19:08 Je ne vais pas perdre mon pays.
19:10 À cause de toi, connard !
19:12 C'est pas bon, ça, merde !
19:14 Naïwa, c'est...
19:16 C'est un animal.
19:18 Un animal sauvage, pas un toutou.
19:20 Avec moi, ça part dans tous les sens.
19:22 Oui !
19:25 Je la vois travailler.
19:26 Elle bascule.
19:28 D'un coup, elle bascule.
19:30 Elle devient Syrah.
19:32 Elle est ailleurs, et ça, ça me plaît.
19:34 C'est génial, parce qu'en fait, curieusement, ils s'entendent très bien.
19:37 Coupé !
19:39 Connard !
19:41 Connard !
19:43 C'est merveilleux.
19:45 Il est toujours très courtois, toujours.
19:48 J'adore ce métier.
19:50 Pas moi.
19:52 Et merde, pardon.
19:55 Et c'est pour ça qu'on forme un duo assez complémentaire.
19:58 Et on a le même sens de l'humour.
20:00 Mon Dieu !
20:02 Putain !
20:04 Il ne s'est pas passé une seule journée.
20:07 Pas une seule, sans qu'on s'amuse.
20:10 Regardez comme ça me met en valeur !
20:13 C'est vrai qu'on s'aide beaucoup mutuellement.
20:17 Pas dans le sens "écoute, on va faire comme ça", mais plutôt dans le sens
20:22 "on va voir comment on peut faire cette scène au mieux".
20:24 Et ça fonctionne dans les deux sens.
20:27 Alors que tout semblait se dérouler en parfaite harmonie,
20:31 tout a basculé.
20:35 Au pire moment possible.
20:38 Elle a perdu les yeux.
20:41 C'est dans la nature des choses, non ?
20:43 C'est écrire un accouchement encore jamais vu,
20:46 dans un endroit rempli d'eau, sale,
20:51 et avec ce personnage, Sierra,
20:53 qui est si... si particulier.
20:56 L'accouchement le plus trash qu'il soit.
21:05 Parce que bien sûr accoucher, c'est accoucher.
21:08 Je vais accoucher. Je vais accoucher toute seule.
21:12 Par moments, j'avais l'impression de diriger Gollum.
21:15 Je vais faire comme ma grand-mère.
21:19 "Comment on va faire ?" J'ai dit "on verra".
21:21 D'abord, il faut serrer quelque chose.
21:23 Tu t'accroupis et après tu cries super fort.
21:32 Et des millions de femmes !
21:36 Après, tu tires le matelas et tu l'emmènes.
21:40 Et j'ai dit "mais... depuis... toujours... oui !"
21:44 Naïwa tirait le matelas.
21:48 Il avait aussi son seau dans l'autre main.
21:49 Elle était totalement... déstabilisée.
21:54 Bienvenue au spectacle de la vie !
21:58 Les jours où on a tourné l'accouchement,
22:01 je les ai passés à crier pendant 8 heures.
22:04 Mon Dieu !
22:08 Elle... elle poussait.
22:11 Non, moi, j'y arrive pas !
22:18 Calme-toi !
22:19 Putain !
22:21 Espagne !
22:23 Je vois l'équipe derrière.
22:25 Elle criait "j'adore Madrid, j'adore le bacon-frites."
22:29 Et la poète Adelson ! Et la corruption !
22:32 Et je ne vais pas perdre mon pays à cause de toi, connard !
22:35 Et j'ai dit "mais comment tu peux dire ça dans cette situation et m'émouvoir ?"
22:40 Parce que... parce que je...
22:42 Oui, oui, je ressens la même chose.
22:46 Faire toujours plus.
22:47 Le plus surréaliste, c'est évidemment...
22:50 quand Naïwa a mis un moulage...
22:53 On croyait avoir tout vu, mais non.
22:55 ...entre les jambes pour les plans où elle se filme avec une règle et son portable.
22:59 C'est très réaliste parce que c'est peint de l'intérieur
23:04 pour rendre les différentes teintes de la peau.
23:08 Comme toujours, on voulait que ce soit réaliste.
23:10 On aurait aimé avoir un nouveau-né ou un bébé au moins
23:14 pour qu'on voit sortir un bébé en train de crier ou de pleurer.
23:18 Mais ce n'était pas possible.
23:21 Alors on a utilisé une poupée.
23:23 C'est un bébé en silicone.
23:25 Tout est mobile.
23:27 Ses yeux, ses sourcils, ses cils, sa bouche.
23:30 Et il a une tête.
23:32 Il a une tête.
23:35 Ses sourcils, ses cils, sa bouche.
23:36 Et il respire.
23:38 On nous a mis comme de la crème sur les mains
23:41 pour imiter le placenta d'un nouveau-né.
23:44 Mais à cause de la crème, ça glissait.
23:48 Quand je voulais le prendre, il m'échappait.
23:51 Mais la séquence se poursuivait.
23:53 Et après, il fallait que je le lève comme dans Le Roi Lion.
23:56 C'est Simba.
23:58 C'est un robot ?
24:00 La ressemblance était frappante.
24:03 Il bougeait, ses yeux aussi. C'était bien fait.
24:05 Pourquoi j'ai un bébé dans les bras ?
24:07 Donne-le-moi.
24:09 C'est poupée. Ça fait peur.
24:11 On se serait cru dans Chucky.
24:13 Coupé.
24:15 C'est bon.
24:17 C'est quoi ce bruit ?
24:19 C'est ma poupée.
24:21 Ok, c'est bon.
24:23 Ça faisait vraiment des bruits bizarres.
24:25 Ça doit être mythique.
24:27 C'est l'un des moments forts de la saison.
24:31 Tu peux le tourner ?
24:32 Comme ça ?
24:34 Le mettre presque de profil.
24:36 Je lui dis, "Alvaro, mets-le devant la fenêtre, devant la lumière, qu'on voit sa silhouette."
24:40 Ils jouaient et ils essayaient d'être très délicats. C'était très beau.
24:48 Il y avait vraiment beaucoup de poussière.
24:54 Ils étaient là, allongés, vraiment sales et poisseux.
24:59 Ça sera monté avec la scène dans la banque ?
25:01 Les gens en auront le souffle coupé.
25:04 Les téléspectateurs, en regardant la scène montée, se diront que c'est le final de la saison.
25:10 C'est aussi dû en partie au fait que toute la structure de cet épisode s'articule autour de l'accouchement de Sierra.
25:18 Tout est basé sur un moment très intime et qui en même temps converge vers quelque chose de très violent,
25:24 comme l'explosion d'un bâtiment devant des centaines de figurants.
25:28 Ça pourrait ne pas fonctionner, mais c'est juste parfait.
25:32 "C'est un moment très violent."
25:34 Ce sont dans ces moments où résonnent des cris, des coups de feu,
25:41 des explosions,
25:45 qu'on choisit d'évoquer ses sentiments.
25:49 Ceux qui nous coupent le souffle.
25:52 "Quand tu tires sur quelqu'un, tu te sens comme une merde."
25:54 Les plus forts.
25:56 "Alors j'aimerais qu'on s'embrasse."
25:58 Les plus intimes.
26:01 Comme l'amour.
26:03 "C'est classique dans la Casa de Papel. L'amour dans des lieux improbables, l'amour dans des moments improbables."
26:09 "Il y a carrément des militaires qui nous attendent."
26:12 "Ça va aller, d'accord ?"
26:14 "C'est le braquage en lui-même qui rend possible ces histoires d'amour si intenses, et ces moments si intenses."
26:21 "Parce que je suis amoureuse de lui depuis toujours."
26:24 "Arrête avec ça, c'est pas le moment de déconner. Arrête de dire des conneries."
26:27 "C'est pas des conneries, mon grand."
26:29 "Il faut qu'il y ait de l'amour, toujours de l'amour."
26:32 "Il doit y avoir de l'amour dans les séries."
26:34 "Mais il doit y avoir de l'amour dans la vie."
26:36 "Rien ne compte plus que l'amour."
26:39 "Toucher un salaire à la fin du mois, c'est bien, c'est gratifiant."
26:42 "Mais... mais l'amour, c'est indispensable."
26:46 "Je pense que les gens s'intéressent davantage à la vie des personnages qu'au nombre de bombes qu'ils font exploser réellement."
26:52 "Même si c'est très esthétique et divertissant."
26:56 "Ce sont des moments où on se dit, sérieusement, ils vont parler de ça maintenant ?"
27:00 "Et je me dis, oui, bien sûr."
27:03 "Dans ces moments-là, il peut même y avoir de l'humour."
27:05 "On a créé notre propre univers."
27:12 "Où il est plausible de voir les personnages parler d'amour tout en utilisant une arme à feu."
27:17 "Ou en agonisant."
27:19 "Mais vu comme ça tourne mal, on va peut-être tous mourir."
27:22 "Alors, mieux vaut que je le dise."
27:23 "Autant tout balancer maintenant, non ?"
27:25 "Non, non, après ça ira mieux, je suis sûre."
27:27 "Il y a des moments où la tension est très forte."
27:30 "Où on peut placer un peu d'humour."
27:32 "C'est totalement plausible à ce moment-là."
27:34 "Mais c'est parfois difficile à faire au milieu de tout ce raffut."
27:38 "Personne ne va mourir."
27:40 "Ça va aller ?"
27:41 "Ouais."
27:42 "Je voulais vraiment constamment mettre le téléspectateur sous tension."
27:47 "Avec beaucoup d'émotion."
27:48 "Garder ce niveau extrême comme si on était dans un thriller où l'intensité ne retombe jamais."
27:55 "Quand on vous tire dessus et que vous luttez pour survivre."
27:59 "Et que l'autre type est en train de mourir avec la jambe coincée sous une statue."
28:03 "Ouais, ça crée une tension dramatique."
28:06 "Et on est vraiment dans l'instant."
28:09 "Il y a un sentiment d'urgence, il faut trouver une solution."
28:12 "T'inquiète pas mon gros, respire, on va te sortir de là, tu m'entends ?"
28:14 "On va te sortir de là."
28:15 "Ne me laisse pas, ou reste avec moi."
28:19 "Non, non, je te laisserai pas."
28:22 "C'est ça qu'on doit dire en temps de guerre, non ?"
28:24 "J'entends rien, commandant."
28:27 "Tosco est blessé."
28:28 "Maintenant, maintenant !"
28:32 "Caméra."
28:34 "Devant la cuisine, il y avait tous les méchants."
28:36 "Et bien sûr, il y avait aussi les types des interventions spéciales."
28:39 "Ça donnait beaucoup de réalisme à la situation."
28:42 "C'était très physique."
28:45 "Il y avait beaucoup de poussière."
28:50 "Beaucoup de bruit."
28:51 "Et il y avait aussi beaucoup d'émotions."
28:54 "Moi je pense que c'est pas le meilleur moment pour parler de ces trucs là."
28:57 "Toute cette dynamique qui pourrait nous faire dire que tout ça ne peut pas se passer dans un contexte de guerre."
29:04 "Eh bien, je pense que c'est justement la guerre et le braquage qui déclenchent tout ça."
29:10 "C'est clair, on est dans une putain de guerre, tu comprends ?"
29:13 "Et moi, je suis avec Stockholm."
29:16 "Le plus difficile en fin de compte, c'était de faire passer des émotions quasiment sans parler."
29:20 "Parce qu'il y avait très peu de dialogue dans tout ce qu'on faisait."
29:23 "En fait, dans La Casa de Papel, en tant qu'acteur, si on veut faire passer tout ce que vit son personnage, ta scène risque d'être coupée."
29:32 "Si à un moment, avant de participer au braquage, je dis au professeur que je ne peux pas parce que mon frère s'est fait tuer."
29:44 "Et que je veux éviter ça à mon fils et qu'au final, je le fais pour Rio parce qu'ils sont sur le point de me tuer avec ma femme."
29:49 "Que mon fils va se retrouver tout seul et qu'on est coincé et tout le monde va mourir."
29:53 "Si tu commences à penser à ça, tu te retrouves en fait complètement perdu."
29:57 "Je suis grave amoureux de Stockholm."
29:59 "Pas moi."
30:00 "Quoi, Julia ?"
30:01 "Je te connais par cœur et je sais qui tu es, je sais ce que tu aimes, quels sont tes rêves."
30:05 "Parfois, on déforme les choses. L'intrigue, à ce moment-là, est triangulaire."
30:09 "On déforme parce qu'on a déjà pris une direction, au point de vue sentimental."
30:12 "Et parce que Denver et Stockholm ont déjà vécu beaucoup de choses et Mani sert de stimulus entre eux."
30:17 "Pour ce qui est de danser, j'ai dansé à mort avec elle."
30:20 "Pour le moment, la relation est très instable, très fragile."
30:26 "Et je ne sais pas ce qui va se passer."
30:30 "Non, moi non plus."
30:32 "Ça peut partir dans tous les sens."
30:33 "Moi non plus, on verra ce qui se passe."
30:35 "Oui, Stockholm, c'est quelque chose, cette saison."
30:38 "Toutes les scènes de la Casa de Papel sont, comment dire, très intenses."
30:43 "Dans chaque scène, soit on se bat pour survivre ou pour quelqu'un qu'on aime."
30:47 "Soit on tue quelqu'un, soit on sauve quelqu'un."
30:50 "Et ça demande une énergie incroyable."
30:52 "En fait, j'ai fait un gros travail de préparation physique pour le rôle de Stockholm."
31:00 "Parce que même si elle s'est déjà battue pour trouver sa place dans les scènes, elle a toujours été là."
31:05 "Parce qu'elle s'est déjà battue pour trouver sa place dans les saisons 3 et 4."
31:08 "Dans la cinquième saison, elle a ses petits moments héroïques."
31:12 "Et c'était très important d'être bien préparée."
31:14 "J'ai pris ça comme un défi."
31:23 "J'aime et j'ai toujours fait beaucoup de sport, d'activité physique."
31:27 "Ça me plaît énormément et je pratique beaucoup."
31:29 "Alors on reçoit un épisode à la fois."
31:31 "Et dans chaque scène où mon personnage était face à une situation difficile pour moi, je vivais ça comme un défi."
31:36 "D'un coup, il fallait que je passe par une conduite d'aération que je n'avais jamais vue."
31:41 "Mais qui était assez petite."
31:42 "Et comme je suis claustrophobe, je me suis demandé comment j'allais faire."
31:45 "Je voulais essayer d'avancer à quatre pattes sur mes genoux."
31:50 "De faire un exercice qu'on appelle l'ours."
31:53 "Et ça m'a beaucoup aidée."
31:55 "On a beaucoup travaillé et plus tard, au moment du tournage, mon corps était habitué à cet exercice."
32:00 "A ces mouvements."
32:01 "Et donc, j'ai pu le faire."
32:02 "Ca revient dans la position initiale."
32:04 "Trois, deux, oui, c'est ça."
32:07 "Oui, c'est très bien."
32:08 "Oui, c'est bien, non ?"
32:09 "Je dois reconnaître que c'est une super cascadeuse qui s'est chargée du grand saut."
32:15 "J'ai essayé de me motiver en me disant que je pouvais le faire."
32:18 "Mais quand j'ai vu la hauteur entre la conduite et le sol, je me suis dit..."
32:21 "Non, non, non, non, non."
32:23 "Avance !"
32:27 "J'ai juste fait la partie humiliante où j'étais accrochée comme un petit cochon à deux mètres du sol."
32:31 "Et quand j'entendais 'Action' je me laissais tomber."
32:34 "Arthur !"
32:38 "En fait, il faut être musclé des bras."
32:41 "Et je me disais, je peux pas ?"
32:42 "Et on me répondait, si tu peux, bien sûr que tu peux."
32:45 "Au début, je t'aide et sur le tournage, tu te débrouilleras."
32:47 "Et j'ai pu le faire."
32:48 "Tout cet entraînement pendant toute l'année, ça m'a servi."
32:54 "Pas uniquement pour les scènes physiques, mais aussi pour le goût de l'effort, pour le sacrifice."
32:58 "Parfois, après le tournage, j'arrivais ici en disant..."
33:01 "Je peux pas."
33:02 "Mais il y a toujours quelqu'un pour vous dire..."
33:04 "Si, si, tu peux."
33:06 "J'ai trouvé ça très excitant."
33:09 "Parfois, je savais pas comment faire et..."
33:11 "Tout d'un coup, je me retrouvais à tourner une scène où j'étais droguée."
33:14 "Je devais tomber par terre et..."
33:15 "J'ai dû utiliser une bodycam."
33:17 "Ce que j'avais encore jamais fait avant."
33:19 "On m'a demandé, tu veux faire ça, ça ira ?"
33:21 "Et j'ai dit, ben oui, oui, je veux tout faire."
33:23 "On m'a mis un énorme harnais."
33:25 "J'ai eu des bleus pendant des jours après, mais..."
33:27 "Mais c'était vraiment génial."
33:29 "Attention, silence."
33:35 "Jouer, c'est toujours physique."
33:45 "Si t'es pas en forme, c'est mort."
33:47 "Je suis quelqu'un de très simple."
33:53 "Je me sens bien dans mon quartier."
33:55 "J'emmène mon fils à l'école, qui est aussi dans le quartier."
33:59 "Après, je vais au café."
34:02 "Je prends le scénario..."
34:04 "Et mes répliques, je les enregistre avec mon portable."
34:08 "Et je te jure qu'une fois qu'on sera sortis d'ici..."
34:12 "Je te montrerai pendant trois soirées de suite..."
34:15 "Pourquoi on dit que c'est la viande argentine qui est la meilleure du monde."
34:20 "Et après, hein, tu m'emmèneras au cinéma."
34:23 "Je sais ce qui se passe."
34:25 "Viens vite, ils sont là."
34:29 "Si j'ai commencé à m'enregistrer, c'est parce que tout ce que je fais ici, en Espagne..."
34:35 "C'est en espagnol."
34:38 "Et c'est pas ma langue maternelle."
34:41 "Et je trouve que le plus efficace, c'est de m'écouter en train de dire mon texte."
34:46 "Je mets mes écouteurs..."
34:48 "Je prends un ballon de basket..."
34:51 "Et je vais sur le terrain."
34:53 "Jambes coincées..."
34:57 "Grosse hémorragie..."
34:59 "Du sang..."
35:01 "Beaucoup de sang..."
35:03 "T'entends surtout pas, mon gros, on arrive, d'accord ?"
35:05 "Et après, tu m'emmèneras au cinéma."
35:09 "Ils sont là."
35:14 "Ils sont là."
35:16 "Avec ce second braquage, on avait déjà fait trois saisons."
35:24 "Et on avait déjà utilisé beaucoup de matériel dans les saisons 1 et 2."
35:27 "Et on voulait que ça soit plus dramatique, plus émouvant."
35:30 "Pour déstabiliser le téléspectateur."
35:32 "Allez, on fait sauter ce putain de plafond à caisson !"
35:35 "À ce stade, ça voulait forcément dire la guerre."
35:40 "Et d'un coup, le mot "guerre", dans une série qui aborde plusieurs genres différents..."
35:44 "Intégrer ce genre, c'est passionnant."
35:47 "Et c'est passionnant pour un scénariste."
35:49 "Parce qu'on utilise un ressort qui peut plaire au téléspectateur."
35:53 "Il fallait prendre d'assaut la banque d'Espagne."
36:03 "L'armée devait y pénétrer, il fallait..."
36:05 "Face à face, dans une guerre ouverte."
36:07 "Et on s'est dit que le moment était venu."
36:10 "Allez ! Allez ! Allez !"
36:13 "On gagne encore en intensité."
36:15 "Jusque-là, on n'avait pas voulu mettre les mains dans le cambouis."
36:18 "Mais là, il fallait y aller."
36:20 "J'avais l'impression de tourner un film sur la guerre du Vietnam, vraiment."
36:29 "Tout s'a couvert."
36:31 "Et toute cette pression militaire allait fondre sur l'un des décors les plus luxueux qu'on avait jamais vu."
36:37 "C'est vraiment fantastique de voir comment cet espace évolue."
36:47 "On a évolué, on a changé, on a changé le monde."
36:50 "On a changé le monde."
36:52 "On a changé le monde."
36:54 "On a changé le monde."
36:56 "On a changé le monde."
36:58 "On a changé le monde."
37:00 "On a changé le monde."
37:02 "On a changé le monde."
37:04 "On a changé le monde."
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37:10 "On a changé le monde."
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37:24 "On a changé le monde."
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37:28 "On a changé le monde."
37:30 "On a changé le monde."
37:32 "On a changé le monde."
37:34 "On a changé le monde."
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37:38 "On a changé le monde."
37:40 "On a changé le monde."
37:42 "On a changé le monde."
37:44 "On a changé le monde."
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37:50 "On a changé le monde."
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37:54 "On a changé le monde."
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38:00 "On a changé le monde."
38:02 "On a changé le monde."
38:04 "On a changé le monde."
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38:08 "On a changé le monde."
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38:14 "On a changé le monde."
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38:20 "On a changé le monde."
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44:54 "On a changé le monde."
44:56 C'est une série addictive.
44:58 Je me suis plainte, j'ai souffert,
45:00 mais c'est vrai qu'après...
45:02 Merde.
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45:18 Ce qui me touche le plus dans cette série,
45:20 c'est l'aspect humain.
45:22 Je sais pas si je pourrais retrouver ça
45:24 dans ma carrière,
45:26 rencontrer des gens si...
45:28 ♪ ♪ ♪
45:30 qui donnent tout.
45:32 C'est très émouvant.
45:34 ♪ ♪ ♪
45:36 Jésus Colmenar est très touchant.
45:38 Mes acteurs aussi sont touchants.
45:40 Alex, Sancho, tous.
45:42 J'ai le sentiment qu'ils donnent tout.
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45:54 Ça nous ressemble, c'est typique de notre culture.
45:56 On est des gens passionnés.
45:58 On est tous passionnés
46:00 par notre métier.
46:02 Tous les gens
46:04 qui ont travaillé ici se donnent vraiment à fond.
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46:10 C'est sans doute
46:12 ce qui a fait le succès de cette série.
46:14 Et ça...
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46:18 Ça n'a pas de prix.
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46:24 Hello, hello, hello, hello, hello.
46:26 Ursula arrive sur le plateau
46:28 le dernier jour de la Casa de Papel.
46:30 C'est une fin
46:32 très symbolique pour Tokyo.
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46:38 (cris)
46:40 Il y a une morale dans tout ça.
46:42 Profiter de la vie.
46:44 C'est très intéressant.
46:46 C'est très intéressant et...
46:48 c'est facile à comprendre
46:50 dans l'épisode.
46:52 Alors qu'elle laborait mon corps,
46:54 je me suis souvenue
46:56 de mon samouraï.
46:58 Et en fait, c'est un peu
47:00 un mélange de tout.
47:02 Les différentes vies dont elle parle,
47:04 celles qu'elle a vécues...
47:06 Parce qu'au final,
47:08 le professeur lui a donné une seconde vie.
47:10 C'est vraiment magnifique.
47:12 Une histoire se termine pour...
47:14 Non, non, non, si, mais c'est le premier jour
47:16 du reste de ta vie.
47:18 C'est très généreux de la part de Tokyo
47:20 de se sacrifier pour sauver ses camarades.
47:22 Et en même temps,
47:24 elle donne une leçon à Ryo,
47:26 une leçon qu'elle a retenue de sa vie
47:28 selon laquelle il faut finir une histoire
47:30 et profiter de la suivante.
47:32 Parce que la vie est faite de bons moments.
47:34 Et si on reste accroché à la précédente,
47:36 on ne peut pas le voir.
47:38 Et on rejoint le thème principal de cette saison
47:40 qui est "combien de vies suis-je capable de vivre?"
47:42 [Musique]
47:44 J'étais chez moi en train d'écouter la chanson
47:46 et je me suis dit
47:48 "C'est exactement ce qui se passe en ce moment."
47:50 "Ça colle parfaitement bien."
47:52 "Il y a peut-être quelque chose dans cette chanson
47:54 qui, inconsciemment..."
47:56 Enfin, je veux dire,
47:58 tout ce qui arrivait à mon personnage
48:00 se reflétait aussi dans ses paroles.
48:02 Ça fait des mois que je dois me faire à l'idée
48:04 que c'est fini,
48:06 mais je ne sais pas si je suis en train
48:08 de me faire à l'idée
48:10 que c'est fini.
48:12 Mais...
48:14 C'est difficile.
48:16 C'est difficile à intégrer.
48:18 Tout simplement.
48:20 [Musique]
48:40 J'ai survécu !
48:42 Merci beaucoup.
48:52 Aujourd'hui, c'est le dernier jour
48:56 d'une aventure merveilleuse et passionnante,
48:58 mais c'est le premier jour du reste de ta vie.
49:00 Et nous qui t'aimons, nous te souhaitons de nombreuses vies.
49:02 Merci pour toutes ces années reçues là
49:04 et bonne chance pour la suite de ta carrière.
49:06 [Musique]
49:08 Merci.
49:26 J'ai les boules.
49:28 [Musique]
49:30 Merci.
49:38 C'est bon, arrête.
49:42 [Musique]
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