Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 *Musique*
00:00:18 Alors vous savez qu'à l'Augéro que les téléspectateurs peuvent poser des questions aux invités par mail et j'en ai un qui s'appelle Olivier Noël qui me dit pourquoi qu'à l'Augéro s'est-il fait un piercing à la poitrine ?
00:00:31 - C'est secret, on ne devrait pas le dire ça. - Ah bon ? Bah je l'ai reçu par mail, vraiment.
00:00:35 *Musique*
00:01:03 *Musique*
00:01:29 Le problème avec l'invité du jour c'est que si on met un court extrait de tous ses tubes, l'émission sera terminée avant d'avoir même eu le temps de lui dire bonjour.
00:01:36 Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi sur RTL, c'est Calo Giraud qui fait son bon dimanche show et je suis ravi de vous accueillir Calo, ça va bien ?
00:01:43 - Mais je suis ravi aussi d'être là, ça va bien ouais. - On a démarré très très loin, on a démarré avec les charts, je m'envole.
00:01:49 - Oui, oui. - Et on a un souvenir commun Calo sur les charts, ça a été ma première interview.
00:01:53 - C'était en province, c'était à La Rochelle. - A La Rochelle.
00:01:57 - Une tournée qui s'appelait le Ricard et Salade Music. - Ouais, c'était génial.
00:02:00 - A l'époque. - Et c'était ta première interview, ou non, ta deuxième.
00:02:03 - Ouais, c'était vraiment mes tout débuts en radio. Et je me suis dit je vais essayer de retrouver la photo parce que, bon vous vous avez pas trop changé, mais moi si.
00:02:10 Je fais trois Calo Giraud physiquement maintenant et c'était un super moment.
00:02:14 - C'était un super moment, c'est dans une caravane. - Exactement, c'est vrai, c'est vrai.
00:02:18 - Et les Ricard Live Music c'était génial parce que c'était sur des places publiques.
00:02:24 - Nous avec les charts, on faisait la première partie des Silencers. - Ouais, exactement.
00:02:28 - C'était fabuleux. - A l'époque où ils chantaient The Real McCoy et tout ça.
00:02:31 - Et du coup, il y avait du monde quoi. - Ouais, c'était blindé, c'était blindé.
00:02:39 - Je veux dire, c'était des places, c'était des concerts gratuits et on buvait pas de Ricard. - Non.
00:02:45 - Et c'était franchement, c'était super. - Bon, il s'est passé quelques trucs depuis dans la carrière de Calo Giraud.
00:02:51 - C'était un plaisir de vous accueillir. On va parler de AMOUR Tour. La tournée va reprendre à partir du 22 juin à Nîmes.
00:02:58 Vous allez faire les festivals cet été. Calo, c'est une véritable bête de scène.
00:03:03 Et pour le coup, cette tournée-là est complètement dingue avec un système d'appli à télécharger
00:03:07 qui font que les spectateurs deviennent partie intégrante du show.
00:03:11 Mais avant cela, on a une petite habitude, Calo, dans l'émission, c'est qu'on a le comité d'accueil.
00:03:15 Le comité d'accueil, ce sont des gens qui ont voulu vous laisser un petit message.
00:03:18 Peut-être partager une anecdote ou vous poser une question.
00:03:21 Et la première de notre comité d'accueil cet après-midi, c'est Oshie.
00:03:24 - Coucou Calo, c'est Oshie. J'avais envie de te faire des gros bisous.
00:03:29 Et te remercier d'avoir accepté de chanter "Ne saute pas" avec moi. C'est vraiment un honneur.
00:03:35 Je suis tellement heureuse de cette chanson et je suis tellement heureuse de pouvoir t'écouter chaque jour.
00:03:41 Alors merci d'exister. Merci d'être l'artiste que tu es. Tu es hyper inspirant.
00:03:45 Ça fait du bien d'avoir un artiste comme toi en France.
00:03:49 Et je le dirais, et je le penserai chaque jour, parce que tes chansons me font énormément de bien.
00:03:54 Alors voilà, je t'embrasse, je t'envoie plein d'amour et j'espère qu'on se voit très bientôt.
00:03:58 - C'est très touchant. Je l'aime beaucoup.
00:04:00 Je trouve que ça fait du bien aussi d'avoir des jeunes artistes comme elle.
00:04:06 Des artistes singuliers. Elle ne ressemble à personne.
00:04:10 J'ai tout de suite craqué quand j'ai entendu sa voix.
00:04:15 D'ailleurs c'est marrant parce que quand elle parle, elle a la même voix que Marie Poulain.
00:04:19 Elles ont des voix de garçonnes en fait.
00:04:22 - Marie Poulain qui fait un duo avec vous dans le dernier album.
00:04:25 - C'est des voix qui sont immédiatement identifiables.
00:04:29 Pour moi c'est la qualité première d'un vrai chanteur.
00:04:33 Un chanteur ce n'est pas forcément quelqu'un qui a une puissance vocale.
00:04:38 C'est quelqu'un qui a une voix identifiable.
00:04:41 - Un grain particulier.
00:04:43 - Et aussi elle a ça. Elle écrit magnifiquement bien.
00:04:46 Son dernier album est très très beau.
00:04:49 Moi j'adore et je suis très fier d'avoir fait un duo avec elle.
00:04:52 - Comité d'accueil de Calogéro.
00:05:00 Nous avons pour vous un message d'une romancière que vous connaissez sûrement,
00:05:03 auditeur d'Airtel, si vous avez lu "Changer l'eau des fleurs".
00:05:06 C'est Valérie Perrin qui vous a laissé ce message.
00:05:08 - J'ai quelques secondes pour parler de Calogéro.
00:05:11 Calo est un ami.
00:05:13 J'ai conscience que c'est une immense chance de l'avoir pour ami, de l'avoir dans sa vie.
00:05:19 Je pense que c'est une des personnes les plus délicates et élégantes que j'ai rencontrées.
00:05:23 Je souhaite à tous d'aller le voir en concert parce que c'est quelque chose d'unique, extraordinaire.
00:05:28 J'espère pouvoir y aller jusqu'à la fin de mes jours et l'écouter encore, encore et encore.
00:05:34 Je t'embrasse mon Calo. C'est Valérie.
00:05:37 - Moi je dis, ça fait toujours du bien une petite décharge d'amour quand on attaque une émission.
00:05:42 - Elle est pleine d'amour et c'est grâce à elle que j'ai rencontré Claude Lelouch.
00:05:46 C'est grâce à elle que Claude m'a fait ce clip que j'adore en plan séquence fondamental.
00:05:55 Voilà, et puis elle a un talent de dingue d'écriture.
00:06:02 Une manière de raconter les histoires qui est absolument unique.
00:06:07 Elle a le titre d'un livre qui porte le nom d'un de mes albums, "Trois".
00:06:14 Et je trouve que c'est là où la musique est magique.
00:06:22 On n'a pas besoin au départ, alors depuis on s'est rencontrés, on s'est vus plein de fois.
00:06:27 Depuis, ils sont venus manger les pâtes à la maison.
00:06:30 Et alors Claude Lelouch m'a dit que mes pâtes étaient meilleures que celles de l'Inventura.
00:06:35 Je suis très fier.
00:06:38 Et tout ça c'est grâce à la musique.
00:06:42 Et moi j'aime cette idée.
00:06:44 Je n'ai jamais voulu aller dans les salons avec ma petite coupe de champagne pour rencontrer...
00:06:49 Je reste toujours convaincu, même aujourd'hui pour la nouvelle génération,
00:06:53 que ça ne sert à rien d'aller traîner dans les salons pour aller faire des rencontres.
00:06:59 En tout cas si le but est professionnel.
00:07:02 J'ai toujours pensé que pour la musique, seul le talent suffisait.
00:07:10 La musique suffit.
00:07:13 Tu peux rester comme le faisait John Lennon quand ils ont fait la première partie de "Civie du Vingt Ans" en France.
00:07:20 John il restait dans sa chambre d'hôtel avec de la bière et regardait la télé.
00:07:27 Il n'avait pas besoin de ça pour qu'on parle de lui.
00:07:33 - D'être chauffe en soirée. - Bah oui. Il n'y allait pas.
00:07:37 Autre message de votre comité d'accueil.
00:07:39 Une chanteuse qu'on aime beaucoup ici sur RTL, c'est Santa.
00:07:42 Salut Calo, c'est Santa.
00:07:44 Je tenais à te faire un petit mémo pour te signifier toute mon amitié.
00:07:49 Merci d'avoir repris "Popcorn salé", ça m'a touché au plus profond de mon cœur.
00:07:53 J'ai essayé de te rendre la pareille du mieux que je puisse.
00:07:56 J'espère qu'on se recroise tout au bientôt.
00:07:59 On a l'extrait.
00:08:00 Allez viens, je t'emmène loin.
00:08:05 Regardez le monde.
00:08:08 On parlait d'aussi là, on a Santa.
00:08:10 Ça me fait penser un peu à ce que vous avez vécu vous à un moment de votre carrière.
00:08:14 Obispo ou Zazie sont un peu venues vous tendre la main.
00:08:17 Il y a ce côté transmission avec une génération de talents.
00:08:20 Et puis John, une génération de femmes, de filles.
00:08:23 Elles sont fortes.
00:08:26 Depuis Clara Lecceani.
00:08:29 Clara que vous aviez fait chanter en duo avec vous, à un moment où personne ne la connaissait quasiment.
00:08:34 Oui, je crois qu'elle était moins connue qu'elle l'est aujourd'hui.
00:08:40 Et Santa, ce qu'il y a de dingue, elle est vraiment unique.
00:08:44 Ce contraste, c'est un volcan cette fille.
00:08:48 C'est à dire à la fois, là les gens la découvrent avec ce piano voix.
00:08:53 Mais, popcorn, ça l'est.
00:08:58 Mais en fait, c'est une punk quoi en fait.
00:09:02 Quand elle monte sur scène avec son groupe.
00:09:05 Avec Iphone, elle avait montré, elle était rendue de son talent.
00:09:09 Moi j'adore ce genre de, presque, quand ça concerne la musique,
00:09:16 cette espèce de schizophrénie un petit peu.
00:09:19 Et c'est souvent ce qu'on m'a dit.
00:09:21 D'ailleurs, avec le côté un peu réservé que je pouvais avoir en télé,
00:09:26 parce que je ne suis pas très à l'aise.
00:09:28 Et d'un seul coup, de me prendre voir sur scène, c'est bizarre.
00:09:31 Il prend quoi sur scène en fait ?
00:09:33 Il prend de l'amour, j'ai l'impression.
00:09:35 Et je ne prends rien en fait.
00:09:36 Dernier message, je vais vous mettre un petit peu de présence masculine dans votre comité d'accueil.
00:09:39 Un petit jeune qui débute.
00:09:41 C'est un message d'un certain Jean-Louis Aubert.
00:09:43 Ah oui ?
00:09:44 Alors, je voulais te dire, j'ai été te voir en concert.
00:09:48 J'étais assis vraiment dans des loges magnifiques.
00:09:53 C'était un très bon concert.
00:09:55 J'avais un verre de vin à la main.
00:09:58 On était à la Défense Arena.
00:10:01 Et quoi tout d'un coup, alors que tu es en train de chanter sur scène,
00:10:04 tu m'envoies un SMS et tu me dis viens jouer avec moi.
00:10:08 Donc je traverse toute la salle en ramant.
00:10:11 Il y avait 35 000, 40 000 personnes quand même.
00:10:14 Et j'arrive avec Richard au bord de la scène.
00:10:18 Et on dit qu'est-ce qu'on joue ?
00:10:19 Tac, on monte et toute la salle se lève.
00:10:21 Et ouah, c'est le gros délire.
00:10:23 Et ben ça, mon pote, ça je l'avais jamais vécu.
00:10:27 Et franchement, je le revivrai bien.
00:10:31 Mais ce ne sera pas pareil parce que je ne serai pas autant surpris.
00:10:33 Alors je te remercie pour ça.
00:10:35 Quelle histoire.
00:10:36 Ça, bravo.
00:10:38 Incroyable.
00:10:39 Et puis alors, de pouvoir chanter, jouer de la basse et envoyer des SMS,
00:10:43 je ne sais pas comment tu le fais.
00:10:46 Je t'embrasse fort.
00:10:48 C'est génial cette anecdote.
00:10:50 C'est l'un des meilleurs moments de ma vie de musique.
00:10:54 Il ne me manque plus que de jouer à "Won't Get Fool Again" avec lui
00:10:59 et Roger Daltrey qui chanterait Louis Bertignac à la guitare et Richard à la batterie et moi à la basse.
00:11:09 Et là, ce serait... et je pourrais mourir après.
00:11:12 Mais le truc, c'est que...
00:11:14 En fait, c'est mon idole.
00:11:18 Pour moi, il fait partie des plus grands chanteurs français
00:11:25 pour plein de raisons.
00:11:27 L'écriture à la base, l'écriteur des chansons, c'est un songwriter.
00:11:31 Et qui en plus, quand il est sur scène, il explose en fait.
00:11:34 Il peut jouer dans un bar comme il peut jouer au Stade de France.
00:11:41 C'est un monstre.
00:11:43 Et il a ce truc que je partage aussi avec lui.
00:11:50 C'est un fils des houes pour moi.
00:11:53 Et donc mon rêve, comme je suis bassiste chanteur, c'était un jour de pouvoir être bassiste de téléphone.
00:12:02 Et je sais que j'aurais adoré le faire aussi avec Louis Bertignac,
00:12:06 avec qui j'ai joué au "Won't Get Fool Again".
00:12:08 Mais j'ai chanté beaucoup avec Richard et j'ai chanté avec Jean-Louis,
00:12:15 donc tous séparément en fait.
00:12:18 J'aurais adoré Kikorino aussi, double basse ça existe.
00:12:23 Mais sauf que j'ai jamais réussi à réunir tout le monde.
00:12:29 Et en fait un trio rock, un trio ça suffit.
00:12:32 Et quand j'ai fait le Luharina, c'était un moment extraordinaire,
00:12:40 l'un des plus beaux concerts de ma vie en fait.
00:12:43 Et du coup Eric Lopez, qui est mon directeur artistique,
00:12:48 était à côté de Jean-Louis et Richard.
00:12:51 Ils ont tanné pour qu'ils viennent me réaliser mon rêve.
00:12:56 Et en fait j'étais sûr qu'ils n'allaient pas venir.
00:12:59 Et au moment où j'avais une petite oreillette,
00:13:02 et on me dit "Putain les vieux sont là !"
00:13:06 Et le truc c'est que j'ai immédiatement eu une crampe que je n'ai jamais eue de ma vie.
00:13:15 J'ai eu une crampe au tibia.
00:13:17 J'étais en train de jouer, je joue de la musique,
00:13:21 et on me dit "Ils sont là, ils sont derrière la scène !"
00:13:27 Et j'ai eu une crampe, c'était nerveux quoi.
00:13:33 - D'émotion quoi, vive !
00:13:35 - Et je descends en bas et je les vois tous les deux.
00:13:38 Pour moi, ils font partie de ma famille.
00:13:42 Mais pas parce que je les connais, je les vois pas dans la vie.
00:13:45 C'est juste, moi en tant que public, c'est comme Johnny.
00:13:48 J'étais pas ami avec lui.
00:13:51 Johnny c'était comme un oncle.
00:13:54 - Une figure tutélaire.
00:13:56 - Et je pense que les français partagent ça aussi.
00:13:58 Ce sont des gens, quand ils sont là,
00:14:01 quand ils disparaissent, c'est quelqu'un de la famille qui part.
00:14:06 C'est très bizarre comme sensation.
00:14:08 Et je les vois les deux en sortie de scène,
00:14:10 ils me disent "Bon alors, on fait quoi ?"
00:14:12 Et Jean-Louis me dit "Mais mon son de guitare, qu'est-ce qu'il va me le faire ?"
00:14:15 Je lui dis "Mais je te le fais, je sais ce que tu veux !"
00:14:18 Il me dit "Ouais mais comment ça ?"
00:14:20 Je lui dis "Là maintenant, tu veux quoi ? Du drive ?"
00:14:23 "Oui je veux du drive, beaucoup de drive !"
00:14:25 Je lui dis "Mets-lui du drive !"
00:14:27 Et on essaye le son de guitare derrière la scène.
00:14:31 C'est bon ? Ok c'est bon !
00:14:33 On monte et là tu sens que c'est lui le patron.
00:14:36 Richard arrive dans le public, il regarde les gens,
00:14:42 il dit "C'est eux tes copains ?"
00:14:45 Et alors Jean-Louis il dit...
00:14:49 Je le regarde, je dis "C'est moi qui...
00:14:52 Je vais vous annoncer, je parle quand même !"
00:14:54 Il me dit "Non non non, c'est pas toi, c'est moi qui parle !"
00:14:57 C'est génial, anecdote géniale !
00:15:00 C'est Calogéro qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:15:03 Il reprend la route de la scène tout cet été,
00:15:06 vous allez forcément le voir passer à côté de chez vous,
00:15:09 le 22 juin à Nîmes, au Festival de Nîmes.
00:15:12 Il passera par Barcares, par Vienne, par Carcassonne, Dijon...
00:15:15 On va donner les dates et on va parler de cette tournée qui est vraiment dingue.
00:15:18 Calogéro fait son bon dimanche chaud sur RTL, à tout de suite !
00:15:21 [Générique]
00:15:24 Quand le bon dimanche chaud commence,
00:15:29 le monde entier se tait et l'écoute.
00:15:32 Chut, Marcel !
00:15:36 C'est évidemment faux, hein ?
00:15:38 On dit ce qu'on veut !
00:15:40 Chut, Marcel ! Deuxième fois !
00:15:42 Le bon dimanche chaud sur RTL.
00:15:45 Calogéro fait son bon dimanche chaud sur RTL,
00:15:48 à MOUR Tour, la tournée de Calogéro redémarre le 22 juin à Nîmes.
00:15:54 L'album à MOUR est sorti et quasiment aussitôt après, c'est la tournée.
00:15:58 J'ai l'impression souvent que les albums sont un peu un prétexte
00:16:01 pour revenir en contact avec le public.
00:16:04 Parce qu'on le disait tout à l'heure,
00:16:06 c'est vrai qu'on vous voit parfois tout timide sur des plateaux de télé,
00:16:09 et quand vous arrivez sur scène, vous êtes d'une énergie folle,
00:16:12 une bête de scène qui se réveille face à nous.
00:16:15 Et on a l'impression à chaque fois que les albums sont vraiment travaillés
00:16:18 en se disant "ça, ça va donner ça une fois que je vais me retrouver face à 30 ou 40 000 personnes".
00:16:22 Alors oui, pour certaines chansons, c'est vrai.
00:16:25 C'est vrai qu'il y a des chansons qui sont très taillées pour la scène.
00:16:30 Et puis après, quand il y a l'écriture des chansons,
00:16:35 on est surpris aussi par des...
00:16:39 Je me suis dit "je vais chercher le graal de la belle chanson".
00:16:45 Et dans ces cas-là, je ne pense pas à la scène.
00:16:47 Je pense vraiment à essayer de faire la chanson la plus belle et la plus simple.
00:16:53 Et donc je crois que c'est un mélange des deux.
00:16:57 Mais c'est vrai qu'un album, c'est un bon prétexte pour revenir sur scène.
00:17:00 C'est clair.
00:17:01 - Alors c'est vrai que l'amour, c'est un thème universel,
00:17:03 ça revient dans beaucoup de vos chansons,
00:17:05 et pourtant j'ai l'impression que jamais vous ne l'aviez affiché aussi frontalement
00:17:08 qu'avec ce dernier album, dont c'est d'ailleurs le titre de la première chanson.
00:17:14 J'ai envie de vous dire pourquoi maintenant,
00:17:17 pourquoi avoir attendu aussi longtemps pour le mettre frontalement, le mot "amour" ?
00:17:20 - Parce qu'en fait, j'ai toujours parlé d'histoires...
00:17:25 C'est plutôt des chansons sociétales qui ont fait quasiment mes plus gros succès, on va dire.
00:17:32 Y'a "La", ou y'avait "Tienne and men",
00:17:35 même "Face à la mer", on dit des choses...
00:17:37 - "Un jour au même endroit" aussi.
00:17:39 - "Un jour au mauvais endroit", ou "J'ai le droit" aussi.
00:17:42 Et en fait, c'est vrai que j'avais pas vraiment de chansons d'amour,
00:17:47 parce que aussi par pudeur, de parler...
00:17:51 C'est difficile pour moi de parler d'histoires d'amour qui ne ressemblent pas à ma vie.
00:18:00 J'aime chanter des chansons en me mettant dans la peau d'un autre, à la manière d'Aznavour,
00:18:07 comme quand j'ai chanté "Si seulement je pouvais lui manquer",
00:18:10 où j'ai jamais manqué d'un père, parce que mon père, j'ai la chance, il est toujours là.
00:18:16 C'était pour moi, comme Aznavour quand il chante "Comme ils disent",
00:18:22 de se mettre dans la peau d'un gamin qui manque d'un cadre, en fait.
00:18:29 Alors d'un cadre paternel, mais ça peut être un cadre aussi maternel.
00:18:33 Et là, en l'occurrence, c'est le père.
00:18:35 Et donc en fait, là, dans cet album "I'm a weird",
00:18:39 c'est plus des chansons qui racontent un peu plus ma vie,
00:18:46 comme une chanson "Rien comme les autres".
00:18:50 - "Il est écrit qu'on te fera, rien comme les autres"
00:18:58 - Alors, on parle beaucoup de la tournée, parce que, je le disais,
00:19:01 il y a la bête de scène qui est Alogéro,
00:19:04 avec une petite particularité sur la dernière tournée,
00:19:07 c'est-à-dire que maintenant, les gens qui viennent vous applaudir
00:19:10 deviennent partie intégrante du show, il y a une appli qu'on peut télécharger,
00:19:13 et en fait, c'est le plomb de feu, c'est-à-dire qu'au fur et à mesure
00:19:19 de l'évolution du titre et du concert, c'est eux-mêmes qui gèrent un peu la partie lumière du show.
00:19:25 Et ça donne des images qui sont dinguissimes,
00:19:28 c'est-à-dire que quand on voit filmé de haut avec des caméras avec beaucoup de recul,
00:19:32 ça donne une impression de dingue.
00:19:35 - C'est incroyable, c'est un système vraiment génial,
00:19:38 puisque le garçon qui est à la console de lumière, il gère les téléphones des gens.
00:19:47 Donc, il met les couleurs qu'il veut, il les fait clignoter comme il veut,
00:19:52 c'est vraiment magnifique.
00:19:55 Du coup, il y a une interactivité qui me plaît,
00:20:00 parce que j'aime rester quand même à mon poste,
00:20:07 et le fait que les lumières viennent comme ça vers nous, c'est magnifique.
00:20:15 - En préparant l'émission, je suis tombé sur une interview que vous avez faite il y a quelques semaines
00:20:18 avec Mouloud Achour dans l'excellente émission "Clique",
00:20:22 et vous avez parlé des repas.
00:20:26 Vous aviez un principe, pour ne pas que ça vire au cauchemar,
00:20:28 vous disiez "j'évite les repas F.A.D.D.",
00:20:30 c'est-à-dire les repas fatigue, alcool, discussion, digestion.
00:20:35 - Oui, c'est vrai. - Et je trouvais ça très vrai.
00:20:38 Et je me suis dit que cet acronyme est génial,
00:20:40 c'est pour ça qu'on a décidé de vous faire une interview acronyme, Calo.
00:20:44 Calo, est-ce que vous pouvez là maintenant nous partager vos MST ?
00:20:48 J'entends par là "meilleur souvenir de tournée".
00:20:51 - Il a eu peur, il a eu peur.
00:20:54 - Meilleur souvenir de tournée, pour l'instant, c'est quoi ?
00:20:56 - Il y en a plein, mais c'est je crois la tournée de Liberté Chérie,
00:21:06 et puis aussi la tournée du Circus.
00:21:10 C'était vraiment un souvenir incroyable,
00:21:14 puisqu'on partait à 5 amis musiciens,
00:21:19 Elsa Fourlon, Karen Brunon, Philippe Humensky, Stanislas et moi,
00:21:26 et on avait vraiment un petit wedge chacun, un petit retour chacun.
00:21:31 J'ai regardé à nouveau le spectacle, c'est hyper compliqué ce qu'on fait.
00:21:38 Il y a des choeurs dans tous les sens, et puis surtout des fous rires.
00:21:44 On a tellement ri, ça a été une aventure vraiment extraordinaire.
00:21:49 - Interview acronyme, la dernière FBI que vous ayez eu, la dernière fausse bonne idée,
00:21:54 ça vous est arrivé des fois en préparant un concert, vous dire "tiens, on va faire ça" ?
00:21:58 - Ça tombe à plat.
00:21:59 - Et se rendre compte qu'en fait, ça ne le fait pas du tout.
00:22:02 - Ça arrive plein de fois, mais heureusement qu'il y a ça,
00:22:04 parce que la scène, c'est ça qui est magique.
00:22:06 De toute façon, ce métier globalement est comme ça.
00:22:13 Le gars qui arrive et qui dit "j'ai la recette", ça...
00:22:17 Il y a une phrase que je déteste, "ça, ça va être génial, ça va cartonner".
00:22:21 Je déteste cette phrase, parce que personne ne sait,
00:22:25 et c'est ça la magie de ce métier.
00:22:27 On sent qu'il y a une bonne chanson, on sent qu'il y a quelque chose qui peut se passer,
00:22:32 mais j'ai toujours détesté ce truc, "ça va être un carton".
00:22:36 Le carton, non, c'est un costume en carton, tu rentres dans ton carton,
00:22:42 et c'est souvent, à mon avis, souvent à côté.
00:22:46 - On ne peut pas préparer trop les effets à l'avance.
00:22:49 - Non, non, non.
00:22:50 - Interview acronyme, est-ce que ça vous arrive de péter en public ?
00:22:53 Péter, j'entends par là, parler trop.
00:22:55 (Rires)
00:22:58 - Est-ce que vous êtes de ces artistes qui, parfois, entre deux chansons,
00:23:02 prennent un peu de temps pour installer un truc ?
00:23:05 - Pour parler sur scène ?
00:23:06 - Oui, pour parler sur scène.
00:23:07 - Non, je...
00:23:08 - Moi, je ne l'ai jamais vu, en tout cas, sur des concerts.
00:23:10 - Non, non, j'aime bien "Les Imprévus".
00:23:12 - Ouais ?
00:23:13 - Euh...
00:23:15 Mais j'ai quand même une trame, et je sais ce que je veux dire chaque soir,
00:23:20 et j'aime ça, c'est un côté un petit peu théâtral.
00:23:23 Mais je parle du parler.
00:23:26 Parler au public, pour moi, c'est un moment important,
00:23:32 ce n'est pas là où je suis le plus à l'aise.
00:23:34 Donc, je préfère avoir, quand même, quelque chose que je dis tous les soirs,
00:23:42 comme une pièce de théâtre.
00:23:43 Alors, souvent, on me dit "Tu ne t'enlasses pas ?"
00:23:45 Mais, en fait, je ne m'enlasse pas du tout.
00:23:47 Et même, les concerts, ce truc est très étrange,
00:23:50 c'est que plus j'en fais, et moins je me lasse.
00:23:53 Et plus la tournée avance, et plus je m'éclate, en fait.
00:23:56 - Mais ça se voit, il y a un côté jubilatoire, avant de monter sur scène,
00:23:59 avec le groupe, ces petits échanges que vous faites entre vous.
00:24:03 - Oui, oui, oui.
00:24:04 - Ces quelques secondes avant de mettre le pied sur la scène,
00:24:07 on sent qu'il y a une communion, et un truc qui vous emporte qui est dingue.
00:24:10 - Mais tu sais à quoi je pense ?
00:24:11 Je pense, bizarrement, à l'équipe de France 98.
00:24:16 C'est d'être au rendez-vous.
00:24:18 Tu vois, à chaque fois, il y a des dates incroyables,
00:24:23 et on est là, on est conditionné, on est prêt,
00:24:27 et on est au rendez-vous.
00:24:29 Et ça, ça m'a toujours fait penser à cette équipe de France qui était incroyable,
00:24:35 où, au début, ils se prenaient des buts,
00:24:37 et boum, ils remontaient.
00:24:39 - Et ça montait en puissance.
00:24:40 - Ils remontaient, derrière, et ils finissaient toujours par gagner,
00:24:42 avec Zizou, qui est quand même l'un de mes idoles.
00:24:46 Et voilà.
00:24:49 Moi, je pense que quand tu commences à te dire,
00:24:52 mais quand tu commences à te lasser d'aller chanter sur scène,
00:24:58 je crois que c'est parce que tu n'es pas fait pour la scène.
00:25:02 - Et c'est une belle phrase.
00:25:03 C'est Calogéro qui fait son Bon Dimanche Show, cet après-midi, sur RTL.
00:25:06 On se retrouve dans quelques instants.
00:25:07 A tout de suite !
00:25:12 - Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:25:16 - Bonjour, c'est Céline Dion, et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:25:20 - Exactement ce que je disais.
00:25:22 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:25:25 - C'est Calogéro qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:25:27 Tout à l'heure, vous parliez de foot.
00:25:29 Je sais que vous êtes un passionné de foot.
00:25:30 Je me suis laissé dire, d'ailleurs, que récemment, vous avez eu un dîner avec Dominique Rocheteau, je crois.
00:25:36 Je sais que le foot, c'est vraiment votre truc.
00:25:39 - En fait, mais surtout mes frères.
00:25:40 J'ai deux frères aînés qui sont complètement dingues de foot.
00:25:44 Ils regardent les championnats et tout.
00:25:46 Moi, je redeviens footeux dès qu'il y a une grande compétition.
00:25:50 Et je connais bien les équipes de France, etc.
00:25:57 J'ai un peu bloqué le compteur à un moment donné avec l'équipe 82.
00:26:02 - Donc, Giresse, je sais que vous êtes extraordinairement fan d'elle.
00:26:06 - Platini, Giresse, Tigana et Gérard Jeanvion.
00:26:11 - Bien sûr ! Marius Trésor, évidemment !
00:26:15 - Et je trouve que...
00:26:18 Et d'ailleurs, j'ai ce cauchemar toujours en tête de cette passe.
00:26:24 J'ai un jour joué la chance de jouer...
00:26:28 C'était un match caritatif.
00:26:32 J'ai joué avec Zidane, qui est mon idole.
00:26:36 Et qui m'a fait une passe d'une simplicité extraordinaire.
00:26:41 - Et que vous avez même rattrapé.
00:26:43 - Je ne sais pas pourquoi j'ai voulu faire ce geste.
00:26:45 J'ai voulu rattraper le ballon.
00:26:48 Et pourtant, je sais rattraper un ballon.
00:26:50 Je ne joue pas très bien, mais je sais.
00:26:52 Et le ballon...
00:26:54 Le stade plein, c'était à Grenoble.
00:26:56 Et le ballon est passé sous mon pied.
00:26:59 Et ça a été...
00:27:00 - Un moment de solitude.
00:27:01 - Un cauchemar !
00:27:03 Un énorme cauchemar.
00:27:05 Et je me suis souvent...
00:27:07 Il m'a consolé en me disant "Mais Callot, moi si je prends une guitare, ce serait une catastrophe !"
00:27:13 - Ce n'est pas faux.
00:27:15 Tout au long de votre carrière, il y a des grands noms de la chanson française qui vous ont écrit des chansons.
00:27:19 D'ailleurs, à une époque, vous disiez de ne pas écrire vos chansons.
00:27:21 Car le temps que vous en finissiez une, les autres avaient écrit un album.
00:27:24 On va voir si vous avez des points communs avec ceux qui ont écrit pour vous.
00:27:28 - Qui ont écrit pour moi ? Vous voulez dire des auteurs ?
00:27:30 - Exactement.
00:27:31 - Est-ce que, comme Jean-Jacques Goldman, vous cultivez avec précaution la discrétion ?
00:27:37 - Peut-être qu'on a ce point commun, tous les deux.
00:27:43 C'est que...
00:27:45 - On parle peu de votre vie privée.
00:27:47 - D'abord, je n'aime pas qu'on parle de ma vie privée.
00:27:49 Je n'aime pas en parler.
00:27:51 Et je crois qu'il n'aime pas parler fort, déjà.
00:27:53 Dans un restaurant.
00:27:55 Je ne sais même pas s'il va dans les restaurants.
00:27:58 Je crois que c'est ce qui nous différencie.
00:28:00 Moi, j'aime aller manger dans un troquet.
00:28:02 Je ne sais pas s'il le fait ou quoi.
00:28:05 Mais en tout cas, c'est quelqu'un qui n'aime pas parler fort, je crois.
00:28:08 Et moi, je n'aime pas parler fort non plus.
00:28:10 Je n'aime pas qu'on me remarque en dehors de la musique, en fait.
00:28:12 - D'accord.
00:28:13 Est-ce que, comme Zazie, vous pourriez être juge dans une émission de télé ?
00:28:16 Si, demain, The Voice vous appelle en disant "Quel juge Calogero ? On aimerait que vous vous rejoigniez."
00:28:23 - Moi, je les regarde, les émissions.
00:28:25 Et Zazie, je la trouve super en juge d'émission et en chanteuse.
00:28:29 Surtout en chanteuse.
00:28:31 Mais non, je ne serais pas très à l'aise.
00:28:36 - Est-ce que, comme Grand Corps Malade, vous pourriez vous lancer dans le cinéma ?
00:28:38 Vous avez joué votre premier rôle il n'y a pas très longtemps.
00:28:40 Un rôle de prof de musique pour le téléfilm "Respire".
00:28:43 C'est une expérience que vous aimeriez renouveler ou pas ?
00:28:46 - En fait, c'était une super expérience.
00:28:48 Je l'ai fait parce que c'est l'ironie du sort.
00:28:50 J'étais en échec scolaire.
00:28:52 Les profs ont dit à mes parents qu'il ne fera jamais rien de sa vie.
00:28:56 J'ai trouvé ça génial de jouer un rôle de prof à l'école.
00:29:02 C'était un pied de nez.
00:29:04 J'ai beaucoup aimé le faire.
00:29:08 Et voilà.
00:29:11 Je ne sais pas, peut-être si l'occasion se représente.
00:29:17 - Est-ce que, comme François Zardy, vous vous accrochez beaucoup d'importance à l'astrologie et à l'horoscope ?
00:29:22 - J'aime beaucoup François Zardy.
00:29:26 J'ai beaucoup travaillé avec elle.
00:29:28 Mais j'ai un truc très bizarre avec l'astrologie.
00:29:32 C'est que quand je lis l'horoscope, j'ai l'impression que ça dit exactement la même chose pour tous les signes,
00:29:39 mais d'une manière différente.
00:29:41 - C'est vrai.
00:29:43 - J'ai un côté très, à la fois dans les airs et en même temps, complètement terrien.
00:29:51 J'ai du mal avec le nouveau truc de toutes les énergies, où il faut se mettre de l'huile sur le corps et être connecté.
00:30:01 - Une forme de mysticisme.
00:30:03 - J'ai un problème avec ça.
00:30:05 Je suis vachement plus terrien.
00:30:08 - Terre à terre, c'est ce que j'allais dire.
00:30:10 - Les mauvaises ondes et tout ça.
00:30:12 Je crois que les bonnes ondes, c'est vous qui les mettez.
00:30:16 Quand on arrive quelque part, je crois que les ondes, c'est soi-même.
00:30:25 - Les bonnes ondes sont sur l'artelle.
00:30:27 C'est pour ça que vous avez bien choisi l'endroit.
00:30:29 C'est Calogéro qui fait son Broadway World Show.
00:30:31 On va se retrouver dans quelques instants.
00:30:33 C'est Valérie Zettone qui vient nous rejoindre.
00:30:35 On va parler musique avec Valérie.
00:30:41 - Moi, si je n'avais plus qu'une heure à vivre, je demanderais 30 minutes de rave pour pouvoir écouter le Bon Dimanche Show.
00:30:47 14h-15h30 sur RTL.
00:30:50 - Le Bon Dimanche Show de Calogéro sur RTL.
00:30:53 Et Calo, je sais que vous connaissez Valérie Zettone en tant que producteur de musique.
00:30:58 - Je l'ai connu très jeune, Valérie.
00:31:01 - Moi aussi.
00:31:02 - J'étais tout jeune.
00:31:03 - Vous étiez dans les Chance.
00:31:05 - Il m'a connu chez Jacques Martin.
00:31:08 - Oui.
00:31:09 On peut le dire, c'est même moi qui leur ai fait faire leur première télé alors qu'ils n'étaient pas dans mon label.
00:31:14 C'est dire si je les aimais.
00:31:16 - Chez Jacques Martin, c'était extraordinaire.
00:31:18 - Et à l'époque...
00:31:19 - Il disait "les Chartes".
00:31:20 - Les Chartes.
00:31:21 - Bienvenue les Chartes.
00:31:22 - Bien sûr, les Chartes.
00:31:23 - Et à l'époque, tout le monde était persuadé déjà de votre talent dans tout l'immeuble.
00:31:28 C'était une époque où on avait encore du nez dans les maisons de disques.
00:31:31 - Sans mauvais jeu de mot.
00:31:32 - Bruno, je voulais vous dire un truc.
00:31:35 - Oui, Valérie.
00:31:36 - Un supporter de l'OM qui parle de foot, vous n'êtes pas rancunier vous.
00:31:41 - C'est le supporter du PSG qui parle.
00:31:44 - On va parler de Motown aujourd'hui.
00:31:49 - Non, non, ça c'était il y a 15 jours quand vous écoutez votre émission.
00:31:52 - Je l'ai refait.
00:31:53 - Ça me fait plaisir.
00:31:54 - On va parler de quoi aujourd'hui, Charmaine ?
00:31:56 - Il y a 15 jours, je vous ai parlé du son Motown créé par le producteur Berry Gordy au début des années 60.
00:32:04 Cette semaine, je vais vous parler d'un autre monstre sacré de la musique américaine de la même période,
00:32:09 Burt Bacharach.
00:32:11 Si son nom échappe à certains, Burt Bacharach a très certainement été l'un des compositeurs les plus prolixes de l'Amérique.
00:32:23 Il fait ses études musicales à la prestigieuse université Maness de New York
00:32:29 où on lui apprend à jouer du piano, composer des musiques de films et même à diriger un orchestre.
00:32:35 L'artiste sait tout faire, sauf chanter.
00:32:38 Alors, il va mettre son génie au service des autres.
00:32:42 A la fin de ses études, il devient directeur musical de Marlène Dietrich pendant 4 ans
00:32:53 où son style se dessine notamment sur les violons qu'on entend sur cet extrait.
00:32:59 En 1957, après avoir rencontré Hal David qui deviendra son parolier officiel,
00:33:06 il connaît son premier gros succès avec « Magic Moments » chanté par Pericomo.
00:33:11 Burt Bacharach ose un mélange inédit jusqu'alors, celui du jazz et de la pop.
00:33:22 Des paroles légères, souvent à double sens mais toujours magnifiques, une musique gaie et entraînante,
00:33:28 la recette Bacharach va faire des étincelles et lancer d'immenses carrières.
00:33:33 En 1962, il repère une jeune choriste de 21 ans, John Warwick,
00:33:39 à qui il propose de lui faire un album sur mesure.
00:33:42 Banco pour John, qui voit sa carrière décoller immédiatement avec le tube de l'été 1962.
00:33:50 « Don't make me over, now that I've do anything for you »
00:33:58 A partir de là, John Warwick devient l'interprète fétiche de Burt Bacharach,
00:34:02 à qui il offre deux ans plus tard le sublime « Walk on by ».
00:34:06 « I just can't get over losing you, and so if I see you, you're broken and blue »
00:34:16 Mais aussi l'immense « Anyone who had a heart »
00:34:20 A propos de ce titre, Noel Gallagher d'Oasis a déclaré qu'il mourrait heureux
00:34:32 s'il pouvait écrire une chanson moitié moins bonne.
00:34:36 C'est dire si Burt Bacharach a influencé le monde musical.
00:34:40 D'autres grands artistes font appel à son talent, comme Sandy Shaw,
00:34:46 à qui il offre « Always something there to remind me ».
00:34:49 Son adaptation en français contribuera à la brillante carrière d'Eddie Mitchell.
00:35:00 1965 sera une très grande année pour Bacharach,
00:35:08 d'abord grâce à « What the world needs now »
00:35:11 chanté par Jackie DeChanon en réaction à la guerre du Vietnam.
00:35:15 Et puis le cinéma l'appelle pour réaliser la BO de « What's your pussycat ? »,
00:35:26 une comédie franco-américaine avec Peter O'Toole, Peter Sellers, Romy Schneider,
00:35:31 et dont le scénario est signé par le jeune Woody Allen.
00:35:35 Le thème, chanté par Tom Jones, est un tel succès
00:35:38 qu'il est nommé aux Oscars l'année suivante.
00:35:41 Deux ans après, c'est au tour de la BO de « Casino Royal »,
00:35:51 une parodie de James Bond, d'être nommée aux Oscars.
00:35:54 Il faut dire que l'interprétation de la phénoménale Dusty Springfield
00:35:59 sublime le tube de Bacharach.
00:36:02 Mais il faudra attendre 1969 et la BO de « Butch Cassidy and the Sundance Kid »
00:36:07 avec Robert Redford et Paul Newman, pour que Bacharach décroche enfin
00:36:12 ses deux premiers Oscars, bien mérités grâce à « Raindrops keep falling on my head ».
00:36:19 Son adaptation française sera l'un des grands succès de Sacha Distel.
00:36:24 En 1968, l'Amérique est toujours enlisée dans la guerre du Vietnam.
00:36:28 Birdman, le film, est un des premiers à être réalisé en France.
00:36:32 Il est réalisé par le directeur de la BD,
00:36:35 et le film est réalisé par le réalisateur de la BD,
00:36:38 le réalisateur de la BD,
00:36:40 et le réalisateur de la BD,
00:36:42 le réalisateur de la BD,
00:36:44 le réalisateur de la BD,
00:36:46 le réalisateur de la BD,
00:36:48 le réalisateur de la BD,
00:36:50 l'Amérique est toujours enlisée dans la guerre du Vietnam.
00:36:53 Birdman et Hall David écrivent un titre qui raconte l'histoire d'une femme
00:36:58 qui prie pour que son homme, parti à la guerre, revienne vivant.
00:37:02 La version d'Aretha Franklin touche le monde entier et devient un classique incontournable.
00:37:13 Parmi les 500 titres que Birdman a composé,
00:37:18 il faut aussi citer Close to You et la mythique version des Carpenters.
00:37:22 La musique de Bird Macarac a incarné le 20ème siècle
00:37:35 à l'instar de celle produite par Berry Gordy pour la Motown à la même époque.
00:37:39 D'ailleurs, ces deux génies se sont indirectement retrouvés
00:37:43 sur That's What Friends Are For,
00:37:46 une chanson de Bird Macarac interprétée par certaines stars de la Motown
00:37:50 comme Stevie Wonder et Gladys Knight,
00:37:52 ainsi que John Warwick et Elton John.
00:37:55 En 1983, Bird Macarac obtiendra un nouvel Oscar de la meilleure musique
00:38:12 pour un titre qu'il a composé avec sa femme
00:38:15 et Christopher Cross, le somptueux Arthur Stemme.
00:38:19 A cette liste prestigieuse, je peux rajouter les Beatles,
00:38:30 Barbra Streisand, Isaac Hyles ou encore Diana Krall et Elvis Costello
00:38:35 qui ont tous tubé grâce à Bird Macarac.
00:38:38 Il nous a quittés l'année dernière à l'âge de 94 ans.
00:38:42 Cette esthète de la musique nous a légué une oeuvre majeure
00:38:46 et sa musique me remonte le moral.
00:38:48 Et par les temps sombres qui courent, c'est pas du luxe.
00:38:51 Bon dimanche !
00:38:53 C'est magnifique Bird Macarac.
00:38:57 Et il y a South America, magnifique.
00:39:01 Moi j'ai fait une chanson très inspirée de Bird Macarac
00:39:05 qui s'appelle "À perte de vue" sur "Les non-voyants"
00:39:10 avec un texte de Paul Ecole.
00:39:13 - Calogéro fait de son bon dimanche chaud sur RTL.
00:39:15 Merci beaucoup Valéry !
00:39:17 On retrouve dimanche prochain, c'est Calogéro qui est avec nous.
00:39:20 On va parler culte dans quelques instants.
00:39:23 La légende raconte qu'une nuit, Bruno Guillaume vit en rêve la Reine des Fées
00:39:34 qui lui souffla à l'oreille de créer tous les dimanches après-midi sur RTL
00:39:40 une émission de radio magique, éternelle et bienfaisante.
00:39:46 Bon, après faut pas tout prendre au pied de la lettre non plus.
00:39:51 Faut pas exagérer.
00:39:53 C'est sûrement des conneries son histoire de film.
00:39:55 C'est Calogéro qui fait de son bon dimanche chaud sur RTL.
00:39:58 On parlait tout à l'heure de Bird Macarac avec Valéry Zetoun
00:40:01 qui disait qu'il avait un style particulier.
00:40:03 C'est vrai qu'en écoutant votre dernier album à MOUR,
00:40:06 c'est difficile de définir le style de l'album.
00:40:09 Il y a des sons très acoustiques,
00:40:11 il y a des sons électroniques qui sont vachement assumés,
00:40:14 il y a des Roland Funk également avec des sessions cuivres.
00:40:18 Et je me disais, mais avec le temps,
00:40:20 est-ce qu'il y a un style Calogéro qui se précise
00:40:23 ou alors on est toujours dans la diversité ?
00:40:25 Comment ça se prépare un album de Calo ?
00:40:29 Moi je crois que le plus important c'est que la musique soit reconnaissable.
00:40:37 Et souvent on me dit, quand on entend une chanson à toi,
00:40:40 on sait tout de suite que c'est toi.
00:40:42 Donc si tu veux, l'exemple pour moi le plus fort,
00:40:47 c'est Robert Smith avec Les Cures.
00:40:51 Les Cures, si tu écoutes l'album 17 Seconds,
00:40:56 Pornographie, The Head on the Door, Love Cats, la chanson Love Cats,
00:41:04 les chansons sont vraiment à l'opposé.
00:41:11 Mais on reconnaît toujours la patte des Cures.
00:41:15 Et je crois que j'ai ça dans ma musique.
00:41:18 C'est-à-dire que que je fasse, je joue de la musique,
00:41:21 ou si seulement je pouvais lui manquer,
00:41:23 je crois qu'à chaque fois on me reconnaît.
00:41:25 Et heureusement.
00:41:27 On va écouter tout à l'heure un des duos de l'album,
00:41:30 celui avec Marie Poulain qui s'appelle Le Hall des Départs.
00:41:34 Ça s'est passé comment la rencontre avec Marie ?
00:41:37 J'ai lu que c'était elle qui était venue vers vous,
00:41:40 mais grâce à sa mère. C'est vrai cette histoire ?
00:41:42 C'est-à-dire que sa maman avait glissé la maquette à une amie,
00:41:46 en disant "fais écouter ça".
00:41:48 C'est vrai que ça s'est passé comme ça ?
00:41:50 C'est vrai que ça s'est passé comme ça.
00:41:51 C'est génial.
00:41:52 Et du coup, moi quand j'ai entendu sa voix,
00:41:56 je me suis dit "c'est incroyable".
00:41:59 Je ne savais pas à quoi elle ressemblait.
00:42:02 Et je trouvais cette voix étonnante.
00:42:07 Et puis ses textes surtout d'une grande maturité.
00:42:12 Et je me suis dit "c'est dingue, rencontrons-là".
00:42:15 Et puis je vois arriver cette ange,
00:42:18 parce qu'elle n'avait pas du tout la voix de son physique.
00:42:21 Et du coup, on a commencé très rapidement à faire des chansons.
00:42:26 Des chansons de manière très naturelle.
00:42:30 Elle a ce truc très particulier,
00:42:33 c'est que je compose des musiques,
00:42:38 et elle écrit comme ça directement derrière moi,
00:42:42 en écoutant les mélodies,
00:42:44 et en plaçant les mots.
00:42:46 Et c'est vraiment génial,
00:42:48 puisque comme c'est une vraie interprète,
00:42:50 parfois quand j'ai la flamme de chanter,
00:42:52 elle prend le micro et elle place.
00:42:54 Je trouve ça vraiment agréable.
00:42:57 Je pense que c'est quelqu'un qui est voué à aller loin.
00:43:06 C'est une sensation.
00:43:08 J'ai l'impression, puisqu'elle a fait les premières parties,
00:43:13 elle a quelque chose comme ça, même sur scène,
00:43:16 de magnétique en fait.
00:43:19 Après, ça tient à elle.
00:43:22 - On écoutera le titre, le départ, dans quelques instants.
00:43:26 Je voudrais parler aux jeunes Calogéro.
00:43:28 Aux très jeunes Calogéro,
00:43:30 avec ce générique d'émission de télé.
00:43:32 - Papi vole, papi vole, papi vole...
00:43:36 - J'adorais Papi vole.
00:43:38 - Je sais que c'est une de vos émissions cultes.
00:43:42 On partage ça pour les plus jeunes qui nous écoutent sur RTL.
00:43:46 C'est une petite série où on voyait des collages
00:43:49 qui racontaient l'histoire.
00:43:51 Je me suis dit, c'est un générique d'une émission culte,
00:43:55 on va vous faire l'interview culte.
00:43:57 Cher Calo, pour vous, votre musique culte, c'est quoi ?
00:44:01 On part sur les Beatles ou pas ?
00:44:03 - On va dire les Cure.
00:44:06 - Les Cure. Quel titre des Cure ?
00:44:09 - Just Like Heaven.
00:44:11 - Générique des enfants du rock à l'époque.
00:44:14 - Quelle est votre musique culte, mais sur un de vos albums ?
00:44:18 - Euh...
00:44:20 - Compliqué, hein ?
00:44:23 - Euh...
00:44:25 Les Feux d'artifice.
00:44:27 - Quel est votre film culte ?
00:44:30 - Mon film culte...
00:44:33 Euh...
00:44:35 Le Parrain.
00:44:37 - Le Parrain.
00:44:38 - Un.
00:44:39 - Quel est votre plat culte ? Celui dont vous ne vous laisserez jamais.
00:44:42 - Ça change beaucoup.
00:44:44 Je pense que c'est les pâtes de ma mère.
00:44:47 - Les pâtes de la mère ?
00:44:49 - Les spaghettis, toute simple, sauce tomate, basilic de ma mère.
00:44:53 Elles sont... Uniques.
00:44:56 - D'accord.
00:44:58 - Elles ont un truc... C'est une sauce un peu orange.
00:45:02 Je ne sais pas ce qu'elle fait.
00:45:04 - Mais ça les rend exceptionnels.
00:45:06 - Elles sont exceptionnelles.
00:45:07 - Et enfin, quel est votre livre culte ?
00:45:09 - Alors, mon livre culte, c'est "D".
00:45:13 Un livre qui s'appelle "D" de Robert Harris.
00:45:17 - OK.
00:45:18 - Qui parle de l'affaire Dreyfus.
00:45:20 - OK.
00:45:21 - Et qui en parle de la...
00:45:24 Vu par le colonel Picard,
00:45:27 qui est l'une des personnes importantes dans l'affaire Dreyfus.
00:45:31 Puisque c'est un... Au départ, c'est un...
00:45:35 Capitaine...
00:45:38 Antisémite.
00:45:41 Mais qui devient chef du renseignement.
00:45:45 Et qui s'aperçoit que tout ça est une calomnie.
00:45:49 Qu'il s'aperçoit de l'innocence de Dreyfus.
00:45:53 Et que malgré son antisémitisme,
00:45:56 il va faire éclore la vérité.
00:45:59 - C'est Calogéro qui fait son "Brondi Manchot" sur RTL.
00:46:01 On parle de lecture.
00:46:02 Ça tombe bien, dans quelques instants.
00:46:04 On va lire quelques critiques.
00:46:05 Ce sont les critiques du web.
00:46:06 A tout de suite.
00:46:07 - Une équipe de choc.
00:46:15 Le talent, l'exigence et les dernières technologies de pointe.
00:46:19 Au service de la perfection.
00:46:21 Tout ça, ça sera pour plus tard.
00:46:23 Pour l'instant, c'est le "Brondi Manchot".
00:46:25 - Le "Brondi Manchot" de Calogéro sur RTL.
00:46:29 A-M-O-U-R.
00:46:31 Tour, la tournée de Calogéro.
00:46:33 Reprend le chemin des routes de France.
00:46:35 Mais pas que.
00:46:37 A partir du 22 juin, vous serez à Nîmes.
00:46:39 Vous allez faire quelques festivals cet été.
00:46:41 C'est un rendez-vous qu'on attend particulièrement.
00:46:43 Quand on est chanteur.
00:46:45 Les Nuits Bressal, le Festival Beauregard, les Déferlantes.
00:46:49 - C'est magnifique, ce festival.
00:46:51 C'est l'été.
00:46:53 Il y a une joie.
00:46:55 Une mixité.
00:46:57 Tout le monde est ensemble.
00:46:59 Tout le monde vient écouter de la musique.
00:47:01 J'ai toujours aimé.
00:47:03 - Vous tournez des festivals cet été.
00:47:05 - Les Ricard Live.
00:47:07 - C'était exactement ça dans l'esprit.
00:47:09 La tournée des Zéniths qui reprend.
00:47:11 On pourra aller vous applaudir à Pau, à Limoges, à Nantes, à Bordeaux.
00:47:15 Lille, évidemment.
00:47:17 Vous passerez un petit tour à Bruxelles, en Belgique.
00:47:21 Cet été aussi à Namur, au Festival des Solidarités.
00:47:25 Calogéro, vous vous positionnez comment sur les critiques ?
00:47:27 C'est un truc que vous lisez ?
00:47:29 C'est un truc qui vous touche ?
00:47:31 Vous vous appelez ou vous ne vous intéressez pas ?
00:47:33 Vous êtes comment par rapport à ça ?
00:47:35 - J'ai commencé très jeune.
00:47:37 J'ai commencé à 17 ans.
00:47:41 Du coup, grâce à ça, j'ai fait un chemin dans ma tête.
00:47:47 J'ai réglé beaucoup de problèmes sur le fait que quand on s'expose médiatiquement,
00:47:55 on ne peut pas plaire à tout le monde.
00:47:57 Je trouve que les critiques sont plutôt gentilles avec moi.
00:48:01 Je n'ai pas à me plaindre.
00:48:03 Il y a des gens.
00:48:05 Et puis, ceux qui n'aiment pas, il ne faut surtout jamais essayer de leur plaire.
00:48:09 Vous ne l'en plairez jamais.
00:48:11 Il vaut mieux rester avec les gens qu'on aime.
00:48:15 C'est comme dans la vie.
00:48:17 - Alors nous, on a une rubrique dans l'émission qu'on fait à tous les invités.
00:48:19 Je vous rassure, quels qu'ils soient, qui passent ici sur ce fauteuil.
00:48:23 La dernière invitée, c'était Jean-Marie Poiret.
00:48:25 On avait sorti des critiques des visiteurs.
00:48:27 Nous, on s'est amusé à aller sur le net, récupérer des critiques de l'album "Au milieu des autres".
00:48:31 C'était votre premier album solo qui est sorti en 1999.
00:48:35 Nous, ce qu'on aime bien dans les critiques, c'est les bonnes ou les mauvaises.
00:48:37 Mais l'essentiel, c'est qu'elles ne nous fassent rien.
00:48:39 Parce qu'elles passent à côté ou parce qu'il y a un truc particulier.
00:48:43 Je pourrais vous les lire telles quelles, ça n'a pas d'intérêt.
00:48:45 Donc, on s'amuse à les traduire dans une autre langue.
00:48:47 Je vous les fais écouter dans une langue étrangère.
00:48:49 Et à l'oreille, vous me dites si c'est bien ou si ce n'est pas bien.
00:48:51 Mais ça parle de quoi ?
00:48:53 Ça parle de votre album "Au milieu des autres".
00:48:55 Mais ça dépend si la langue...
00:48:57 Intelligence artificielle.
00:48:59 Si la langue, je ne la comprends pas, comment je fais ?
00:49:01 A la sonorité. C'est le but, en fait.
00:49:03 C'est un peu de vous mettre dans le brouillard.
00:49:05 La première critique, on l'a traduite en "Maya la yam".
00:49:07 "Énique ECD, crittez-sameyette, v'aloré nallé nillaylum labitché d'nal,
00:49:11 Énique Kaloja Roye, shérikim ishtamana. Kéhetélla."
00:49:15 Bonne ou mauvaise critique ?
00:49:17 Elle a l'air sympa.
00:49:19 Elle a mis un petit tritoche qui vous a mis 5/5.
00:49:21 Alors, vous savez que sur les sites marchands, ça veut dire que ça fait monter votre note.
00:49:23 Et là, vous dites peut-être que c'est par rapport à la musique.
00:49:25 Pas forcément.
00:49:27 Elle a mis "J'aime beaucoup Kaojiro, car j'ai reçu ce CD dans les temps et en très bon état."
00:49:31 Mais par contre, je ne l'ai pas écouté.
00:49:33 Ah bah cool !
00:49:35 La deuxième critique, vous allez voir un visionnaire.
00:49:39 On l'a traduite en chinois.
00:49:41 "Fargo, gochu zhong zhen de mayou shenme bima he yifeng nala walai zhong de cing geng haode le."
00:49:47 Bonne ou mauvaise critique ?
00:49:49 Pas cool, je pense.
00:49:51 Très mauvaise critique.
00:49:53 Je rappelle que c'est votre premier album, un visionnaire.
00:49:55 On est en 1999.
00:49:57 Daniel Portman a écrit en mettant 0/5
00:49:59 "Y a vraiment plus rien de bon à la chanson française depuis Maurice Chevalier et Yvonne Vallée."
00:50:03 Il a raison !
00:50:05 Critique numéro 3, on l'a traduite en danois.
00:50:07 "J'ai découvert lui quand je voulais flirter avec une fille qui était fan de lui au lycée."
00:50:13 "On s'est nagé, on n'a jamais partagé, mais depuis j'aime bien Calogero."
00:50:19 C'est une bonne sœur.
00:50:21 Bon là-bas, on vous a mis 4/5 avec cette critique.
00:50:23 "Je l'avais découvert en voulant draguer une fille qui était fan de lui au lycée."
00:50:25 "On n'est jamais sortis ensemble mais depuis j'aime bien Calogero."
00:50:29 C'est pas mal !
00:50:31 Numéro 4, on l'a traduite en japonais.
00:50:33 "Oba ga kurisumasu ni sore wo kurete, shijeroumu to karojerou wo kondo shita tame ni hakken saremashita."
00:50:39 "Koukan de kachimashita."
00:50:41 Bonne ou mauvaise critique ?
00:50:43 Pas bon.
00:50:45 Si, elle est bonne. Je l'adore celle-ci.
00:50:47 Emma Castag vous a mis 5/5 avec cette critique.
00:50:49 "Je l'ai découvert parce que ma tante me l'a offert à Noël et elle a confondu 'shijeroumu' avec 'Calogero'."
00:50:53 "J'ai gagné au change."
00:50:55 C'est génial. Et j'ai connu Shijeroumu.
00:50:57 Il était tellement gentil, adorable, bienveillant.
00:51:01 J'ai très bon souvenir de cet homme.
00:51:03 La dernière critique, on l'a traduite en croate.
00:51:05 "Evo jednog koji che se opeci zheleci izdati skupinu koja ga ye uchinila uspieshnim."
00:51:12 "Nyegov prvi zadni album potpisujem ti."
00:51:16 Bonne ou mauvaise critique ?
00:51:18 En tout cas, elle s'ennuie quand elle parle.
00:51:20 Donc c'est une mauvaise critique.
00:51:22 Elle est très mauvaise et je l'adore.
00:51:24 Encore une fois, c'est une critique de votre premier album.
00:51:26 On est en 99.
00:51:27 Et Jean Pignon vous a mis 1/5 avec cette critique.
00:51:29 En voilà un qui va se brûler à vouloir trahir le groupe qui a fait son succès.
00:51:33 Son premier et son dernier album.
00:51:35 Je vous le signe.
00:51:37 Il est bon lui.
00:51:39 Un visionnaire.
00:51:40 C'est Calogiro qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:51:42 A tout de suite.
00:51:43 Lundi matin, c'est pénible.
00:51:49 Il fait froid.
00:51:50 Il faut se lever.
00:51:51 Il faut aller te bosser.
00:51:53 Je crois que c'est pour ça qu'on a inventé le dimanche après-midi.
00:51:56 Bruno Guillon jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:52:01 Et Calogiro qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:52:03 On va se retrouver dans quelques instants après les infos de 15h.
00:52:05 Mais juste avant, j'aimerais faire écouter aux auditeurs d'RTL un message que vous gardez précieusement dans votre téléphone portable.
00:52:12 Hey Calogiro, listen.
00:52:16 Congratulations.
00:52:18 I love that you are a bass player.
00:52:20 I love that you are left-handed.
00:52:22 And I love that you love me.
00:52:24 You must be a great man.
00:52:25 Congratulations.
00:52:26 Lots of love from Paul McCartney.
00:52:28 Paul McCartney quoi.
00:52:30 Magnifique.
00:52:31 Avoir un message de Paul McCartney, quand on est fan du gars, ça s'appelle le Graal.
00:52:36 Toute ma vie, je l'écouterais.
00:52:38 Je suis bien plus touché par ça que par une signature.
00:52:42 Ce message...
00:52:47 Parce que je sais en plus qu'il vient d'écouter...
00:52:49 Il est parentier, le message. Il est plus long que ça.
00:52:51 Il vient d'écouter Fidèle sur l'album des Feux d'artifice.
00:52:57 Et puis c'est marrant parce qu'il a ce son de voix.
00:53:00 La manière dont il parle, on dirait une chanson.
00:53:03 C'est vrai.
00:53:04 Je la connais par cœur et je me demande même s'il ne parle pas dans une certaine tonalité.
00:53:09 On vous a prévu, et je sais que ça fera plaisir également aux éditeurs d'RTL, une interview Beatles.
00:53:15 On va faire juste après les infos.
00:53:17 Merci d'écouter RTL, il est 15h.
00:53:19 *Musique*
00:53:33 Et avec Calogéro qui nous fait le plaisir d'être avec nous ce dimanche après-midi sur RTL AMOUR Tour.
00:53:40 La tournée de Calogéro redémarre à partir du 22 juin à Nîmes.
00:53:48 Pour ceux qui vous ont déjà applaudi sur la première partie de la tournée et qui vont peut-être revenir vous applaudir.
00:53:54 Est-ce qu'il y a des petites choses en plus ? Est-ce qu'on a prévu des trucs ?
00:53:57 Sur les festivals ? Ah oui, il y aura des chansons que je n'ai pas chantées sur le tour.
00:54:03 Est-ce qu'il y a des chansons que quand vous êtes en tournée vous vous dites "Faut que je la refasse celle-ci" ?
00:54:08 Ça vous arrive ou pas ? Est-ce qu'il y a des chansons où vous vous dites "Je l'ai trop chantée" ?
00:54:12 Est-ce qu'il y a des artistes, Radiohead par exemple, Tom York qui est creepy, il n'en peut plus ?
00:54:18 Oui, mais il la chante quand même.
00:54:20 Mais bon, il la fait un peu à contre-cœur.
00:54:22 Non, j'essaye toujours de trouver... Si je m'ennuie, je fais une autre version.
00:54:31 D'accord.
00:54:32 Mais en apesanteur par exemple, je la chante guitare-voix à la fin et je trouve toujours une petite pichenette pour m'amuser et amuser les autres.
00:54:45 En apesanteur, c'était en 2002.
00:54:47 Ouais.
00:54:48 Disque de diamant. J'ai lu dans une interview qu'un journaliste vous avait demandé à l'époque si vous l'avez déjà fait dans un ascenseur et votre réponse avait été "non".
00:54:57 Ben non.
00:54:58 22 ans plus tard, même question, même réponse ?
00:55:00 Plus jamais.
00:55:02 Bon, on parlait des Beatles tout à l'heure avec ce message de Paul McCartney, que j'ai trouvé extraordinaire, avoir un message de Paul McCartney sur son téléphone.
00:55:09 C'est Dieu quoi.
00:55:10 C'est ça, c'est Dieu.
00:55:11 Eh bien, on vous a prévu une interview aux Beatles, on écoute un extrait et une question en rapport avec la musique, c'est parti.
00:55:24 Est-ce qu'il y a une période de votre vie dont vous êtes nostalgique, Calo ?
00:55:29 Alors, il y a une période que j'adore, oui.
00:55:41 C'était il y a 15 ans, mais je ne suis pas nostalgique parce qu'aujourd'hui j'aime aussi ce que je vis.
00:55:51 Mais c'est vrai que de 2007 à 2017, j'ai bien aimé ces 10 ans.
00:56:02 Autre titre des Beatles.
00:56:04 Calo, Giro, quand vous avez besoin d'aide, vous appelez qui en premier ?
00:56:15 Le problème c'est que je ne me confie pas.
00:56:19 Non mais ça peut être d'aide musicalement.
00:56:22 Attention, je suis à la galère sur un arrangement.
00:56:26 Mon frère Joe, ou Eric Lopez qui est là, mon directeur artistique.
00:56:31 Autre titre.
00:56:32 On a souvent dit que "Lucy in the sky with diamonds" signifiait LSD, même si les Beatles ont dit "non, rien à voir".
00:56:47 Vous avez déjà pris de la drogue, Calo ?
00:56:50 J'ai déjà, oui, effectivement.
00:56:53 Mais ce qui me sauve, c'est que je suis hypochondriaque.
00:56:58 Même au niveau de l'alcool, je suis très vite bourré.
00:57:03 J'ai une limite. Je bois un verre de vin rouge, deux verres et un cocktail.
00:57:10 Un cocktail, j'adore.
00:57:11 Un et pas plus.
00:57:13 J'ai cette chance-là, mon corps ne m'accepte pas.
00:57:20 Autre titre des Beatles.
00:57:21 Est-ce que vous avez le permis, Calogero ? Est-ce que vous êtes branché voiture ?
00:57:29 J'ai mon permis, je l'ai passé tard.
00:57:31 J'aime être dans ma voiture, c'est comme un bureau pour moi parce que j'écoute mes chansons.
00:57:37 Mes mix de chansons, je les écoute dans la voiture.
00:57:41 Et même dès que je fais une chanson dans mon studio, ce que je trouve très agréable,
00:57:46 je me l'envoie et je l'écoute tout de suite dans la bagnole pour aller dîner.
00:57:50 Ça, c'est des moments, pour moi, de la vie qui sont extraordinaires.
00:57:53 D'aller dîner avec des amis et d'écouter une chanson que je viens de faire.
00:57:57 Si elle est bonne, je le sens plus dans la bagnole que dans le studio.
00:58:02 D'accord. Autre titre des Beatles.
00:58:04 Autre titre des Beatles.
00:58:05 Si vous pouviez changer une chose d'un claquement de doigt en une seconde, ce serait quoi ?
00:58:16 Changer les choses ?
00:58:19 Si y a un truc que vous pouviez changer dans votre carrière, dans votre vie ou dans le monde qui vous entoure ?
00:58:23 Je pense que c'est général, comme tout le monde.
00:58:28 C'est que le monde aille mieux.
00:58:31 Ça paraît banal, je déteste les discours convenus et les banalités,
00:58:36 mais là, je crois que ça va très mal.
00:58:40 Un petit goût de baillette magique, ce serait pas mal.
00:58:43 La dernière, c'est "With a little help from my friends".
00:58:46 Vos vrais potes dans le métier, c'est qui, Calo ?
00:58:55 J'en ai pas.
00:58:56 J'ai l'impression qu'il y en a beaucoup.
00:58:58 C'est Stanislas, peut-être ?
00:59:02 On dit le pote, c'est celui qui vous appelle à 3h du matin, qui vous demande d'enterrer un corps et de le plancher.
00:59:08 Non, il m'appelle pas.
00:59:10 J'ai que des bonnes relations.
00:59:13 Je considère Florent Banik comme un grand frère.
00:59:17 Je crois que même si je l'appelle pas tout le temps,
00:59:21 si j'avais vraiment des choses intimes à dire,
00:59:28 ou me plaindre, ou demander du réconfort sur quelqu'un de ce métier, ce serait lui.
00:59:35 C'est Calo Giraud qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:59:38 Pendant encore quelques minutes, on se retrouve avec Thalys Bocchière qui va venir faire votre portrait.
00:59:43 J'avais une super blague pour ce jingle.
00:59:49 C'est une chanson de Martine qu'on est déjà à la bourre.
00:59:51 Je me dépêche.
00:59:53 Bruno Guillon sur RTL. Allez, allez !
00:59:55 Calo Giraud fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:00:00 Elle vient nous rejoindre, Calo, comme chaque dimanche pour faire le portrait de l'invité.
01:00:04 Thalys !
01:00:05 Exactement. On n'a même plus besoin de l'annoncer.
01:00:08 C'est fou.
01:00:09 Le succès, c'est dingue.
01:00:10 C'est dingue. Je crois qu'on m'appelle pas Thalys.
01:00:12 Thalys est avec nous. Bonjour Thalys.
01:00:16 Je suis au téléphone. Elle nous frappe tous les dimanches.
01:00:20 Alors, pardon, je suis au téléphone.
01:00:23 Allô maman ?
01:00:24 Pardon, je suis désolée, je sais que ça ne se fait pas.
01:00:26 Oui ? Est-ce que je suis à Paris cet été ?
01:00:28 Non, je n'y suis pas de mi-juillet à mi-août parce qu'il y a les JO, c'est trop compliqué.
01:00:31 Mais si tu veux venir à l'appart, ça ne fait pas de souci.
01:00:33 Il va falloir un QR code par contre. Je ne sais pas si vous avez vu.
01:00:35 Tu es vaccinée ?
01:00:36 Oui, du coup, ça devrait passer.
01:00:37 C'est super.
01:00:38 Tu as entendu Valérie Pécresse ? Elle dit qu'il va falloir retrouver le goût de la marche.
01:00:41 Toi et ton panary, ça va être compliqué maman à mon avis.
01:00:44 De toute façon, Valérie Pécresse, la dernière fois qu'on l'a vue marcher, c'était pour aller s'occuper de l'Ukraine.
01:00:48 Donc c'est un peu la merde.
01:00:49 Après tu me diras, ça se trouve, elle n'est pas encore arrivée.
01:00:51 C'est toujours ceux qui font le moins qui conseillent de faire le plus.
01:00:54 Macron, il est là, reproduisez-vous.
01:00:55 Morandini, il dit qu'il faut laisser faire la justice.
01:00:57 Et Cristina Cordula, il dit qu'il faut s'habiller classe ma chérie.
01:01:00 Bref, donc Camille Giraud, bienvenue.
01:01:03 Bienvenue sur la première radio de France.
01:01:05 Alors oui, parce que l'autre est en grève.
01:01:07 Ok.
01:01:09 Mais bon quand même, nous au Bon Dimanche Show, la liberté d'expression, on n'a pas de problème.
01:01:13 Vous connaissez beaucoup d'émissions qui ont des jingles du genre
01:01:16 « Bon après une bonne raclette, je me fais un bon dimanche show »
01:01:19 « Michel tu remets des croquettes aux chiens »
01:01:20 On ne comprend rien, d'accord ?
01:01:22 Mais ça choque personne, à part vous.
01:01:24 Et ça c'est marrant que ça soit arrivé aujourd'hui.
01:01:26 Et vous connaissez notre secret au Bon Dimanche Show pour avoir une totale liberté d'expression ?
01:01:30 Et bien que la direction ne nous écoute pas.
01:01:32 Allez, Calogéro, nous revenons à vous.
01:01:35 Puisque maintenant, on est une radio de gauche, donc on pense à l'autre.
01:01:38 Donc Calogéro qui est votre vrai prénom.
01:01:41 Gaucher.
01:01:42 On est une radio de gaucher ?
01:01:44 Oui, gaucher.
01:01:45 Oui, vous êtes gaucher en plus ?
01:01:46 Putain, ça s'annule, c'est dommage.
01:01:47 Calogéro qui est donc votre vrai prénom et qui vient du grec.
01:01:51 Et alors ça veut dire « vieux beau ».
01:01:53 Calogéros.
01:01:54 Calogéros, exactement.
01:01:55 Voilà, moi j'ai fait latin, donc je ne pouvais pas y arriver.
01:01:57 Donc vieux beau, hein.
01:01:59 Non, c'est un moine, un sage.
01:02:01 Un sage ?
01:02:02 Oui, en fait, c'est un moine.
01:02:04 Mais sur Prénoms.com, ils ne sont pas du tout d'accord.
01:02:06 Je suis désolée.
01:02:07 C'est quand même un site très sérieux.
01:02:09 Donc, vieux beau.
01:02:10 Moi, je connais un vieux beau, c'est mon père.
01:02:12 À chaque fois, je ramène des copines de la fac, ils veulent lui montrer son tatouage.
01:02:15 Bref, en 2022, on apprend d'ailleurs que le prénom Calogéro a été donné.
01:02:19 Et là, c'est votre côté influenceur.
01:02:20 Zéro fois.
01:02:21 Voilà.
01:02:22 Tremble, Léna Situation.
01:02:24 #CalogéroMetGala.
01:02:25 Il n'est pas facile à porter.
01:02:26 Oh si, ça vous va bien, moi je trouve.
01:02:28 D'ailleurs, sur Prénoms.com, toujours, ce n'est pas un partenariat.
01:02:31 Il y a un moment, il y a une carte de France, là où les Calogéro sont les plus présents.
01:02:35 Donc, en blanc, c'est très rare.
01:02:37 En rouge, c'est très souvent.
01:02:38 Et j'ai cru qu'ils avaient oublié de compléter la carte.
01:02:40 Alors, en entier, vous avez appelé Calogéro Joseph Salvatore Maurici.
01:02:46 Voilà.
01:02:47 Au-delà d'être une soirée Erasmus où je suis sûre de me faire pécho en me faisant
01:02:50 appeler la bella ragazza.
01:02:51 Mais Calogéro Joseph Salvatore Maurici, né à San Miguel de San Pedro.
01:02:57 Voilà, donc en fait, c'est Saint-Michel de Saint-Jouar en hiver.
01:02:59 D'Agrenoble.
01:03:00 Voilà, à Grenoble.
01:03:01 Bon, vraiment, Prénoms.com, ils sont nuls.
01:03:04 Donc, je me dis, à Grenoble, pas facile à porter, peut-être, tous ces prénoms comme ça.
01:03:08 Parce que je sais que déjà, là-bas, tu mets des chaussettes de couleurs, ça t'appelle l'exotique.
01:03:12 Donc, voilà.
01:03:13 Si en plus, on a Calogéro Joseph Salvatore Maurici, tu sens que pendant la semaine du
01:03:17 goût, ils sont là.
01:03:18 "Ah, dis donc, il n'y a pas de noël du parmesan sur les pommes dauphines, là, Claude Barzotti."
01:03:21 Bon.
01:03:22 Mais Calo, de votre surnom, ne restera pas longtemps là-bas, puisque, avant d'être
01:03:27 chanteur, vous avez été bouché à Paris et ensuite, au contraire, vous avez débouché
01:03:30 à Grenoble, puisque vous y pratiquez la plomberie.
01:03:33 Clin d'œil !
01:03:34 On peut dire que votre talent est d'ores et déjà dans les tuyaux.
01:03:38 Putain, les enchaînes, on est quoi, aux grosses têtes ?
01:03:40 C'est fort.
01:03:41 Puisqu'un premier album sort en 1999 et dès le deuxième, c'est le succès.
01:03:46 Deuxième album qui s'appelle Calogéro, troisième qui s'appelle Trois, l'album live
01:03:50 s'appelle Live 1.0, après ça s'appelle Pommes C.
01:03:53 Voilà, donc pour l'écriture des titres, vous vous êtes pas pété le poignet.
01:03:57 Vous vous êtes dit "on va foutre le nom du PDF, ça va faire l'affaire, on attend
01:04:01 avec impatience, enregistré sous 2025".
01:04:03 Mais le talent ne dépend pas du titre.
01:04:05 Par contre, vous voulez rafler tous les prix, puisque vous avez le prix Radio France, album
01:04:09 de l'année RTL, grand prix de la SACEM, artiste de l'année aux Victoires de la Musique.
01:04:14 Bravo.
01:04:15 D'ailleurs, à l'after, vous auriez pris un Mister Cocktail devant Léa Salamé, qui
01:04:18 vous aurait qualifié de "chiant comme la pluie".
01:04:20 Bref, vous enchaînez les tubes, d'ailleurs vos sons, j'ai remarqué, auraient pu être
01:04:24 chantés par Thomas Pesquet.
01:04:26 Mais j'ai jamais rencontré Léa Salamé, comment elle aurait...
01:04:28 Non, c'est une référence à autre chose.
01:04:30 Non, elle a jamais dit du mal de vous, vous êtes bien le seul.
01:04:32 Non, non, non, non.
01:04:34 Non, non, elle a dit à Arthus qu'elle avait arrêté de boire, qu'il était devenu chiant.
01:04:38 Mais donc vous enchaînez les tubes et j'ai remarqué qu'ils auraient pu tous être chantés
01:04:41 par Thomas Pesquet, puisqu'on a en a peu le menteur.
01:04:44 Oui, oui, oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
01:04:46 Je trouve ça génial comme réaction.
01:04:48 Et depuis le début, tout faux par contre.
01:04:50 Donc vous en avez en apesanteur.
01:04:52 Oui, je m'envole, même les chants.
01:04:53 Notre monde, je m'envole, si seulement je pouvais lui manquer.
01:04:55 Et commencez pas à me casser les couilles, les platisses, j'ai que ça à faire de faire
01:04:59 des selfies devant le hublot qui est moins connu.
01:05:01 J'avoue que moi, en apesanteur, c'est un peu mon hit au karaoké, j'ai rien à vous le dire.
01:05:05 Après le refrain, il est un peu showtime.
01:05:07 Il est massacrant.
01:05:08 Il est difficile.
01:05:09 La dernière fois que je l'ai chanté chez moi, les voisins m'ont envoyé la protection
01:05:12 de l'enfance parce qu'on secouait un bébé au deuxième.
01:05:16 Mais écoutez, déjà les paroles.
01:05:18 J'arrive à me glisser juste avant que les portes ne se referment.
01:05:21 Elle me dit quel étage et sa voix me fait quitter la terre ferme.
01:05:23 PPDA pendant toute sa carrière.
01:05:25 Et en plus, j'ai envie de vous dire, si t'es en apesanteur dans un ascenseur,
01:05:29 c'est le dernier que tu prends.
01:05:30 A priori, les secondes sont des heures.
01:05:33 Oui, profite.
01:05:35 Donc vous sortez votre nouvel album, Amour, et vous partez en tournée.
01:05:39 Donc vous faites littéralement l'amour en tournée.
01:05:41 Vraiment tout l'inverse de la mienne.
01:05:43 Puisque moi des fois, ils me mettent un stand pour dédicacer
01:05:46 et les gens sont partis et ont volé le stylo.
01:05:48 Vraiment compliqué.
01:05:50 Et vous venez de remplir l'aréna.
01:05:52 Alors que moi, le seul aréna que je remplis, c'est mon slip de bain
01:05:55 quand j'accompagne mamie à l'aqua biking de Saint-Claude et la Micale.
01:05:58 On n'a pas eu le budget pour tous les vélos, donc on mime.
01:06:00 Vous alors par contre, Calogéro, vous avez quand même un défaut.
01:06:05 C'est qu'on ne trouve rien de croussillant sur vous.
01:06:08 De mauvais, de quoi que ce soit.
01:06:09 Même pas un article dans France Soir, genre
01:06:11 "Calogéro, une tragédie sur scène et en lisant, on apprend que vous avez repris
01:06:15 EO de tragédie à un mariage d'un cousin".
01:06:17 Rien, il n'y a rien sur vous.
01:06:19 Désolée.
01:06:20 Mais déjà, merci de faire rencontre sur la meule du pop-rock.
01:06:22 Parce que c'est vrai que des fois, on tombe sur RTL2 par mégarde
01:06:25 et ça fait plaisir.
01:06:26 Parce que ça s'est un peu perdu.
01:06:28 Je ne dis pas que c'est à cause de Superbus,
01:06:30 mais répéter trois fois Butterfly, ça ne fait pas un refrain non plus.
01:06:33 Elle est bonne cette chanson.
01:06:35 En vrai, j'adore.
01:06:37 Je ne voulais pas me trahir.
01:06:39 J'adore chanter en lobby.
01:06:41 En vrai, j'adore, mais j'essaye de rétablir ma street cred.
01:06:45 Parce que j'ai regardé Les Flammes.
01:06:47 Je ne sais pas si vous voyez Les Flammes.
01:06:49 Je ne connaissais tellement personne à part Aya.
01:06:52 Quand j'ai lu la prog, on aurait dit un prof remplaçant qui faisait l'appel.
01:06:55 Donc voilà.
01:06:57 Mais c'est vrai, vous êtes un mec sympa.
01:06:58 Vous n'êtes pas con.
01:06:59 Vous êtes bon musicien.
01:07:00 Vous êtes engagé.
01:07:01 Vous êtes ouvert d'esprit.
01:07:02 Alors merci.
01:07:03 Parce qu'en plus, vous êtes vraiment comme ça.
01:07:05 Parce qu'en ce moment, on est tout le temps déçus.
01:07:06 Il y a des listes qui sortent tous les jours.
01:07:08 Ah putain, je l'adore cet acteur.
01:07:09 Ah bah il encule son chien.
01:07:10 Ok, d'accord.
01:07:12 Super.
01:07:14 Bref, merci beaucoup Calogéro.
01:07:17 Avec ce nouvel album et en s'étant d'isolement et d'amertume,
01:07:20 vous nous prouvez encore que l'amour l'emporte face à la mer.
01:07:34 Merci Anaïs.
01:07:36 Ah la violence.
01:07:39 Merci beaucoup.
01:07:40 Merci.
01:07:41 Merci Thaïs.
01:07:42 Calogéro fait son bon dimanche show sur RTL.
01:07:44 On vous a prévu une petite interview par amour.
01:07:46 A tout de suite.
01:07:47 En 1924, 12 alpinistes décident de s'attaquer au mont Everest.
01:07:59 Bravant tous les obstacles, avançant dans la neige et le froid,
01:08:02 ils marchent pendant des jours et des jours.
01:08:05 Mais au bout de trois semaines, le contact est perdu.
01:08:08 Plus aucune nouvelle.
01:08:10 Jusqu'à aujourd'hui sur RTL, où vous écoutez Bruno Guillon
01:08:15 dans le bon dimanche show.
01:08:18 Et les alpinistes ?
01:08:20 Ah bah non, ils sont morts.
01:08:22 Pensez, l'Everest, c'est dur quand même.
01:08:25 C'est Calogéro qui fait son bon dimanche show sur RTL.
01:08:28 Qui à des moments se dit "mais qu'est-ce que je fais là ? Pourquoi je... ?"
01:08:32 Je sais pas, je sais pas...
01:08:34 Calogéro, c'est quand même dingue parce que là, on parle de la tournée,
01:08:37 on parle d'un MOUR, le dernier album.
01:08:40 Neuf albums studios, c'est plus de 6 millions de disques vendus.
01:08:43 Ça rend fou, c'est dingue quand même ces chiffres-là, quand on y pense.
01:08:47 Ça n'existe...
01:08:48 Enfin, je veux dire, maintenant c'est autre chose.
01:08:51 Mais c'est vrai que c'était pas forcément prévu.
01:08:56 Oui, je me doute.
01:08:58 Mais c'est agréable d'avoir le retour comme ça à des gens qui vous aiment.
01:09:02 C'est le meilleur cadeau, puisque quand j'ai commencé à dos,
01:09:08 moi ce que je voulais faire, j'allais voir "Dépêche-moi d'Abercy" et tout.
01:09:12 Et moi ce que je voulais faire, c'était ça.
01:09:16 Mais j'imaginais pas jouer dans les mêmes salles que "Dépêche-moi d'Abercy".
01:09:21 Et du coup, on disait "Le grand truc des maisons de disques, c'était de dire
01:09:27 pour vendre des disques, il faut que tu sois le bon copain, le bon gendre".
01:09:33 Rien de tout ça.
01:09:35 Et ce qui a été drôle, c'est que, à ma manière, j'ai cassé tous les codes,
01:09:40 puisque j'étais pas le bon gendre, ni le bon copain.
01:09:44 C'était juste pour ma musique.
01:09:47 Et ça, c'est magnifique.
01:09:49 - Vous voulez juste faire une chanson, en fait.
01:09:51 - Voilà, c'est ça.
01:09:53 - Alors ça c'est sur l'album, mais il y a une autre chanson sur l'album "I am where you are"
01:09:55 qui s'appelle "Si tu passes par là".
01:09:57 - Toi, moi, un pas, rien d'autre que ça.
01:10:06 Joins-toi à moi, saute pas.
01:10:15 Répète avec moi "Toi, moi, un pas".
01:10:18 - Cette chanson a une belle histoire.
01:10:20 - Alors moi, j'aime beaucoup la chanson, mais s'il y a une histoire qui va avec, je la prends volontiers.
01:10:24 - En fait, c'est une belle histoire.
01:10:26 C'est passé par deux moments.
01:10:31 Cette chanson, je l'ai faite.
01:10:33 La musique, je l'ai composée peut-être six ans avant.
01:10:40 J'étais juste à côté de Marie Bastide, avec qui je faisais des chansons,
01:10:45 et puis des bébés aussi.
01:10:47 J'ai gardé cette musique avec moi.
01:10:52 Quelques années plus tard, je rencontre un autre auteur, Marie Poulin.
01:10:59 Je vais dans une soirée, elle me dit "Viens voir un cartan".
01:11:04 Parce que Marie Poulin, elle vous emmène dans des trucs incroyables.
01:11:11 Je lui dis "C'est quoi un cartan ?"
01:11:13 Elle me dit "Tu viens dans le 11ème".
01:11:16 Je viens.
01:11:18 Un cartan, c'est un truc génial.
01:11:20 C'est des chants indiens.
01:11:22 Tu enlèves tes chaussures à l'entrée, tout le monde en chaussettes,
01:11:26 tout le monde est là, et tu répètes.
01:11:28 Il y a un orchestre indien magnifique, avec des tablas, tout ce que j'aime.
01:11:34 Je m'assois, et je m'ennuie.
01:11:37 Vraiment, je m'ennuie.
01:11:41 Elle est toute contente.
01:11:43 Elle était en tenue.
01:11:45 Elle adore ça, elle était connectée.
01:11:48 Elle me regarde et me dit "Ça te plaît ?"
01:11:52 Mais d'un coup, en voyant les musiciens qui étaient tellement brillants,
01:12:02 pendant le cartan, c'était des mantras.
01:12:06 Je la regarde et je dis "J'ai une idée."
01:12:08 "J'ai deux problèmes."
01:12:10 Elle me dit "Mais arrête, tais-toi."
01:12:12 Je dis "Un, j'ai faim, on se barre."
01:12:16 "Et deux, c'est bon, j'ai vu assez, je sais ce qu'on peut faire."
01:12:21 Elle me dit "Mais t'es complètement fou, on s'en va."
01:12:24 Elle me dit "Ça se fait pas, c'est pas grave, on s'en va."
01:12:26 On part tous les deux, on met les chaussures,
01:12:29 on va manger un bon curry indien, parce que du coup, d'entendre...
01:12:33 - Oui, ça va donner... - Exactement.
01:12:35 Et j'ai sorti cette musique-là,
01:12:39 et on a mis des instruments indiens,
01:12:42 et elle a écrit le texte, comme ça, sur le chant.
01:12:46 - Je voudrais revenir sur la fin de la chanson.
01:12:50 - Je rêve où on entend un chat. - C'est Robert, oui.
01:12:57 - C'est bien, je me suis senti bien.
01:12:59 - Robert, c'est le patron. - C'est qui, Robert ?
01:13:01 - C'est mon chat.
01:13:03 Parce que Robert Smith, parce que Love Cats...
01:13:06 Mon frère Joe me dit qu'il aurait dû l'appeler Robert Smith.
01:13:09 Comme dans... Je sais plus dans quel BD,
01:13:12 le chien s'appelait Clark Gable.
01:13:14 - Ah oui, Clark Gable, c'est Eddie Ka.
01:13:16 - Voilà, c'est Eddie Ka.
01:13:18 Mais en fait, je l'appelle Robert, en hommage à Robert Smith.
01:13:21 - Je me suis dit "Mais on entend un chat sur l'album ?"
01:13:24 - Robert, c'est le patron.
01:13:26 - L'album s'appelle A-M-O-U-R.
01:13:30 Alors A.M-O... M.O.U.R.
01:13:35 Il n'y a pas de point après le R.
01:13:37 Et là je me suis dit "Est-ce que..."
01:13:39 Parce qu'il n'y a jamais de point final à l'amour.
01:13:41 Et je me suis dit que ça allait être très chiant comme question.
01:13:43 - Elle est chiante la question et surtout,
01:13:45 je n'avais pas prévu du tout cette réponse.
01:13:47 - Non, mais c'est pour ça. Vous allez voir.
01:13:49 On va faire l'interview par amour, ça va être plus simple.
01:13:51 Est-ce que par amour, Callo, vous pourriez arrêter la musique ?
01:13:53 - Mais si j'arrête la musique,
01:13:55 je pense que je meurs petit à petit.
01:13:58 - Est-ce que par amour, vous pourriez vous faire tatouer ?
01:14:01 - Ça, oui.
01:14:03 Grâce à mon père, je ne suis pas tatoué.
01:14:05 Et je trouve ça très original aujourd'hui.
01:14:07 Parce que tout le monde est tatoué.
01:14:09 Mais par amour,
01:14:11 je pourrais le faire avec la personne
01:14:13 et faire le même tatouage.
01:14:15 - Est-ce que par amour, vous pourriez vous battre ?
01:14:17 - Ah oui. Enfin, physiquement.
01:14:20 - C'est souvent ça.
01:14:22 Ou au tennis, mais enfin bon...
01:14:24 - Ah ben oui.
01:14:26 Je ne suis pas trop dans la castagne.
01:14:29 Ce n'est pas mon truc.
01:14:31 - En tant que tatoueur, vous avez la carrue un peu.
01:14:33 - Non mais je suis Lucine du Lion.
01:14:37 Et même si ça ne se voit pas,
01:14:39 je peux avoir les dents féroces.
01:14:42 - Est-ce que par amour, vous pourriez accepter de travailler
01:14:44 avec quelqu'un que vous ne supportez pas ?
01:14:46 - Ça, c'est dur. Non.
01:14:50 Ça, c'est ma mère.
01:14:52 - Est-ce que par amour, vous pourriez tout quitter
01:14:54 et démarrer une nouvelle vie dans l'anonymat ?
01:14:56 - Je ne sais pas.
01:14:58 Amoureux ?
01:15:08 - Je ne savais pas qu'elle allait être aussi galère, cette question.
01:15:12 - En fait, j'ai appelé mon album "Amour",
01:15:17 mais je suis quand même quelqu'un, amoureusement,
01:15:20 de très complexe.
01:15:22 Donc je ne peux pas répondre à cette question comme ça.
01:15:25 - Je vois un peu d'émotion, mais je vous dirais,
01:15:28 RTL, retiens tes larmes.
01:15:30 Dans quelques instants, l'interview des 20 dernières secondes.
01:15:35 C'est Calogéro qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
01:15:37 A tout de suite.
01:15:38 Calogéro fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
01:15:52 Ne ratez pas l'amour tour.
01:15:54 Ça redémarre le 22 juin prochain à Nîmes,
01:15:57 avec le festival de Nîmes.
01:15:59 Tous les festivals de cet été.
01:16:01 On va bien entendu mettre les dates sur RTL.
01:16:03 Et puis après, vous reprenez la tournée des Zéniths,
01:16:05 qui vous fera passer à Dijon, à Reims, à Bordeaux, à Pau,
01:16:08 à Limoges, Lyon, Amiens, Nantes.
01:16:11 Ça se finira au Zénith de Lille.
01:16:12 C'est une expérience, voir Calogéro sur scène.
01:16:15 Une expérience participative, on le disait en début d'émission,
01:16:17 avec ce système d'appelé qui vous permet d'être partie intégrante
01:16:21 de ce show, parce que c'est un véritable show.
01:16:24 Et c'est vrai que sur scène, vous avez une énergie de dingue, Calo.
01:16:28 Ça va être le moment de se quitter.
01:16:30 Il nous reste quelques secondes.
01:16:32 C'est l'interview des 20 dernières secondes.
01:16:33 Vous allez voir, c'est simple comme tout.
01:16:35 Je vous fais deux propositions.
01:16:37 C'est un choix manichéen.
01:16:38 Vous devez choisir l'un ou l'autre.
01:16:39 Je suis très mauvais sur les trucs rapides, mais c'est pas grave.
01:16:42 Ça se dit dans le métier, Calo.
01:16:44 Attention, on y va.
01:16:46 Top chrono.
01:16:47 Calogéro ou Calo ?
01:16:51 Calo, c'est plus court.
01:16:52 D'accord.
01:16:53 Piano ou synthé ?
01:16:54 Les deux.
01:16:56 Chanter ou jouer ?
01:16:57 Les deux.
01:16:58 Le live ou le studio ?
01:17:00 Le live.
01:17:02 Seul ou en groupe ?
01:17:04 Les deux, puisque je crée toujours un groupe autour de moi.
01:17:11 Je prends.
01:17:12 Zazie ou Jean-Jacques Goldman ?
01:17:13 Les deux.
01:17:15 Acoustique ou électrique ?
01:17:18 L'électrique.
01:17:19 L'acoustique, ça peut me faire chier.
01:17:20 Merci beaucoup, Calogéro.
01:17:21 C'était un plaisir, vraiment, de vous avoir à mes côtés pour ce Bon Dimanche Show.
01:17:26 C'était un plaisir, en tout cas.
01:17:28 On ira vous applaudir sur scène cet été, bien sûr.
01:17:31 Vous retrouvez le Bon Dimanche Show et les meilleurs moments sur rtl.fr et en podcast
01:17:38 la semaine prochaine sur ce même siège.
01:17:40 Je suis sûr que c'est quelqu'un que vous appréciez.
01:17:42 C'est Robert Charlebois.
01:17:43 Ah oui.
01:17:44 Qui fait son Bon Dimanche Show.
01:17:45 C'est dingue.
01:17:46 Il a fait des chansons magnifiques.
01:17:47 Lindbergh.
01:17:48 Il a même fait une bière.
01:17:49 C'est vrai.
01:17:50 Robert Charlebois.
01:17:51 On vous souhaite un bon dimanche sur RTL.
01:17:53 Dans quelques instants, les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:17:55 Le temps pour moi de remercier ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission et qui
01:17:59 m'ont aimé aussi pour pouvoir la préparer.
01:18:01 Carina Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie Zetoun, Thaïs Wauquière
01:18:07 et Caroline Détreuze.
01:18:08 Rendez-vous la semaine prochaine, tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:18:11 Merci, Calo.
01:18:12 Merci.
01:18:13 Merci Calo.
01:18:14 Merci.
01:18:14 [Musique]