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00:00:00 RTL 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Barbie, grosse menteuse.
00:00:11 Pourquoi ? Combien de places dans l'avion d'après vous ?
00:00:14 A première vue, combien de places ? Pour ceux qui sont le plus près, bien sûr.
00:00:18 4 ? 8 ? Ah, les maths-sup... maths-p sont là aussi.
00:00:23 Alors 4 ou 8, évidemment, c'est ce qu'on aimerait croire.
00:00:27 Seulement Barbie, grosse menteuse. 3 places.
00:00:30 Je me présente pour ceux qui ne me connaissent pas tant qu'encore.
00:00:35 Je m'appelle Brigitte, j'ai eu 24 ans il y a 12 mois.
00:00:39 Et alors moi, je suis fan de Jean.
00:00:44 Je suis férule de Jean Dujardin, c'est même pas la peine.
00:00:48 Même, je dirais que je lui voue une passion idolatrique.
00:00:53 Pour moi, c'est une iconoclase.
00:00:57 Je suis une iconoclase.
00:00:59 Tu as l'intention d'attaquer les Etats-Unis ?
00:01:02 Tu es un terroriste ?
00:01:05 Non, quoique. Je ne suis pas un terroriste, mais je suis une comédienne.
00:01:09 Et tu sais la différence entre une comédienne et un terroriste ?
00:01:12 Tu peux négocier avec un terroriste.
00:01:15 Moi, là franchement, je me galoche encore.
00:01:19 Si je suis bourrée. Ah, mais ça y est, ça recommence.
00:01:22 Moi, je te baserais si j'étais un mec.
00:01:25 C'est vrai ?
00:01:26 T'es trop lente.
00:01:28 Mais qu'est-ce que t'es giante.
00:01:30 Non, vraiment, je t'assure.
00:01:32 Non, mais arrête. Sérieusement, t'as vu comme ils ont maté les 3 mecs quand on est montés ?
00:01:34 Non, j'ai pas vu. Mais de toute façon, j'imagine qu'ils ont 80 ballets.
00:01:36 Non, pas du tout. Ils sont jamais jolis. Tu regarderas, ils sont à gauche en descendant.
00:01:39 Il y a des parents d'ado dans la salle un peu ?
00:01:45 Ouais ? Ça va ? L'alcool, la drogue, ça va ?
00:01:48 Non, vous, votre consommation, vous, je parle.
00:01:53 Merci de nous rejoindre en ce dimanche après-midi sur RTL.
00:01:56 Et merci d'accueillir celle qui va nous accompagner pendant une heure et demie.
00:02:00 Le nec plus ultra de la crème de l'élite de l'humour.
00:02:04 Je reçois Florence Forestier.
00:02:06 Quelle belle présentation.
00:02:09 C'est pas mal.
00:02:11 C'est humble.
00:02:13 J'avais soit ça, soit la version danse avec les stars.
00:02:15 Écoute-moi bien, p'tite salope.
00:02:17 C'est un choix.
00:02:19 Je vais te niquer Bruno. Je vais t'enculer Bruno.
00:02:22 Oh merde, j'ai fait un mash-up.
00:02:23 Oh wow.
00:02:25 J'ai fait un mash-up de par-dieu.
00:02:27 Un petit mélange. Florence Forestier, depuis quelques jours,
00:02:31 il y a le spectacle "Boys, Boys, Boys" que vous pouvez regarder sur Canal.
00:02:35 C'est votre septième spectacle, Florence.
00:02:37 Et il y a un truc qui est assez dingue, c'est que à chaque fois,
00:02:40 j'ai l'impression que vous passez un niveau.
00:02:42 J'espère.
00:02:44 C'est très grave dans l'autre sens, Bruno.
00:02:46 Mais je sais. Mais à chaque fois, c'est encore meilleur.
00:02:48 C'est gentil.
00:02:51 C'est juste dingue. On va en parler.
00:02:52 On a une heure et demie pour ça, mais avant cela, chère Florence,
00:02:54 on a une habitude dans l'émission, c'est le comité d'accueil.
00:02:56 Le comité d'accueil, ce sont des gens que vous connaissez,
00:02:58 enfin je pense, qui ont décidé de vous laisser un petit message.
00:03:01 Et donc on va commencer par la première personne.
00:03:03 Il s'agit d'un certain Arthur.
00:03:06 Salut Bruno. Salut Florence.
00:03:08 Je profite que les beaux jours arrivent pour savoir si je devais bloquer une date
00:03:12 cet été pour notre fameuse soirée comme chaque année.
00:03:17 Si oui, tu seras gentil de me donner tes disponibilités afin que je me prépare,
00:03:22 puisqu'à chaque fois, il me faut trois semaines pour m'en remettre.
00:03:25 Je t'embrasse fort et tu me manques.
00:03:27 Oui, c'est vrai. Il me manque aussi.
00:03:29 C'est trop gentil.
00:03:31 C'est quoi cette préparation ?
00:03:33 On a une petite tradition.
00:03:35 C'est une petite nuit au Cave du Roi, au Bibelot, à Saint-Tropez.
00:03:37 On en dira pas plus.
00:03:39 Chaque été.
00:03:41 Il est sage, Arthur.
00:03:43 Il est sage. Nous moins.
00:03:46 Il part comme un seigneur, en général en réglant la note,
00:03:48 qui est quand même salée,
00:03:50 parce que ça consomme.
00:03:52 Et moi, je ne me souviens pas, en général, de la soirée.
00:03:56 Et il me raconte le lendemain.
00:03:58 Mais on se marre bien.
00:04:00 Autre message du comité d'accueil, Baptiste Le Caplin.
00:04:03 Coucou Florence, c'est Baptiste Le Caplin,
00:04:06 tout seul, sans Arnaud et Jérémie,
00:04:08 parce que ça fait du bien de prendre un peu de temps pour soi.
00:04:10 Voilà, j'avais pas vraiment de questions, d'anecdotes,
00:04:14 que tu as ta sphère privée, que tu veux la préserver,
00:04:16 et je le respecte complètement.
00:04:18 Je voulais juste te dire un grand bravo pour ton dernier spectacle,
00:04:21 que tu nous as offert, encore une fois,
00:04:23 et te remercier aussi d'avoir eu le privilège de le découvrir en exclusivité,
00:04:27 dans ta cuisine, autour d'un bon plat de lasagne.
00:04:31 Voilà, te dire un grand bravo,
00:04:33 et te dire que j'étais très fier et très honoré
00:04:36 d'être parmi tes amis, on va dire, tes amis dans le métier.
00:04:42 Tu es de très loin la numéro 1 en tout,
00:04:44 et que tu es une femme absolument délicieuse,
00:04:47 extraordinairement gentille dans la vie,
00:04:50 et une maman extra.
00:04:52 Tu es un exemple pour plein d'artistes,
00:04:54 et pour l'artiste que je suis,
00:04:56 et pour le papa que je suis aussi.
00:04:58 Je vais te faire des gros bisous,
00:05:00 et encore désolé pour la carafe d'eau, je t'aime ma fouflo !
00:05:03 - Ça commande bien cette émission !
00:05:04 - Ah oui putain, ils en ont des choses à dire !
00:05:06 - C'est quoi la carafe d'eau ?
00:05:08 - Il a cassé ma carafe d'eau Ikea, à 2,90€, merde !
00:05:11 Non mais il s'en remet pas, à chaque fois qu'il vient chez moi,
00:05:14 il me dit "putain t'as plus de carafe d'eau"
00:05:16 et c'est vrai que j'ai pas racheté de carafe d'eau, mais c'est grotesque !
00:05:18 Et il s'en veut de m'avoir cassé une carafe,
00:05:20 je lui dis "mais on s'en fout" !
00:05:22 C'est un amour Baptiste,
00:05:24 et c'est vrai que c'est un des premiers à qui j'ai lu le spectacle.
00:05:27 Il m'a dit "mais vas-y meuf, lis-le moi !"
00:05:29 Je lui ai lu cet espèce de brouillon que j'avais,
00:05:32 qui consiste en un espèce de méli-mélo de tout et n'importe quoi au départ,
00:05:37 et il est tellement sympa qu'il se forçait un peu à rire,
00:05:40 je pense à tout, pour m'encourager,
00:05:42 donc c'est un amour, et puis souvent il a toujours la gentillesse de...
00:05:46 Enfin, comme il improvise beaucoup, Baptiste, tu le connais,
00:05:49 quand je lui ai lu mon texte, il a fait quelques impros,
00:05:52 et puis il m'a donné quelques idées,
00:05:55 donc je le remercie pour ça, pour sa créativité incroyable,
00:05:57 et je l'adore, oui je l'adore.
00:05:59 Comité d'accueil, un message de Jérémy Ferrari.
00:06:03 C'est extrêmement touchant pour moi, avec la rencontre avec Florence,
00:06:08 qu'elle connaissait très bien Baptiste,
00:06:10 elle connaissait déjà bien bien Arnaud,
00:06:12 donc moi je suis le dernier des trois qu'elle a connus,
00:06:15 et ce qui m'a, moi, énormément touché
00:06:18 quand je me suis retrouvé en face de Florence,
00:06:20 c'est qu'immédiatement j'ai senti qu'elle me préférait aux deux autres.
00:06:24 Et alors ça s'explique, ça s'explique parce que c'est une femme brillante,
00:06:28 gentille, intelligente, empathique,
00:06:32 et évidemment extrêmement talentueuse,
00:06:34 mais ça je crois qu'on n'a plus besoin de le dire,
00:06:36 tout le monde le sait maintenant,
00:06:38 et du coup avec moi ça match quoi, ça match tout de suite,
00:06:41 et ce qui est très chouette,
00:06:43 et c'est là où on voit que c'est ce qu'on appelle une grande âme,
00:06:46 c'est qu'elle ne le fait pas ressentir aux autres,
00:06:48 je pense qu'Arnaud et Baptiste n'ont pas du tout conscience
00:06:52 de cette préférence,
00:06:54 ce qui nous permet, moi et Florence aussi,
00:06:56 d'avoir des moments un peu de rire étouffé
00:06:59 quand on se regarde et qu'on se fait des petits clins d'oeil
00:07:01 pendant que les deux autres parlent,
00:07:03 on se dit "oh là là, ils ne sont vraiment pas de notre monde, les deux autres",
00:07:05 et en même temps des grands moments de soulagement
00:07:07 quand on se retrouve tous les deux et qu'on peut s'exprimer
00:07:09 sans avoir à ralentir notre débit,
00:07:12 ou utiliser des mots un peu plus simples,
00:07:14 ou pouvoir parler librement de ce qu'on pense d'eux.
00:07:17 Voilà, voilà ce que moi je peux dire.
00:07:21 - Bon, ce n'est pas un message, c'est un podcast, ça s'appelle !
00:07:23 - Ah, ça s'appelle un podcast !
00:07:25 C'est évidemment mon préféré des trois, bien sûr,
00:07:27 c'est plus brillant, les deux autres, qu'est-ce que tu veux,
00:07:29 on est bien obligés de faire avec !
00:07:31 Non, mais ils sont adorables,
00:07:33 on s'est vraiment rencontrés pendant le confinement,
00:07:35 pendant le Covid, après le confinement,
00:07:38 parce que Jérémy m'avait gentiment invité
00:07:40 à participer au duo "Impossible" sur C8 à l'époque,
00:07:43 et on devait écrire un sketch,
00:07:45 mais on ne savait pas quand on pourrait rejouer à l'époque,
00:07:47 donc on a eu des séances d'écriture,
00:07:50 un an et demi je pense,
00:07:51 des séances d'écriture chaque semaine,
00:07:53 parce que c'est un fou de travail Jérémy,
00:07:55 et donc finalement, on a plus créé du lien,
00:07:58 on disait toujours "bon ok, on n'a pas bossé aujourd'hui",
00:08:00 mais on a créé du lien,
00:08:02 et on a beaucoup créé de liens avant de se mettre au boulot,
00:08:05 parce que de toute façon, les théâtres étaient fermés,
00:08:07 donc on faisait salon, en fait,
00:08:09 une fois par semaine chez moi pendant des heures,
00:08:11 et on a appris à se découvrir.
00:08:13 - Avant, dernier message du comité d'A...
00:08:15 Oh, comme c'est bizarre, un certain Arnaud de sa mère.
00:08:19 - Oui, Florence, et de sa mère.
00:08:20 Je profite d'une date de tournée de la pièce de théâtre
00:08:23 que je joue actuellement,
00:08:25 tournée que j'ai acceptée d'ailleurs pour pouvoir
00:08:27 avoir quelques jours sans les deux autres de temps en temps,
00:08:29 parce que je t'assure que c'est usant,
00:08:32 il me suce toute ma niaque,
00:08:36 toute mon énergie, Florence,
00:08:38 et wow, j'ai besoin de ces petits sas de décompression.
00:08:42 Pour te dire quoi,
00:08:44 alors je ne vais pas te flatter,
00:08:46 parce que je suppose que les deux autres l'ont fait suffisamment,
00:08:48 ces espèces d'arrivistes du métier,
00:08:51 bref, juste te dire que moi, j'ai vu ton spectacle trois fois,
00:08:54 parce qu'il est super, il n'y a pas de problème,
00:08:57 mais aussi parce que j'y ai emmené trois nanas différentes
00:09:00 pour essayer de conjurer mon célibat.
00:09:03 Ça n'a pas marché, ça n'a pas marché,
00:09:05 elles sont toutes les trois ressorties
00:09:07 en voulant être en couple avec toi,
00:09:09 en disant à peu près en substance la même chose,
00:09:12 mais elle est trop super, cette fille,
00:09:14 elle est drôle, elle est super jolie,
00:09:17 elle est vraiment… voilà.
00:09:19 - On a eu le triptyque, on a eu le trio.
00:09:24 - Je les aime, je les adore, c'est un bonheur,
00:09:26 tu sais quand ils viennent à la maison écrire,
00:09:28 je les regarde et je suis contente,
00:09:30 je ferme ma gueule et je les regarde et c'est un bonheur.
00:09:32 Et c'est vrai qu'Arnaud a souvent des petites anecdotes de couple
00:09:35 à nous raconter, enfin de date, qui sont succulentes.
00:09:38 - C'est un peu compliqué pour lui.
00:09:40 Alors là on a eu, ça tombe bien, c'était très boys boys boys,
00:09:43 c'est bien d'avoir un côté un peu girly,
00:09:46 - Et votre comité d'accueil, c'est Laura Felpin.
00:09:48 - Oh ma chaute !
00:09:50 - Coucou Florence, c'est Laura Felpin.
00:09:52 Alors écoute, on dit souvent que rencontrer ses idoles,
00:09:54 c'est un peu décevant,
00:09:56 et moi je ne dis pas quand c'est Florence Forestier,
00:09:58 puisque c'est donc l'amie dont tout le monde rêve,
00:10:01 une louloute avec un caractère de feu,
00:10:03 une nenette avec un tempérament au top.
00:10:06 Petite question cependant,
00:10:08 pourquoi cherches-tu à humilier tous tes partenaires au Bananagram ?
00:10:12 Allez, je t'embrasse !
00:10:15 - Oh mon Dieu !
00:10:16 - C'est quoi le Bananagram ?
00:10:18 - Mais c'est un jeu, tu ne connais pas le Bananagram ?
00:10:20 - Ça y est, j'ai commis un impaire !
00:10:22 - Tu passes à côté de ta vie !
00:10:24 - L'émission commence et ça y est, je savais qu'il ne fallait pas que je me plante !
00:10:26 - Le Bananagram c'est un jeu de société, un jeu de lettres,
00:10:28 et on a joué avec Laura et Cédric un été,
00:10:31 parce qu'ils sont venus passer quelques jours de vacances avec moi,
00:10:34 et voilà, personne ne veut jouer avec moi parce que je gagne,
00:10:36 c'est quand même emmerdant !
00:10:38 Donc voilà, il faut qu'elle pratique, qu'elle pratique, qu'elle pratique !
00:10:42 Non mais je l'adore Laura, c'est un des immenses talents récents de l'humour français,
00:10:47 et en plus c'est une super nénette !
00:10:50 - Je vois !
00:10:52 - Une très belle découverte !
00:10:54 - C'est une super nénette, justement, que nous recevons dans le Bon Dîner Show,
00:10:58 c'est Florence Foresti qui est avec nous,
00:11:00 on a parlé de Boys, Boys, Boys,
00:11:02 ce que vous pouvez voir dès maintenant sur Canal+ !
00:11:04 A tout de suite !
00:11:06 [Générique]
00:11:14 Si le Bon Dimanche Show s'écoute chaque dimanche,
00:11:16 c'est parce que le reste de la semaine, l'équipe travaille d'arrache-pied pour...
00:11:19 - Au popo, pas plus haut que le verre !
00:11:21 - Pour trouver des idées et des...
00:11:23 - Allez, à la tienne, Étienne !
00:11:25 - Les gars, j'enregistre le jingle, là !
00:11:27 - Ouais, bah, traîne pas trop parce qu'il y a bientôt plus de cacahuètes !
00:11:29 - Le Bon Dimanche Show sur RTL, avec Bruno Guillon, et des cacahuètes !
00:11:35 [Générique]
00:11:41 - Je sais que si je cherche dans votre playlist Spotify,
00:11:44 Florence Foresti, il y a ce titre qui doit y être à un moment.
00:11:47 - Il y est forcément, et je vais te dire, il y a même une bonne vingtaine de titres
00:11:50 avec le mot "boys" dans le titre, parce que j'ai aussi fait la playlist de l'attente publique,
00:11:54 tu sais, l'entrée publique, dans mes spectacles, je fais aussi la playlist,
00:11:58 et là, je voulais que ce soit vraiment autour du thème du garçon,
00:12:01 donc je suis imbattable.
00:12:04 - Alors, le point de départ du spectacle, c'est vous, c'est votre vie de femme de 50 ans,
00:12:08 avec tout ce que ça implique, et même si ça parle de vous,
00:12:12 force est de constater que c'est un spectacle qui parle à tout le monde, en fait.
00:12:15 On se sent tous concernés dès le départ.
00:12:18 - Bah, en tout cas, c'est ce que j'ai toujours fait avec mes spectacles,
00:12:21 je suis toujours partie de mes expériences pour essayer d'en faire quelque chose
00:12:25 d'un peu moins nombriliste, et je crois que oui, on se ressemble tous, finalement.
00:12:32 - Le point de départ du spectacle, quand vous rentrez, c'est une des premières phrases
00:12:34 que vous prononcez, c'est "à tout juste 50 ans, je me retrouve de nouveau célibataire".
00:12:39 - C'est le point d'entrée du spectacle. J'ai commencé à écrire ce spectacle
00:12:43 parce que je vivais une nouvelle expérience, c'est vrai que j'ai souvent été en couple dans ma vie,
00:12:47 et là, oui, à l'aube de mes 50 ans, je me suis retrouvée célibataire,
00:12:51 et évidemment, c'est une matière incroyable pour l'humour,
00:12:55 parce que tu penses bien que la recherche de gars à mon âge,
00:13:00 c'est source de rigolade.
00:13:03 - D'ailleurs, vous le faites dans le spectacle, où on voit une sorte de boutique,
00:13:07 où vous avez la possibilité de choisir... - Un magasin !
00:13:10 La nouvelle collection ou la friperie ! On préfère la nouvelle collec', toujours !
00:13:15 - Alors que la vendeuse vous emmène plutôt vers la friperie, rapport avec votre âge.
00:13:18 - Normal ! Le truc soldé, la braderie, et toi, tu préfères toujours la nouvelle collection
00:13:23 quand c'est les soldes. - On pourrait dire que c'est un spectacle féministe,
00:13:28 oui et non, parce que, en fait, je ne veux pas spoiler le spectacle,
00:13:31 mais vous le dites, à un moment, les mecs, c'est bien aussi.
00:13:35 - C'est bien pour bouger les meubles, déjà. - Par exemple !
00:13:38 - Non, mais parce qu'il y en a des lourds ! - Mais c'est vrai que le démarrage du spectacle,
00:13:41 cette idée de faire ça, c'était un jour où, justement, vous avez eu à bouger un lave-vaisselle
00:13:44 ou un truc dans le genre, et vous vous êtes dit "Ah bah oui, mais là, merde, il n'y a personne !"
00:13:47 - C'était pendant le vrai confinement que j'ai passé avec que des gonzesses,
00:13:50 on était trois super copines et nos trois filles,
00:13:53 et on est partis dans une maison à la campagne, comme beaucoup de gens qui le pouvaient,
00:13:57 et vraiment, on s'est rendu compte que les hommes ne nous manquaient pas du tout.
00:14:00 Jusqu'au jour où j'ai voulu bouger un vaissellier.
00:14:04 Et là, on s'est dit "Putain, on ne fait pas le poids ! Un gros vaissellier, tu vois !"
00:14:09 Parce que, dans ma maison, évidemment, j'ai toujours envie de bouger les meubles,
00:14:12 parce que les femmes, on est folles et on a toujours envie de bouger les meubles.
00:14:15 Et là, les hommes nous ont manqué, mais avant ça, pas du tout.
00:14:18 C'est marrant ! Et je me suis dit "Bon, quand même, ils nous servent encore !"
00:14:21 - Pour le vaissellier, et pas que ! - Et pas que, bien sûr, pour l'amour, évidemment !
00:14:26 En fait, tout ça a rejoint, toute cette réflexion qui m'est venue pendant cette période.
00:14:29 C'est Liba + confinement, et là, tu te poses des questions sur la place des hommes dans ta vie.
00:14:33 Et deux constatations, évidemment, l'amour et les meubles.
00:14:38 - Justement, on en parlait tout à l'heure avec les messages du comité d'accueil.
00:14:42 Vous écrivez comment, Florence ? C'est des petits post-its ?
00:14:46 C'est des notes audio que vous laissez sur votre téléphone ?
00:14:48 C'est un truc que vous voyez passer ici à la télé ?
00:14:50 - C'est un peu tout dans la tête, et c'est la tête qui fait le tri.
00:14:54 Quand je trouve une idée de sketch, ou un axe pour un spectacle, ou une partie du spectacle,
00:15:00 je me dis que si je m'en souviens le jour d'après, c'est qu'elle est peut-être digne d'intérêt.
00:15:04 Si je ne m'en rappelle pas, ce n'est pas la peine de la noter.
00:15:06 Si elle me travaille, si elle me tourmente, elle doit être écrite.
00:15:10 Et je pense que les premières blagues sont venues pendant ce confinement.
00:15:12 Je faisais des jogging tous les matins, comme la plupart des gens qui s'emmerdaient à crever.
00:15:16 Et j'ai commencé à avoir les premières blagues autour du spectacle, et j'ai commencé à les noter.
00:15:23 Ça ne ressemble à rien, un spectacle, avant que je m'y mette.
00:15:25 Il y a des notes sur un bout de papier, il y a des notes dans mon téléphone, il y a des notes dans ma tête.
00:15:29 Et puis un jour, je compile tout ça, avec l'aide de mon co-auteur, Pascal Seriès, et là, ça commence à ressembler à quelque chose.
00:15:35 - Alors, je le disais, vous dites qu'il y a clairement un sexe fort dans ce spectacle.
00:15:40 Et ce sexe fort, ce sont les femmes.
00:15:42 J'ai eu envie, chère Florence, de vous comparer à d'autres membres de cette branche de l'humanité.
00:15:48 Par exemple, chère Florence Foresti, est-ce que, comme Hillary Clinton, vous pourriez un jour vous lancer en politique ?
00:15:54 - J'ai cru que tu allais me demander si vous pourriez pardonner à votre mari !
00:15:58 J'aurais dit non !
00:16:00 Alors, vas-y, c'était quoi la vraie question ?
00:16:02 - Est-ce que vous pourriez vous lancer en politique ?
00:16:04 - Jamais ! Impossible, beaucoup trop de communication, beaucoup trop d'apparence, beaucoup trop de beurk.
00:16:11 - Est-ce que, comme Marie-Antoinette, vous avez une fâcheuse tendance à l'infidélité ?
00:16:18 - Une petite hésitation...
00:16:21 - Si je n'étais pas morale, je serais infidèle. Mais comme je suis morale, je suis fidèle.
00:16:25 - Ok, très bien. Est-ce que, comme Marie Curie, vous acceptez de partager les éloges, même si au fond de vous, vous savez que les mérites, c'est vous ?
00:16:33 - Je partage. Je partage parce qu'en fait, on n'est jamais seul dans ce qu'on fait.
00:16:37 Typiquement, je fais du one-man-show, donc je pourrais m'attirer tous les lauriers.
00:16:44 Mais typiquement, je trouve que c'est un travail de groupe, malgré tout.
00:16:47 Donc non, j'adore partager et j'adore faire partager mes succès comme mes échecs avec d'autres.
00:16:53 - Est-ce que, comme Coco Chanel, vous pourriez donner votre nom à une marque ? Et alors du coup, ce serait une marque de quoi ?
00:16:58 - Oh putain !
00:17:00 - Dis-donc, t'as vu, j'ai acheté des Foresty.
00:17:02 - C'est lundi, c'est Foresty. Ça serait des pâtes.
00:17:04 - C'est pas mal !
00:17:06 - Mais quelle gueule elles auraient, ces pâtes-là, je ne sais pas.
00:17:09 - C'est lundi, c'est Foresty, on tient quelque chose.
00:17:11 - Vraiment, on tient quelque chose. On a le slogan.
00:17:13 - On a le slogan.
00:17:14 - On a presque le logo, mais non, franchement, je ne vois pas trop quelle marque je pourrais représenter à part des pâtes ou une pizza. La Foresty, tu vois.
00:17:20 - C'est pas mal, je vais prendre une Foresty, mais sans fromage.
00:17:22 - Ouais, voilà.
00:17:24 - Florence, est-ce que comme Aya Nakamura, vous pensez qu'il n'y a pas moyen, Jaja ?
00:17:28 Ou alors au contraire, il y a moyen et là, dans ces cas-là, tu dètes ça ?
00:17:32 - Alors déjà, c'est beaucoup trop compliqué pour moi, tout ce vocabulaire.
00:17:36 J'ai passé l'âge, mais je pense que je vais prendre la 2, je dète ça.
00:17:40 - D'ailleurs, il y a un passage très drôle dans le spectacle "Boys, Boys, Boys" où vous parlez des échanges qu'on peut se faire, notamment sur WhatsApp, avec les icônes qu'on peut utiliser pour envoyer des messages.
00:17:49 Et vous, quand on vous envoie une aubergine, ben...
00:17:51 - Ah ben moi, je me dis, il a envie d'une moussaka. Je file en cuisine.
00:17:56 Moi, j'aime bien jouer avec le fait qu'on est largué vis-à-vis de la jeune génération et c'est pas grave.
00:18:04 Et c'est ça qui est drôle. J'aime bien l'idée de ne pas jouer forcément à être jeune, quoi.
00:18:09 - Une forme d'acceptation.
00:18:10 - Acceptation du temps qui passe et je trouve qu'il n'y a rien de plus pathétique que d'essayer de se raccrocher à un âge qui est dépassé, quoi.
00:18:19 Donc autant rester avec nos bons vieux textos où on ne fait pas de fautes d'orthographe.
00:18:24 - Oui, parce qu'on se dit quand tu as écrit "tkt" au lieu de "t'inquiète", qu'est-ce que tu fais du temps que tu as gagné à ne pas écrire les 6 autres lettres ?
00:18:30 - De toute façon, moi, j'y arrive pas. Donc j'y arrive pas à jouer la jeune et je ne posterai jamais d'aubergine à part pour dire à mon mari "achète des aubergines".
00:18:38 - Évidemment. À faire cuire dans l'eau, d'où les gouttes qu'on met derrière, c'est vraiment pour expliquer un court bouillon.
00:18:43 C'est Florence Forestier qui fait son Bon dimanche chaud sur RTL. On se retrouve dans quelques instants.
00:19:06 - Ah ben on a un budget de dimanche à nous. - C'est fou, hein ? C'est ça les effets spéciaux.
00:19:10 - Je préfère vous prévenir maintenant. "Boys, boys, boys", le spectacle a cartonné sur scène et il cartonne désormais sur Canal+.
00:19:18 Je le disais, ça reste quand même une déclaration d'amour à la jante masculine et noire, ce spectacle.
00:19:25 - Oui, c'était vraiment une volonté. Il y a un moment où je me suis sentie un peu en décalage, enfin en colère avec ce qu'on disait des hommes à une époque.
00:19:35 Enfin, une époque toujours, à raison dans la plupart des cas. Mais j'avais envie de donner une autre vision et de rendre hommage aux hommes gentils qui ont jalonné ma vie.
00:19:45 À commencer par mon père, jusqu'à mes meilleurs amis, jusqu'à mes amoureux, etc. J'avais envie d'offrir une autre vision, mais avec le prisme d'humour, bien sûr.
00:19:55 - C'est vrai que vous avez ce talent, Florence, parce que vous abordez dans le spectacle tous les talents, tous les sujets qui ne sont pas évidents, les sujets à polémique.
00:20:04 Alors, avec vous, ça passe, je pense à MeToo, je pense au harcèlement. Vous ne vous en moquez pas, mais vous réussissez le tour de force de nous faire rire avec ça.
00:20:14 Et je me dis que les gens ne se rendent pas compte du travail que ça doit être de justement jongler avec ça pour faire passer le message, mais en même temps se marrer.
00:20:26 - Oui, c'est vrai que c'est beaucoup de travail d'être sur le fil, comme on dit, d'être toujours un peu sur un fil, mais en même temps, c'est assez raccord avec ma pensée.
00:20:33 Donc, ce n'est pas tant de travail que ça. C'est-à-dire que j'essaye d'être nuancée dans mes opinions, ce qui fait que finalement, sur scène, quand je fais rire avec mes opinions
00:20:44 ou quand j'essaye de chatouiller un peu des sujets un peu brûlants, moi, j'ai ma conscience qui est propre, enfin, je crois parce que j'ai une pensée qui me convient,
00:20:54 qui est raccord avec mes valeurs. Donc, je ne suis pas non plus en train de tricher, de mentir et d'essayer d'épargner un parti ou un autre. Tu vois ce que je veux dire ?
00:21:01 - Ou une religion ou une autre. Il y a un moment où justement, vous abordez le sujet des religions qui ont été un peu créées justement pour faire croire aux nanas,
00:21:10 aux maîtresses du monde, qui est extraordinaire. - Oui, parce que pour moi, ça correspond à ma pensée. Moi, je suis athée, c'est-à-dire que je ne crois pas du tout en Dieu,
00:21:17 et j'ai toujours eu la croyance que les femmes étaient supérieures aux hommes. C'est pas un concours, si tu veux, mais j'ai toujours été entourée de femmes fortes.
00:21:25 Je pense que ça m'a donné cette vision d'une femme qui n'a pas à rougir, qui n'a pas à... Enfin voilà, qui pour moi, c'est indiscutablement des personnes ultra, ultra complexes, ultra fortes.
00:21:37 Donc pour moi, je ne me force pas à dire ça. Je n'essaie pas de me moquer. Je dis, oui, la femme est supérieure à l'homme.
00:21:43 Et de ce fait, on était partie pour être les maîtresses du monde, vu qu'on est les créatrices, les grandes créatrices, et les hommes ont inventé la religion pour nous dominer.
00:21:51 Mais pour moi, ce n'est pas une pensée complètement débile, c'est une pensée juste. - Non, ce n'est pas une posture. C'est-à-dire que c'est un truc où vous êtes habité par ça.
00:21:58 - Je crois vraiment. Je crois que la religion a servi aux hommes à nous dominer ou en tout cas à pouvoir dominer le monde. Mais qu'en vrai, c'est nous.
00:22:06 - Je voudrais qu'on revienne sur un sujet. Il s'agit des réseaux sociaux. Alors là, pour le coup, on parlait du confinement tout à l'heure.
00:22:11 Ça vous a beaucoup aidé. Vous avez posté des vidéos qui ont fait rire tout le monde. Et notamment, quand vous faites du lip dub, vous vous reprenez des chansons.
00:22:16 Vous l'avez fait il y a quelques jours avec Kate Bush. Et évidemment, ça marche de dingue. Alors on poste des choses. On montre ce qu'on fait.
00:22:24 Mais ce que les gens regardent moins, c'est qui on suit sur les réseaux sociaux. Et moi, je me dis, on peut apprendre beaucoup de choses.
00:22:32 - Et tu vois, c'est un truc que je ne sais pas faire à 50 ans. Je ne sais pas stalker. C'est ça que vous dites.
00:22:38 - Non, non. Moi, je suis allé voir les comptes. - Stalker ? - Oui, stalker, oui.
00:22:41 - Comment vous dites, vous les jeunes ? Vous les gueux. Comment dites-vous ? - On est du même âge, Florent. Je suis même un peu plus vieux.
00:22:48 - Oui, mais toi, tu es resté dans la culture. - Oui, j'essaie. - Tu as des hoodie, tu as des sweat à capuche.
00:22:54 - Évidemment. - Tu es là, tu as des tattoos. - Exactement. Je suis un peu dans le mood.
00:22:59 - J'ai récupéré des comptes que vous êtes en train de suivre. Par exemple, je vois que vous suivez le compte "Women 77 feet".
00:23:05 C'est un compte qui donne des exercices pour garder la forme. Vous faites beaucoup de sport.
00:23:11 - Non, je n'en fais pas. Je les regarde faire. C'est bien. Qu'est-ce qu'elles sont musclées.
00:23:16 - Vous entrez sur scène en faisant genre "je suis essoufflée". Mais vous avez un cardio de rêve, quand même.
00:23:20 - J'ai zéro cardio. Et je regarde "Women 77 feet" parce que pendant le confinement, on s'est tous mis à faire du sport tout seul.
00:23:27 Il a fallu que je trouve des coachs virtuels. Et voilà, ça fait partie des comptes.
00:23:30 Mais maintenant, tu sais ce qu'il se passe. Je suis sur le canapé, je les regarde et je dis "c'est bien, il faut que je fasse ça".
00:23:34 Allez, un petit café, un petit croissant de forest. On y va et je ne fais rien du tout.
00:23:39 - Vous suivez les comptes "La brocante parisienne" et "La brocante de farine". Est-ce que vous chinez beaucoup, chef Florence ?
00:23:44 - Oui, j'adore ça. Mais comme toutes les filles, on chine, on aime les vides greniers, les brocantes.
00:23:49 Parce qu'on s'emmerde avec vous. Donc il faut bien qu'on...
00:23:53 - Vous savez que non, parce que dans le spectacle, à un moment, vous dites "est-ce qu'on a déjà vu un mec le samedi dire "allez, on va faire un truc, on se promène, etc." ?
00:24:00 Moi, c'est mon cas. Et ma meuf est sur le canapé en mode "non, est-ce qu'on peut regarder une série ?" Je le dis.
00:24:05 - Oh purée, mais c'est avec vous que je devrais être. - Depuis le temps que je vous le dis.
00:24:09 Vous suivez le compte "0105 sneakers spécialisés dans les baskets". Vous êtes une fan de mode, ça je savais.
00:24:17 Mais les baskets aussi, c'est votre délire ? - Sneakers !
00:24:21 Non, mais c'est des gens qui font ça artisanalement à Marseille. Ils sont super.
00:24:24 Et donc j'aime bien l'idée qu'en France aussi, on fait des très très belles baskets. Donc je vous invite à les suivre.
00:24:29 - Ok. Vous suivez le compte "les pépites de France". Bon, ça fait un peu Stéphane Bern, mais c'est pour voir les coins les plus cachés de France.
00:24:35 - Ouais. Il est super ce compte. Tu connais pas ? - Non, pas bien.
00:24:38 - Non mais c'est génial, les pépites de France. Parce que... Je vais passer pour une folle, mais...
00:24:43 Eh ben, je trouve que la France est très belle, moi, monsieur. Je suis pas très voyage, j'aime pas trop l'avion, j'aime pas trop les voyages.
00:24:50 Mais en France, il y a des merveilles, donc les pépites de France m'aident à trouver des endroits où j'adorerais aller.
00:24:54 Mais une fois de plus, j'y vais sur mon canapé. - D'accord, très bien.
00:24:57 - Grâce à "pépites de France". - Vous suivez le compte "la horde éducation canine".
00:25:00 C'est pour Albert ? Il y a des soucis avec Albert ? - C'est pour Albert ! C'est exactement...
00:25:05 Albert est un harceleur. Est un violeur. Donc je suis très emmerdée parce qu'Albert viole toutes les chiennes du parc.
00:25:11 - Ah mince ! - Et... Ben c'est très embêtant d'avoir un chien violeur.
00:25:16 Et il a un mode opératoire, il les bloque contre le grillage et tout. Ouais, ouais, c'est horrible.
00:25:21 Et moi, comme je suis contre le viol, évidemment, je dis non. Mais comme c'est mon chien, je le laisse un peu quand même.
00:25:27 Je fais "Oh, arrête Albert !" Mais je le laisse un peu se frotter. Jusqu'à un point où il faut que j'arrête.
00:25:33 - Florence, je tiens à vous dire quand même, parce que c'est important, et je ne voudrais pas que vous soyez déstabilisée,
00:25:37 mais on aura quand même un droit de réponse de votre chien Albert. - Ok.
00:25:42 - Parce que nous avons fait une interview exclusive d'Albert qui va vous poser des questions tout à l'heure. - Oh j'aime.
00:25:47 - Si, si, si. - Mais il te le dira, avec vos effets spéciaux. Ça risque d'être merveilleux. - Vous verrez !
00:25:53 - Ça risque d'être merveilleux. - Vous verrez !
00:25:55 Florence Foresti fait son bon dimanche chaud sur RTL. On se retrouve dans quelques instants. A tout de suite.
00:25:58 En 1924, deux alpinistes décident de s'attaquer au mont Everest.
00:26:08 Bravant tous les obstacles, avançant dans la neige et le froid, ils marchent pendant des jours et des jours.
00:26:13 Mais au bout de trois semaines, le contact est perdu. Plus aucune nouvelle.
00:26:18 Jusqu'à aujourd'hui sur RTL, où vous écoutez Bruno Guillon dans le bon dimanche chaud.
00:26:25 Et les alpinistes ? Ah ben non, eux, ils sont morts. Pensez, l'Everest, c'est dur quand même.
00:26:34 Florence Foresti fait son bon dimanche chaud sur RTL. Boys, boys, boys, j'ai eu la chance d'aller vous applaudir à l'Olympia.
00:26:41 Alors évidemment, on a eu les témoignages tout à l'heure d'amis à vous, qui vous disent, et puis c'est vrai, vous le savez, tout le monde dit que vous êtes la numéro 1 de l'humour en France.
00:26:48 Mais est-ce que, quand on a ce statut-là, ça met la pression ? Quand on arrive sur scène, est-ce que vous êtes toujours du genre à voir beaucoup le track avant d'attaquer une nouvelle aventure ?
00:26:58 Ou peut-être un peu moins, vu que c'est le 7e spectacle et on sait en gros comment ça se passe ?
00:27:03 Non, je crois que le track, il est toujours là pour un nouveau spectacle. On ne sait jamais vraiment à quoi s'attendre.
00:27:09 On a quand même un peu d'expérience, on a des pistes, mais en vrai, la première d'un nouveau spectacle, elle est quand même toujours pleine de surprises.
00:27:17 Et après, quand on joue beaucoup, au bout d'un moment, le track se transforme en une espèce d'exigence de performance.
00:27:25 C'est moins genre "Est-ce qu'ils vont rire ? Parce qu'a priori, ils vont rire." Mais c'est plutôt "Est-ce que je vais être à mon plus haut niveau ? Est-ce que je vais être drôle ? Est-ce que je vais être à ce que je fais ? Est-ce que je vais réellement bien jouer ?"
00:27:37 C'est comme une performance sportive un peu.
00:27:39 C'est bien que vous parliez du jeu d'actrice, parce qu'évidemment, il y a les vannes, il y a des punchlines, et il y en a tout le spectacle.
00:27:46 Et vous avez cette force de jeu que, sur une mimique, sur un regard, vous pouvez pendant une minute faire rire la salle sans rien faire.
00:27:56 Il y a un moment où vous parlez de ces femmes qui, quand elles sont bien en couple et que tout se passe bien, ce qu'elles cherchent, c'est quoi ? C'est l'embrouille.
00:28:02 C'est la merde, oui.
00:28:04 Et là, pour le coup, il est extraordinaire. On se reconnaît tous là-dedans. Ce moment où on cherche un peu à foutre la merde.
00:28:11 Et puis il y a ces moments. Moi, je me disais, quand vous écrivez le spectacle, est-ce que les rires correspondent vraiment au moment où vous aviez prévu ?
00:28:18 Il y a une masterclass à l'intérieur de ce spectacle.
00:28:23 Ce moment où j'étais obligé de le revoir en vidéo parce que je riais tellement et les gens autour de moi tellement que j'ai raté des trucs.
00:28:30 Un peu comme un concert d'artistes où tout le monde chante la chanson et à un moment on dit "les gars, j'aimerais quand même entendre la personne".
00:28:36 Un moment, sans spoiler, où vous incarnez un styliste italien qui est chargé de designer le sexe féminin.
00:28:43 Mais c'est du génie.
00:28:45 C'est marrant parce que c'est vraiment le seul truc qui n'est pas écrit et qui est venu en impro.
00:28:49 C'est venu pendant le rodage. Au début, je parlais rapidement de ça.
00:28:53 Et puis, au bout d'un moment, on vit d'incarner la personne qui avait inventé ce truc-là, qui avait dessiné ce truc-là.
00:29:03 Qui n'a aucun sens. C'est beaucoup de tissu, c'est le petit bouton, c'est décoratif, avec la cabuche.
00:29:09 Et voilà. C'est vrai que c'est un moment où, franchement, on s'étouffe de rire. Je dis "on" parce que j'ai l'impression d'être avec les gens.
00:29:18 Moi, je m'amuse, je me délecte à faire ce truc-là.
00:29:21 Et les gens n'en finissent pas de rire. C'est un peu le moment orgasmique du spectacle.
00:29:27 Parce que c'est le paroxysme et après, ça ne monte jamais aussi haut que ce moment-là dans le spectacle. C'est vrai.
00:29:32 Est-ce que c'est le genre de truc qu'au début, on a mis 5 minutes dans le spectacle, puis du coup, on se dit "peut-être demain, je vais en faire 7, et puis 8, et puis au bout d'un moment, ça part en live".
00:29:39 Franchement, au début, je ne disais rien. Mais tu sais, l'avion de Barbie, il est né pareil. L'avion de Barbie, qui est un de mes plus gros hits, il est né en impro.
00:29:46 Au début, il y avait une phrase. J'ai amené l'objet sur scène, je disais "il est bleu ciel, donc on ne le voit pas". Hop, et c'était fini. Merci, bonsoir.
00:29:51 Et puis, de jour en jour, je rajoutais une vanne, deux vannes, et je les trouvais avec le public.
00:29:57 Et les vannes avec le public, c'est vraiment pour moi, c'est le top de notre métier. C'est vraiment le meilleur moment.
00:30:02 Alors, le spectacle s'appelle "Boys, Boys, Boys".
00:30:05 Comme la chanson des années 80 de Sabrina. Mais si ça se trouve, Florence, d'autres titres des années 80 auraient pu convenir.
00:30:17 Florence Foresti, est-ce que comme Herbert Léonard, ça vous arrive...
00:30:22 Pour le plaisir, de prendre le temps, de temps, de temps.
00:30:31 Ça vous arrive ou pas ?
00:30:33 De prendre le temps, je ne fais que ça. Les gens sont persuadés que je suis un monstre de travail, mais en vrai, quand je ne suis pas en tournée ou en tournage, je ne fous rien.
00:30:41 Mais vraiment, je ne fous rien très très bien. Je ne fous rien, mais alors, 9 to 5. Vraiment.
00:30:47 Ça veut dire qu'on se réveille, on se dit "tiens, je vais me prendre un café, je ne vais rien faire".
00:30:51 Après, je te dis ça, mais très vite, ça me rend dépressif de rien faire.
00:30:55 Donc, il faut que je trouve un projet, quel qu'il soit, en général, une activité manuelle.
00:30:59 Ça peut être la couture, le bricolage, le ponçage, la chine en brocante.
00:31:04 Mais oui, je suis très très capable de me reposer.
00:31:07 Sur le bricolage, il y a un moment très drôle dans le spectacle où vous dites "à un moment, on est un peu sur les dents, on a envie qu'un mec vienne".
00:31:14 Et quand le technicien de la Freebox vient poser l'appareil, vous êtes en train de l'engueuler parce qu'il a fait un trou avec la mauvaise mèche.
00:31:20 - Exactement. - De la perceuse.
00:31:22 On reste sur les années 80. Florence Foresti, est-ce que, comme un ouragan qui est passé sur vous, l'amour a tout emporté ?
00:31:33 Ce n'est pas faux. De toute façon, l'amour emporte toujours tout.
00:31:37 Et c'est ce que je voulais dire dans le spectacle aussi. Je voulais réconcilier un peu les hommes et les femmes dans ce moment un peu conflictuel.
00:31:43 Parler d'amour comme un baume, c'est vrai que c'est un baume pour les relations.
00:31:49 C'est extraordinaire cet amour qui nous réconcilie toujours à la fin.
00:31:52 Florence Foresti, est-ce que ça vous arrive parfois, malgré vos amis, malgré les liens que vous entretenez avec des gens, de vous sentir comme un...
00:32:01 Capitaine abandonné !
00:32:05 - Tu sais que c'était la musique de fin de mon premier spectacle ? - Oui, je sais.
00:32:08 Qu'est-ce que j'aime ces vieux titres ! Je trouve qu'on n'a pas fait mieux.
00:32:13 - Et c'était quoi la question du coup ? - La question c'est est-ce que parfois vous vous sentez comme un capitaine abandonné ?
00:32:18 Oui parce que le one man show c'est quand même, c'est âpre, c'est difficile, c'est rude.
00:32:22 C'est pour ça que de temps à autre j'aime bien m'aventurer ou dans le cinéma ou dans le théâtre ou dans la série.
00:32:27 C'est pour être accompagnée et ne pas être un capitaine abandonné.
00:32:30 Parfois être un petit équipage de bateau c'est quand même très chouette.
00:32:34 Florence Foresti, est-ce que comme Gérard Blanc, vous avez déjà pensé un jour, vous avez dit "oh, plein de cul, j'arrête tout"
00:32:42 "Il m'a une autre histoire"
00:32:48 En fait ça m'arrive en théorie mais en pratique je reviens toujours sur scène parce que j'arrive pas à imaginer ma vie sans ça.
00:32:58 Des fois je me dis "mais arrête, tu fais chier le monde avec tes spectacles, ça suffit, c'est ton 7ème, ça va, t'as plus rien à dire".
00:33:06 Donc j'aimerais pouvoir me réinventer mais malheureusement je crois que je n'ai pas trouvé d'endroit mieux que la scène pour exister.
00:33:14 Et le théâtre ?
00:33:16 Et le théâtre oui, mais ça fait partie des choses que j'aime aussi. Le théâtre je serais ravie d'en faire plus bien sûr.
00:33:23 Et le cinéma ?
00:33:25 Aussi, tout ce qui me permet de jouer, tout ce qui me permet d'oublier que j'ai 50 ans, tout ce qui me permet de faire croire que j'ai 5 ans dans ma tête.
00:33:32 Pour finir justement quand on parle que vous vous adorez monter sur scène avec cet esprit bond.
00:33:37 Est-ce qu'avec votre équipe, Florence, vous êtes du genre dirigiste ou vous êtes plutôt du genre...
00:33:44 Avec mon équipe de spectacle ?
00:33:50 Oui, avec les gens qui vous accompagnent.
00:33:52 Chacun fait ce qu'il lui plaît mais dans la mesure où c'est pour performer un bon spectacle quand même.
00:33:59 Non mais je suis pas chiante du tout, je suis très très cool avec mon équipe.
00:34:02 Mais il faut dire que j'ai eu une équipe extraordinaire cette fois-ci, à chaque fois d'ailleurs.
00:34:06 J'ai toujours des techniciens géniaux, j'ai un entourage de rêve en fait.
00:34:10 C'est dur de leur trouver des défauts parce qu'on travaille tous dans une super ambiance et en général ça finit par se voir.
00:34:17 Florence Foresti, ne vous posez pas la question.
00:34:20 Notre meilleure représentante est là, c'est Florence Foresti qui fait son bon dimanche show.
00:34:25 On va se retrouver dans quelques instants sur RTL, à tout de suite.
00:34:28 *Générique*
00:34:32 Il est beau, il chante bien, il sent le bon, il cuisine divinement bien et pas trop épicé.
00:34:40 Il est talentueux, mais c'est bête s'il n'a pas pu venir aujourd'hui.
00:34:44 Donc on a pris Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:34:48 Florence Foresti fait son bon dimanche show sur RTL, foncez voir Boys, Boys, Boys disponibles sur Canal.
00:34:57 Dans le spectacle, on parle un peu de sexe.
00:35:01 C'est un thème que vous n'abordiez pas tant avant.
00:35:06 Et bizarrement pourtant dans le spectacle, vous vous dites "est-ce qu'après 50 ans on ne pourrait pas arrêter ?"
00:35:11 C'est une question que je me suis posée.
00:35:13 Je me dis "est-ce qu'un osage ça ne devient pas juste dégueulasse finalement ?"
00:35:17 Tu vois, il y a un côté le sexe c'est très beau, avec des gens très beaux, très jeunes, et puis après, beurk !
00:35:23 Mais en fait l'amour fait que ce n'est pas beurk.
00:35:26 C'est chouette.
00:35:27 Oui mais quand tu es célibataire, tu te poses cette question.
00:35:30 Je me suis rendue compte en écoutant des célibataires d'un âge encore plus avancé que le mien
00:35:37 que finalement ce qu'ils cherchent ce n'est pas tant des relations sexuelles.
00:35:40 C'est plutôt "je voudrais bien partir en voyage avec quelqu'un".
00:35:43 Donc je me dis "qu'est-ce qu'on est obligé finalement ?"
00:35:46 Il y a un passage où vous parlez également des ados.
00:35:49 Parce que c'est votre vie, vous êtes maman d'une ado.
00:35:54 Et donc vous… Les ados qui prennent le contrôle quelque part.
00:35:57 Oui c'est eux qui disent. C'est eux qui savent, c'est eux qui disent.
00:36:00 Qui donnent des leçons.
00:36:02 Bien sûr, bien sûr, ils savent tout.
00:36:04 Donc oui, pas facile de tenir tête à un ado de nos jours et pas facile de débattre avec un ado surtout.
00:36:10 Oui et puis surtout quand on a le statut d'une mère comme vous qui balance des vannes sur scène à longueur de journée,
00:36:16 essayer de recadrer l'ado quand elle sort un peu du truc c'est un peu compliqué.
00:36:21 Oui et surtout souvent quand elle fait des vannes et que je ne les comprends pas parce que j'ai envie qu'elle fasse ses devoirs,
00:36:26 elle me dit "ah putain pour une humoriste, bonjour".
00:36:29 "Ah ouais bah d'accord, bonjour les gens maman".
00:36:32 Et puis c'est dur parce que quand tu as une fille ado, tu as vite fait de devenir très ringarde à ses yeux.
00:36:38 Donc c'est chaud quand même.
00:36:40 Mais justement quand elle vous dit sur certains trucs "ah bah t'écoutes ça, super c'est ringard"
00:36:43 ou alors "bon là ta vanne elle est claquée au sol".
00:36:45 Non, elle ne me dit pas ça. Elle le pense peut-être.
00:36:48 Mais elle a la décence de ne pas me le dire, elle est gentille.
00:36:51 Je vais vous inviter à un voyage dans le temps Florence si vous le voulez bien.
00:36:53 Ah mais je le veux, je le veux complètement Bruno.
00:36:56 On va s'arrêter sur quelques moments marquants de votre carrière et on débriefe.
00:37:00 Premier moment, on part en août 2001.
00:37:03 Vous êtes candidate de la première saison de Burger King présentée par Alain Chabat.
00:37:08 Burger Quiz, parce que Burger King j'adorerais !
00:37:10 Mais non, Burger Quiz !
00:37:12 Quel est le contraire de "je n'ai pas pété quand vous voulez Florence" ?
00:37:18 Ah, excusez-moi.
00:37:19 J'en ai que trois je crois.
00:37:21 28, orange, écrivain, hippopotame.
00:37:26 Et je vais dire, oui Alain Doulon, allez voilà, très bien.
00:37:30 Ça y est, je ne sais plus après.
00:37:32 Et bah c'est bien, ça fait 5.
00:37:35 C'était vraiment votre première apparition à la télé ?
00:37:39 Mais oui, mais c'était fort tué.
00:37:41 J'ai pas fait exprès, on m'a appelée.
00:37:44 Vous avez fait ça pour croiser les bonnes personnes ou vous aviez vraiment besoin d'une nouvelle bagnole ?
00:37:47 Mais ni l'un ni l'autre mon capitaine, on m'appelle.
00:37:50 Parce qu'à l'époque c'est comme ça qu'ils trouvaient les premiers candidats, c'était un espèce de…
00:37:53 Enfin c'était pas un pilote mais c'était les balbutiements.
00:37:55 Donc pour trouver des candidats, je sais pas, ils faisaient appeler des potes, qui appelaient des potes, qui appelaient des potes, qui appelaient des potes.
00:38:00 C'est tombé sur moi comme une chaîne tu vois un peu.
00:38:02 Et voilà, donc j'y suis allée.
00:38:05 Et puis non mais c'était un mauvais souvenir.
00:38:07 Parce que j'étais hyper stressée.
00:38:09 Bah évidemment.
00:38:12 J'étais indienne donc je me disais mais qu'est-ce que je fous là, candidate d'une émission quoi.
00:38:15 Après très très contente de rencontrer Alain Chabat mais bon j'aurais préféré le rencontrer dans d'autres circonstances à cette époque.
00:38:21 En tout cas Florence vous allez avoir une montre RTL puisque vous avez placé le mot balbutiement.
00:38:25 Et le dernier à l'avoir fait c'était Jacques Balutin.
00:38:29 J'adore Jacques Balutin.
00:38:31 La voix de Starsky.
00:38:33 Zébra 3, Zébra 3.
00:38:35 J'adore Jacques Balutin.
00:38:37 On est toujours dans les flashbacks, Florence on est en 2004.
00:38:40 Vous intégrez l'équipe dont on a tout essayé présentée par Laurent Ruquier avec une galerie de personnages dont la politicienne Dominique Pipot.
00:38:45 Je me permets donc de saisir l'occasion qui m'est donnée de m'adresser aux français les yeux dans les yeux.
00:38:50 Où est-ce qu'ils sont ces connards ?
00:38:52 Celle-ci ?
00:38:54 Très bien.
00:38:56 Je barre la première fois.
00:38:59 Mes chers compatriotes.
00:39:01 Compatriotes de France.
00:39:04 Et d'ailleurs.
00:39:06 Et d'ailleurs.
00:39:09 Et d'ailleurs.
00:39:10 Est-ce que vous êtes nostalgique de ces personnages ou pas Florence ?
00:39:15 Et est-ce qu'ils pourraient revenir un jour ?
00:39:17 Hyper nostalgique.
00:39:19 J'ai adoré cette période de ma vie.
00:39:21 C'était deux années extraordinaires où on était en ébullition.
00:39:24 On était toujours en train de bosser avec mon co-auteur de l'époque Jérôme Darand.
00:39:29 Et vraiment de très belles années.
00:39:32 On n'avait pas le temps de se poser des questions.
00:39:35 Est-ce que c'est bien ? Est-ce que c'est pas bien ?
00:39:38 C'est pas mal la situation quand même.
00:39:39 Les gens ne se rendent pas compte mais écrire de façon hebdomadaire pour avoir le personnage, le texte drôle, c'est un boulot de fou.
00:39:45 C'était un boulot de fou mais on avait que ça à faire.
00:39:47 Je n'avais pas de gosses.
00:39:49 J'avais 30 ans. La vie était belle.
00:39:51 C'était merveilleux.
00:39:53 C'était le meilleur moment pour moi de faire ça.
00:39:55 Je ne suis toujours pas nostalgique mais j'ai toujours un petit pincement au cœur quand je repense à cette période qui était faite de beaucoup d'adrénaline.
00:40:04 Ce qui manque à ma vie aujourd'hui.
00:40:07 En 2006, on vous découvre comédienne dans le rôle d'une flic. C'est le film "Dick Hanek".
00:40:10 Alors, je sous-signais.
00:40:12 Sous-signais et euh... féminin en pluriel.
00:40:15 Ça, si tu irais à l'école, tu le saurais par exemple.
00:40:17 Je sous-signais commissaire Laurence Cochet.
00:40:20 Déclare sur l'honneur d'avoir interrogé monsieur Aziz Alami à la date du... c'était quand ça ?
00:40:31 Le 12.
00:40:34 Le 12. À 12h12.
00:40:35 Comme ça, ça rime.
00:40:37 Etc, etc. On va y mettre des formes.
00:40:40 Florence, quelle place a le cinéma dans votre carrière ?
00:40:43 Est-ce que c'est un truc dont vous rêviez quand vous avez commencé votre carrière au café-théâtre ou pas du tout ?
00:40:46 Pas du tout. Je rêvais vraiment d'être humoriste.
00:40:49 C'est-à-dire vraiment je suis à la place où je voulais être.
00:40:53 Mon rêve c'était d'être Murelle Robin.
00:40:56 C'est un peu cru de le dire comme ça mais c'est la vérité.
00:41:01 Je rêvais de cette carrière-là et le cinéma est venu comme une cerise sur le gâteau, comme un cadeau.
00:41:05 Et aujourd'hui, c'est un truc toujours qui vous attire ?
00:41:08 C'est un truc pour lequel vous aimeriez accorder plus de temps ou sans plus ?
00:41:12 Vous prenez comme ça vient ?
00:41:14 Moi je prends comme ça vient.
00:41:16 D'ailleurs c'est certainement une erreur de ma part parce que je ne suis pas très stratège.
00:41:18 Je n'ai pas ce fameux plan de carrière comme on dit.
00:41:21 Mais je n'ai pas cette fameuse stratégie ou cet opportunisme, ce pragmatisme qui voudrait que j'aille vers tel rôle pour obtenir tel rôle.
00:41:30 C'est quelque chose qui me déplaît, ce pragmatisme-là.
00:41:33 Ce qui fait que je me laisse guider vraiment par l'émotion, par le plaisir.
00:41:36 Et c'est pour ça que ma carrière cinéma n'est peut-être pas très cohérente, pas très régulière, inconstante.
00:41:43 Mais parce que j'ai ce rapport-là avec les projets.
00:41:47 Je me laisse guider uniquement par le cœur.
00:41:50 Puisqu'on parle de cinéma, 26 novembre 2016, vous êtes maîtresse de cérémonie des Césars.
00:41:56 Bien sûr, je voudrais rappeler un concept de maternelle.
00:41:58 La fiction n'est pas la réalité.
00:42:03 Ce que je vois sur l'écran me semble vrai.
00:42:10 Mais il n'est pas vrai.
00:42:12 Ça ressemble.
00:42:14 Voilà.
00:42:16 Et plus on joue bien, plus on y croit.
00:42:18 C'est ça la difficulté.
00:42:20 Mais le méchant du film est sans doute très gentil dans la vie.
00:42:26 Quel souvenir vous gardez de cette première expérience, Florence ?
00:42:29 J'ai adoré faire ça.
00:42:32 C'est un terrain de jeu pour un humoriste qui est génial.
00:42:36 Ça permet d'élargir un peu son champ d'action, de faire des parodies, d'avoir cette contrainte de devoir animer une soirée.
00:42:44 Et tu es retrouvée devant des gens du cinéma ?
00:42:48 Pas plus.
00:42:50 Je me suis toujours dit qu'ils sont comme nous.
00:42:54 Ça peut être des gens du cinéma, ils sont comme nous.
00:42:56 Ils rient si c'est drôle, ils ne rient pas si ce n'est pas drôle.
00:42:59 Alors évidemment qu'il y a cette tension supplémentaire, ils savent qu'ils sont filmés.
00:43:02 Mais en vrai, ça ne change pas tellement du défi que j'ai chaque jour quand je rentre sur scène devant un public lambda.
00:43:10 Pour moi, c'est un public lambda.
00:43:12 Certes, c'est filmé, c'est en direct.
00:43:14 C'est ça plus la difficulté.
00:43:16 Dernier extrait, 3 octobre 2022, Canal+ diffuse votre série "Désordre".
00:43:22 Je t'ai décroché un rendez-vous chez Netflix.
00:43:25 Pour quoi faire ?
00:43:27 Pour prendre un abonnement, 9 euros par mois c'est correct non ?
00:43:30 Mais quelle icône, mais non, pour ta série !
00:43:33 Quelle série ?
00:43:35 Mais écoute Flou, tu nous as parlé de ça hier, t'as dit "je rêve de faire..."
00:43:38 Ah, "Sex City" à la française !
00:43:40 Ah, mais putain, mais on adore !
00:43:42 C'était une idée de longue date d'avoir votre série ou pas ?
00:43:45 Oui, j'ai toujours rêvé de faire une série, mais d'aussi loin que je me souvienne, depuis 20 ans je pense.
00:43:50 Parce que dans les années 90, j'étais bercée par les séries de mon époque.
00:43:54 "Friends", "Seinfeld", "Dream On", "Sex and the City", "Hell World",
00:43:58 tous ces trucs-là qui ont bercé mes jeunes années.
00:44:02 Oui, j'ai toujours été fascinée par ce format hebdomadaire, de la sitcom surtout.
00:44:06 J'aurais aimé faire une sitcom, j'aurais aimé être à l'époque où on attendait le jour de la semaine
00:44:13 où elle allait diffuser notre série et jouer toutes les semaines.
00:44:18 Aujourd'hui c'est un peu différent, la production fait qu'il faut qu'on tourne tout d'un bloc,
00:44:22 et pas forcément en public quand on veut.
00:44:24 Et ça c'est un peu dommage, j'aurais adoré pouvoir chaque semaine me remettre en piste.
00:44:29 C'est Florence Foresti qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL les amis.
00:44:33 On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite !
00:44:35 En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus prédisait déjà le Bon Dimanche Chaud.
00:44:46 A la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillon,
00:44:50 avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:44:55 Visionnaire le gars !
00:44:58 Bruno Guillon sur RTL
00:45:00 Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse !
00:45:04 Visionnaire !
00:45:06 Florence Foresti fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL, et oui, je vais vous mettre face à votre quotidien,
00:45:12 chère Florence, puisque dans quelques instants, nous avons réussi,
00:45:16 par les moyens techniques de l'intelligence artificielle,
00:45:19 nous avons réussi à faire parler votre chien Albert.
00:45:23 C'est vrai ?
00:45:24 Parce que c'est devenu une star sur les réseaux sociaux, je tiens à vous le dire.
00:45:27 Je suis très fière.
00:45:28 Et qu'à un moment c'est peut-être aussi à lui d'avoir deux, trois trucs à vous demander,
00:45:32 et ça va se faire en exclusivité sur RTL.
00:45:33 Oh purée !
00:45:34 Oui, je sais, je sais.
00:45:35 Oh je suis tremblantante !
00:45:37 Il a peut-être vu des trucs !
00:45:39 Que vous ne savez pas !
00:45:40 Et dont il ne faudrait pas parler !
00:45:41 Je ne sais pas !
00:45:42 C'est possible.
00:45:43 Restez ici, c'est sur RTL, c'est le Bon Dimanche Chaud de Florence Foresti, il est 15h.
00:45:47 Et avec Florence Foresti, avec nous pendant encore une demi-heure.
00:46:07 Florence, pour l'instant tout va bien ?
00:46:08 Très bien.
00:46:09 Boys, boys, boys, vous pouvez voir le spectacle.
00:46:11 Là on vient d'écouter les infos.
00:46:12 Bon, on écoute les infos, on se dit ça ne va pas super.
00:46:15 Ben justement, pour oublier tout ça, je vous prescris une petite dose de Foresti.
00:46:21 Il y a une heure et demie de spectacle, et vous allez voir que pendant une heure et
00:46:25 demie, vous allez vous marrer.
00:46:27 Et du début jusqu'à la fin.
00:46:28 Parce que vous parliez tout à l'heure du moment avec le designer canadien, c'est
00:46:32 le climax du spectacle.
00:46:33 Italien, italien !
00:46:34 Italien, pardon !
00:46:35 Mais c'est une idée ça de le faire à un Canadien !
00:46:37 Ça aurait été bien beau de faire ça !
00:46:39 Ça marche aussi !
00:46:40 Putain, il va falloir que je remonte sur scène pour essayer ça !
00:46:43 Mais justement, là, boys, boys, boys, bon le spectacle a cartonné, il cartonne sur
00:46:46 Canal+.
00:46:47 Est-ce que vous êtes déjà dans le coup d'après ?
00:46:48 Non.
00:46:49 Florence ?
00:46:50 Ah non, c'est trop tôt.
00:46:51 D'accord.
00:46:52 Non, c'est trop tôt.
00:46:53 Comme je vous le dis, je ne suis pas paresseuse, mais j'ai besoin d'avoir vraiment une
00:46:57 sorte d'impériosité, je ne sais pas si ça se dit, à dire les choses.
00:47:01 Sinon, je n'y vais pas.
00:47:02 D'accord.
00:47:03 Donc là, ça veut dire qu'on est un peu dans une période de glande, on profite, etc.
00:47:06 N'exagérez pas Bruno, tout de suite !
00:47:08 La glande !
00:47:09 Non, l'observation, la digestion, le processing de l'information, l'observation et puis
00:47:15 on verra si ça… oui, oui, bien sûr.
00:47:17 Il y a des phrases évidemment très, très drôles, parce que je le disais, il y a beaucoup
00:47:20 de punchlines dans le spectacle et ça ne peut pas se résumer qu'à ça et c'est
00:47:22 pour ça qu'il faut absolument le voir.
00:47:24 Mais moi, il y a une phrase qui m'a fait beaucoup rire, où vous dites, bon, ben voilà,
00:47:27 vous n'êtes plus un avion de chasse passé à 50 ans.
00:47:30 Non, je n'ai jamais été un avion de chasse.
00:47:31 Je suis un Canadair.
00:47:32 C'est-à-dire que ça ne vole pas haut, ça fait du bruit, mais tu es quand même bien
00:47:36 content quand tu dois arriver.
00:47:37 Et bien, je trouve que ça résume qui je suis, le Canadair.
00:47:41 En plus, capacité d'absorption, 6000 litres en 12 secondes, on aime, et alors ? En concurrence,
00:47:47 lui et moi.
00:47:48 Bon, Florence, vous êtes une amoureuse des chiens, on en parlait tout à l'heure, et
00:47:52 plus particulièrement des bulldogs anglais, vous en avez un qui s'appelle Albert et
00:47:56 vous l'adorez.
00:47:57 Vous le faites parler d'ailleurs, parfois, dans la vie, dans vos stories Insta, même
00:48:01 dans la série Désordre dont on parlait tout à l'heure, vous faites sa voix off.
00:48:06 Et donc, Florence, excusez-moi de vous le dire, mais Albert, il sait très bien parler
00:48:10 tout seul.
00:48:11 À un moment, il fallait peut-être se poser deux secondes et puis l'écouter parce
00:48:15 qu'il a des choses à dire.
00:48:17 Et évidemment, quitte à dire des choses, il s'est dit je vais les dire sur RTL, comme
00:48:22 ça, elle va voir de quelle voix je me chauffe.
00:48:24 Nous l'avons rencontré par le truchement, évidemment, de contacts qui nous ont permis
00:48:30 de l'approcher.
00:48:31 Et donc, nous avons recueilli ces questions.
00:48:33 Voici la première question du chien de Florence Foresti pour sa maîtresse.
00:48:37 Florence, pourquoi tu m'appelles Albert ? Tout le monde se fout de ma gueule dans la rue.
00:48:41 Albert, ça ne fait pas bonhomme, ça fait prince de Monaco, là.
00:48:44 Ça vient d'où ?
00:48:45 Les effets spéciaux sont extraordinaires.
00:48:47 Il y a du budget, attention ! Il y a du budget.
00:48:49 La voix est incroyable.
00:48:50 Pourquoi Albert ? C'était l'année des A ou pas ?
00:48:53 Non, pas du tout, c'était l'année des O.
00:48:55 Il s'appelait Ok, à l'élevage.
00:48:57 Ah, franchement, Ok ! Je me serais changé en Christian Clavier dans la rue, non ?
00:49:04 Ok, viens ici !
00:49:06 Il s'appelle Albert pour une raison complètement con.
00:49:09 C'est que mon chien précédent, mon bouledogue précédent s'appelait Bernie.
00:49:12 Et que du coup, je disais Bébert.
00:49:14 Et que du coup, je me suis dit, je vais tourner une série bientôt, donc je vais faire jouer
00:49:19 Albert.
00:49:20 Et si je l'appelle Bébert, ça sera Bernie.
00:49:22 Ne cherchez pas.
00:49:23 La raison est tout à fait nulle.
00:49:25 Et j'aurais pu l'appeler de mille façons, mais je trouve que ça ne lui va pas mal.
00:49:29 Ça lui va bien ! Il a une tête à s'appeler Albert.
00:49:31 Alors, une autre question pour Florençat.
00:49:34 Moi, j'en ai marre.
00:49:35 Tu m'emmènes partout, ça c'est cool.
00:49:37 Mais quand est-ce que j'ai ma loge, moi ?
00:49:39 Vous l'amenez ? Il vient en loge avec vous ?
00:49:41 Il vient en tournée parfois.
00:49:43 Sa loge, c'est la mienne.
00:49:45 Il est sur le canapé et moi dans le panier par terre.
00:49:47 D'accord.
00:49:48 Voilà, donc je pense qu'il a bien sa place.
00:49:50 Dernière question d'Albert, le chien de Florençat.
00:49:53 Est-ce qu'il est joli ?
00:49:54 Ah oui, et juste dernier truc.
00:49:56 Quand je fais mes besoins dans la rue, pas besoin de me regarder.
00:49:59 Je ne suis pas comme toi, je n'ai pas besoin de public.
00:50:01 Est-ce que vous avez ce truc-là ?
00:50:03 De ?
00:50:04 J'ai deux chiens, et c'est vrai que quand je vais les promener,
00:50:07 quand ils caguent, je regarde.
00:50:09 Parce qu'on sait pour voir si la santé va bien, etc.
00:50:13 Et le chien, il a cette tête de…
00:50:14 Il est un peu gêné.
00:50:15 Il est un peu gêné, mais moi je lui dis "je ne te regarde pas, Albert.
00:50:18 Tu as ton intimité".
00:50:19 Et puis il se cache.
00:50:20 Il est malin, il se cache dans les végétaux, il est chou.
00:50:23 C'est Florence Forestier qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:50:26 Restez là, on se retrouve dans quelques instants.
00:50:28 Quand le Bon Dimanche Chaud commence,
00:50:35 le monde entier se tait et l'écoute.
00:50:39 Chut, Marcel !
00:50:44 C'est évidemment faux, mais on dit ce qu'on veut.
00:50:46 Chut, Marcel ! Deuxième fois !
00:50:49 Le Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:50:53 Avec Florence Forestier qui fait son Bon Dimanche Chaud.
00:50:55 Florence, comment est-ce que vous vous situez par rapport aux critiques ?
00:50:59 Est-ce que c'est un truc aujourd'hui qui vous touche encore ?
00:51:02 Est-ce que ça vous a toujours touché ou depuis le début vous vous en foutez
00:51:04 et vous continuez votre petit bonhomme de chemin
00:51:07 sans faire attention à ce qui peut être laissé sur les réseaux
00:51:10 ou sur les sites marchands, etc.
00:51:12 À une époque, les critiques, c'était vraiment que la presse qui en faisait.
00:51:15 Donc oui, j'ai accordé de l'importance parce que ça faisait le jour et la nuit quand même.
00:51:18 Ça faisait la différence.
00:51:19 Il faisait le jour et la nuit, les critiques de spectacle.
00:51:22 Donc à mes débuts, ça a été une grande aide d'ailleurs
00:51:25 parce que j'avais beaucoup de supporters.
00:51:28 Donc c'était chouette.
00:51:29 Maintenant, les critiques, c'est vrai que c'est tout un chacun qui peut les faire.
00:51:32 Et non, je ne les lis pas parce que je suis sensible comme tout le monde.
00:51:37 On voit bien les conséquences que ça a de lire des mauvais commentaires sur soi.
00:51:40 C'est rude.
00:51:41 Donc je préfère ne pas lire du tout.
00:51:44 Comme ça, je n'ai pas de mauvaise surprise.
00:51:46 Et bien c'est pour ça que nous les lisons pour vous.
00:51:49 On a une rubrique dans l'émission Florence qui s'appelle "Les critiques du web".
00:51:52 En fait, je vous explique.
00:51:53 On récupère l'oeuvre de l'artiste qui est assis sur le fauteuil.
00:51:56 Donc ça peut être un ancien film, un ancien spectacle, un livre, si on a un auteur, etc.
00:52:00 Et donc on récupère les critiques, mais celles qui tombent à côté.
00:52:02 D'accord.
00:52:03 C'est-à-dire qu'elles sont soit bonnes, soit mauvaises, mais quoi qu'il arrive, elles restent drôles.
00:52:06 D'accord.
00:52:07 Et je pourrais vous les lire telles quelles, ce qui n'aurait pas beaucoup d'intérêt.
00:52:09 Donc on rajoute un petit truc supplémentaire.
00:52:11 Je les ai traduites dans une autre langue.
00:52:13 D'accord.
00:52:14 Donc je vous fais écouter dans l'autre langue.
00:52:15 Et à l'oreille, vous me dites "c'est une bonne, c'est une mauvaise critique".
00:52:16 Ah ok, il faut que je devine.
00:52:17 Et puis on découvre ensemble.
00:52:18 Ok.
00:52:19 La première critique, c'est sur votre spectacle "Epilogue".
00:52:22 C'est votre précédent spectacle qui est disponible en DVD et en streaming sur Prime Vidéo.
00:52:26 Et donc on est allé sur Amazon.
00:52:28 Il est très bien noté, 4,5/5, c'est super.
00:52:30 Et donc c'est là où du coup, après on rentre dans les notes et on voit qui a mis plus, qui a mis moins.
00:52:34 Ah putain, mais tu m'apprends un truc.
00:52:36 Et pourquoi ?
00:52:37 Si je vais voir ça, je vais me flinguer.
00:52:39 Miss Omnia, on l'a traduite en Thaï, sa critique.
00:52:42 "Je veux un stream sur Prime, mais je ne peux pas me mêler avec mon Sony TV.
00:52:47 Je suis très déçu par ces artistes."
00:52:50 Bonne ou mauvaise critique ?
00:52:51 C'est tellement mignon qu'évidemment c'est une mauvaise.
00:52:53 C'est une mauvaise critique.
00:52:54 Alors vous allez voir, elle vous a mis 0/5.
00:52:56 Mais qu'elle crève !
00:52:57 Non mais vous allez voir, ça plombe la note.
00:52:59 Et là vous vous dites "elle m'a mis 0, pourquoi c'était pas drôle ?"
00:53:01 Non.
00:53:02 Je voulais le regarder en streaming sur Prime, mais non compatible avec mon téléviseur Sony.
00:53:05 Je suis très déçu pour une artiste de ce niveau.
00:53:06 Ah t'es gentil, tu prends que des critiques pas trop trop méchantes.
00:53:09 Mais évidemment !
00:53:10 Ah ouais ?
00:53:11 Mais ça vous plombe quand même parce qu'elle a mis 0.
00:53:13 Bah c'est pas grave, je la comprends.
00:53:15 Critique numéro 2.
00:53:16 Le 0 il va à Prime, il va pas à WAM.
00:53:18 C'est vrai.
00:53:19 Critique numéro 2, on l'a traduite en japonais.
00:53:21 "J'ai ordonné le DVD en juin et j'ai reçu le DVD en décembre.
00:53:26 Le casque est brisé et le cover est cassé.
00:53:29 C'est un DVD de Romanov, le bâtard.
00:53:32 C'est un DVD, mais c'est un très intéressant sketch, donc j'en veux un."
00:53:37 Bonne ou mauvaise critique ?
00:53:38 Alors si c'est une mauvaise, elle a pris beaucoup de temps pour me dire que c'était pas bien la dame.
00:53:42 Donc, espérons que ce soit une bonne.
00:53:45 C'est une mauvaise.
00:53:46 Ah, ssssssss.
00:53:47 Haldeberg vous a mis 1 sur 5.
00:53:48 Pourquoi ?
00:53:49 Méchante.
00:53:50 DVD commandé en juillet, reçu en décembre.
00:53:52 Boîtier cassé, jaquette déchirée.
00:53:54 Et c'est le DVD d'un Romanov.
00:53:56 Néanmoins, une étoile, car un sketch est drôle.
00:53:58 Mais c'est une blague !
00:53:59 Ah non, je te jure que c'est des vraies critiques.
00:54:01 Mais regarde, c'est Albert !
00:54:02 Non, c'est Haldeberg !
00:54:04 Ah merde !
00:54:06 Troisième critique, on la traduit en polonais.
00:54:08 Bonne ou mauvaise critique ?
00:54:24 Format kinowy.
00:54:25 Kinowy, ça doit être le cinéma.
00:54:27 Je ne sais pas.
00:54:28 Je ne savais pas que la personne...
00:54:29 J'ai fait russe en seconde langue.
00:54:30 Je viens de découvrir.
00:54:31 Mais définitivement, cette femme a tous les talents.
00:54:33 Oh, tu sais.
00:54:34 Pas du tout.
00:54:35 Non, je n'en sais rien.
00:54:36 Une bonne, allez, stoppez !
00:54:37 Bonne critique, bien sûr.
00:54:38 Sylvie Culture vous a mis 4,5 sur 5.
00:54:40 Je conseille l'achat de ce DVD pour sa qualité d'image, la finesse du son et l'impression
00:54:43 de la jaquette.
00:54:44 D'une finesse remarquable.
00:54:45 Attention, le dos indique un format cinéma scope alors que c'est du 1,77.
00:54:50 Donc, je retire un demi-point.
00:54:52 Non, mais les gens sont magiques.
00:54:53 Sylvie est magique.
00:54:54 Sylvie Culture.
00:54:55 Mais...
00:54:56 C'est une vraie critique, bien sûr.
00:54:57 On se débote.
00:54:58 Allez, un mot dernier.
00:55:00 On l'a traduit en islandais.
00:55:02 (En Islande)
00:55:16 Bonne ou mauvaise critique.
00:55:17 Ma mauvaise ?
00:55:18 Bonne.
00:55:19 Ah, gentil.
00:55:20 5 sur 5.
00:55:21 Markenberg a écrit "Je l'ai vu au Zénith juste avant le Covid, juste avant que le Covid
00:55:23 ne vide toutes les salles de spectacle, et rien que pour le plaisir de pouvoir crâner
00:55:26 parce que je l'ai vu et pas mes potes, je suis refait."
00:55:28 Oh, c'est chouette ça.
00:55:29 Et la dernière, on l'a traduite en finnois.
00:55:31 (En Finlande)
00:55:47 Bonne ou mauvaise critique.
00:55:48 Elle est bonne.
00:55:49 Elle est très bonne.
00:55:50 Floflofan vous a mis 5 sur 5.
00:55:51 Elle s'appelle Floflofan, non ?
00:55:52 Cette critique, c'est "J'adore ses sketchs.
00:55:54 J'adore son style. J'adore ses persos à la télé.
00:55:56 Florence, tu peux ouvrir un foodtruck ou une marque de fringues, je t'achète tout."
00:56:01 On le disait tout à l'heure, la marque Floresti, il faut...
00:56:04 La pâte Floresti, la pizza, on est bon.
00:56:07 Il faut y aller, il faut y aller.
00:56:08 Encore quelques minutes avec nous pour passer ce Dimanche sur RTL.
00:56:11 C'est Florence Floresti qui fait son bon dimanche sur RTL tout de suite.
00:56:14 (Musique)
00:56:18 "Avant, le dimanche après-midi, j'étais triste, j'avais pas d'amis.
00:56:24 Aujourd'hui, j'ai toujours pas d'amis, mais au moins je m'amarre."
00:56:28 Le bon dimanche chaud, Bruno Guillon sur RTL.
00:56:31 (Cris)
00:56:33 Ma fille a déjà pris ma place, je vous le dis.
00:56:35 À la maison en tout cas, c'est sûr, parce que c'est elle la mère visiblement et moi la fille.
00:56:39 Ah ouais ?
00:56:40 Oui, parce qu'elle me donne des leçons de vie, des leçons d'humanisme, de géopolitique, de féminisme.
00:56:48 Parce qu'elle sait.
00:56:50 (Rires)
00:56:52 Elle l'a lu.
00:56:54 Sur TikTok.
00:56:56 (Musique)
00:56:59 Florence Floresti, boys, boys, boys.
00:57:01 Le spectacle est désormais disponible en streaming sur Canal+.
00:57:06 Dans ce spectacle, Florence, vous dites à un moment que vous vous mettez à ressembler petit à petit aux hommes que vous critiquiez.
00:57:18 Le monde change.
00:57:20 Oui. Quand je dis justement qu'à la recherche d'un homme, je suis plutôt pour la nouvelle collection,
00:57:25 c'est-à-dire les hommes un peu plus jeunes, je me dis "putain, mais je ressemble à un vieux gars qui sort avec une fille de 30 ans de moins".
00:57:32 Mais évidemment, c'est un pied de nez et c'est une manière aussi de se jouer des clichés de genre, des stéréotypes de genre.
00:57:39 Voilà, bien sûr, on explore tout ça dans le spectacle parce que j'ai toujours aimé l'inversion, j'ai toujours aimé inverser les situations homme-femme
00:57:47 parce que ça me fait beaucoup rire et que ça n'a pas la même portée dans la bouche d'une femme.
00:57:51 D'ailleurs, en parlant de genre, vous dites dans le spectacle que vous vous décrivez comme cisgenre.
00:57:55 C'est-à-dire que vous êtes née dans le bon corps.
00:57:57 Mais pas à la bonne date.
00:57:58 Oui, c'est ça le problème.
00:57:59 Parce que moi, je m'identifie comme une femme de 32 ans. C'est-à-dire qu'il y a des gens qui sont non-genrés et bien moi, je suis non-âgée, visiblement.
00:58:05 Alors, quand on a fait des recherches d'interviews sur vous en préparant l'émission Florence, il y a une interview qui ressort beaucoup sur le net,
00:58:10 une interview qui sort plus que les autres.
00:58:11 Ah bon ?
00:58:12 Oui, c'est une interview que vous aviez donnée à Psychologie Magazine.
00:58:15 Alors, l'interview était super, vous faisiez la couverture en plus, très belles photos. Mais nous, on trouve ça un peu dommage.
00:58:22 Pourquoi ?
00:58:23 On trouve ça dommage parce que nous sommes sûrs que vous seriez au top dans plein d'autres magazines.
00:58:27 Oui.
00:58:28 Donc moi, j'ai épluché tous les titres de presse qui existent en France et je vais vous poser des questions en lien avec les magazines spécialisés que j'ai sélectionnés.
00:58:36 J'ai une question auto-plus pour vous Florence.
00:58:40 Si je vous prêtais l'Aston Martin DB5 en coupé cabriolet, 6 cylindres en ligne double arbre, vous iriez où là maintenant ?
00:58:47 J'irais immédiatement sur le circuit du Castelet pour la faire un peu crier, pour entendre vombriller tout ça.
00:58:56 Florence Foresti, question de TIR Magazine. Il existe vraiment la revue des passionnés du TIR.
00:59:01 Si vous aviez un Sig Sauer P322 avec lunettes de visée qui vous permet de garder les deux yeux ouverts, à qui vous mettriez bien une balle dans le genou, sa mère ?
00:59:12 Mais mon Dieu, c'est horrible cette question !
00:59:14 À la figurine en carton, c'est tout.
00:59:17 D'accord. Question de Maxi Cuisine.
00:59:20 Florence Foresti, quel est le plat que vous ne ratez jamais ?
00:59:23 En fait, je le rate tout le temps. Mais comme je suis connue, les gens n'osent pas me dire.
00:59:27 Je te jure que c'est vrai. Je fais des lasagnes. Souvent c'est raté.
00:59:30 Parce que les lasagnes, c'est vraiment le plat de mon grand-père. Je suis bolognaise.
00:59:34 Enfin, il est bolognais. Mon grand-père, il était bolognais.
00:59:37 Et donc, il a essayé de me transmettre la recette que je fais très mal.
00:59:41 Et tout le monde me fait "non mais c'est bien, c'est un peu sec, mais c'est bien".
00:59:44 Mais en fait, elles ne sont pas bonnes.
00:59:46 Question de TV Magazine, chère Florence. Quel est votre meilleur film pour rire un bon coup ?
00:59:51 On a tous une comédie.
00:59:53 Moi, c'est "Mes meilleurs copains" de Jean-Marie Poiré. J'en parle souvent.
00:59:55 Extraordinaire.
00:59:57 C'est vraiment...
00:59:59 Libéré à Belchermoul.
01:00:02 C'est extraordinaire.
01:00:04 C'était un truc que j'avais envie d'adapter en théâtre à une époque.
01:00:07 J'aime trop ce film. C'est merveilleux.
01:00:09 Question de l'officiel du camping-car.
01:00:11 Pour sillonner les routes de la Côte Basque,
01:00:13 vous êtes plus van Life Loots en combi vintage Volkswagen ou la classe B Masterline d'Hyper 5 ?
01:00:19 Oh le combi Volkswagen !
01:00:21 J'aimerais bien, je te jure, c'est un rêve.
01:00:23 Mais je ne trouve personne qui veut faire du camping-car avec moi, ça m'énerve.
01:00:26 Florence Foresti, question d'Ovni Magazine, le magazine des fondus d'ufologie.
01:00:30 Si vous deviez vous décrire aux extraterrestres, vous vous présenteriez comment ?
01:00:34 Oh merde !
01:00:36 Une humaine comme toutes les autres.
01:00:39 C'est bien, c'est bien.
01:00:41 Et enfin pour finir, chère Florence, question du magazine.
01:00:44 Viva, plus de 50 ans.
01:00:46 Ah, ça c'est ma cible.
01:00:47 Rides, ridules, poches, on les cache ou on les assume ?
01:00:54 On les cassume.
01:00:57 On les cachume.
01:00:59 Parce qu'en vrai, on ne peut pas les cacher vraiment, réellement, dans la vraie vie.
01:01:03 Sur Insta oui, mais dans la vraie vie non.
01:01:05 Donc autant tenter d'assumer tout ça.
01:01:08 Florence Foresti fait son bruit du bon chou pendant encore quelques minutes.
01:01:11 J'irais même quelques secondes, c'est l'interview des 20 dernières secondes qui va arriver.
01:01:15 Ah c'est cool.
01:01:17 Il faut se quitter, il faut savoir se dire au revoir.
01:01:20 Et il faut susciter l'envie de se revoir après.
01:01:22 Tout à fait, susciter le désir, le manque.
01:01:24 Suscitons.
01:01:25 Allez à tout de suite.
01:01:26 Suscitons, à tout de suite.
01:01:27 Une équipe de choc.
01:01:32 Le talent, l'exigence et les dernières technologies de pointe au service de la perfection.
01:01:38 Ah bah tout ça, ça sera pour plus tard.
01:01:40 Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.
01:01:43 La perfection faite femme, nous l'avons ici, dans le bon dimanche chaud.
01:01:46 C'est Florence Foresti.
01:01:48 Boys, boys, boys, foncez voir le spectacle de Florence, désormais disponible sur Canal.
01:01:56 J'avais fait la présentation tout à l'heure, c'est vrai, mais c'est vrai que quand on lit tous les articles sur le spectacle,
01:02:00 il y a une chose qui revient absolument tout le temps.
01:02:02 C'est Florence Foresti, c'est la patronne.
01:02:06 Tout le monde le dit, c'est vrai.
01:02:08 Vous la vivez comment cette étiquette ?
01:02:09 C'est flatteur ou c'est un peu angoissant en vrai ?
01:02:12 Je n'aurais pas quoi te dire.
01:02:14 C'est compliqué toujours de dire, tu peux nous dire pourquoi tout le monde te trouve génial ?
01:02:17 Parce que je suis génial.
01:02:19 J'y arrive sans aucun problème.
01:02:21 C'est bien.
01:02:22 La patronne, la boss, tout ce qu'on peut lire comme ça, c'est parce que ça fait longtemps que je suis là.
01:02:26 Je pense que ça leur permet de...
01:02:28 C'est un raccourci.
01:02:30 Mais oui, évidemment que ça fait peur, parce que tu sais très bien qu'après la patronne, il y a la retraite.
01:02:36 Je te donne un coup d'œil dans le rétro.
01:02:39 On avait le rafale pain tout à l'heure qui vous a laissé un super message.
01:02:42 Vous regardez un petit peu les petits jeunes en mode "qu'est-ce qu'il a fait avec son petit cul et ses vannes ?"
01:02:48 Je regarde comme tout le monde ce qui m'arrive sur mon fil, insta ou ce qui se passe au théâtre.
01:02:51 Parce que je vais parfois dans les comédie club ou voir des spectacles.
01:02:55 Donc oui, j'en connais pas mal.
01:02:57 Mais c'est vrai qu'il y en a beaucoup et c'est dur d'être à jour parce que ça change très vite.
01:03:00 Mais j'en connais pas mal et il y en a que j'adore, il y en a qui me touchent moins comme tout le monde.
01:03:05 L'humour c'est assez clivant. On aime, on déteste.
01:03:08 Et j'ai conscience que moi aussi je provoque ça chez les gens.
01:03:11 Moi je suis pareil. Je vais voir des spectacles et parfois j'ai un coup de cœur.
01:03:15 Et parfois j'ai des belles surprises et parfois je suis pas emportée.
01:03:18 Mais il y a de tout et c'est ça qui est génial. Il y en a pour tous les goûts aujourd'hui.
01:03:21 - 20 dernières secondes. - What is that ?
01:03:24 - C'est l'interview. This is the interview on the 20 last seconds.
01:03:28 - Ok. - Ok, dear Florence ?
01:03:30 - Yeah, I'm ready. - I'm preparing my new show on...
01:03:33 - In English ? - Yeah.
01:03:35 - Ok. - C'est pas encore foufou.
01:03:37 - Non, c'est pas foufou. Parce qu'on l'a mais on n'a pas de vanne.
01:03:40 T'as vu, ça peut durer longtemps. - On est tellement focus sur la langue
01:03:43 que du coup c'est un peu compliqué. 20 dernières secondes.
01:03:46 Florence, je vous demande de faire un choix. - Ok.
01:03:48 - Et vous allez pas m'expliquer pourquoi vous faites un choix. Et puis c'est tout.
01:03:51 Top chrono.
01:03:52 Florence Foresti, aimer ou être aimée ?
01:03:55 - Aimer. - Rire ou faire rire ?
01:03:59 - Rire. - A domicile ou en tournée ?
01:04:02 - A domicile. - Les rires ou les applaudissements ?
01:04:06 - Les rires. - Sexe fort ou sexe tout court ?
01:04:10 - Sexe tout court. - 50 ans ou 20 ans hors taxe ?
01:04:15 - 50 ans, assumé. - Madonna ou Lady Gaga ?
01:04:18 - Madonna forever. - Et enfin, maman ou copine ?
01:04:22 - Maman.
01:04:23 Oh la réponse clichée ! C'est mon plus beau rôle, Bruno.
01:04:27 - Mais évidemment, c'est le rôle de mère. - C'est mon plus beau rôle.
01:04:29 - Vraiment, merci, merci beaucoup. - Mais c'est un plaisir pour moi de venir, Bruno.
01:04:32 Merci beaucoup.
01:04:33 - Les meilleurs moments des grosses têtes de Laurent Ruquier, c'est tout de suite sur RTL.
01:04:36 À dimanche prochain.
01:04:37 [Musique]