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00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche saoul.
00:00:06 Vous connaissez le principe, tout le monde en parle, alors tout le monde en parle.
00:00:13 Vous connaissez l'équipe, voici l'endaville.
00:00:16 Messieurs, madame, messieurs, madame, vous me voyez, vous me voyez ?
00:00:21 Oui, très bien, rejoignez-moi tous les deux s'il vous plaît.
00:00:24 Ne vous retournez pas, monsieur, c'est à vous que je parle, voilà.
00:00:28 Levez-vous, prenez votre femme et rejoignez-moi.
00:00:30 Magnez-vous le cul, c'est comme un soir.
00:00:33 Il fallait aller voir Alain Delon s'il ne voulait pas être emmerdé.
00:00:35 Allô ?
00:00:37 Oui.
00:00:38 Bonjour monsieur, excusez-moi de vous déranger, je suis Gilbert Moignon, le bras droit du restaurateur Jean-Paul Couillard.
00:00:43 Oui, et alors ?
00:00:44 Alors, on a ouvert un nouveau restaurant dans votre quartier à Pigalle.
00:00:47 Alors, comme plat, nous avons par exemple la timbale de queue d'écrevisse sauce blanche,
00:00:51 ou encore on fait la becquia sans levrette sur canapé.
00:00:54 Eh ben, c'est que ça a l'air délicieux.
00:00:56 En plus, vous avez vu que c'est toujours à double sens, hein ?
00:00:58 Ouais, ouais, queue, levrette...
00:01:00 Voilà, on est en adéquation toujours avec le quartier.
00:01:02 Ouais.
00:01:03 Ok les enfants, la pause est terminée, on arrête cette musique de merde,
00:01:10 on rappelle les figurants, tout le monde derrière la caméra, on installe la terrasse...
00:01:14 Action !
00:01:15 Je m'en branle de ce rôle, j'aime pas ce rôle, j'aime pas le film, j'aime pas le titre,
00:01:18 j'aime pas l'histoire et toi, c'est limite.
00:01:20 Alors, c'est bon, quoi, hein ?
00:01:22 Je n'ai jamais tourné dans ce film, pour que ça soit clair,
00:01:25 on va passer de Rennes à Bafi, on va décoller.
00:01:27 Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi sur RTL,
00:01:40 merci d'accueillir celui qui va faire son bon dimanche show pendant une heure et demie,
00:01:42 c'est Laurent Bafi qui est à mes côtés.
00:01:44 Comment ça va, Laurent ?
00:01:45 Bien, et toi, Bonan ?
00:01:46 Ça va très très bien, vous avez vu, vous avez reconnu tous les extraits qu'on a écoutés ?
00:01:49 Oui, c'est ma vie, mon oeuvre, ma carrière en deux minutes, c'est émouvant, quoi, ça passe vite une vie.
00:01:53 Alors, il n'y a pas de touille, parce qu'on vous a gardé quelques petits trucs pour tout à l'heure.
00:01:57 Laurent Bafi, on va parler du livre de Laurent Bafi, "L'Almanach",
00:02:02 et on va parler également de la pièce de théâtre "Bafi se pose des questions".
00:02:05 C'est un one-man show, monsieur, ce n'est pas une pièce.
00:02:07 Qui se joue au théâtre de la Madeleine.
00:02:09 Lisez vos fiches, monsieur, vos fiches sont mal faites, monsieur.
00:02:11 Je ne vais pas prendre de fiches, Laurent.
00:02:13 Virez vos assistants.
00:02:16 Laurent Bafi se pose des questions, avec des questions que vous aviez posées déjà dans un bouquin,
00:02:19 et d'autres, on reviendra là-dessus tout à l'heure, mais avant de commencer,
00:02:22 nous avons le comité d'accueil.
00:02:24 Cher Laurent, il y a des personnes qui ont voulu vous laisser des messages,
00:02:27 je vais vous faire écouter ces messages, et bien entendu, après, vous serez à même de réagir.
00:02:31 Voici le premier quelqu'un que vous connaissez, enfin, je crois.
00:02:33 Bon, ben, salut Laurent, je suis ravi que tu sois chez Bruno, qui est un pote,
00:02:37 et avec qui j'ai fait une très bonne émission l'année dernière.
00:02:40 Écoute, je voulais te féliciter, quoi, parce que je t'ai vu il y a dix ans,
00:02:45 au Palais Royal, sur scène, tu étais un peu en poté,
00:02:49 bon, on sentait évidemment ton talent qu'on connaît,
00:02:52 mais sur scène, tu n'étais pas au mieux, quoi, on voyait que tu ramais un peu et tout.
00:02:55 Et là, je suis allé te voir il y a quinze jours à la Madeleine,
00:02:59 où tu joues à peu près tous les lundis soir,
00:03:02 et j'étais vraiment très étonné par la facilité avec laquelle tu bouges sur scène,
00:03:08 et à côté Mick Jagger, quoi, tu vas d'un côté à l'autre de la scène,
00:03:11 voilà, et puis c'est tellement drôle, écoute, quand tu dis...
00:03:15 En fait, il faut dire aux gens, c'est des questions, en fait, que personne ne se pose,
00:03:19 que toi tu poses, et il y en a une que j'adore, c'est "y a-t-il des ours bipolaires ?"
00:03:24 Voilà, et là, tout est dit, voilà. C'est extrêmement drôle.
00:03:27 On a rigolé pendant une heure et demie, les gens se marrent,
00:03:30 et ça se termine, ils sont debout, enfin, voilà, donc tu...
00:03:33 À la télé, on savait ce que tu savais faire,
00:03:35 pour être maintenant, sur scène, t'es devenu très, très, très bon, voilà.
00:03:39 On ne peut que dire aux gens d'aller te voir à la Madeleine le lundi soir à 20h, voilà.
00:03:44 C'est le meilleur commercial de Laurent Bafi, il s'appelle Thierry Ardisson.
00:03:47 Non, mais il a raison, j'étais pas bon au début, le premier one-man show,
00:03:50 je l'ai fait pour le faire, mais j'avais tellement peur que j'étais tétanisé,
00:03:54 et maintenant, ça va mieux.
00:03:56 Et vous en êtes où par rapport au stress ?
00:03:58 Il y a toujours ce petit morceau de Lexomil dans le fond d'une poche
00:04:00 que vous touchez avant de monter sur scène, ou pas ?
00:04:02 Toujours, et si je l'ai pas, je suis en panique,
00:04:04 et si je l'ai, je le prends pas, oui, je touche le quart de Lexo...
00:04:08 En fait, je triche, j'ai mis un demi-Lexo.
00:04:11 Mais ça veut dire quoi ?
00:04:13 Ça veut dire que c'est le spectacle de la maturité, Laurent, celui-ci ?
00:04:17 Oui, je pense.
00:04:19 Je pense que mon plus beau métier, c'est père de famille.
00:04:23 Comité d'accueil, Karine Lemarchand a ce message pour vous.
00:04:27 Bonjour, c'est Karine Lemarchand.
00:04:28 Alors moi, j'ai travaillé quand même deux ans avec mon Lolo,
00:04:31 qui n'a pas d'ordinateur.
00:04:33 Imaginez-vous ce que c'est de lui envoyer des textes,
00:04:35 des choses à faire quand il n'a pas d'ordinateur.
00:04:37 Tout est sur son téléphone.
00:04:38 En plus de ça, il se lève à 15h.
00:04:40 C'est pas facile, mais on l'aime.
00:04:42 Toujours pas d'ordi ?
00:04:44 Non, j'avais un ordi, j'en ai plus, parce que...
00:04:46 Le téléphone, c'est un ordi déguisé, donc j'ai tout dans mon téléphone.
00:04:50 Je me lève pas à 15h.
00:04:52 Et puis, moi, j'aime beaucoup Karine Lemarchand,
00:04:55 que j'appelle la Noire haute dans le privé.
00:04:57 Mais elle est chiante aussi dans le boulot.
00:05:01 Elle fait trois réunions par heure, quoi.
00:05:03 Elle a des crises de réunionnites aigües.
00:05:05 Mais c'est une bosseuse.
00:05:07 Elle est trop sympa.
00:05:10 Et c'est une bonne camarade.
00:05:12 Chikondier, que vous connaissez peut-être grâce aux réseaux sociaux,
00:05:16 vous avez peut-être vu également...
00:05:17 Et peut-être que vous avez vu son fait entrer l'accusé, qui était formidable.
00:05:19 Alors, il n'a pas encore été diffusé,
00:05:21 parce qu'il y a deux, trois affaires qui sont encore en cours.
00:05:24 D'accord.
00:05:25 Il est dessus, d'ailleurs, au moment où je vous parle sur l'affaire en question.
00:05:27 Chikondier, vous avez laissé ce message.
00:05:29 Alors oui, moi, j'ai une anecdote avec mon lolo Bafi.
00:05:31 On s'est rencontrés lors d'une émission que je faisais
00:05:34 qui s'appelait "L'addiction, s'il vous plaît"
00:05:36 où schématiquement, je bourrais la gueule à l'invité.
00:05:38 Et c'est vrai qu'il avait cette définition en disant
00:05:41 "On ne se connaît pas, mais on est des pré-potes."
00:05:43 C'est des potes qui sont amis avant de se rencontrer.
00:05:45 Et ça a été totalement le cas.
00:05:47 Et j'en veux pour preuve que peu de temps après,
00:05:49 j'ai eu des gros ennuis de santé, à cause de l'alcool notamment.
00:05:51 Et je me suis retrouvé à l'hôpital.
00:05:53 Et personne n'est venu me voir.
00:05:54 Aucun membre de ma famille.
00:05:56 À peine un demi-copain.
00:05:57 Et bien, lolo, il ne pouvait pas venir
00:05:59 parce que lui, il était en déplacement.
00:06:01 Il jouait ce soir-là.
00:06:02 Mais il a emmené sa couille droite
00:06:04 qui s'appelle Romane, qui est un mec génial.
00:06:07 Et qui est venu à l'hôpital, qui m'a amené
00:06:09 des sandwiches, des fruits, de l'eau,
00:06:11 de l'attention, de l'écoute.
00:06:12 Et c'est vrai qu'à l'hôpital, ça ne fait jamais de mal.
00:06:14 Et voilà la générosité de mon lolo.
00:06:17 Moi, je l'appelle un petit peu mon petit homard.
00:06:20 C'est-à-dire qu'il y a une grosse carapace
00:06:22 qu'il faut défoncer à coups de marteau.
00:06:24 Mais derrière, il reste un petit mollusque
00:06:26 tout à fait délicieux à sucer.
00:06:29 - Il y a une vraie promesse !
00:06:30 - En termes galants, ces choses-là sont dites !
00:06:32 - Il y a une vraie promesse !
00:06:34 En tout cas, je t'ai tombé sur cette vidéo
00:06:36 qui était canon.
00:06:37 Vous étiez dans un resto avec Pinar à volonté.
00:06:39 Et en fait, c'était une discussion
00:06:41 avec de l'alcool, beaucoup.
00:06:42 - Le type est l'Emile Brillant.
00:06:45 Très sympathique, oui.
00:06:47 C'est une définition sur des gens
00:06:48 que j'aime bien dans la vie.
00:06:49 Et je sais que quand je vais les rencontrer,
00:06:51 ça va être des potes.
00:06:52 J'appelle ça des pré-potes.
00:06:53 Et je me trompe très rarement.
00:06:55 Et il a fait partie des pré-potes.
00:06:58 Et puis j'aime bien ses parcours atypiques.
00:06:59 Il était notaire, il se faisait chier dans la vie.
00:07:01 C'est comme Demaison qui était trader à New York.
00:07:05 Il a vu le 11 septembre, il a dit
00:07:06 "La vie est courte, on en a qu'une,
00:07:08 il faut réaliser ses rêves."
00:07:10 Et j'aime beaucoup ces parcours-là.
00:07:11 - Dernier message du comité d'accueil pour vous, Laurent.
00:07:14 C'est Jean-Marie Bigard.
00:07:15 - Moi, je crois en Dieu.
00:07:19 C'est chacun son truc.
00:07:21 Moi, je fais mes prières le matin, le soir,
00:07:24 la nuit, la journée.
00:07:26 Et je crois d'autant plus en Dieu
00:07:29 qu'il m'a fait un cadeau personnel.
00:07:32 Je suis super touché.
00:07:34 Dieu, comme cadeau, m'a fait rencontrer Laurent Buffy.
00:07:39 Alors c'est emmerdant, c'est un cadeau de Dieu.
00:07:43 Tu ne peux pas le foutre dans la poubelle.
00:07:45 Tu es obligé de le garder.
00:07:47 Tu l'as autour du cou, comme on dit.
00:07:50 Merci, mon Dieu.
00:07:52 Merci, mon Lolo, d'exister.
00:07:54 Je t'aime.
00:07:56 - C'est fou.
00:07:58 C'est fou que ce type soit croyant, religieux, bouddhiste,
00:08:03 qu'il ait des mantras, des prières.
00:08:05 C'est fou les gens, comme leur contradiction.
00:08:08 Les gens ont plusieurs facettes.
00:08:11 Tous les gens qui disent qu'il est grossier, vulgaire.
00:08:14 Il est extrêmement profond et attendrissant.
00:08:17 Je l'aime aussi.
00:08:18 - C'est ce qu'on pourrait dire aussi de vous.
00:08:20 Notamment quand on va voir votre spectacle.
00:08:22 On peut dire, oui, il y a une partie qui est grossière,
00:08:24 mais il y a aussi beaucoup de poésie dans Laurent Baffy.
00:08:26 - Je reste un auteur.
00:08:28 Et quand je fais un mot d'auteur, j'en suis ravi.
00:08:30 Que ce soit dans mes pièces ou dans mes bouquins.
00:08:32 Oui, j'aime ça.
00:08:33 - Ce n'est pas une pièce, c'est un one man.
00:08:35 Laurent Baffy fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:08:38 On va se retrouver dans quelques instants.
00:08:40 - J'appelle mon avocat.
00:08:42 En 1924, 12 alpinistes décident de s'attaquer au mont Everest.
00:08:52 Bravant tous les obstacles, avançant dans la neige et le froid.
00:08:56 Ils marchent pendant des jours et des jours.
00:08:59 Mais au bout de trois semaines, le contact est perdu.
00:09:02 Plus aucune nouvelle.
00:09:04 Jusqu'à aujourd'hui sur RTL.
00:09:07 Où vous écoutez Bruno Guillon dans le bon dimanche chaud.
00:09:11 Et les alpinistes ?
00:09:13 Ah ben non, eux, ils sont morts.
00:09:16 Pensez, l'Everest, c'est dur quand même.
00:09:19 Laurent Baffy fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:09:22 Le one man Baffy se pose des questions.
00:09:25 C'est tous les lundis au théâtre de la Madeleine.
00:09:28 C'est un spectacle qui avait été commencé à jouer avant le Covid.
00:09:31 - Oui.
00:09:32 - Et que vous avez repris il y a quelques semaines maintenant.
00:09:35 - Non, je ne l'ai pas repris il y a quelques semaines.
00:09:38 Je le tourne partout en France.
00:09:40 Et comme il y avait une demande à Paris,
00:09:42 j'ai décidé de jouer à la Madeleine le lundi.
00:09:45 Pour ne pas faire que la province.
00:09:47 Quand vous faites Paris, la province se plaint.
00:09:49 Vous ne venez pas nous voir.
00:09:50 Et quand c'est l'inverse, les Parisiens se plaignent.
00:09:52 Donc là, je dédie les lundis à Paris.
00:09:55 Et la semaine en province.
00:09:57 J'ai plein de dates partout en France.
00:09:58 - Alors vous savez, je suis super emmerdé Laurent.
00:10:00 Parce que je me fais fort pour tous les bons dimanches chauds
00:10:02 qu'on fait depuis trois ans.
00:10:03 De lire les livres, de voir les spectacles, de voir les films.
00:10:07 Je voulais aller vous voir ce lundi pour dire
00:10:09 "Ben, je vais parler d'un truc que j'ai vu".
00:10:11 Il n'y avait pas.
00:10:13 Vous avez le droit de me faire
00:10:15 ce qu'avait subi Laurent Bignolas
00:10:18 en ayant Albert Dupontel en interview.
00:10:20 - Dupontel s'était barré, oui.
00:10:21 - Il s'était barré parce que l'autre n'avait pas vu le spectacle.
00:10:23 - Non mais là, ce n'est pas de votre faute.
00:10:24 Vous étiez bienveillant et travailleur.
00:10:26 Vous vouliez venir.
00:10:27 Il se trouve que cette date,
00:10:29 ils avaient loué le théâtre à quelqu'un, une marque.
00:10:32 Donc voilà, ce n'est pas de votre faute Bruno.
00:10:34 - Donc ça passe.
00:10:35 - Et ça passe.
00:10:36 Et rassurez-vous, je ne vous enverrai pas des gens chez vous.
00:10:39 - Non mais c'est déjà fait.
00:10:40 - Ah d'accord.
00:10:41 - C'est déjà fait. Il n'y a plus rien à prendre.
00:10:42 - D'accord.
00:10:43 - Ah je suis désolé.
00:10:44 - D'accord, pardon.
00:10:45 - C'est déjà fait.
00:10:46 C'est Laurent Romesco qui a envoyé un truc.
00:10:47 Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs.
00:10:48 Pourquoi c'est tombé sur moi.
00:10:49 - Il est sympa dans l'habit Romesco ?
00:10:50 - Il est très sympa.
00:10:51 Sympa en sept lettres.
00:10:52 S I M P A S.
00:10:53 Ah non, merde, c'est tombé à côté.
00:10:57 Laurent...
00:10:58 - Enculé.
00:10:59 - Au pluriel, ça marche.
00:11:02 Laurent Baffi se pose des questions.
00:11:06 Vous posez des questions que personne d'autre ne se pose.
00:11:09 C'était déjà le cas dans le bouquin.
00:11:10 Moi j'en avais noté quelques-unes qui me tuaient de rire.
00:11:13 C'est rigolo parce qu'on peut passer de questions très mimis à des questions un peu plus compliquées
00:11:20 dans le livre.
00:11:21 Est-il plus agréable de se faire sucer par une fille bilingue ?
00:11:24 Je voulais commencer avec ça, comme ça on plante tout de suite le décor.
00:11:27 On est bien sur RTL, il est 15h20, c'est dimanche.
00:11:30 A Où se sont cognés les baleines à bosse ?
00:11:33 - Eh oui, c'est joli.
00:11:34 Où se sont cognés les baleines à bosse ?
00:11:36 Y a-t-il des ours bipolaires ?
00:11:38 Est-ce que la première, ce demi, compte pour du beurre ?
00:11:41 On ne sait pas tout ça.
00:11:43 - Niveau mise en scène, on est assez proche de l'émission
00:11:46 puisque vous avez un bureau qui est posé sur la scène.
00:11:48 Vous êtes sur votre bureau, vous prenez une petite grand-mère à côté.
00:11:52 - Ma chouchoute.
00:11:53 - En sécure.
00:11:54 - Ma chouchoute, je fais ça tout le temps, c'est ma chouchoute.
00:11:57 - Mais alors vous la choisissez comment ?
00:11:59 - A l'odeur.
00:12:00 Je prends celle qui sent le plus fort.
00:12:04 - Et donc vous la mettez en situation sur les pires insanités
00:12:08 que vous pouvez parfois sentir sur scène ?
00:12:09 - Oui, et puis je la caline, je l'adore l'autre et je la chouchoute vraiment.
00:12:12 C'est-à-dire qu'elle a open bar,
00:12:14 elle a un fauteuil bien plus confortable que ses vieilles merdes de chez Emmaüs.
00:12:18 Et elle peut tout réclamer.
00:12:22 Champagne, caviar, tout.
00:12:24 - On pourra rendre les fauteuils à Nicolas de Taverneau du coup
00:12:26 parce que ça marche pas si bien qu'on pensait en termes d'effet.
00:12:29 Laurent Baffie se pose des questions.
00:12:31 Moi j'ai envie de parler de réponses.
00:12:34 Parce qu'une question par définition ça amène des réponses.
00:12:36 On va vous donner des réponses.
00:12:37 - Pardon mais pas les miennes.
00:12:39 - Oui mais là c'est des vôtres dont je vais avoir besoin.
00:12:41 C'est de vos questions parce que je vais vous donner des réponses.
00:12:43 Vous allez devoir trouver la question qui correspond au mieux
00:12:47 à la réponse que je vais vous donner.
00:12:49 Jamais plus de trois...
00:12:53 - Ah faut que je trouve la question.
00:12:55 - C'est un peu le principe du Joe Pardy.
00:12:57 Combien y a-t-il de couilles dans le slip des gens qui habitent chez Annabelle ?
00:13:02 - Jamais plus de trois, je pense que c'est une bonne réponse.
00:13:05 Un bœuf bourguignon.
00:13:07 Quelle est la question ?
00:13:09 - A quoi ressemblez-vous ?
00:13:11 - C'est vrai.
00:13:13 Je préfère ça que ressembler à des sashimis vraiment.
00:13:16 Un labrador.
00:13:18 - Ah, avec qui j'ai eu ma première relation sexuelle.
00:13:21 Mais ça c'est la vie privée ça.
00:13:23 - Et on a un son.
00:13:25 Et là je sais que c'est la séquence émotion "Envoyez Yuki".
00:13:28 Thierry Ardisson.
00:13:30 - Ah, avec qui j'ai eu ma deuxième relation sexuelle.
00:13:33 C'est très privé là.
00:13:35 - Oui je sais, mais je savais que vous alliez vous livrer cet après-midi.
00:13:38 Un mardi sur deux.
00:13:40 Quelle est la question ?
00:13:42 - Bah quelle était notre fréquence coïtale Thierry et moi ?
00:13:45 - Quinze ans de prison.
00:13:48 Quelle est la question ?
00:13:50 - Que risquait Thierry à l'époque ? J'avais huit ans.
00:13:52 - Ah, sale affaire.
00:13:54 Et enfin, la réponse est Laurent Bafi.
00:13:57 - Qui propose les meilleurs livres pour les cadeaux de Noël ?
00:14:03 - C'est bien ce moment, sur le marché.
00:14:05 - C'est bien, évidemment.
00:14:07 J'ai été très surpris que vous ne soyez pas nommé dans les concours Laurent avec l'almanach.
00:14:11 - J'ai décliné.
00:14:13 - C'est vrai ? Ça ne me surprend pas de vous.
00:14:15 - Parce qu'ils me font chier, ils veulent que j'entre à l'académie.
00:14:17 Le verre ne me va pas.
00:14:19 Et je suis contre les épées.
00:14:21 - Je peux comprendre.
00:14:23 - C'est bien l'almanach de Laurent Bafi.
00:14:25 Mais on va parler un peu de nostalgie. Je ne sais pas si vous êtes du genre nostalgique.
00:14:27 - Oui, très.
00:14:29 - C'est vrai ? - Oui.
00:14:31 - J'ai récupéré quelques souvenirs de vous. On va en parler ensemble.
00:14:33 C'est le Bon Dimanche Show sur RTL.
00:14:35 À tout de suite.
00:14:37 - Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:14:41 - Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:14:45 - Exactement ce que je disais.
00:14:47 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:14:51 - C'est pas la voix de Céline Dion ?
00:14:53 - Putain, il vient de me faire une vale analgique au Léta.
00:14:57 Ça y est, on a volé le second degré de Laurent Bafi.
00:15:01 - Je te jure que je connais la voix de Céline Dion.
00:15:03 - Vous êtes bien seul, parce que depuis 5 ans, il n'y a plus personne qui l'entend.
00:15:07 Laurent Bafi fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:15:09 L'almanach de Laurent Bafi est sorti.
00:15:11 Ça, c'est juste avant les fêtes.
00:15:13 L'almanach de Laurent Bafi, qui est vachement bien fait.
00:15:15 C'est-à-dire que, quelle que soit la date,
00:15:17 on a une naissance, on a un décès,
00:15:19 on a une anecdote.
00:15:21 Par exemple, si je prends chez vos potes, 6 janvier, anniversaire d'Ardisson.
00:15:25 Il y a un petit vrai ou faux sur Thierry Ardisson ?
00:15:27 - Surtout, surtout, il y a les coucous, c'est les gens qui sont nés ce jour,
00:15:30 les bye-bye, les gens qui sont morts ce jour.
00:15:32 Il y a un quiz vrai/faux sur chaque personnalité.
00:15:35 Ça fait plus de 700 dans le livre.
00:15:37 C'est un travail de malade, ce bouquin.
00:15:39 C'est quand même... Total respect pour celui qui a fait ça.
00:15:41 - Et il y a toujours ce petit clin d'œil par rapport aux bêtes que vous connaissez bien.
00:15:44 Par exemple, si je m'arrête au 5 janvier,
00:15:46 en cas de Ricks, chez les babouins, le vainqueur se demise le vaincu.
00:15:49 - Oui, et il y a un dessin qui va avec,
00:15:51 c'est la transposition du comportement animalier chez l'homme.
00:15:54 - On devrait mettre ça au tennis, les amis.
00:15:56 Je suis sûr qu'on aurait beaucoup plus de vainqueurs à Roland-Garros.
00:15:58 Vraiment, on devrait lancer ce truc-là.
00:16:00 On va parler souvenirs.
00:16:01 Cher Laurent, je vais vous faire écouter des sons.
00:16:03 On part en 1976, 7 avril.
00:16:05 C'est votre première apparition télé.
00:16:08 Vous êtes hypnotisé par Yvon Hiva
00:16:11 dans le cadre d'un record du monde.
00:16:13 - Si je vous demande de tenter l'expérience sur Laurent,
00:16:16 qui est un fidèle téléspectateur d'un sur 5
00:16:18 et qui est très sceptique contre ces choses-là.
00:16:20 Et il adore les voyages aussi.
00:16:22 Est-ce que vous allez pouvoir l'envoyer très loin, comme ça ?
00:16:24 - Cinq, les mains se détachent automatiquement l'une de l'autre
00:16:29 sans la moindre contracture douloureuse.
00:16:32 Repose lourdement de chaque côté de ton corps.
00:16:36 Et aussitôt, tu t'endors calmement.
00:16:42 - Comment vous vous retrouvez dans ce truc ?
00:16:45 - Parce que j'ai arrêté l'école à 16 ans.
00:16:48 - En quatrième ?
00:16:49 - Oui, et j'ai commencé à faire des figurations.
00:16:51 C'était ma première figuration,
00:16:52 parce que c'est pas que le mec qui m'hypnotise.
00:16:55 D'ailleurs, je n'étais pas du tout hypnotisé.
00:16:57 C'était un festival du Fantastique à Ivry, je ne sais pas quoi.
00:17:00 Et je me suis retrouvé sur les épaules d'un funibuliste,
00:17:04 un mec qui marchait sur un fil.
00:17:05 Comment tu appelles ça ?
00:17:06 - Un funambule.
00:17:07 - Un funambule, funibuliste.
00:17:08 Et il avait les yeux bandés.
00:17:10 Il avait des sabres attachés à ses chevilles.
00:17:14 Donc il marchait en croisant les pieds.
00:17:16 Et on était à 8 mètres de hauteur, et j'étais sur ses épaules.
00:17:20 Personne n'avait accepté de faire ça.
00:17:22 J'étais payé à l'époque 500 francs.
00:17:24 Et donc j'avais accepté.
00:17:26 Et il y avait le mec qui m'a, soit disant, hypnotisé.
00:17:29 - Janvier 1990, première caméra cachée.
00:17:32 C'est dans "Tout le monde est gentil" sur la 5, animée par Yves Lecoq.
00:17:35 - Nous continuons avec un autre sujet.
00:17:38 C'est Laurent Baffie qui va l'exécuter.
00:17:41 Ce témoignage enregistré dans la rue avec un passant.
00:17:43 De quoi ça s'utilise ?
00:17:44 - C'est pas dans la rue, c'est dans un centre commercial.
00:17:46 - Vous êtes un habitué des centres commerciaux.
00:17:48 - Quand on fait ces commissions, on dit qu'on va faire ces courses.
00:17:50 On va faire des courses.
00:17:51 Et en ce moment, il y a des problèmes de dopage partout.
00:17:54 Et peut-être même dans ces courses-là.
00:17:55 - Je suis le docteur de la FFM, la Fédération Française des Ménagères.
00:18:03 Je vais vous demander, monsieur, de vous soumettre à un contrôle antidopage.
00:18:06 Sinon, on ne pourra pas homologuer cette performance qui est, je pense, proche du record d'Europe.
00:18:11 - On est 3 ans dans le truc.
00:18:12 - Oui. Alors, est-ce que vous êtes d'accord pour vous soumettre à un contrôle antidopage ?
00:18:15 - Non, on n'en parle pas, monsieur.
00:18:16 - Non, mais vous ne pouvez pas sortir de mon lit.
00:18:18 - Il s'agit donc juste de faire pipi dans ce flacon.
00:18:20 Alors, est-ce que vous êtes d'accord ?
00:18:21 - Un son de qualité.
00:18:23 En tout cas.
00:18:24 Laurent, ça, c'est en 1990, vous le disiez, vous avez arrêté vos études en 4ème.
00:18:29 Au départ, c'était pour...
00:18:30 - On débrief sur cette caméra cachée ?
00:18:31 - On va revenir dessus.
00:18:32 C'était pour faire de la compta, quand vous avez arrêté en 4ème.
00:18:36 Moi, c'est ce que j'ai lu, en tout cas.
00:18:37 - Oui, mais bon, on m'a dit "mais roitier ou comptable", rien ne m'intéressait, mais je n'étais pas...
00:18:41 - Mais comment vous vous êtes retrouvé sur ça, sur ce côté caméra cachée, pareil, d'aller faire chier les gens dans la rue ?
00:18:47 - Parce que j'ai toujours fait le con dans la rue, donc quand j'ai pu le faire,
00:18:51 puis j'étais fan de la caméra invisible, en me disant que ça vieillissait mal,
00:18:57 et que quand je voyais les caméras dans les émissions, je trouvais ça nul,
00:19:02 et je me disais "si moi j'en faisais, moi je saurais faire, moi ce serait drôle".
00:19:06 Et dès que j'ai pu en faire, je me suis lancé, voilà.
00:19:08 - Septembre-décembre 1991, Laurent est animateur sur Fun Radio, pour la soirée du Réveillon,
00:19:14 et depuis plus d'un an, il anime sur l'antenne "Vas-y, fais-nous rire".
00:19:18 - Le jeu décommence bien, avec Fun Radio.
00:19:21 - Il a dit "bouffez", on a avec nous beaucoup de gens qui sont venus faire un tour à Fun Radio,
00:19:25 et pas les moindres, puisque Laurent Vassil est parmi nous, mon cher Laurent Vassil, fais-nous rire.
00:19:29 - Moi je suis venu pour lancer un avis de recherche, parce qu'on n'entend plus du tout parler d'Arthur,
00:19:32 un mec qui faisait un peu le con le matin, qu'est-ce qu'il devient ? Il paraît qu'il a beaucoup de talent.
00:19:35 - Il était là en 1991, puisqu'il est venu à 23h30, on ne sait pas ce qu'il est venu pour 99.
00:19:39 - C'est quand même un mec qui a été formé par Pascal Sélême, il ne veut pas être franchement mauvais,
00:19:42 alors arrêtez vos conneries sur lui. - Ta gueule, on va te censurer, connard.
00:19:45 - C'est de l'info ou de l'intox, Laurent ? - Non, à mon avis c'est de l'intox, ça n'a tout de même pas été un cadeau.
00:19:49 - Non, c'est pas génial. Bon, est-ce que tu peux nous faire un vrai ou un faux ?
00:19:52 - Non, non, non, je ne travaille pas aujourd'hui.
00:19:54 - Est-ce que c'est vrai que c'est à Fun Radio que vous avez rencontré Ardisson ?
00:19:58 - Oui. C'est-à-dire que moi j'étais auteur, j'écrivais des sketches pour des gens,
00:20:03 et puis Victor Vicky, qui dirigeait la radio, avait entendu parler de moi plusieurs fois,
00:20:09 il avait besoin d'auteurs, donc il m'appelle, et moi j'étais très condescendant,
00:20:13 je lui dis "écoutez, j'écris plus pour les autres, surtout pas pour la radio,
00:20:19 à la limite je veux bien en faire". Il me dit "ah bon, vous avez un projet ?"
00:20:22 Je lui dis "bah oui, moi j'interviewe, je travaille dans le milieu des comiques,
00:20:25 je peux faire un truc en invitant des comiques". Il me dit "ok, on te fait un pilote ?"
00:20:28 Je lui dis "non, non, je ne fais pas de pilote, j'en suis plus là".
00:20:30 Et puis voilà, j'ai fait cette émission, j'ai reçu des comiques,
00:20:36 et après ayant vite fait le tour des comiques, j'ai reçu des animateurs télé,
00:20:40 et Thierry Ardesson, qui a voulu travailler avec moi après.
00:20:45 22 mars 1997, on va faire un rétu, lancement de Farce Attack sur France 2,
00:20:49 à chaque émission l'équipe se déplace dans une nouvelle ville.
00:20:52 Là on va faire un lancement de caméras cachées maintenant.
00:20:54 Ah bon ? Oui mais ça se voit aussi, c'est pas caché ça.
00:20:57 Non mais eux ce sont des stagiaires, absolument pas complétement.
00:21:01 Salut c'est Farce Attack, on est au cœur de la Camargue,
00:21:08 ce sont des taureaux d'arène extrêmement dangereux,
00:21:10 restez avec nous, on a piégé Arles.
00:21:12 Alors pendant 50 minutes il y aura des caméras cachées,
00:21:15 des surprises surprises, des taxis,
00:21:17 oh là oh là oh là !
00:21:19 Et peut-être une chute spectaculaire.
00:21:21 Avec Jean Dujardin et Bruno Salomon,
00:21:24 à l'époque qu'ils étaient dans Farce Attack.
00:21:26 Je vais lancer des gens qui ont reçu des Oscars, monsieur.
00:21:29 C'est bien là où je voulais en venir.
00:21:31 Quel retour sur investissement depuis monsieur Baffi ?
00:21:35 Bah moi je suis resté une sombre merde,
00:21:37 eux sont devenus des stars quoi.
00:21:39 La logique s'est accomplie au fil des années.
00:21:41 Farce Attack ça a duré combien de temps ?
00:21:43 Un an.
00:21:44 Mais un peu comme toutes les lignes de votre CV en fait.
00:21:47 Oui, un peu.
00:21:48 C'était très dur à faire Farce Attack.
00:21:50 C'était un barnum de dingue, c'est-à-dire qu'aujourd'hui on ne le vend plus à France 2.
00:21:53 Oui mais j'entends pour moi les autres se membrant.
00:21:55 Parce que c'était des heures de travail où j'étais...
00:22:00 Voilà je me lève, je te bouscule, tu ne te réveilles pas,
00:22:03 je bois beaucoup de thé pour me réveiller,
00:22:05 et après je pars dans la rue et là...
00:22:07 Et là c'est parti.
00:22:08 C'est-à-dire que les cadreurs couraient partout
00:22:10 et ne pouvaient pas me suivre parce que je n'arrête pas pendant 6 heures.
00:22:13 Et puis j'étais dans des villes différentes,
00:22:17 donc il fallait gérer...
00:22:19 J'ai des souvenirs de Farce Attack
00:22:21 où entre deux prises,
00:22:23 je gérais des trucs genre...
00:22:27 l'école des enfants, des conneries comme ça.
00:22:30 Enfin le quotidien quoi.
00:22:31 Oui c'est ça, de votre vie de père de famille.
00:22:34 Mais à distance.
00:22:35 C'est Laurent Bafi qui fait son beau dimanche chaud sur RTL.
00:22:38 Dans quelques instants, on va revenir,
00:22:40 puisqu'on a eu un extrait de radio sur un moment de radio
00:22:42 qui me faisait mourir de rire à chaque fois,
00:22:44 c'était le "Passe-moi l'autre con".
00:22:46 Vous vous souvenez de ce passage ?
00:22:47 La émission que j'ai animée pendant des années
00:22:51 s'appelait "C'est quoi ce bordel ?"
00:22:52 C'était l'émission que j'ai préféré faire sur plusieurs radios d'ailleurs.
00:22:55 Je l'ai faite sur 3 radios cette émission.
00:22:56 Europe 2, "Vivre à chanson" et Europe 1.
00:23:00 Europe 2, Europe 1, ma carrière c'est un compte à rebours.
00:23:02 S'il y avait eu un Europe 0, j'y serais.
00:23:05 Bientôt, rapport à l'audience.
00:23:09 Il est vraiment top.
00:23:10 Un petit peu, c'est l'effet Pascal Praud.
00:23:12 Allez, à tout de suite sur RTL.
00:23:14 Aujourd'hui, le bon dimanche chaud reçoit
00:23:21 le meilleur invité qu'il n'ait jamais eu.
00:23:24 C'est complètement faux.
00:23:27 On repassera ce jingle la semaine prochaine.
00:23:30 Bruno Guillon sur RTL, jusqu'à 15h30.
00:23:33 Ça fait plaisir quand même.
00:23:35 J'ai cru.
00:23:36 Je sais, j'ai vu.
00:23:37 J'ai eu un moment où je regardais.
00:23:39 Il y avait l'autre fauteuil, il s'est dit "Merde, il y a quelqu'un d'autre qui vient."
00:23:42 Ah, ça fait de la peine.
00:23:43 Mais non, Laurent, je vous aime.
00:23:45 Oui, non, mais d'accord, mais ça fait de la peine quand même.
00:23:48 Parce que c'est vrai que quelque part, je suis un peu le meilleur invité.
00:23:51 C'est vrai aussi, j'avoue, mais c'est un plaisir de vous avoir.
00:23:54 Vous savez que l'avantage avec Laurent, je me souviens de la première fois
00:23:56 où je vous ai reçu à la télé.
00:23:58 C'était il y a très longtemps, dans un show qu'on animait avec Manu Payette.
00:24:02 Et on s'était mis, mais la rate au cours Bouillon.
00:24:05 D'ailleurs, je ressors une expression de l'époque.
00:24:07 73, la dernière fois que j'ai entendu c'était 77.
00:24:09 77, là, pour le coup.
00:24:10 Et on avait flippé de dingue en disant "Putain, on reçoit Laurent Bafi".
00:24:15 Et on s'est dit "Il va nous vanner, on va se faire défoncer".
00:24:17 Et ça s'était super bien passé.
00:24:19 Ouais, Michou avait la même inquiétude.
00:24:22 Il va me vanner, il va me défoncer, ça s'est très bien passé.
00:24:26 Mais lui, il l'a regretté que vous ne l'ayez pas fait.
00:24:29 Je l'embrasse, où qu'il soit.
00:24:30 C'est Laurent Bafi qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:24:33 Je voudrais qu'on revienne à l'émission de radio qui s'appelait "C'est quoi ce bordel ?"
00:24:35 J'ai vu récemment, dans une interview,
00:24:37 vous avez déclaré que vous rêveriez de refaire ce format d'émission de radio.
00:24:42 Mais plus peut-être en podcast ou sur YouTube, c'est vrai ?
00:24:46 Oui, parce qu'à la radio, ce n'est plus possible.
00:24:48 Parce que ça allait trop loin pour l'époque.
00:24:51 C'était trop...
00:24:52 Je ne veux pas tomber dans le côté "On ne peut plus rien dire aujourd'hui".
00:24:55 Mais c'est vrai que le chant des libertés se restreint d'une façon drastique.
00:25:00 Drastique ? Comment on écrit ce mot ?
00:25:02 Drastique.
00:25:03 Et voilà, on ne pourra plus refaire ça.
00:25:06 C'était quand même une émission où je disais
00:25:09 "Écrivez à la commande en tueur pour me faire virer".
00:25:11 Je réclamais mon éviction.
00:25:14 Mais à chaque fois, à l'arrivée ?
00:25:16 Oui.
00:25:17 C'est vrai ?
00:25:18 Oui, comme quoi les gens ne sont pas cons.
00:25:20 Mais c'est pour ça aussi que vous êtes sur scène.
00:25:22 C'est Denis Oliven le dernier qui m'a viré.
00:25:24 Et il a fait ça comment ?
00:25:25 Proprement.
00:25:27 Avec un petit mot ? Un petit coup de fil ?
00:25:29 Rien, comme on fait ça dans les médias.
00:25:31 Rien, aucune info, rien.
00:25:33 C'est pour ça que vous êtes sur scène aussi ?
00:25:35 Parce que vous le dites, sur scène, au moins, il n'y a pas de filtre, il n'y a pas de censure.
00:25:38 Vous pouvez faire ce que vous voulez.
00:25:39 C'est le refus des artistes.
00:25:41 C'est la scène, bien sûr.
00:25:42 Je n'ai personne pour m'emmerder.
00:25:43 Jusqu'à présent.
00:25:44 Mais les gens qui viennent sur scène, ils le savent.
00:25:47 On explique comment ça se passe.
00:25:49 Bafi se pose des questions.
00:25:51 Mais pour apporter des réponses, vous allez choisir des gens dans le public.
00:25:55 Pas pour apporter des réponses.
00:25:56 Non, pour vous aider dans une explication.
00:25:58 Pour déconner avec le public.
00:26:00 Moi je fais en sorte d'abolir les frontières entre l'artiste et le public.
00:26:04 Ce que j'essaie de faire, ce vers quoi je tends, c'est de créer une bande de potes qui déconnent.
00:26:09 Comme on déconne avec des potes dans le salon.
00:26:11 Quand il y a 800 personnes, je reconnais que ça fait un grand salon.
00:26:14 Et puis je déconne avec les gens.
00:26:16 C'est participatif.
00:26:17 Mais les gens qui ne veulent pas participer, ce n'est pas une obligation.
00:26:20 C'est pas une obligation.
00:26:22 C'est à dire que quand vous choisissez quelqu'un, il dit "Ah tiens toi" ou "Bachin" etc.
00:26:26 S'il vous dit "Non je veux pas" vous lui foutez la paix.
00:26:28 Oui, et puis qui veut venir ?
00:26:29 Il y a des sujets qui veulent venir.
00:26:31 "Toi tu viens ? Non, bah alors toi..."
00:26:33 Comment vous travaillez l'impro ?
00:26:35 J'écris tout avant, connard !
00:26:38 Non mais c'est vrai.
00:26:42 D'où vous...
00:26:43 C'est quoi ?
00:26:44 C'est l'amour des gens.
00:26:46 Je fais avec ce que j'appelle le marché des jours.
00:26:49 Le marché des jours, c'est les spectateurs.
00:26:52 Ça change chaque jour.
00:26:54 Parce qu'ils sont différents.
00:26:55 Et voilà, c'est le marché des jours.
00:26:57 Le feeling, le contact avec les gens.
00:26:59 J'ai fait des micro-trottes, des caméras cachées.
00:27:02 Moi, ma matière, c'est les gens.
00:27:05 Je sais travailler les gens.
00:27:07 Enfin j'espère savoir faire ça.
00:27:09 Et je crois que les gens, ils voient bien que je les aime.
00:27:14 Avant de monter sur scène, est-ce que vous vous jetez un petit coup d'œil
00:27:17 sur le coin de la scène pour voir les têtes ?
00:27:19 Avant, on va vous dire "Tiens, lui..."
00:27:21 Non, non, non, pas du tout.
00:27:24 Jamais ?
00:27:28 Non.
00:27:29 D'accord.
00:27:30 L'interview de l'autre con, je vous l'ai préparé parce qu'on disait
00:27:32 il y avait cette rubrique que vous aviez à l'époque dans votre émission de radio.
00:27:35 Vous appeliez quelqu'un, vous disiez "Passe-moi l'autre con".
00:27:37 Ça nous a donné une idée, on a décidé de faire l'interview de l'autre con
00:27:40 mais on va vous donner des exemples de cons.
00:27:42 Ok ?
00:27:43 Et vous nous dites si vous avez déjà été confronté à la situation
00:27:46 et comment vous avez réagi.
00:27:47 D'accord.
00:27:48 Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un con
00:27:50 qui fait trop de bruit pendant que vous jouez un spectacle ?
00:27:52 Ah oui.
00:27:53 Moi, je suis misophone, je ne supporte pas les petits bruits
00:27:55 et les grands bruits non plus.
00:27:58 Donc un papier de bonbon,
00:28:00 le pire c'est évidemment les portables.
00:28:03 Et moi, j'avais dans mon premier one-man show,
00:28:05 il y avait une condamnation à mort pour les gens qui faisaient sonner leur portable.
00:28:09 Et on exécutait vraiment les gens.
00:28:11 Non mais vraiment.
00:28:12 Alors d'autres condamnaient, disaient à l'époque que c'était un simulacre
00:28:15 et que les gens n'étaient pas vraiment décédés
00:28:17 sauf qu'on les sortait les pieds devant
00:28:19 et qu'il y avait un peloton et des armes.
00:28:22 D'accord.
00:28:23 Par exemple, on est à une réunion,
00:28:24 quelqu'un fait cliquer son stylo,
00:28:26 je vais prendre le stylo et je vais le prendre dans la carotide de la personne.
00:28:30 Là j'entends ce que vous faites.
00:28:32 J'entends.
00:28:33 Ça fait quatre fois.
00:28:35 Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un con
00:28:37 qui vous prend en photo en scred au resto ?
00:28:39 Vous savez, le fameux mec qui fait "George, fais un selfie"
00:28:42 mais en fait le téléphone est tourné vers vous.
00:28:44 Insupportable, parce que moi je fais toutes les photos qu'on me demande
00:28:48 mais les gens qui photographient en douce,
00:28:51 voilà, c'est vraiment...
00:28:54 Pas paradis pour les nuls, c'est nul.
00:28:56 Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un con
00:28:58 qui tente de vous faire des vannes parce que vous êtes dans l'humour ?
00:29:00 Entre parenthèses, vous n'avez pas le droit de me citer.
00:29:02 Tout le temps, tout le temps,
00:29:06 je suis tout le temps confronté à des gens
00:29:08 que ça démange, qui me voient, ça les démange,
00:29:10 ils viennent,
00:29:12 je leur mets une vanne,
00:29:14 et la femme me dit "Tu vois, je te l'avais dit, tu vas y aller !"
00:29:16 Je te l'avais dit !
00:29:18 Vous êtes motard, est-ce que vous êtes déjà tombé sur des cons sur la route ?
00:29:21 Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
00:29:23 Une fois, il y a un mec qui a failli me tuer,
00:29:25 je l'ai rattrapé, et au feu rouge,
00:29:27 je suis descendu, j'ai défoncé le rétro,
00:29:29 et Harry Habitant était en bagnole à côté,
00:29:31 quand on s'est rencontré après, il m'a dit
00:29:33 "Mais c'est toi qui as fait ça ?"
00:29:35 Un mec est descendu, il a défoncé le rétro,
00:29:37 il y avait un mec dans le bagnole, une armoire en plus,
00:29:39 il a dit "Mais comment il fout furieux, c'est dangereux la moto !"
00:29:41 - Surtout à Paris, je confirme.
00:29:43 Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un con en vacances ?
00:29:45 - Tout le temps ! J'ai l'impression qu'ils se réunissent là-bas.
00:29:48 Ils se regroupent en vacances,
00:29:50 et ils font toutes les conneries qu'ils n'ont pas eu le temps de faire pendant qu'ils bossaient.
00:29:54 - Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un enfant con ?
00:29:57 Parce que les adultes cons, on sait que ça existe,
00:29:59 il n'y a pas de raison qu'il n'y ait pas des enfants cons aussi.
00:30:02 - Oui, c'est pour ça que je suis pour plus de permissivité.
00:30:05 - Par rapport aux enfants ?
00:30:07 - Par rapport aux enfants, je trouve qu'on est vite stigmatisé quand on les frappe.
00:30:11 Et il y en a qui méritent.
00:30:13 - Est-ce que vous êtes déjà tombé sur un patron con ?
00:30:16 - Oh là là, je ne vois pas comment...
00:30:19 Je suis rarement tombé sur des patrons...
00:30:21 Mais là, maintenant, je tombe sur une nouvelle génération de gens qui sont,
00:30:24 comme j'ai pris de l'âge,
00:30:26 des patrons qui sont plus jeunes que moi et qui sont plus sympas.
00:30:29 Genre des patrons...
00:30:31 Je trouve que le patron de RTL est très sympa.
00:30:33 - Regis Travanas ?
00:30:35 - Il est très sympa ce mec.
00:30:37 Et ça n'existait pas avant des patrons sympas.
00:30:40 Avant, c'était "patron enculé".
00:30:42 "Patron enculé !"
00:30:43 Maintenant, c'est "patron sympa".
00:30:45 - Faites une manif en gueulant "patron sympa", vous allez être tout seul.
00:30:47 - Oui, c'est vrai.
00:30:48 - Ça n'a pas amené beaucoup de monde.
00:30:49 On salue Regis Travanas.
00:30:51 Bien sûr qu'il n'écoute jamais cette émission,
00:30:53 mais on le salue quand même.
00:30:54 C'est Laurent Bafi qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:30:57 - Et puis, il ne s'est inquiété pour rien, Regis.
00:30:59 Moi, j'ai reçu ses analyses, c'est juste une petite bléno.
00:31:04 - Il a flippé, il a dit "ouais, j'ai un cancer de la bite".
00:31:06 Mais non !
00:31:07 - Bisous, Regis !
00:31:10 Est-ce que vous êtes sensible ?
00:31:11 - Mais bisous sur la joue !
00:31:12 - Évidemment, à cause de cette bléno.
00:31:14 Sinon, Laurent Brassaillard, vous vous en doutez bien.
00:31:16 Je sais pourquoi je suis sur RTL.
00:31:17 Allez, à tout de suite avec Laurent Bafi.
00:31:19 - Quand le bon dimanche chaud commence,
00:31:28 le monde entier se tait et l'écoute.
00:31:32 - Chut, Marcel !
00:31:34 - C'est évidemment faux, hein ?
00:31:35 Mais on dit ce qu'on veut !
00:31:36 - Chut, Marcel !
00:31:38 Deuxième fois !
00:31:39 - Le bon dimanche chaud sur RTL.
00:31:42 - Le bon dimanche chaud ?
00:31:44 - En fait, la spikrine, c'est des gags.
00:31:46 - Exactement !
00:31:47 On redonne le mot "gag" en 2024.
00:31:50 - Espikrine !
00:31:51 - Espikrine, d'accord.
00:31:52 Donc la rate au cours bouillon était plutôt dans la tendance.
00:31:55 - Allez, on va faire le 4 à la suite.
00:31:57 - Laurent Bafi se prête à faire un défi.
00:32:00 Laurent Bafi se pose des questions sur la scène du théâtre de la Madeleine.
00:32:04 Alors, vous abordez tous les sujets.
00:32:06 Pas trop la politique, parce que vous dites "ça m'intéresse pas".
00:32:09 - Non, ça m'intéresse pas.
00:32:10 - Ça vous fait chier, la politique.
00:32:11 - Et puis, c'est une denrée périssable,
00:32:14 alors que mes spectacles sont pérennes et resteront dans l'histoire.
00:32:18 Comme les pièces Molière-Auguitry, qui ne font que rien depuis des années,
00:32:22 alors que moi, je suis toujours là.
00:32:23 - C'est ça.
00:32:24 Vous parlez du handicap, vous parlez de religion, la famille, les métiers,
00:32:27 - Oui, des femmes, des hommes, de sexualité, de religion,
00:32:31 oui, et puis il y a un moment d'émotion qui est bouleversant également,
00:32:36 parce que dans tout spectacle comique, il doit y avoir un moment d'émotion.
00:32:39 - Et puis on apprend des choses, aussi.
00:32:41 - Bien sûr.
00:32:42 - C'est votre marque de fabrique.
00:32:43 - Bien sûr, culture et décolle, comme dans le...
00:32:45 - Comme dans l'Almanach.
00:32:46 - Almanach, absolument.
00:32:47 - Et bien, vous savez quoi ?
00:32:48 Je vais prendre des pages de l'Almanach
00:32:49 et je vais vous citer des noms en fonction de leur date d'anniversaire.
00:32:52 Vous allez nous donner 2-3 infos sur les noms en question.
00:32:55 Je m'arrête au 24 février.
00:32:57 Laurent Ruquier, né un 24 février.
00:32:59 - Le même jour que Raon, fils de Krau, fils de Krau, évidemment.
00:33:04 - Laurent Ruquier.
00:33:05 - Ah, vous voulez que je vous dise les vrais faux de vous ?
00:33:07 - Non, pas du tout !
00:33:08 Je voudrais vous dire, voilà, le rapport que vous entretenez avec Laurent.
00:33:13 Sauf sexuel, bien sûr.
00:33:15 - Le rapport, c'est un très très bon rapport,
00:33:17 il y a de l'estime réciproque,
00:33:20 je trouve qu'il est très légitime à la tête des grosses têtes
00:33:23 et qu'il fait super bien notre job.
00:33:26 Après, je pense qu'il devrait me prendre plus,
00:33:29 il ne me prend pas assez.
00:33:31 Et c'est dommage pour l'émission,
00:33:32 c'est l'émission qui a empathie.
00:33:34 Et voilà, à part ça, rien à dire.
00:33:37 En plus, il invite tout le monde dans des week-ends, des voyages.
00:33:40 Le type est très bien.
00:33:43 - Mais là, vous vous êtes invité quand il y a les week-ends et les voyages, rassurez-moi.
00:33:45 - Oui, oui, je suis allé à Londres la dernière fois,
00:33:48 j'ai profité de l'invitation.
00:33:50 On était 800, non, non, il est généreux.
00:33:52 - C'est le Canada de Laurent Baffy qui est sorti au début du mois,
00:33:55 disponible aux éditions Kéro.
00:33:57 Alors, on a une rubrique dans l'émission Laurent qui s'appelle "Les critiques du web".
00:34:00 Les critiques du web, on va choisir une oeuvre de l'invité
00:34:04 et on va aller voir les critiques qui ont été laissées.
00:34:06 Ça peut être sur un site marchand comme Amazon
00:34:08 ou alors quand on parle d'un film, on va sur Allociné.
00:34:11 Bref, là on s'est arrêté au dictionnaire de Laurent Baffy
00:34:14 qui était sorti en 2012.
00:34:15 Vendu quand même à 300 000 exemplaires.
00:34:17 - 500 000.
00:34:18 - 500 000 exemplaires.
00:34:20 500 000 exemplaires, je croyais qu'on allait augmenter.
00:34:23 Excusez du peu.
00:34:24 Et on est allé voir les critiques qui ont été laissées sur le site Amazon.
00:34:27 - 600 000.
00:34:28 - Mais ça c'est le fait d'en parler, c'est RTL.
00:34:30 Les critiques qui sont laissées sur le site Amazon,
00:34:32 il y en a plein qui vous permettent d'avoir une note
00:34:34 qui va de 1 à 5 avec des étoiles, d'accord ?
00:34:37 Et nous on s'amuse à prendre des critiques,
00:34:39 pas forcément les meilleures, pas forcément les moins bonnes.
00:34:42 On aime prendre les critiques qui nous font rire.
00:34:44 Et plutôt que de vous les lire là telles quelles,
00:34:46 on se dit qu'il n'y a pas d'intérêt.
00:34:48 Je vais vous faire écouter ces critiques.
00:34:50 - Très bien.
00:34:51 - Traduit.
00:34:52 - J'ai créé votre note.
00:34:53 Elle s'appelle "Je".
00:34:54 - Qu'est-ce que c'est qu'on entend ?
00:34:55 - C'est Siri qui s'exprime.
00:34:57 - Ah très bien.
00:34:58 Tu l'embrasses pour moi.
00:34:59 - Et donc nous avons...
00:35:00 - Il a réellement dit "Ferme ta gueule Siri,
00:35:02 ferme bien ta gueule Siri".
00:35:04 - Siri, fais baiser de ta mère.
00:35:06 - Et là t'entends "Bonjour, c'est Alexa".
00:35:09 On a traduit ces critiques dans une autre langue
00:35:13 grâce à l'intelligence artificielle.
00:35:14 Je vous fais écouter les critiques
00:35:16 et vous me dites si c'est une bonne ou une mauvaise critique.
00:35:18 - D'accord.
00:35:19 - On parle donc du dictionnaire de Laurent Bafi.
00:35:20 Première critique, c'est en islandais.
00:35:22 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:35:38 - Déjà je suis entraîné par cette joie de vivre.
00:35:42 - C'est assez laveur.
00:35:44 - Non, c'est fielleux.
00:35:46 - C'est une bonne critique.
00:35:48 Caroline, on vous a mis 5/5 avec cette critique laissée sur Amazon.
00:35:51 "Cadeau offert à mon mari qui n'aime pas lire
00:35:53 et à qui j'aimerais apprendre la joie de la lecture.
00:35:55 Le fait qu'il puisse ouvrir le livre à n'importe quelle page
00:35:57 et de pouvoir lire n'importe où
00:35:59 le soulage et le contraint beaucoup moins.
00:36:01 Résultat, je suis ravi."
00:36:02 5/5, c'est une bonne note.
00:36:03 Deuxième critique, on l'a traduite en serbe.
00:36:06 "Bafi, son humour, son audacité, son charisme.
00:36:12 On aime ou on n'aime pas ?
00:36:15 Je n'aime pas, nulle.
00:36:17 Et si quelqu'un veut le livre, je vais le vendre à la moindre."
00:36:21 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:36:23 - Non, il faut dire que cette femme est devenue la femme de Djokovic.
00:36:27 On était ensemble avant, elle n'a pas gardé un très bon souvenir de moi.
00:36:31 D'où les reproches.
00:36:33 - Ah, là vous allez voir, c'est un festival.
00:36:35 - Elle a dit 0/5, elle s'appelle Dictapome.
00:36:37 Elle a mis "Bafi, son humour, sa guaie, son charisme.
00:36:40 On aime ou on n'aime pas ?
00:36:41 Moi j'aime pas, zéro.
00:36:43 Et si quelqu'un veut le bouquin, je le revends pour pas cher."
00:36:47 Troisième critique, c'est du philippin.
00:36:49 "Maraming mga nakakatawang kahulugan.
00:36:52 Gayun paman, hindi ko talaga gusto kapag pinagtatawanan
00:36:56 ang mga tao si bojo leis.
00:36:59 Ok para sa katatawanan, ngunit sa loob nang isang tiak na limitashon."
00:37:04 Bonne ou mauvaise critique ?
00:37:06 - Là c'est juste une entrée ou il y a le plat avec ?
00:37:08 - Non, là c'est juste l'entrée.
00:37:10 - Oui c'est bien, c'est bon endroit, c'est bon resto.
00:37:12 - 4/5. Jean-Pierre Maitrelin vous a mis plusieurs définitions très drôles.
00:37:15 Néanmoins, "J'aime pas beaucoup qu'on se foute de la gueule du Beaujolais.
00:37:18 Ok pour l'humour, mais dans une certaine limite, entre parenthèses,
00:37:22 définition du Beaujolais par Bafi,
00:37:24 mauvais pinard qui pète plus haut que son cru."
00:37:26 Le mec est très touchy, on pourrait faire des vannes sur tout le reste.
00:37:29 - C'est pas bon le Beaujolais, cette fête annuelle.
00:37:32 Beaujolais nouveau est arrivé, mais foutez-moi ça dans les égouts.
00:37:35 Oh, il y a un petit goût de banane, mais...
00:37:37 - Ça a un goût de vin, monsieur ?
00:37:39 - J'aime les goûts de banane, mange une banane, nous fait pas chier.
00:37:41 El campinar immonde !
00:37:43 - La critique numéro 4, et ce sera l'avant-dernière,
00:37:46 nous l'avons traduite en malayalam.
00:37:48 - Ah !
00:38:01 - Dommage, il a fait une faute de syntaxe.
00:38:03 - C'est le gérondif qu'il a employé à mauvaise émission.
00:38:05 - Ouais, ouais, c'est dommage.
00:38:07 C'est excellent, cette critique.
00:38:09 - 4,5/5, c'est bien.
00:38:10 Atomik Jozian, très bon pseudo,
00:38:13 vous a mis "sympa, mais légèrement déchiré,
00:38:15 on sent qu'il est déjà passé entre plusieurs mains,
00:38:17 et je parle autant du livre que j'ai acheté que de son auteur."
00:38:21 - J'aime pas quand les gens sont plus drôles que moi, en fait.
00:38:24 - Et la cinquième s'est traduite en adonésien.
00:38:26 - "Ditawarkan kepada ayah mertuwa saya
00:38:29 yang kebingungan sebagai minuman beralkohol
00:38:32 untuk makan malam natal.
00:38:34 Meskipun itu berarti melontarkan leluchon
00:38:37 kepada mereka saat makan malam,
00:38:39 itu mungkin juga lucu."
00:38:41 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:38:42 - Je suis pas contre les critiques,
00:38:43 mais celle-là est dégueulasse, quoi,
00:38:45 parce que ça représente pas mon travail,
00:38:47 et c'est pas moi.
00:38:48 - 5/5.
00:38:49 - Oh, merde !
00:38:50 - Lady Hilda vous a mis
00:38:52 "Offer à mon ahuri de beau-père
00:38:54 à l'apéro du repas de Noël,
00:38:56 quitte à nous les briser avec des vannes
00:38:58 pendant tout le dîner, autant qu'elles soient drôles."
00:39:00 - Ce que j'adore dans ces bouquins-là,
00:39:02 c'est que ça devient des petits...
00:39:05 phénomènes de société.
00:39:07 Je suis pas très modeste,
00:39:08 mais c'était le cas pour le Dicot
00:39:10 que j'ai vendu à 500 000 exemplaires.
00:39:11 J'ai des potes qui m'ont dit
00:39:12 "On était à Noël, on était 20 personnes,
00:39:14 y'a eu 5 fois ton bouquin."
00:39:15 C'est qu'après, dans le dîner,
00:39:16 des gens lisent des conneries,
00:39:18 et se marrent,
00:39:19 et ça peut remplacer un jeu de société, un livre.
00:39:22 - 630 000.
00:39:23 - Ça peut faire l'animation d'une soirée.
00:39:25 - On est à 630 000,
00:39:27 depuis le début de cette...
00:39:28 - Ah oui, ça monte bien.
00:39:29 - Ça monte, ça monte.
00:39:30 C'est Laurent Bafi qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:39:32 On va se retrouver dans quelques instants.
00:39:33 À tout de suite !
00:39:34 - Et Laurent Bafi qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:39:51 que vous pouvez applaudir tous les lundis,
00:39:54 à Paris, au Théâtre de la Madeleine.
00:39:56 - C'est 20h, on peut dîner après.
00:39:58 - C'est vrai, on peut dîner après.
00:39:59 Il y a un très bon petit restaurant d'ailleurs,
00:40:00 à côté du Théâtre de la Madeleine.
00:40:02 - Il y a un Italien qui est super.
00:40:04 - Il est très très bien, cet Italien.
00:40:05 Il fait des spritz extraordinaires,
00:40:07 pour ceux qui consomment de l'alcool, bien sûr.
00:40:09 Bafi se pose des questions,
00:40:10 et l'almana de Laurent Bafi.
00:40:12 Je le disais tout à l'heure, juste avant les infos,
00:40:14 on sait que vous êtes un gros bosseur, Laurent.
00:40:17 Mais on n'imagine pas toutes les personnes
00:40:19 avec qui vous avez travaillé,
00:40:20 que ce soit sur le devant de la scène,
00:40:21 ou dans les coulisses,
00:40:23 on va essayer de voir à quel point
00:40:25 les gens que vous avez croisés
00:40:27 dans votre carrière,
00:40:28 ont pu déteindre sur vous.
00:40:30 Est-ce que, comme Maître Capello,
00:40:33 avec qui vous faisiez de la radio le soir sur Europe 2,
00:40:36 vous êtes très tatillant sur la langue française ?
00:40:39 - Oui, et ce qui est très drôle,
00:40:42 c'est que j'avais fait "Qui veut gagner des millions avec Maître Capello ?"
00:40:45 On a une question de français.
00:40:46 Non, je ne l'avais pas fait avec lui,
00:40:47 mais on a une question de français.
00:40:49 Donc j'appelle le Yoda,
00:40:51 j'appelle Maître Capello,
00:40:53 et il nous donne une mauvaise réponse,
00:40:54 et on se fait virer.
00:40:55 Et on se fait virer comme des merdes,
00:40:57 avec la honte, l'archauma, et tout.
00:40:59 Les gens qui me disaient quand même
00:41:00 "Vous jouez pour une assos"
00:41:01 et je croisais des gens qui m'engueulaient.
00:41:03 Ah ouais, ça c'était pas un bon souvenir.
00:41:05 - Est-ce que, comme Daniel Russo,
00:41:07 qui joue dans votre film,
00:41:09 et certaines de vos pièces,
00:41:10 vous auriez aimé faire du doublage ?
00:41:12 C'est la voix de Harvey Keitel.
00:41:13 Il a fait la voix d'Harvey Keitel du "Score" de 2014.
00:41:15 - Oui, et plein d'autres.
00:41:16 J'aimerais bien une fois dans ma vie
00:41:18 faire un méchant dans un Disney.
00:41:20 Mais sinon, faire du doublage,
00:41:22 il y a des gens qui en rêvent,
00:41:24 moi c'est pas forcément mon trip.
00:41:26 Mais oui, j'aimerais bien qu'on me propose
00:41:28 de faire un méchant dans un dessin animé de Disney.
00:41:30 - Est-ce que, comme Thierry Ardisson,
00:41:32 qui vous a hébergé sur "Tout le monde en parle"
00:41:34 et puis "Salut les terriens",
00:41:35 vous pensez que "Sucer" s'est trompé ?
00:41:37 - Bien sûr.
00:41:38 À l'époque, Thierry disait que c'était pas trompé.
00:41:40 Il a changé d'avis, grâce à Audrey.
00:41:44 - Est-ce que...
00:41:46 - Sa femme, Audrey.
00:41:47 - Ah, compris.
00:41:48 Est-ce que, comme Jean-Marie Bigard,
00:41:50 vous pensez que le 11 septembre...
00:41:52 Bon, allez, arrête, dis donc.
00:41:54 - Je sais pas, des fois, je sais pas quelle mouche le pique.
00:41:56 Il part dans des trucs, Jean-Marie, je sais pas.
00:41:58 Pourtant, je lui ai dit, je lui ai dit, je lui ai dit,
00:42:01 mais bon, il est comme ça.
00:42:03 Il s'enflamme, il s'enbat, il...
00:42:06 - Oui, mais il y a une expression qui dit
00:42:09 "Les vrais amis, ils connaissent vos défauts
00:42:11 et ils vous aiment quand même".
00:42:12 - Entièrement d'accord.
00:42:13 Je l'aime quand même, il connaît mes défauts,
00:42:14 il m'aime quand même,
00:42:15 donc j'en ai autant à son service,
00:42:16 mais des fois, j'ai envie de lui dire
00:42:18 "Ferme ta gueule".
00:42:19 Et lui aussi, il a envie de me dire "Ferme ta gueule".
00:42:21 - Et il vous le dit d'ailleurs, des fois.
00:42:22 - Oui, il me le dit très souvent.
00:42:23 - Est-ce que, comme Jean Dujardin et Bruno Salomon,
00:42:25 des "Nous, c'est nous",
00:42:26 avec qui vous faisiez farce-attaque à la télé,
00:42:28 on en parlait tout à l'heure,
00:42:29 vous préférez jouer en bande que tout seul ?
00:42:32 - Non, je suis plutôt solitaire, moi.
00:42:34 Je suis plutôt un mercenaire solitaire.
00:42:36 J'écris seul, je travaille seul, je...
00:42:39 Alors, oui, c'est plus sympa
00:42:41 quand on fait une pièce de théâtre,
00:42:43 d'avoir des potes sur scène
00:42:45 et ça, c'est très sympa aussi.
00:42:47 J'ai joué pas mal de pièces avec des potes.
00:42:50 Mais quand même, je suis un loup solitaire.
00:42:55 - Est-ce que, comme Karine Lemarchand,
00:42:57 que vous avez accompagnée sur RTL il y a trois ans,
00:43:00 vous adorez rire ?
00:43:02 - Bien sûr.
00:43:03 Et puis, ce qui est génial avec Karine,
00:43:06 c'est qu'elle est bonne cliente,
00:43:08 elle a un rire communicatif.
00:43:10 Donc c'est très sympa de déconner avec elle.
00:43:12 - Qu'est-ce qui vous fait marrer aujourd'hui ?
00:43:14 - Oh la question ! Cette question me fait marrer.
00:43:16 Qu'est-ce qui vous fait rire aujourd'hui ? Répondez.
00:43:18 - Je l'ai dit vraiment avec ce ton-là.
00:43:20 C'est pour ça qu'il a la lumière dans la gueule.
00:43:22 - Est-ce que vous êtes pour ou contre les attentats ?
00:43:24 La guerre, ça vous fait peur ?
00:43:25 Oui, la pollution.
00:43:26 C'est quoi la pollution par rapport à la pollution ?
00:43:28 Vous êtes contre, pourquoi ?
00:43:29 Parce que c'est nocif ?
00:43:30 - Gaza.
00:43:31 - Pas mieux.
00:43:33 - Est-ce que, comme François Rollin,
00:43:35 qui joue dans "Les Clés de Bagnole",
00:43:36 vous pouvez vous mettre en colère ?
00:43:37 Colère, c'est un spectacle.
00:43:39 - Oui, bien sûr.
00:43:40 Et puis j'ai les mêmes colères que François Rollin.
00:43:42 Quand il fait son spectacle, il se met en colère sur les gens
00:43:44 qui font un petit décrochage.
00:43:45 Quand il tourne à droite, il fait un petit décrochage à gauche.
00:43:47 Ce qui est très, très dangereux.
00:43:49 Ça me rend fou.
00:43:50 Je suis entièrement d'accord avec François là-dessus.
00:43:53 Alors d'aucuns diront qu'on a des toques,
00:43:55 qu'on est à moitié fous.
00:43:57 Oui, certes.
00:43:58 Oui, je vous le concède.
00:43:59 C'est vrai aussi.
00:44:00 - Est-ce que, comme Laurent Ruquier,
00:44:01 animateur des "Grosses Têtes",
00:44:02 dont vous êtes sociétaire,
00:44:03 vous ambitionnez de piquer la place d'une personne âgée ?
00:44:06 - Étant âgé maintenant,
00:44:08 je voudrais garder la mienne, surtout.
00:44:11 - Il y a des humoristes de la nouvelle génération,
00:44:13 ça fait très ringard de dire de la nouvelle génération,
00:44:15 mais des gens qui vous font particulièrement marrer aujourd'hui ?
00:44:17 - Plein.
00:44:18 Moi j'ai connu une époque, dans les années 90,
00:44:21 où des producteurs se sont rendus compte
00:44:23 que ça rapportait beaucoup d'argent de produire des comiques
00:44:25 parce qu'il n'y avait pas de décors,
00:44:26 il y avait une personne, une chaise,
00:44:28 et donc on a eu une flopée de mauvais comiques,
00:44:30 de comiques pas drôles.
00:44:32 On s'en est tapé, putain, pendant des décennies.
00:44:34 Après, le temps a fait son travail.
00:44:39 Mais je suis surpris en ce moment de voir à quel point
00:44:42 il y a beaucoup de très très bons comiques.
00:44:44 Très très bons comiques.
00:44:45 Vous voulez des noms ?
00:44:46 - Il y en a déjà un qui se présente au théâtre de la Madeleine,
00:44:49 que je conseille depuis longtemps.
00:44:51 - Dans la nouvelle génération.
00:44:52 - J'essayais justement de vous coller dedans.
00:44:54 - C'est gentil.
00:44:55 - Je faisais ça discrètement.
00:44:56 - C'est gentil.
00:44:57 - Non mais dans la nouvelle génération,
00:44:58 on a des gens comme par exemple Akim Jamili, des gens comme ça ?
00:45:00 - Je ne sais pas qui c'est.
00:45:02 Mais sérieusement.
00:45:03 - Toujours ce problème avec les prénoms à consonance.
00:45:05 (Rires)
00:45:07 - Ça ne s'est pas calmé.
00:45:09 - Je ne connais pas tout le monde.
00:45:10 Je ne suis pas à l'affût de...
00:45:11 - Non mais alors qui ?
00:45:12 Par exemple Maxime Gasteuil ?
00:45:13 - Oui.
00:45:14 - Voilà.
00:45:15 - Et puis plein plein.
00:45:16 - Jean-Luc Mélenchon ?
00:45:18 - Laura Felpin.
00:45:19 Bon, Alban Ivanov, ce n'est pas un perdre de l'année.
00:45:22 Mais Paul Mirabel me fait rire.
00:45:26 Enfin, il y en a plein plein plein.
00:45:28 - Et là, vous, vous me faites rire.
00:45:30 - C'est gentil.
00:45:31 - Et c'est un vrai plaisir de vous avoir dans le Bourdi.
00:45:32 - Je suis content.
00:45:33 - Mon chou sur l'autel.
00:45:34 - Alors, on a évidemment celui qui cartonne dans un one man show sur scène.
00:45:38 On a évidemment l'invité qui cartonne avec ses bouquins.
00:45:43 C'est plusieurs millions de livres vendus depuis qu'il est rentré dans le monde de l'édition.
00:45:47 - Non, pas plusieurs.
00:45:48 - Et puis...
00:45:49 - Un seul.
00:45:50 - Oui, j'essaye de charger la mule.
00:45:51 Et avec cette émission, ça va changer, je peux vous dire, en termes de cadence de vente.
00:45:54 Mais on a également l'Instagrammeur.
00:45:55 - Ah, c'est nouveau ça.
00:45:56 - Ah, ça c'est nouveau.
00:45:57 - Ah, le boomer s'y est mis.
00:45:58 - Ah, ben ça je peux vous dire...
00:45:59 - Il est là, le vieux il est dans la place.
00:46:01 - On a une petite interview Instagram.
00:46:03 Je peux vous dire que ça va envoyer du lourd.
00:46:06 - On va faire chier pour que j'y aille.
00:46:07 - À tout de suite sur RTL.
00:46:09 - En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus prédisait déjà le bon dimanche chaud.
00:46:20 - À la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillaume.
00:46:25 Avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:46:30 - Visionnaire, le gars.
00:46:33 - Bruno Guillaume sur RTL.
00:46:35 - Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse.
00:46:39 - Visionnaire.
00:46:41 - C'est Laurent Bafi qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:46:45 C'est fou, c'est fou ce qui est en train de se passer.
00:46:47 On a écouté David Guetta il y a quelques secondes.
00:46:49 L'enchaînement est tout trouvé, puisque David Guetta, il est sur votre Insta.
00:46:53 On est à plus de 600 000 vues quand même sur la vidéo avec David Guetta.
00:46:57 - J'en ai une à 3 millions.
00:46:58 - Elle est là mon Instagrammeuse.
00:47:00 C'est un nouveau délire depuis le mois de septembre.
00:47:02 Plus de 200 000 abonnés en quelques semaines.
00:47:06 - Et puis maintenant ça va être plus assez vite donné mon Instagram.
00:47:10 - Pourquoi ? Vous voulez un code promo ?
00:47:11 - LBafi.
00:47:12 - LBafi.
00:47:13 - LBafi.
00:47:14 J'aimerais bien avoir un million de...
00:47:16 C'est un petit média personnel, c'est très agréable.
00:47:18 - Justement, vous pourriez profiter de ça pour ensuite refaire ces bordels sur vos réseaux ?
00:47:23 - Oui, mais je voudrais constituer un capital d'abonnés pour faire des choses.
00:47:28 C'est ça l'idée en fait.
00:47:29 - Alors justement, moi j'ai choisi sur Instagram des gens qui ont déjà un petit capital d'abonnés,
00:47:34 comme vous le dites, qui sont peut-être plus expérimentés que vous dans ce domaine.
00:47:39 On va voir si vous pourriez suivre leur exemple pour percer.
00:47:42 - D'accord.
00:47:43 - Pour réussir dans le game, comme disent les plus jeunes.
00:47:46 Est-ce que comme les influenceurs food, vous postez des photos de vos plats pour vous faire inviter dans les restos ?
00:47:51 - Non.
00:47:52 - Allez, on met ça.
00:47:53 - C'est faux, faux.
00:47:54 - Ah, il va falloir répondre.
00:47:55 - Moi je débute.
00:47:56 - Je vous donne des plans.
00:47:57 - Je veux le suivre.
00:47:58 - Je veux le suivre.
00:47:59 Donc, on fait la photo du truc.
00:48:02 - Exactement.
00:48:03 - Mais non, parce qu'on a déjà payé, on a déjà bouffé.
00:48:05 - Oui, mais c'est après.
00:48:06 Les gens disent "Ah putain, si Laurent Bouffi baffe..."
00:48:09 - Ah, c'est Laurent Bouffi.
00:48:10 - Laurent Bouffi, après, évidemment, quand vous en mangez trop.
00:48:11 - Ah, Laurent Bouffi !
00:48:12 - Est-ce que comme la moitié de la planète, quand une personnalité décède, vous postez
00:48:16 une photo de vous avec lui, pour montrer que vous le connaissiez ?
00:48:18 - Oui.
00:48:19 Bah oui, ça me fait...
00:48:21 La mort des gens, si ça peut me mettre en avant.
00:48:24 - Oui, tout de suite.
00:48:25 - Bien sûr.
00:48:26 Et les gens avec lesquels j'ai des photos, je les incite à mourir.
00:48:30 - Pour pouvoir les poster après.
00:48:32 - Pour que je puisse les poster après.
00:48:33 - Vous les gardez, donc ?
00:48:34 - Bien sûr.
00:48:35 Et puis, je me dis "Tiens, celui-là, ça va pas tarder."
00:48:38 Je fais des projections.
00:48:40 - Oui, c'est bien.
00:48:42 Il y a un business plan du décès.
00:48:45 Est-ce que comme les influenceuses beauté, vous montrez votre morning routine, pour avoir
00:48:49 un teint éclatant, Laurent ?
00:48:51 - Non, parce que je ne me lève pas le matin, je dors, donc je n'ai pas de morning routine.
00:48:55 Sauf que je me lève, je te bouscule.
00:48:58 - Bien sûr, et je ne me réveille pas comme d'habitude.
00:49:01 Est-ce que comme les influenceurs parents, vous pourriez mettre en scène votre famille
00:49:04 pour faire votre promo ?
00:49:05 - Non.
00:49:06 - Est-ce que...
00:49:07 - Non.
00:49:08 On développe pas.
00:49:09 Non.
00:49:10 - Vous m'avez dit un nom un peu ferme et définitif, je me suis dit "Je vais enchaîner" parce
00:49:12 que je ne voulais pas laisser s'instaurer un moment de malaise.
00:49:14 - Enchaînez.
00:49:15 - Est-ce que comme tout le monde, quand votre train est en retard, vous faites une...
00:49:17 - Attends, je regarde juste comment va le rucker, parce que j'ai une photo avec lui.
00:49:23 - La deine, la deine évadée ? Il faut que je fasse une mise à jour.
00:49:26 - Oui, c'est ça, il faut relancer.
00:49:28 Est-ce que comme tout le monde, quand votre train est en retard, vous faites une story
00:49:31 pour vous plaindre de la SNCF ?
00:49:33 - Non.
00:49:34 L'autre jour, j'ai eu deux heures de retard en revanche, j'ai tourné dans le train.
00:49:37 J'ai tourné une émission de télé en ce moment, je prépare, qui va s'appeler Vox Populi,
00:49:42 où j'ai interviewé tous les Français pendant plus d'un an, partout en France, et je travaille
00:49:47 partout où je vais.
00:49:48 Mais c'est vrai que la dernière fois que j'ai pris le train, deux heures de retard.
00:49:51 - Elle sera diffusée où ?
00:49:52 - J'espère sur C8.
00:49:54 - D'accord.
00:49:55 Tu veux remettre vite fait le micro, j'ai vu que tu te levais.
00:49:57 Il faut que tu saches que quand tu me parles dans l'oreillette, je t'entends pas.
00:50:00 J'entends "du du du du du du".
00:50:02 Ça, ça met en retard, ça.
00:50:06 - Qu'est-ce qu'il fout de rucker ?
00:50:08 - Putain !
00:50:09 - Qu'est-ce qu'il fout de rucker à pas mourir ? J'ai plein de photos avec lui.
00:50:12 - J'en ai qu'une.
00:50:13 Je la poste pas parce que la dernière fois que j'ai fait ça, où j'avais posté un anniversaire
00:50:17 d'un gars, j'avais dit "putain, je suis quand même aussi classe d'avoir la photo".
00:50:19 C'était Belmar, il est mort une semaine après.
00:50:21 - Ah merde.
00:50:22 - Je le fais plus.
00:50:23 On y retourne ? C'est bon, tu feras un montage ?
00:50:25 - Oui.
00:50:26 - Laurent Baffi, est-ce que comme Booba sur Instagram, vous pourriez mener des charges
00:50:29 contre des gens que vous n'aimez pas ?
00:50:31 - Non, mais je pourrais mener des décharges contre des gens que j'aime bien.
00:50:35 - Est-ce que comme Britney Spears sur Instagram, vous pourriez poser nu ?
00:50:39 - Non.
00:50:41 - Est-ce que, et pour finir, comme Christine Bravo sur Instagram, vous vous filmez de
00:50:45 beaucoup trop près ?
00:50:48 - Mais alors, c'est quoi le barème pour elle ?
00:50:52 - Alors je sais, au point ratatif...
00:50:55 - A quel moment c'est acceptable ?
00:50:57 - Ah ben non mais, on est sur un très très gros plan avec elle, avec Christine.
00:51:02 - Oui, mais pour que ce soit acceptable, il faudrait qu'elle change de ville ?
00:51:04 - Il faudrait qu'elle change de bras, je pense surtout, il faudrait qu'elle change de bras,
00:51:07 il faudrait que ça se rallonge, parce que des fois on ne voit pas le visage en entier.
00:51:10 C'est Laurent Baffi qui fait son bon dimanche chaud sur RTL, et on va finir avec une interview
00:51:16 avec lui.
00:51:17 - Ah.
00:51:18 - Ou pas.
00:51:19 - Ou pas.
00:51:20 - Ça va dépendre de vous, tout de suite.
00:51:21 Une équipe de choc, le talent, l'exigence et les dernières technologies de pointe au
00:51:31 service de la perfection.
00:51:32 Ah ben tout ça, ça sera pour plus tard.
00:51:34 Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.
00:51:36 - Laurent Baffi fait son bon dimanche chaud sur RTL, l'homme de télé, de radio, l'écrivain,
00:51:42 l'homme qui fait du one man sur scène.
00:51:45 - L'auteur.
00:51:46 - L'auteur.
00:51:47 Qu'est-ce que vous n'avez pas encore fait qu'il va falloir faire avant de nous quitter
00:51:52 dans un avenir le plus lointain possible, Laurent ? Un album Zouk Love ?
00:51:56 - Un album, oui.
00:51:57 Je veux faire un album.
00:51:59 J'avais un projet qui s'appelait "Bon tant pis".
00:52:02 - Ouais.
00:52:03 - Sérieusement.
00:52:04 - Je me doute que c'est sérieusement ça qui va me faire rire.
00:52:07 - J'aimerais bien aussi faire un défilé de mode.
00:52:09 J'aimerais bien, je suis assez créatif dans tous les domaines, j'ai beaucoup d'idées,
00:52:12 et la vie est trop courte pour tout faire, pour tout gérer en même temps,
00:52:16 mais j'ai envie de faire plein plein de choses.
00:52:18 - L'interview trop gentille, Laurent.
00:52:21 Euh... voilà.
00:52:23 On sait que parfois vous pouvez être un sale gosse, que vous vous êtes fait plein d'ennemis.
00:52:28 Ça s'est souvent bien arrangé.
00:52:29 Après il y a des gens que vous avez pu blesser, je sais que c'est un truc qui vous fait un
00:52:32 peu chier quand vous blessez des gens et que vous n'aimez pas que ça reste dans vos...
00:52:34 - Oui, je suis d'accord.
00:52:35 Les seules personnes que j'ai blessées, où je m'en foutais, c'était les hommes politiques.
00:52:40 Je m'en foutais complètement.
00:52:41 - Dans la prochaine interview, vous allez devoir être gentil.
00:52:45 - D'accord.
00:52:46 - Laurent, je vais vous poser des questions et il faudra répondre gentiment.
00:52:49 - Gentiment.
00:52:50 - Et si ça n'est pas le cas, j'aurai des choses pas très sympas à balancer à l'antenne.
00:52:55 - D'accord.
00:52:56 - Et ça m'embête.
00:52:57 - J'entends bien.
00:52:58 - Ça m'embête parce que je vous aime bien et j'aimerais pas, voilà, diffuser...
00:53:00 - Bien sûr, vous voulez pas salir les invités ?
00:53:01 - Oui, puis je voudrais pas...
00:53:02 - Ce qui est tout à votre honneur.
00:53:03 - Je voudrais pas vous mettre mal à l'aise.
00:53:04 - Mais c'est très gentil de votre part.
00:53:07 - Interview trop gentil, Laurent, et cette première question,
00:53:10 est-ce que vous pouvez me dire ce que vous pensez des chasseurs ?
00:53:14 - Des chasseurs ? Alors je ne suis pas totalement anti-chasseurs,
00:53:20 parce qu'il m'est arrivé de parler avec des chasseurs qui s'y connaissaient en zoologie
00:53:25 et qui étaient des chasseurs, des bons chasseurs,
00:53:29 mais je ne comprends pas l'intérêt qu'on a à foudroyer un animal.
00:53:33 Et puis, il y a des chasseurs qui tuent des gens, qui tuent leurs chiens,
00:53:40 et ça c'est pas mal pour la surpopulation.
00:53:44 Voilà, c'est un débat.
00:53:47 Il m'est arrivé de parler intelligemment avec des chasseurs,
00:53:49 mais je ne comprends pas la joie qu'on peut avoir,
00:53:52 moi, avec un appareil photo, une petite caméra,
00:53:55 je kiffe de filmer des mésanges bleus,
00:53:58 ou quand je suis dans des pays où j'adore filmer des animaux.
00:54:02 Mais voilà, je ne comprends pas cette joie qu'on a à donner la morale.
00:54:08 Après, c'est dans nos gènes, on a chassé pour manger, ça je peux le comprendre,
00:54:12 je ne suis pas totalement végétarien, il m'arrive de manger de la viande,
00:54:15 mais le côté, on prend des faisans d'élevage,
00:54:18 et on les jette à 3 mètres, et...
00:54:22 - Attention, il faut dire des choses gentilles sur les chasseurs, là vous êtes un peu en train de...
00:54:25 - Je dis ce que je pense, et il y a des bons, et il y a des mauvais chasseurs,
00:54:30 donc voilà.
00:54:32 - Bon, je garde du coup sous le coude le premier gage.
00:54:34 Laurent Bafi, qu'est-ce que vous appréciez dans une bonne secte,
00:54:37 comme les raëliens par exemple ?
00:54:39 - Alors ça c'est encore une chose, un truc que je n'ai pas pu développer,
00:54:42 mais j'avais créé ma secte.
00:54:44 - Le baba !
00:54:45 - La secte, et je n'ai pas eu le temps de m'en occuper.
00:54:47 J'adore les sectes, parce que c'est très enrichissant pour le gourou,
00:54:52 ça encourage la pédophilie, alors qu'en ce moment,
00:54:55 c'est plus très à la mode,
00:54:58 et puis ça nous promet des vies meilleures dans des mondes parallèles,
00:55:02 et pour les gens qui la mort fait flipper, c'est vachement sympa.
00:55:07 Moi j'ai créé ma secte.
00:55:09 - Alors c'était quoi le précepte des Lolo Babas ?
00:55:11 - Il y avait trois commandements, c'est le grand Lolo Baba tu adoreras,
00:55:16 et pour le reste tu te démerderas, j'ai oublié.
00:55:18 Mais il y avait quand même des principes.
00:55:21 Deux fois par jour, il fallait se tourner vers l'endroit où on croyait que j'étais,
00:55:25 ce qui est très subjectif, et se plier en disant
00:55:30 "Je te salue, au grand Lolo Baba, au grand Lolo Baba".
00:55:33 Et qu'est-ce qui se passe si on ne le fait pas ?
00:55:35 - Lolo Baba arrive derrière vous ?
00:55:38 - Non, il ne se passe rien.
00:55:39 - Ah il ne se passe rien, d'accord.
00:55:40 - C'est pas coercitif.
00:55:41 Et comme c'est une secte où je ne demandais pas d'argent,
00:55:43 les gens qui entendaient le mot "argent" dans une conversation devaient dire
00:55:47 "Non, pas d'argent, pas d'argent !"
00:55:49 Et c'est comme ça que je reconnaissais mes disciples.
00:55:52 Et voilà, mais l'idée que j'avais derrière la tête,
00:55:56 c'est de dire, ma Bible étant le journal,
00:55:58 c'est de dire "Tiens là, j'ai lu dans l'Isère qu'il y avait une rivière dégueulasse,
00:56:02 venez on va se marrer, on va nettoyer la rivière,
00:56:04 on va se filmer, on va faire les cons, on va faire une bonne action."
00:56:07 Et je n'ai pas eu le temps de le faire, et je le regrette.
00:56:11 - Et c'est un truc que vous pourrez relancer grâce à vos réseaux.
00:56:14 Dernière question, interview trop gentille,
00:56:17 c'est qui votre serial killer préféré ?
00:56:19 Et je veux dire, quelles sont ses qualités principales surtout ?
00:56:22 - J'en ai beaucoup, j'ai une affection particulière pour Landru,
00:56:27 qui était un précurseur dans son domaine,
00:56:31 et puis quel encouragement pour tous les moches,
00:56:35 tous les moches, le nombre de vocations qu'il a créé,
00:56:38 c'est vraiment la preuve que les moches peuvent séduire,
00:56:41 et ramener de la meuf, et réchauffer leur petit cœur,
00:56:45 - Et leur appartement en même temps !
00:56:47 - Et valer leurs économies.
00:56:49 Non, non, je regarde beaucoup les fêtes entre les accusés,
00:56:52 j'en ai croisé, j'ai croisé Guy Georges,
00:56:56 j'ai croisé Bérangère, le mec qui, au marché de Saint-Quentin,
00:57:01 dépossède les femmes et enfants.
00:57:03 - Mais dans quelle occasion vous les avez croisés ?
00:57:06 - Alors, Guy Georges, on allait au Banana,
00:57:09 à la grande époque du Banana Café,
00:57:11 - À Paris, ouais !
00:57:12 - À Paris, Tony Gomez, Bertrand,
00:57:15 il y avait la bande de Bigard, Pas de Mal, Robin,
00:57:19 Catherine Larra, Michel Blanc,
00:57:22 j'étais dans cette bande-là,
00:57:24 et voilà, Pascal Sélème, et puis François Rollin,
00:57:27 il y a un mec, un mec, un jour, il me dit "bonjour",
00:57:31 bonjour, et puis la semaine d'après je le revois,
00:57:34 comme il m'avait dit bonjour, il m'aurait dit bonjour,
00:57:36 bonjour, et trois, quatre fois on se croise,
00:57:38 on se dit bonjour.
00:57:39 Et après l'affaire éclate,
00:57:41 et j'appelle mon pote Pascal Sélème,
00:57:43 et je lui dis "Pascal, je rêve,
00:57:45 le mec qui nous disait bonjour au Banana,
00:57:47 c'était Guy Georges ?"
00:57:48 Je lui dis "non, non, c'était lui !"
00:57:50 Et dans le fait d'entrer l'accusé de Guy Georges,
00:57:53 je suis cité !
00:57:54 Guy Georges, qui fréquentait des lieux interloques
00:57:56 comme le Banana,
00:57:57 Le Fieb de Jean-Marie Bigard, Marie-Henri Robin,
00:57:59 et Laurent Bafi, je suis cité !
00:58:01 (rires)
00:58:03 Une autre fois, je suis au marché de Saint-Martin,
00:58:05 parce que je jouais au théâtre de la Renaissance,
00:58:07 et il y a un traiteur italien super bon,
00:58:08 et tout, donc je faisais mes courses chez lui.
00:58:10 Le mec, il a découpé sa maîtresse,
00:58:12 son gamin de 5 ans,
00:58:14 et le chien sur l'étale,
00:58:16 là où j'achetais les trucs !
00:58:18 - Mais non !
00:58:19 - Si, Bérangère !
00:58:21 - Les mille vies de Laurent Bafi,
00:58:23 Laurent Bafi qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:58:25 On va se quitter dans quelques instants,
00:58:27 et laisser place à Laurent Ruquier pour les grosses têtes,
00:58:29 ce sera juste avant l'interview des 20 dernières secondes.
00:58:31 A tout de suite !
00:58:37 - Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:58:39 - Change la vie, change la vie...
00:58:40 - Des instants qui remettent en question
00:58:42 tout le reste de votre existence.
00:58:44 Bon, ça, ça peut attendre un peu, hein ?
00:58:47 - Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud sur RTL.
00:58:51 - Laurent Bafi sur scène, allez l'applaudir !
00:58:55 C'est au théâtre de la Madeleine,
00:58:58 c'est Laurent Bafi en one-man show.
00:59:00 Laurent Bafi se pose des questions.
00:59:02 Et alors, encore une fois, je le disais en début d'émission,
00:59:05 c'est la première fois que je reçois un invité,
00:59:07 je n'ai pas pu aller voir le spectacle,
00:59:09 parce qu'il ne s'est pas joué.
00:59:10 - Mais tu as lu le livre !
00:59:11 - Mais j'ai lu le livre, et surtout...
00:59:12 - Quel que soit ton Almanac ?
00:59:13 - J'ai adoré l'Almanac.
00:59:14 - Est-ce que tu vas le faire déjà, lui ?
00:59:16 - Je suis un peu déçu, à la page du 25 juin.
00:59:18 - Est-ce que tu n'y es pas ?
00:59:19 - Oui, alors, j'ai un problème, c'est que
00:59:21 je suis né le jour de la mort de Michael Jackson,
00:59:24 c'est-à-dire qu'on a cette date en commun,
00:59:26 et je partage mon anniversaire avec Philippe Lachaud.
00:59:29 Je vois que vous avez privilégié Philippe Lachaud.
00:59:32 - Il y a une hiérarchie, il a fait plus d'entrées que toi.
00:59:35 - Je peux comprendre, ça dépend, si on parle de cinéma, sans doute,
00:59:38 mais je ne désespère pas d'apparaître dans les pages de cet Almanac
00:59:42 dans les dix années à venir, ce sera mon but en tout cas, Charlotte.
00:59:45 - Eh bien, s'il y a un deuxième Almanac, tu seras à cette date-là.
00:59:48 - Eh bien, ça me fera très plaisir.
00:59:49 Laurent Baffi, sur scène, allez l'applaudir au Théâtre de la Madeleine,
00:59:52 avant de se quitter, c'est l'interview des 20 dernières secondes.
00:59:54 Laurent, 20 secondes, il va y avoir un choix maniqué et un affaire,
00:59:57 je vous demande de choisir entre le Yin et le Yang, vous connaissez, top prono.
01:00:00 - Laurent Baffi ou Baffi ? - Laurent Baffi.
01:00:05 - Insolent ou rebelle ? - Rebelle.
01:00:08 - Van ou punchline ? - Les deux.
01:00:11 - Théâtre ou télé ? - Théâtre.
01:00:14 - Timide ou mal à l'aise ? - Timide.
01:00:17 - S'excuser ou regretter ? - Regretter et s'excuser, non, s'excuser.
01:00:22 - Poser des questions ou avoir des réponses ? - Poser des questions.
01:00:25 - Rire contre tout ou rire avec tout ? - Avec tout.
01:00:28 C'était le Bon Dimanche Show de Laurent Baffi sur RTL,
01:00:32 - mille merci Laurent. - Merci Bruno, j'avais une fausse idée,
01:00:35 - j'avais des a priori. - Et en fait c'est vraiment nul.
01:00:38 Non, que vous soyez décevant humainement, personne n'en dit ce qu'on vient.
01:00:42 - On le sait. - On le sait, mais l'odeur n'est pas si forte.
01:00:46 Il y a quand même une bonhomie qui se cache derrière tout ça,
01:00:50 et je comprends que les gens ne vous écoutent pas,
01:00:52 mais je comprends que votre employeur persiste dans cette direction.
01:00:55 - C'est mon côté boeuf bourguignon. - Ça va marcher un jour.
01:00:58 - J'espère, je ne désespère pas. - Ça va marcher un jour.
01:01:00 Dès que je serai dans l'Almanac, j'attends ça avec impatience.
01:01:03 - Merci à Karine Asseyamer, François Touchard. - On a parlé de l'Almanac,
01:01:06 - chez Cairo. - C'est sorti ?
01:01:08 - Pour Noël, oui, chez Cairo. - C'est début novembre, c'est sorti ?
01:01:11 - Pour Noël. - Je crois qu'on en a parlé, mais c'est bien de le redire.
01:01:13 - Vous le montrez à l'image. - Je le montre à l'image,
01:01:15 c'est l'Almanac de Laurent Bafi, c'est vraiment l'idée cadeau,
01:01:18 qui me paraît essentielle, sous le sapin.
01:01:21 D'aucuns diront que ça rend la vue, et ça a aidé certaines personnes à marcher.
01:01:24 - Oui, et ça procure le retour de la personne aimée. - Exactement.
01:01:27 Et ça peut réparer également l'iPhone, l'ordinateur, le PC, tout.
01:01:31 Donc faites-le, achetez-le.
01:01:34 - C'est Laurent Bafi. - Ça traite les hémorroïdes.
01:01:36 - Ah, ben alors du coup, je vais vous le garder. - Et ça salit les pages.
01:01:39 Karine Asseyamer, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie Zetoun,
01:01:42 Thaïs Wauquart et Rachel Azria ont participé à cette émission.
01:01:45 On se retrouve la semaine prochaine, c'est Zazie qui sera notre invitée.
01:01:48 Et tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes,
01:01:50 à dimanche prochain sur la chaîne. - Zazie, 18 avril, comme moi.
01:01:53 - Oh, il est fort.
01:01:55 C'est Paul Elkarrat, en fait, c'est pas Laurent Bafi.
01:01:58 Allez, ben justement, voici les Grosses Têtes.