Category
🗞
NewsTranscription
00:00:00Rtl, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:09Ceci est un message au conducteur de la 205 verte,
00:00:13qui se trouvait au coin de la rue Dussoub,
00:00:15et de la rue Réaumur, le 17 décembre, vers 15h30.
00:00:22Alors, c'est juste un message à cette voiture.
00:00:25Monsieur, vous êtes un gros con, et je vous emmerde.
00:00:28Vous racontez très bien.
00:00:30Franchement, vous m'avez dépassé de soirée aux dandises avec brio.
00:00:33Avec qui ?
00:00:34Non, avec personne. Avec brio, c'est une expression qu'on emploie, si vous voulez.
00:00:37Vous voyez, là, c'est l'exemple frappant, quoi.
00:00:39J'ai voulu faire de l'humour, mais c'est tombé complètement à plat.
00:00:43Ah, avec brio !
00:00:46Ah, oui, c'est très bon, c'est très bon.
00:00:49Non, c'est trop tard.
00:00:51Il dit que vous êtes un incapable,
00:00:53et il parle de vous dégrader séance d'une honte.
00:00:56Il ne sera pas con, le Réaumur.
00:00:58Je fais le maximum.
00:01:00Cette soupe est résistante et incessissable.
00:01:03Vous lui direz ce soir, des vifois,
00:01:05je suis sûr qu'il appréciera.
00:01:07Monsieur Pignon, vous n'êtes pas producteur ?
00:01:09Non.
00:01:10Vous n'êtes pas belge, non plus ?
00:01:11Non.
00:01:12Ça n'est donc pas pour acheter le roi du livre que vous téléphonez,
00:01:14mais pour essayer de savoir où est ma femme.
00:01:16Alors, ça, c'est très tendu, mais beaucoup moins intelligent.
00:01:22Merci de nous accueillir chez vous, ce dimanche après-midi,
00:01:25et merci d'accueillir celui qui va nous accompagner pendant une heure et demie.
00:01:29C'est Thierry Lhermitte qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:01:31Bonjour Thierry.
00:01:32Bonjour Bruno.
00:01:33Je suis ravi, je suis vraiment ravi de vous avoir pendant une heure trente.
00:01:36Et alors, ce qui est génial aujourd'hui, c'est que jeudi dernier est sorti,
00:01:40aux éditions du Cherche Midi, Le Splendide par Le Splendide.
00:01:43Le Cherche Midi, Le Splendide par Le Splendide.
00:01:45Nous nous sommes tant marrés.
00:01:46Et c'est vrai que quand on vous prend les uns les autres séparément,
00:01:50on se dit à chaque fois, on ne va pas tout faire sur Le Splendide,
00:01:52parce que ça va les faire chier qu'on parle de cette époque-là.
00:01:55Là, pour le coup, on va pouvoir, parce que le bouquin ne parle que du Splendide.
00:01:59Absolument.
00:02:00Thierry, on a une petite habitude dans cette émission, c'est le comité d'accueil.
00:02:04C'est-à-dire qu'avant de parler un peu ensemble,
00:02:06il y a des gens qui ont voulu vous laisser des messages.
00:02:08Le premier, il est également sur la couverture de ce livre,
00:02:11il s'agit de Gérard Jugnot.
00:02:13Bonjour, c'est Gérard Jugnot.
00:02:15Dis-moi, mon petit Thierry,
00:02:17je t'ai vu récemment dans le costume d'Adam,
00:02:23dans un film qui s'appelle « N'avoue jamais ».
00:02:25Et j'étais assez étonné par ton corps magnifique, à ton âge.
00:02:30Je dois dire qu'en toute amitié, tu es un très bon cul encore.
00:02:34Voilà.
00:02:36Je t'embrasse.
00:02:38A plus.
00:02:40Il m'a demandé ça pour de vrai.
00:02:45C'est gentil d'avoir un compliment de ce tome-là.
00:02:47Bien sûr, mais qui dit que vous avez un très beau cul.
00:02:49C'est un plaisir.
00:02:50Je suis flatté.
00:02:51Vraiment.
00:02:52Je ne t'ai pas demandé si ça n'avait pas été retouché.
00:02:54Je vous jure.
00:02:56J'avais pas venu à l'esprit qu'on pouvait s'intéresser à mon cul à ce point-là.
00:03:02Moi, je trouve que c'est bien qu'on commence cette émission
00:03:04en parlant un peu de votre cul, Thierry Lhermitte.
00:03:06Le Splendide parle de Splendide, nous nous sommes tant aimés.
00:03:09Le livre est sorti jeudi.
00:03:12Et l'intégralité des ventes, des droits d'auteur,
00:03:17seront reversées à la Fondation pour la Recherche Médicale.
00:03:21Ça tombe bien, vous avez un message de Maxime Molina,
00:03:23qui est le secrétaire général de cette fondation.
00:03:25Bonjour Thierry.
00:03:26Déjà, je te souhaite un très joyeux anniversaire.
00:03:29Je suis super heureux de te faire ce petit mot avant ton émission.
00:03:32Ça m'a permis de me rappeler notre rencontre.
00:03:34Je venais à peine d'arriver à la Fondation pour la Recherche Médicale,
00:03:37et toi, tu étais engagé depuis 15 ans.
00:03:39Je t'ai retrouvé à l'hôpital Necker, avec le professeur Asnafi.
00:03:43Et on a eu un cours sur les leucémies.
00:03:45Un cours magistral, un vrai.
00:03:47Avec des diapos, des formules chimiques.
00:03:49Bon, je ne sais pas si j'ai moins compris la presse de vaïd
00:03:51ou tes questions à la fin, mais j'étais scotché.
00:03:54Je pensais en rentrant au bureau que je raconterais cette rencontre aux collègues
00:03:57en leur disant, je n'aime pas dire du mal des gens,
00:03:59mais effectivement, il est gentil.
00:04:01Et puis, je n'ai pas dit ça.
00:04:02J'ai parlé d'un parrain passionné qui a visité une centaine de laboratoires,
00:04:06écrit autant de chroniques pour la radio,
00:04:08et qui fait découvrir au grand public la recherche médicale.
00:04:11Wow.
00:04:12L'impact que tu as pour faire connaître la recherche au plus grand nombre,
00:04:15pour faire connaître notre action, il est inestimable.
00:04:18Bon, je sais que les compliments, ce n'est pas ce dont tu raffoles,
00:04:20mais au nom de la Fondation pour la Recherche Médicale,
00:04:23des chercheurs et des chercheuses que tu connais presque toutes et tous maintenant,
00:04:26des bénévoles, des généreux donateurs,
00:04:29merci Thierry, du fond du cœur.
00:04:31Et puis, on s'est promis une virée en Auvergne
00:04:33et une rencontre avec tes chevaux,
00:04:35alors on en profitera bientôt pour continuer à bavarder de l'avenir du monde,
00:04:38de la génétique, de théâtre, des civilisations
00:04:41et de recherche médicale.
00:04:43Je t'embrasse.
00:04:45C'est gentil, ça.
00:04:46Je vous vois ému, Thierry.
00:04:49C'est gentil, c'est un mec formidable, Maxime Molina.
00:04:52Franchement, il est sympathique, il a une curiosité,
00:04:57il adore le théâtre, c'est lui qui me conseille.
00:04:59Il adore pas beaucoup, lui.
00:05:00Il va voir toutes les pièces, c'est extra.
00:05:03Et moi, je l'ai remercié de m'accueillir à la Fondation pour la Recherche Médicale,
00:05:09ça me donne l'occasion de rencontrer des gens intéressants, c'est super.
00:05:12Du coup...
00:05:14Ça donne un peu de pression quand on est animateur
00:05:16et que vous avez l'invité qui vous dit ça,
00:05:17vous dites, oh là là, va falloir être au niveau quand même.
00:05:20Mais j'ai bien compris, j'ai bien compris.
00:05:22Je prends, je prends.
00:05:24Autre message de votre comité d'accueil ?
00:05:26Il y a des gens qui se sentent pas concernés du tout,
00:05:28qui réalisent pas.
00:05:29Donc, bravo.
00:05:30Moi, j'ai déjà cette prise de conscience.
00:05:32C'est bien, c'est bien.
00:05:33Message pour vous, un autre message.
00:05:35Signé Michel Larocque.
00:05:37Eh, coucou Thierry, c'est Michel Larocque.
00:05:39On a fait plusieurs films ensemble,
00:05:42dont un que j'ai réalisé qui s'appelle Alors on danse.
00:05:46Et dans Alors on danse, tu as pu montrer à quel point
00:05:50tu savais chanter et tu savais danser.
00:05:53Ma question aujourd'hui, c'est, qu'est-ce que tu préfères ?
00:05:56Chanter ou danser ?
00:05:58Parce que tu excelles dans tout.
00:06:00Donc, j'aimerais savoir.
00:06:03Je t'embrasse vraiment très fort.
00:06:05Au revoir Thierry.
00:06:07Alors, comme je le disais dans Le Père Noël,
00:06:10je suis un piètre danseur.
00:06:12Et je chante très fort.
00:06:14Donc, c'est la cata pour les deux.
00:06:17Ces deux activités, j'en suis dispensé depuis un certain temps.
00:06:20Votre message de votre comité d'accueil,
00:06:22on en a parlé tout à l'heure,
00:06:24Maxime Molina a fait allusion à votre passion pour les chevaux.
00:06:28C'est Christophe Bruyère.
00:06:30Christophe Bruyère, il est cogérant avec sa femme,
00:06:32Émilie Dufranou de Ecliver H.
00:06:34C'est une écurie qui est dédiée à l'équitation éthologique.
00:06:37Et ça a été un de vos formateurs en équitation éthologique
00:06:40qui vous a laissé ce message.
00:06:42Salut Thierry.
00:06:43Je ne sais pas si tu te rends compte
00:06:45qu'on a une relation qui sent le crotin.
00:06:49Les enfants et Émilie d'ailleurs se joignent à moi
00:06:52pour t'exprimer aujourd'hui toute notre amitié,
00:06:55toute notre affection et notre respect pour l'homme que tu es.
00:06:59Je me souviens t'avoir connu dans le ranch de William
00:07:02il y a environ une quinzaine d'années.
00:07:04Là où tu as rencontré Wallace,
00:07:06un cheval qui je sais t'a beaucoup marqué.
00:07:08Et je me souviens que tu avais déjà à l'époque
00:07:11une appétence particulière et même des prédispositions
00:07:14pour pouvoir mettre en confiance les chevaux.
00:07:17Au-delà évidemment de ton parcours d'acteur,
00:07:20ton talent n'a d'égal que ta vraie humilité je pense.
00:07:24Et avec les chevaux, de l'humilité,
00:07:27il faut en avoir, il faut la développer.
00:07:29On sait très bien qu'il y aura toujours un cheval
00:07:31qui sera là pour nous questionner
00:07:33sur nos éventuelles certitudes.
00:07:36Et j'ai envie de te dire que l'étau ça rompt beau,
00:07:40le horsemanship ça conserve
00:07:42et tu es devenu un très très bel homme de cheval Thierry.
00:07:46Allez, ciao, bisous, on t'embrasse, à bientôt.
00:07:49Ah ça c'est gentil.
00:07:50Bel homme de cheval, beau cul, vraiment ça commence bien.
00:07:53Ah j'ai bien fait de venir.
00:07:55Ah ouais ouais, c'est vraiment...
00:07:57Ça me fait très plaisir ce qu'il me raconte
00:08:01parce que j'ai beaucoup appris avec Christophe et Émilie.
00:08:06C'est lui qui m'a formé pour devenir moniteur.
00:08:10Et voilà, on partage cette passion
00:08:14pour essayer de comprendre les chevaux
00:08:17et vraiment ce qu'il dit, il y a toujours un cheval
00:08:19qui vous fera remettre en cause les certitudes.
00:08:23Thierry Lhermitte, le dernier message de votre comité d'accueil,
00:08:26c'est celui-ci.
00:08:27Je t'encule Thérèse, je te prends, je te retourne contre le mur,
00:08:30je te baisse par tous les dos, je te tue !
00:08:32Non, visiblement, ce n'était pas un message qui vous était destiné.
00:08:36Je voulais attaquer avec ça et après on n'en parlera plus
00:08:38mais le livre était à l'impression,
00:08:40il était déjà à l'impression quand vous avez appris
00:08:42la disparition de Michel Blanc,
00:08:43vous avez décidé de ne pas modifier le livre
00:08:45mais de lui dédier.
00:08:47Et vous dites que c'est le plus beau des hommages qu'on pouvait lui faire.
00:08:50Ben oui, c'est la dernière chose qu'on a faite ensemble,
00:08:54tous ensemble, tous les sept.
00:08:57Moi, je n'avais rien lu du bouquin
00:09:02sauf ce que j'avais écrit, pour vérifier les conneries.
00:09:05Et on a fait ces interviews séparément
00:09:10donc je ne savais pas ce que les autres avaient écrit.
00:09:13Et moi, je l'ai lu dans la nuit de la mort de Michel,
00:09:18j'ai lu ce qu'il avait écrit ce jour-là
00:09:21et ensuite j'ai lu les autres aussi.
00:09:23Mais c'était tellement chaleureux,
00:09:25tellement ce qu'on a vécu, tellement nous.
00:09:30Il y a une phrase que j'ai notée
00:09:32et on va lancer cette émission avec cette phrase de Michel Blanc.
00:09:35En parlant du splendide, il a écrit
00:09:37« On est un peu comme les pièces d'un puzzle
00:09:39qui ne se ressemble pas du tout mais qui s'emboîtent parfaitement. »
00:09:42C'est joli.
00:09:43On va parler du splendide avec Thierry Lhermitte
00:09:45qui fait son Bon dimanche chaud sur RTL.
00:09:47Nous nous sommes tant marrés !
00:09:48Le splendide par le splendide.
00:09:49Le livre est sorti ce jeudi.
00:09:51A tout de suite sur RTL.
00:10:08Le splendide par le splendide
00:10:09vient de sortir aux éditions Le Cherche-Midi.
00:10:11Nous nous sommes tant marrés.
00:10:12C'est Thierry Lhermitte qui fait son Bon dimanche chaud sur RTL.
00:10:15L'idée de départ de ce bouquin, elle vient de qui Thierry ?
00:10:18De Philippe Héraclès, de l'édition Le Cherche-Midi
00:10:22qui m'a persécuté pour écrire un livre.
00:10:25Moi je n'ai pas trop envie de raconter ma vie.
00:10:30Et puis au bout d'un moment,
00:10:32le titre m'est venu « Nous sommes tant aimés »
00:10:34en référence à la théorie scolaire.
00:10:36« Nous sommes tant marrés » en référence à « Nous sommes tant aimés ».
00:10:40Et puis je tombe sur un bouquin de photos de deux pardons
00:10:44commenté par Gérard Lefort de Libération.
00:10:47Et c'était vraiment un format tellement sympa.
00:10:50Les photos, des explications.
00:10:52On peut le feuilleter, on peut le lire en entier si on veut.
00:10:55J'ai trouvé ça sympa et je me dis
00:10:56tiens c'est une bonne idée de faire un bouquin
00:10:58dans lequel on n'a pas grand chose à foutre.
00:11:00Juste à commenter des photos.
00:11:02La moitié c'est des photos, c'est déjà pas mal.
00:11:05Et puis on est sept quand même.
00:11:07Ça fait moins de boulot pour chacun.
00:11:09Et puis si c'est des interviews c'est encore mieux
00:11:11parce que là on n'a carrément rien à écrire du tout.
00:11:14Alors du coup je le propose à tous les autres
00:11:18qui tout le monde est d'accord.
00:11:21Je suggère Jean-Pierre Lavoignac
00:11:23un journaliste formidable de cinéma
00:11:25spécialisé cinéma depuis des années
00:11:27qui accepte.
00:11:29Et puis voilà nous voilà parti.
00:11:31Alors je vais prendre quelques pages au hasard.
00:11:33C'est un peu votre interview « Souvenir le Splendide »
00:11:35Chartier et Lhermitte, page 34.
00:11:37Vous découvrez le café de la gare, vous dites
00:11:39« Et là c'est comme si une porte s'ouvrait.
00:11:41Leur aventure a l'air si simple, si libre,
00:11:43si réjouissante et si communicative.
00:11:45C'est ce qu'il nous faut. »
00:11:47Quand on vous dit on a l'impression que c'est les portes du paradis
00:11:49qui se sont ouvertes à ce moment-là.
00:11:51Nous on veut être acteurs.
00:11:53On ne connaît pas trop ce qui se fait.
00:11:55On se dit mais comment on va rentrer dans ce milieu-là.
00:11:57Le théâtre de boulevard ça ne nous intéresse pas trop.
00:11:59Le théâtre classique non plus.
00:12:01Le théâtre privé oui.
00:12:03On ne connaît personne
00:12:05et tout d'un coup on voit
00:12:07cette bande de mecs et de filles
00:12:09qui font ce qu'ils veulent,
00:12:11qui ne demandent rien à personne, qui construisent leur truc.
00:12:13On dit mais c'est ça qu'il nous faut.
00:12:15C'est ça qu'on veut.
00:12:17On veut être café de la gare.
00:12:19Page 51. Je m'arrête sur quelques pages du bouquin.
00:12:21Racontez-nous l'histoire des grains de riz
00:12:23que les spectateurs se prenaient
00:12:25quand ils étaient dans la salle.
00:12:27Vous avez creusé dans le mur avec Michel Blanc ?
00:12:29C'est avec Michel à vrai dire
00:12:31qu'on faisait des blagues
00:12:33constamment.
00:12:35C'était notre activité principale en dehors de construire le théâtre
00:12:37et d'écrire et de jouer.
00:12:39On était dingue.
00:12:41Franchement,
00:12:43dans le mur du fond de la scène
00:12:45parce que c'est un mur fixe en carreaux de plates
00:12:47qu'on avait construit, on avait fait des trous
00:12:49pour regarder les spectateurs comme ça
00:12:51et puis des trous en dessous
00:12:53et avec un bic
00:12:55on mettait des grains de riz
00:12:57et on les lançait
00:12:59sur les spectateurs
00:13:01qui regardaient un spectacle qui faisait comme ça
00:13:03et ils ne pouvaient pas imaginer
00:13:05que c'est les acteurs qui leur lancent des grains de riz.
00:13:07Et nous on riait comme des malades mentaux
00:13:09avec le mec
00:13:11qui faisait comme ça et qui dit
00:13:13« Mais qu'est-ce que c'est ? D'où ça vient ? »
00:13:15Il faut être dingue.
00:13:17C'était notre activité principale
00:13:19avec Michel
00:13:21de faire des blagues.
00:13:23Page 81. Vous parlez du premier gros bide.
00:13:25De la pièce « Le pot de terre contre le pot de vin ».
00:13:27C'est une pièce qui dure trois heures.
00:13:29Vous dites que les gens se barrent à l'entracte
00:13:31et Coluche vous invite
00:13:33à venir dîner le soir.
00:13:35On construit le deuxième « Splendide rue des Lombards ».
00:13:37Ça dure un an de travaux.
00:13:39On avait écrit la pièce
00:13:41et on finit les travaux.
00:13:43On avait annoncé une date pour démarrer.
00:13:45On n'a pas le temps, on n'a jamais filé le spectacle en entier.
00:13:47On termine les travaux en même temps.
00:13:49Et puis comme on commençait
00:13:51à avoir un peu de notoriété
00:13:53que beaucoup d'amis du spectacle
00:13:55nous avaient aidé pour financer les travaux
00:13:57et tout ça.
00:13:59Du coup c'est bourré de monde.
00:14:01Il y avait 250 personnes.
00:14:03C'était plein.
00:14:05Et on fait un entracte
00:14:07où de
00:14:091h30 ou 2h
00:14:11et là
00:14:13il y a la moitié de la salle qui se barre.
00:14:15C'est long.
00:14:17On termine et on se dit
00:14:19« Putain c'est trop long ».
00:14:21Et Michel Coluche nous invite à dîner en sortant.
00:14:23Il dit « Il faut couper ».
00:14:25On dit « Bah ouais c'est sûr, on est bien d'accord ».
00:14:27C'était tellement sympa
00:14:29la manière dont ils nous...
00:14:31Parce que franchement tout le monde s'était barré à juste titre.
00:14:33C'était horrible.
00:14:35Et puis la fin était calamiteuse en plus.
00:14:37On avait fait
00:14:39une espèce de jazz band
00:14:41personne et musicien par Michel Blanc
00:14:43et on jouait comme des ânes
00:14:45mais c'était horrible à entendre.
00:14:49Donc ils nous invitent à dîner
00:14:51et après ça
00:14:53on coupe, on retravaille
00:14:55et un mois plus tard c'était plein et c'était super.
00:14:57Alors justement puisqu'on parle de Coluche
00:14:59page 94 dans le livre, vous parlez de votre
00:15:01relation avec Coluche. Vous avez
00:15:03vécu chez lui pendant un an
00:15:05après votre rupture.
00:15:07Et c'est Gérard Lanvin qui a pris votre place
00:15:09quand vous êtes partis.
00:15:11Absolument.
00:15:13Quand il s'installe rue Gazan, il y avait cette maison magnifique
00:15:15rue Gazan et il y avait un studio
00:15:17qui était là.
00:15:19Il était généreux, il aimait bien avoir des gens autour de lui
00:15:21et donc comme moi
00:15:23j'étais célibataire, il me dit
00:15:25tu veux venir ?
00:15:27J'ai vécu pendant un an, c'était la
00:15:29fiesta tous les soirs.
00:15:31100% des jours, il n'y avait pas de jour
00:15:33sans fiesta.
00:15:35On feuillette rapidement mais on reviendra sur d'autres pages
00:15:37du bouquin. Je fais ça rapidement en guise de préambule.
00:15:39Page 131.
00:15:41Vous dites retenir deux faux rires sur les bronzés,
00:15:43le massage de Gérard Juniau
00:15:45et la réplique avec les Allemandes
00:15:47Bonsoir, nous allons nous coucher.
00:15:49Bonsoir, nous allons les baiser.
00:15:51C'était quoi les coulisses de ces faux rires ?
00:15:53Les niqués, pardon.
00:15:55Autant pour moi, c'est vrai.
00:15:57C'est pas celle que je connais mieux.
00:15:59Autant j'aurais fait Azure, nos bêtes sont brondées d'un cri
00:16:01Je m'éveille, son jante aux fruits noirs de l'anible
00:16:03Dans sa cupule verruqueuse et tronquée
00:16:05Si je savais le faire, là je me suis fait avoir.
00:16:07C'était quoi les coulisses de ces faux rires Thierry ?
00:16:09C'est-à-dire
00:16:11le massage
00:16:13de Juniau, c'était pas un vrai
00:16:15faux rire, parce que
00:16:17on avait déjà vécu en vrai.
00:16:19Je veux bien le raconter si tu veux.
00:16:21Oui bien sûr, évidemment Thierry, vous êtes chez vous.
00:16:23On est au Club Med
00:16:25en Turquie, on va dans un hammam
00:16:27tous les trois, Gérard,
00:16:29Christian et moi. Gérard, je sais pas pourquoi
00:16:31il traîne dans les coulisses, on arrive dans la salle
00:16:33du hammam et là il y a un espèce de masseur
00:16:35un monstre turc, mais énorme
00:16:37comme ça, qui est en train de martyriser quelqu'un
00:16:39de le tordre dans tous les sens
00:16:41et tout. On se dit, nous on va jamais
00:16:43faire ce truc là, c'est même pas la peine.
00:16:45Et le mec
00:16:47termine le massage, au moment où Juniau
00:16:49sort, nous rejoint
00:16:51et donc le masseur ouvre les bras pour dire
00:16:53c'est qui le suivant ? Et Christian et moi
00:16:55on dit, ben c'est monsieur.
00:16:57Voilà.
00:16:59Et donc Gérard, qui avait pas vu l'horreur
00:17:01qui se passait, se fait
00:17:03massacrer par le mec, il couine
00:17:05avec ses petits cris de porc
00:17:07comme ça,
00:17:09et nous on roule par terre.
00:17:11Après on n'y est pas allé au massage évidemment.
00:17:13Et après le mec, mais je te jure, il lui
00:17:15il lui écrasait le crâne
00:17:17il faisait ses pauvres cheveux qui
00:17:19comme ça, un saut d'eau glaciale
00:17:21un saut d'eau brûlante.
00:17:23C'est le film, c'est dingue.
00:17:25Le fourier on l'avait vécu
00:17:27parce que vraiment, on a roulé par terre.
00:17:29C'était très drôle. En plus le mec
00:17:31parlait turc, il pouvait pas dire arrêtez
00:17:33c'est à mourir de rire.
00:17:35Vous parliez tout à l'heure avec le message
00:17:37de Michel Larocque, de Setsun, parce que vous dites
00:17:39que c'est un mauvais danseur. Parce que
00:17:41Chant 97, il y a une photo de vous avec
00:17:43Katia, donc c'est Christian Clavier en Katia
00:17:45et vous dites que ça a été une des scènes
00:17:47les plus dures à tourner
00:17:49et j'ai même appris un truc, c'est que à la base
00:17:51c'était sur Pauvre Diable
00:17:53de Rullio et Glézias
00:17:55que vous faisiez le slow, et comme
00:17:57vous avez pas eu les droits. C'était trop cher
00:17:59les droits, et du coup c'était
00:18:01Guy Marchand qui était absolument formidable
00:18:03Lestinet qui était
00:18:05équivalent. Mais pourquoi ça a été
00:18:07une des scènes les plus dures à tourner ?
00:18:09Parce que c'est tellement ridicule
00:18:11c'est tellement dingue comme situation
00:18:13Deux mecs, enfin
00:18:15entre guillemets, puisque
00:18:17vous avez une personne qui est en dysphorie de genre
00:18:19Oui
00:18:21Comme on dit aujourd'hui
00:18:23C'est bien placé, bravo
00:18:25Chez SOS Amitié en train de danser
00:18:27sur
00:18:29Destinet, c'est tellement dingue comme situation
00:18:31et qui doit être jouée avec beaucoup d'intensité
00:18:33puisque la personne en dysphorie
00:18:35de genre est très séduite
00:18:37par le personnage que j'interprète
00:18:39et que le mec
00:18:41Pierre Mortez est gêné
00:18:43il déteste cette situation
00:18:45et c'est tellement ridicule que bon, il faut le jouer
00:18:47vrai quoi, il faut être dedans
00:18:49donc c'est très très dur
00:18:51très très dur à jouer
00:18:53Et à ce propos de Katia, il faut dire
00:18:55c'est dans le bouquin là
00:18:57notre regret
00:18:59à tous, c'est que nous on avait
00:19:01tous rêvé que ce soit
00:19:03Junio qui joue Katia
00:19:05Il faut dire que
00:19:07imaginer
00:19:09un mec en transition
00:19:11on va dire
00:19:13avec la tête de Junio
00:19:15c'est dingue, c'était juste dingue
00:19:17et il n'avait jamais voulu
00:19:19se couper la moustache
00:19:21et donc voilà, c'était notre regret
00:19:23Le Splendide
00:19:25par le Splendide, des anecdotes
00:19:27sur Le Splendide, il y en a plein, on ne va pas
00:19:29toutes les raconter évidemment
00:19:31On va sortir aux Cherches Midi
00:19:33Alors Le Splendide, aujourd'hui j'ai la chance
00:19:35d'avoir Thierry Lhermitte à mes côtés
00:19:37Le livre est co-signé
00:19:39par Josiane Balasco, Michel Blanc
00:19:41Marianne Chazelle, Christian Clavier
00:19:43Gérard Junio, Bruno Moineau
00:19:45Au total, vous êtes 7
00:19:47et bien ça tombe bien, dans quelques instants
00:19:49on va faire l'interview Splendide
00:19:51Vous allez devoir choisir
00:19:53parmi les 7 pour certaines questions
00:19:55A tout de suite
00:19:57Le Splendide
00:19:59Une équipe de choc
00:20:01Le talent, l'exigence
00:20:03et les dernières technologies de pointe
00:20:05au service de la perfection
00:20:07Tout ça, ça sera pour plus tard
00:20:09Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud
00:20:11Thierry Lhermitte
00:20:13fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:20:15Depuis jeudi est sorti
00:20:17le livre Le Splendide
00:20:19par Le Splendide
00:20:21Nous nous sommes tant marrés aux éditions du Cherches Midi
00:20:23Vous disiez en préambule que
00:20:25dans ce livre, vous avez découvert
00:20:27ce qu'ont écrit vos petits camarades
00:20:29au moment où il allait
00:20:31partir en impression
00:20:33Et il n'y a rien où vous vous êtes dit
00:20:35Ah non, ça ce n'est pas vrai, ça ne s'est pas passé comme ça
00:20:37Non
00:20:39Je ne sais pas, des trucs dont je ne me souvenais plus
00:20:41parce qu'on a tous
00:20:43des souvenirs différents
00:20:45des mêmes trucs, mais sinon non
00:20:47Et au niveau du choix des photos, chacun a ouvert
00:20:49sa vieille boîte à chaussures pour récupérer des vieux Polaroids
00:20:51Il y a des photos qui sont dingues
00:20:53Oui, absolument
00:20:55On a dit lesquelles
00:20:57on a envie de commenter
00:20:59On a sorti, ils ont fait une sélection
00:21:01et puis après on les a montré à tout le monde
00:21:03Ceux qui avaient envie de réagir
00:21:05sur certaines photos le faisaient
00:21:07Au fur et à mesure, il en restait de moins en moins
00:21:09Parce que ce qu'on apprend en lisant ce bouquin
00:21:11Le Splendide par Le Splendide
00:21:13c'est que vous, au départ, vous ne vous prédestiniez
00:21:15pas forcément à devenir
00:21:17comédien
00:21:19Non, je n'ai jamais eu ce rêve-là
00:21:21Je ne savais pas ce que je voulais
00:21:23Honnêtement, c'est le groupe
00:21:25qui m'a fait faire ça
00:21:27On avait ça en commun
00:21:29l'envie de...
00:21:31Franchement,
00:21:33ils auraient fait autre chose, je crois que j'aurais fait autre chose aussi
00:21:35Alors, vous êtes 7
00:21:37On donnait les noms tout à l'heure
00:21:39On va faire l'interview, lequel des 7 ? Vous allez vite comprendre
00:21:41Par exemple, lequel des 7
00:21:43est le plus susceptible
00:21:45de choper un fou rire pendant un tournage ?
00:21:51Où elle est provoquée ?
00:21:53Je crois que c'est moi
00:21:55J'ai bien peur
00:21:57que ce soit moi
00:21:59Mais celui qui en a envie
00:22:01de faire piquer un fou rire, c'est Aginio
00:22:03Oui, parce que lui, il est
00:22:05très gêné, moi je m'en fous, je ris
00:22:07Bon, c'est pas très grave
00:22:09Mais Gérard, comme il est très pro
00:22:11ça l'embête de rire
00:22:13du coup, c'est plus drôle de lui faire prendre un fou rire
00:22:15Dans le bouquin, alors évidemment
00:22:17vous parlez, vous abordez également un peu
00:22:19votre carrière solo, et Michel Blanc parle à un moment
00:22:21de grosse fatigue
00:22:23qui est justement un des moments
00:22:25où vous êtes amené à vous retrouver
00:22:27Il y a une scène où, voilà, grosse fatigue, on rappelle
00:22:29c'est le sosie de Michel Blanc qui prend sa place
00:22:31dans la vraie vie, et à un moment, vous vous retrouvez
00:22:33tous ensemble
00:22:35pour accueillir le faux
00:22:37Michel Blanc, qui est en fait le vrai
00:22:39et c'est une séquence qui devait se tourner
00:22:41assez rapidement, sauf que vous lui avez
00:22:43pourri son tournage
00:22:45C'est la première fois qu'on se retrouvait
00:22:47après les films et les pièces
00:22:49et on était hystériques de se retrouver
00:22:51on avait envie que de dire des conneries, comme des gamins
00:22:53vraiment à la cour de récré
00:22:55et le pauvre, il fallait qu'il tourne
00:22:57et tout, et nous on disait des conneries
00:22:59toute la journée. C'est vrai que dès qu'il disait moteur, il y avait une vanne
00:23:01qui sortait derrière. C'était horrible pour lui
00:23:03on ne s'en rendait pas compte
00:23:05à vrai dire, ça le faisait marrer aussi, parce qu'il riait
00:23:07en même temps, il avait l'impression de son film
00:23:09mais nous, ça nous faisait bien rire, on s'en foutait
00:23:13On parle des 7 du Splendide
00:23:15Lequel des 7 garde le moins bien les secrets ?
00:23:23Josiane Balasco
00:23:25Je ne dis pas pas méchanceté
00:23:27parce qu'elle ne se rend pas compte
00:23:29Lequel des 7, puisque vous parlez de méchanceté
00:23:31joue le mieux les rôles de méchant ?
00:23:39Je dirais...
00:23:41Christian
00:23:45Lequel des 7 a le plus profité de sa notoriété
00:23:47pour avoir des trucs gratos ?
00:23:53Je crois que c'est moi
00:23:55Je crois que c'est Junio et moi
00:23:59Lequel des 7 ne doit-on jamais contacter
00:24:01pour un conseil financier ?
00:24:03Blanc, mais c'est trop tard
00:24:07Lequel des 7 devrait faire un peu plus de sport ?
00:24:09Je ne peux pas le dire
00:24:11Il n'y a qu'à regarder
00:24:15Il a laissé un message en début d'émission
00:24:17Les photos parlent d'elles-mêmes
00:24:21Lequel des 7 est le meilleur menteur ?
00:24:27Je crois que ça va être moi encore
00:24:31Vous avez besoin d'un alibi solide
00:24:33On parle toujours de cet ami qui peut vous couvrir quoi qu'il arrive
00:24:35Vous appelez lequel des 7 ?
00:24:37Christian
00:24:39Lui ne bougera pas ?
00:24:41Extraordinaire !
00:24:43Je fais une émission de La Grande Famille
00:24:45dans laquelle on demande aux gens
00:24:49les concurrents doivent donner des réponses
00:24:51qui concordent avec ce que
00:24:53un pool de gens ont donné
00:24:55l'opinion publique
00:24:57La question était
00:24:59Qu'est-ce que vous n'aimeriez pas
00:25:01qu'un ami vous demande ?
00:25:03Numéro 1, du pognon
00:25:07Numéro 2
00:25:09Numéro 3
00:25:11Numéro 2, très près de 1
00:25:13de cacher un corps
00:25:15Ça ne nous est même pas venu à l'esprit
00:25:17Où est-ce qu'ils ont posé la question ?
00:25:19À qui ils l'ont posé ?
00:25:21À Frennes, ils ont fait l'interview
00:25:23En Corse, ils ont fait l'interview
00:25:25C'est dingue !
00:25:27Numéro 2, cacher un corps
00:25:29Non, ça j'aimerais pas
00:25:31C'est sûr, j'aimerais pas
00:25:33Dégorger un chien non plus
00:25:35C'est dingue, c'est incroyable
00:25:37Et vider un cerf pour en faire un
00:25:39Non, non plus
00:25:41J'avoue, j'avoue
00:25:43Par contre, on aime bien faire le Bon Dimanche Show
00:25:45avec Thierry Lhermitte
00:25:47Thierry Lhermitte est avec nous, le splendide
00:25:49par le splendide, vient de sortir aux éditions
00:25:51du Cherche Midi, nous nous sommes tant marrés
00:25:53et on se marre avec Thierry
00:25:55qui va faire son Bon Dimanche Show avec nous
00:25:57jusqu'à 15h30, dans quelques instants
00:25:59on va parler musique
00:26:01avec Valérie Zetoun qui va venir nous rejoindre, à tout de suite
00:26:05Il y a des rencontres
00:26:07qui changent la vie
00:26:09des instants
00:26:11qui remettent en question tout le reste
00:26:13de votre existence
00:26:15bon, ça peut attendre un peu
00:26:17pour l'instant
00:26:19c'est le Bon Dimanche Show sur RTL
00:26:21Thierry Lhermitte
00:26:23fait son Bon Dimanche Show sur RTL
00:26:25on parle de ce bouquin qui vient de sortir
00:26:27le splendide par le splendide
00:26:29nous nous sommes tant marrés aux éditions du Cherche Midi
00:26:31il y a plein de photos qui sont juste
00:26:33génial, et le truc qui est top
00:26:35Thierry, c'est que quand on feuillette
00:26:37ce bouquin, on a l'impression de repartager
00:26:39des souvenirs avec une bande de potes
00:26:41c'est le cas, ouais
00:26:43parce qu'on a grandi avec vous
00:26:45parce qu'on connait les répliques par coeur
00:26:47vous dites même toujours en interview que vous êtes surpris
00:26:49que les gens puissent se souvenir à la perfection
00:26:51de répliques du film
00:26:53surtout qu'elles sont en général assez
00:26:55bizarres, toujours
00:26:57switchées d'une manière particulière
00:26:59donc c'est marrant que les gens
00:27:01accrochent à ça
00:27:03Il y a certaines répliques dont vous vous souvenez
00:27:05aujourd'hui ou pas du tout ?
00:27:07Ah si, non, ça peut me revenir facilement
00:27:09je les emploie pas comme les gens
00:27:11mais moi j'étais scotché que les gens accrochent à ça
00:27:13honnêtement pas pour Les Bronzés qui est vraiment très grand public
00:27:15mais pour Le Père Noël qui est vraiment spécial
00:27:17le jour de la première
00:27:19quand on a commencé à répéter
00:27:21ça m'a fait mourir de rire parce qu'on l'avait écrit
00:27:23près de 6 mois avant
00:27:25et je me suis dit mais ça va faire rire personne que nos potes
00:27:27et à l'ouverture
00:27:29les gens accrochent
00:27:31aux détails bizarres
00:27:33voilà j'étais sié
00:27:35ça faisait très plaisir et c'est incroyable
00:27:37que 50 ans plus tard
00:27:39ça continue à faire rire, c'est dingue
00:27:41Vous n'y voyez pas là le fantasme de l'homme
00:27:43mais comment dire, la recherche créative
00:27:45le délire de l'artiste
00:27:47Bravo, bravo
00:27:49et le c'est cela, oui
00:27:51qui était une expression
00:27:53qu'utilisait votre agent, c'est ça ?
00:27:55Mon agent du début, il disait c'est cela
00:27:57pour combler son incertitude
00:28:01on lui pose une question précise
00:28:03genre
00:28:05est-ce que je tourne demain ?
00:28:07C'est cela, oui
00:28:09Allo ?
00:28:13Valéry, si vous pouviez faire levier
00:28:15je pourrais m'introduire
00:28:17Valéry Zetoun
00:28:19est avec nous et avec Valéry, on parle de musique comme chaque dimanche
00:28:21Bonjour Valéry
00:28:23Bonjour Bruno, bonjour Thierry
00:28:25Alors, le 24 novembre
00:28:27c'est une très belle date
00:28:29puisque c'est votre anniversaire
00:28:31donc bon anniversaire Thierry
00:28:33et c'est aussi une date un peu triste
00:28:35pour tous les fans de rock
00:28:37puisque c'est le 24 novembre 1991
00:28:39que Freddie Mercury nous a quitté
00:28:41Alors aujourd'hui Bruno, je vais vous raconter
00:28:43les 20 petites minutes
00:28:45qui ont fait entrer Queen dans la légende du rock
00:28:55C'est le 13 juillet 1985
00:28:57qu'a lieu la plus grande oeuvre caritative
00:28:59jamais organisée dans le monde
00:29:01le Live Aid Concert
00:29:03Bob Geldof
00:29:05qui produit l'événement
00:29:07a vu les choses en grand
00:29:09deux concerts
00:29:11un à Wembley en Angleterre
00:29:13devant 75 000 spectateurs
00:29:15et un à Philadelphie aux Etats-Unis
00:29:17devant 90 000 personnes
00:29:1916 heures de musique live non-stop
00:29:21retransmise à la télé
00:29:23où l'on attend
00:29:25plus de 2 milliards de téléspectateurs
00:29:27sur 150 pays
00:29:29les festivités démarrent
00:29:31à midi heure anglaise
00:29:33sous les yeux du prince Charles et de Lady Di
00:29:4569 stars ultimes ont accepté
00:29:47de jouer un set de 20 minutes chacune
00:29:49U2
00:29:53Dyer Stretch & Sting
00:29:55David Bowie
00:29:57Elton John
00:29:59Paul McCartney
00:30:01Led Zeppelin
00:30:03la fine fleur du rock mondial
00:30:05a répondu présente
00:30:07Phil Collins
00:30:09a même annoncé
00:30:11qu'il participera aux 2 concerts
00:30:13grâce au Concorde
00:30:19oooouuuuuh
00:30:21Freddie Mercury regarde les autres artistes sur scène avec une certaine appréhension.
00:30:30Il faut dire que Queen traverse la plus grande crise de son histoire.
00:30:36Les quatre membres ne s'entendent plus du tout.
00:30:38D'ailleurs, Roger Taylor, le batteur, a laissé entendre qu'il voulait quitter le groupe.
00:30:44Et puis, il y a ce concert qu'ils ont donné en 84 à Sun City en Afrique du Sud, pays
00:30:50boycotté par les Nations Unies en raison de l'apartheid.
00:30:53Il a déclenché une grande hostilité envers le groupe.
00:30:56A cause de cela, Queen n'a pas été invitée à chanter sur « Do They Know It's Christmas
00:31:02Time » l'hymne du live-ed.
00:31:03Et l'humiliation ne s'arrête pas là.
00:31:06Le groupe est programmé à 18h30 sur scène, pas vraiment l'heure des stars.
00:31:11Freddie a donc une revanche à prendre, et c'est ce qu'il va faire en 20 petites minutes
00:31:16qui vont entrer dans l'histoire du rock.
00:31:20« Mama, she's killing me, I gotta get to sleep, I'm triggered by these tears »
00:31:35Lorsqu'il arrive sur scène, Freddie Mercury est solaire dans son jean moulé, ses adidas
00:31:39et son Marcel.
00:31:40Derrière son piano, sa voix enveloppe le stade de Wembley, et son interprétation de
00:31:45« Bohemian Rhapsody » cloue le public.
00:31:48On a l'impression que Queen joue plus fort que les autres artistes, et c'est vrai.
00:31:56Ne laissant jamais rien au hasard, Mercury a envoyé son ingénieur du son trafiquer
00:32:01la console en douce, juste avant son passage.
00:32:03Puis le groupe enchaîne sur « Radio Gaga », Mercury arpente la scène comme un félin
00:32:13sexy en diable avec son micro-cane.
00:32:16On a le sentiment qu'il s'envoie en l'air avec le public en délire, mais il va aller
00:32:20encore plus loin, en prenant le risque de faire chanter la foule à capella, un pari
00:32:25fou et très risqué, surtout devant toutes les autres stars.
00:32:2875 000 personnes en trance obéissent aux gestes et aux sons de Freddie Mercury.
00:32:45Lorsqu'il voit ça, Elton John lance à Paul McCartney « Regarde-le, le salaud, il est
00:32:50en train de nous voler le show ! »
00:32:51Le groupe a décidé de finir sa prestation sur deux titres taillés pour les stades « We
00:33:00Will Rock You » d'abord, puis « We Are The Champions » qui finit d'achever le public
00:33:07en folie.
00:33:08Queen est arrivée au Live Aid Concert sur la pointe des pieds et par la petite porte.
00:33:24Mais ce 13 juin 1985, ils ont été les meilleurs, ont eu le meilleur son et ont fait une prestation
00:33:32époustouflante reléguant tous les autres au second plan.
00:33:36Freddie Mercury a marché sur l'eau, certainement béni par les dieux de la musique qui n'avaient
00:33:41Dieu que pour lui.
00:33:42Queen au Live Aid est certainement le plus gros hold-up de l'histoire du rock.
00:33:47Quant à Freddie, cela fait 33 ans qu'il me manque.
00:33:50Pour Dimanche !
00:33:51Merci beaucoup Valérie Zetoun, belle histoire et magnifique chanteur Freddie Mercury.
00:34:00Ce qu'on a entendu, c'était l'enregistrement du concert ?
00:34:03C'est tous les enregistrements du live.
00:34:05Vous pouvez retrouver l'intégralité du concert sur YouTube et c'est formidable parce
00:34:10qu'il y a aussi le concert américain où il y a Tina Turner.
00:34:13Et pendant les 16 heures, il y en avait 20 minutes à Wembley, 20 minutes à Philadelphie,
00:34:17c'est ça ?
00:34:18Exactement.
00:34:19Les enregistrements ont démarré avant, 6 heures avant avec le décalage et ensuite
00:34:21les deux concerts étaient en simultané.
00:34:23Mais le temps de changer les installations pour les musiciens ?
00:34:26Non, c'était la même installation et ils ont enchaîné et c'est vraiment un concert
00:34:33mythique.
00:34:34Je vous le conseille pour passer un après le Bon Dimanche Show, c'est toujours très
00:34:36bien.
00:34:37Très bien, merci beaucoup.
00:34:38Merci Valérie Zetoun.
00:34:39C'est Thierry Larmé qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:34:41On parle de ce livre qui vient de sortir, Le Splendide par Le Splendide.
00:34:45Nous nous sommes emmarrés aux éditions du Cherchmedi.
00:34:48A tout de suite sur RTL.
00:34:50Alors moi, si je n'avais plus qu'une heure à vivre, je demanderais 30 minutes de rab
00:34:57pour pouvoir écouter le Bon Dimanche Show.
00:34:5914h, 15h30 sur RTL.
00:35:03Le Splendide par Le Splendide, nous nous sommes emmarrés, le bouquin est sorti jeudi, c'est
00:35:07Thierry Larmé qui fait son Bon Dimanche Show aujourd'hui sur RTL.
00:35:10Je parlais des photos que vous commentez avec vos camarades du Splendide.
00:35:14Est-ce que vous êtes tombé sur certaines photos en vous disant « mais non, ce truc-là
00:35:19avait été gardé ? »
00:35:20J'avais oublié, bien sûr.
00:35:21Je ne me souviens plus lesquelles, mais il y en a un paquet que je n'avais pas revu
00:35:24depuis ces années-là.
00:35:26Et Junior m'en a montré une encore il n'y a pas longtemps, des trucs qu'on avait
00:35:29oublié, mais on en a fait tellement, on n'arrêtait pas.
00:35:35Alors, on a pu entendre tout et n'importe quoi sur les films du Splendide, Thierry,
00:35:40et du coup, j'ai envie de vous soumettre à certaines rumeurs.
00:35:43Vous me dites ce qui est vrai et ce qui est faux dans tout ça, d'accord ? C'est le
00:35:46moment ou jamais de le faire avec vous.
00:35:47On dit que vous vous êtes tous rencontrés au lycée avec le Splendide, c'est vrai
00:35:50ou c'est faux ?
00:35:51Tous les garçons, oui.
00:35:52D'accord, pas les filles ?
00:35:53Non, non, Marianne était au cours secondaire en face et Josiane, elle est arrivée bien
00:35:57après, on avait déjà commencé le Splendide.
00:35:59Il paraît que c'était vous, Thierry, le chef du groupe, vrai ou fausse info ?
00:36:04Faux, oui, j'ai jamais eu de chef et il n'y en a toujours pas.
00:36:07Avant de vous appeler le Splendide, vous vous seriez appelé la compagnie de la Turlutte,
00:36:10c'est vrai ou c'est faux ?
00:36:11C'est exact, c'était pour une tournée dans les campings de France où on jouait
00:36:16du comédie à des lartes, c'était ridicule, oui, c'est exact.
00:36:22On est passé à deux doigts de l'équipe de la Turlutte, c'est en train de me dire.
00:36:26Mais du coup, le Splendide, c'est arrivé à quel moment ?
00:36:29Quand on a construit le premier Café Théâtre, on cherchait un nom, le vrai chic parisien,
00:36:35ça nous inspirait parce que ce titre ridicule de petite boutique comme ça, nous on cherchait
00:36:41un titre, un nom d'endroit dans cet esprit-là, donc il y en a plein, des hôtels Splendide,
00:36:49c'est ridicule comme nom, surtout pour des hôtels ou des cafés pourris, c'est le Splendide.
00:36:55Donc c'était ça qui nous faisait marrer.
00:36:57Vrai ou fausse info, interview rumeur de Thierry Lhermitte, avec le Splendide, vous avez failli
00:37:02tourner votre propre version d'Astérix.
00:37:05Non, Junio avait été contacté pour faire un Astérix, ça a été écrit, il voulait
00:37:13nous proposer des rôles à tous dedans.
00:37:15Vous, vous étiez prévu pour être le barde, je crois, mais qui ne chante pas.
00:37:20Non, bien sûr, on chante très faux, et non, ça a été refusé par la famille Uderzo,
00:37:26donc Junio n'a jamais fait d'Astérix, et nous non plus.
00:37:29Les Bronzés, ça a fait de la pub au Club Med, il paraît que c'est eux qui vous ont
00:37:33demandé une suite au ski pour mettre en valeur leur village de montagne, c'est vrai ou c'est faux ?
00:37:37Faux, faux, faux, c'est le contraire, déjà ça ne leur a pas plu quand on a fait le premier
00:37:44film, parce que ça donnait une image dont ils voulaient déjà se séparer, à savoir
00:37:49de Bézodrome, en gros, et donc le deuxième, ils entraînaient ça comme un boulet pendant
00:37:57très longtemps, je crois que maintenant, ils s'en foutent maintenant.
00:38:01D'ailleurs, en préparant l'émission, et on la voit dans le bouquin, moi j'avais mémoire
00:38:05de l'affiche pour les Bronzés avec la tête, la grosse tête, etc, mais il y avait une affiche
00:38:11avec un slip féminin, le slip volant, et là on a dit non, il ne faut pas exagérer non plus.
00:38:19Interview, rumeur sur le Splendide, le bouchon de Niol qui saute dans les Bronzés font du ski,
00:38:25il paraît que ce n'était pas prévu, c'est vrai ou c'est faux ?
00:38:27C'est vrai, ce n'est pas prévu, on nous a montré l'extrait il n'y a pas longtemps,
00:38:30moi j'avais oublié ça, je ne sais pas pourquoi le truc a sauté pendant une prise.
00:38:35D'ailleurs, dans la bouteille, on dit qu'il y avait vraiment de la liqueur, vrai ou fausse info ?
00:38:39Non, non, faux évidemment, déjà on n'allait pas boire de la liqueur, mais en plus au cinéma
00:38:44où on fait 25 prises, vous imaginez, non, non, jamais.
00:38:48J'ai pu lire que votre première sur scène avec La Troupe avait été un bide avec seulement 3 spectateurs,
00:38:52c'est vrai ou c'est faux ?
00:38:53Ce n'était pas la première, mais ça nous est arrivé de jouer avec très très très peu de monde.
00:38:59On revient de jouer, on revient de tourner le film, on reprend à Paris
00:39:04Amour, Coquillage, Crustacé, les Bronzés, et un jour, putain, il y a Jean-Loup Dabadie,
00:39:16un metteur en scène, machin, ils arrivent, ils sont 6 dans la salle, on dit allez, on joue, putain, misère.
00:39:25Le Père Noël est une ordure, a été à deux doigts de s'appeler Le Père Noël s'est tiré une balle dans le cul,
00:39:31c'est vrai ou c'est faux ?
00:39:32C'était un titre qui a été envisagé, qui avait été soumis par Josiane Balasco,
00:39:38et Junot a fait remarquer récemment que pour se tirer une balle dans le cul, il faut être ou très maladroit ou très adroit.
00:39:47C'est vrai ?
00:39:48Ce n'est pas facile.
00:39:49Ce n'est pas simple, ce n'est pas simple.
00:39:50La distance, que soit qu'il y en a, ce n'est pas facile.
00:39:53D'ailleurs, vous racontez dans le bouquin une anecdote concernant Le Père Noël,
00:39:57où vous vous retrouvez dans un taxi juste après la diffusion du film,
00:40:02et le mec ne vous reconnaît pas et vous dit...
00:40:04Je ne sais pas ce qu'il m'a dit, je ne sais pas si vous avez vu cette connerie qui est passée à la télé hier soir.
00:40:11Et enfin, rumeur ou pas, il y avait un projet, Les Bronzés 4, c'est vrai ou c'est faux ?
00:40:16Non, non, faux, faux, faux, faux.
00:40:18Non, non, non.
00:40:19Si on avait dû refaire un truc ensemble, ça n'aurait pas été un Bronzés, c'est sûr.
00:40:24D'ailleurs, c'est un truc qui m'a beaucoup touché dans ce bouquin, Le Splendide par Le Splendide,
00:40:29c'est qu'aucun sujet n'est mis de côté.
00:40:31D'ailleurs, par rapport aux Bronzés 3, on voit Michel qui dit « j'étais moyen-moins sur le film ».
00:40:37Mais même vous, vous faites un truc que vous faites rarement,
00:40:39vous parlez de votre vie privée, de votre séparation avec Valérie Mérès, etc.
00:40:43Je trouve que c'est sans filtre et c'est aussi ce que j'ai bien aimé dans ce livre.
00:40:46Vous vous livrez plus que vous ne l'avez jamais fait, mais tous, chacun de vos côtés.
00:40:50Absolument, oui.
00:40:52Personne ne nous force, du coup, en plus, puisque c'est nous qui commentons des trucs qu'on avait envie de dire,
00:40:58c'est il y a très longtemps quand même, près de 50 ans.
00:41:03Bon, ce ne sont pas des révélations, il n'y a rien de spécial,
00:41:06mais c'est caché, ce qui fait que c'est émouvant.
00:41:10Moi, j'étais ému par ce que je lisais, disaient mes camarades.
00:41:14C'est ça. Et moi aussi, j'avoue, j'avais l'impression d'être une petite souris dans votre bande.
00:41:18Et c'est ce qui fait que ce bouquin est magique.
00:41:20On va parler de critiques dans quelques instants, chers Thierry.
00:41:26C'est une rubrique qu'on adore dans l'émission qui s'appelle les critiques du web.
00:41:29C'est-à-dire qu'on s'amuse à aller récupérer des critiques qui sont laissées sur le net,
00:41:32bonnes ou mauvaises, on s'en fout.
00:41:34Nous, l'essentiel, c'est qu'elles nous fassent marrer.
00:41:36Et je pense qu'elles vont vous faire rire également.
00:41:38A tout de suite sur RTS.
00:41:44Moi, le matin, quand je me réveille, j'aime écouter Le Bon Dimanche Show.
00:41:48Et du coup, comme c'est le dimanche à 14h, je suis championne d'Europe de Grasse Mat.
00:41:54Merci, Bruno Guillon.
00:41:5614h sur RTL, c'est Le Bon Dimanche Show.
00:42:00Thierry Lhermitte fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:42:02On parle de ce livre qui vient de sortir ce jeudi, Le Splendide.
00:42:05Par Le Splendide, nous nous sommes emmarrés.
00:42:08Sorti aux éditions du Cherche Midi.
00:42:10On le disait, en plus, si vous achetez ce livre, les droits d'auteur sont reversés.
00:42:16C'est pour la bonne cause.
00:42:17À la Fondation pour la Recherche Médicale.
00:42:19Donc, l'argent va directement dans les laboratoires de recherche médicales.
00:42:24On a écouté, il y a quelques instants, Gainsbourg avec C.S. Edson.
00:42:28C'est la musique du film Les Bronzés.
00:42:30Si je vous dis Liddy Trigano, ça vous évoque quoi comme souvenir ?
00:42:35Il paraît que c'est un peu elle qui vous a mis sur la voie des Bronzés, en fait.
00:42:38Une femme merveilleuse, puisqu'elle s'occupait de ce qu'ils appelaient le forum au Club Med à l'époque.
00:42:43Ça consistait à inviter des artistes qui venaient faire une prestation, jouer une fois ou deux,
00:42:48contre une semaine de vacances.
00:42:50Donc, on a été contactés, ou on nous a mis en rapport, je ne me souviens plus.
00:42:54Et la première fois, on est allés à Djerba la Fidèle, au Club Med.
00:42:59On était estomaqués, on découvre le tutoiement, les colliers-barres, les villages de cases, tout ça.
00:43:06On était sciés, quoi.
00:43:09On a joué, c'était super sympa, et du coup, ça nous a donné des vacances.
00:43:14Et on est retournés et retournés, et puis vraiment, après, c'est devenu un sujet...
00:43:18Franchement, ce qu'on voyait, la population qu'on voyait, les relations, les nouvelles relations qu'il y avait,
00:43:24c'était trop marrant.
00:43:26C'était la bonne occasion de faire un film.
00:43:28Enfin, de faire une pièce, d'abord.
00:43:30Et puis surtout, d'écrire vos différents caractères, vos différents personnages.
00:43:33Page 128, dans le bouquin, vous parlez de votre femme Hélène qui joue dans le film.
00:43:37Vous dites d'ailleurs que vous étiez bien loin du rôle de Popeye, séducteur et dragueur.
00:43:42Vous étiez l'opposé dans la vie, en fait, plutôt amoureux et rangé.
00:43:45Oui.
00:43:46Alors, votre femme, en fait, Hélène, c'est celle qu'on voit dans le magasin de ski...
00:43:50Oui, absolument. Comme elle venait, elle a fait un petit rôle, ça ne lui plaisait pas du tout.
00:43:55Elle n'avait aucune envie de faire ce métier, du tout, du tout, du tout.
00:43:58Mais bon, voilà, elle était là, c'était sympa.
00:44:01Alors, évidemment, Les Bronzés, et c'est, je crois, unique dans l'histoire du cinéma dans le monde.
00:44:07C'est-à-dire que vous êtes sept et vous avez tous cartonné, en plus, de façon individuelle.
00:44:12Je me suis permis d'aller récupérer les critiques d'un film où vous ne jouiez pas avec la bande,
00:44:18qui a été un gros carton au cinéma, si je vous dis décembre 1994, il y a quasi 30 ans, Un Indien dans la ville.
00:44:26Sortez au cinéma, 8 millions d'entrées.
00:44:30Pour être très précis, dernier comptage, 7 870 802 parce qu'on est une émission, on est très précis.
00:44:35Je suis allé voir les critiques du film qui ont été laissées sur un site marchand qui vend le DVD, d'accord ?
00:44:42Il y a des bonnes, il y a des mauvaises critiques.
00:44:44On s'est amusé à prendre celles qui nous font marrer, et plutôt que de vous les lire telles quelles,
00:44:49je les ai traduites dans une autre langue grâce à l'intelligence artificielle.
00:44:53Je vous les fais écouter dans une langue étrangère.
00:44:55À l'oreille, vous me dites c'est bien ou c'est pas bien et je vous dis la vraie critique derrière.
00:44:58La première, je l'ai traduite en grec.
00:45:11Bonne ou mauvaise critique ?
00:45:12Excellente !
00:45:13Non, elle est mauvaise.
00:45:14Tony Alex a mis 1 sur 5 et il a mis 7 critiques.
00:45:17J'ai loué le film pour ma fille, on voulait lui faire découvrir le film.
00:45:20Maintenant, elle ne fait que chanter chacun sa route à l'aide.
00:45:23C'est une bonne critique.
00:45:25Oui, oui, c'est une critique rigolote.
00:45:27La deuxième, on l'a traduite en japonais.
00:45:36Excellente !
00:45:37Bonne critique.
00:45:38Et alors, on pourrait croire qu'elle a vu le film, elle a adoré.
00:45:41Alors oui, elle a adoré, mais pas du tout pour votre jeu d'acteur.
00:45:44Papicoach a mis 5 sur 5 avec 7 critiques.
00:45:47Un film très dépaysant, surtout pour moi qui n'a jamais visité Paris.
00:45:52C'est une vraie critique.
00:45:54La troisième, on l'a traduite en cantonais.
00:46:10Bonne ou mauvaise critique ?
00:46:11Très bonne.
00:46:13Ce n'est pas mal.
00:46:14Vous allez voir, bonne critique, ça veut dire 4 étoiles sur 5.
00:46:17Ça fait bien monter la note.
00:46:19Bernard, il s'en fout un peu, puisque Teck Alan a mis 4 sur 5 avec 7 critiques.
00:46:33C'est une vraie critique.
00:46:34Vraiment.
00:46:35L'avant-dernière, on l'a traduite en birman.
00:46:37C'est vraiment dingue.
00:46:51C'est pourri.
00:46:52SNCF vous défonce.
00:46:53Sylvie Begar vous a mis 0 sur 5 avec 7 critiques.
00:46:57Dépenser 9 euros pour un film qui passe tous les deux mois sur TF1, c'est du vol.
00:47:01Ces gens-là n'auront-ils jamais assez d'argent ?
00:47:08Évidemment.
00:47:09Et la dernière, on l'a traduite en islandais.
00:47:21Oui, ça c'est le problème de l'islandais.
00:47:23Bonne ou mauvaise critique ?
00:47:24Oh non, elle doit pas être bonne non plus.
00:47:26Alors, elle est bonne pour vous, mais que pour vous.
00:47:29Je vous la lis.
00:47:38C'est très gratuit.
00:47:39Regardez, poker face.
00:47:40Il dit rien et c'est là qu'on voit la classe de la personne.
00:47:45Thierry Lhermitte fait son bon dimanche show sur RTL.
00:47:47On parle de ce livre, Le Splendide par Le Splendide.
00:47:50Nous nous sommes emmarrés et on va parler de la couverture du bouquin qui a une histoire,
00:47:55qui a d'ailleurs une résonance particulière aujourd'hui.
00:47:57A tout de suite sur RTL.
00:48:08Le bon dimanche show avec Bruno Guion.
00:48:13Avec Thierry Lhermitte qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:48:15On parle du Splendide par Le Splendide.
00:48:17Nous nous sommes emmarrés.
00:48:19Le livre est sorti ce jeudi.
00:48:21Quand on prend le bouquin, on voit une photo de vous sept.
00:48:23Le Splendide, est-il encore besoin de le préciser ?
00:48:26Composé de vous, cher Thierry, de Bruno Moineau, de Marianne Chazelle,
00:48:29de Michel Blanc, de Josiane Balasco, de Christian Clavier et de Gérard Juniau.
00:48:34Alors, la photo, on vous voit tous les sept.
00:48:37C'est une photo historique puisque, en fait, c'est un photomontage.
00:48:40C'est-à-dire que les six premiers partaient vraiment pour jouer le déménagement d'un Splendide à l'autre
00:48:45quand vous avez changé de salle.
00:48:47Et ce jour-là, Michel Blanc n'était pas là.
00:48:50N'était pas là, évidemment.
00:48:52Donc, on l'a rajouté.
00:48:54Il n'y avait pas de Photoshop à l'époque,
00:48:56mais en découpant sa photo, je crois que c'est une image de
00:49:00« Viens chez moi, j'habite chez une copine ».
00:49:02Et donc, on l'a collé là.
00:49:04On a fait notre petite Abbey Road.
00:49:07C'est ça, je disais, ça a une résonance particulière parce qu'aujourd'hui,
00:49:10quand on voit la photo d'Abbey Road,
00:49:12tout le monde y va dans ses délires complotistes en disant
00:49:15« Ah, mais tiens, bizarrement, John Lennon,
00:49:18Paul McCartney pieds nus, etc. Il y a tout un délire. »
00:49:21Et là, vous savez que les gens vont dire la même chose.
00:49:23« Tiens, bizarrement, Michel Blanc... »
00:49:25Comme par hasard.
00:49:26Comme par hasard.
00:49:28Hasard, je ne crois pas.
00:49:30Bon, Le Splendide, ce sont des dizaines de répliques cultes.
00:49:32Je le disais tout à l'heure.
00:49:34Il me fallait une bonne excuse pour en réécouter plein.
00:49:37C'est le moment ou jamais.
00:49:39Voici donc l'interview réplique culte, cher Thierry Lhermitte.
00:49:44Quand est-ce que vous avez dit pour la dernière fois...
00:49:48Je t'expliquerai, Eva.
00:49:50Vous savez, ce moment gêné où on n'ose pas répondre.
00:49:53Je t'expliquerai, Eva.
00:49:55Je t'expliquerai sans les bronzés fondusquilles, non ?
00:49:58Quand vous n'avez pas trop à vous expliquer sur votre situation professionnelle
00:50:03dans le service de location de ski.
00:50:06Oui, c'est ça. Ils ne veulent pas à cause de l'argent.
00:50:09Donc ça vous est déjà arrivé de vous retrouver dans ce genre de situation ?
00:50:12Gênante, oui.
00:50:14Oui, gênante. Je t'expliquerai.
00:50:16Oui, fréquemment.
00:50:19La dernière fois, Thierry Lhermitte, que vous avez eu envie de dire...
00:50:22« Assez ! Assez ! »
00:50:25Assez ?
00:50:27Ah si, si, si.
00:50:30Avec l'élection de Trump, tu vois.
00:50:32Oui, forcément.
00:50:34C'est quand la dernière fois que vous avez pensé, cher Thierry Lhermitte ?
00:50:37C'est de la merde !
00:50:39Je vais donner la même réponse à cette question, si vous voulez.
00:50:44Qu'est-ce que c'est que cette question ?
00:50:48Non, je ne sais pas.
00:50:50Vous pensez immédiatement à qui, si je vous dis...
00:50:53Je n'aime pas dire du mal des gens, mais effectivement, les gentilles.
00:50:57À qui je vais balancer ?
00:51:01C'est le moment, c'est le moment.
00:51:04Non, je ne peux pas dire.
00:51:07D'accord, très bien.
00:51:09À quelle occasion vous vous êtes dit...
00:51:11Oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce !
00:51:13Non, attendez, c'est trop frustrant. J'ai l'impression d'avoir fait un repas sans dessert.
00:51:16Oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce !
00:51:18On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
00:51:22Ça, c'est une bonne excuse pour tout le monde.
00:51:25Ce n'est pas pour rien que c'est rentré dans le...
00:51:28Parce que ce n'est pas idiot, en fait.
00:51:31Ça fait rigoler, mais ce n'est pas idiot.
00:51:33C'est Jean-Claudius, c'est Michel Blanc.
00:51:35Vous dites, dans Le Splendide, par Le Splendide,
00:51:38que personne d'autre n'aurait pu jouer aussi bien Jean-Claudius que Michel.
00:51:42Oui, ils avaient inventé ces personnages.
00:51:44La mère de Tim Sitte, elle dit, écoute,
00:51:46quand on ne risque rien,
00:51:48écoute, le non, on l'a déjà, essaye le oui !
00:51:52C'est pareil, voilà.
00:51:55S'il n'y avait qu'une seule personne sur qui compter,
00:51:58qui justifierait cette expression ?
00:52:00Copain, c'est son nom. On l'appelait copain comme cochon.
00:52:03Ce serait qui ?
00:52:07Ben, Gérard, j'en ai plusieurs.
00:52:10Tout Le Splendide, je vous garantis.
00:52:13Patrick Tim Sitte, je vous garantis.
00:52:16J'en ai plusieurs, sur qui je peux compter.
00:52:19Et quand on voit les photos à l'intérieur de ce livre,
00:52:22Le Splendide par Le Splendide,
00:52:24c'est des photographies à date.
00:52:26La première, d'ailleurs, de la réunion du Splendide,
00:52:28dix ans après, vous n'êtes pas sur la photo
00:52:30parce que vous, vous êtes parti tourner.
00:52:32C'est moi qui n'étais pas là, oui.
00:52:34J'étais en tournage, oui.
00:52:35On voit dessus tous ceux qui ont été découverts grâce au Café Théâtre.
00:52:38Donc il y a évidemment l'équipe du Splendide,
00:52:40et on voit Coluche, on voit...
00:52:42Et on voit les photos également, la toute dernière,
00:52:45où vous êtes réunis pour la photo.
00:52:47Pour le foot match, oui.
00:52:49Pour Paris Match.
00:52:50Regardez, à Paris Match, il y a Michel,
00:52:52il y avait un dress code,
00:52:54mais lui, non.
00:52:55Oui, c'est ça.
00:52:56Comme quoi, il y a vraiment un truc.
00:52:58Et personne ne lui a rien dit.
00:53:01On nous pose souvent la question,
00:53:04il n'y avait pas de chef,
00:53:05il dit non, bien sûr qu'il n'y avait pas de chef.
00:53:06Si quelqu'un disait non, on ne fait pas ça, on ne fait pas ça.
00:53:08Point.
00:53:09Donc ça, ça veut dire...
00:53:11Ben, c'est un gros respect, en fait.
00:53:13Ça m'est venu tard de réaliser ça, en fait.
00:53:15C'est qu'en fait, chacun a le pouvoir de dire non,
00:53:19on ne fait pas ça, dans le groupe.
00:53:20Ça veut dire qu'on respecte l'opinion,
00:53:23ou le point de vue des autres,
00:53:25même si ça ne nous arrange pas.
00:53:26C'est un petit peu une leçon aujourd'hui,
00:53:28où tout le monde se déteste,
00:53:29et ne peut pas vivre sans avoir...
00:53:32On n'accepte pas que les opinions soient,
00:53:34même radicalement différentes.
00:53:36Voilà, c'est comme ça.
00:53:37D'ailleurs, cette notion de groupe,
00:53:39vous en parlez beaucoup dans ce livre,
00:53:41le Splendide par le Splendide.
00:53:43Vous dites qu'à un moment,
00:53:44chacun commence à prendre un peu son envol,
00:53:48de façon individuelle,
00:53:51et que vous, en fait,
00:53:52cette histoire de groupe,
00:53:53vous auriez bien aimé la faire perdurer, en fait.
00:53:55Ben, moi, c'était...
00:53:57Oui, oui, j'adorais ça,
00:53:59avec tous les inconvénients,
00:54:00avec toutes sortes de trucs qu'ils faisaient,
00:54:02qu'on en avait un peu ras-le-bol,
00:54:04justement, de cette unanimité obligatoire,
00:54:06tout le temps, machin, bon.
00:54:08Mais, moi, ça me faisait peur,
00:54:10de me retrouver seul, entre guillemets, voilà.
00:54:13J'ai eu la chance que ça marche rapidement,
00:54:15comme les autres, mais...
00:54:17Ouais, ça me faisait peur.
00:54:19Et le succès en solo, du coup,
00:54:20vous l'avez vécu comment, derrière ?
00:54:24On écoutait, tout à l'heure, un extrait
00:54:26de la chanson Indien dans la ville,
00:54:28mais il y a eu également le dîner de cons,
00:54:29enfin, des...
00:54:30Ouais, les ripoux, tout ça.
00:54:31Mais, j'étais très heureux, j'étais...
00:54:34Écoutez, j'étais...
00:54:36Moi, j'ai un problème avec
00:54:38la réussite, la compétition, etc.
00:54:40Ouais.
00:54:41Moi, je déteste perdre,
00:54:44et je n'aime pas gagner.
00:54:45Ouais.
00:54:46Je suis gêné de gagner,
00:54:47et je suis très...
00:54:48En fait, quand je gagne, je suis soulagé
00:54:50de ne pas avoir perdu.
00:54:52Mais je n'ai aucun plaisir.
00:54:53Je vous le dis franchement, c'est vrai,
00:54:55et j'ai jamais aussi mal dormi
00:54:57qu'après le succès d'Indien dans la ville.
00:54:59Ouais.
00:55:00Ça me...
00:55:01J'étais soulagé de ne pas avoir fait un bide,
00:55:03franchement, je préfère, de loin,
00:55:05à faire un succès qu'un bide,
00:55:06c'est pas ça que je veux dire.
00:55:07Mais je...
00:55:09Ça ne m'épanouit pas.
00:55:10Je suis content d'en avoir profité, machin.
00:55:14Mais je vous dis,
00:55:15je suis embarrassé de gagner,
00:55:17et je n'aime pas perdre.
00:55:18J'aime beaucoup cette formule.
00:55:19C'est Thierry Lhermitte,
00:55:20qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL,
00:55:22et dans quelques instants,
00:55:23Patrick Chanfray va venir nous rejoindre,
00:55:24à tout de suite !
00:55:29Si les animaux pouvaient parler,
00:55:31votre chien vous demanderait d'allumer la radio
00:55:33et d'écouter le Bon Dimanche Show.
00:55:36Et votre chat ne dirait rien.
00:55:38Il continuerait de pisser sur le canapé
00:55:40en vous regardant dans les yeux.
00:55:4214h, le dimanche, sur RTL,
00:55:44c'est le Bon Dimanche Show,
00:55:45avec Bruno Guillon, l'ami des bêtes.
00:55:48Sauf des chats.
00:55:51Le Splendide par le Splendide,
00:55:53aux éditions du Cherche Midi,
00:55:55est sorti ce jeudi.
00:55:57Et qui de mieux pour en parler
00:55:58que Thierry Lhermitte,
00:56:00qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL ?
00:56:01Je me rends compte que
00:56:02on va terminer l'émission dans quelques instants,
00:56:04et il y a énormément de questions supplémentaires
00:56:07que j'aimerais vous poser.
00:56:09Pourquoi Bruno Moineau, typiquement,
00:56:11alors qu'on le retrouve dans les films de bandes,
00:56:14est un peu plus à l'écart dans sa carrière d'acteur
00:56:18que les autres six ?
00:56:20Bruno ne voulait pas être acteur, du tout.
00:56:22Il ne savait pas ce qu'il voulait faire.
00:56:23C'était le compagnon de Josiane à l'époque.
00:56:25Il est venu, il a fait les travaux,
00:56:27dans lesquels il était un peu plus compétent
00:56:29que certains d'entre nous.
00:56:31Il est resté, il a fait la régie,
00:56:33et puis, du coup, il a joué dans les films.
00:56:35Son caractère, son personnage,
00:56:39sa manière de jouer, très décalée,
00:56:44a fait qu'il est devenu directeur du Splendide,
00:56:48ensuite du Théâtre de la Renaissance aussi,
00:56:51avec Christian Spielbecker.
00:56:56Il dit avec énormément d'humour
00:56:58qu'il est resté un peu en retrait
00:56:59pour ne pas nous mettre des bâtons dans les roues.
00:57:01C'est bien, j'aime cette formule.
00:57:03Parmi les gens qui ont gravité dans votre sphère,
00:57:05il y a quelqu'un dont vous parlez,
00:57:07qui a beaucoup d'importance pour le Splendide,
00:57:09et pour vous, c'est Tillya Chilton.
00:57:11Tillya Chilton, oui, c'est notre professeure.
00:57:13Elle nous a tout appris,
00:57:15en lui reconnaissant,
00:57:18chaque fois qu'on joue à la comédie,
00:57:20on se souvient de son enseignement.
00:57:22Elle, c'était le sens avant tout.
00:57:25Parce qu'en fait, quand on parle,
00:57:27on produit du sens,
00:57:29et la difficulté, c'est de reproduire le sens
00:57:31de ce que quelqu'un d'autre a écrit.
00:57:33Donc, ce n'est pas si facile.
00:57:35Mais c'est le sens qui dirige tout.
00:57:37Le sens, c'est les consonnes.
00:57:39Mais comment ça s'est passé entre vous,
00:57:41vous sept, vous six, surtout,
00:57:43puisque Bruno, vous le disiez, Moineau,
00:57:45s'est un peu mis volontairement à l'écart.
00:57:47Je ne vais pas utiliser le terme compétition,
00:57:49mais dans vos capacités d'acting,
00:57:51les uns et les autres,
00:57:53vous n'avez pas évolué tous à la même vitesse
00:57:55en termes de talent dans la comédie
00:57:57ou dans la dramaturgie, etc.
00:57:59Vous étiez plutôt dans une forme d'entraide ?
00:58:01Est-ce que ça vous arrivait de vous dire,
00:58:03Christian, je voulais peut-être plus comme ça ?
00:58:05Michel ?
00:58:07On ne s'est jamais vraiment donné de conseils,
00:58:09mais par contre, on avait tellement un but commun,
00:58:11on n'a jamais voulu...
00:58:13Vraiment, le talent tout seul,
00:58:15quand on est dans une troupe, ça n'existe pas.
00:58:17On a envie de lancer la balle,
00:58:19comme au tennis, pour que l'autre puisse faire
00:58:21un smash monstrueux.
00:58:23C'est ça, notre plaisir.
00:58:25Si on n'est pas précis dans la balle qu'on envoie,
00:58:27le smash ne va pas être bon et ça ne sera pas bien pour personne.
00:58:29Donc,
00:58:31c'est un plaisir de faire ça.
00:58:33Maintenant, si on parle des capacités de chacun,
00:58:35il y en a qui étaient
00:58:37spécialement doués dès le départ.
00:58:39Moi, j'ai été moins.
00:58:41J'ai appris beaucoup.
00:58:43Quand on voit le talent inné
00:58:45de Gérard, de Christian,
00:58:47de tout le monde,
00:58:49moi j'ai l'impression de ramer
00:58:51un peu au début.
00:58:53Au début, dans le théâtre du Splendide, il y a une grosse fresque
00:58:55en fond de salle où figuraient tous les donateurs.
00:58:57Elle avait
00:58:59une autre fonction, cette fresque, c'est ce qu'on apprend
00:59:01dans le bouquin.
00:59:03Quand on construit le deuxième théâtre,
00:59:05on se dit, dans le mur du fond,
00:59:07qui n'était pas très loin, parce que c'était une petite salle,
00:59:09on se dit, on va mettre tous nos donateurs
00:59:11comme des spectateurs, comme ça
00:59:13quand il n'y a personne, on a l'impression qu'il y a plein de monde.
00:59:15Voilà.
00:59:17Oui, sympa, non ?
00:59:19Comme dans les grandes salles où on peut réduire
00:59:21la salle pour que ce soit plein tout le temps.
00:59:23Nous, on n'avait pas de rideau, donc on se dit
00:59:25ça va être plein tout le temps. Et j'ai une anecdote marrante
00:59:27là-dessus, c'est que
00:59:29au bout d'un moment, on quitte le Splendide,
00:59:31le local est vendu,
00:59:33il y a une boutique de fringues,
00:59:35des restaurants. Et un jour, je me bouffais dans le restaurant
00:59:37longtemps après,
00:59:39genre 20 ans après.
00:59:41Je passe devant,
00:59:43et on va bouffer dans le restaurant qui était là.
00:59:45Et je demande au type,
00:59:47vous savez ce qu'il y avait ? Il me dit, oui, oui, je sais très bien,
00:59:49il me reconnaît, il me dit, ah ouais, j'ai un truc
00:59:51à vous raconter, c'est que,
00:59:53avant le restaurant, il y avait une boutique de je sais pas quoi
00:59:55qui avait mis du placo
00:59:57par-dessus les murs, qui n'était pas terrible,
00:59:59et donc le resto vire le
01:00:01placo pour faire
01:00:03une nouvelle déco. Et là, ils tombent
01:00:05sur la fresque qui était
01:00:07restée derrière, protégée.
01:00:09Je ne sais pas si vous avez vu Fellini Roma.
01:00:11Dans Fellini Roma,
01:00:13à un moment, il y a des travaux dans le métro,
01:00:15et toc,
01:00:17ils arrivent sur une fresque romaine.
01:00:19Alors bon, nous ne sommes pas
01:00:21Fellini Roma.
01:00:23C'est quand même marrant, c'était vraiment
01:00:25les mecs qui découvrent la tête de
01:00:27Patrick Devers, Miu Miu,
01:00:29Jean Rochefort, Coluche, qui était
01:00:31derrière. Alors ils en ont fait quoi ?
01:00:33Ils l'ont gardé ? Non, ils l'ont foutu.
01:00:35Patrick Chanfray !
01:00:37C'est Jean Fallot.
01:00:39Ils n'avaient pas vu
01:00:41Roma de Fellini.
01:00:43Patrick Chanfray est avec nous.
01:00:45Bonjour Patrick. Bonjour Bruno.
01:00:47Chaque semaine, vous vous retrouvez au plus près de nos auditeurs en vous
01:00:49rendant dans la ville de naissance de notre invité.
01:00:51Effectivement Bruno, et c'est la raison pour laquelle
01:00:53contre toute attente, je me suis rendu à Boulogne-
01:00:55Biancourt. Mais non !
01:00:57Mais si ! Mais si !
01:00:59C'est des paysans !
01:01:01Des paysans, il y en avait plein. Vraiment, quand on est arrivé,
01:01:03il n'y avait que ça. Non, au contraire,
01:01:05pour les gens qui ne connaissent justement pas Boulogne-Biancourt,
01:01:07c'est une banlieue de Paris.
01:01:09Banlieue très chic. Il y a des
01:01:11moquettes sur le trottoir,
01:01:13des chiens vont au
01:01:15bar à griffes avec leur sac à main Vuitton,
01:01:17dans lequel ils transportent eux-mêmes
01:01:19des chihuahuas qui portent des manteaux
01:01:21de foie gras en fumant des cigares de caviar.
01:01:23Bref, Boulogne,
01:01:25c'est Dubaï avec des gens qui ont le bac.
01:01:29Ce n'est pas la banlieue qu'on voit dans les
01:01:31émissions style le
01:01:3390 minutes enquête. Une semaine avec
01:01:35la Bac de Perpignan, l'été de tous
01:01:37les dangers.
01:01:39Où là, la moquette, elle est sur le torse d'un mec
01:01:41de 210 kilos qui va au bar PMU
01:01:43avec des sacs intermarchés et qui menace tout le monde
01:01:45avec un lance-flamme parce qu'on ne peut plus
01:01:47servir.
01:01:49Vous me direz, un classique, un mardi
01:01:51sorti de bureau à Perpignan.
01:01:53La police de Boulogne,
01:01:55c'est pas la même.
01:01:57La police de Boulogne, c'est pas la même.
01:01:59Le seul coup de fil qu'ils ont reçu l'année dernière,
01:02:01c'était pour aller remonter les bretelles à un
01:02:03ado de 17 ans, parce qu'en revenant de la messe
01:02:05de minuit, sous l'emprise d'un verre de vin de noix,
01:02:07il avait tutoyé son père.
01:02:09C'est fou.
01:02:11C'est pas là, c'est à Versailles, ça.
01:02:15En plus,
01:02:17je vais être froid avec vous Thierry,
01:02:19je me suis fait recaler à l'entrée du centre-ville parce que j'avais
01:02:21des baskets.
01:02:23Mais ça m'a permis, en tout cas, de me promener
01:02:25à la périphérie. Il est presque 10h
01:02:27du matin, je vois un bar,
01:02:29donc par réflexe, je m'arrête,
01:02:31je rentre, et je rentre
01:02:33dans le bar Le Garage, rue du Dôme.
01:02:35J'enjambe une pile de chaises calcinées
01:02:37et le patron me dit...
01:02:39C'est un gars hier soir, parce qu'on ne voulait plus
01:02:41servir, donc il s'est un peu énervé avec son lance-flamme.
01:02:43Ça se démocratise, et c'est tant mieux.
01:02:47Je lui dis qu'on me reçoit dans l'émission,
01:02:49qu'il vous adore et que
01:02:51tous les matins, il pense à vous en buvant du vin.
01:02:53Quel est le rapport ?
01:02:55Je lui dis, quel est le rapport ?
01:02:57Parce qu'ici, on boit juste le blanc.
01:03:01Ah oui, d'accord.
01:03:03En juger la qualité de cette vanne, on rappelle que
01:03:05l'abus d'alcool est à consommer avec
01:03:07modération.
01:03:09Mais en même temps, c'est ça qui est
01:03:11formidable avec vous Thierry,
01:03:13on a dit, où qu'on aille, tout le monde connaît les répliques
01:03:15de vos films.
01:03:17Monsieur Muss, l'important, c'est de porter
01:03:19le bâton ! La neige,
01:03:21elle est trop blanche pour moi !
01:03:23Tenez, vous avez oublié votre monopoli !
01:03:25Bonne fin d'année !
01:03:27Bonne fête de fin d'année,
01:03:29Philippe !
01:03:31Vous étiez merveilleux avec toute la troupe
01:03:33du sublime !
01:03:35Patrick, vous êtes sûr que ça va
01:03:37la mémoire ? Ah oui, parfait !
01:03:39Et c'est grâce à vous Thierry !
01:03:41On le sait, on l'a dit,
01:03:43vous êtes très impliqué dans la recherche contre
01:03:45la maladie d'Alzheimer.
01:03:47Et quand vous aviez fait une campagne de prévention,
01:03:49tout de suite, j'avais pris rendez-vous pour aller faire un test
01:03:51d'Alzheimer. Et ça a donné quoi ?
01:03:53J'en sais rien, j'ai complètement oublié d'y aller.
01:03:55Mais en tout cas, j'ai eu aucun problème.
01:03:57Aucun problème de mémoire.
01:03:59Et comment vous le savez ? Parce que j'avais
01:04:01pris rendez-vous pour aller faire un test d'Alzheimer.
01:04:03D'accord, mais vous n'êtes pas allé.
01:04:05Ah bon ?
01:04:07Ah merde, bah désolé !
01:04:09Et je peux reprendre rendez-vous avec vous, docteur ?
01:04:11Non mais Patrick, moi je ne suis pas docteur,
01:04:13moi je suis Bruno Guillon, j'anime l'émission.
01:04:15Oh pardon, pardon Bruno !
01:04:17Excusez-moi, excusez-moi, pardon !
01:04:19C'est un peu gênant !
01:04:21Je souffre de pronopagnosie, de prosopa...
01:04:23Pardon ! Pas facile à dire ça !
01:04:25Heureusement que je ne souffre pas
01:04:27de dyslexie en plus, t'imagines !
01:04:29C'est l'incapacité à reconnaître
01:04:31les visages. D'ailleurs, longtemps,
01:04:33Thierry, les gens ont cru que vous étiez atteint de cette
01:04:35prosopagnosie, mais vous l'avez démentie.
01:04:37Alors c'est pas très grave,
01:04:39comme pathologie, mais il faut juste un peu adapter
01:04:41sa vie. D'ailleurs, moi j'en parlais avec un ami
01:04:43qui est atteint de prosopagnosie
01:04:45et lui a opté pour un métier où c'est
01:04:47pas vraiment un problème de ne pas reconnaître les visages.
01:04:49Il fait quoi ? Il est proctologue.
01:04:51Ah d'accord, très bien.
01:04:53Et ce jour-là d'ailleurs, quand il m'a expliqué ça,
01:04:55il était super pressé, il me dit
01:04:57« Moi je cours un peu parce que là on a Philippe Laville en salle d'opération,
01:04:59on est en train de lui retirer un habitant
01:05:01de New Delhi. »
01:05:03Comme quoi, vous aviez raison Thierry,
01:05:05il y a bien un indien dans la ville.
01:05:11Alors Thierry,
01:05:13merci.
01:05:15Thierry, pour certains, vous serez toujours
01:05:17le beau mec qui arrive à soulever un lit
01:05:19d'une main en slip. Pour d'autres,
01:05:21vous serez toujours celui qui grâce à NNE...
01:05:23Pour d'autres, vous serez toujours
01:05:25celui qui grâce à Anemone
01:05:27n'aura jamais froid pour sortir les poubelles.
01:05:29Mais pour l'ensemble des Français, grâce à toutes
01:05:31vos actions contre cette foutue maladie,
01:05:33vous serez toujours dans nos mémoires.
01:05:35Voilà, joli.
01:05:37Merci Thierry, merci beaucoup.
01:05:39Merci beaucoup Patrick.
01:05:41Je le disais, c'est pas simple quand on est humoriste de passer
01:05:43devant de série d'anime qu'il y a un aspect
01:05:45un peu challenge. Vous vous en êtes bien sorti
01:05:47Patrick. Merci beaucoup.
01:05:49Vous cartonnez sur scène avec votre nouveau spectacle,
01:05:51vous serez le 28 novembre à Marseille et du 10 au
01:05:5314 décembre à Nantes. Et puis dans votre podcast
01:05:55l'Apéritif, disponible sur toutes les plateformes d'écoute.
01:05:57J'ai vu et entendu celui avec
01:05:59Artus, qui est extraordinaire.
01:06:01Merci beaucoup. Merci beaucoup
01:06:03cher Patrick. C'est Thierry Larmide pendant quelques minutes
01:06:05encore qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:06:07Alors Thierry, en préparant l'émission,
01:06:09je suis tombé sur une interview que vous avez donnée à mes
01:06:11confrères Jad et Eric Dussard.
01:06:13Dans l'émission, on refait la télé. J'ai noté un petit
01:06:15extrait qu'on va réécouter. A tout de suite.
01:06:17...
01:06:21La direction d'antenne m'a dit
01:06:23soit tu dis du bien du bon dimanche chaud,
01:06:25soit tu vas faire des claquettes sur René Latope.
01:06:27Donc voici
01:06:29ce que je pense de cette émission.
01:06:31...
01:06:39Le dimanche après-midi, c'est Bruno
01:06:41Guillon sur RTL.
01:06:43Thierry Larmide
01:06:45fait son bon dimanche chaud sur RTL pendant encore quelques minutes.
01:06:47Le splendide par le splendide.
01:06:49Nous nous sommes emmarrés et sortis ce
01:06:51jeudi aux éditions du Cherche-Midi.
01:06:53Ce livre, il est génial parce qu'on peut
01:06:55le feuilleter comme on veut, c'est-à-dire suivre
01:06:57une espèce de chronologie où on voit
01:06:59votre rencontre au départ avec vos petits camarades
01:07:01ou alors taper au hasard dans le bouquin
01:07:03et on tombe toujours dans des anecdotes de dingue.
01:07:05Page 215, vous évoquez
01:07:07le film Nuit d'ivresse avec Josiane Balasco
01:07:09et le bonheur de se retrouver.
01:07:11C'est toujours la même joie
01:07:13aujourd'hui.
01:07:15Oui, on s'est vus hier.
01:07:17Oui, c'est
01:07:19chaleureux
01:07:21et drôle.
01:07:23Même aux obsèques de
01:07:25Michel, on a pris des faux rires, c'était horrible.
01:07:27On a pleuré en riant.
01:07:29Josiane, qui n'était pas au départ
01:07:31de la troupe du splendide,
01:07:33comment elle s'est retrouvée dans cette aventure ?
01:07:35Elle était...
01:07:37On s'était croisés dans un cours de théâtre
01:07:39avant d'aller chez Ashelton.
01:07:41Elle était chez Balascova,
01:07:43elle était amie avec machin.
01:07:45Elle est venue jouer son spectacle
01:07:47Quand je serai grande, je serai paranoïaque
01:07:49chez nous
01:07:51au premier splendide.
01:07:53Donc on a adoré ce qu'elle faisait
01:07:55et elle était dans le deuxième
01:07:57spectacle avec nous.
01:07:59Et ça a été comme une évidence ?
01:08:01Oui, c'était devenu une sœur.
01:08:03Je le disais tout à l'heure,
01:08:05je vous ai écouté chez Jad et Eric Dussa.
01:08:07Vous êtes passés il y a quelques jours
01:08:09et vous avez dit ceci.
01:08:11Vous avez une arme redoutable
01:08:13dès que les questions deviennent un peu trop personnelles.
01:08:15Vous vous mettez à raconter absolument n'importe quoi.
01:08:17Je vous cite, je donne des réponses à la con
01:08:19que je ne dément jamais.
01:08:21J'ai senti comme un malin plaisir
01:08:23à raconter n'importe quoi, cher Thierry Lhermitte.
01:08:25C'est pourquoi on va faire l'interview n'importe quoi.
01:08:27Je vous pose des questions, vous me répondez n'importe quoi.
01:08:29Mais attention, il faut que ça ait un peu de sens.
01:08:31On n'ira pas vérifier.
01:08:33Thierry, vous habitez où en ce moment ?
01:08:35En ce moment,
01:08:37je suis dans un sous-marin
01:08:39qui est à quai.
01:08:41C'est assez marrant.
01:08:43Il y a des gens qui ont une péniche.
01:08:45J'ai eu l'occasion d'acheter un sous-marin
01:08:47et je suis au pont de la Concorde.
01:08:49Stationné à Paris.
01:08:51Du coup, vous recevez du monde, je suppose.
01:08:53Hier soir, vous avez fait quoi ?
01:08:55Vous étiez avec qui ?
01:08:57C'est un peu indiscret.
01:08:59Un peu indiscret.
01:09:01J'avais invité les Macron.
01:09:03D'accord, très bien.
01:09:05Ils sont pas très loin.
01:09:07C'était sympa.
01:09:09Un peu étouffant, mais sympa.
01:09:11Je voudrais qu'on parle un peu boulot,
01:09:13Thierry, si ça ne vous dérange pas.
01:09:15C'est quoi votre prochain film ?
01:09:17Ça m'embête de filer le truc, mais c'est une production
01:09:19hollywoodienne, je crois.
01:09:21Oui et non.
01:09:23Je n'ai pas eu l'info en entier.
01:09:25C'est une coproduction
01:09:27hollywoodienne
01:09:29et ukrainienne en même temps.
01:09:31C'est un film
01:09:33on va dire un peu léger.
01:09:35Oui.
01:09:37Ça s'y prête de toute façon.
01:09:39L'actualité entre les deux pays.
01:09:41C'est un film
01:09:43un peu érotique dans un bunker
01:09:45sous les bombardements à Kiev.
01:09:47Très bien.
01:09:49Très beau rôle.
01:09:51Très beau tête à tête.
01:09:53Une espionne russe.
01:09:55D'accord, c'est marrant.
01:09:57On le disait tout à l'heure en attaquant l'émission,
01:09:59cher Thierry Lhermitte, vous êtes un grand passionné de chevaux,
01:10:01vous avez une autre passion peu commune,
01:10:03et là je voulais vraiment qu'on en parle cet après-midi sur la telle.
01:10:05C'est le porc ?
01:10:07Oui, mais ça se pratique où ?
01:10:09Le porc ?
01:10:11Et à combien surtout ?
01:10:13La porrida ? Bien sûr.
01:10:15Ça je l'ai pratiqué pour de vrai.
01:10:17La porrida.
01:10:19La porrida ça se faisait
01:10:21jusqu'à
01:10:23Charles Martel.
01:10:25D'accord.
01:10:27Quand les sarrazins venaient,
01:10:29ils faisaient de la
01:10:31porrida, mais avec des porcs.
01:10:33Ils n'aiment pas les porcs, ces gens-là.
01:10:35Donc ils faisaient de la porrida avec des porcs,
01:10:37et c'est resté dans certains villages.
01:10:39Je suis amateur de porrida.
01:10:41On va finir sur un petit secret,
01:10:43mais comme vous m'en avez parlé en rentaine
01:10:45avant d'attaquer l'émission, je me dis que vous pourriez peut-être le partager
01:10:47avec les auditeurs d'RTL
01:10:49qui sont concernés, certains en tout cas.
01:10:51Le secret pour bien vieillir,
01:10:53Thierry ?
01:10:55Alors le secret pour bien vieillir,
01:10:57c'est l'ail
01:10:59et le curcuma.
01:11:01Donc une gousse d'ail cru,
01:11:03du curcuma, et vous mâchez ça
01:11:05à longueur de journée.
01:11:07Alors là, c'est le secret. D'abord, ça fait repousser
01:11:09les dents.
01:11:11Vous n'allez plus chez le dentiste, jamais.
01:11:13En quelques jours, une carie est comblée.
01:11:15C'est vrai ?
01:11:19Ça colore un peu les dents.
01:11:21Ça colore un peu les dents, le curcuma.
01:11:23L'ail, ça donne
01:11:25une bonne haleine, pleine de santé aussi.
01:11:27Et voilà,
01:11:29c'est tout simple.
01:11:31Je recommande ça aux gens.
01:11:33Merci beaucoup, en tout cas.
01:11:35Et tremble Jimmy Mohamed, le médecin
01:11:37d'RTL, parce que là, pour le coup, on a eu un vrai conseil.
01:11:39Santé, beauté.
01:11:41Il nous reste une dernière interview.
01:11:43Et alors là, j'ai décidé de
01:11:45mettre vraiment les pieds
01:11:47dans le plat, puisque
01:11:49avec Le Splendide et les autres films,
01:11:51on vous a forcément posé des questions,
01:11:53les mêmes, qui reviennent
01:11:55encore et encore.
01:11:57C'est l'interview, j'en ai marre de répondre
01:11:59à ces questions, qui va conclure
01:12:01Le Bon Dimanche Show, à tout de suite sur RTL.
01:12:07J'avais une super blague pour ce jingle.
01:12:09Mon fessine qu'on est déjà à la bourre,
01:12:11alors je me dépêche, hop hop, Bruno Guillon
01:12:13sur RTL. Allez, allez !
01:12:17Il nous reste quelques minutes à peine
01:12:19à passer ensemble avec Thierry Lhermitte
01:12:21qui a fait son Bon Dimanche Show
01:12:23cet après-midi, Le Splendide par Le Splendide,
01:12:25nous nous sommes tant marrés, et sorti ce jeudi
01:12:27aux éditions du Cherche Midi.
01:12:29Je disais, voilà, évidemment, c'est le moment
01:12:31quand on a préparé l'émission, c'est le moment
01:12:33de poser toutes les questions qu'on avait envie de se poser
01:12:35sur Le Splendide. Et puis, il y a des questions
01:12:37qu'on s'est dit, on ne va pas y poser.
01:12:39On a dû leur poser 800 fois.
01:12:41Et donc, on s'est dit, ouais, mais quand même,
01:12:43voici, cher Thierry,
01:12:45l'interview, j'en ai marre
01:12:47de répondre à ces questions.
01:12:49Est-ce que
01:12:51vous en avez marre de répondre à la question
01:12:53quel est votre film préféré
01:12:55du Splendide ? Et si oui,
01:12:57lequel est-ce ?
01:12:59Ah oui, j'en ai vraiment marre, oui.
01:13:01Absolument. Et donc, c'est lequel
01:13:03votre préféré ?
01:13:05On va faire un coup, là.
01:13:07C'est de l'Ukrainien, c'est par rapport
01:13:09à ce rôle de composition, ça veut dire
01:13:11je vous souhaite une bonne journée.
01:13:13Deuxième question, Thierry Lhermitte, est-ce que vous en avez marre
01:13:15de répondre à cette question, quelle est votre situation
01:13:17votre, pardon, est-ce que
01:13:19vous en avez marre de répondre à cette question, quelle est votre
01:13:21citation préférée des bronzés ?
01:13:25Ouais, vous en avez marre. Ouais.
01:13:27C'est laquelle votre citation préférée ? Ouais, ouais, ouais.
01:13:29Idem. Ok.
01:13:31Thierry Lhermitte, est-ce
01:13:33qu'on vous en... Thierry Lhermitte,
01:13:35est-ce que vous en avez marre qu'on vous demande
01:13:37avec qui vous vous entendez
01:13:39le mieux dans la troupe ?
01:13:41Là, ça doit être chiant comme question, évidemment.
01:13:43C'est avec qui vous vous entendez le mieux, vous ?
01:13:45Oui.
01:13:47Comment ?
01:13:49J'en ai encore 5, je vais
01:13:51toutes les faire. Comment ?
01:13:53Ouais, ok.
01:13:55Justement, Thierry Lhermitte,
01:13:57est-ce que vous en avez marre qu'on vous demande si c'est pas trop dur
01:13:59d'être le beau gosse de la troupe ?
01:14:01D'ailleurs, est-ce que vous le pensez,
01:14:03vous aussi ?
01:14:07Alors, c'est marrant parce que
01:14:09j'en avais tellement marre de ces questions
01:14:11qu'il y a très longtemps, je m'étais dit, tiens,
01:14:13on va faire un petit documentaire sur la promo
01:14:15de films. Et donc, j'avais demandé
01:14:17des gens de filmer
01:14:19les interviewers.
01:14:21Sans déconner.
01:14:23Je me suis dit, ils voulaient pas.
01:14:25J'ai dit, ça vous ennuie pas,
01:14:27ça va faire un documentaire, mais c'est vous qu'on va filmer.
01:14:29Ah non, non, non,
01:14:31ça va pas être possible.
01:14:33Alors que moi, je suis filmé, j'assume.
01:14:35C'était marrant, parce que du coup, ça aurait été marrant
01:14:37de faire le montage
01:14:39des mêmes questions.
01:14:41Et genre, je vais vous citer la dernière,
01:14:43si vous l'avez pas mis, c'est, quelle est la question
01:14:45qu'on vous a jamais posée ?
01:14:47Evidemment, c'est celle d'après.
01:14:51Mais j'ai quand même celle-ci,
01:14:53avant. Est-ce qu'on vous en avait marre,
01:14:55Thierry Lhermitte, qu'on vous demande si vous regardez vos films
01:14:57quand ils passent à la télé ?
01:14:59Et si oui, est-ce que vous le faites ?
01:15:03Eh ben, bravo, Bruno.
01:15:05Félicitations, parce que là, il y a le florilège
01:15:07de ces questions à la con.
01:15:09Thierry, c'est un vrai plaisir
01:15:11de vous avouer.
01:15:13C'est toujours compliqué, quand on est fan de quelqu'un,
01:15:15de le recevoir, parce qu'on a toujours peur
01:15:17d'avoir une petite forme de déception.
01:15:19Eh ben non, vous n'allez pas déçu.
01:15:21Merci Bruno, et merci à Valérie
01:15:23de m'avoir amené là.
01:15:25C'était un vrai plaisir de vous avoir. Je ne sais pas si j'ai dit
01:15:27que ce magnifique livre était sorti jeudi aux éditions
01:15:29du Cherche Midi. Je ne sais pas.
01:15:31Je rappelle d'ailleurs mon IBAN
01:15:33au responsable du Cherche Midi.
01:15:35FR76
01:15:3778, 80
01:15:3923, 12, voilà.
01:15:41Passez ça en notes de frais.
01:15:43Vous mettez cadeau client
01:15:45et ma comptable comprendra, bien sûr.
01:15:47Trêve de plaisanteries.
01:15:49L'intégralité des droits d'auteur de ce
01:15:51livre vont aider la recherche médicale.
01:15:53Et ça reflète bien cette personne que
01:15:55vous êtes et qu'on aime depuis tant d'années.
01:15:57Merci beaucoup, cher Thierry Lhermitte, d'être
01:15:59venu. Le livre est sorti
01:16:01jeudi dernier. On va vous souhaiter un bon
01:16:03dimanche sur RTL. Dans quelques instants,
01:16:05c'est Laurent Ruquier et les meilleurs moments
01:16:07des grosses têtes. Et puis, la semaine prochaine,
01:16:09Michel Fugain viendra s'asseoir
01:16:11sur le fauteuil
01:16:13du Bon Dimanche Show. Merci à ceux qui m'ont
01:16:15aidé à préparer cette émission. Carina
01:16:17Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie
01:16:19Zetoun, Patrick Chanfray et
01:16:21Céline Bonnet. Rendez-vous dimanche
01:16:23prochain sur RTL. Bon dimanche !