• il y a 9 mois

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00:00:00 RTL 14h-15h30, c'est le bon dimanche saoul.
00:00:06 Le jambon maintenant c'est de la merde, c'est plein de flotte, c'est polyphosphaté.
00:00:12 Le riz on en a même plus, on a tout envoyé en Somalie.
00:00:15 Et puis alors la salade je vous en parle quand même.
00:00:18 C'est quand même pas bien compliqué de faire sa salade soi-même
00:00:21 que d'acheter ces saloperies qui ne respirent pas dans du plastique.
00:00:24 Vous prenez votre salade, je vous donne une reçue, vous prenez votre salade, vous la mettez dans l'eau.
00:00:28 Avec un peu de vinaigre pour tuer les pestioles et les limaces.
00:00:31 Et puis vous avez le touché avec le produit, c'est merveilleux, c'est formidable.
00:00:36 Vous allez me dire "c'est long, c'est long".
00:00:37 Mais enfin quand vous faites l'amour, la longueur c'est le plaisir, non ?
00:00:40 Le salon de l'agriculture bat son plein en ce moment à Paris
00:00:45 et inspire nos auditeurs sur le rébondeur d'RTL.
00:00:48 Oui, c'est Dominique Bessler, chez eux au restaurant du salon de l'agriculture.
00:00:53 Je voulais déguster une choucroute alisatienne aux trois saucisses avec du rice.
00:00:57 Mais c'est trop difficile à dire, du coup j'ai pris un burger.
00:01:01 Salut moi c'est Balga, le king de l'Evaloir.
00:01:06 Je suis sonné les portiques avec mon bracelet électronique.
00:01:10 Electronique ta mère.
00:01:12 Et si t'es pas content mon frère, voilà, je te Balkanique ta mère.
00:01:17 Yo, yo, yo.
00:01:19 Mais euh... Mais... Mais... Mais...
00:01:25 Mais quoi déjà ?
00:01:27 Merci de nous rejoindre ce dimanche après-midi sur RTL
00:01:32 et merci d'accueillir celui qui va faire son bon dimanche show pendant 1h30.
00:01:35 Il connaît bien la maison, évidemment.
00:01:37 C'est Laurent Gérard qui est là cet après-midi sur RTL.
00:01:40 Je suis ravi de vous accueillir, Laurent.
00:01:42 Moi aussi je suis ravi d'être là.
00:01:43 Alors il faut savoir que géographiquement parlant, nos bureaux sont côte à côte ici à RTL.
00:01:47 Je vois que vous êtes un stacanoviste, vous ne cessez de travailler.
00:01:50 Et prendre 1h30 pour passer un peu de temps avec moi, ça me fait extrêmement plaisir.
00:01:54 Bah non, mais je ne me force pas. Je fais que ce que j'ai envie de faire.
00:01:57 Alors ça tombe bien.
00:01:59 Et j'avais envie de vous accueillir avec le comité d'accueil.
00:02:01 C'est un peu cette coutume qu'on a dans l'émission.
00:02:03 C'est-à-dire qu'on a des gens qui sont passés pour vous laisser un message
00:02:07 ou peut-être pour nous livrer une anecdote ou peut-être pour vous poser une question.
00:02:11 Le comité d'accueil de Laurent Gérard.
00:02:13 Le premier message, il est d'un jeune chanteur, un certain Eddie Mitchell.
00:02:19 - Mon cher Laurent Gérard, vous n'êtes pas sans savoir que durant le film que nous avons tourné ensemble,
00:02:25 vous deviez me mettre une trempe. Ce que vous avez très très bien fait d'ailleurs.
00:02:28 Mais moi j'en ai subi des certaines conséquences.
00:02:31 Je suis passé par la case hôpital et j'ai une grosse facture.
00:02:36 Je ne sais pas à qui l'envoyer. Dois-je vous la faire parvenir ?
00:02:39 Ou à vous ? Ou à la production ?
00:02:42 Voilà. Répondez-moi.
00:02:45 - Alors à qui on peut passer la facture ?
00:02:48 - Vous venez de finir un tournage avec Eddie.
00:02:50 - Oui, oui. J'ai adoré.
00:02:52 - Parce que, on va parler du nouveau spectacle que vous allez jouer sur scène.
00:02:58 Laurent Gérard se met à table.
00:02:59 C'est la première fois je crois où vous prenez autant de temps avant de remonter sur scène.
00:03:02 C'est deux ans quasiment d'absence.
00:03:04 Mais pas deux ans à rien faire, c'est notamment deux ans à tourner.
00:03:07 - Non, non, non. Ce n'était pas de mon fait déjà de m'arrêter deux ans.
00:03:09 Moi je me serais arrêté moins longtemps.
00:03:11 Mais non, j'ai tourné, oui. J'ai tourné notamment avec Eddie.
00:03:15 J'ai eu un plaisir immense. Je le remercie d'ailleurs de m'avoir laissé ce message.
00:03:18 C'est un sujet qui était très très dur.
00:03:20 C'est un film d'Hélène Filière sur la rumeur, sur un père qui est accusé d'avoir tué sa fille.
00:03:26 Et Eddie joue mon meilleur copain qui est curé, qui est le curé du village.
00:03:30 Il y a un bistro et une église.
00:03:33 Et je dois dire qu'entre les prises on a bien rigolé.
00:03:36 On s'est bien marré parce qu'on a quelques références en commun.
00:03:40 On a parlé western, on a parlé chanson.
00:03:41 - Vous avez cette passion en commun, oui.
00:03:42 - On a parlé chanson, on se retrouvait autour d'une bonne table.
00:03:46 J'arrivais, Eddie disait "on boirait pas un petit coup ?"
00:03:49 - Je suis bon là-dessus, avec plaisir.
00:03:51 - Et c'est vrai que grâce à Valérie d'ailleurs qui nous avait réunis.
00:03:56 J'ai pu faire un show avec Eddie.
00:03:58 On a pu faire un show, c'est Valérie Zetoun qui nous avait réunis pour un spectacle exceptionnel.
00:04:05 Je voulais qu'on reparte en tournée.
00:04:06 Elle a dit "non, non, une seule fois, non, non".
00:04:08 La salade gourmande du mercure de Limoges, j'en peux plus.
00:04:12 - C'est ça, c'est ça.
00:04:14 - Autre message du comité d'accueil de Laurent Gérard, c'est un collègue de la maison, c'est Alex Vizorek.
00:04:20 - Pour moi, Laurent Gérard c'est d'abord Studio Gabriel.
00:04:24 Et c'est vrai que j'étais gamin.
00:04:26 J'ai une photo de moi entre lui et Virginie Lemoyne.
00:04:31 Je crois que j'ai 13-14 ans.
00:04:33 Et eux, ils démarraient et étaient déjà des stars grâce à Michel Drucker.
00:04:37 Et Laurent Gérard que j'ai vraiment rencontré, c'est deux restaurants.
00:04:42 Et il faut qu'il vous en parle parce qu'il parle mieux de restaurants que moi.
00:04:45 L'un, c'est les Sabots d'Elem à Liège où on termine à chaque fois après les galas au Forum de Liège qu'il adore.
00:04:53 D'ailleurs, il est citoyen d'honneur et je crois même représentant ambassadeur de la ville de Liège.
00:04:58 Je crois qu'il est parfois plus belge que moi.
00:05:00 Et chez Léon, bien sûr, où on mange des tripes, je peux vous dire.
00:05:06 C'est délicieux.
00:05:08 Et M. Gérard va jusqu'en cuisine pour vérifier que ses invités seront bien servis et auront du bon vin.
00:05:14 Donc rien que pour ça, merci au restaurateur Laurent Gérard.
00:05:17 Et merci à l'humoriste qui nous a ouvert des portes.
00:05:20 - C'est vrai que là, je reçois l'imitateur, je reçois le chanteur, je reçois l'auteur, je reçois le restaurateur.
00:05:27 Vous trouvez le temps pour tout faire, Laurent ? Ça va ? Ça se passe bien ?
00:05:32 - Oui, ça va. J'ai la belle vie. J'ai la vie dont je rêvais. Donc ça va.
00:05:35 - Alors, pour le coup, parce que là, c'est Alex qui en parle, vous avez un oeil sur la carte ?
00:05:41 Vous choisissez les plats, vous les goûtez ?
00:05:43 - Oui, bien sûr. En tout cas, je fais une confiance aveugle au chef, Kim Logacy, en l'occurrence pour Léon Delion, qui est vraiment génial.
00:05:51 Le problème, c'est que dès que je lui dis bonjour et que j'ai la bouche ouverte, il va me mettre quelque chose dedans pour me faire goûter.
00:05:56 Donc il faut faire attention après. Mais c'est vrai que c'est ma passion.
00:06:00 C'est ma passion. C'est pour ça que le spectacle va tourner autour de ça aussi.
00:06:04 Mais j'aime cette ambiance de restaurant. J'ai toujours aimé ça. Ma mère était serveuse chez Georges Blanc.
00:06:10 Et puis j'ai toujours... - Institution aussi.
00:06:13 - J'ai tendance à dire que j'ai toujours mis le nez dans les galetos. J'adore ça.
00:06:16 C'est la vie. Les tournées nous offrent ça. Il parlait des Sabots d'Hélène à Liège.
00:06:22 - Oui. - Liège !
00:06:24 Et c'est vrai que j'adore aller là-bas parce que c'est une ville aussi. Je me sens un petit peu comme à Lyon, à Liège.
00:06:28 Il y a des similitudes. Et il y a quelque chose de très gastronomique dans les tournées.
00:06:34 - Il y a le bouchon lyonnais puis le bouchon de Liège. - Exactement.
00:06:37 Comité d'accueil de Laurent Gérard, un petit jeune qui débute à la télé
00:06:42 mais c'est aussi mon devoir de temps en temps de faire un petit peu le tremplin.
00:06:46 Un certain Michel Gérardière.
00:06:48 - Coucou Laurent. Tu me reconnais Laurent ? Le vestige pittoresque du dimanche après-midi.
00:06:55 - Ben oui. Je ne peux pas ne pas être là pour une émission qui s'appelle "Le bon dimanche chaud".
00:07:00 Je salue Bruno. Bruno, Laurent, c'est mon petit frère. On a fait une longue route ensemble.
00:07:05 Et ce n'est pas fini car les plus belles années d'une vie sont celles qu'on n'a pas encore vécues.
00:07:09 Moi je sais vraiment qui est le vrai Laurent Gérard. Et je connais ses vrais goûts musicaux.
00:07:14 Écoutez bien. Laurent Gérard, le soir, à L'Anse-le-Bourg, dans son chalet avant de s'endormir,
00:07:19 il ne chante que des chansons appartenant à des grandes voix puissantes.
00:07:24 Il chante Étienne Dao. Il chante à Tutsette Carla Bruni.
00:07:29 Vincent Delerme, ça résonne dans la montagne.
00:07:32 Et il a, et il a, ça c'est un scoop, un ced pour Aya Nakamura.
00:07:37 Et c'est ça la vérité. Merci Bruno. Vive RTL. Et vivement dimanche chaud.
00:07:43 (Musique)
00:07:50 Il n'y a pas peu de bourvilles dans le monde.
00:07:55 Allez, dernier message.
00:07:57 Juste pour revenir à ça, je veux remercier Michel qui est toujours présent, fidèle au poste, c'est le cas de le dire.
00:08:03 Mais qui a un humour dévastateur.
00:08:07 Et qui a une dérision et un recul par rapport au métier, par rapport à tout ça.
00:08:11 Il me charrie souvent sur mes goûts musicaux.
00:08:13 Parce qu'il sait très bien que quand il était venu dans mon chalet, on écoutait Reggiani, Ferra, Brassens.
00:08:19 C'est vrai que non, celle qui va chanter l'hymne officiel, c'est quand même pas l'hymne officiel, mais la chanson.
00:08:26 C'est pas mon truc.
00:08:29 On sera amené, c'est pour ça que j'enchaînais volontairement, parce qu'on sera amené à reparler tout à l'heure de Michel.
00:08:33 Mais j'avais un dernier message à vous faire passer, de quelqu'un qui vous connaît bien je pense.
00:08:38 Une certaine Jade.
00:08:40 Salut Laurence et Jade.
00:08:42 Je pense que tu pourrais raconter à Bruno et à tout le monde ton arrivée un matin, ici à Neuilly, après le déménagement d'RTL.
00:08:50 Les équipes de sécurité ayant changé ne te reconnaissent pas et te demandent vertement "Vous êtes qui ?"
00:08:58 Tu leur as répondu "Nicolas Canteloup".
00:09:01 Et non seulement tu as pu rentrer après appel au PC, cette histoire nous fera toujours rire je crois.
00:09:07 Je vous embrasse et continuez.
00:09:10 C'est vrai.
00:09:12 Donc ils ont dit "Oui, vous êtes qui ?"
00:09:14 Je dis "Nicolas Canteloup".
00:09:16 Donc ils ont appelé, effectivement, et ils ont dit "Il y a Monsieur Canteloup qui est là".
00:09:19 C'est bon, vous pouvez passer.
00:09:21 On est contre que ça se trouve depuis 4 ans, vous êtes à l'antenne et ils sont persuadés ici à la direction que c'est pas la bonne personne.
00:09:26 Chauve qui peut.
00:09:28 C'est Laurent Gérard qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:09:30 Bonne nouvelle.
00:09:32 Laurent Gérard se met à table, il revient sur scène et on va parler de ce spectacle.
00:09:36 On se retrouve sur RTL dans quelques instants. À tout de suite.
00:09:38 [Générique]
00:09:42 La comète de Halley passe dans le ciel une fois tous les 76 ans.
00:09:46 [Générique]
00:09:49 Le bon dimanche show sur RTL, c'est tous les dimanches après-midi.
00:09:53 Choisissez votre camp.
00:09:55 Pour ma part, j'ai déjà sorti mon télescope.
00:09:58 Jusqu'à 15h30, le bon dimanche show sur RTL.
00:10:02 Laurent Gérard se met à table, ça va démarrer à Annecy le samedi 18 mai.
00:10:08 Et alors après, comment vous dire, dans toute la France.
00:10:11 Et pas que.
00:10:12 Et en apothéose au Casino de Paris du 27 novembre 2024 au 4 janvier 2025.
00:10:17 Toutes les dates sont sur www.laurengerard.fr.
00:10:21 On disait 2 ans.
00:10:23 2 ans sans être monté sur scène, ça commence à chatouiller un peu là.
00:10:27 Ça fait un moment que ça chatouille.
00:10:29 J'ai des fourmis dans les jambes.
00:10:31 La glande à venin se remet en route.
00:10:33 Heureusement que j'ai le matin pour m'énerver.
00:10:37 Parce que c'est exutoire, l'humour c'est exutoire.
00:10:40 Mais c'est vrai que rien ne remplace la scène.
00:10:43 Comme je suis en pleine, j'ai terminé l'écriture il n'y a pas très longtemps.
00:10:47 Je me disais, pourquoi on se met dans des états pareils.
00:10:51 Je n'ai pas le trac une fois que le spectacle a commencé.
00:10:54 Mais la préparation, je passe dans des états assez bizarres.
00:10:59 C'est normal d'avoir des doutes.
00:11:04 Ce qui est normal, on ne va pas dire que tout est normal.
00:11:07 Le fait d'avoir arrêté 2 ans comme ça, même si j'ai fait beaucoup de choses.
00:11:13 Oui, c'est ce qu'on disait.
00:11:15 Je me suis occupé de ma fille.
00:11:18 Je reprends les tournées, mais ça fait partie de ma vie.
00:11:20 Ça fait 30 ans que je fais ce métier.
00:11:22 Et forcément, il y a un manque.
00:11:24 Parce que c'est une drogue la scène.
00:11:26 Le public me demande quand je reviendrai.
00:11:29 Ce qui est bien, car j'ai puisé quelques réactions pour construire le spectacle.
00:11:37 Pour savoir ce qu'ils avaient envie d'entendre et de voir.
00:11:40 Laurent Gérard sur scène, on disait, on met ta table.
00:11:44 Ce qu'on aime chez vous, c'est que l'humoriste imitateur,
00:11:48 mais il y a également ce côté musical avec ses musiciens qui vous accompagnent.
00:11:53 Donc, vous êtes 5 musiciens sur le spectacle pour le prochain.
00:11:56 Et une configuration un peu à la manière d'un restaurant.
00:11:59 C'est-à-dire les musiciens côté cuisine et vous côté salle.
00:12:03 C'est ça.
00:12:04 C'était un peu le liant.
00:12:07 C'est comme une sauce.
00:12:08 C'est ce qui va lier les sketchs les uns avec les autres.
00:12:10 Il faut trouver un fil conducteur sans être prisonnier de la thématique.
00:12:14 C'est en reprenant les restaurants et en voyant toutes les difficultés que ça peut engendrer,
00:12:23 qu'en discutant avec, on est associé au groupe Bocuse,
00:12:27 avec les directeurs des brasseries,
00:12:30 et qui m'a dit "tu vas pouvoir écrire des sketchs avec ça".
00:12:35 Je dis "oui, c'est une très bonne idée".
00:12:36 Parce qu'un restaurant et la scène, il y a beaucoup de similitudes.
00:12:39 Il y a énormément de similitudes.
00:12:41 On a envie de donner du plaisir.
00:12:43 Il y a une espèce de ballet.
00:12:45 Il se passe des choses.
00:12:47 On se lâche pendant deux heures dans un resto.
00:12:50 On essaye d'oublier tout.
00:12:52 C'est ce qu'on essaye de faire nous aussi.
00:12:54 C'est de faire oublier un petit peu les tracas.
00:12:56 C'est une tradition assez française,
00:12:58 que ce soit la restauration, le music hall.
00:13:03 J'ai lié les deux.
00:13:05 - Comment ça se prépare un spectacle de l'Orangera ?
00:13:07 Est-ce que vous avez déjà les thèmes ?
00:13:08 Au regard des chroniques que vous faites tous les matins sur RTL,
00:13:11 vous êtes au fait de l'actu.
00:13:12 Vous prenez les thèmes et ensuite,
00:13:14 vous prenez vos voix en disant "je vais mettre un tel, je vais mettre un tel".
00:13:16 Je suppose que les gens qui viennent voir l'Orangera sur scène,
00:13:19 il y a des personnages qu'ils veulent absolument entendre.
00:13:22 Et voir.
00:13:23 Il y a des musts, forcément.
00:13:26 - C'est ça.
00:13:27 De toute façon, il y a Jack Lang.
00:13:29 On s'aperçoit d'ailleurs qu'il y a une crise de voix.
00:13:32 J'allais dire que c'est une crise de voix,
00:13:33 parce que les nouvelles voix ne vont pas intéresser beaucoup.
00:13:37 Je ferai Sarko, je fais Hollande, je fais Jack Lang.
00:13:40 Et puis après, ça vient un petit peu comme ça.
00:13:43 Je me sers rarement de ce qu'on fait à la radio.
00:13:45 Parce que ce n'est pas la même démarche.
00:13:47 L'écriture pour la scène n'est pas forcément la même que pour la radio.
00:13:51 Déjà pour la radio, on est dans la réaction immédiate.
00:13:54 Alors que dans la scène, il faut peut-être être un petit peu plus intemporel.
00:13:58 Et donc après, on tricote ça.
00:14:01 Je dis "voilà, ce sketch-là, je vais le mettre là".
00:14:03 Là récemment, il me manquait quatre chansons.
00:14:05 Je les ai écrites un dimanche matin.
00:14:07 Je suis un petit peu sur l'actualité.
00:14:09 J'ai fait "Petite Marine",
00:14:11 de Cabrel qui chante sur Marine Le Pen.
00:14:15 Après, j'ai fait une chanson utile, d'après Julien Clerc,
00:14:19 sur l'écriture inclusive.
00:14:21 Et puis, j'en ai fait une autre sur "La France Insoumise" avec Vincent Delerme.
00:14:25 Et puis, sur "Les Retraites" avec Bernard Lavillier.
00:14:28 "Travailler encore, travailler encore".
00:14:30 - Ça donne un lui, mais c'est dingue.
00:14:32 C'est que dans la voix de Laurent Gérard, on se dit "Ah, j'ai hâte d'entendre".
00:14:35 - Ah, ça me fait plaisir. - "J'ai hâte de voir".
00:14:37 - Je fais "Lettres à trance" aussi pour Michel Polnareff.
00:14:40 - Oui, parce que, évidemment, vous connaissant un peu, cher Laurent,
00:14:44 on va être très dans le "walkisme", etc.
00:14:47 - Le néo-féminisme, surtout, qui me touche énormément.
00:14:51 - Je sais. - Le véganisme.
00:14:53 - Bien sûr, évidemment. - C'est pour ça qu'il y a un saucisson sur l'affiche.
00:14:56 Pour ne pas oublier les trucs. - Pour bien planter le décor.
00:14:59 - Et puis, oui, c'est un plaisir aussi
00:15:03 de ne pas aller dans le sens du vent.
00:15:06 Parce que, cela dit,
00:15:08 il y a quand même une minorité qui emmerde une majorité.
00:15:12 Parce que, ne pas aller dans le sens du vent, je ne pense pas que...
00:15:15 Déjà, on n'est pas là pour délivrer de leçons, chacun fait ce qu'il veut.
00:15:18 - Bien sûr. - Mais qu'on ne nous empêche pas aussi
00:15:21 de nous moquer de cette vague
00:15:24 qui est un petit peu dangereuse, quand même.
00:15:27 C'est un petit peu dangereux.
00:15:28 - On va parler de cuisine, puisque, vous le disiez, c'est un peu
00:15:31 l'affiche du spectacle, "Laurent Gérard se met à table",
00:15:34 cette fameuse nappe à carreaux rouge et blanc.
00:15:37 On voit un saucisson, on vous voit au milieu d'une fourchette, d'un couteau
00:15:40 et d'un micro. Eh bien, on s'est dit, justement, le thème de la cuisine,
00:15:43 c'est bien aussi pour faire une interview.
00:15:45 Interview culinaire, cher Laurent,
00:15:48 est-ce que vous traînez des casseroles dans votre vie professionnelle ?
00:15:51 Est-ce que vous pensez en avoir, en tout cas ?
00:15:53 - Des casseroles ? - Oui, des casseroles.
00:15:55 - C'est-à-dire ? - Un moment où ça se serait mal passé,
00:15:58 quelque chose que vous regrettez.
00:16:00 - J'aurais hypnotisé des...
00:16:02 - Des jeunes fans ?
00:16:05 - Non, dans les coulisses, non.
00:16:08 Des choses que je regrette, non, non, non, non, non, j'assume.
00:16:11 C'est pas de la prétention, c'est que j'assume, même les conneries,
00:16:14 il faut les assumer. Donc, non, des casseroles, je pense pas.
00:16:18 Non, j'ai peut-être fait de la peine, parfois, à des gens
00:16:21 avec qui j'avais pas envie d'en faire. Puis, j'en ai peut-être...
00:16:24 Mais non, je pense pas, enfin, j'espère.
00:16:27 Maintenant, tout peut ressortir.
00:16:29 - Est-ce que vous avez un ingrédient secret
00:16:32 que vous pourriez délivrer pour réussir dans ce métier ?
00:16:35 - Pour la durée, c'est ce que dit Michel Drucker, d'ailleurs.
00:16:40 Je crois qu'il faut être généreux et passionné.
00:16:45 Parce que Georges Blanc, chef 3 étoiles dans ma région,
00:16:50 dit toujours "sans passion, point d'élévation".
00:16:53 Et je crois que c'est ça. Et je pense que quand on est heureux
00:16:55 de faire son métier, le public vous suit.
00:16:57 Et il y a aussi, il faut aller à la rencontre du public.
00:17:00 Il faut aller en province. Je vais pas dire en région.
00:17:03 Mais je dis, je vais en province, j'en viens.
00:17:06 Et respecter aussi ce public qui fait la démarche.
00:17:10 Parce que, comme aller au restaurant, c'est un budget,
00:17:14 c'est une démarche, c'est quelque chose dont on se prépare à y aller.
00:17:19 On est content. Donc, il faut être à la hauteur de tout ça.
00:17:21 C'est pour ça que j'essaye de proposer des spectacles différents à chaque fois,
00:17:24 avec des décors, avec des musiciens, pour qu'ils en aient pour leur argent.
00:17:28 Sinon, je mettrais un tee-shirt et puis trois lumières.
00:17:31 Et puis, je parlerais de ma meuf.
00:17:33 - Alors, comme vous parlez de spectacles et de restaurants,
00:17:36 est-ce que ça vous est déjà arrivé de vous retrouver face au public,
00:17:39 beurré comme un petit loup ?
00:17:41 - Moi, beurré ? - Oui.
00:17:43 - Je vais être honnête ? - Oui.
00:17:45 - Ça m'est arrivé une fois. Et plus jamais. Je ne l'ai pas vu arriver.
00:17:49 Je ne l'ai pas vu arriver. Je pensais que j'allais pouvoir récupérer.
00:17:52 J'étais en Alsace et j'avais un repas bien arrosé le midi.
00:17:57 Normalement, je fais très attention, justement,
00:17:59 parce que c'est irrespectueux vis-à-vis du public.
00:18:01 Et là, je me souviens, j'avais le Big Band. J'avais 20 musiciens.
00:18:04 Je devais rentrer avec Faux Rigoler d'Henri Salvador.
00:18:07 Et là, il y a mon ingénieur du son.
00:18:09 J'étais encore en train de dormir un peu dans la voiture.
00:18:11 Un peu ensuqué, mais assez joyeux.
00:18:13 Et il me dit, "Bon, tu rentres bientôt sur scène."
00:18:16 Et là, on met un coup de flotte sur la tête.
00:18:19 - Pour rafraîchir. - On fait un coup comme ça.
00:18:21 Et à partir du moment où j'étais sur scène,
00:18:26 j'ai dit grisé. Et j'ai dit, "Plus jamais, mais plus jamais."
00:18:30 Et en plus, c'est pas bien.
00:18:32 Alors, j'ai demandé si ça s'est vu.
00:18:34 J'ai demandé au producteur loco.
00:18:37 Il dit, "Nous, on te connaît."
00:18:38 Donc, on a vu au tout début que c'était un petit peu hésitant.
00:18:41 Mais non, non, surtout pas.
00:18:43 Non, non, non, c'est trop important.
00:18:45 Justement, je disais, ils font la démarche.
00:18:47 On se doit d'être respectueux.
00:18:49 Donc, je le dis, honnêtement, c'est arrivé une fois.
00:18:52 Et ça n'arrivera plus jamais.
00:18:54 - Mais bon, on est tenté. - Évidemment.
00:18:56 Et puis, vous êtes épicurien.
00:18:58 Donc, c'est compliqué de résister.
00:19:00 C'est un bon resto.
00:19:01 Mais bon, on n'aurait pas dû finir à l'agnole.
00:19:04 Allez, dernière question sur cette interview culinaire.
00:19:06 Nouveau spectacle.
00:19:07 Avec lequel, des personnages que vous imitez,
00:19:11 vous n'y êtes pas allé avec le dos de la cuillère.
00:19:14 Qui mange le plus dans le prochain spectacle de Laurent Gérin ?
00:19:17 Oh là là !
00:19:19 En ce moment, sur RTL, on sait qu'il y a une passion,
00:19:22 Jacques Lang.
00:19:24 Mais Jacques Lang, j'ai une tendresse, en tout cas,
00:19:28 parce qu'il est toujours venu voir mes spectacles.
00:19:30 D'ailleurs, il m'avait dit, la dernière fois,
00:19:33 parce que je fais un sketch,
00:19:35 un peu sur un défilé de mode, avec les Burkas, etc.
00:19:39 Et il m'avait dit, c'est une leçon de courage.
00:19:42 Donc, non, la politique, oui,
00:19:45 ils vont manger, la chanson, le cinéma aussi.
00:19:49 Un peu tout.
00:19:50 On aura tous les goûts et tous les dégouts.
00:19:52 Laurent Gérin se met à table.
00:19:54 Il est de retour sur scène et il fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:19:57 On va se retrouver dans quelques instants, à tout de suite.
00:20:00 Le Bon Dimanche Show sur RTL,
00:20:05 c'est un peu comme une glace à la vanille
00:20:07 pendant un concert des Gypsy Kings.
00:20:09 On se demande un peu ce que ça fait là.
00:20:11 Mais ça fait toujours plaisir.
00:20:14 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30.
00:20:17 Trop bien !
00:20:19 En plus, il y a de la crème chantilly.
00:20:21 Laurent Gérin se met à table.
00:20:23 C'est le nouveau spectacle de Laurent Gérin.
00:20:26 Ça démarre ce samedi 18 mai à Annecy.
00:20:29 Petite question, Laurent.
00:20:31 Au moment de l'écriture, votre premier public, c'est qui ?
00:20:35 Vous confrôtez vos sketchs à des personnes,
00:20:38 vous faites lire, vous testez ?
00:20:39 Alors, en ce moment,
00:20:41 les derniers temps, c'était beaucoup avec Pascal Fioretto,
00:20:43 un de mes auteurs, qui m'a dit si t'as besoin d'un coup de main.
00:20:45 J'ai dit écoute, oui, parce que j'ai besoin de savoir.
00:20:48 Il est objectif et il me connaît.
00:20:51 Il y a mes musiciens.
00:20:54 Une place importante, parce qu'il y a 33 chansons, c'est ça ?
00:20:59 Il y a 33 morceaux de musique.
00:21:01 De musique, ça veut dire que ce n'est pas 33 chansons,
00:21:04 mais il y a beaucoup de chansons.
00:21:07 Il y a toujours l'hommage à la chanson à la fin.
00:21:09 Donc il y a les musiciens, il y a mon équipe technique.
00:21:11 Je suis toujours un petit peu...
00:21:14 J'ai toujours une appréhension, parce que ce n'est pas les plus rieurs.
00:21:17 C'est difficile de lire un sketch comme ça.
00:21:23 Il faut se remettre dans le contexte.
00:21:25 Par exemple, si j'avais écouté mon ingénieur du son,
00:21:27 je n'aurais jamais fait ni Lassaï Princeyère,
00:21:29 ni Le Doigt dans le Cul, ni Céline Dion.
00:21:32 Parfois, j'ai mis un peu des réserves.
00:21:35 Je me dis, bon, ça fait 30 ans,
00:21:37 je vois à peu près ce dont le public a envie.
00:21:40 Je refais d'ailleurs Zitrone,
00:21:43 parce que les gens me le demandaient.
00:21:45 Là, je fais le couronnement de Charles.
00:21:47 Je n'ai pas fait...
00:21:49 J'ai appelé le spectacle, en tout cas,
00:21:51 en sous-titre, "Nouvelle recette et plat signature".
00:21:55 C'est-à-dire qu'il y aura effectivement
00:21:58 les voix que le public a envie d'entendre, je pense.
00:22:01 - Johnny ?
00:22:02 - Oui, Johnny, je vais lui rendre hommage,
00:22:04 en racontant des anecdotes de table.
00:22:06 Je vais raconter aussi des petites anecdotes de table
00:22:08 avec Belmondo, avec Johnny.
00:22:10 - Alors moi, j'avais lu votre bouquin
00:22:12 qui était sorti il y a quelques années,
00:22:14 avec des anecdotes.
00:22:15 On parlait tout à l'heure,
00:22:16 vous faisiez allusion à Henri Salvador,
00:22:18 le compositeur de Salvador.
00:22:19 Henri Salvador, vous avez fait pleurer,
00:22:21 parce que lui avait, via votre voix,
00:22:23 réentendu des artistes qui lui manquaient cruellement.
00:22:27 Et vous avez fait ce témoignage super émouvant, Henri.
00:22:29 - Absolument, oui.
00:22:30 Henri, c'était quelqu'un
00:22:32 qui a été très important dans ma vie.
00:22:34 Quand je l'ai rencontré la première fois,
00:22:36 je lui ai dit "Vous savez, si j'ai fait ce métier,
00:22:38 c'est grâce à vous."
00:22:39 Il me dit "Eh, je suis aussi vieux que ça,
00:22:41 tutoie-moi, connard !"
00:22:43 Et c'est vrai qu'Henri, c'était quelqu'un
00:22:46 qui faisait du musical et qui s'économisait.
00:22:49 Parce qu'il faisait une émission par an,
00:22:51 et puis après, il était passionné par son métier.
00:22:54 C'était un grand musicien.
00:22:56 Et Henri en blanc, c'était mon enfance.
00:22:59 Donc ça, c'est vrai que ça a beaucoup compté.
00:23:01 Et le fait de rendre hommage à la fin
00:23:03 aux artistes qui nous ont quittés,
00:23:06 je me mets un point d'honneur à le faire à chaque fois.
00:23:09 C'est un petit peu la marque de Fabric.
00:23:11 Je change les chansons.
00:23:13 Là, j'en ai trouvé de très très belles, encore.
00:23:16 Parce que le répertoire de ces artistes-là est incroyable.
00:23:19 Donc il faut puiser dedans.
00:23:21 Et c'est vrai que moi aussi, je me fais plaisir.
00:23:23 Je me fais aussi plaisir dans l'émotion
00:23:25 que dans la vacherie.
00:23:26 Donc autant plaisir, quoi.
00:23:28 - C'est à côté schizophrène.
00:23:30 Laurent, en préparant l'émission, on s'est dit
00:23:32 "C'est pas possible, le gars fait tellement de choses."
00:23:34 - Pourtant, ça...
00:23:35 - Mais si, si, si.
00:23:36 Ah bah si, vous allez voir.
00:23:37 - Alors, en recul.
00:23:38 - Je fais défiler votre carrière.
00:23:40 1989, "Paf dans la gueule", c'est votre premier spectacle.
00:23:43 Avec un titre pareil.
00:23:45 À quel autre titre de spectacle vous aviez pensé à l'époque ?
00:23:49 - Ah, c'était le "Paf".
00:23:50 On parlait toujours du "Paf".
00:23:51 - Oui, le "Paf" au paysage audiovisuel français.
00:23:53 - Oui, le "Paf".
00:23:54 Donc maintenant, on ne pourrait plus le dire.
00:23:56 On ne comprendrait pas.
00:23:57 Non, c'était celui-là qui m'était venu en premier.
00:23:59 - 1992, ainsi, "Fonfonfon".
00:24:01 C'est sur Antenne 2, c'est présenté par Jacques Martin.
00:24:04 Vous vous souvenez de la rencontre avec Jacques Martin ?
00:24:06 - Oui, alors, c'est grâce à Julia Courbet.
00:24:08 C'est très maison, aujourd'hui.
00:24:11 - Oui, oui, mais c'est bien.
00:24:12 - Merci, merci, Maman RTL.
00:24:13 - C'est une grande maison.
00:24:14 - Non, Julia Courbet, qui travaillait à l'époque chez Jacques Martin,
00:24:18 avec Virginie Lemoyne, avait écrit une parodie de Gainsbourg.
00:24:21 Et Jacques dit "Mais pourquoi t'as écrit ça ?
00:24:25 Personne n'imite Gainsbourg."
00:24:27 Et Virginie avait dit "Il y a un jeune imitateur."
00:24:30 "Un jeune imitateur ?"
00:24:32 "Qui arrive de Lyon."
00:24:33 "Dis-lui de venir."
00:24:35 J'étais venu, j'avais imité Gainsbourg.
00:24:37 Je me souviens, c'était sur...
00:24:38 A l'époque, les prisons, ils s'évadaient des prisons,
00:24:40 comme ça, ils prenaient des hélicos, ils s'évadaient.
00:24:43 Et j'avais fait "Je suis venu te dire que je m'en vais."
00:24:46 Et Jacques me dit "Ça vous dirait de travailler avec nous ?"
00:24:50 C'est comme ça, j'arrivais de ma province.
00:24:53 Je dis "Oui, Monsieur Martin."
00:24:55 "Eh bien, reviens la semaine prochaine, tu fais partie de la famille."
00:24:59 Et je disais à Virginie "Mais t'es sûr qu'il m'a pas dit ça en l'air ?"
00:25:02 "Je reviens vraiment ?"
00:25:03 "Oui, oui, il m'a dit qu'il fallait que tu reviennes."
00:25:07 Et je suis revenu, et...
00:25:09 C'est mon... Pas de télévision.
00:25:11 J'en ai deux, c'est Michel Drucker et lui.
00:25:14 Mais c'est vrai que Jacques, il m'a appris à écrire vite.
00:25:19 Il m'a appris la rébellion, à ne pas se laisser marcher sur les pieds.
00:25:25 Et puis une certaine forme d'insolence.
00:25:28 - Mais c'est rigolo parce qu'en début d'émission, dans le comité d'accueil,
00:25:31 on avait Alex Vizorek qui parlait de cette photo qu'il avait prise avec vous et Virginie Lemoine
00:25:35 quand il avait une quinzaine d'années.
00:25:36 Moi je repense au jeune Laurent Gérard qui se retrouve sur scène à 5 ans,
00:25:41 son grand-père lui dit "Allez vas-y, fais des trucs devant une centaine de personnes."
00:25:46 Et vous voir, après, côtoyer ces artistes que vous avez animés au début, etc.
00:25:51 C'est assez dingue quand même.
00:25:53 - Je me pince, je me pince tous les jours.
00:25:55 Quand on a fait le tournage avec Eddie, je suis quand même dans un tournage avec Eddie Mitchell
00:25:58 alors que j'écoutais ses chansons et puis on est devenus copains.
00:26:01 J'adorais Belmondo, j'avais des affiches de Belmondo.
00:26:03 On se voyait avec Jean-Paul, chanter avec Johnny, avec Salvador, avec Charles Trenet, avec Gilbert Beko.
00:26:11 C'est un rêve éveillé et je ne me lasse pas de ça.
00:26:15 J'ai encore cette capacité d'émerveillement qui fait...
00:26:18 C'est peut-être pour ça qu'on dit "la durée est la durée", il ne faut pas jamais être blasé.
00:26:22 Déjà, il faut toujours se remettre en question.
00:26:25 Mais surtout, il ne faut pas être blasé parce qu'on a une chance inouïe.
00:26:28 Moi, j'ai une chance inouïe, je me le dis tous les jours.
00:26:30 D'avoir fait ces rencontres, de faire de la radio tous les jours.
00:26:34 Je rêvais de faire de la radio. Je fais de la radio, je fais de la scène, je tourne dans des films, j'ai des restaurants, je suis comblé.
00:26:41 - Justement, je voulais m'arrêter à ça. En 2023, mort au sommet sur France 2, 5 millions de téléspectateurs.
00:26:46 Il faut que les auditeurs d'RTL se rendent compte, c'est un score de dingue pour un téléfilm.
00:26:51 Donc, ça veut dire que même quand vous ne faites pas de blagues, ça marche plutôt pas mal ?
00:26:56 - Alors, on me propose toujours des rôles de tordus.
00:26:58 - Mais pourquoi donc ?
00:27:00 - Je ne sais pas. Mais j'aime bien, j'adore ça.
00:27:03 J'adore ça parce qu'avec Hélène Filière, dans "Une confession", je jouais un type qui était accusé d'avoir tué sa femme.
00:27:12 Là, je suis accusé d'avoir tué ma fille. Le prochain, je pense, c'est mon chien.
00:27:16 Mais bon, c'est toujours des personnages un peu ambiguës. Même le personnage de Noir comme neige à "Mort au sommet",
00:27:22 il est très tassiturne, il a des fêlures, il est un peu ébréché quand même.
00:27:27 Et à chaque fois, même dans "L'escalier de fer", à chaque fois qu'on m'a proposé des rôles, c'était jamais...
00:27:32 Et j'adore ça. J'adore être à contre-emploi, je trouve que c'est très intéressant.
00:27:37 J'ai énormément de plaisir et de plus en plus de plaisir à jouer ces rôles-là, notamment.
00:27:42 On ne m'a pas proposé beaucoup de comédie.
00:27:44 Mais c'est bien de changer de rôle. Regardez par exemple, tout à l'heure, vous faisiez allusion à Valéry Zetoun, le producteur de musique.
00:27:50 Ici, il est chroniqueur. Et il va venir, d'ailleurs, dans quelques instants, ce sera Zep comme Zetoun sur leur tête.
00:27:56 Si le bon Dimanche Show s'écoute chaque dimanche, c'est parce que le reste de la semaine, l'équipe travaille d'arrache-pied pour...
00:28:08 - Mon pop-pop au plus haut clavier !
00:28:09 - Pour trouver des idées et des...
00:28:11 - Allez, à la tienne, Etienne !
00:28:12 - Les gars, j'enregistre le jingle, là.
00:28:15 - Ouais, ben, traîne pas trop parce qu'il y a bientôt plus de cacahuètes.
00:28:17 Le bon Dimanche Show sur RTL, avec Bruno Guillon et des cacahuètes.
00:28:22 - D'abord, c'est important. Pour une émission, c'est important, c'est la base.
00:28:26 Laurent Girasse, le Métatable, ça démarre à Annecy, le 18 mai prochain.
00:28:30 Je cite quelques villes. La Roche-sur-Yon, Beauvais, Angoulême, Neur, Laval, Narbonne, Le Canet, Calouir, Lyon, évidemment, chez vous, à la maison.
00:28:40 Laurent, dans l'écriture, vous vous fixez quelques limites, ou pas ?
00:28:44 Est-ce que vous êtes... Parce que, dans quelques instants, on va faire l'interview, on peut rire de tout.
00:28:48 Est-ce que vous pensez, encore aujourd'hui, qu'en 2024, vous pouvez le faire ?
00:28:51 Et vous disiez tout à l'heure, je fais pas la même chose sur scène qu'à la radio.
00:28:55 - Oui.
00:28:57 - Ça veut dire qu'il y a des choses que vous tentez sur scène parce que vous oseriez pas le faire à une heure de grande écoute, ou... ?
00:29:02 - Mais je suis chez moi sur scène.
00:29:03 C'est-à-dire que le public qui vient, qui fait la démarche, encore une fois, il sait ce qu'il va voir.
00:29:09 Quand on est à la radio... Alors, il y a des choses qu'on se permet, quand même, hein...
00:29:14 Je parle en présence de...
00:29:15 - Oui, ce couvert du lecteur des programmes d'RTL, Gautier, qu'on embrasse.
00:29:20 - Moi, je trouve qu'on a toujours eu une grande, grande liberté sur RTL.
00:29:23 - Oui, c'est vrai.
00:29:24 - Qu'on n'est pas sur les cibles, peut-être, des autres, et que...
00:29:29 Mais sur scène, c'est vrai qu'on a vraiment, vraiment une grande liberté.
00:29:33 C'est-à-dire qu'on peut dire ce qu'on veut.
00:29:37 - Vous ne fixez jamais de limite ?
00:29:40 - La seule limite, c'est que ce soit drôle. J'ai toujours dit ça.
00:29:43 C'est que ça fasse marrer.
00:29:44 Si ça fait "Oh !" et que ça rigole, ça va.
00:29:47 Ça peut faire "Oh !" et ça rigole.
00:29:49 C'est bien, aussi, un peu de bousculer un petit peu, parfois, dans le spectacle.
00:29:55 Là, je pense que oui, ça va faire "Oh !", c'est sûr.
00:29:58 Il vient nous rejoindre, comme chaque dimanche, c'est Valéry Zetoun, avec nous.
00:30:02 - Je vous aime beaucoup. Vous avez reçu mon jambon.
00:30:05 - J'ai tout reçu, j'ai tout mangé.
00:30:07 - C'est Jacques Martin qui sait ça.
00:30:09 - Vous avez reçu mon jambon, M. le directeur.
00:30:11 - C'est marrant que Laurent parle de jambon,
00:30:15 parce que vous avez évoqué tout à l'heure que nous avions commis une émission ensemble avec Eddy.
00:30:21 Et pour préparer l'émission, Laurent m'invite à L'Anse-le-Bourg,
00:30:25 donc un de ses fiefs.
00:30:29 Et on est en plein Covid.
00:30:31 Je pars de Paname, où il faut que tu donnes un papier pour aller pisser.
00:30:37 Et j'arrive en L'Anse-le-Bourg, où tout le monde n'en a rien à foutre du Covid.
00:30:40 Et on se retrouve avec les meilleurs potes de Laurent.
00:30:43 Je ne sais pas si vous vous souvenez, on est dans la montagne,
00:30:46 et là, ils sortent un jambon, et tout le monde y va avec les mains et les trucs.
00:30:51 Et donc, le Covid, on s'en foutait complètement.
00:30:54 - On était immunisés, mais c'était à 1450 mètres.
00:30:57 - Oui, c'était parfait.
00:30:59 - Et j'en ai encore un souvenir extraordinaire de ce jambon.
00:31:02 - Moi, j'ai des souvenirs avec Valéry.
00:31:04 Génial, géniaux, quand on prépare l'émission,
00:31:06 et quand on dit qu'il faut quelqu'un aussi pour faire le ping-pong.
00:31:10 On peut se dire tu, ce qu'on se disait tu, non ?
00:31:12 - Oui, oui, évidemment !
00:31:14 - T'as été génial là-dessus, parce qu'il a structuré le spectacle avec Eddy,
00:31:18 et on s'est beaucoup amusé.
00:31:20 Et moi, c'était une période aussi où on avait besoin de retourner sur scène.
00:31:24 J'étais heureux, et c'est toi qui m'as donné cette chance inouïe.
00:31:27 - Merci. Après, j'ai proposé Booba, mais il n'a pas voulu.
00:31:30 Je fais Booba de contention, d'ailleurs, dans le spectacle.
00:31:33 - Valéry Zetoun est chez nous comme chaque dimanche.
00:31:36 Et aujourd'hui, on parle de quoi, mon cher Valéry ?
00:31:38 - On va parler de provocation, mon cher Bruno,
00:31:41 puisque de nos jours, la provocation est tellement utilisée par les artistes
00:31:44 qu'elle en devient galvaudée.
00:31:46 En 2022, Kanye West a déclaré son admiration pour Hitler
00:31:54 parce qu'il avait construit des autoroutes.
00:31:57 Cette provocation lui a fait perdre de nombreux contrats très lucratifs,
00:32:01 comme ceux d'Adidas, de Gap ou encore de Balenciaga.
00:32:05 Ce qui souligne qu'à un degré élevé de déclarations minables,
00:32:08 l'artiste cesse d'être rentable.
00:32:11 En France, nous ne sommes pas épargnés non plus par la provoque à 50 Cent.
00:32:16 Un rappeur nommé Frisk Orléone prétend arriver, je cite,
00:32:20 "déterminé comme Adolphe en 1930, tout un programme".
00:32:25 Admirer un malade mental qui a fait 50 millions de morts
00:32:29 tient plus d'une infinie connerie élevée au rang d'art que de la provoque.
00:32:33 Fort heureusement pour vous,
00:32:35 Tonton Z a de magnifiques exemples de provocations qui ont marqué l'histoire.
00:32:41 Ça, c'est l'histoire de...
00:32:45 ...Bernie Nelson.
00:32:47 Tenez, cela fait 40 ans pile que Serge Gainsbourg a brûlé un billet de 500 balles en direct dans 7 sur 7,
00:32:53 une émission très populaire et très suivie.
00:32:56 L'artiste voulait montrer au public ce qui lui restait après que les impôts lui aient taxé 74%.
00:33:03 A l'époque, la séance fait un grand débat sur la réduction de la taxe sur les artistes.
00:33:09 A l'époque, la séquence fait un scandale retentissant,
00:33:12 mais Gainsbourg, très malin, s'offre une campagne de pub de plusieurs millions pour à peine 500 balles.
00:33:19 Malheureusement, l'histoire n'a pas retenu la phrase la plus importante du chanteur.
00:33:23 Qu'est-ce qui est foutu ? Vous ne pouvez plus travailler comme autrefois ?
00:33:26 J'aimerais que les pauvres aient tous des roms.
00:33:29 Moi, j'ai vendu la mienne.
00:33:31 Le travail socialiste.
00:33:33 Oui, l'artiste avait déjà prévenu il y a 40 ans que l'égalité aux yeux de l'Etat
00:33:39 résidait dans la pauvreté et certainement pas dans la richesse.
00:33:43 Non, ce n'est pas l'amour qui fait les histoires d'amour.
00:33:50 Ce n'est pas ça toujours. On peut t'aimer, oui, sans amour.
00:33:56 En 1972, Michel Polnareff vient de sortir son album Polnareffs, un chef-d'oeuvre.
00:34:02 Il doit annoncer ses prochains concerts parisiens.
00:34:05 Pour l'affiche, il fait appel au photographe Tony Frank.
00:34:08 Et lors de la séance, l'artiste se déguise en marié pour se marrer.
00:34:13 Il n'a pas de slip et se retourne vers le photographe cul nu.
00:34:16 Clic, clac, merci Kodak.
00:34:18 Polnareff fera placarder cette photo dans tout Paris sur 6000 affiches.
00:34:28 Le scandale est énorme. Le postérieur nu de l'artiste déguisé en marié sur les murs de Paris
00:34:34 déclenche une polémique nationale. L'affaire monte jusqu'à l'Elysée.
00:34:39 Ce qui fera dire à l'artiste qu'un petit cul peut faire de grandes choses.
00:34:43 Il faut dire que dans la France de 1972, l'avortement est encore interdit
00:34:48 et que l'homosexualité est considérée par l'Etat comme une maladie mentale.
00:34:53 Polnareff se retrouve condamné par le tribunal de Paris à payer l'équivalent de 9000 euros
00:34:58 pour attentat à la pudeur. Mais plus de 50 ans après, on s'en souvient encore
00:35:03 et l'artiste a contribué avec une simple affiche à faire évoluer les mœurs d'un pays tout entier.
00:35:09 Ça tourne pas rond dans ma petite tête, des fois j'ai des drôles d'idées.
00:35:19 C'est pas ma faute, mais quand je m'embête, faut que je fasse des bêtises.
00:35:28 15 ans avant Polnareff, dans les années 50, Francis Blanche lui aussi donnera une provocation
00:35:33 qui fera date dans l'histoire. Acteur mais aussi roi du canular,
00:35:37 auteur de chansons à succès, amuseur avec son compère le génial Pierre Dac,
00:35:42 la star Francis Blanche est rattrapé par les impôts qui lui réclament plusieurs millions,
00:35:47 sommes qu'il conteste en 20. Alors pour se venger, il se rendra au centre des impôts
00:35:53 avec une camionnette remplie de pièces de 1 et de 10 centimes pour régler sa dette.
00:35:58 Les employés du Trésor Public mettront plusieurs semaines à tout compter
00:36:02 pendant que la France entière parlera de ce bon coup de l'artiste.
00:36:07 Depuis cette histoire, l'État France est interdit de payer ses impôts en liquide
00:36:11 au-dessus de 3000 euros.
00:36:13 Quand on ne peut pas terminer ce billet sur les provocations d'artistes sans évoquer la plus célèbre,
00:36:23 celle de John Lennon qui en 1966 déclare à la presse avant de partir aux États-Unis
00:36:29 que les Beatles sont plus populaires que Jésus.
00:36:33 Si l'Angleterre anglicane n'est pas choquée par cette déclaration,
00:36:36 il n'en est pas de même de l'Amérique ultra conservatrice de l'époque.
00:36:41 Les Beatles se retrouvent boycottés par de nombreuses radios américaines,
00:36:45 leurs disques sont brûlés en place publique et ils sont même menacés de mort
00:36:50 par le plus puissant Ku Klux Klan.
00:36:53 Le scandale s'internationalise quand le Mexique et l'Afrique du Sud
00:36:57 appellent à boycotter le groupe.
00:36:59 Les tensions sont tellement fortes que Lennon doit s'excuser publiquement
00:37:03 quelques jours après à la télévision.
00:37:06 La pop star explique qu'elle a juste dit dans l'esprit des jeunes
00:37:17 que les Beatles étaient plus populaires que Jésus.
00:37:20 Mais rien n'y fait, le groupe sera obligé de reporter sa tournée américaine.
00:37:24 Cette provocation fait aujourd'hui partie de la légende des Beatles
00:37:28 à tel point qu'on s'en souvient encore 60 ans plus tard.
00:37:32 Pour la petite histoire, Lennon est pardonné par le Vatican depuis 2021
00:37:37 qui considère ses propos avec indulgence.
00:37:40 Ce qui lui fait une belle jambe vu qu'il est mort en 1980.
00:37:43 En conclusion mon cher Bruno, si déclarer son admiration pour Hitler et sa bande
00:37:52 tient plus de la bêtise et de l'ignardise crasse que de la provocation,
00:37:57 je finirai cette chronique par une citation de la grande philosophe
00:38:01 Elisabeth Bindater pour qui
00:38:03 "La provocation quand elle vient de l'artiste suscite la réflexion."
00:38:07 Vous avez une semaine pour y réfléchir. Bon dimanche !
00:38:11 Merci beaucoup Valérie !
00:38:13 Vous voyez on le fait bosser hein ?
00:38:14 Ouais c'est bien, ça fait écho avec ce que je fais dans le spectacle Valérie
00:38:19 je fais les chansons qu'on ne peut plus chanter
00:38:22 et je donne les dates, 69 misogynies à part Brassens
00:38:28 "Elle m'emmerde, elle m'emmerde"
00:38:30 Je fais 65 Jean-Yann rouvrez les maisons
00:38:33 "Ah rouvrez les maisons, rouvrez les maisons, rouvrez les maisons qu'on dérouille"
00:38:38 Il y a le Gainsbourg "No comment"
00:38:44 Affirmatif, et quoi d'autre ? "No comment"
00:38:47 J'aime les filles, on ne pourra plus la chanter, vous l'avez dîtron
00:38:51 et "femme, femme, femme"
00:38:52 Alors Laurent Gérard nous fait rire à la radio
00:38:56 Laurent Gérard nous fait rire sur scène
00:38:58 mais qu'est-ce qui fait rire Laurent Gérard ?
00:39:00 La réponse dans quelques instants sur RTL, merci beaucoup Valérie
00:39:03 Merci
00:39:04 Si on vous demande ce qu'est le Bon Dimanche Show
00:39:11 vous pouvez dire que c'est une émission drôle, avec des invités de qualité
00:39:15 et puis si jamais on ne vous le demande pas, vous faites autre chose, je ne sais pas
00:39:19 de l'aquarelle par exemple, ce que vous voulez
00:39:22 Bruno Guillon sur RTL
00:39:24 Laurent Gérard se met à table, Laurent Gérard revient sur scène
00:39:28 après j'allais dire deux ans d'absence, deux ans d'absence sur scène, pas deux ans d'absence évidemment
00:39:32 Casino de Paris du 27 novembre 2024 au 4 janvier 2025, un peu partout en province
00:39:37 et pas que, les dates sur www.laurengerard.fr
00:39:41 je le disais tout à l'heure, vous nous faites rire Laurent, tous les matins évidemment
00:39:46 alors vous cartonnez en direct sur RTL
00:39:48 mais les podcasts également sont réécoutés à longueur de journée
00:39:52 vous cartonnez sur scène, vous faites rire tout le monde
00:39:55 mais vous qu'est-ce qui vous fait rire ?
00:39:57 Laurent, quelle politique est d'après vous le plus drôle ?
00:40:01 Quel homme ou quelle femme politique ?
00:40:03 Alors là c'est encore un ex-François Hollande
00:40:06 parce que là on en avait trouvé un beau quand même
00:40:09 et là je vais faire un sketch
00:40:14 parce que je le faisais déjà, j'avais jusqu'à 5-6 minutes pour en faire François Hollande muet
00:40:20 sans parler, mais oui c'est ça !
00:40:21 et là je vais le faire sans parler du tout, du tout, du tout
00:40:25 je vais pas le faire François Hollande qui va pas parler
00:40:27 mais je vais le faire à la façon d'un film muet, c'est-à-dire je vais mettre des panneaux
00:40:31 vous voyez, François à ton juju
00:40:33 François est impatient, François goûte le vin
00:40:38 parce que j'adore le burlesque, je suis un fou des films muets
00:40:43 c'est moi qui vous ai coupé
00:40:46 puisque on parle, François Hollande est venu à la matinale d'AirTel
00:40:49 quel invité de la matinale a été le plus drôle face à vous ?
00:40:52 il y a eu Chirac, je me souviens quand on était rue Bayard
00:40:58 à l'époque vous voyez
00:41:00 j'ai réussi mon petit ami
00:41:02 je sais, on s'est croisé
00:41:04 non, Sarkozy et Hollande ont été plutôt de bons clients
00:41:10 mais vous aviez fait marrer aussi Emmanuel Macron
00:41:13 en prenant la voix de Jeanne Moreau pour faire sa femme
00:41:16 qu'est-ce que vous voulez, la radio est filmée donc ils sont obligés de rire
00:41:19 ils sont obligés de montrer qu'ils...
00:41:21 Bayrou était parti lui
00:41:24 j'ai quelque chose à faire, je ne peux pas rester, je suis désolé
00:41:28 mais non, oui bien sûr
00:41:30 bon on s'en est bien passé
00:41:32 quel fait d'actualité a le plus de potentiel pour faire rire en ce moment d'après vous Laurent ?
00:41:38 fait d'actualité en ce moment ?
00:41:40 la liste est longue
00:41:42 les JO, je pense que là oui
00:41:46 j'avais dit à l'équipe d'auteurs
00:41:49 surtout qu'on soit les premiers à dire qu'on en a marre
00:41:52 déjà depuis l'année dernière
00:41:54 non mais c'est l'année... on s'en fout
00:41:56 il faut dire déjà qu'on en a marre
00:41:58 j'en peux plus moi déjà de ce stéphygie en forme de clitoris
00:42:03 c'est affreux, enfin c'est tout...
00:42:07 il faut fuir Paris quoi
00:42:09 je le dis, Ani Dalgo a dit qu'il fallait rester, il faut fuir
00:42:12 ils ont peur parce qu'ils disent justement il faut rester
00:42:14 ça va nous coûter un pognon, on a déjà pas fini de payer le stade de France
00:42:17 qu'on va encore payer des trucs
00:42:19 pour que des gens en short viennent faire leur intéressant
00:42:22 non mais ça...
00:42:24 il est très en forme
00:42:26 très très en forme
00:42:28 ça va vomir dans le caniveau
00:42:30 vous appelez ça comment ? La fabrique à Venant c'est ça ?
00:42:32 La glande à Venant, j'ai l'impression qu'elle est bien remplie
00:42:34 ça m'énerve, c'est très énervant
00:42:37 c'est déjà très énervant
00:42:39 mais ce qui est bien c'est qu'on pourra circuler apparemment
00:42:41 elle a dit que ça serait très pratique
00:42:43 Laurent, là pour l'instant vous n'avez pas joué votre nouveau spectacle
00:42:46 il arrive, je le disais tout à l'heure, première date à Annecy
00:42:49 le 18 mai
00:42:51 vous êtes attentif aux critiques
00:42:53 est-ce que vous allez voir sur les sites
00:42:56 les critiques qui sont laissées par rapport à vos spectacles
00:42:58 c'est un truc qui vous intéresse ou pas ?
00:43:00 ou c'est un truc qui vous touche ou pas ?
00:43:02 est-ce que vous pouvez être impacté ?
00:43:04 je ne vais jamais sur les sites
00:43:06 parce que je préfère lire un livre
00:43:08 et puis c'est pour voir des trucs
00:43:10 donc ça veut dire que j'y suis allé
00:43:12 mais si c'est pour voir des commentaires avec des fautes d'orthographe
00:43:14 et puis le fiel de la délation
00:43:18 qui est une tradition française
00:43:20 grande tradition française
00:43:22 donc non ça ne m'intéresse pas
00:43:24 ça m'intéresse d'avoir des avis
00:43:26 de personnes que j'aime
00:43:28 là oui je peux le prendre en compte
00:43:30 mais je veux dire si
00:43:32 par exemple à l'époque Jean-Dormeçon n'avait pas aimé son imitation
00:43:34 ça m'aurait embêté
00:43:36 si j'avais une critique de quelqu'un que j'aime bien
00:43:38 alors que lui il a adoré
00:43:40 il vous a même remercié via Julien Doré
00:43:42 en disant que vous lui aviez permis d'avoir limite une deuxième
00:43:44 une deuxième fenêtre de célébrité
00:43:46 c'est vrai c'est vrai
00:43:48 non ça ne me touche pas parce que si on commence à regarder ça
00:43:50 pfff
00:43:52 alors nous on regarde pour une simple et bonne raison
00:43:54 c'est qu'on a une rubrique dans l'émission qu'on fait avec tous nos invités
00:43:56 tous les dimanches qui s'appelle les critiques du web
00:43:58 nous on aime les critiques
00:44:00 bonnes ou mauvaises
00:44:02 mais où elles tombent à côté
00:44:04 parce qu'il faut leur acheter un becherel
00:44:06 alors non nous on aime les critiques qui tombent à côté
00:44:08 vous allez voir on va faire ça dans quelques instants sur RT
00:44:10 ça m'a mis cela dit
00:44:12 musique
00:44:14 musique
00:44:16 musique
00:44:18 Quand le bon dimanche chaud commence, le monde entier se tait et l'écoute.
00:44:24 Chut, Marcel. C'est évidemment faux, on dit ce qu'on veut. Chut, Marcel, deuxième fois.
00:44:35 Le bon dimanche chaud sur RTL. Laurent Gérard fait son bon dimanche chaud sur RTL. Laurent Gérard se met à table. C'est le nouveau spectacle de Laurent.
00:44:45 On a déjà eu, là, depuis le début de l'émission, quelques pistes, quelques personnages que vous avez traités, des sujets que vous avez traités.
00:44:53 Sans connaître le spectacle, je peux vous dire qu'on a déjà très très envie.
00:44:55 C'est gentil, merci. J'espère être à la hauteur.
00:44:57 Alors, pour vos critiques du web, j'ai fait comme je fais parfois quand j'ai un invité qui a une carrière de 3 km de long.
00:45:04 Plutôt que de choisir un spectacle ou un DVD précis, j'ai choisi votre coffret intégral 7 DVD.
00:45:10 Je suis allé sur un site marchand, d'accord, et j'ai regardé les critiques qui ont été laissées par des acheteurs.
00:45:15 Il y a des bonnes et des mauvaises. On en a pris quelques-unes, mais vous allez voir celles qui nous font marrer et vous allez comprendre pourquoi.
00:45:21 Mais plutôt que de vous les lire telles quelles, je les ai traduites dans une autre langue grâce à l'intelligence artificielle.
00:45:27 Donc, je vous fais écouter les critiques dans une autre langue. À l'oreille, vous me dites si c'est bien ou si ce n'est pas bien, puis après, je vous la donne.
00:45:31 D'accord ? - J'ai rien compris. - Je sais, mais c'est plutôt bon, c'est lui.
00:45:35 La première critique, par exemple, qui est une vraie critique laissée en français sur le site d'Amazon, je l'ai traduite en estonien.
00:45:41 [Voix-off]
00:45:52 Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:45:54 [Rires]
00:45:55 Je ne sais pas, parce que...
00:45:57 Estonien, c'est ça ?
00:46:01 Ah non, c'est bon, je crois que le micro est coupé.
00:46:03 C'est de l'estonien, ouais.
00:46:04 Mauvaise.
00:46:04 Non, c'est bon.
00:46:05 Ah ouais.
00:46:05 Alors, encore une fois, le principe, c'est si on laisse une bonne note, ça fait me noter la note générale.
00:46:11 Lui, il vous a mis 5 sur 5.
00:46:12 Et donc, sur ce coffret DVD de 7 DVD, il a mis "le packaging n'est pas trop gros, donc il ne prend pas de place sur l'étagère.
00:46:19 De plus, les couleurs de la jaquette s'intègrent bien à ma collection. Je recommande."
00:46:23 Rien à voir avec le contenu, c'est ça ?
00:46:25 Rien sur le contenu.
00:46:26 La deuxième critique, on l'a traduite en javanais. Écoutez.
00:46:30 [L'écriture en javanais]
00:46:47 Bonne ou mauvaise critique, ça ?
00:46:48 Je pense que c'est mauvais parce que c'est "Akkan, Akkan, non, Akkan un truc, Akkan, Akkan, Akkun, je ne sais pas ce que ça veut dire."
00:46:53 C'est une bonne critique.
00:46:54 Ah bah, je disais.
00:46:55 Sale gueule vous a mis 5 sur 5. C'est son pseudo, hein, Sale Gueule.
00:46:57 Sale Gueule.
00:46:58 Et la critique est la suivante.
00:46:59 [L'écriture en javanais]
00:47:11 C'est une vraie critique, hein.
00:47:12 Elle est marrante.
00:47:13 Elle est marrante.
00:47:14 Critique numéro 3, c'est du philippin.
00:47:16 [L'écriture en javanais]
00:47:29 Bonne ou mauvaise critique, hein ?
00:47:30 J'ai tendance à dire mauvaise, mais bon, allez, on va dire bonne.
00:47:33 Elle est moyenne.
00:47:34 Elle est moyenne.
00:47:35 Alors, vous allez voir, elle n'est pas moyenne par rapport à ce que vous faites.
00:47:37 Stéphane du 22 vous a mis 3 sur 5 avec cette critique.
00:47:41 [L'écriture en javanais]
00:47:51 Bah, 4 fois cette DVD, c'est un peu beaucoup.
00:47:54 C'est drôle.
00:47:55 Et enfin, la dernière critique, on l'a traduite en russe.
00:48:00 [L'écriture en russe]
00:48:16 Bonne ou mauvaise critique ?
00:48:17 Mauvaise, il y a pas un truc avec les catholiques, non ?
00:48:19 Alors, non, pas du tout.
00:48:21 Donc, je rappelle que c'est une critique sur le coffret de cette DVD qui s'appelle "Intégrale", "Coffret intégrale".
00:48:25 Et Antoine 14 vous a mis "Publicité mensongère".
00:48:28 On est loin d'une intégrale.
00:48:29 Il manque le 2ème Olympia, les chroniques radio, la bande dessinée de Lucky Luke et le film qui est passé la semaine dernière à la télé.
00:48:35 Merci à vous d'envoyer le reste.
00:48:37 C'est génial.
00:48:39 C'est Laurent Gira qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:48:42 On se retrouve dans quelques instants.
00:48:43 A tout de suite.
00:48:44 Tous les coachs sportifs vous le diront, le Bon Dimanche Show ça fait travailler les abdos.
00:48:54 Ça muscle les zygomatiques et c'est bon pour la ligne.
00:48:58 Bruno Guillon jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:49:01 Avec un grand sportif, Laurent Gira qui est avec nous.
00:49:04 Je vais attendre Girod avec impatience.
00:49:06 Cela dit, sérieusement, il y a eu de vraies préparations physiques avant de faire autant de dates sur scène.
00:49:11 Il faut tenir sur la longueur quand même.
00:49:13 Oui, on fait un petit peu attention.
00:49:14 On se met à ouvert.
00:49:15 Mais bon, moi c'est ma salle de sport, la gym.
00:49:18 La scène.
00:49:19 La scène.
00:49:20 J'aime pas la gym, donc ma salle de sport c'est la scène.
00:49:23 Je me suis mélangé les pinceaux.
00:49:24 Je comprends, je comprends.
00:49:25 C'est vrai, mon père à l'époque me disait "mais c'est dingue que tu fais un marathon".
00:49:30 Je me rends pas compte.
00:49:31 Je bosse que deux heures par jour.
00:49:34 Après, j'aime bien me balader, j'aime bien marcher.
00:49:39 Pour moi, la salle de sport c'est le mythe de Sisyphe.
00:49:43 C'est un peu on pousse le caillou et puis on fait la même chose le lendemain.
00:49:48 J'aime pas trop ça.
00:49:49 Et puis à l'époque, quand j'allais dans les salles de sport, ils voyaient des télés
00:49:54 avec de la musique, je m'étais heurté ou des documentaires animaliers, donc ils étaient
00:49:57 un peu énervés.
00:49:58 Parce que je dis au moins que je me cultive en même temps, ça me fait chier, mais que
00:50:01 je me cultive en même temps.
00:50:02 J'ai entendu cette semaine, vous avez évidemment fait la matinale avec Amandine et Yves, mais
00:50:08 vous avez parlé de ce nouveau spectacle et vous disiez que vous aviez un petit truc.
00:50:11 C'est que avant de rentrer sur scène, vous alliez jeter un petit coup d'œil derrière
00:50:15 le rideau.
00:50:16 Oui, oui.
00:50:17 Pour voir qui il y avait dans la salle.
00:50:18 C'est pour José, pour se rendre compte.
00:50:21 José aussi peut-être ?
00:50:22 Oui, il y a tout le temps.
00:50:23 Alors lui ?
00:50:24 José, si tu nous regardes.
00:50:26 Oui, oui.
00:50:29 C'est une tradition dans notre métier un peu de sentir.
00:50:34 Ça m'arrive de dire, oulala, ça va pas être facile tout de suite.
00:50:38 Ce qui est souvent vrai.
00:50:40 Et puis non, il faut aller parfois chercher un peu le public, c'est normal.
00:50:45 J'ai une anecdote très, très touchante.
00:50:48 C'est qu'un jour, j'avais ma loge en province, dans une salle, je crois que c'était en l'Est
00:50:52 de la France, qui donnait sur le parking.
00:50:55 C'était un jour où j'étais un peu fatigué, c'était la fin de la tournée, la fin de la
00:51:01 semaine.
00:51:02 Et puis je regardais les voitures qui arrivaient.
00:51:05 Comme on joue à 20 heures, parfois les gens n'avaient pas le temps de manger un bout avant.
00:51:09 Donc ils ouvraient le coffre et puis ils mangeaient un sandwich.
00:51:12 Ça, je trouvais ça très, très touchant.
00:51:13 Et ce qui m'a le plus touché, je le raconte souvent, c'est que j'ai vu une dame qui avait
00:51:18 dû aller chercher son mari au travail et qui, sur le parking, lui avait apporté une
00:51:23 chemise propre blanche pour pouvoir venir au spectacle.
00:51:26 Et j'ai dit, rien que pour eux, j'ai pas le droit d'être fatigué.
00:51:31 Et je trouve ça très, très touchant.
00:51:33 Donc oui, il y a la rumeur, il y a un petit peu l'état d'esprit.
00:51:38 Généralement, quand on fait de l'humour, on est plutôt bien reçu.
00:51:42 - Les gens font la démarche de venir vous voir.
00:51:45 - Le public sait qu'il est venu là pour se marrer pendant deux heures.
00:51:48 J'espère.
00:51:49 On a toujours des doutes.
00:51:50 Foutez le doute.
00:51:51 - On n'a aucun doute sur votre talent et sur votre capacité à nous faire rire.
00:51:55 Alors, on a fait un exercice quand même pas simple, cher Laurent.
00:51:58 C'est que ça fait une heure que vous êtes avec nous sur RTL.
00:52:00 Et pour l'instant, je ne vous ai pas demandé de faire d'imitation.
00:52:02 - Oui.
00:52:03 - C'est plutôt pas mal.
00:52:04 - C'est bien, oui.
00:52:05 - Je vais me rattraper quand même après les infos.
00:52:06 RTL, il est 15 heures.
00:52:07 - Et encore une demi-heure de plaisir à partager avec Laurent Gérard qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:52:28 Laurent Gérard se met à table.
00:52:30 C'est le nouveau spectacle.
00:52:32 Ça va démarrer, je le disais, à Annecy le 18 mai prochain.
00:52:37 C'est un spectacle évolutif.
00:52:38 C'est-à-dire en fonction de l'actu, évidemment, vous vous retrouvez des fois dans des obligations de réagir avec certains personnages.
00:52:45 - Franchement, oui.
00:52:46 Là, je fais des trucs sur les JO.
00:52:47 Donc, après, ça va être un peu obsolète.
00:52:50 Mais bien sûr.
00:52:52 - Et puis, il y a un côté participatif avec le public.
00:52:55 - Le public attend ça aussi.
00:52:56 Il attend qu'on dise des vacheries.
00:52:58 Si c'est passé un événement dans la journée ou dans la semaine, ils sont contents quand on le rajoute.
00:53:02 On fait une petite allusion.
00:53:04 J'aime bien quand tout est quand même très structuré.
00:53:07 On peut sortir un peu du contexte.
00:53:10 - Du cadre.
00:53:11 - Ça, c'est sûr.
00:53:12 Mais j'aime bien quand même que ça soit structuré.
00:53:14 - Et là, pour l'instant, vous ne l'avez pas joué devant du public, le spectacle ?
00:53:18 Ou vous avez fait un tour de chauve comme ça, parfois ?
00:53:20 - Non, non, non.
00:53:21 - Est-ce que ça veut dire que là, quand vous allez démarrer, peut-être que sur certaines séquences, vous allez vous dire
00:53:25 "Ah, bah tiens, ça, il est possible qu'on ne le fasse plus."
00:53:27 Ou alors "On va le muscler un peu."
00:53:29 - Déjà, j'ai taillé dans le gras.
00:53:31 J'ai fait deux filages, en fait.
00:53:34 J'ai fait deux ou trois filages devant mes auteurs.
00:53:37 - D'accord.
00:53:38 - Pour voir un petit peu.
00:53:39 Et puis là, on se rend compte, à la lecture, que là, on peut raccourcir.
00:53:42 J'ai changé pas mal de choses.
00:53:46 Et puis après, oui, c'est le verdict, c'est le public.
00:53:49 C'est sûr.
00:53:50 - Alors, le public qui parfois vous demande certaines voix.
00:53:53 Et moi, je me suis dit "Tiens, je vais vous demander votre avis sur quelques sujets, Laurent."
00:53:59 Alors, vous pouvez me répondre en un mot, ou en une phrase.
00:54:01 C'est vous qui voyez.
00:54:02 Et surtout, vous voyez avec quelle voix vous pouvez me répondre.
00:54:05 Par exemple, on a beaucoup parlé, on le disait tout à l'heure, de l'éventualité que ce soit Ayan Camora
00:54:10 qui ouvre la cérémonie des Jeux Olympiques.
00:54:12 Que pourrait en dire qui ?
00:54:15 Pascal Praud, ou Carla Bruni, ou Nelson Monfort, par exemple.
00:54:18 - Je ne fais pas Nelson Monfort.
00:54:20 Et Carla Bruni non plus.
00:54:22 - Donc du coup, il ne nous reste que Pascal.
00:54:25 - Oui, il ne nous reste que Pascal.
00:54:27 Qu'est-ce qu'il pourrait dire sur Ayan Camora ?
00:54:31 Et pourquoi pas Vianney, qui chanterait "Le doigt dans le cul" aussi pour l'ouverture.
00:54:36 Ce serait très sympa.
00:54:37 - Il y a Justine Trier qui a reçu un Oscar aux Etats-Unis pour "Anatomie d'une chute".
00:54:41 Dominique Besnard, il pourrait dire quoi de ça ?
00:54:44 - Une chute, ce n'est pas facile à dire.
00:54:47 Surtout, la chute, elle n'est pas facile.
00:54:51 - Une clinique qui va ouvrir ses portes pour soigner son addiction aux réseaux sociaux.
00:54:57 TikTok, je ne sais pas si vous avez vu cette info.
00:55:00 Si, je ne sais pas, Jean-Marie Bigard devait réagir.
00:55:04 - Ça fait plutôt penser à Luchini, parce qu'il y a une phrase de Philippe Muray que j'aime beaucoup.
00:55:10 Il dit "Notre temps est si rongé de bonnes intentions,
00:55:15 si désireux de faire le bien, qu'il voit le mal partout".
00:55:20 J'adore.
00:55:22 Je vous laisse réfléchir.
00:55:24 - Et enfin, une dernière proposition, il y a la SNCF qui vient de mettre en vente cette semaine
00:55:29 ses billets de train pour cet été.
00:55:31 Même si on ne sait pas s'il y a des Jeux Olympiques, s'il n'y aura pas de grève ou pas.
00:55:35 Ils pourront dire quoi, Jean-Luc Mélenchon ?
00:55:37 - Les Espadasses, c'est vrai, oui, par exemple.
00:55:40 - Alors, on a déjà les TGV Inouï, TGV Ouigo.
00:55:46 On espère que cet été, il y aura des TGV A l'heure.
00:55:50 C'est Laurent Girard qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:55:53 Et dans quelques instants, Thaïs va venir nous rejoindre pour vous tirer le portrait, cher Laurent.
00:55:58 A tout de suite.
00:55:59 - Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:56:06 Des instants qui remettent en question tout le reste de votre existence.
00:56:11 Bon, ça, ça peut attendre un peu.
00:56:14 Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Show sur RTL.
00:56:19 - Et je vous voyais d'audeliner sur Grégoire, Laurent Gérard.
00:56:23 - Parce que je ne sais pas si vous vous êtes rendu compte, mais les chanteurs, maintenant, ils n'ont plus que des prénoms.
00:56:27 Donc, c'est pour ne pas faire honte à leur famille, ils ne donnent pas leur nom de famille, quand on chante des conneries pareilles.
00:56:33 - Mais c'est le moment où tu me lances et moi, je dis que Thaïs.
00:56:36 - Mais c'est vrai qu'avant, je te lançais en disant Thaïs Vaucher, maintenant, je dis que Thaïs.
00:56:41 - Vous n'êtes pas chanteuse ?
00:56:43 - Non, moi, j'ai une grand-mère qui a été chauve en 45.
00:56:45 Allez, on enchaîne !
00:56:47 - Ok, alors...
00:56:49 - Allez, c'est Thaïs !
00:56:51 - Ouiiii !
00:56:52 - Alors, ça, c'est mon ancien début.
00:56:54 - Bonjour à tous, excusez-moi !
00:56:56 - Excusez-moi, je suis au téléphone.
00:56:57 - Oh putain, c'est bien fait pour la bande démo, tu me la mets dedans.
00:57:00 - Alors, oui, maman ? Excusez-moi.
00:57:02 - Oui ?
00:57:03 - Je suis à la radio, là, si ça te dérange.
00:57:04 - Qu'est-ce qu'il y a ?
00:57:05 - L'IVG est rentré dans la Constitution ?
00:57:07 - Ouais, ouais, c'est bien.
00:57:08 - S'ils l'avaient fait à ton époque, ça t'aurait bien évité des emmerdes il y a 30 ans.
00:57:11 - D'accord, je vais y aller, je vais te laisser.
00:57:13 - Non mais, c'est pas le plus choquant dans ta phrase, mais t'avais déjà le droit, maman, c'était vraiment...
00:57:17 - C'est juste pour être sûre qu'on nous l'enlève pas, en fait.
00:57:19 - Oui, c'est trop tard, maman. Je vais pas remonter.
00:57:21 - Enfin, il y a un moment, t'as essayé de remonter le toboggan à Kuala Lumpur, c'est chiant.
00:57:24 - Bon, ok, je te laisse ! Je suis avec Laurent Gérard.
00:57:27 - Ouais, il est de chez nous ! Elle est lyonnaise. Je suis lyonnaise aussi.
00:57:29 - Ah, d'accord.
00:57:30 - Ouais, ouais, ça va ? Ok.
00:57:31 - Euh, ouais, ouais, c'est bon, elle vous remet.
00:57:34 - Est-ce que vous pouvez lui mettre une table à Léon de Lyon pas trop près de la fenêtre ?
00:57:38 - Ah, c'est dommage, c'est joli près de la fenêtre.
00:57:40 - C'est joli près de la fenêtre, maman.
00:57:41 - D'accord, je m'en occupe.
00:57:42 - Ça marche ? Ok, il est ok, maman, c'est cool.
00:57:44 - Avec plaisir, en plus, c'est pas une proposition de Gaston, comme dirait...
00:57:48 - D'accord, donc faudrait que je l'appelle pour de vrai.
00:57:50 - Euh, ok. J'ai peur qu'il ait pas l'info.
00:57:54 - Oui, maman, je te disais... Non mais tu sais, il est surtout imitateur, hein.
00:57:57 - Voilà, imitateur.
00:57:59 - Oui, comme Gérald Daron, mais lui il fait pas que Team Seed. Voilà.
00:58:02 *Rires*
00:58:08 - Mais je sais pas, ça se trouve il fait pas Team Seed, ça se trouve il est juste lui-même
00:58:11 et on a cru qu'il était imitateur.
00:58:12 - Bon, écoutez, euh, pardon, écoutez, euh, Laurent Gérald, bah bonjour, bienvenue, bienvenue,
00:58:19 contente de vous voir, même si je vous cache pas qu'on m'a pas demandé de faire la prog.
00:58:22 - Alors, si vous êtes si bon en imitation, Laurent, vous avez qu'à faire ma chronique.
00:58:27 - Bah voilà, j'entends rien pour l'imitateur préféré des français.
00:58:30 - Alors, justement, je vais vous dire, vous avez le truc que les autres imitateurs n'ont pas,
00:58:34 c'est que vous on reconnaît qu'ils vous faisent...
00:58:37 - C'est vrai.
00:58:38 - Voilà.
00:58:39 - C'est parti, merci.
00:58:40 - C'est, voilà, y a des gens, ils sont pas faits pour les imitations, c'est comme ça.
00:58:43 - Enfin, je veux dire, moi je fais un très mauvais crumble, je me lance pas sur Top Chef,
00:58:46 y a un moment où faut pas, quoi. J'ai regardé, par exemple, Thomas Herschisley et Gad Elmaleh,
00:58:50 ils ont imité les meilleurs humoristes américains pendant des années, personne n'a reconnu, mais c'est...
00:58:54 Bref, et puis y en a un, c'est mon chouchou, c'est mon bébé, c'est mon numéro 10, c'est Canteloup.
00:58:59 Alors, Canteloup, moi je trouve ça compliqué. Y a un moment, maintenant il utilise l'IA,
00:59:03 c'est-à-dire que vraiment, c'est les gens, mais invite-les, fais Elise Lucet, fais des interviews,
00:59:07 à ce moment-là, parce que on comprend pas, quoi.
00:59:10 Non mais Canteloup, il est aussi bon en imitation que Philippe Croizon en langage des signes,
00:59:13 enfin, y a un moment, c'est chiant, quoi.
00:59:15 On voit qu'il veut nous dire quelque chose, mais on en voit pas le bout, c'est hyper chiant, bref.
00:59:18 En plus, il est nul au Time's Up, c'est normal pour un imitateur ? Bref, pardon.
00:59:21 - Au quoi ? - Au Time's Up ? Faut faire des mimes, faut imiter les gens.
00:59:25 - C'est un jeu d'imité. - Écoutez, Oscar Wilde disait,
00:59:29 voilà, donc ça c'est bien écrit, on dirait un mauvais discours de mariage de votre cousin banquier,
00:59:33 mais il disait "l'imitation est la plus sincère des flatteries".
00:59:36 Voilà, donc moi je pensais que c'était plutôt "t'es bonne, t'as un 0,6",
00:59:39 mais je vous cache pas que moi c'est mon rêve, enfin j'ai trois rêves,
00:59:43 voilà, ce qui est quand même deux de plus que ce flemmard de Martin Luther King,
00:59:46 mais on reviendra là-dessus.
00:59:48 Alors d'abord, j'aimerais trop être imitée par vous, on verra à la fin,
00:59:52 j'ai peur que ça me fasse mal avec ma voix de canard, mais c'est pas grave.
00:59:55 Être dans Cosmo et qu'ils écrivent "vous êtes verso comme Nabila et Thaïs Wauquière"
00:59:58 et avoir ma photo en médaillon dans les mots croisés.
01:00:00 Voilà, ça c'est mes trois rêves, avec marqué "elle commence sa carrière en étant coupée dans l'étuche" en 15 lettres.
01:00:05 Bonjour.
01:00:06 Mais vous c'est en 12, en 12 lettres, voilà, Laurent de votre prénom, Gérard, de votre nom de famille, voilà.
01:00:11 Gérard, pas Gérard, parce qu'en ce moment Gérard, ouh !
01:00:14 On veut pas trop s'appeler Gérard, hein !
01:00:17 C'est soit que t'es en train de parler de clitodes mineurs, soit que t'es en train de les toucher sous hypnose.
01:00:20 Allez !
01:00:22 On va enchaîner.
01:00:25 D'ailleurs quand on tape votre nom sur Google, les recherches associées sont,
01:00:28 numéro 1, les compagnes de Laurent Gérard.
01:00:30 Les compagnes, hein, attention, on se dit "ah, Lolo il croque la vie".
01:00:33 Numéro 2, où est le chalet de Laurent Gérard ?
01:00:35 Le chalet, Lolo il croque la vie.
01:00:37 Ok ?
01:00:38 Troisième, Laurent Gérard et son compagnon, tu dis "Lolo il croque la vie".
01:00:45 C'est vrai ?
01:00:46 Oui, je l'ai vu moi aussi.
01:00:47 Mais oui, c'est l'un des premiers trucs qui se sort.
01:00:49 Il a marqué Laurent Gérard et son compagnon.
01:00:51 Voilà, c'est peut-être Léon Delion, il y a peut-être une règle.
01:00:54 Il s'est enfourré chez Léon, quoi ?
01:00:58 Il a fourré Léon ?
01:01:00 Oh, on pose au moment.
01:01:04 Bref, écoutez, mais surtout, vous entrez vite dans le cœur des Français,
01:01:07 notamment à la radio, avec votre meilleure imitation à ce jour en 91,
01:01:10 quand vous avez fait l'humoriste de gauche à France Inter.
01:01:13 Bref, un jour, gamine,
01:01:16 c'était pas tout fait, un jour gamine,
01:01:18 en vous écoutant, je vous ai entendu imiter Jack Lang
01:01:20 et lui faire dire "j'ai tellement léché de cul que j'en ai la langue rapeuse".
01:01:23 Je peux vous dire que moi, ceux qui étaient devant pendant ma scolarité,
01:01:26 ils l'ont bouffée matin, midi et soir, celle-là.
01:01:29 Et puis vous avez imité Thierry Ardisson,
01:01:31 qui demandait à l'ancien Premier ministre, Édouard Balladur,
01:01:33 "si tes gardes du corps te tirent les pompes,
01:01:35 est-ce que c'est aussi eux qui te pompent le dard ?"
01:01:37 Donc, écoutez, c'est vrai qu'on se rend compte que
01:01:40 quand vous imitez quelqu'un, vous prenez aussi sa personnalité complexe et politique.
01:01:43 Et c'est pratique, parce que vous pouvez faire dire les pires horreurs,
01:01:47 mais à travers la bouche des autres,
01:01:49 et garder le contrôle, un petit peu comme Raël ou encore Hanouna sur TPMP.
01:01:52 Et puis, la scène, surtout la scène,
01:01:55 Laurent Gérasson en modération, Laurent se met à table,
01:01:58 avec derrière un gros saut sifflard, voilà.
01:02:00 On sent que même dans votre entourage,
01:02:02 c'est plus du Valéry Zéthoun que du Yel.
01:02:04 Enfin voilà, il y a un truc...
01:02:06 C'est un peu de la résistance contre les positions des jeunes générations,
01:02:08 où on vous croise rarement à Will of Green,
01:02:10 le wauquisme chez vous, c'est comme Doom B face à Baki,
01:02:12 c'est plus une épine dans le pied qu'un combat.
01:02:14 Oh là là !
01:02:16 Écoutez, et puis, la radio, la scène, le cinéma, la télé,
01:02:22 vous avez joué récemment dans "Mort au sommet", voilà.
01:02:25 "Noir comme neige", donc voilà.
01:02:27 Soit c'est écrit par un aveugle, soit un mec de chez CNews
01:02:29 qui est encore pas content de la nouvelle blanche neige de Disney.
01:02:31 Mais bon, écoutez, écoutez, Laurent,
01:02:33 il y a des gens qui portent très mal leur nom de famille,
01:02:35 comme Guillaume Play, qui ne plaît à personne,
01:02:37 ou le Pro, bon voilà, Yann Barthez, qui n'a encore jamais arrêté un but.
01:02:40 Mais vous, Laurent Gérard,
01:02:42 Laurent Gérard, très très bien sa carrière. Merci à vous.
01:02:44 Merci, merci, bravo.
01:02:46 En grande forme, Thaïs !
01:02:48 Quand je vois que toutes les trois scènes,
01:02:50 je me dégâte !
01:02:52 Bravo, bravo.
01:02:53 Thaïs Wauquière !
01:02:55 Alors, toujours en tournée en province, Thaïs ?
01:02:58 Absolument ! Si vous trouvez la ville où je joue,
01:03:00 moi je vais à Mucidon, donc...
01:03:02 C'est pour vous emmener !
01:03:04 Est-ce que vous pouvez m'emmener ?
01:03:06 Je ne sais même pas où c'est.
01:03:08 Merci beaucoup, Thaïs.
01:03:10 Et à Lyon bientôt !
01:03:12 Oui, parce qu'il se fait fourrer chez Lyon.
01:03:14 Son compagnon.
01:03:16 Alors ça, c'est extraordinaire.
01:03:18 Laurent Gérard fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:03:22 On va se retrouver dans quelques instants.
01:03:24 À tout de suite.
01:03:26 Alors moi, si je n'avais plus qu'une heure à vivre,
01:03:32 je demanderais 30 minutes de rab
01:03:34 pour pouvoir écouter le bon dimanche chaud.
01:03:36 14h-15h30 sur RTL.
01:03:39 C'est Laurent Gérard qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
01:03:42 Laurent Gérard se met à table.
01:03:44 Alors, on parlait du Casino de Paris du 27 novembre au 4 janvier.
01:03:47 Le 27 novembre de cette année jusqu'au 4 janvier 2025.
01:03:51 Et des dates à travers toute la France.
01:03:53 Vous pouvez bien entendu réserver sur laurengerard.fr.
01:03:57 Moi, j'ai un souvenir d'une de nos premières rencontres,
01:04:00 c'est avec Charles Laurent. Je ne sais pas si vous vous en souvenez.
01:04:02 C'est l'époque où Philippe Bouvard animait toujours les grosses têtes.
01:04:08 Et il recevait Roger Moore.
01:04:10 Et étant un grand fan de Roger Moore,
01:04:14 j'avais demandé à Philippe si éventuellement je pouvais passer
01:04:17 ne serait-ce que quelques secondes pour prendre un photo.
01:04:19 Et on s'est retrouvés tous les deux en coulisses.
01:04:21 Et pendant 20 minutes, on était comme deux mômes.
01:04:24 Et pendant 20 minutes, vous m'avez fait Roger Moore façon Bred Sinclair.
01:04:29 Avec Danny Wilde. Et j'ai adoré ce moment.
01:04:33 Ils seront dans le spectacle.
01:04:35 C'est vrai ?
01:04:36 Oui, oui.
01:04:37 Je crois que je fais...
01:04:39 "Ah ben voilà sa majesté, tu as mis ton kilt."
01:04:42 "Daniel, ce n'est pas un kilt, c'est une jupe."
01:04:45 J'adore cette phrase.
01:04:48 Alors, on a un moment dans l'émission où on essaye d'être un peu tendance.
01:04:53 Et aujourd'hui, vous le savez, vous parliez du walkisme tout à l'heure.
01:04:56 Mais nous, on est sur une tendance un peu écolo.
01:05:00 Et c'est vrai qu'il y a un truc qui m'énerve.
01:05:02 Quand on regarde la télévision, quand on écoute la radio,
01:05:04 il y a des interviews avec des questions qui font mouche,
01:05:06 qui sont plutôt de qualité.
01:05:07 Et puis en général, qu'est-ce qu'on fait de ces questions ?
01:05:09 Elles sont posées, on les jette.
01:05:10 Et nous, on s'est dit, on va les récupérer.
01:05:12 On va les recycler.
01:05:13 Exactement.
01:05:14 On va avoir une démarche un peu green.
01:05:15 Vous voyez ce que je veux dire ?
01:05:16 Verte, quoi.
01:05:17 Exactement.
01:05:18 L'interview recyclée.
01:05:19 Non, mais je dis volontairement green.
01:05:20 Parce que je sais que ça vous touche.
01:05:22 On a récupéré des questions qui étaient destinées à quelqu'un d'autre à la base.
01:05:25 Mais on va vous les poser à vous.
01:05:27 Donc vous répondez comme pour vous.
01:05:28 On est d'accord.
01:05:29 Laurent, la première question, c'est une question qui date de janvier 2007.
01:05:34 André Halimi l'avait posée à Daniel Prévost.
01:05:38 Mais c'est vous qui allez répondre.
01:05:39 Écoutez.
01:05:40 Alors, vous riez de tout ou bien vous pensez que le rire a des limites ?
01:05:43 Est-ce que vous pensez que le rire a des limites, Laurent ?
01:05:46 1m20, oui, je dis toujours.
01:05:48 Bienvenue.
01:05:50 Ne le rajoutez pas.
01:05:52 C'est ce qu'on a dit tout à l'heure.
01:05:54 Oui, c'est ce qu'on disait tout à l'heure.
01:05:55 Yann Barthès.
01:05:56 Question qu'il a posée à Joss Brolin à propos du film Dune.
01:06:02 C'était dans Quotidien sur TMC en janvier dernier.
01:06:07 Josh, dans le film, vous êtes le protecteur de Timothée.
01:06:11 Est-ce que dans la vie, vous êtes un protecteur aussi ?
01:06:13 Alors, on oublie la première partie.
01:06:14 Mais est-ce que vous, dans la vie, vous êtes quelqu'un de...
01:06:16 Je m'appelle pas Josh, je m'appelle...
01:06:17 C'est pour ça ?
01:06:18 Mais est-ce que vous, vous avez un côté protecteur également, Laurent ?
01:06:22 Un petit côté chef de bande et vos potes, on n'y touche pas, croix de bois, croix de fer ?
01:06:26 Ah bah oui.
01:06:27 Bah oui, oui.
01:06:28 Des origines italiennes, attention.
01:06:30 Non, c'est vrai.
01:06:31 Je donne mon amitié.
01:06:33 Je la donne plutôt assez facilement, parce que mon métier a été fait de rencontre et j'adore ça.
01:06:38 Et c'est ce qui a fait aussi le sel de ces 30 ans de carrière.
01:06:46 C'est que ça a été ça.
01:06:47 Donc j'ai plus d'amitié que d'inimitié, mais il ne faut pas me trahir.
01:06:52 Dans les amitiés, on a parlé tout à l'heure, on a fait allusion à Johnny Hallyday.
01:06:58 Alors, cette anecdote, vous avez dû la raconter un milliard de fois,
01:07:01 mais je l'avais lue notamment dans votre biographie de Johnny,
01:07:04 qui au début voulait absolument vous casser la gueule et harceler Michel Drucker,
01:07:08 en lui disant "tu vas lui dire qu'il arrête de se foutre de moi, parce que sinon ça va..."
01:07:11 Et ça a même terminé le dernier coup de fil, c'était "tu lui dis que je vais lui casser la gueule,
01:07:14 et que je vais lui casser la gueule à toi aussi".
01:07:16 - Oui, oui.
01:07:17 - La première fois où vous le rencontrez, Johnny ?
01:07:20 - C'était au festival du film "Fantastique" à Gérard Mey, on était dans le même jury.
01:07:25 Et j'avais dit à Lionel Chouchan à l'époque, qui présidait,
01:07:31 je lui ai dit "mais t'es sûr ?"
01:07:34 Il dit "Johnny, on ne s'est jamais rencontré, et puis je ne suis pas sûr".
01:07:38 Il dit "oui, il est au courant, il est d'accord".
01:07:40 Donc j'arrive, et le cas c'est que je suis très admiratif, je peux me foutre de sa gueule.
01:07:44 Il y en a, je me fous de leur gueule, et je m'en fous.
01:07:46 Mais lui, je ne m'en foutais pas, ça m'embêtait quand même.
01:07:48 Quand je disais "faire de la peine à Johnny", je disais "merde, quand même, je l'aime bien".
01:07:53 Et je le vois, et puis je lui dis "bonjour".
01:07:57 Je lui dis "je vous ai vu au Stade de France".
01:07:59 Je lui dis "c'est une banalité, comme ça, comme un gamin, comme un de vos rogemours".
01:08:05 Et je lui dis "mais j'ai vraiment même un organe comme ça, ce que vous dégagez, c'est incroyable".
01:08:11 Et il avait un truc Johnny, c'est que quand on lui faisait un compliment, il n'aimait pas ça.
01:08:15 Et on l'avait à la tête, il me disait "ça va toi ?"
01:08:17 (rires)
01:08:19 Et après, on était ensemble dans le jury, ça s'est bien passé.
01:08:25 On a parlé de Western, de l'Homme des Valets Perdus, on dirait Lady, de l'Homme des Valets Perdus, Alan Ladd.
01:08:32 (rires)
01:08:33 C'est pas lui, c'est... oui, si, si.
01:08:36 Et puis, on va au bar, et je lui dis "tu bois quoi ?"
01:08:46 "Ah moi quand je suis à la montagne, je bois du blanc".
01:08:48 Il avait une espèce de logique, comme disait...
01:08:51 (rires)
01:08:53 Quand il dit "on n'a jamais rien fait de mieux que la perfection", par exemple.
01:08:57 Mais il avait une espèce de logique, et comme disait Lutini, il est comme Thomas Bernhardt, il réinvente des évidences.
01:09:03 (rires)
01:09:06 Il avait sa logique à lui.
01:09:08 Interview recyclée, et la dernière question, on l'a récupérée chez Jordan Deluxe.
01:09:15 Oh merde, on est préductionnés là quand même.
01:09:17 C'était en juillet 2023, c'est une question qu'il a posée à Philippe Bouvard, mais il vous la pose à vous cet après-midi.
01:09:23 Avec la notoriété que vous avez eue, est-ce que votre père un jour vous a dit qu'il était fier de vous ?
01:09:29 Oui. Oui oui.
01:09:33 À sa façon.
01:09:35 C'est-à-dire à sa façon ?
01:09:37 Non, mais on est pudiques un peu, les Bresson...
01:09:40 Non, par exemple, quand il me dit "mais t'as fait un marathon", c'est une forme de compliment.
01:09:46 Et puis il m'a dit "ah ta mémoire, les voix", non, il aimait bien, il avait une fierté un peu pudique,
01:09:53 mais ça me touchait beaucoup quand il venait.
01:09:57 Parce que...
01:09:59 Ils ont un truc, mes parents, c'est qu'ils m'ont jamais mis de bâton dans les roues.
01:10:03 Quand je suis monté à Paris, on disait vraiment "monté à Paris", je suis parti avec ma valoche, je suis arrivé au Don Camilo,
01:10:09 j'avais un costume de mon père justement en lin, donc le lin ça se froisse, tac, on tire sur le linge, ça craque la doublure.
01:10:15 Voilà, plusieurs fois j'ai dit "je vais reprendre le TGV dans l'autre sens, je vais rentrer parce que j'ai jamais aimé Paris".
01:10:22 Ça nous fait un point commun.
01:10:24 - On vient de la province. - Oui, oui.
01:10:27 Donc voilà, c'est toujours touchant d'avoir ses parents dans la salle.
01:10:32 Ma grand-mère est venue aussi, donc il faisait le déplacement.
01:10:37 Laurent Gérard se met à table.
01:10:39 Le spectacle démarre, ne ratez pas Laurent Gérard, ça passera par Annecy et ensuite tourner dans toute la France.
01:10:45 Casino de Paris également, LaurentGérard.fr pour les dates.
01:10:49 On va se quitter dans quelques instants, mais juste avant de vous laisser partir, Charles Laurent,
01:10:53 il y aura une interview des 20 dernières secondes, à tout de suite.
01:10:55 On est moins fort que vous sur les imitations.
01:11:16 Laurent Gérard se met à table, c'est à partir du 18 mai à Annecy, tourner dans toute la France, tous les matins également sur RTL.
01:11:27 C'est un vrai plaisir de vous avoir Laurent.
01:11:29 Moi donc, je vous aime beaucoup et c'est bien réciproque.
01:11:33 Et c'était un bon moment.
01:11:34 Alors avant de partir, on a l'interview des 20 dernières secondes, vous allez voir c'est vraiment chronométré, c'est 20 secondes.
01:11:39 Alors ça va être un peu compliqué parce que je vais vous demander de faire des choix.
01:11:42 A chaque fois, un choix manichéen et vous n'êtes pas obligé de m'expliquer le pourquoi du comment.
01:11:46 D'accord ? Top chrono.
01:11:48 Imiter ou incarner ?
01:11:52 Incarner.
01:11:53 La scène ou la radio ?
01:11:55 La scène.
01:11:57 Chanter ou faire des blagues ?
01:12:00 Chanter.
01:12:01 Là, ça ne va pas être simple.
01:12:03 Johnny ou Eddie ?
01:12:04 Joker.
01:12:06 Les rires ou les applaudissements ?
01:12:09 Les rires.
01:12:11 Se mettre à table ou se mettre au régime ?
01:12:13 Se mettre à table.
01:12:14 Le vin ou les vignes ?
01:12:16 Les vignes.
01:12:20 Merci beaucoup, cher Laurent.
01:12:23 LaurentGira.fr pour retrouver toutes les dates de Laurent Gira.
01:12:26 Puis bien entendu, on vous retrouvera demain matin dans la matinale d'RTL, aux côtés d'Amandine et d'Yves.
01:12:32 Merci beaucoup.
01:12:33 C'est déjà fini ?
01:12:34 Eh oui, une heure et demie.
01:12:35 J'étais bien.
01:12:36 Et puis on a écouté de belles chansons.
01:12:39 Il y a des...
01:12:40 C'est vrai.
01:12:41 Il ne s'arrête pas.
01:12:44 Il est très en forme.
01:12:45 Allez applaudir Laurent sur scène.
01:12:47 Dans quelques instants, les meilleurs moments des Grosses Têtes qui arrivent sur RTL.
01:12:50 Merci à ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
01:12:52 Karina Sciamma, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie Zetoun, Thaïs Wauquière et Caroline Détrez.
01:12:58 Notre invitée la semaine prochaine, ici même sur ce fauteuil, ce sera Elie Semoun.
01:13:03 Bon dimanche sur RTL.
01:13:04 À la semaine prochaine.
01:13:05 [Musique]

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