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00:00:00J'ai quand même tout fait pour qu'on passe une belle soirée, juste vous connaissez les
00:00:13règles de base hein, pas de photos pendant le spectacle, les téléphones dans vos culs
00:00:18évidemment.
00:00:19J'ai décidé de vous faire voyager dans les années 90.
00:00:24Et si je devais garder qu'un seul souvenir de cette période-là, je crois que ce serait
00:00:30celui de ma nourrice, qui s'occupait de moi de 8h à 20h.
00:00:33Vous la connaissez sans doute, elle s'appelait Toshiba.
00:00:36Les amis, merci de nous accueillir chez vous pour ce dernier bon dimanche chaud de 2024.
00:00:46Merci d'accueillir celui qui va nous accompagner pendant une heure et demie, c'est Pablo Mira
00:00:51qui est avec moi.
00:00:52Cœur avec les doigts.
00:00:53Cœur avec les doigts, à la coréenne, parce que je suis moderne, même si j'aime les années
00:00:5690.
00:00:57Alors on va parler de ce spectacle qui s'appelle Passé Simple, Pablo, que vous jouez toute
00:01:03l'année 2025, jusqu'au mois de juin, et ça marche très très bien.
00:01:07On va parler de vos dates parisiennes, mais avant ça, c'est le comité d'accueil.
00:01:09On a l'habitude, cher Pablo, d'accueillir nos invités, alors si vous voulez, vous pouvez
00:01:13vous sustenter, mais surtout, on va vous faire écouter des messages de personnes qui voulaient
00:01:17absolument vous afficher, je pense, sur l'antenne d'RTM.
00:01:21Il y a un banquier, donc j'imagine.
00:01:23Il y a un banquier, évidemment, il y a quelqu'un de la PJ, je n'ai pas toute l'info.
00:01:28Le premier message, c'est un collègue de travail, un certain Étienne Carbonnier.
00:01:33Ah, mon bébé ! Journaliste, chroniqueur dans l'émission
00:01:35quotidien, écoutez !
00:01:36Salut Pablo, c'est Nicolas Canteloup.
00:01:39Je voulais savoir, pourquoi est-ce que quand tu fais un spectacle en province, tu demandes
00:01:44toujours à toute la salle d'envoyer un message à Étienne Carbonnier ? Tu commences à être
00:01:48un peu relou, il m'a dit.
00:01:49Gros bisous, ciao !
00:01:51Oui, j'ai fait un happening qui est proche du harcèlement, mais comme c'est entre deux
00:01:56personnes qui s'apprécient, ça passe juridiquement, mais j'ai fait ça, la dernière en date,
00:02:00c'était au Colisée de Roubaix, très belle salle, grosse salle, 1500 personnes, et à
00:02:04la fin du spectacle, j'avais envie de voir si la salle était réactive.
00:02:07Combien de messages il a reçus ?
00:02:09Je pense qu'il y en a reçu 400, 500, facile quoi.
00:02:12Ah, c'est pas mal, on est sur du 30%, je parle en taux de pénétration.
00:02:15Oui, il y a un ratio, parce qu'après, le reste était parti à la cafette, on est dans
00:02:18le Nord.
00:02:19Non, mais j'ai voulu tester, et j'avoue que ça a détruit son feed Instagram, mais prochaine
00:02:25étape, on donnera des numéros de portable, des RIB, des codes IBAN, enfin ce genre de
00:02:30choses.
00:02:31On le fera tout à l'heure, je pense qu'on peut donner le numéro, évidemment, c'est
00:02:33un teasing.
00:02:34Antoine Herrera est directeur de production de Quotidien.
00:02:37Oh là, lui, il va me demander de rendre l'argent, j'imagine, vu qu'il est directeur de production.
00:02:41Écoutez.
00:02:42Ouais, mon Pablo, c'est Antoine.
00:02:43Poulet, moi, je ne vais pas te faire des bisous, je t'en fais toutes les semaines, je vais plutôt
00:02:47te poser une question que je ne t'ai jamais posée.
00:02:50Tu fais de la scène depuis très longtemps, tu fais de la télé depuis très longtemps,
00:02:56t'as des projets de cinéma, t'as fait les Gorafi qui est un carton.
00:03:01Moi, ma question, c'est dans 20 ans, dans 30 ans, à part manger du biltong, qu'est-ce
00:03:07que tu feras, mon poulet ? Dis-moi, ça m'intéresse.
00:03:09Je t'embrasse.
00:03:10Ciao.
00:03:11Belle question.
00:03:12Belle question.
00:03:13Moi, je pense que je ferais des blagues, parce que j'ai compris à partir du Gorafi en 2012
00:03:18que j'étais fait pour ça.
00:03:19J'ai mis du temps à comprendre que c'était un peu la vocation et je pense que je ferais
00:03:21des blagues sous n'importe quelle forme, que ce soit même professionnelle ou dans des
00:03:25dîners pour faire chier la famille, mais je ferais des blagues, ça c'est sûr.
00:03:28Le dernier message, enfin non, l'avant-dernier d'ailleurs, on va passer par l'avant-dernier,
00:03:33il est humoriste et chroniqueur comme vous, il s'appelle David Castello-Lopez.
00:03:37Bonjour Pablo Mira, c'est David Castello-Lopez, ton ami, ton camarade de brunch, ton ex-collègue,
00:03:46ton ex-souffifre même.
00:03:47Il fut une époque où tu étais un petit peu mon patron, genre je travaillais pour toi.
00:03:53J'ai quand même des bons souvenirs de cette époque.
00:03:56Je me souviens en particulier d'une fois où tu faisais des chroniques pour le Gorafi
00:04:03au Grand Journal, présenté à l'époque par Antoine Decaune, le rédacteur en chef
00:04:08de l'émission a voulu couper un passage en disant on est un peu long, puis c'est un moment
00:04:14qui est un petit peu mou, et t'avais pété un câble et voilà, on a l'impression que
00:04:21Pablo comme ça, il est doux et gentil, ce qui peut être vrai, mais pas complètement.
00:04:29Il a une sorte aussi de hargne, de petit animal trapu.
00:04:33Vous savez que ça ne s'appelle plus un message, ça s'appelle un podcast.
00:04:37Je ne sais pas si ma chronique était longue à l'époque, mais son message est très très
00:04:41long et on sent la dépression quand même dans la voix de David en ce moment.
00:04:44Alors j'avoue que oui, on sent que ça ne va pas très très bien.
00:04:47On l'embrasse quand même, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement talentueux quand même,
00:04:52il fait plein de choses et tout, mais pour répondre à sa...
00:04:54Ce n'était même pas une question, c'était une remarque en fait.
00:04:56Tu le remarques, oui oui.
00:04:57Non mais ceci dit, c'est un vrai truc, c'est-à-dire que pour les chroniques médias, que ce soit
00:05:02télé, radio, on ne sait jamais si ça va marcher ou pas, les vannes qu'on va faire.
00:05:07Donc je suis pour leur donner leur chance au maximum et si on se vautre, on se vautre
00:05:11et ce n'est pas grave, mais au moins, donnons toutes les chances aux vannes.
00:05:14J'ai l'impression que vous venez de résumer trois saisons de Bon Dimanche Show, une émission
00:05:20qui perdure puisque je le rappelle, la direction d'RTL ne l'écoute pas le dimanche.
00:05:23Mais on est diffusé, on est diffusé ou pas ?
00:05:24On est diffusé, bien sûr.
00:05:25C'est un studio, parce que pour moi, c'est de l'image de synthèse, on est dans le métavers.
00:05:32Dernier message, je ne sais pas si vous connaissez cette personne, figurez-vous que c'est une
00:05:36collègue.
00:05:37Elle est journaliste et réalisatrice chez M6, elle est également auteure, compositeur
00:05:42et interprète.
00:05:43Elle s'appelle Lisa Brunet et le Paris Bien Informé me dit que c'est la personne qui
00:05:50partage votre vie.
00:05:51Elle vous a laissé ce message.
00:05:52Hello Pablo, c'est Lisa, alias Mamour, il y a une anecdote sur toi qui me fait beaucoup
00:05:57rire et en même temps qui me fait un peu de peine, c'est celle du tournage du clip
00:06:00de Patrick Fiori.
00:06:01C'est une anecdote que j'aimerais beaucoup que tu racontes, est-ce que tu es capte de
00:06:04le faire ? Et j'ai une petite question pour toi, on a deux chats et je sais, au fond
00:06:09de moi, j'en suis persuadée, que tu préfères l'un des deux.
00:06:11Alors est-ce qu'aujourd'hui tu vas oser avouer ta préférence ?
00:06:14J'ai vraiment envie d'avoir une réponse à ces deux anecdotes, on fait rapidement
00:06:19le chat.
00:06:20Il n'y a pas de préférence, mais mon rêve c'est qu'ils fusionnent comme dans Dragon
00:06:23Ball, qu'ils fassent une danse de la fusion et que ça crée un seul chat que j'aimerais
00:06:26d'un amour infini.
00:06:27Il aurait un petit gilet jaune en fait.
00:06:29Super, on sort de cette anecdote, Patrick Fiori.
00:06:31J'ai une vraie question d'abord, est-ce qu'elle vous l'a raconté cette anecdote
00:06:34ou vraiment vous la découvrez ? On se dit les choses.
00:06:36Alors moi je la découvre.
00:06:38Tu la découvres vraiment ?
00:06:39Ouais.
00:06:40Je vais essayer de faire vite mais c'est…
00:06:41Non, non, prenez votre temps, on est dimanche, on est posé, on y va, on gère ce dossier
00:06:47et après on attaque.
00:06:48On peut regarder l'année du clip de « Peut-être que peut-être » de Patrick Fiori, à mon
00:06:56avis on est sur 2009 ou 2010.
00:06:57Madame Fortune.
00:06:582010 on me dit en régie, j'ai l'impression d'être aux enchères, 2010 ! Et donc à
00:07:03ce moment-là je galère un peu, je ne sais pas quoi faire de ma vie, pas des blagues,
00:07:06pas du journalisme, je suis un peu perdu.
00:07:07J'ai un pote réel de clip qui me dit « bon je t'ai trouvé un plan pour lundi, il faut
00:07:11jouer dans le clip, il faut faire de la figure dans le clip de Patrick Fiori, ça se passe
00:07:15au casino de la rue du Renard à Paris.
00:07:17Envoie juste une photo, un mail qui dit que tu vas venir et tu te pointes à 13h30 le
00:07:23lundi.
00:07:24Je fais ça, j'envoie le truc, pas de réponse, je me dis « bon ils n'ont pas le temps
00:07:26de me répondre, accusé de réception.
00:07:27J'y vais le lundi, le dress code était costard, cravate, élégant.
00:07:31J'y vais, j'arrive toujours en avance, parce que même là aujourd'hui je suis arrivé
00:07:36en avance, l'école de la ponctualité, tout ça.
00:07:39J'arrive, je suis tout seul, il y a juste 2-3 assistantes réelles qui mettent des trucs
00:07:43en place et tout ça.
00:07:44Et je commence à m'habiller, petit costard Célio Club, j'ai pas de pouvoir d'achat à
00:07:47l'époque, je mange du surimi.
00:07:48Et donc là je commence à voir d'autres figures arriver, des belles femmes, 1m85 belles, élégantes,
00:07:56longilignes et tout ça.
00:07:57Et après je vois des gars arriver, très beaux, mat de peau, 1m85, très très beaux,
00:08:03des gabarits de handballeurs, de nageurs professionnels.
00:08:07Et je me dis « waouh, ils sont très très beaux quand même, ils ont dû vraiment avoir
00:08:11un trou dans… »
00:08:12« … un peu du temps… »
00:08:13« … un trou dans le casting pour m'appeler et tout ça.
00:08:16»
00:08:17Et là je vois encore d'autres figures arriver, mais vraiment tous plus beaux.
00:08:21Et je me dis « hum »
00:08:22« Ça sent le dîner de cons »
00:08:23Il y a un problème, je ne suis pas raccord avec la totalité esthétique qui est en train
00:08:27de se créer.
00:08:28Et je vais voir une chargée de proches, je dis « bonjour, je m'appelle Pablo Mira,
00:08:32j'ai été contacté pour de la… »
00:08:33« Ne me dis pas que tu t'es gouré d'adresse »
00:08:34« Non, j'ai été pris pour le casting, qu'est-ce que je fais, où est-ce que je
00:08:39me place, qu'est-ce que je fais ? »
00:08:40Elle me dit « Ah non mince, on ne vous a pas dit, ça ne collait pas au fait, on ne
00:08:45vous a pas retenu et tout ça.
00:08:46»
00:08:47Et là il y a eu un grand moment de déception de comprendre qu'en fait je n'étais pas
00:08:52assez beau.
00:08:53Mais c'est terrible de comprendre qu'on n'a pas sa place, parce que tout le reste
00:08:55autour est plus beau que soi.
00:08:57Après voilà, c'est des gens qui…
00:08:59Vous savez que l'affaire Flactif, ça commence comme ça, c'est-à-dire que vraiment on
00:09:03peut se transformer en fur et à mesure en série avec ce genre d'anecdote.
00:09:05Alors moi je me suis transformé en humoriste, je me suis battu pour être drôle, les autres
00:09:08actualisent leur situation sur France Travail, actuellement je me suis battu pour créer
00:09:11une différence.
00:09:12Mais c'est très dur, sur le moment Bruno, de comprendre qu'on n'a pas sa place parce
00:09:19que tous les autres sont plus beaux.
00:09:20Oui mais ce genre d'anecdote, ça vous marque une vie.
00:09:24Si vous êtes gentil, je vous en raconterai une avec une Miss France que j'ai vécu dans
00:09:27le même genre.
00:09:28Oui ça m'intéresse.
00:09:29Pour l'instant on parle de vous, cher Pablo Mira, puisqu'il ne joue pas ses simples,
00:09:33notamment au Folies Bergère à Paris, c'est l'invité du Bon Dimanche Show sur RTL.
00:09:37A tout de suite !
00:09:38Il y a un partenariat avec Turbo, j'ai l'impression que ça ne se passe pas.
00:09:57Depuis qu'on est dans le groupe M6, on est obligé, j'aurai un moment où je dirai
00:10:00vous êtes magnifique, il y a des codes qui vont revenir.
00:10:03Pablo Mira fait son Bon Dimanche Show sur RTL, pas si simple.
00:10:06Vous êtes sur scène actuellement, ce sera au Folies Bergère du 26 au 31 décembre,
00:10:12on va mettre les dates sur RTL.fr, mais je voudrais lire, on reçoit une note de prod
00:10:16à chaque fois qu'on reçoit un invité, qui a marqué « pitch spectacle », deux
00:10:20points.
00:10:21J'ai peur.
00:10:22Dans cette nouvelle création, Pablo abandonne son personnage caricatural d'éditorialiste
00:10:26réac.
00:10:27Ça c'est bon, pour l'instant c'est bon, c'est vrai.
00:10:28L'esprit et le ton resteront satiriques et interrogeront l'évolution de notre société
00:10:33sur ces 30 dernières années.
00:10:35C'est pas mal.
00:10:36Famille, sexualité, nouvelles technologies, autant de thèmes sur lesquels Pablo partagera
00:10:41sa vision et ses vérités, entre parenthèses, toutes personnelles, sur fond de culture pop
00:10:4790, les années de son enfance.
00:10:50Le spectacle est horriblement drôle, vraiment, Pablo, mais rassurez-moi, c'est pas vous
00:10:54qui avez écrit le pitch.
00:10:55Non, la seule chose qui manque factuellement dans ce pitch, vraiment, pour comprendre le
00:10:59spectacle, c'est la quantité de postillons qui arrivent sur les gens du premier rang.
00:11:02Mais sinon, tout est là.
00:11:05C'est vrai, c'est compliqué, un pitch, de mettre toutes les thématiques, l'esprit
00:11:09du truc, mais j'ai tout mis, avec le chat GPT qui a aidé un petit peu à un moment
00:11:14donné.
00:11:15Evidemment, comme pour tout le monde.
00:11:17C'est vrai que vous dites que c'est votre période de chœur, mais qu'est-ce que ça
00:11:20représente pour vous les années 90, Pablo ?
00:11:22En termes de pop culture, c'est genre le noyau central.
00:11:26Moi, vraiment, je fais de la satire, mine de rien que ce soit sur scène ou à la télé
00:11:29ou à la radio quand j'en ai fait, mais moi j'ai mon quatuor de satire sacré, c'est
00:11:36la télé des inconnus, deux ans où il y a eu une production d'une quantité de sketch
00:11:40culte assez dingue, les guignols de l'info, Groland, et un autre truc qui était sur Canal
00:11:44mais qui n'a pas été créé par Canal, c'est South Park, quand c'est arrivé en fin des
00:11:47années 90.
00:11:48Ça, pour moi, ça a été une révélation de folie, de jusqu'où on peut aller dans
00:11:52la satire, mais en même temps un peu intelligente, qui raconte un truc sur la société.
00:11:57Et donc, ces quatre trucs-là, ça m'a matrixé, ça m'a créé une espèce de logiciel de
00:12:02satire que j'ai encore aujourd'hui.
00:12:03Ouais, et où vous emmenez tout le monde, parce qu'on pourrait se dire, ah bah super,
00:12:06ça va forcément parler plus aux trentenaires et aux quarantenaires que pour les autres,
00:12:09mais en fait, vous emmenez tout le monde dans le spectacle et on se marre, quoi qu'il
00:12:13arrive.
00:12:14Mais j'ai essayé de faire un truc qui était un peu technique, c'est de choisir déjà
00:12:16les rêves les plus communes qu'on ait eus dans les années 90.
00:12:19Par exemple, quand je parle des jeux vidéo, j'essaye de ne pas aller dans les trucs trop
00:12:22geeks.
00:12:23Au début, quand on a commencé le spectacle et que j'ai fait les dates de rodage, les
00:12:2810-15 dates qu'on fait pour affiner un peu le texte, il y avait trop de trucs où je
00:12:31me faisais plaisir, sur les jeux vidéo notamment, des trucs vraiment très pointus, de Lara
00:12:36Croft, des moments dans Tomb Raider, des trucs très particuliers de Super Mario 3 ou un
00:12:40truc comme ça.
00:12:41Et ça, on les a virés parce que c'était assez inaccessible, même si les punchlines
00:12:44étaient sympas techniquement, on les a virés parce qu'en fait, les gens n'arrivaient pas
00:12:47à raccrocher, à avoir forcément la référence.
00:12:51Lara Croft, vous êtes sur ce moment où quand on la met contre un mur et quand elle se cogne,
00:12:54elle fait un, un, un, et du coup, vous le mettiez plusieurs fois ou pas ?
00:12:57On n'a pas eu la même version du jeu, j'ai l'impression.
00:12:59J'ai l'impression que…
00:13:01Alors, Pablo, votre spectacle a été nommé au Molière cette année.
00:13:05Ouais, je sais.
00:13:06Ouais, mais là, c'est…
00:13:07Je suis désolé parce que…
00:13:08Ça va, mais en fait, moi, je me déplace, je suis là, j'ai pris un petit taxi, il
00:13:11était confortable, j'ai pris la version premium.
00:13:13Mais…
00:13:14Mais quand même.
00:13:15C'est Sophia Aram qui l'a obtenue et vous savez quoi ?
00:13:18Et elle est là.
00:13:19C'est pas grave.
00:13:20Je me dis que c'est pas grave.
00:13:21Ce Molière, ce n'est pas la seule récompense qui vous est passée sous le nez.
00:13:24Et moi, je suis sûr que vous auriez quand même pu avoir d'autres récompenses.
00:13:28Par exemple, les étoiles du Guide Michelin.
00:13:30Vous n'avez pas d'étoiles au Guide Michelin, Pablo Mira ?
00:13:32Non, non.
00:13:33Mais vous pourriez.
00:13:34Il y a un plat que vous réussissez bien, Pablo, ou pas ?
00:13:35Les feuilletés jambon-fromage, c'est un vrai truc.
00:13:38C'est vrai ?
00:13:39D'accord.
00:13:40Mais vous faites la pâte feuilletée vous-même ?
00:13:41C'est pas drôle.
00:13:42Attends, excuse-moi.
00:13:43Il y a des rires de condescendance.
00:13:45Normalement, on est condescendant sur le feuilleté jambon-fromage.
00:13:47Mais on est où, là ?
00:13:49C'est qui ? C'est Cédric Grolet, en fait, qui rigole ?
00:13:51Qui me juge.
00:13:52Qui me juge en coulisse.
00:13:53On va se calmer sur les croissants à 30 euros.
00:13:56C'est vrai.
00:13:57Et donc, non, mais le feuilleté, c'est un vrai truc.
00:14:01Et après, autre recette, les lamelles de courgettes, piment d'Espelette, une quantité
00:14:06folle de persillades.
00:14:08Petite recette de la maman, quoi.
00:14:11Ok, d'accord, très bien.
00:14:12Vous n'avez pas obtenu le titre de Miss France.
00:14:14Et c'est bien dommage, parce que je suis sûr que physiquement, il y a une partie de
00:14:17votre ranatomique que vous préférez, que vous aimeriez mettre en avant.
00:14:20Non, vraiment, en termes de rapport au corps, c'est assez compliqué.
00:14:23C'est vrai ? Même maintenant ? Sur la télé, ça rend beau, il paraît.
00:14:26Non, il n'y a rien qui va.
00:14:27Le profil, le ventre, les cuisses, elles sont velues.
00:14:31C'est comme des migales, mais avec des pieds au bout.
00:14:34Et on a la chance, par exemple, à quotidien, d'avoir un éclairage qui est assez dingue.
00:14:40C'est-à-dire qu'il y a quand même 680 projecteurs en haut, en bas, plus quelqu'un
00:14:44avec une lampe UV qui est à bout portant, pour essayer d'avoir un petit teint glow-up.
00:14:49Oui, mais vous êtes glow-up, vraiment.
00:14:52Vous n'avez pas obtenu le César du meilleur acteur non plus.
00:14:55Tout ça est très désagréable depuis trois minutes.
00:14:58Mais pourtant, vous avez le talent pour.
00:15:01D'ailleurs, c'est quoi le dernier mensonge que vous avez fait ?
00:15:04Parce que c'est un petit peu la particularité des gens qui viennent récupérer leur César.
00:15:07Le dernier truc que vous avez réussi à faire croire, c'est quoi, cher Pablo ?
00:15:10J'ai dû mythonner un truc il y a 3-4 semaines, mais je suis incapable de m'en souvenir.
00:15:14J'ai dû dire... Ah si !
00:15:17J'ai dit à quelqu'un que j'avais bien aimé son film et je ne l'avais pas vu.
00:15:21Ça, faites gaffe.
00:15:23Sur un plateau, ça peut vous foutre une carrière en l'air.
00:15:26J'ai adoré votre dernière émission.
00:15:27C'est gentil, merci.
00:15:28C'était qui l'invité ?
00:15:30C'était ce réalisateur dont j'ai aimé le film.
00:15:34Vous n'avez pas obtenu le prix Nobel de la paix, Pablo.
00:15:38Et je suis désolé de...
00:15:39C'est 40 minutes encore ?
00:15:41Cette séquence-là, sur ce qu'on appelle le conducteur, c'est-à-dire le déroulé de l'émission...
00:15:46Il n'arrête pas le disque de Vianney.
00:15:51On attaque comme ça parce qu'on se dit que tout de suite, on met l'invité à l'aise.
00:15:56Si vous deviez obtenir un prix Nobel, Pablo Mira, ce serait dans quel domaine ?
00:16:01De la punchline, parce que c'est un peu mon obsession d'avoir des bonnes punchlines.
00:16:05Il faudrait en créer un.
00:16:06Mais sinon, paix, non.
00:16:08Prix Nobel de la guerre, non plus.
00:16:10Prix Nobel physique, non.
00:16:12Tout ce qui est science dure.
00:16:13On est sur du 2 de moyenne depuis le CP.
00:16:18Il me faudrait un prix Nobel de la punch.
00:16:21On va finir avec ce trophée des femmes en or que vous n'avez pas eu.
00:16:25Je suis désolé de vous le dire.
00:16:26En fait, il aurait fallu faire toute cette séquence avec la voix de Marc-Olivier Fogel à l'époque.
00:16:30Vous n'avez pas eu le trophée des femmes en or, Pablo Mira, j'ai l'impression.
00:16:33Excusez-moi, vous le savez que vous n'avez pas eu ce trophée.
00:16:35C'est un peu comme le Molière.
00:16:36Le Molière où vous vous êtes fait souffler sous le nez par l'excellente Sophia Aram.
00:16:39Sophia Aram qui est sur France Inter.
00:16:41Vous n'êtes pas sur France Inter, Pablo Mira.
00:16:45C'était parfait.
00:16:46Je pense qu'on aurait pu dérouler comme ça encore.
00:16:48Avec le générique.
00:16:49Mais si vous deviez être une femme en or, vous seriez qui ?
00:16:54C'est le moment de sortir de ce cliché.
00:16:56C'est Mamour qui nous a laissé un message tout à l'heure.
00:17:00On est sur une femme avec des qualités intellectuelles, culturelles, humaines.
00:17:05Elles sont bonnes, naturellement.
00:17:08C'est vraiment une masse de qualités assez hors normes.
00:17:11Cela dit, ces compliments, j'aurais pu vous les donner également.
00:17:14Vous avez des qualités humaines, professionnelles.
00:17:17On va parler tous les deux par rapport à l'odeur globale.
00:17:21Je pense que ce soit de la radio quand même.
00:17:24Ce n'est pas Pablo Mira qui fait son Bronymon Show sur RTL.
00:17:27On se retrouve dans quelques instants.
00:17:33Malheureusement, la pub, c'est déjà fini.
00:17:36Mais rassurez-vous, dans quelques minutes, c'est le retour des prix défiant toute concurrence
00:17:40et des promos à gogo.
00:17:43Ce sera juste après Bruno Guillon qui dit des trucs avec des gens sur RTL.
00:17:48C'est Pablo Mira qui fait son Bronymon Show sur RTL.
00:17:51Passé simple, ça se joue.
00:17:53Au Folies-Bergère, c'est bien pour finir l'année.
00:17:55C'est un truc que j'aime bien.
00:17:57Par exemple, le 31 décembre, souvent on est obligé de s'imposer un dîner
00:18:00avec des gens qu'on n'apprécie pas forcément.
00:18:02Allez au Folies-Bergère, vous allez passer un bon moment avec Pablo.
00:18:05En plus, les Folies-Bergère, je ne sais pas si tu connais la salle,
00:18:08c'est une salle exceptionnelle.
00:18:10L'accueil est vraiment très très beau.
00:18:13Le plateau de la scène, saumon fumé.
00:18:18Il y a des blinis en guise de tapisserie sur les murs.
00:18:21Ça fait partie des plus belles salles qu'on ait à Paris.
00:18:24Ne serait-ce qu'à y aller.
00:18:26On peut acheter une place pour mon spectacle
00:18:28et juste aller à l'accueil, voir et dire
00:18:31« Super la moquette ! » et repartir.
00:18:33Même ça, ça vaut le coup.
00:18:35Ça fait un voyage.
00:18:36Ça s'appelle Passé Simple.
00:18:38C'est rigolo parce que ce spectacle que j'ai adoré,
00:18:41on ne vous sent pas nostalgique.
00:18:44En fait, c'est plus comme une Madeleine de Proust.
00:18:46Toutes ces anecdotes que vous ressortez sur cette...
00:18:49J'essaie d'éviter un truc.
00:18:50Je ne voulais pas tomber dans le « c'était mieux avant ».
00:18:52Soit c'était mieux avant, soit tout était moins bien avant.
00:18:55Un truc un peu manichien, tout blanc, tout noir.
00:18:57Je voulais faire un truc un peu nuancé
00:18:59et avec des trucs qui étaient vraiment ghetto à l'époque.
00:19:02Genre la technologie, où c'était vraiment la misère
00:19:05au début d'Internet quand ça arrivait.
00:19:07Le mode M56K, tout ça.
00:19:09Et d'autres trucs qui étaient un peu mieux, des choses plus simples.
00:19:12C'est pour ça que j'ai appelé le spectacle Passé Simple.
00:19:14Il y a des choses qui se sont complexifiées avec le temps
00:19:17et qui sont dures à appréhender.
00:19:19Mais je ne voulais pas être tout blanc, tout noir
00:19:22et ne pas avoir de nuances.
00:19:24Le seul truc, peut-être, où on pourrait se dire
00:19:26qu'il y a un fond de « c'était mieux avant »,
00:19:28c'est plus au niveau des interactions sociales des années 90.
00:19:32Peut-être.
00:19:33En même temps, les miennes étaient très compliquées.
00:19:35Je suis un peu nostalgique de la pop culture des années 90.
00:19:39Les séries que je pouvais mater le dimanche après-midi chez ma grand-mère.
00:19:44« Le rebelle » et « Dessous de Palm Beach », un peu coquin.
00:19:46Il y avait un flingue dans la jartière.
00:19:48Évidemment !
00:19:53Avec l'échange de la tachécaille, ça.
00:19:55Je revis mes émotions.
00:19:57Ça, autant je peux être nostalgique,
00:19:59autant mes années 90, perso, l'école, le collège.
00:20:02Parce que sur la fin des années 90, j'étais au collège.
00:20:04Assez compliqué.
00:20:05Je ne savais pas quoi faire de ma vie, quelle était ma place.
00:20:07Les muscles d'Eva n'étaient pas encore développés.
00:20:10C'était un peu compliqué socialement.
00:20:12Dans le spectacle, vous parliez de l'époque où il n'y avait que 6 chaînes à la télévision.
00:20:16Oui.
00:20:17C'est vrai qu'on avait cet avantage à l'époque.
00:20:19Je pense vraiment que ça nous faisait plus...
00:20:22Ça tendait à nous faire plus de culture commune.
00:20:24Je me souviens que j'arrivais le lundi matin en cours de récré.
00:20:28On parlait de ce qu'on avait vu le week-end.
00:20:29Il y avait plus de gens qui avaient vu les mêmes choses le week-end.
00:20:32On pouvait échanger dessus.
00:20:33Paradoxalement, aujourd'hui, il y a une offre qui est incroyable,
00:20:36qui est dingue.
00:20:37Tout le monde en a pour ses goûts.
00:20:39Et en même temps, on a moins de trucs communs,
00:20:41sauf peut-être les grands événements sportifs.
00:20:44C'est un côté excluant maintenant.
00:20:45Quand quelqu'un arrive, on dit « Ah oui, tu n'as pas regardé le Disclaimer ? »
00:20:48Oui, c'est des niches de partout.
00:20:50Vous êtes seul dans votre coin en disant « Je n'ai pas vu ce Disclaimer ».
00:20:52Je n'ai pas regardé le Disclaimer.
00:20:54Vous êtes passé à côté de quelque chose.
00:20:55Je vais vous faire un tour du PAF,
00:20:57puisqu'aujourd'hui, on a la chance d'avoir beaucoup de chaînes.
00:21:00C'est peut-être le moment d'en profiter.
00:21:01Petit zapping.
00:21:03Salut Pablo, c'est Bruno Guillon pour Fashion TV.
00:21:06C'est quoi pour toi le vêtement iconique des années 90 ?
00:21:09C'est le tee-shirt blanc rentré dans le pantalon.
00:21:13Évidemment.
00:21:14C'est Luc Péry, c'est Jason Presley, c'est Yann Ziering.
00:21:18Évidemment, on est sur Beverly Hills, essentiellement.
00:21:20On zappe.
00:21:22Salut les kids, c'est Bruno Guillon pour Kids TV.
00:21:24Qu'est-ce que les enfants d'aujourd'hui ont que vous auriez aimé avoir à l'époque, Pablo ?
00:21:30Ah, plus de choix de jeux vidéo.
00:21:34Ah oui, c'est vrai.
00:21:35Ils en ont tellement plus.
00:21:36C'est vrai, c'est vrai.
00:21:37Ils sont tellement oufs, les jeux vidéo d'aujourd'hui.
00:21:38J'avoue, j'avoue, j'avoue.
00:21:39Mais bon, on garde quand même cette petite nostalgie du premier Tomb Raider,
00:21:42quand on le mettait dans la PS1,
00:21:44et le petit bruit, la petite musique douce qui commençait avec Venise.
00:21:47Oui, je me souviens.
00:21:48Mais c'est pas le 2 avec Venise ?
00:21:49J'aimerais qu'on fact-check ça en logique.
00:21:51Oh là là, oui, fact-checking.
00:21:52Oui, alors ça, on est très touché sur le jeu vidéo.
00:21:54Parce qu'il y a un geek à l'intérieur de moi.
00:21:56J'ai vu que j'ouvrais un truc, j'ai vu que j'ouvrais un truc.
00:21:59Oui, monsieur.
00:22:00C'était le 2, c'était le 2.
00:22:01On a une vérification.
00:22:02Alors, s'il vous plaît, le conseiller fact-checking.
00:22:05C'est le 2.
00:22:06Ben, voilà.
00:22:09C'est con, parce que j'avais une carrière qui était quand même…
00:22:11ça commençait à partir un peu.
00:22:12Là, c'est bien, on est sur RTL, pas sur Game One.
00:22:14Donc on reste cohérents.
00:22:17Pablo Mirin, attention aux apes.
00:22:21Eh bien, je vais prendre un petit Axon du Sud, si vous me le permettez.
00:22:25Pour Cuisine TV.
00:22:26Voilà, je peux même prendre cette, voilà, si vous préférez.
00:22:29C'est quoi le plat qui vous propulse tout de suite en enfance, Pablo Mirin ?
00:22:33C'est le civet de ragondin.
00:22:35Je ne sais pas si vous vous rappelez de cet épisode où Maïté,
00:22:38elle prend un ragondin et elle l'enlève la peau comme ça.
00:22:41C'est comme une chaussette.
00:22:42Et le ragondin, il n'a plus de peau.
00:22:45Vraiment, il est quoi à ce moment-là quand c'est diffusé ?
00:22:47Il est 11h30 le matin sur France 3.
00:22:49Il y a des traumas.
00:22:50Il y a des traumas.
00:22:51Ben, il y a l'anguille aussi qu'elle avait tuée en direct.
00:22:53Mais elle ne détrouce pas le ragondin entier.
00:22:55C'est vrai, c'est vrai.
00:22:56On change de chaîne.
00:22:59Bruno Guillon pour CNews.
00:23:01Pablo, Mira, vous pensez quoi de tous ces étrangers au Jamel Comedy Club
00:23:06qui quelque part, je vous pose la question,
00:23:09sont peut-être là pour voler le travail d'humoriste de certains Français ?
00:23:13J'ai l'impression qu'il manque un costard gris et des petites lunettes rouges.
00:23:16Mais on est dans l'esprit.
00:23:17Très bien, le Jamel Comedy Club, ça a été vraiment un point de bascule sur le stand-up.
00:23:22Très ricain dans la façon de faire du stand-up.
00:23:24Et c'est très bien qu'il ait apporté ça.
00:23:26On zappe.
00:23:29Bruno Guillon pour l'équipe TV.
00:23:31Étienne Carbonnier, il est vraiment sportif ou c'est un personnage qu'il se donne, Pablo Mira ?
00:23:36Malheureusement, il a des tablettes.
00:23:38Il les a vraiment ?
00:23:39Oui, il les a comme ça.
00:23:40Et souvent au stylisme, quand on se change, je le regarde pendant 40-45 minutes
00:23:44et je le vois avoir des abdos comme ça.
00:23:47Il est vraiment très musclé.
00:23:48Après, il va en pyjama à l'antenne et ça, ça ne se fait pas.
00:23:52On zappe.
00:23:54Bruno Guillon pour CNN.
00:23:57S'il vous plaît, Pablo Mira, je ne suis pas sûr sur l'accent américain.
00:24:00Vraiment, je suis porté dessus.
00:24:01C'était américain ?
00:24:02Oui, excusez-moi.
00:24:03Est-ce qu'il y a des humoristes américains dont vous vous inspirez ?
00:24:06Richard Pryor, bien sûr.
00:24:08Non, mais les humoristes américains, ce n'est pas vraiment une inspiration,
00:24:12mais il y en a ceux que je respecte très fort.
00:24:15Alors, il y avait Patrice O'Neill qui n'est pas très connu,
00:24:17qui est décédé en 2011 et qui était très très fort.
00:24:20Et s'il était encore vivant aujourd'hui, je pense qu'il serait à un niveau
00:24:22d'un Ricky Gervais, Louis Ciquet, Dave Chappelle et tout ça.
00:24:26Mais moi, vraiment, ceux qui m'ont inspiré, c'est les late shows américains.
00:24:29Mais plutôt des late shows à tendance politique,
00:24:31ceux de Stephen Colbert, John Stewart.
00:24:34Ensuite, c'est Trevor Noah qui a repris le relais.
00:24:36Cette écriture-là, qui est plus satirique que celle de Jimmy Fallon
00:24:40ou Jimmy Kimmel, c'est plus ma cam'.
00:24:43Bruno Guillon pour la chaîne Histoire.
00:24:45Quel événement historique vous auriez aimé vivre, Pablo Mira ?
00:24:48Alors, c'est un vrai truc.
00:24:50Ça va être très chelou, mais c'est la fin de l'ère des samouraïs au Japon.
00:24:55Donc, on est en 1868. Je suis dingue de Japon.
00:24:57Je suis dingue de la culture des samouraïs, le Bushido, machin et tout.
00:25:02Et ça, c'est un moment historique vraiment très particulier
00:25:04où le Japon s'ouvre à l'Occident.
00:25:06Et je trouve que c'est passionnant comme moment.
00:25:09Je laisse un petit temps derrière, parce que j'avoue que cette réponse...
00:25:12Désolé, désolé.
00:25:13Non, non, mais il n'y a pas de souci.
00:25:14Je me débrouille.
00:25:15Mais bien sûr, je vois, c'est une sorte de coming out.
00:25:20On finit avec un dernier zap.
00:25:27Bruno Guillon pour Public Sénat.
00:25:29Pablo Mira, qui serait votre ministre de la culture idéale ?
00:25:35C'est très compliqué, un ministre de la culture idéale.
00:25:38Si, si, si.
00:25:39Thomas Joly.
00:25:41Je pense qu'il a été très, très, très, très fort sur les JO,
00:25:44sur Starmania, il a fait un boulot dingue.
00:25:45Son rapport à la culture, il est passionné, il est érudit, il est humain.
00:25:51Je pense que ça ferait un très, très bon ministre de la culture.
00:25:53Le message est passé.
00:25:54On a le bras long ici, vous savez.
00:25:55C'est Pablo Mira qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:25:57Vous restez avec nous.
00:25:59Dans quelques instants, on va parler musique.
00:26:01C'est Valérie Zetoun qui va nous rejoindre.
00:26:03A tout de suite.
00:26:08La direction d'antenne m'a dit, soit tu dis du bien du Bon Dimanche Chaud,
00:26:12soit tu vas faire des claquettes sur René Latteau.
00:26:14Donc, voici ce que je pense de cette émission.
00:26:26Le dimanche après-midi, c'est Bruno Guillon sur RTL.
00:26:31Pablo Mira fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:26:33Passez simple.
00:26:34Alors, vous allez pouvoir passer les fêtes avec Pablo Mira au Folies-Bergère.
00:26:37Et puis, ça tonte dans toute la France.
00:26:39Et ça cartonne.
00:26:40Et ça, ça fait plaisir.
00:26:41Est-ce que vous êtes du genre flippé, Pablo, ou pas ?
00:26:44De ouf !
00:26:45Je suis flippé que tout ça s'arrête.
00:26:49Flippé du public, ou pas ?
00:26:50Non, non, non, pas trop.
00:26:52Sauf quand j'ai parfois des très, très grosses salles.
00:26:54Ça m'est arrivé quand j'ai joué à Roubaix.
00:26:56Le Colisée, comme je vous le disais, c'est une grande salle.
00:26:58Et c'est un couloir immense de gens.
00:27:00Et je suis arrivé sur scène tout confiant.
00:27:02Et puis, au bout de trois vannes, je me suis dit, je ne vois même pas les gens du fond.
00:27:05C'est-à-dire qu'il va falloir jouer différemment.
00:27:07C'est-à-dire qu'il faut projeter plus d'énergie et tout.
00:27:09Et ça m'a fait dix secondes de petit vertige.
00:27:11Et puis, après, on y va et on bosse.
00:27:13Alors, il y a le Pablo qu'on connaît, qui cartonne sur quotidien.
00:27:17Et c'est ce que j'ai dit tout à l'heure en commençant sur la présentation du spectacle.
00:27:21Ce n'est pas du tout ce Pablo-là qu'on voit dans ce spectacle.
00:27:25Et c'est même un Pablo Mira qui se livre un peu plus.
00:27:30Où vous parlez un peu de votre famille, parents, frères, etc.
00:27:33Un peu, mais c'est dur.
00:27:34C'est pour ça que je voulais vous demander ça.
00:27:37Depuis dix ans, je fais quand même de la satire.
00:27:39Et la satire, ce n'est pas vraiment parler de soi.
00:27:42C'est parler du monde qui nous entoure, avec ses excès, ses défauts, ses absurdités,
00:27:45ce qu'il y a de ridicule.
00:27:47Et quand on prend cette habitude-là, parler de soi,
00:27:50on a l'impression qu'on n'est pas pudique,
00:27:52que ça ne va pas intéresser les gens,
00:27:54qu'on ne va pas être assez profond,
00:27:56qu'on ne va pas accrocher les gens.
00:27:58Donc, c'est tous les sketchs où je parle de moi
00:28:00qui vont plutôt vers la fin du spectacle.
00:28:02Un peu compliqué à écrire à coucher.
00:28:05Avec des vannes qui, moi, m'ont séché de rire.
00:28:07Vous allez voir.
00:28:09Quand je dis que vous vous livrez beaucoup plus,
00:28:11si je vous dis, se dépecer le piton entre deux pitchs au chocolat.
00:28:14Non, ça, ce n'est pas mon spectacle.
00:28:16C'est Bigard ou Benjamin Tranié.
00:28:18Mais ce n'est clairement pas moi, là.
00:28:20Moment de gêne.
00:28:22Et c'est surtout la télévision que vous appelez la nounou, en fait.
00:28:26Ça, c'est un autre truc.
00:28:28Les années 90, pour moi, c'est la dernière décennie
00:28:30où la télé était le média en force, en toute puissance.
00:28:34Et puis après, Internet est arrivé et a redistribué les cartes.
00:28:38Mais la télé, tout le monde regardait ça.
00:28:40C'était le média roi.
00:28:42Et c'était une nounou, c'était une seconde maman.
00:28:44C'est-à-dire que les parents, à un moment donné,
00:28:46quand ils ne pouvaient plus s'occuper de nous parce qu'ils étaient fatigués,
00:28:48c'est Matt, Nicky Larson, Culture Pub,
00:28:50puis peut-être le film érotique qui arrive derrière dans la foulée.
00:28:53Évidemment.
00:28:54Vous parlez des séries également des années 90.
00:28:56Et vous pitchez dans votre spectacle une série culte de l'époque.
00:29:01Friends, avec un pitch, pourtant, on ne peut plus simple.
00:29:04C'est l'histoire de six copains qui ne veulent qu'une chose,
00:29:07vivre ensemble, mais loin des Noirs.
00:29:13Moi, je trouve que c'est assez bien résumé.
00:29:15Et je me suis dit, tiens, on va faire une interview pitch de séries.
00:29:18Je vous pitche des séries dans le même esprit.
00:29:20Vous essayez de trouver où vous vous emmenez.
00:29:22Séries existantes.
00:29:23Séries existantes, bien sûr.
00:29:25Une série qui fait la promotion de l'ascenseur social.
00:29:28Un été, vous pouviez être serveuse dans un bar de plage.
00:29:30Et l'été suivant, maire de la ville.
00:29:32Sous le soleil ?
00:29:33Oui, bien sûr.
00:29:34C'est ça ? C'est OPA ?
00:29:35Oui, c'est ça.
00:29:36Pascal Obispo, j'ai envie de me fendre le sourcil.
00:29:38L'histoire d'une vendeuse de fond de teint qui fait du porte-à-porte
00:29:41et qui doit garder trois enfants pour épouser le père des années plus tard.
00:29:44Miss Friend.
00:29:45Miss Friend, c'est...
00:29:46C'est quoi le nom de la série ?
00:29:47Une nounou d'enfer.
00:29:48Une nounou d'enfer.
00:29:50Pitch de séries rapides.
00:29:51L'histoire d'avocats qui ont passé le barreau,
00:29:53mais qui passent plus de temps à l'avoir qu'à plaider.
00:29:56Qu'est-ce que c'est que ça ?
00:30:00Un avocat ?
00:30:01Ali Macbill ?
00:30:02Ali Macbill, bien sûr.
00:30:03C'est une série qui se passe dans un hôpital
00:30:05et t'as vraiment pas envie d'aller te faire soigner.
00:30:07La France ?
00:30:08Je ne sais pas.
00:30:10H ?
00:30:11Non mais toutes les séries d'hôpital, t'as pas envie de te faire soigner.
00:30:14H ?
00:30:15Oui, c'est vrai.
00:30:16Non mais c'était H.
00:30:17C'est l'histoire de lycéens hyper riches qui viennent au Bayou en Ferrari
00:30:20et personne ne braque jamais leur bagnole.
00:30:21Mais c'est Beverly Hills.
00:30:22Bah évidemment, c'est Beverly Hills.
00:30:23C'est fou.
00:30:24On a le début générique ou pas ?
00:30:25C'est juste pour avoir un petit réflexe de psychopathe.
00:30:27Evidemment qu'on a tout su devant la télévision quand Beverly Hills arrivait à la télé.
00:30:32Attention.
00:30:34Là je suis dessus.
00:30:35Fond blanc.
00:30:36Ouais.
00:30:37Et puis l'applaudissement.
00:30:38Oui bien sûr.
00:30:39Mais ça marche aussi avec le générique de Friends sur les clap-clap-clap.
00:30:43Quels sont les autres génériques où il y a des applaudissements ?
00:30:45On peut tous les faire ou pas ?
00:30:46Ceux du téléfilm justement érotique.
00:30:48Un peu érotique.
00:30:49On est sûr que c'était des applaudissements.
00:30:50C'est ça.
00:30:51On m'a dit en tout cas que c'était ça.
00:30:54C'est l'histoire d'une fille qui va au lycée le jour et qui se bat contre des gars qui devraient aller chez un bon orthodontiste la nuit.
00:31:00C'est Buffy.
00:31:01Buffy bien sûr.
00:31:03Angel.
00:31:04Spike.
00:31:05Des petits problèmes de front les vampires.
00:31:08Très gros front.
00:31:09Ils avaient le même chirurgien que Jacques Langue je crois.
00:31:13C'est l'histoire d'un mec qui aurait pu être au casting d'un petit truc en plus.
00:31:18Ah je l'ai pas ?
00:31:19Corky.
00:31:20Ah oui !
00:31:21Mais on est sûr que c'est des années 90 ça ?
00:31:23Ouais ça déborde un peu.
00:31:24Ça va on va pas être focus que sur ça.
00:31:26Les brigades du tigre.
00:31:28C'est l'histoire d'un mec qui bosse dans un journal.
00:31:30Personne ne le reconnaît.
00:31:31De mal à une.
00:31:32Quand il enlève ses lunettes et il se tape la fille de Desperate Housewives.
00:31:34Loïs et Clark, les nouvelles aventures de Superman.
00:31:36Bien sûr.
00:31:37Dean Cain et...
00:31:39Mince comment elle s'appelait ?
00:31:40L'actrice qui joue Loïs Lane.
00:31:42Ben c'est Terry Hatcher.
00:31:44Terry Hatcher qui est dans Desperate Housewives.
00:31:45Merci.
00:31:46Et enfin dernier pitch rapide.
00:31:48C'est l'histoire d'une femme qui n'était pas sur Doctolib.
00:31:51Parce qu'à l'époque ça ne captait pas à Colorado Springs.
00:31:54Docteur Quinn femme médecin.
00:31:55Jolando il lance une hache dans le générique.
00:31:59Il avait une couple de petites filles un peu...
00:32:01Ouais ouais alors moi je juge pas parce que maintenant on est en 2024.
00:32:04Est-ce qu'on peut juger avec les yeux 2024 ce genre de choses ?
00:32:07Tout ça est fluide.
00:32:08Je ne pense pas.
00:32:11C'était bien Docteur Quinn ça passait le midi.
00:32:13C'était ma pause déj du midi.
00:32:15J'étais externe.
00:32:16J'étais pas demi-pensionnaire.
00:32:17Vous aussi ?
00:32:18Vous avez eu ce regret des fois ou pas ?
00:32:19Normalement je mangeais trop à la cantine et ça coûtait trop cher à l'établissement.
00:32:22Ils m'ont sorti de force.
00:32:23Ils avaient mis des vigiles.
00:32:247.
00:32:25C'est des petits problèmes.
00:32:26Qui prend 7 cordons bleus un midi ?
00:32:30C'est peut-être beaucoup c'est vrai.
00:32:32Pablo Mira fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:32:34A tout de suite.
00:32:38Le Bon Dimanche Show c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:32:42Bonjour c'est Céline Dion et j'écoute Le Bon Dimanche Show.
00:32:46Exactement ce que je disais.
00:32:48Bruno Guillon jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:32:51Pablo Mira fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:32:53Vous comprenez pourquoi la direction n'écoute pas cette émission ?
00:32:55Oui je vois, je vois.
00:32:57Au Folies Bergère avec Passé Simple.
00:32:59Allez applaudir Pablo Mira.
00:33:01C'est un nouveau visage de Pablo Mira.
00:33:03Peut-être que vous le voyez sur quotidien et évidemment il nous fait mourir de rire sur quotidien.
00:33:08Il se livre beaucoup plus dans ce spectacle Passé Simple.
00:33:11On est en période de Noël d'ailleurs Pablo.
00:33:13Il y a un moment dans le spectacle où vous parlez d'un souvenir de Noël dans les années 90.
00:33:18Mon grand frère Florent a eu le Graal.
00:33:21Ça a changé ma vie.
00:33:23Noël 1990 c'était la première Nintendo.
00:33:26La NES avec Super Mario et Duck Hunt.
00:33:30Où on pouvait tirer sur des canards ou des cyclistes.
00:33:32C'était un jeu de chasse.
00:33:36On ouvre un autre monde dans ma vie avec cette console et ses jeux.
00:33:41C'est surtout l'ouverture à la technologie.
00:33:43C'est ce que vous dites dans votre spectacle.
00:33:46L'arrivée des ordinateurs.
00:33:48Vous parlez des virus qu'on pouvait choper en téléchargeant illégalement du contenu.
00:33:52L'arrivée des ordinateurs domestiques et d'internet.
00:33:56L'internet rationné.
00:33:58Où on avait le droit à une ou deux heures par jour.
00:34:01Et puis il fallait se battre parce qu'on était cinq à la maison pour savoir qui fait quoi.
00:34:05Quand est-ce qu'on pouvait choper des films un peu coquins tout le jour.
00:34:08Oui bien sûr.
00:34:09Et pas que.
00:34:10Il y avait aussi ces films américains qu'on avait la possibilité d'avoir avant les sorties en France.
00:34:14Mais qui n'étaient pas vraiment américains.
00:34:16Qui étaient doublés en québécois.
00:34:19Et ça c'était très compliqué.
00:34:20Et ça se voyait sur les prénoms évidemment.
00:34:22Parce qu'ils disaient comment tu vas ?
00:34:24Steven.
00:34:26Ou Douglas.
00:34:27Ils parlaient comme ça.
00:34:28Et on se disait il y a un truc qui ne va pas.
00:34:30Et on ne comprenait pas.
00:34:31Moi j'avais mis six mois pour comprendre l'existence du Québec au fait.
00:34:34Oui c'est ça.
00:34:35On se disait mais dans les films d'horreur aussi c'était un peu chiant.
00:34:38Ça cassait un peu.
00:34:39Ça cassait la scène.
00:34:40Ça cassait clairement la magie de l'horreur.
00:34:41Pablo votre spectacle s'appelle Passé Simple.
00:34:44Il faut savoir que l'équipe d'auteurs qui travaille sur cette émission avec moi.
00:34:47Il y a des auteurs ?
00:34:48Il y en a quelques-uns.
00:34:49Je pensais que c'était a cappella.
00:34:51Il y a mon fils qui a 16 ans.
00:34:53Il fait son stage il y a un moment.
00:34:55Il ne faut pas le juger non plus.
00:34:57Je rappelle qu'il reste 200 000 emplois pour voir dans le BTP en permanence.
00:35:00Oui c'est vrai.
00:35:01Mais ce n'était pas son truc.
00:35:02Il fallait bosser en extérieur.
00:35:04Et puis vous savez les grosses têtes ça brasse du monde.
00:35:06Ils ne peuvent pas tous les garder.
00:35:08Parce qu'ils sont à peu près 276 sociétaires.
00:35:10Et de temps en temps j'en récupère.
00:35:12Est-ce que ça fait de moi une mauvaise personne ?
00:35:13Je ne pense pas.
00:35:14On ne juge pas.
00:35:16Et donc elle est un peu au premier degré cette équipe.
00:35:19Et alors ils se sont dit tiens Passé Simple c'est un temps de conjugaison qui était plutôt sympa.
00:35:26Mais soyons fous et utilisons le subjonctif.
00:35:30Parce que c'est dommage le subjonctif Pablo Mira.
00:35:33Il existe ?
00:35:34Oui.
00:35:35Est-ce qu'on l'utilise ?
00:35:36Peu.
00:35:37Au 18ème siècle oui.
00:35:38Oui.
00:35:39Mais RTL a des auditeurs du 18ème siècle.
00:35:41Et à un moment je me dois...
00:35:42Non c'est Franck Ferrand qui leur parle.
00:35:44Je me dois de parler à tout le monde.
00:35:47Pablo Mira, dans votre spectacle vous parlassiez de votre enfance et de votre adolescence.
00:35:52Mais vous eussiez être quel genre d'adolescent ?
00:35:56Je suis incapable de répondre au subjonctif.
00:35:59Vous vous débrouillez.
00:36:02Adolescent pas à sa place.
00:36:04Vraiment pas à l'aise avec son corps, avec son esprit.
00:36:06Mais est-ce que déjà à cette époque-là vous susiez que ce fût ce métier d'humoriste que vous voulussiez faire ?
00:36:12Les conjugaisons elles sont bonnes ou pas ?
00:36:14Elles sont complètement bonnes.
00:36:15Elles sont vraiment bonnes ?
00:36:16Mais c'est monstrueux.
00:36:17C'est parce que ça sort complètement de...
00:36:19J'ai l'impression que je vais saigner du nez comme Tortue Géniale dans Dragon Ball tellement c'est violent.
00:36:24Non mais en vrai vous saviez que vous vouliez être humoriste ?
00:36:27J'ai vu en préparant l'émission, vous avez été militaire à une époque ?
00:36:30Oui j'ai fait ça parce que j'aimais les tractions et la proximité virile.
00:36:35Mais non j'ai fait ça, j'ai quitté la terminale.
00:36:37Oui vous étiez hétéro curieux quand vous étiez...
00:36:39Oui et à un moment donné il y a un parachute.
00:36:41Voilà.
00:36:42C'est tout, on se détend.
00:36:44Qui n'a jamais fait un EVG ?
00:36:46Non mais j'ai fait ça à 20 ans.
00:36:48Erreur de parcours mais marrant à faire.
00:36:50Et après j'ai repris les études, j'ai fait journalisme et après j'ai compris que c'était une autre erreur.
00:36:55Et j'ai fait humour et j'attends de comprendre que c'était une autre erreur.
00:36:59Et que c'était en fait la boucherie.
00:37:01Justement si vous eussiez choisi un autre métier, dans quel domaine vous pensassiez que vous exercassiez aujourd'hui ?
00:37:08Avocat, avocat pénaliste, défendre des grandes causes ou un truc comme ça.
00:37:14Articuler des arguments.
00:37:16Au présent de l'indicatif bien sûr parce que sinon on ne comprend plus rien.
00:37:20Vous eussiez quel genre d'adolescent dans les années 90 ?
00:37:23Vous putes avoir tout ce que vous vouliez ou pas ?
00:37:26Ah non pas du tout.
00:37:27La restriction ça c'est un vrai truc.
00:37:29Moi j'ai grandi dans une famille un peu prolo, classe moyenne.
00:37:33Et dans une ville qui était plutôt bourgeoise mine de rien, qui était Bois-Colombe dans les Hauts-de-Seine.
00:37:37Et l'écart de revenus ou de capital c'est un truc qui m'a vraiment marqué.
00:37:43Dernière question subjonctif.
00:37:45Alors vous avez bien compris qu'on ne l'a pas du tout respecté le subjonctif.
00:37:48Si vous eussiez pu vivre votre adolescence dans une autre période que les années 90, vous eussiez choisi quelle période ?
00:37:54Les 70 auditeurs qui nous restaient, jusque là on les a perdus avec cette question.
00:38:00Mais bien sûr, mais après vous savez on est le 22 décembre.
00:38:04On est dans cette période qui s'approche des fêtes.
00:38:07Et moi je crois au miracle de Noël.
00:38:09Je ne suis pas sûr qu'il s'applique sur le subjonctif.
00:38:12Il n'utilise pas dans les téléfilms d'M6, les téléfilms de Noël.
00:38:16Et bien détrompez-vous, peut-être qu'au moment où je vous parle,
00:38:19John Burdham, au sein de Central Park, près de la mare.
00:38:22Ce pompier volontaire qui est en train de traverser Central Park,
00:38:25est peut-être en train de faire son jogging en écoutant RTL.
00:38:28Avec le décalage horaire, c'est le matin.
00:38:31C'est le matin aux Etats-Unis.
00:38:32Il est peut-être en train de nous écouter parler.
00:38:33Bien sûr, il y a une maîtrise des fuseaux.
00:38:35Il entend qu'on se marre.
00:38:36Il ne comprend pas bien la langue parce qu'il ne parle pas français, John Burdham.
00:38:39Et il n'a pas le temps, il doit sauver des gens, tout ça.
00:38:41Mais il esquisse un faux rire.
00:38:43Et il voit sur un banc, ce jeune enfant, seul.
00:38:47Qui est en train de jouer avec des marrons,
00:38:49dans lesquels il a planté des allumettes, pour faire un cerf.
00:38:52Et il voit cet enfant.
00:38:54Cet enfant le voit.
00:38:56Ils esquissent tous les deux un sourire,
00:38:57parce que l'enfant se dit « Mais pourquoi ce pompier sourit, John Burdham ? »
00:39:00Et la mère de l'enfant est juste à côté.
00:39:02Démarrage d'Histoire d'amour, téléfilm de Noël.
00:39:04On est peut-être en train de faire ça, Pablo.
00:39:05Mais vous ne le savez pas.
00:39:06Et vous êtes en train de piétiner du pied ce pitch d'un film.
00:39:10Non, je ferme les yeux et j'ai les flocons.
00:39:12J'ai tout le monde.
00:39:14J'ai les reines du Père Noël, j'ai tout le monde.
00:39:16Faites gaffe, parce que souvent, c'est la drogue.
00:39:18Vous restez avec nous.
00:39:19C'est Pablo Mira qui fait son bon dimanche sur RTL.
00:39:21A tout de suite.
00:39:26En 1924, deux alpinistes décident de s'attaquer au mont Everest.
00:39:31Bravant tous les obstacles, avançant dans la neige et le froid.
00:39:35Ils marchent pendant des jours et des jours.
00:39:37Mais au bout de trois semaines, le contact est perdu.
00:39:41Plus aucune nouvelle.
00:39:43Jusqu'à aujourd'hui sur RTL.
00:39:46Où vous écoutez Bruno Guillon dans le bon dimanche chaud.
00:39:50Et les alpinistes ?
00:39:52Ah ben non, eux, ils sont morts.
00:39:55Penser l'Everest, c'est dur quand même.
00:39:58Pablo Mira fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:40:00Faudrait qu'on parle de tous ces interludes à un moment donné.
00:40:02Parce que c'est des gens qui sont pénibles quand même pour...
00:40:04Alors, j'ai l'impression que vous avez ramené le mot interlude de votre spectacle.
00:40:08Parce que nous, en 2024, on ne l'utilise plus.
00:40:10Non, parce que j'étais en promo juste avant, sur Public Sénat justement.
00:40:14Pablo Mira fait son bon dimanche chaud.
00:40:16Passé simple, cartonne sur scène.
00:40:19L'écriture du spectacle, Pablo, ça s'est passé comment ?
00:40:23Un peu le bordel.
00:40:24Parce qu'on avait commencé avec Morgane Riester, qui est mon co-auteur,
00:40:27à écrire avant le Covid.
00:40:28C'est un virus qui s'est propagé dans l'air.
00:40:30Si jamais vous n'avez pas suivi, petite grippette.
00:40:35Et donc, ça nous a un peu interrompu dans l'écriture.
00:40:37Mais la chance qu'on avait, c'est qu'on attaquait une thématique,
00:40:39les années 90, qu'on pouvait reprendre après le Covid.
00:40:42C'est pas comme si on avait fait un spectacle d'actu.
00:40:44Et donc, on l'a reprise.
00:40:47Et ce qu'on voulait faire, c'était aussi avoir un autre rythme d'écriture
00:40:50par rapport au premier spectacle.
00:40:52D'avoir des punchlines qui s'enchaînent un peu plus.
00:40:54Avoir un rythme un peu plus resserré.
00:40:56Et d'articuler ça un peu en trois temps.
00:40:58La pop culture, un truc un peu plus sociétal,
00:41:01sur ce qui a évolué dans nos façons de fonctionner en société.
00:41:05Et le truc un peu perso à la fin.
00:41:07Et c'était un peu ça, l'approche du boulot.
00:41:09Et la musique aussi.
00:41:10Il y a la musique qui fait partie du spectacle.
00:41:13Vous dites que, musicalement, les années 90...
00:41:15C'était exceptionnel !
00:41:16C'était merveilleux !
00:41:17Mais oui !
00:41:18On a eu quoi dans les années 90 ?
00:41:19Le rap, le rap surtout.
00:41:20Alors on est sur RTL, le rap, comment expliquer ce que c'est ?
00:41:24Le rap, c'est le rap celtique aussi, les années 90.
00:41:27Mano !
00:41:28Un genre, je dis, un genre enterré,
00:41:30créé et enterré la même semaine.
00:41:32C'est terrible.
00:41:33On a tenté du rap celtique.
00:41:35Est-ce qu'on a des nouvelles d'Hakim, le fils du forgeron ?
00:41:37Il est en train de forger.
00:41:38Il est sur son épée depuis 25 ans.
00:41:40C'est une grosse épée.
00:41:41Elle fait 20 mètres.
00:41:42Et puis dans les années 90, vous dites qu'il y avait du muscle partout.
00:41:47Aujourd'hui, on ne veut plus de muscle.
00:41:49C'est vrai qu'il y a un grand écart.
00:41:50On n'en veut plus du tout.
00:41:51C'est la K-pop aujourd'hui avec des mecs tout greux.
00:41:53Un peu keuse.
00:41:54Mais je pense que ça va revenir.
00:41:56Parce que vraiment, les modes, ça fonctionne par cycle.
00:41:58Prenons par exemple l'exemple de la banane.
00:42:00La banane, c'était très cool dans les années 90.
00:42:02C'était la banane qu'on posait en haut du pubis.
00:42:05On la portait comme ça.
00:42:06Et dedans, il y avait des billes, des pogs, du tarama, ce qu'on voulait.
00:42:09Du tarama à même la banane.
00:42:12Et la banane, ça a été très ringard et très…
00:42:16Comment dire ?
00:42:17Oublié, classé en billes, etc.
00:42:20Exactement.
00:42:21Pendant des années.
00:42:22Et puis Jul est arrivé.
00:42:23Il s'est assis dans une chaise de pêcheur à Marseille avec une banane en bandoulière.
00:42:27Et il a rendu tout ça à nouveau très cool.
00:42:29Et maintenant, tout le monde porte des bananes.
00:42:31Je pense que le muscle, ça va être des cycles comme ça.
00:42:33Et ça va revenir à un moment donné.
00:42:35Ça me fait plaisir parce que je me dis qu'il est possible que grâce à ça et à cette histoire qui se répète,
00:42:39peut-être qu'un jour le prénom Bruno reviendra à la mode.
00:42:42Les cycles ont une limite.
00:42:44Laissez-moi rêver quand même.
00:42:46Peut-être dans d'autres galaxies.
00:42:48Pablo Mira a fait son bon dimanche show sur RTL.
00:42:50Dans les années 90, il y avait également les sitcoms AB Productions.
00:42:54On vous prépare une petite interview AB Productions, cher Pablo.
00:42:58Mais pour l'instant, les infos.
00:42:59Merci d'écouter RTL.
00:43:00Il est 15h.
00:43:19Pablo Mira a fait son bon dimanche show sur RTL.
00:43:21Pas si simple.
00:43:22C'est au Folies-Berger pour finir cette fin d'année.
00:43:25Vous nous écoutez, vous êtes en province.
00:43:27Vous venez passer quelques jours sur la capitale.
00:43:30Jeudi 26, vendredi 27, samedi 28, dimanche 29 et mardi 31 décembre à 19h.
00:43:36Vous pouvez aller applaudir Pablo au Folies-Berger.
00:43:40Et puis, il y a cette tournée dans toute la France jusqu'à juin 2025.
00:43:44Avec plein de dates qui affichent complet.
00:43:46Ça, pour le coup, ça doit quand même faire vachement plaisir.
00:43:48Ça fait zizir comme on dit.
00:43:50Mais c'est en toute honnêteté un peu aussi l'effet vu à la télé.
00:43:54Quotidien, c'est une émission qui marche toujours bien.
00:43:56Les chroniques qu'on fait, je crois qu'elles plaisent aux gens.
00:43:58Et ça ramène des gens.
00:44:00Et tout le challenge, c'est de ne pas les décevoir.
00:44:02Et je crois qu'ils ne sont pas déçus.
00:44:03Parce que j'essaye de leur apporter le même esprit ou la même écriture.
00:44:07Sur une autre thématique.
00:44:08Là, ce n'est pas de l'actu.
00:44:09C'est une thématique générationnelle.
00:44:10Et j'espère qu'ils retrouvent ça et que ça leur plaît.
00:44:12Mais je crois que, pour l'instant, le pari est relevé.
00:44:14Alors justement, j'aimerais qu'on parle de cette mécanique et de ce Pablo qui cartonne.
00:44:18Vous permettez que je vous appelle Pablo.
00:44:20C'est mieux que Bruno, je crois.
00:44:22Quoi qu'il arrive.
00:44:23On l'a évoqué tout à l'heure.
00:44:25C'est vrai, c'est vrai.
00:44:26Revenons sur quotidien et cet exercice de faire ce papier qui cartonne.
00:44:33Comment ça se passe au niveau de l'écriture ?
00:44:35C'est une vraie question.
00:44:38Parce que vous brossez l'actu de façon...
00:44:43Brosser l'actu, ce n'est pas très très moderne.
00:44:45En le disant, je m'en suis rendu compte.
00:44:47On est au niveau d'interlude.
00:44:48Mais comme vous aviez placé interlude tout à l'heure.
00:44:50Le poids à gratter du paf, j'ai l'impression.
00:44:51C'est ça le...
00:44:52Le trublillon, Pablo.
00:44:53C'est ça le terme que je voulais utiliser.
00:44:55La plus mauvaise triole, Bruno.
00:44:57Exactement.
00:44:58Avec une galerie de personnages.
00:44:59Comment ça se passe en vrai ?
00:45:00Regards tendres sur ces contemporains.
00:45:02On les connaît.
00:45:04On les connaît.
00:45:05On a tous lu ces critiques-là.
00:45:07Vous avez fait un peu des papiers dans Télérama, j'ai l'impression, Pablo.
00:45:09Pas faux.
00:45:10Je me suis automi-caté.
00:45:11Bien joué.
00:45:12Sur l'écriture des chroniques, c'est horrible en écriture.
00:45:16Mais c'est vraiment dur, dur depuis qu'on fait ce format-là.
00:45:184 minutes douches comprises.
00:45:20Est-ce qu'en écrivant, vous pensez aux invités qui vont être en face de vous ?
00:45:23Un peu.
00:45:24Vous pensez à la réaction de Yann Barthez qui est en face de vous ?
00:45:26Est-ce qu'il lit le papier avant ou pas du tout ?
00:45:28Non, non, il ne le lit pas.
00:45:29Ce qui est important quand on fait des vannes, que ce soit en radio ou en télé,
00:45:32et qu'on les fait devant des gens, c'est d'avoir leur réaction spontanée.
00:45:35S'il les voit avant, la vanne ne fera plus rire en live.
00:45:38Mais toute la difficulté de ce truc-là, c'est d'essayer de faire rire.
00:45:42Le studio, parce qu'il y a quand même 130 personnes qui sont là dans le studio,
00:45:45c'est eux qui vont rire et qui vont quand même montrer aux gens chez eux qui regardent la télé que c'est drôle.
00:45:50Il faut faire rire quand même la majorité des gens qui sont chez eux,
00:45:52et ça c'est compliqué de faire rire des gens à travers une caméra.
00:45:55Les invités, le reste de l'équipe, ma maman.
00:45:59Et donc trouver des vannes qui contentent tous ces gens-là, c'est un peu technique.
00:46:04Vous avez du regret de vannes ou pas ?
00:46:05Non.
00:46:06Non, non, mais il y a parfois des vannes...
00:46:08Des vannes mal perçues, des gens qui disent putain...
00:46:11Ouais, ça m'est arrivé, ça m'est arrivé récemment.
00:46:13Alors j'aimerais.
00:46:14Non, je ne dirais pas, je ne dirais pas.
00:46:16Livrez-vous un peu.
00:46:17À un moment, il faut que je la vende cette émission, il faut que je sorte.
00:46:20Moi je suis paumé le dimanche entre 14h et 15h30.
00:46:23Si je n'ai pas mon petit buzz qui va être repris par tout le monde, qu'est-ce que je fais ?
00:46:27Je me fous, je me fous en l'air moi.
00:46:28C'est ça, c'est ça M.Mirage.
00:46:29Allez, ça part pour le Figaro Média.
00:46:31Allez, hop, on y va.
00:46:32Non, il y a une séquence où j'ai vexé un invité et après il a fallu arrondir les angles et tout s'est arrangé, c'est cool.
00:46:37C'était Damso, le rappeur Damso.
00:46:39J'ai fait une vanne où la vanne dans la mise en scène, c'était moi qui prenait mes couilles, qui les mettait sur la table.
00:46:44En fait, c'était des prunes qu'on avait un petit peu maquillées.
00:46:47Et à un moment donné, je prends une de ces prunes et je lui fais rouler vers lui.
00:46:50Et il l'a mal pris.
00:46:53Je ne sais pas, il pensait peut-être que c'était une vraie couille.
00:46:55Peut-être, peut-être, peut-être.
00:46:57Il l'a mal pris.
00:46:58Et après, je lui ai expliqué que c'était juste pour la mise en scène, pour l'esprit du truc.
00:47:02Et ça s'est arrangé et tout.
00:47:03Mais il a fallu faire un peu de SAV sur une fausse couille, au fait.
00:47:08Ne faites jamais rouler des fruits vers un rappeur.
00:47:11C'est ça la moralité.
00:47:12SAV pour une fausse couille.
00:47:14J'achète le pitch de cette série, ça part en prod.
00:47:17Alors Cameron est dessus, James Cameron.
00:47:19Alors, vous parliez de cette spontanéité et du fait que vous ayez besoin de rire spontané.
00:47:23C'est tout le contraire de ce qu'on vivait dans les années 90 à l'époque avec les sitcoms AB Productions.
00:47:28Vous noterez la capacité d'enchaînement sur cette réplique ?
00:47:31Je n'ai même pas vu un enchaînement, j'ai vu un seul truc très organique.
00:47:33Voilà, merci de le dire.
00:47:34Alors, il y avait Hélène et les garçons.
00:47:36Il y avait Premier Baiser.
00:47:37Le miel et les abeilles, bien sûr.
00:47:40Ce qui était fou, petite parenthèse, c'est que tout ça, scénaristiquement, était relié.
00:47:46On pense que c'est des trucs qui n'ont aucun rapport.
00:47:48Mais Justine dans Premier Baiser, c'est genre la cousine d'Hélène, Hélène et les garçons.
00:47:53Et ça, on ne le sait pas.
00:47:54Non, c'est vrai qu'on ne le sait pas.
00:47:55Malorinataf dans Le miel et les abeilles, c'est genre l'oncle de René dans Les Musclés.
00:48:02Non mais c'est vrai.
00:48:03Ça explique son visage aujourd'hui.
00:48:06Désolé.
00:48:07Mais si vous allez sur la page Wikipédia, il y a toujours un lien.
00:48:10C'est un peu comme le MCU de Marvel où tout est relié.
00:48:13Mais vraiment, c'est ouf scénaristiquement.
00:48:15C'est marrant parce que ça marche moins bien que les Avengers quand même aujourd'hui.
00:48:18C'est une histoire de super pouvoir.
00:48:19Si Giant Coucou avait pu lancer un point en laser, ça aurait marché.
00:48:24Merci pour la référence.
00:48:25Alors bon, AB Production, les séries, il y avait deux particularités.
00:48:28Les réenregistrés.
00:48:31Et les quelques notes de musique entre chaque scène.
00:48:37Alors, cher Pablo Mira, si vous le voulez bien, nous allons faire votre interview AB Production.
00:48:44Ça marche toujours.
00:48:46Dites-moi Pablo.
00:48:48Oui Bruno.
00:48:50Qu'est-ce qu'on a perdu en 2024 qu'on aimerait bien retrouver des années ?
00:48:54Des 90 ou des 90 comme disent les Américains ?
00:48:56Je joue un peu comme eux.
00:48:57C'est pour ça qu'il y a des clips.
00:49:00Il y a des applaudissements.
00:49:01Bien sûr, il y a tout.
00:49:02Je dirais de l'optimisme un peu.
00:49:05C'est un truc qui était encore là dans les années 90.
00:49:07Et là, on est un peu dans un mood un peu ce qui nous attend.
00:49:11C'est horrible.
00:49:12Et je trouve que ça manque un peu d'espoir en l'avenir.
00:49:17Et Pablo.
00:49:20Je me suis permis.
00:49:21Petite familiarité.
00:49:22Tu écoutais quoi comme Zikado ?
00:49:23Enfin, je veux dire.
00:49:25Quand tu n'es pas rendu, tu ne te punis pas.
00:49:28Je parle en verlan, je suis fou fou.
00:49:31J'écoutais vraiment de la musique nulle, nulle, nulle.
00:49:34Moi, c'est vraiment les Top Boys.
00:49:36Le feu, ça brûle et ça mouille.
00:49:38On est sur ce genre de choses.
00:49:40FL-65 ?
00:49:41Un Blue Davidi Dabeda.
00:49:42À quoi ? Barbie Girl ?
00:49:43David Guetta, tout ce qu'il reprend.
00:49:45Tout ce qu'il adapte à un moment donné.
00:49:47Toutes les femmes de ta vie ?
00:49:48En moi ?
00:49:49Réunies ?
00:49:50Exact.
00:49:51Ton âme soeur ?
00:49:52Ton égérie ?
00:49:53Parfois.
00:49:54Je suis...
00:49:55Ta meilleure ennemie ?
00:49:56Exact.
00:49:59Trop deg et ma mère a débranché ma console
00:50:01pour regarder Amour, Gloire et Beauté.
00:50:05Mais toi, Pablo, c'est quoi ton pire souvenir ado,
00:50:07mis à part les boutons ?
00:50:12Vous n'avez pas l'image,
00:50:13mais Pablo Mira, qui est en face de moi,
00:50:15vient de me jeter un regard.
00:50:16Et dans ce regard, j'ai vu de la consternation.
00:50:18Je repensais aux boutons que j'avais.
00:50:19En fait, je n'avais pas des boutons.
00:50:21C'était les boutons qui m'avaient.
00:50:23Vraiment, je grandissais autour de mes boutons.
00:50:28Ça méritait un plus grand rêve que ça.
00:50:30Il y avait le mien.
00:50:31Le pire souvenir, vraiment,
00:50:33je me souviens, c'était le dimanche.
00:50:36Ça, je l'ai enlevé du spectacle,
00:50:37mais c'était un vrai truc.
00:50:38C'était les journées de mon père.
00:50:39Mon père, il bossait très dur toute la semaine.
00:50:41Livreur, machin, beaucoup d'heures de taf.
00:50:44Et le dimanche, c'était son jour de repos.
00:50:46Donc, c'était téléfoot le matin.
00:50:48C'était live fin après-midi.
00:50:51Toute l'après-midi, il s'endormait devant la F1,
00:50:53mais on n'avait pas le droit de changer.
00:50:54Et quand il était dans un bon mood,
00:50:56on pouvait mettre sa cartoon en fin de journée.
00:50:59Mais les dimanches,
00:51:00parce qu'on voulait avoir accès à la télé,
00:51:02on ne pouvait pas.
00:51:03La F1 du dimanche, horrible.
00:51:05Horrible, horrible, horrible.
00:51:06Compliqué.
00:51:07Ah ben tiens, puisque vous parlez de votre père.
00:51:09Mon père, il a trouvé les magazines sous mon lit.
00:51:13Il les a gardés pour lui, c'est sûr.
00:51:16Mais il m'a passé un sacré savon, mon vieux.
00:51:18Et après, j'étais propre.
00:51:22Je l'ai, le lien entre savon et propre.
00:51:25Tu as un souvenir d'engueulade de tes parents ou de punition ?
00:51:29Alors, moi, ma mère, elle a vraiment trouvé un magazine porno
00:51:32sous ma couette, un samedi à 14h30.
00:51:34Qui regarde un magazine porno un samedi à 14h30 ?
00:51:38Non, tu joues, tu vas faire un tour à la foire du trône.
00:51:41Elle voulait me faire une blague.
00:51:42Elle voulait se faufiler dans mon lit
00:51:45pour ensuite me surprendre quand je revenais dans la chambre.
00:51:47Sauf que hop, il y avait un petit cadeau sous la couette.
00:51:52Et elle m'a attendu dans la chambre.
00:51:54Qu'est-ce que c'est que ça, chaton ?
00:51:56Et là, très très compliqué.
00:52:00Avec le bulletin que j'ai ramené,
00:52:02le Père Noël, il va m'oublier cette année.
00:52:05Et toi, quand t'étais ado, c'était quoi le cadeau de tes rêves ?
00:52:07Mise à part Pamela Anderson.
00:52:11Je vais recontextualiser pour les auditeurs d'RTL
00:52:13qui arrivent juste maintenant.
00:52:14On est en train de faire une interview à B-Productions.
00:52:16N'ayez pas peur, tout va bien.
00:52:21Cadeau de tes rêves quand t'étais ado ?
00:52:22Il y a un truc que j'ai jamais eu et que j'aurais rêvé.
00:52:24C'est un truc qui s'appelait le Lock-On.
00:52:26Je ne sais pas si vous connaissez.
00:52:27Je crois que c'est Sega qui produisait ça.
00:52:29En gros, c'est un peu comme du laser game.
00:52:34On avait un truc sur l'œil
00:52:36et des pistolets qui émettaient un peu des ondes.
00:52:38Je crois qu'il y avait de l'amiante dans les pistolets.
00:52:41Comme dans tout à l'époque.
00:52:42Et en fait, c'était un match où on pouvait se tirer dessus
00:52:46J'avais pas vu ce truc.
00:52:47Non, mais ce n'était pas très connu.
00:52:48J'avais un pote qui avait ça.
00:52:50Ça coûtait un peu cher.
00:52:52Le Lock-On de Sega.
00:52:53Je veux bien fact-checker ce truc-là.
00:52:56Ça y est, ça fact-check.
00:52:57Beaucoup de jalousie.
00:52:58Quand j'ai eu de l'argent, j'en ai acheté 200.
00:53:01De toute façon, on a tous ce pote adolescent
00:53:02qui avait le truc qu'on n'avait pas nous.
00:53:03La console de jeu qu'on voulait avoir, qu'il avait, etc.
00:53:05Le cadeau qu'il voulait avoir.
00:53:07Ce pote, moi j'en avais 16.
00:53:10Merci beaucoup.
00:53:11Mais là, c'était en dehors de l'interview.
00:53:12C'est Pablo Mira qui fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:53:16Patrick Chanfray va venir nous rejoindre.
00:53:17A tout de suite.
00:53:23Le bon dimanche chaud sur RTL.
00:53:25L'émission qui...
00:53:27Dis-donc, elle est sympa cette musique-là.
00:53:30Ça donne vachement envie de danser.
00:53:34Oh bien, les trompettes et tout.
00:53:37Pardon.
00:53:38Le bon dimanche chaud avec Bruno Guillon sur RTL.
00:53:41Ah bah non, tu veux pas remettre la musique un peu ?
00:53:43Et Pablo Mira qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:53:45Nouveau spectacle de Pablo qui s'appelle Passé Simple.
00:53:48Au Folies Bergère pour conclure cette année.
00:53:50Et en tournée dans toute la France.
00:53:52On va vous mettre les dates sur rtl.fr.
00:53:53Ce que j'aime bien, alors j'avais lu le pitch tout à l'heure du spectacle de Pablo.
00:53:56J'aime bien aussi quand il y a les critiques.
00:53:58Vous savez que genre la presse est unanime.
00:54:00Critique du parisien.
00:54:01Alors critique du parisien.
00:54:02Pablo Mira dissèque avec malice, tendresse et piquant une décennie.
00:54:05Pas comme les autres.
00:54:06Ça m'a coûté 2000 euros pour te dire ce compliment.
00:54:08Mais je suis content.
00:54:10Et Lopes, alors vous avez dû payer moins cher.
00:54:11Parce que c'est marqué drôle et subtil.
00:54:13Parce que c'est moi qui l'ai écrit.
00:54:16Moi je dirais le nec plus ultra de la crème de l'élite.
00:54:18De la cerise sur le gâteau de l'humour.
00:54:21Et je vous l'ai fait à 1000 balles.
00:54:24Ça part en Lydia.
00:54:27C'est Patrick Chauffret qui vient nous rejoindre.
00:54:29Bonjour Patrick.
00:54:30Bonjour Bruno, bonjour Pablo.
00:54:31Je t'aime.
00:54:32Je t'aime.
00:54:33Chaque semaine, vous vous retrouvez au plus près de nos auditeurs
00:54:35en vous rendant dans la ville de naissance de notre invité.
00:54:38Effectivement Bruno.
00:54:39Et c'est la raison pour laquelle je me suis rendu.
00:54:40Contre toute attente.
00:54:41À Paris.
00:54:42Mais non.
00:54:43Mais si.
00:54:44J'ai donc déambulé en premier lieu boulevard de Clichy
00:54:46pour recueillir quelques témoignages.
00:54:48Et au détour de la rue des Martyrs,
00:54:50je rentre dans ce qu'il semble être,
00:54:52au vu des occupants du local,
00:54:54une école de danse extrêmement low-cost.
00:54:56Qu'est-ce qui vous fait dire ça ?
00:54:57On ne va pas critiquer mais quand je suis arrivé,
00:54:59là on était entre les clodettes et les clodos.
00:55:01C'était vraiment très particulier.
00:55:03Je m'approche de la prof pour lui parler de vous, Pablo.
00:55:06Et entre deux roulades, elle me dit
00:55:08Ah Pablo, je l'adore.
00:55:10Depuis la création du Gorafi, c'est ma seule source d'information.
00:55:13Et c'est vrai que c'était à s'y méprendre.
00:55:15Vous avez écrit des articles plus vrais que la vérité.
00:55:18Je me souviens quand, dans un article,
00:55:20vous aviez annoncé qu'à Sochaux,
00:55:22ils allaient enfin avoir le TGV.
00:55:24Je me suis dit, formidable pour eux.
00:55:26Les gens vont pouvoir enfin se jeter dessous.
00:55:30Et puis, pris par l'ambiance de la musique,
00:55:32je file au vestiaire pour enfiler mon justocor
00:55:34et je tombe avec surprise sur Juliette Rime.
00:55:37Votre productrice qui me dit
00:55:39Je mets des flyers pour son spectacle au Folies-Bergère
00:55:41dans toutes les écoles de danse de Paris.
00:55:43Parce que c'est vraiment son cœur de cible.
00:55:45Et c'est vraiment la voix de Juliette, on est d'accord.
00:55:47Effectivement, c'est bien.
00:55:49C'est pas une imitation ?
00:55:50Non, parce que je suis avéré que Marc-Antoine Lebray
00:55:52était un peu comme ça.
00:55:53En général, ils essayent de partir sur des imitations
00:55:55de personnalités vraiment très connues.
00:55:57Pas de productrice obscure.
00:55:59J'imite super bien Gilbert Soulier
00:56:01qui est un prof d'amour et qui est charcutier.
00:56:03Evidemment, ça ne peut faire rien, mais c'est très niche.
00:56:05Tout de suite un bonsoir de lui.
00:56:07Bonsoir !
00:56:09C'est lui, ou c'est Bruno, je ne sais plus.
00:56:11Je ne sais plus.
00:56:13C'est ton magicien de la voix.
00:56:15On le voit.
00:56:17En tout cas, effectivement,
00:56:19visiblement c'est votre cœur de cible qu'il est rassurant
00:56:21d'avoir une productrice qui vous connaît aussi bien, Pablo.
00:56:23Je sors, je continue ma route
00:56:25et rentre dans la grande
00:56:27librairie des Abbes où je vois que
00:56:29Jean Roucas est en dédicace dans le fond du magasin
00:56:31pour les nouvelles Roucasseries.
00:56:33La classe ! Je sors donc
00:56:35discrètement en courant de la boutique
00:56:37et dans ma furie je bouscule
00:56:39une pile de livres.
00:56:41De laquelle seulement deux livres
00:56:43se retournent côté couverture vers le ciel
00:56:45comme happés par l'astre solaire.
00:56:47Et par des hasards
00:56:49totalement hasardeux, je m'aperçois
00:56:51qu'il s'agit là de deux exemplaires
00:56:53de vos livres que vous avez écrits.
00:56:55Pourquoi vous faisiez ça ?
00:56:57Et pour une France plus mieux.
00:56:59Il y a un problème de français à chaque fois
00:57:01dans le titre, mais c'est un créneau.
00:57:03C'est un créneau marketing.
00:57:05Parce qu'on connaît le Pablo chroniqueur
00:57:07satiriste, le Pablo comédien humoriste
00:57:09ou encore le Pablo performeur
00:57:11transformiste au cabaret de la Femme qui tousse
00:57:13du lundi au mardi, il est prudent de réserver.
00:57:15Mais on connaît moins
00:57:17le Pablo diariste.
00:57:19Alors diariste, bien évidemment, c'est une personne qui écrit
00:57:21ses pensées. C'est pas quelqu'un qui a la diariste.
00:57:23Non, non, non, non, non.
00:57:25Vous n'allez pas aller sur ce terrain-là.
00:57:27C'est pas dans cette émission.
00:57:29C'est pas super. C'est pas délicat.
00:57:31Bon ben non alors.
00:57:33Du coup, je retire toute cette page
00:57:35Je vais pas vous mentir, c'est clairement que des blagues là-dessus.
00:57:39Puis, toujours dans la librairie, par inadvertance,
00:57:41un prof de français s'approche de moi et me demande
00:57:43pourquoi je souris. Je lui montre
00:57:45vos livres avec les fautes de français. On vient d'en parler
00:57:47dans les titres. Et avec des yeux
00:57:49ahuris, il me dit...
00:57:51Ah parce qu'il y a des fautes là ?
00:57:53Je lui dis pardon, mais pour un prof de français, soit vous avez
00:57:55des problèmes de vue, soit vous avez fait votre scolarité
00:57:57en école publique. C'est pas possible.
00:57:59Et il me répond... Ah mais non, mais moi à la base, je suis pas prof.
00:58:01Je suis ébéniste, le bois.
00:58:03Mais maintenant, dès qu'il manque du personnel quelque part,
00:58:05ils mettent quelqu'un au hasard. Même s'il n'y a rien à voir avec le métier.
00:58:07D'accord, d'accord, d'accord.
00:58:09Une info qui nous éclaire un peu plus sur la façon
00:58:11dont François Bayrou est retrouvé Premier ministre.
00:58:13François Bayrou, d'ailleurs,
00:58:15qui est l'un de vos collègues, Pablo,
00:58:17alors pas humoriste, bien qu'il soit complètement hilarant.
00:58:19Encore que, il doit prendre des droits d'auteur
00:58:21sur certaines décisions.
00:58:23Je veux dire, lui aussi, il écrit des livres.
00:58:25Notamment, Résolution française.
00:58:27Un jeu de mots,
00:58:29pour un livre politique, c'est tout.
00:58:31Je vous jure.
00:58:33C'est bien dommage.
00:58:35Un jeu de mots pour un livre politique, c'est toujours bon signe.
00:58:37Livre que j'ai eu la maladresse de lire,
00:58:39pour des raisons assez sombres.
00:58:41Et ce qui est rassurant, en le lisant,
00:58:43c'est que visiblement, il connaît bien les problèmes de budget
00:58:45et d'éducation de notre pays.
00:58:47Parce qu'avec ce livre, on est bien bien bien en dessous
00:58:49du seuil de pauvreté littéraire.
00:58:51Son précédent livre,
00:58:53je ne l'avais pas lu, donc autant vous dire
00:58:55que c'est celui que je préfère.
00:58:57Et comme vous le savez,
00:58:59Pablo, je vous apprécie excessivement.
00:59:01C'est la raison pour laquelle je me suis permis
00:59:03de ne pas vous l'offrir.
00:59:05Et ça me touche.
00:59:07Et ça me touche de ne pas avoir de cadeaux.
00:59:09C'est le plus beau des cadeaux, cette absence de cadeaux.
00:59:11C'est votre plus beau Noël.
00:59:13Le cerveau gavait de nourriture spirituelle,
00:59:15je me tournis
00:59:17et regarda cet ébéniste de l'éducation nationale
00:59:19qui était là pour
00:59:21remodeler le comptoir en bois de la librairie.
00:59:23Il passa son doigt pour en détecter
00:59:25les imperfections, poussa un long
00:59:27soupir et sortit
00:59:29son rabot.
00:59:31Voilà.
00:59:33Excusez-moi, c'est tout ? C'est la fin de l'anecdote ?
00:59:35Oui. Alors là je vais être
00:59:37franc avec vous Bruno, c'était simplement
00:59:39pour avoir le plaisir de prononcer le mot
00:59:41rabot.
00:59:43Alors Pablo, pour certains vous serez toujours
00:59:45l'écrivain qui sait le mieux écrire
00:59:47les fautes de français.
00:59:49Pour d'autres, vous serez toujours celui qui a allumé
00:59:51une lueur d'espoir de fin de vie pour les habitants
00:59:53de Sochaux. Mais pour
00:59:55l'ensemble des français, vous serez toujours un comédien
00:59:57et auteur prolifique qui écrit
00:59:59des articles, des livres, des spectacles, des chroniques
01:00:01et qui a réussi la prouesse de boucler
01:00:03brillamment tous ses projets en 4 minutes.
01:00:05D'où je comprends.
01:00:07La boucle est bouclée, bravo.
01:00:09Evidemment, merci Patrick.
01:00:11On vous retrouve sur scène avec votre nouveau spectacle
01:00:1327 décembre et 28 ce sera quand ?
01:00:15Et votre podcast L'Apéritif disponible
01:00:17sur toutes les plateformes d'écoute. Alors justement, puisqu'on parle
01:00:19de podcast,
01:00:21Pablo est un petit peu podcasteur
01:00:23Un petit peu cache-tonnerre
01:00:25surtout. Qui s'appelle Ton Quotidien
01:00:27où vous recevez des invités et vous leur parlez
01:00:29de leur quotidien. Et bien justement,
01:00:31vous allez vous recevoir cet après-midi sur RTL
01:00:33on a récupéré toutes vos questions et vous allez
01:00:35vous les poser. C'est pas vrai. A tout de suite.
01:00:39Si le bon dimanche chaud s'écoute chaque dimanche,
01:00:41c'est parce que le reste de la semaine,
01:00:43l'équipe travaille d'arrache-pied pour...
01:00:45Pour trouver des idées
01:00:47et des... Allez à la tienne Etienne.
01:00:49Les gars, j'enregistre le jingle là.
01:00:51Ouais bah traîne pas trop parce qu'il y a bientôt
01:00:53plus de cacahuètes.
01:00:55Le bon dimanche chaud sur RTL
01:00:57avec Bruno Guillon et des cacahuètes.
01:00:59Et avec Pablo Mira qui fait son bon dimanche chaud
01:01:01sur RTL, il est actuellement
01:01:03sur scène au Folies-Bergère avec Passé Simple
01:01:05et en tournée dans toute la France. Et je le
01:01:07disais tout à l'heure, cher Pablo, vous avez également un podcast
01:01:09qui s'appelle Ton Quotidien.
01:01:11Oui.
01:01:13Clin d'œil à l'émission quotidienne.
01:01:15On développe les verticales, tout ça c'est du marketing.
01:01:17Bien joué l'araignée. Vous recevez plein de monde
01:01:19et moi je dis que c'est quand même dommage
01:01:21que vous ne puissiez pas vous recevoir
01:01:23vous-même. Et au bon dimanche chaud, tout est
01:01:25possible. Cher Pablo, on a récupéré
01:01:27les questions de votre premier épisode
01:01:29et on va vous les poser.
01:01:31On va ouvrir cette boîte de pendants du narcissisme
01:01:33où je vais m'auto...
01:01:35On va ouvrir cette boîte de pendants qui était déjà
01:01:37un peu ouverte, m'a-t-on dit. Petit moment Alain Delon,
01:01:39on y va. Voici votre
01:01:41auto-interview.
01:01:43À quoi ressemble ton matin ? C'est quoi la première
01:01:45pensée généralement quand tu te réveilles ?
01:01:47Ah, c'est...
01:01:49J'ai envie de mourir. Parce que
01:01:51c'est fatiguant de se réveiller.
01:01:53Et ensuite, la routine
01:01:55de... Allez, on va au sport,
01:01:57on essaye de se mettre très vite sur des bons rails
01:01:59pour le jour, de bosser
01:02:01et c'est à peu près tout.
01:02:03Un truc très routiné.
01:02:05Routine ou imprévu ?
01:02:07Très routiné, of course. Bien sûr, je viens de le dire.
01:02:09Bien sûr.
01:02:11Action ou réflexion ?
01:02:13Réflexion, mine de rien.
01:02:15T'as une discipline d'écriture un peu ou pas du tout ?
01:02:17Ah, c'est plus
01:02:19qu'une discipline, c'est un
01:02:21processus, c'est une chaîne de montage d'écriture
01:02:23où tout est vraiment très cadré.
01:02:25Le papier de quotidien, à quelle heure vous commencez à vous mettre dessus ?
01:02:27On choisit les sujets
01:02:29à 15h, la veille de la
01:02:31chronique. Et donc il faut une heure de travail
01:02:33avant ce choix des sujets pour repérer
01:02:35toutes les infos, actus chaudes ou
01:02:37intemporelles qu'on va choisir. Et après
01:02:39il y a 6h d'écriture. Et après
01:02:41on met toutes les vannes ensemble, on les lit avec
01:02:43les auteurs avec qui on bosse, et pendant 2h30
01:02:45on choisit les vannes qui vont aller
01:02:47à l'antenne et on essaie de les assembler de manière un peu
01:02:49naturelle. J'ai révélé mes plus
01:02:51grands secrets. Bien sûr,
01:02:53on a mis les marts dans le moteur.
01:02:55Il y a quoi comme phases dans ton quotidien qui sont
01:02:57vraiment pénibles, qui sont de l'ordre de l'effort pour le coup ?
01:02:59Il y a tout ce qui est de l'ordre
01:03:01du dimanche sur RTL, mais ça c'est...
01:03:03C'est épisodique, c'est pas
01:03:05du récurrent.
01:03:07C'est pas tous les dimanches. Autre ?
01:03:09Qu'est-ce que tu faisais ce matin,
01:03:11ce matin, à 11h27 ?
01:03:13Il fait quoi à 11h27 le dimanche matin,
01:03:15Pablo Mira ? La messe, je pense ?
01:03:17Non, on est sur du gainage, on est sur
01:03:19du... Non, ça dépend, c'est soit
01:03:21les jours d'écriture chronique,
01:03:23on est vraiment au cœur de la séance d'écriture, donc là je suis
01:03:25en train de lire des vannes à voix haute
01:03:27avec les auteurs pour voir comment l'écrit
01:03:29marche ou pas
01:03:31à l'oral, et
01:03:33sinon on commence, quand on est en tournée, à se
01:03:35mettre doucement en route vers une petite gare
01:03:37pour aller jouer, quoi. Vous faites ça quand vous écrivez
01:03:39le spectacle ? C'est-à-dire que vous avez des testeurs de vannes
01:03:41où vous balancez un truc, et si ça ne réagit pas comme vous l'attendiez,
01:03:43vous dites, ok, celle-ci, on oublie ?
01:03:45Il y a les dates de rodage qui sont faites pour ça, mais avant,
01:03:47pour ne pas arriver en rodage et se casser la gueule
01:03:49directe, moi je trouve ça toujours
01:03:51bien d'avoir 4-5 personnes, profils différents,
01:03:53hommes, femmes, vieux,
01:03:55jeunes, avec des sensibilités différentes,
01:03:57pour voir comment ça réagit,
01:03:59et quand 4 personnes sur 5 vous disent que cette vanne
01:04:01est nullissime... On la garde.
01:04:03On la donne à Anne Roumanoff.
01:04:05Hahaha !
01:04:09Évidemment, c'est le passage
01:04:11qui sera utilisé pour mettre en avant
01:04:13cette émission. Ça part en boucle.
01:04:15Tu fais partie de ces gens qui sont, genre, connus
01:04:17et qui aiment bien discuter avec les gens, ou tu les subis ?
01:04:19Vous finissez
01:04:21le spectacle en disant
01:04:23si vous voulez me voir à l'entrée, etc.
01:04:25J'aime bien discuter avec les gens,
01:04:27mais quand, par exemple, je
01:04:29pars en vacances, parfois je pars tout seul,
01:04:31et là, il y a un sociopathe
01:04:33qui se crée, où je parle à personne
01:04:35pendant plusieurs jours, mais vraiment, à personne,
01:04:37personne, mais le reste du temps,
01:04:39j'adore parler aux gens, j'adore passer un moment
01:04:41avec eux. Il y a le... Ah, pardon.
01:04:43Non, non, il n'y a pas de souci. Problème de coordination ?
01:04:45Ouais, je peux te dire, c'est deux fautes
01:04:47aujourd'hui. Foutre-moi bien.
01:04:49Vas-y. Qu'est-ce que ce serait
01:04:51une bonne raison de ne pas t'aimer ?
01:04:53Ah ! Une bonne raison de ne pas t'aimer ?
01:04:55L'odeur ! Il y a un très problème d'odeur.
01:04:57Même là, actuellement, je suis en période de sudation
01:04:59assez excessive, il y a un problème.
01:05:01Oui, mais en même temps, vous êtes venu avec un bon beurre.
01:05:03Parce que, en fait, Tom Cruise, il a ça.
01:05:05Non, c'est votre passé de skinhead.
01:05:07Non, c'est Maverick, qui a un très bon film.
01:05:09Tom Cruise, 60 ans, il fait des cascades
01:05:11accrochées à un rafale. C'est vrai.
01:05:13Je me suis dit, peut-être que ça va me donner de l'énergie.
01:05:15Non, ça va me donner des auréoles
01:05:17qui descendent jusqu'aux genoux.
01:05:19C'est même des oreos.
01:05:21Je voulais m'accrocher à cette balle.
01:05:23Ça se prend s'il y a des marques de biscuits qui nous écoutent.
01:05:25Évidemment. Je rajoute Granola,
01:05:27et Chamonix, qui n'existe plus.
01:05:29Ça n'existe plus, tu es à l'orange.
01:05:31Il faudra à l'orange qu'on tombe dans du chaud.
01:05:33Ça existe encore ? On va fact-checker ça aussi encore.
01:05:35On va appeler ça le bon fact-checking show.
01:05:37Bon, dans quelques instants,
01:05:39on va se quitter, Pablo, mais juste avant.
01:05:41Non, on ne va pas se quitter.
01:05:431,65€ le paquet à les Chamonix.
01:05:45Il a relevé une faute.
01:05:47Avec la lettre au Père Noël qu'on fait, évidemment,
01:05:49cette saison, avant de se quitter.
01:05:51A tout de suite sur RTL.
01:05:55Une équipe de choc.
01:05:57Leur talent, l'exigence,
01:05:59et les dernières technologies de pointe,
01:06:01au service de la perfection.
01:06:03Tout ça, ce sera pour plus tard.
01:06:05Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud.
01:06:07Passé simple,
01:06:09c'est le spectacle de Pablo Mira
01:06:11au Folies Bergère,
01:06:13jeudi 26 décembre, jusqu'au 31.
01:06:15En tournée dans toute la France,
01:06:17vous avez déjà un oeil sur le prochain spectacle ou pas ?
01:06:19Ce sera un spectacle avec des interludes,
01:06:21parce que je trouve ça vraiment bien.
01:06:23Je viens d'en entendre un, et je me dis,
01:06:2535 dans une émission, c'est peut-être un peu trop.
01:06:27Mais ils sont tous bien !
01:06:29Et un spectacle d'interlude,
01:06:31je pense qu'il y a un positionnement à faire.
01:06:33Moi, j'aime que vous disiez interlude,
01:06:35parce que c'est vrai qu'on a cet anglicisme.
01:06:37Ici, on utilise le mot jingle, mais c'est vous qui avez raison.
01:06:39Vous êtes dans cette France qui s'aime.
01:06:41Parce que je nous respecte.
01:06:43Avant de se quitter,
01:06:45cher Pablo, on est en plein mois de décembre,
01:06:47et au mois de décembre, on envoie aussi sa lettre au Père Noël.
01:06:49On parlait tout à l'heure de Noël,
01:06:51et cette console NES qu'avait eu votre frère,
01:06:53sous le sapin, alors évidemment,
01:06:55je me dis que c'est le moment
01:06:57de faire cette lettre au Père Noël.
01:06:59Je l'ai écrite, mais je n'ai pas tout, donc il va juste falloir combler les trous.
01:07:01Cher Père Noël,
01:07:03cette année, j'ai été très sage,
01:07:05contrairement à l'année dernière.
01:07:07Cette année, je n'ai pas...
01:07:09Mangé des marrons glacés en masse.
01:07:11Même s'il m'est arrivé,
01:07:13une fois ou deux, je le concède,
01:07:15de dire du mal de...
01:07:17Etienne Carbonnier, mais il vient en pyjama à l'antenne,
01:07:19et on ne fait pas ça.
01:07:21Alors avec moi, cette année, sous le sapin,
01:07:23j'aimerais vraiment que tu m'amènes...
01:07:25La PlayStation 5 qu'on m'a volée pendant un cambriolage,
01:07:27s'il vous plaît.
01:07:29Mais si je devais vraiment te confier le secret du cadeau
01:07:31de mes rêves, ce serait...
01:07:33Le retour du rebelle avec Lorenzo Lamas.
01:07:35Il faisait des coups de tir au tourné
01:07:37avec un jean slim, ça n'existe pas dans la réalité.
01:07:39Et évidemment, comment elle s'appelait
01:07:41déjà la fille qui jouait dans le rebelle ?
01:07:43Cheyenne, et Bobby Sixkiller.
01:07:45Avec la coupe mulet.
01:07:47Je pense également aux autres, et j'espère que tout le monde aura des cadeaux.
01:07:49Sauf les gens qui...
01:07:51Qui disent la Wi-Fi.
01:07:53Eux méritent que tu leur apportes...
01:07:55Du tabasco
01:07:57et que tu le verses dans leurs yeux.
01:07:59Pour 2025, mon plus grand souhait serait...
01:08:01La paix dans le monde.
01:08:03Même si très égoïstement,
01:08:05j'aimerais surtout...
01:08:07Gagner l'argent de Bruno Guillon.
01:08:09Merci Père Noël.
01:08:11Sache que si j'avais la chance de t'avoir près de moi,
01:08:13je te...
01:08:15Demanderais si tu es Paul Watson.
01:08:17C'est vrai.
01:08:19D'ailleurs, on ne les a jamais vus tous les deux dans la même pièce.
01:08:21Non, c'est juste une histoire de vêtements qui changent.
01:08:23On est d'accord.
01:08:25Merci beaucoup, bisous.
01:08:27C'est signé Pablo.
01:08:29On va partir, bien entendu.
01:08:31J'ai envie de courir sur une plage.
01:08:33Avec le torse velu, c'était David Hasselhoff.
01:08:35Et avec l'affiche de votre spectacle.
01:08:37J'aimerais.
01:08:39Merci Pablo.
01:08:41Et sur scène, merci beaucoup.
01:08:43On a passé un bon moment.
01:08:45J'ai l'impression qu'il y avait de l'interlude.
01:08:47J'ai l'impression qu'il y avait de l'interlude, mais pas que.
01:08:49Il manque un non-obstant, peut-être.
01:08:51Oui, ça se place.
01:08:53J'ai envie de vous dire à très bientôt.
01:08:55Non-obstant, passez de belles fêtes de fin d'année.
01:08:57Les meilleurs moments des grosses têtes
01:08:59arrivent sur RTL.
01:09:01Je vous souhaite de passer d'excellentes fêtes
01:09:03de fin d'année.
01:09:05Le bon dimanche show en mode best-of pour les deux dimanches qui arrivent.
01:09:07Mais c'est Mesmer qui sera avec nous
01:09:09pour attaquer l'année 2025.
01:09:11Je vous embrasse et merci à
01:09:13Patrick Chanfray et Céline Bonnet
01:09:15de m'avoir aidé à préparer cette émission.
01:09:17Tout de suite,
01:09:19les meilleurs moments des grosses têtes.