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00:00:00RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche saut.
00:00:09Deux ados avec vous, Marianne Chazelle et des réponses du tac au tac.
00:00:12Qu'est-ce qui est insupportable quand on partage votre vie ?
00:00:14Mais rien, c'est un rêve absolu !
00:00:18Eh ben voilà, eh ben voilà, eh ben ça c'est tout la sécu, ça !
00:00:21Ils vous donnent un numéro, ça rentre même pas dans les cases !
00:00:24Regardez !
00:00:26Eh, eh, je veux pas vous importuner, monsieur, dame,
00:00:29mais comme je vois que vous êtes du showbiz,
00:00:31est-ce que des fois vous connaissez pas...
00:00:33Ellie Barclay ?
00:00:35J'attends ma brue qui a trois heures de retard parce qu'elle sort de prison.
00:00:38Franchement, c'est costaud tout ça !
00:00:40Je bois un peu parce que j'ai besoin d'une canne pour marcher parfois,
00:00:43mais je tiens debout, j'ai un mari, un repère, un phare !
00:00:49Je n'en peux plus de ces dîners débiles.
00:00:52Continue comme ça, je vais me taper ton chipistrone.
00:00:56Par le mois d'amour, à partir du fin septembre, au théâtre de la Michaudière.
00:01:00Ma petite fée !
00:01:03Oh, mais comme tu es belle !
00:01:05Oh là là, mais t'as un plus beau voyage !
00:01:08Je sais pas, c'est comment ce matin à la fac ?
00:01:10J'ai quand même droit à un câlin, ou pas ?
00:01:11Oh oui, ma chérie !
00:01:13Oh oui, bien sûr, viens, viens, viens, viens !
00:01:17Bienvenue sur RTL,
00:01:19et merci de nous accueillir chez vous
00:01:21en ce début de dimanche après-midi.
00:01:23Je ne suis que joie et bonheur
00:01:25à l'idée de passer une heure et demie
00:01:27avec Marianne Chazelle.
00:01:29Bonjour !
00:01:30Bonjour Marianne, je suis ravi.
00:01:32Je suis ravi de vous avoir ici.
00:01:33Moi de même, Bruno !
00:01:34Alors, on a écouté des petits extraits,
00:01:36notamment d'une série qui s'appelle Brocéliante,
00:01:38qui va arriver sur TF1, dont on va parler.
00:01:40Et puis surtout, un extrait de bande-annonce
00:01:41d'une pièce de théâtre,
00:01:43qui s'appelle Par le mois d'amour,
00:01:45que vous allez jouer à partir du 20 septembre
00:01:47avec Michel Leib.
00:01:48Et alors, je vous disais en antenne,
00:01:49mais je vais le dire aux auditeurs,
00:01:50c'est rare que ça arrive,
00:01:51mais comme la pièce n'est pas encore sur scène,
00:01:53j'ai eu le texte.
00:01:55Et quand j'ai lu le texte de la pièce,
00:01:57déjà, j'ai énormément ri.
00:01:59Et votre nom et celui de Michel Leib
00:02:01m'ont apparu comme une évidence.
00:02:03On va parler du contenu de cette pièce,
00:02:05qui est une engueulade de couple,
00:02:07mais XXL,
00:02:09avec une joute verbale,
00:02:12c'est du grand art, vraiment.
00:02:13Mais avant cela,
00:02:14Marianne, on a une petite habitude dans l'émission,
00:02:15c'est le comité d'accueil.
00:02:17Le comité d'accueil, il est là,
00:02:19vous allez l'entendre,
00:02:20ce sont des gens qui vous connaissent,
00:02:21en tout cas j'espère,
00:02:22et qui ont décidé de vous laisser un petit message.
00:02:24Puisqu'on parlait de la pièce,
00:02:26c'est Philippe Claudel,
00:02:28qui est l'auteur de cette pièce,
00:02:30Par le mois d'amour,
00:02:31qui vous a laissé ce message, écoutez.
00:02:33Bonjour Marianne,
00:02:34c'est Philippe Claudel à l'appareil.
00:02:36Je voulais te laisser ce petit message
00:02:38pour te dire l'impatience que j'ai
00:02:42de te voir bientôt dans cette pièce farfelue
00:02:45Par le mois d'amour,
00:02:46aux côtés de ce cher Michel.
00:02:48J'ai tellement d'admiration pour toi
00:02:51depuis deux années,
00:02:53pour ton talent,
00:02:54pour ton énergie,
00:02:55pour ta vivacité, ton dynamisme.
00:02:59Et t'imaginer dans ce personnage
00:03:02que j'ai créé de toute pièce,
00:03:04et qui a fait un sacré gigotant face de lui,
00:03:07me réjouit par avance.
00:03:09Donc un grand merci d'avoir accepté
00:03:11de jouer ce rôle dans Par le mois d'amour.
00:03:14Et à très très vite.
00:03:16Je t'embrasse.
00:03:17C'est un beau message.
00:03:18Ah, je suis touchée.
00:03:20Comment il vous l'a demandé de jouer ce rôle ?
00:03:23C'est pas lui qui me l'a demandé,
00:03:24c'est Michel.
00:03:25C'est Michel qui m'a proposé,
00:03:26en me disant j'ai un texte que j'aime beaucoup,
00:03:28est-ce que ça t'amuserait de le jouer ?
00:03:30Et quand je suis tombée sur cette espèce
00:03:32d'engueulade absolument invraisemblable
00:03:35entre ces deux personnages tellement réalistes,
00:03:38tellement remarquables,
00:03:40enfin reconnaissables,
00:03:43puis la plume évidemment de l'auteur,
00:03:45parce que je connaissais sa littérature,
00:03:47c'est un vrai écrivain,
00:03:48c'est quelqu'un qui écrit,
00:03:49c'est pas un scénariste ou quelqu'un qui écrit pour jouer.
00:03:52Ah oui, c'est le président même de l'Académie Goncourt aujourd'hui.
00:03:55Il vient d'être nommé président,
00:03:56il faisait partie de l'Académie,
00:03:57il a eu un Goncourt des lycéens,
00:03:59quand vous lisez ses livres,
00:04:01il a un style,
00:04:02on le reconnaît, on sait qui c'est.
00:04:04Donc ça c'est le Graal quand on est un auteur.
00:04:07Donc j'ai été très contente.
00:04:08Alors vous parliez de Michel Aime
00:04:09qui vous a proposé de jouer avec lui,
00:04:11dans votre comité d'accueil,
00:04:13Michel vous a laissé un message.
00:04:15Oui, salut, c'est ton mari au téléphone.
00:04:18Je sais que tu aimes les chats,
00:04:20et vraiment j'en peux plus.
00:04:22Je me fous de ton chat moi, carrément,
00:04:24je suis heureux,
00:04:25j'ai d'ailleurs horreur des chats,
00:04:27avec leur air vicieux,
00:04:28où ils expriment continuellement
00:04:30leurs yeux qui vous jugent,
00:04:32leur manière sournoise.
00:04:34Parce que moi j'aime les chiens,
00:04:35les chiens c'est droit,
00:04:36c'est grand, c'est fort, c'est carré,
00:04:37c'est pas ces peluches chiamoises,
00:04:40c'est une espèce de moquette ambulante,
00:04:42à compétence féminine et faux cul.
00:04:44D'ailleurs, dès demain,
00:04:46je vais insulter un chien.
00:04:47Allez, je t'embrasse quand même.
00:04:49Il est déjà dans le personnage.
00:04:51Voilà, il est dans le personnage,
00:04:52et c'est pour vous dire que les deux
00:04:54sont d'accord sur rien.
00:04:56Elle, c'est mes mères à chats,
00:04:58elle a un chat, elle adore les chats.
00:05:00Lui, il rêverait d'avoir un chien,
00:05:01qu'elle lui interdit d'avoir, évidemment.
00:05:03Donc c'est le ton de la pièce,
00:05:05le ton est donné, si vous voulez.
00:05:07Après quelques années de vie commune,
00:05:09ils en sont arrivés à un point,
00:05:11on peut penser de non-retour,
00:05:13encore que...
00:05:14Ouais, ouais, on peut pas dire.
00:05:16On peut pas dire.
00:05:17Parce que ça s'appelle Parle-moi d'amour,
00:05:19et qu'en fait, ce sont des gens qui s'aiment,
00:05:21mais ils savent plus le dire,
00:05:22ils savent plus le montrer,
00:05:23et donc ils se le disent en s'aboyant dessus,
00:05:26et en repérant tous les endroits où ça ne va pas.
00:05:28Ouais, ils essayent de piquer systématiquement
00:05:30là où ça fait mal.
00:05:31Je me permettrais d'ailleurs,
00:05:32durant cette émission,
00:05:33de citer 2-3 moments de la pièce,
00:05:34qui, moi, m'ont littéralement fait pleurer de rire,
00:05:36et encore une fois, je le dis,
00:05:37je l'ai lu, juste.
00:05:38C'est-à-dire qu'à la lecture...
00:05:39Et ça, je vais pas vous faire une fleur,
00:05:41mais c'est quand même très compliqué de lire du théâtre.
00:05:43Ouais, mais là, pour le coup...
00:05:44Franchement, c'est un boulot, c'est un job.
00:05:46Parce que lire des dialogues,
00:05:47et lire des hadiths que lit,
00:05:48qui vous dit,
00:05:49et là, il ouvre la porte à gauche,
00:05:50et là, il change de chaussure,
00:05:51ça dit pas grand-chose à quelqu'un
00:05:53qui sait pas ce que ça va donner
00:05:55après avec la mise en scène.
00:05:56Alors, tout à l'heure,
00:05:57dans le petit magnéto de présentation,
00:05:58on a entendu des extraits de films,
00:06:00Le Père Noël est une ordure,
00:06:01Les Visiteurs,
00:06:02et ben, ça tombe bien.
00:06:03Il y a quelqu'un qui voulait vous laisser un message,
00:06:05c'est Jean-Marie Poiré.
00:06:06Bonjour, Marianne.
00:06:07Je suis ravie d'apprendre
00:06:09que tu joues à nouveau au théâtre.
00:06:11Parce que tu es une actrice fantastique,
00:06:13et en plus, tu choisis très bien tes sujets.
00:06:16J'adore ta drôlerie,
00:06:18ton sens de l'humour,
00:06:19ton énergie aussi,
00:06:21qui est une qualité essentielle
00:06:23pour faire rire.
00:06:26Et puis, ton talent, de toute façon,
00:06:28pour incarner des personnages.
00:06:30Alors, je te souhaite le plus gros des succès,
00:06:33et je t'embrasse.
00:06:35Ah, top !
00:06:37Ça, ça me plaît aussi.
00:06:38Et alors, vous allez voir,
00:06:39vous allez être encore heureuse,
00:06:40parce qu'on a un ami à vous.
00:06:43Un ami ? J'ai des amis ?
00:06:44Oui, vous avez dit,
00:06:45c'est mon ami,
00:06:46c'est la famille qu'on se choisit la meilleure,
00:06:49et il en fait partie.
00:06:50Voici un message
00:06:51du créateur de mode et designer,
00:06:53Jean-Claude Gitroy.
00:06:54Bonjour, Marianne.
00:06:55C'est Jean-Claude Gitroy.
00:06:56Comment tu vas ?
00:06:57Comment tu vas ?
00:06:58Parle-moi d'amour.
00:06:59Mais dis donc,
00:07:00c'est tout un programme
00:07:01que tu connais par cœur.
00:07:03Je te carreille dans un sas doux poil,
00:07:05car je suis sûr
00:07:06que tu vas me faire mourir de rire.
00:07:08Je t'embrasse fort.
00:07:10Bisous.
00:07:11À très vite.
00:07:13Il vous a beaucoup habillé,
00:07:14Jean-Claude Gitroy ?
00:07:15Oui, beaucoup, beaucoup.
00:07:16Au théâtre ?
00:07:17Pour le théâtre, oui.
00:07:18La vie, bien sûr,
00:07:19sur scène, au cinéma aussi.
00:07:21Il a un talent fou,
00:07:22le temps n'a pas de prise.
00:07:26Il a quelque chose de vraiment
00:07:28d'une créativité simple
00:07:31que je trouve magnifique.
00:07:32C'est lui qui a inventé
00:07:33ce fameux cuir stretch,
00:07:34qui est quand même un truc de dingue.
00:07:36Il a pensé à mettre sous le cuir
00:07:38la toile de table de sa grand-mère,
00:07:40vous savez,
00:07:41la toile cirée,
00:07:42pour que ça soit élastique.
00:07:43C'est un truc dingo.
00:07:45Et c'est un homme délicieux,
00:07:46c'est un homme cultivé.
00:07:47On aime beaucoup rire ensemble.
00:07:48J'adore.
00:07:49Je l'aime beaucoup.
00:07:50Et le dernier message
00:07:51de votre comité d'accueil ?
00:07:53Il y en a énormément, dis-moi.
00:07:54Je ne sais pas si vous le connaissez.
00:07:56Un certain Thierry Lhermitte.
00:08:00Bonjour Marianne.
00:08:02Je te laisse ce message.
00:08:03Au début, je n'avais pas répondu
00:08:05parce que je croyais que c'était
00:08:06pour l'émission de Stéphane Guyon.
00:08:08Je m'étonnais que tu fasses
00:08:09l'émission de Stéphane Guyon
00:08:11et je n'aurais rien fait du tout.
00:08:13Mais l'émission de Bruno Guyon,
00:08:15tu as raison de la faire.
00:08:17Je t'embrasse très fort
00:08:19et je suis content
00:08:20de ce qu'on écrit les uns sur les autres
00:08:23pour notre livre apparaître
00:08:25Le Splendide par le Splendide.
00:08:27Je te fais plein de baisers
00:08:28et j'ai hâte de venir te voir au théâtre.
00:08:30On en parlera aussi.
00:08:32Pour le coup, on reçoit Marianne
00:08:34pour plusieurs raisons.
00:08:35Je le disais, il y a Brossé-Lyon
00:08:36de la série qui va arriver sur TF1.
00:08:37Il y a ce bouquin avec vos potes du Splendide.
00:08:39Mais avant tout cela,
00:08:40on va parler de cette pièce
00:08:41qui débarque le 20 septembre prochain
00:08:44qui s'appelle Parle-moi d'amour.
00:08:46C'est Marianne Chazelle
00:08:47qui fait son bonument show sur RTL.
00:08:48A tout de suite.
00:08:54Il y a 66 millions d'années,
00:08:56une météorite s'est écrasée sur la Terre
00:08:59et a provoqué l'extinction des dinosaures
00:09:02laissant la place libre
00:09:03pour une nouvelle ère de technologie,
00:09:05des siècles d'évolution,
00:09:06une éternité d'espoir pour l'humanité.
00:09:11Et comme il restait une heure et demie,
00:09:13on a aussi mis le bon dimanche show.
00:09:1614h15 à 30, c'est Bruno Guillon sur RTL.
00:09:19Et Marianne Chazelle qui fait son bon dimanche show
00:09:22elle sera sur les planches
00:09:23à partir du 20 septembre prochain.
00:09:25Théâtre de la Michaudière,
00:09:26excellente scène, excellente scène.
00:09:31Vous connaissez la scène et la salle.
00:09:33Les deux.
00:09:34Oui, je connais les deux.
00:09:36Pour jouer cette pièce...
00:09:37J'adore ce théâtre.
00:09:38J'y ai joué plein de pièces déjà.
00:09:39Je suis un petit peu sociétaire si vous voulez.
00:09:41Maintenant j'ai une loge à mon nom.
00:09:43Parle-moi d'amour,
00:09:44c'est une gigantesque engueulade
00:09:46entre un mari et sa femme.
00:09:48D'ailleurs, ils n'ont pas de prénom.
00:09:50Quand on lit le texte de la pièce,
00:09:51c'est vraiment le mari et la femme.
00:09:53C'est sec.
00:09:54Fin de soirée.
00:09:55Ils viennent de dîner,
00:09:56il y a eu un dîner,
00:09:57on comprend que c'était un dîner
00:09:58avec son patron à lui.
00:09:59C'était un dîner de plus
00:10:01dans lequel elle est allée s'ennuyer,
00:10:02à mourir parce qu'elle l'accompagne,
00:10:04elle fait son devoir de femme mariée, etc.
00:10:06Lui, on revient hystérique
00:10:08parce qu'il a vu son rival principal
00:10:10à se dîner, faire des rondes-jambes et tout.
00:10:13Toute la compète qu'il y a dans les entreprises
00:10:15entre qui est le chouchou du patron,
00:10:17qui est le machin.
00:10:18Parce qu'il brille un poste important à Washington.
00:10:21Tout ça se passe dans un milieu très bourgeois.
00:10:23De gens qui ont des sous,
00:10:25qui lui ont fait des études brillantes,
00:10:27il est énarque.
00:10:28Ils le disent souvent d'ailleurs.
00:10:29Trop souvent.
00:10:30Dans l'engueulage, il se met en avant beaucoup.
00:10:32Il ne peut plus, il le ramène.
00:10:33Elle n'en peut plus des énarques.
00:10:35Elle en a sa dose.
00:10:36Elle connait que ça d'ailleurs,
00:10:37c'est ce qu'elle dit.
00:10:38Et là, il y a un moment donné
00:10:40où ça va déborder.
00:10:42Et là, elle va lui faire sa fête
00:10:44pendant une heure et demie.
00:10:45C'est un truc de dingue.
00:10:46Sur l'écriture, mais...
00:10:47Et tout va passer en revue.
00:10:50Que ce soit le physique,
00:10:52la famille,
00:10:53les enfants,
00:10:54le boulot,
00:10:55l'amour.
00:10:56Tout.
00:10:57Rien ne résiste à ses critiques.
00:10:59Et lui, évidemment, se défend.
00:11:01Attaque, souvent bas.
00:11:02Parce que ça ne vole pas toujours.
00:11:04Non, non, non.
00:11:05Mais c'est tellement vrai et juste.
00:11:07Et je pense qu'il y a des tacos
00:11:09qui vont venir voir ça.
00:11:11Et ils vont se demander à la sortie,
00:11:12qu'est-ce qu'on fait ?
00:11:14On divorce ?
00:11:15On divorce.
00:11:16On met tout sur la table.
00:11:17On se dit des choses.
00:11:18Parce que la pièce s'appelle quand même
00:11:19« Parlez-moi d'amour ».
00:11:20Bien sûr.
00:11:21Hommage à cette chanson de Lucienne Boyer.
00:11:24« Parlez-moi d'amour,
00:11:25redites-moi des choses. »
00:11:27Ça, c'est bien dans l'univers de l'auteur.
00:11:29Mais Marianne, on est d'accord.
00:11:31C'est ce que je disais.
00:11:32Pour l'instant, je n'ai pas vu la pièce,
00:11:33puisqu'elle se joue à partir du 20 septembre.
00:11:35Mais la première chose que je me suis dit,
00:11:37c'est qu'il va falloir un sacré cardio, quand même.
00:11:39C'est-à-dire que tenir une heure et demie d'engueulade,
00:11:43et alors, pour le coup,
00:11:44il y a des pavés de textes.
00:11:46C'est extrêmement technique.
00:11:48C'est du jeu d'eau au vol.
00:11:49On a maudit Philippe Claudel.
00:11:51On l'a maudit.
00:11:52Parce qu'il a un style à lui
00:11:54qui fait que vous savez,
00:11:55il y a des écrivains qui ont des écritures très sèches.
00:11:57Il y a un sujet, un verbe, un complément.
00:12:00Point barre.
00:12:01Lui, il n'a pas un exemple.
00:12:03Il en a cinq.
00:12:04Quand tu fais une description,
00:12:05il n'y a pas une forme.
00:12:06Il y en a six.
00:12:07Donc, on a les neurones qui fument quand on apprend.
00:12:10Ça prend un petit peu de temps.
00:12:12Et c'est ça qui fait son charme.
00:12:13C'est parce que ça donne une richesse.
00:12:15Il y a une langue.
00:12:16Il y a des mots utilisés.
00:12:17Et ça nous permet, nous,
00:12:18de faire à l'intérieur des plaintes et des déliés.
00:12:20D'avoir des moments où ça gueule.
00:12:22Des moments où, au contraire, c'est tendre.
00:12:24C'est ça qui est très agréable à jouer dans cette pièce.
00:12:27Alors, la mise en scène, c'est Nicolas Briançon.
00:12:29Qui est un cadeau.
00:12:31Dans la mise en scène, exactement.
00:12:33C'est un excellent metteur en scène
00:12:35qui lui-même est acteur.
00:12:36Ce qui est un plus au théâtre
00:12:39parce qu'il a plein d'idées
00:12:41qui lui viennent quand il nous voit
00:12:43et quand il nous entend jouer.
00:12:44Qu'il nous propose.
00:12:46Et qui est un fou de comédie.
00:12:48Donc, il a le sens de cette énergie,
00:12:50de ce timing, de cette vivacité.
00:12:52Donc, par les gens, Marie Poiret,
00:12:53qui est un, lui, le pape,
00:12:55on peut dire, de la comédie.
00:12:57C'est vrai que l'énergie, la vitalité comptent beaucoup.
00:13:00Alors, on le disait.
00:13:01C'est une gigantesque engueulade.
00:13:03Vous vous dites vos 4 vérités avec votre mari.
00:13:05Et bien, justement, voici votre interview.
00:13:074 vérités.
00:13:08Marianne Chazelle,
00:13:10c'est plus dur de vieillir dans ce métier
00:13:12quand on est une femme ?
00:13:13Ben, n'étant pas un homme,
00:13:15j'ai beaucoup de mal à vous répondre.
00:13:17D'accord.
00:13:18De mon point de vue de femme,
00:13:20je peux vous dire que ça n'est pas facile.
00:13:22Mais, c'est pas plus dur que pour les hommes, j'imagine.
00:13:25Ça dépend l'emploi que vous avez aussi.
00:13:27Si vous êtes une jeune première,
00:13:29il va falloir accepter de vieillir
00:13:31et de quitter ce, entre guillemets,
00:13:33emploi de la jeune première.
00:13:35Si vous avez commencé en étant des mochetés comme moi,
00:13:38ou des débiles légères,
00:13:40vous voyez, des handicapés,
00:13:42il n'y a aucun problème.
00:13:43Vous pouvez.
00:13:44Et puis, quand vous aimez la composition,
00:13:45moi j'ai toujours adoré la composition.
00:13:46Donc, c'est pas le vieillissement qui compte.
00:13:48C'est plutôt la...
00:13:50C'est pas le vieillissement.
00:13:52Mais, objectivement,
00:13:54c'est vrai que c'est un métier,
00:13:56peut-être maintenant encore plus qu'avant,
00:13:58où c'est compliqué de lire.
00:14:00Interview, 4 vérités, Marianne Chazelle.
00:14:02Ils vous disent quoi, les gens,
00:14:03quand ils vous reconnaissent dans la rue ?
00:14:05Oh, vous êtes mieux qu'à la télé !
00:14:08Ça fait toujours plaisir !
00:14:10Mais non, ça me fait très plaisir !
00:14:12Ils me disent ça,
00:14:14et puis ils sont très très gentils.
00:14:15Ils me disent que des choses gentilles.
00:14:16Interview, 4 vérités, Marianne Chazelle.
00:14:18Est-ce que vous avez déjà menti sur vos compétences
00:14:20pour obtenir un rôle ?
00:14:22Oui.
00:14:23Oui, oui, oui.
00:14:24J'ai fait croire que je faisais du ski.
00:14:26Chose qui était totalement fausse,
00:14:28sinon les bronzés font du ski.
00:14:29Je ne skiais absolument pas.
00:14:31J'ai dû prendre des cours avant.
00:14:32Je me suis fait une entorse.
00:14:33J'étais un plomb avec Josy.
00:14:35On était deux plombs dans les scènes de ski,
00:14:37parce que pour arriver à nous faire bouger sur la neige,
00:14:39c'est problématique.
00:14:41Donc ça, c'est un...
00:14:42Oui, j'ai menti toute ma vie, bien sûr.
00:14:44C'est un métier de mensonge.
00:14:46Le but, c'est de mentir vrai.
00:14:48C'est qu'on croit qu'au bout du compte,
00:14:50votre mensonge, il est vrai.
00:14:51Justement, vous faisiez allusion aux bronzés.
00:14:53Interview, 4 vérités, Marianne Chazelle.
00:14:55Gigi, Zezette, Dame Ginette,
00:14:57parmi ces trois rôles,
00:14:58est-ce qu'il y en a un que vous aimez moins ?
00:15:00Que j'aime moins ?
00:15:01Oui.
00:15:03C'est peut-être...
00:15:05Gigi, parce qu'elle est très loin
00:15:07par rapport à moi, dans ma vie, dans mon âge,
00:15:09dans tout ça.
00:15:10Et c'est que...
00:15:12Maintenant, quand je la vois,
00:15:14je regarde jamais nos films,
00:15:15mais quand il arrive qu'on passe des extraits ou quoi,
00:15:19je ne sais plus si c'est moi.
00:15:20Vous voyez ?
00:15:21J'ai l'impression qu'il s'est passé beaucoup de choses.
00:15:22Il y a une dissociation.
00:15:23Oui.
00:15:24Et mon préféré, c'est certainement Zezette.
00:15:26D'accord.
00:15:27Ce sont vos 4 vérités.
00:15:30Quel rôle, Marianne Chazelle,
00:15:32vous n'avez pas eu
00:15:33et que vous auriez vraiment aimé jouer ?
00:15:36Mais il y en a des pelletées.
00:15:37C'est vrai ?
00:15:38L'acteur est en permanence frustré
00:15:40de ne pas avoir les rôles
00:15:41qu'il rêverait avoir
00:15:43et qu'on ne lui donne pas.
00:15:44Ça fait partie du jeu, c'est ça.
00:15:45Est-ce que ça vous est arrivé de dire non à un rôle,
00:15:47que le film se fasse du coup sans vous
00:15:49et que le film devienne un carton ?
00:15:50Parce que ça, j'ai croisé beaucoup d'acteurs ou d'actrices
00:15:52qui, des fois, se sont passés à côté d'un truc
00:15:54en se disant...
00:15:55Oui, c'est ce que Daniel raconte très hauteuil,
00:15:57raconte très drôlement.
00:15:58On lui avait proposé, je crois, Intouchables.
00:15:59Exactement.
00:16:00Alors moi, est-ce qu'il y en a...
00:16:03Pierre, je crois, à la môme.
00:16:08Par exemple ?
00:16:09Marcel !
00:16:12Non, Pagnol, j'ai eu la chance
00:16:13d'avoir des très beaux rôles avec Pagnol.
00:16:15De sympas.
00:16:17Je ne sais pas,
00:16:18je n'ai pas d'idées, là, tout de suite, à vous donner.
00:16:20Il n'y a pas de soucis.
00:16:21Moi, je vous verrai très bien dans tout,
00:16:22de toute façon,
00:16:23et surtout très bien dans le fauteuil du bon dimanche jour.
00:16:25Mais vous êtes gentil.
00:16:26Vous devriez être mon agent, voilà.
00:16:27Je vous aime beaucoup, Marianne.
00:16:28C'est Marianne Chazelle
00:16:29qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:16:31On va se retrouver dans quelques instants.
00:16:32À tout de suite.
00:16:38Le dimanche, Bruno Guillon
00:16:40pourrait passer sa journée avec Barack Obama.
00:16:45Mais il préfère être ici,
00:16:46à faire le bon dimanche show.
00:16:48C'est surtout qu'il ne connaît pas du tout Barack Obama.
00:16:51Et en plus, il ne parle pas l'anglais.
00:16:5314h15h30,
00:16:55c'est le bon dimanche show sur RTL.
00:16:57À partir du 20 septembre,
00:16:59sur la scène du théâtre de la Michaudière,
00:17:02vous allez pouvoir venir applaudir
00:17:04Michel Leib et Marianne Chazelle,
00:17:06qui est mon invité.
00:17:07On parle par le mois d'amour.
00:17:09Je le disais, je pense qu'en fait,
00:17:10le spectateur qui va venir vous voir,
00:17:11il est un peu comme une petite souris.
00:17:14On a l'impression d'être l'enfant
00:17:15qui regarde par le trou de la serrure
00:17:17une engueulette de ses parents.
00:17:20Pas mal.
00:17:21Je n'y avais pas pensé.
00:17:22C'est une bonne idée.
00:17:23C'est vrai qu'ils sont parents aussi.
00:17:26Et alors ça, c'est tordant dans la pièce.
00:17:28C'est le point de vue des parents sur les enfants.
00:17:30C'est dingue.
00:17:31C'est-à-dire qu'ils ont un fils
00:17:32qui est un peu poncachien,
00:17:33vu par le père.
00:17:35Le père est consterné.
00:17:36Les gamins n'ont fait aucune étude.
00:17:38C'est deux branleurs apparemment.
00:17:40La fille a fait des études,
00:17:41mais elle n'a fait que les premières années à chaque fois.
00:17:43Elle a tenté,
00:17:44et les résultats ne sont pas peu concurrents.
00:17:45Par contre, la mère,
00:17:46qui est fan absolue de ses gosses,
00:17:48vu que c'est elle qui les a élevés,
00:17:49elle a un artiste.
00:17:51Et c'était le but de sa vie.
00:17:53Son fils est un artiste.
00:17:54Il ne fait rien.
00:17:55Il fait de tout.
00:17:56Il n'est pas du tout encore ciblé.
00:17:58Mais ça, c'est très drôle.
00:17:59Je trouve que c'est très, très amusant.
00:18:01Justement, vous mettez le doigt sur un truc,
00:18:02l'écriture de cette pièce qui est extrêmement drôle.
00:18:04Je le disais encore,
00:18:05pour ne pas l'avoir vue,
00:18:06je n'ai fait que la lire.
00:18:07Et j'ai eu des vrais fous rires
00:18:08sur certaines punchlines.
00:18:10Comment ça se passe
00:18:11quand on se retrouve face à Michel Leib,
00:18:14qui n'est quand même pas le dernier pour la déconne,
00:18:16sur des moments de jeu
00:18:17où il faut vraiment être dans une colère froide ?
00:18:20On rit d'abord.
00:18:21On répète, on rit énormément.
00:18:24Et puis après,
00:18:25comme on rentre dans les personnages
00:18:26et dans la situation,
00:18:28et qu'on n'est quand même pas des gros ringards
00:18:31qui cherchent son public,
00:18:33on devient terrifiant.
00:18:35Il devient rouge, il devient violet.
00:18:36Il a les yeux qui sortent de la tête.
00:18:38Il est fort.
00:18:39Et moi, je suis là, je le pique.
00:18:41Je ne le laisse pas en repos.
00:18:43Et puis, on part dans les personnages.
00:18:45C'est ça qui est top au théâtre.
00:18:46C'est que vous pouvez vraiment...
00:18:48Vous devenez quelqu'un d'autre.
00:18:50Vous lâchez les chevaux
00:18:51à plusieurs moments de la pièce.
00:18:53C'est une question très journaliste,
00:18:55un peu chiante que je vais vous poser.
00:18:56Dites-moi, je vais vous donner mon point de vue sur la qualité.
00:18:58Je vais même vous la poser,
00:18:59de façon qui est le journaliste un peu cool
00:19:00qui met les pieds sur la table.
00:19:01Dites-moi, Marianne.
00:19:03Oui, dites-moi.
00:19:04Quelle part de Marianne Chazelle
00:19:06il y a dans ce personnage
00:19:08que vous jouez au théâtre ?
00:19:10Quelle indiscrétion.
00:19:11Oui, je me suis désolé.
00:19:12Je me devais de vous la poser.
00:19:13C'est épouvantable.
00:19:14Quelle part y a-t-il de moi ?
00:19:18Je ne sais pas du tout,
00:19:19parce que comme je ne me vois pas...
00:19:20Non, je pense que je suis beaucoup moins violente.
00:19:23Est-ce que vous êtes une violarde, en fait, dans la vraie vie ?
00:19:25Non, je ne crois pas.
00:19:26Est-ce que vous pourriez vous énerver
00:19:27comme le personnage, là,
00:19:29jusqu'à aller balancer des trucs ?
00:19:31Il faut vraiment qu'on me pousse
00:19:32au bord de la...
00:19:33Vraiment une extrémiste de la survie,
00:19:35au niveau de la survie.
00:19:36Ça serait...
00:19:37Je ne sais pas,
00:19:38il y aurait un tsunami qui arriverait.
00:19:40Mais sinon, non, je prends beaucoup.
00:19:42Et puis, j'essaie plutôt de passer
00:19:44par la conciliation,
00:19:46plutôt par l'explication.
00:19:47Oui, arrondir les angles.
00:19:48Voilà, j'ai un peu compris
00:19:49que ça ne servait pas trop à grand-chose,
00:19:50mais je ne suis pas frontale.
00:19:51Je ne suis pas quelqu'un de frontale.
00:19:53Et là, c'est là où je m'éclate.
00:19:54C'est que dans ce rôle-là,
00:19:55je peux y aller à fond.
00:19:56J'ai toutes les autorisations
00:19:58pour dire des gros mots,
00:20:00pour insulter,
00:20:01pour critiquer,
00:20:03pour rire et me moquer.
00:20:04Je me moque énormément.
00:20:05Mais je revenais tout à l'heure
00:20:06sur les pavés de textes que vous avez,
00:20:08c'est-à-dire que même dans la recherche
00:20:10du domaine de l'insulte,
00:20:12attention, je le dis aux auditeurs d'RTL,
00:20:17c'est-à-dire que c'est très imagé.
00:20:18Moi, il y a une réplique
00:20:20qui me tue de rire
00:20:21par rapport au poignet d'amour.
00:20:23Oui, ça c'est parce que lui,
00:20:25elle touche le point faible,
00:20:27le point sensible,
00:20:28c'est qu'il vieillit.
00:20:29Il vieillit comme quoi ?
00:20:30Comme tous les hommes.
00:20:31Donc, il prend du bedon,
00:20:32donc il prend là.
00:20:33Et lui, il s'imagine
00:20:34qu'il a toujours 50 ans, 48 ans.
00:20:35Et il lui explique,
00:20:36il lui dit,
00:20:37mais tu as toujours aimé
00:20:38mes poignets d'amour.
00:20:39Et elle lui répond,
00:20:40oui, mais le problème,
00:20:41c'est que maintenant,
00:20:42tu as les tiroirs qui vont avec.
00:20:43Tu vas bientôt ressembler
00:20:45Et là, il est crucifié.
00:20:48Pour lui, c'est inacceptable.
00:20:51Ça s'appelle
00:20:52Parle-moi d'amour.
00:20:53Alors, dans Le Bon Dimanche Show,
00:20:54Marianne Chazelle,
00:20:55on a décidé de faire un geste
00:20:56en faveur de la planète.
00:20:57Il y en a qui recyclent le papier.
00:20:58C'est très bien.
00:20:59C'est une démarche assez green.
00:21:00Qu'est-ce que vous voulez
00:21:01que je recycle ?
00:21:02Je suis spécialiste en ordures.
00:21:04Alors nous, en fait,
00:21:06on s'est dit un jour,
00:21:07mais il y a des centaines
00:21:08et des centaines de journalistes
00:21:09qui posent des questions.
00:21:10Ces questions sont posées
00:21:11une seule fois
00:21:12et après,
00:21:13elles sont jetées.
00:21:14C'est quand même dommage.
00:21:15Alors nous, on les récupère
00:21:17et on vous les pose.
00:21:18Là, par exemple,
00:21:19on a récupéré une question
00:21:20de France Roche.
00:21:21C'est une question
00:21:22qui a été posée
00:21:23le 19 novembre 1960
00:21:25à Ingrid Bergman
00:21:27dans une émission
00:21:28qui s'appelait Cinépanorama.
00:21:29Imaginez qu'elle vous pose
00:21:31cette question à vous.
00:21:32Vous répondriez quoi ?
00:21:33France Roche,
00:21:34parce que oui,
00:21:35je me souviens de cette dame.
00:21:36Bien sûr.
00:21:37Vous avez certainement le choix.
00:21:38J'ai l'impression
00:21:39qu'on doit vous proposer
00:21:40des morceaux de script.
00:21:41Voilà.
00:21:42Vous avez entendu la question.
00:21:43Vous avez certainement le choix.
00:21:44J'ai l'impression
00:21:45que vous devez avoir
00:21:46des morceaux de script.
00:21:47Est-ce que vous recevez
00:21:48beaucoup de propositions
00:21:49de films, de théâtre,
00:21:50de séries, Marianne ?
00:21:51Des morceaux, non.
00:21:53Je ne suis pas Ingrid Bergman
00:21:55que j'adore au demeurant
00:21:57et qui était une actrice incroyable.
00:21:59Je reçois beaucoup de théâtre.
00:22:02C'est vrai.
00:22:03Beaucoup de théâtre.
00:22:04Je reçois un peu de cinéma
00:22:07et je reçois pas mal de télévision.
00:22:11Des séries, des unitaires.
00:22:14J'ai fait des choses à la télévision
00:22:16qui m'ont passionnée.
00:22:17J'ai fait, par exemple,
00:22:19quand on avait fait la série
00:22:21sur les mots passants.
00:22:22J'avais adoré jouer les mots passants.
00:22:24Pour moi, c'était super.
00:22:26Mais disons que c'est le théâtre
00:22:28qui a d'abord toujours été ma préférence.
00:22:31J'en ai toujours fait.
00:22:33Dans lequel, peut-être,
00:22:35vous parliez de l'âge tout à l'heure,
00:22:37on peut trouver des rôles
00:22:39de dimension et important
00:22:41plus facilement peut-être qu'au cinéma.
00:22:45Question de Catherine Sélac.
00:22:48A l'époque, elle l'avait posée à Sylvie Testu
00:22:50dans l'émission Thé au Café.
00:22:51C'était en 2016.
00:22:52Mais vous allez voir,
00:22:53je pense que votre réponse
00:22:55peut également être intéressante.
00:22:56Écoutez.
00:22:57Si vous pouviez vous adresser
00:22:59à la jeune fille que vous étiez à vos débuts,
00:23:01qu'est-ce que vous lui diriez à cette jeune fille ?
00:23:04Moi, qu'est-ce que je lui dirais ?
00:23:06À la jeune Marianne Chazelle.
00:23:08Je lui dirais redresse-toi
00:23:10et confiance en toi.
00:23:12Prends de l'assurance.
00:23:14J'étais très très insécure.
00:23:16Je n'étais pas sûre de moi.
00:23:17J'avais l'impression que je n'étais pas légitime.
00:23:20C'était ça qu'il fallait que je travaille.
00:23:23Mais surtout que, tout à l'heure,
00:23:24on faisait allusion au Splendide.
00:23:26Au départ, vous étiez la seule fille
00:23:28du Splendide, avant que Josiane arrive.
00:23:30Non, il y avait Valérie Mérès qui était là.
00:23:32Et avant Valérie, il y avait Isabelle de Botton
00:23:35que vous devez connaître.
00:23:36Oui, bien sûr.
00:23:37Elle faisait partie du groupe des filles.
00:23:38Mais qu'on voit, d'ailleurs, de mémoire,
00:23:40dans les Bronzés font du ski,
00:23:41elle est dans l'appartement avec le passage du Scrabble.
00:23:43Exactement.
00:23:44Et après, il y a eu moi.
00:23:45Et après, Josie.
00:23:47J'ai une question de Philippe Gassot
00:23:49à Stéphanie de Monaco
00:23:51qu'on a recyclée spécialement pour vous.
00:23:53Cette question date de 1986.
00:23:55Écoutez.
00:23:56Alors, j'aimerais savoir,
00:23:57comment se passe votre vie ?
00:23:58Est-ce que vous êtes un peu une personne
00:24:00traquée par les photographes ?
00:24:01C'est intéressant comme question.
00:24:03Le type mérite sa place de journaliste.
00:24:06Mais vous vous rendez compte
00:24:07le nombre de conneries qu'il faut affronter.
00:24:09Quand on fait et mon métier et le sien,
00:24:11la princesse, là.
00:24:12Elle n'a rien demandé à personne.
00:24:14Ça vous plaît d'être traquée
00:24:16et qu'on vous suive avec des caméras
00:24:18quand vous n'êtes pas coiffé le matin ?
00:24:20Quand vous venez de vous engueuler
00:24:21avec votre petite amie,
00:24:22quand vous faites pisser votre chien ?
00:24:23Bon, on ne répondra pas à ce monsieur.
00:24:25Non, on ne répondra pas.
00:24:26Mais j'ai d'autres questions
00:24:27extrêmement plus intéressantes
00:24:28que je vais vous poser dans quelques instants.
00:24:30C'est Marianne Chazelle
00:24:32qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:24:34A tout de suite.
00:24:41Quand le bon dimanche chaud commence,
00:24:44le monde entier se tait et l'écoute.
00:24:50Chut, Marcel.
00:24:51C'est évidemment faux, hein.
00:24:52Mais on dit ce qu'on veut.
00:24:55Chut, Marcel. Deuxième point.
00:24:58Le bon dimanche chaud sur RTL.
00:25:00Marianne Chazelle fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:25:02On parle entre autres de la pièce
00:25:04« Parle-moi d'amour » qui arrive à la Michaudière
00:25:06à partir du 20 septembre prochain.
00:25:08Petite parenthèse musicale,
00:25:09puisqu'on va parler musique dans quelques instants
00:25:11avec Valérie Zetoun.
00:25:12Marianne, vous écoutez beaucoup de musique ?
00:25:15Et vous écoutez quoi ?
00:25:17J'écoute beaucoup de classique.
00:25:19D'accord.
00:25:20J'écoute radio classique.
00:25:23Ok, d'accord. Très bien.
00:25:25Donc là, vous avez un éventail de la musique
00:25:27du Moyen-Âge jusqu'à maintenant.
00:25:29Ok.
00:25:30Et puis j'écoute les musiques qui sont dans l'air.
00:25:33Et puis j'ai adoré le reggae.
00:25:35J'écoute plein de musique, en fait.
00:25:38D'accord. Vous êtes une grosse consommatrice de musique.
00:25:40Oui.
00:25:41On va parler de musique avec Valérie Zetoun.
00:25:43La chance qu'on a quand on a de la musique dans une scène,
00:25:45c'est qu'elle prend une ampleur, un sens.
00:25:49Elle vous porte.
00:25:50Oui.
00:25:51J'ai réalisé un film dont je suis très, très fière.
00:25:54Ne vous manquez pas de moi parce qu'il n'y en a qu'un.
00:25:57Je ne vais pas me moquer, d'ailleurs.
00:25:59Il y a un moment où je vais aborder ce sujet
00:26:01parce que justement, on parlera de cette expérience en tant que réelle.
00:26:04Oui.
00:26:05Au secours, j'ai 30 ans.
00:26:06Voilà. Au secours, j'ai 30 ans.
00:26:07Et en dehors du fait du travail, l'écriture, tout ça,
00:26:09j'ai découvert le travail de la musique sur le son,
00:26:11sur la bande-son.
00:26:13Et j'ai trouvé ça fantastique.
00:26:15Valérie Zetoun vient nous rejoindre comme chaque dimanche.
00:26:17Bonjour, Valérie.
00:26:18Bonjour, Bruno. Mes hommages, Marianne.
00:26:20Bonjour, Valérie.
00:26:21C'est un plaisir de faire ma chronique devant vous.
00:26:24On va parler de quoi aujourd'hui ?
00:26:25Écoutez, je vais vous raconter une histoire que j'adore,
00:26:28qui est l'histoire d'Off the Wall,
00:26:30de l'homme mythique de Michael Jackson
00:26:32qui a fait de lui une star mondiale
00:26:34et qui fête ses 45 ans cette année.
00:26:42Nous sommes en 1978.
00:26:44Michael Jackson fête ses 19 ans
00:26:46et cela fait presque 15 ans
00:26:48qu'il est en haut de l'affiche avec ses frères, les Jacksons.
00:26:51Il est une vedette depuis ses 5 ans,
00:26:53un exploit unique au monde.
00:27:01Mais son moral est au plus bas.
00:27:03Malgré les tubes et les tournées qui s'enchaînent,
00:27:05Michael est touf de devoir chanter des titres
00:27:08choisis par les maisons de disques
00:27:10et de n'avoir aucun contrôle sur sa carrière.
00:27:13Il en a assez qu'on lui dise quoi, quand et où chanter.
00:27:23De plus, l'énorme succès de Can You Feel It
00:27:25qu'il a écrit et composé,
00:27:27le conforte dans l'idée qu'il peut maintenant
00:27:29voler de ses propres ailes
00:27:31et arrêter de collaborer avec ses frères.
00:27:33Et puis, il y a ce terrible point commun
00:27:35qu'il a avec d'autres grandes stars avant lui
00:27:38comme James Brown ou Marvin Gaye.
00:27:40Celui d'avoir un père violent.
00:27:42Joseph Jackson, ancien boxeur,
00:27:44qui a tabassé tous ses enfants
00:27:46à coups de boucle de ceinturon
00:27:48et particulièrement Michael
00:27:50qu'il prend un malin plaisir à surnommer
00:27:52Michael Jackson.
00:27:54Michael veut donc tout donner
00:27:56dans son prochain album solo
00:27:58histoire aussi de s'affranchir de son père
00:28:00qui lui a bousillé son enfance
00:28:02et volé son adolescence.
00:28:08A l'époque, il sort très souvent
00:28:10avec sa copine Diana Ross
00:28:12au Studio 54, le club où il a fait
00:28:14son premier album solo.
00:28:16Dans ce cas-là,
00:28:18c'est Michael Jackson
00:28:20qui lui a donné la chance
00:28:22à Diana Ross au Studio 54,
00:28:24le club qui a révolutionné
00:28:26le monde de la nuit.
00:28:28Michael écoute attentivement
00:28:30tous les nouveaux sons funk et disco
00:28:32que les DJ passent.
00:28:34Il note toutes les excentricités
00:28:36des happy few new-yorkais
00:28:38ainsi que leur façon de danser.
00:28:40L'artiste hume l'air du temps
00:28:42de cette folle fin des années 70
00:28:44et Off The Wall est en train
00:28:46de germer dans son esprit.
00:28:48Mais il lui faut un producteur.
00:28:50Il part le tour de lui.
00:28:58Quelques années auparavant,
00:29:00il a tourné le remake du Magicien Doze
00:29:02réalisé par l'immense Sidney Lumet
00:29:04dont le directeur musical est Quincy Jones.
00:29:06Mais si Quincy est plus proche
00:29:08de Diana, ils ont gardé des relations
00:29:10et s'appellent régulièrement.
00:29:12Un soir, Michael fait part à Quincy
00:29:14de son désir de trouver un producteur.
00:29:16Il faut savoir qu'à l'époque,
00:29:18Quincy Jones est un immense producteur
00:29:20de jazz qui a travaillé avec
00:29:22les plus grands de Sinatra, Cambezi
00:29:24en passant par Tony Bennett
00:29:26mais qu'il n'a jamais vraiment produit
00:29:28de pop-musique.
00:29:34Au bout de quelques minutes
00:29:36et après avoir égrené différents noms
00:29:38de producteurs, Quincy propose à Michael
00:29:40de produire son album.
00:29:42L'évidence saute aux oreilles du chanteur
00:29:44qui accepte immédiatement
00:29:46de mettre au travail sur le chant.
00:29:48Pour les musiciens, ils appellent Steve Porcaro
00:29:50le clavier du groupe Toto
00:29:52qui cartonne cette année-là
00:29:54avec All The Lies.
00:30:00A la base, ce sera
00:30:02Louis Johnson des Brothers Johnsons
00:30:04qui joue le tube Stomp
00:30:06sur lequel Michael s'éclate tous les soirs
00:30:08au Studio 54.
00:30:16Il y aura aussi la présence de Dave Foster
00:30:18qui deviendra un immense producteur par la suite
00:30:20et de Larry Carlton
00:30:22guitariste hors pair.
00:30:24Au total, 20 des meilleurs musiciens
00:30:26mondiaux sont engagés
00:30:28et fait inédit dans l'histoire de la musique
00:30:30américaine de l'époque,
00:30:32blancs et noirs, joueurs de rock,
00:30:34de funk et de disco
00:30:36vont travailler ensemble pour la première fois.
00:30:38Quincy appelle aussi
00:30:40Paul McCartney et Stevie Wonder
00:30:42rien que ça, afin qu'ils participent
00:30:44à l'album.
00:30:50Les 10 titres sont enregistrés
00:30:52au Studio Cherokee 3 à Los Angeles
00:30:54dans le plus grand secret.
00:30:56Michael a écrit et composé 3 titres
00:30:58et pour muscler l'album,
00:31:00Quincy engage Rod Thomperton,
00:31:02drôle d'auteur-compositeur anglais
00:31:04au réolé d'immense succès
00:31:06dans le Give Me The Night pour George Benson.
00:31:14A sa sortie le 10 août 1979,
00:31:16l'album Off The Wall
00:31:18est un gigantesque succès
00:31:20qui bat tous les records.
00:31:22C'est le premier album qui classe
00:31:244 singles top 10, dont 2 numéros 1
00:31:26de l'histoire de la musique.
00:31:28Avec plus de 20 millions de copies,
00:31:30c'est aussi la plus grosse vente de l'époque
00:31:32pour un artiste afro-américain.
00:31:40Michael est radieux sur la pochette
00:31:42devant un mur de briques.
00:31:44En août 1979, il y a 45 ans pile,
00:31:46le monde assiste en direct
00:31:48à la naissance de la plus grande
00:31:50popstar de tous les temps,
00:31:52Michael Jackson, 20 ans.
00:31:54Sauf la France, qui est le seul
00:31:56pays où le disque ne marche pas du tout.
00:31:58Cet album va aussi lui permettre
00:32:00d'acheter sa liberté en changeant
00:32:02de maison de disque et en virant son père
00:32:04qui ne sera jamais son manager.
00:32:06Off The Wall reste aujourd'hui
00:32:08encore une merveille artistique
00:32:10où il n'y a aucune machine,
00:32:12juste des musiciens hors pair.
00:32:14Des titres énormes,
00:32:16une diversité musicale rare
00:32:18et où on entend toute l'étendue
00:32:20de la voix incroyable de l'artiste.
00:32:22Malgré des récompenses à la pelle,
00:32:24Michael Jackson se dit qu'il peut
00:32:26faire encore plus fort avec Quincy.
00:32:283 ans plus tard, ils battront
00:32:30leurs propres records avec le run maré
00:32:32que sera Thriller.
00:32:34Mais ça, c'est une autre histoire.
00:32:36Bon dimanche !
00:33:04Ça n'a pas marché du tout.
00:33:06Pour la petite histoire,
00:33:08moi à l'époque j'avais 13 ans et on pouvait
00:33:10sortir le samedi après-midi, on avait le droit,
00:33:12dans les boîtes de nuit. Il y avait une boîte de nuit
00:33:14à Montparnasse qui s'appelait le Madison Square Garden.
00:33:16Donc j'allais le samedi après-midi
00:33:18boire des coquins et essayer de galocher des filles.
00:33:20Et c'est là où j'ai
00:33:22entendu pour la première fois
00:33:24le Off The Wall
00:33:26et ce disque m'a rendu fou.
00:33:28Mais mes copains ne connaissaient pas parce que
00:33:30c'est le seul pays au monde
00:33:32où Michael n'a pas marché sur Off The Wall.
00:33:34Après sur Thriller...
00:33:36Et c'est lui
00:33:38la plus grosse vedette, ce que vous avez dit à la fin.
00:33:40C'est considéré comme le plus...
00:33:42Ah oui, il est considéré comme la plus grande
00:33:44popstar de tous les temps. Plus que Prince
00:33:46ou plus que... Largement.
00:33:48Merci beaucoup Valérie.
00:33:50C'est moi. C'est le Bon Dimanche Show
00:33:52qui continue avec Marianne Chazelle sur RTL.
00:33:54A tout de suite.
00:33:58Le saviez-vous ?
00:34:00Le Bon Dimanche Show est la seule émission
00:34:02qui est aussi savoureuse avec une douzaine
00:34:04d'huîtres qu'avec un paquet de chips.
00:34:08RTL tous les dimanches.
00:34:10C'est Bruno Guillon.
00:34:12Et c'est Marianne Chazelle
00:34:14qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:34:16Foncez à partir du 20 septembre prochain, l'applaudir sur scène.
00:34:18Théâtre d'Alamy Chaudière avec
00:34:20Michel Lebe. On est aujourd'hui le
00:34:228 septembre. Ça arrive à grands pas.
00:34:24Vous êtes du genre stressée ou pas, Marianne ?
00:34:26Oui, sur la finale, oui.
00:34:28On ne sait jamais.
00:34:30C'est ça qui est merveilleux au théâtre
00:34:32et en même temps très angoissant.
00:34:34C'est qu'on ne sait pas.
00:34:36Il va y avoir
00:34:38une surprise, il y a une inconnue.
00:34:40Comment les gens vont prendre la pièce ?
00:34:42Est-ce que soi-même on est bien ?
00:34:44Bref, moi j'adore ça.
00:34:46Ce sentiment d'adrénaline.
00:34:48On a de l'adrénaline qui vient parce qu'il y a du risque.
00:34:50Mais ça, ça stresse.
00:34:52J'avais lu une interview où vous aviez dit
00:34:54que quand vous jouez une pièce
00:34:56qui n'a jamais été jouée, il y a un stress
00:34:58parce qu'on ne sait pas si ça va plaire.
00:35:00Il s'avère que celle-ci, pour le coup,
00:35:02avait été jouée il y a quelques années déjà.
00:35:04Début des années 2000
00:35:06par Michel Lebe.
00:35:08Moi, je n'ai pas vu cette première version.
00:35:10Je ne savais même pas qu'elle avait existé.
00:35:12Quand on me l'a proposée, je ne savais pas au départ
00:35:14qu'elle avait déjà été créée il y a 15 ans
00:35:16ou quelques années.
00:35:18La particularité, c'est que cette pièce s'appuie
00:35:20beaucoup sur un contexte
00:35:22moderne, actuel.
00:35:24Il y a des allusions
00:35:26notamment politiques qui sont très contemporaines.
00:35:28Et là, Claudel a refait
00:35:30un travail de polissage.
00:35:32Il est repassé, il a changé des références,
00:35:34il a changé des noms.
00:35:36On a vraiment l'impression que la pièce
00:35:38est toute fraîche.
00:35:40D'ailleurs, on rit beaucoup.
00:35:42On est un peu sur une forme
00:35:44de satire social de la bourgeoisie.
00:35:46Dans cette pièce, c'est un peu ça.
00:35:48Je pense que là,
00:35:50ce milieu
00:35:52de gens éduqués,
00:35:54élevés, diplômés,
00:35:56d'un vie très confortable, qui ont tendance
00:35:58à avoir un discours d'un côté
00:36:00et un comportement de l'autre,
00:36:02de ne pas forcément adhérer
00:36:04à ses convictions, parce qu'il parle beaucoup de ses convictions,
00:36:06ses valeurs, et puis il vit quand même comme un grand bourgeois.
00:36:08Oui, ça s'est très
00:36:10bien montré, très ciselé, très pointu
00:36:12de la part de l'auteur.
00:36:14Vous craignez pas le fou rire ?
00:36:16Là, honnêtement, il y a des extraits
00:36:18où je disais, j'ai la chance
00:36:20d'avoir lu la pièce avant de la voir,
00:36:22puisque pour l'instant, il y a des moments
00:36:24où je me dis, ça va être compliqué
00:36:26de le tenir.
00:36:28C'est sûr qu'il y a des trucs qui sont durs à tenir.
00:36:30Il y a des trucs qui partent, et évidemment,
00:36:32pour le jeu d'acteur, il faut encaisser le coup,
00:36:34mais c'est tellement drôle. Et moi, je les entendais
00:36:36avec votre voix, mais comment il va faire
00:36:38pour ne pas se marrer ?
00:36:40Pour éviter le fou rire, il faut quitter
00:36:42les yeux, parce que souvent,
00:36:44quand on est trop l'œil dans l'œil, et c'est beaucoup leur cas,
00:36:46parce qu'ils se parlent...
00:36:48Quand on sent que ça frise...
00:36:50Mais en fait,
00:36:52c'est moins ça qui nous fait rire,
00:36:54parce qu'après, on le joue, on l'a intégré.
00:36:56C'est quand il y a un truc qui déconne,
00:36:58quand il y a un petit décalage, un bafouillement,
00:37:00quand il y a une réaction...
00:37:02Quand, par exemple, il y a une réplique qu'on adore,
00:37:04où les gens rient, et un soir, on ne sait pas pour quelle raison,
00:37:06ça répare.
00:37:08Ça, c'est le cauchemar de tous les comédiens.
00:37:10C'est un cauchemar
00:37:12où ça peut être un fou rire aussi,
00:37:14parce qu'on se dit,
00:37:16c'est à chaque fois un remède sur le tapis.
00:37:18C'est jamais acquis.
00:37:20Ou à contrario, des fois, les gens se marrent à des endroits
00:37:22où on n'avait pas du tout prévu.
00:37:24Ça, c'est fréquent.
00:37:26Ça s'appelle Parle-moi d'amour.
00:37:28J'ai envie qu'on parle d'autres sujets, Marianne Chazelle.
00:37:30Parlez-moi de quoi ?
00:37:32Parlez-moi de vous. De quoi vous êtes le plus fier
00:37:34quand vous regardez en arrière ?
00:37:36Je ne sais pas de quoi je suis fier.
00:37:38Je suis fier
00:37:40d'être déjà en vie,
00:37:42d'être...
00:37:46Je suis fier de quoi ?
00:37:48D'avoir pu faire
00:37:50des choses
00:37:52que j'avais envie de faire.
00:37:54D'avoir créé
00:37:56certains personnages.
00:37:58Je ne suis pas fière, mais je suis heureuse de les avoir faits.
00:38:00Je suis...
00:38:02Fière, c'est un mot
00:38:04un peu bizarre. C'est comme si ça dépendait de moi.
00:38:06Comme si c'était moi qui le revendiquais.
00:38:08Je suis heureuse de certaines choses.
00:38:10Je dirais plutôt que je suis fière.
00:38:12Je suis heureuse d'avoir pu
00:38:14vivre la vie que j'ai.
00:38:16D'avoir l'enfant que j'ai.
00:38:18D'avoir...
00:38:20Je ne sais pas.
00:38:22C'est tout. C'est tout ce que je peux vous répondre.
00:38:24Je ne veux pas rentrer dans la confidentialité
00:38:26de la vie de famille,
00:38:28mais votre maman était comédienne.
00:38:30Votre papa était pasteur.
00:38:32Elle est devenue actrice tardivement.
00:38:34D'ailleurs, vous la voyez
00:38:36dans le film de Thierry.
00:38:38Dans l'Indien dans la ville.
00:38:40Maman assassin. Elle prend la flèche dans la tête.
00:38:42Mais est-ce que
00:38:44vous avez gardé
00:38:46cette transmission par rapport à...
00:38:48Pas du tout. Ma fille fait autre chose.
00:38:50Et vous n'allez pas la chercher ?
00:38:52Ah non. Surtout pas.
00:38:54Il est hors de question. Elle faisait ce qu'elle voulait de sa vie.
00:38:56C'est une adulte.
00:38:58Maintenant, elle est partie dans d'autres directions. Elle est très heureuse.
00:39:00Non, ça, ce n'était pas du tout dans le contrat.
00:39:02Comme ma mère n'a pas essayé
00:39:04non plus. C'est moi qui me suis appropriée.
00:39:06Quelque chose d'elle, je pense.
00:39:08Ce n'est pas elle qui m'a imposé quelque chose.
00:39:10Parlez-moi de liberté, Marianne Chazelle.
00:39:12Vous trouvez qu'il y avait une plus grande liberté de ton
00:39:14avant ou pas ?
00:39:16Certainement. Il y avait une autre liberté, c'est sûr.
00:39:18Avant, peut-être à tort, certainement.
00:39:20Parfois. Mais il y avait une possibilité
00:39:22de dire des choses, de parler,
00:39:24d'exprimer dans les bons
00:39:26et les mauvais côtés. Mais à l'heure actuelle,
00:39:28on est quand même très, très, très paralysé.
00:39:30S'il y a des choses...
00:39:32Notamment, les gens de ma génération
00:39:34et d'autres, et j'imagine aussi.
00:39:36Moi, j'ai 23 ans, donc je ne sais pas...
00:39:38Non, ce n'est pas pour moi.
00:39:40Vous avez raison.
00:39:42Je blague, Marianne.
00:39:44Là, il y a des choses, j'ai l'impression
00:39:46qu'on est tétanisé. Il y a des trucs qu'on ne peut plus dire.
00:39:48Il y a des mots...
00:39:50On a peur. Alors, on s'en fout, nous,
00:39:52parce qu'on se dit...
00:39:54Et puis, si les gens le prennent mal,
00:39:56tant pis. Mais surtout que vous évitez certains
00:39:58écueils dans votre vie de tous les jours.
00:40:00Je crois que vous, Marianne, vous n'êtes pas du tout branchée
00:40:02dans les réseaux sociaux. Il n'y a pas d'Insta,
00:40:04il n'y a pas de Twitter, il n'y a pas de TikTok, il n'y a rien.
00:40:06C'est sûr que je suis quand même loin à côté de la plaque.
00:40:08Je ne suis pas du tout dans le monde.
00:40:10Mais je ne vous cache pas que d'abord...
00:40:12Ça vous préserve un peu ?
00:40:14D'abord, c'était par incompétence.
00:40:16Parce que faire fonctionner ces appareils,
00:40:18j'ai énormément de mal. Mais bon,
00:40:20je suis une bonne élève. Vous voyez, je suis un peu scolaire.
00:40:22Donc, je travaille, j'essaye de progresser.
00:40:24Mais la tournure
00:40:26que ça peut prendre... Alors, pas toujours,
00:40:28parce que c'est vrai qu'il y a des trucs qui peuvent être intéressants.
00:40:30Mais moi, personnellement, la tournure
00:40:32que ça prend, ça me fout les jetons.
00:40:34Ça ne me plaît pas.
00:40:36Je suis inquiète de voir des gens qui balancent
00:40:38des ordures, des horreurs, et qui sont
00:40:40planqués derrière petits chaperons rouges
00:40:42ou fleurs du printemps.
00:40:44Ça, je trouve ça moche.
00:40:46Ça rappelle des très vieux souvenirs.
00:40:48Les Français ont été quand même les rois de la délation pendant la guerre,
00:40:50en 1945. Il y a quand même
00:40:52un état d'esprit où la médiocrité
00:40:54a toute liberté.
00:40:56Alors, ça peut faire rire, parce que
00:40:58des fois, il y a des commentaires à pisser de rire.
00:41:00Vous savez quoi ? Je vais vous arrêter maintenant.
00:41:02Ça peut faire rire, et ça fait rire. On a une rubrique dans l'émission
00:41:04qui s'appelle les critiques du web.
00:41:06Je vous explique comment ça marche.
00:41:08On le fait avec tous les artistes qui viennent ici sur ce fauteuil.
00:41:10On récupère les critiques
00:41:12par rapport à une oeuvre, qu'elle soit bonne ou mauvaise.
00:41:14En fait, on s'en fout. Nous, ce qui nous fait rire,
00:41:16c'est qu'elle tombe à côté.
00:41:18Ça, j'en connais un rayon.
00:41:20On va vous les faire écouter, mais plutôt que de vous les faire écouter
00:41:22la telle qu'elle en français, on les traduit
00:41:24dans une autre langue.
00:41:26Vous allez me dire si c'est une bonne ou une mauvaise critique.
00:41:28Ce seront les critiques du web de Marianne Chazelle.
00:41:30Ça arrive dans quelques instants sur RTL.
00:41:32A tout de suite.
00:41:38J'avais une super blague pour ce jingle.
00:41:40Mon fessine qu'on est déjà à la bourre.
00:41:42Alors, je me dépêche. Hop, hop.
00:41:44Bruno Guillon sur RTL. Allez, allez.
00:41:48Alors, Marianne,
00:41:50on parle de la pièce par le mois d'amour
00:41:52qui arrive le 20 septembre au théâtre de la Michaudière.
00:41:54Vu qu'on vient d'écouter Nolwenn, le Roi Brest,
00:41:56je ne peux pas passer à côté de
00:41:58Brosséliande. C'est la série
00:42:00Événements qui arrive sur TF1.
00:42:02Vous jouez la maman de Nolwenn.
00:42:04J'ai eu la chance d'avoir les deux premiers épisodes
00:42:06en avant-première.
00:42:08Vous faites bien votre boulot.
00:42:10Vous essayez,
00:42:12vous regardez pas mal.
00:42:14C'est captivant.
00:42:16On est sur une histoire de disparition
00:42:18qui s'est passée il y a 20 ans.
00:42:20On voit d'ailleurs sa attaque sur
00:42:22Nolwenn qui est endormi dans un chemin,
00:42:24dans une forêt. Et elle revient 20 ans après
00:42:26sur les lieux de cette disparition.
00:42:28Et vous jouez le rôle de la maman
00:42:30de Nolwenn. Je suis sa mère.
00:42:32Tu es un peu dans un délire de sophrologie.
00:42:34On ne sait pas trop.
00:42:36Nolwenn, c'est devenue
00:42:38une chercheuse en biologie.
00:42:40Très réputée.
00:42:42Pas contrairement, mais de façon assez rigolote.
00:42:44Sa mère, en fait, elle est à la limite du rebouteux,
00:42:46de la soignante.
00:42:48Elle soigne avec les plantes. Elle est tout à fait dans un univers
00:42:50très brosséliande.
00:42:52C'est une forêt magique.
00:42:54On rencontre quand même des gens qui embrassent les arbres.
00:42:56Et pour de vrai.
00:42:58Il y a quand même un univers
00:43:00très particulier. Ils cherchent tous
00:43:02les fées, les lutins.
00:43:04Bref.
00:43:06C'est la vraie bonne série.
00:43:08Ou alors il y a un suspense d'enfer.
00:43:10Avec des rebondissements sur ces six épisodes.
00:43:12Pour arriver
00:43:14évidemment à un
00:43:16climax imprévisible.
00:43:18Même moi à la fin,
00:43:20je me disais
00:43:22c'est pas possible.
00:43:24Et il y a ces rebondissements
00:43:26qu'on adore dans ces séries-là.
00:43:28Tout le monde peut être coupable.
00:43:30Il y a des indices qui sont laissés. Des secrets de famille.
00:43:32Des horreurs qui sont passées.
00:43:34On se régale.
00:43:36J'aimerais avoir votre regard
00:43:38sur Nolwenn. On découvre Nolwenn
00:43:40en tant qu'actrice.
00:43:42Pour le coup, elle m'a scotché.
00:43:44Elle est très juste.
00:43:46D'autant qu'elle ne joue pas du tout son rôle.
00:43:48Au début, vous la voyez,
00:43:50elle est professeure dans une faculté.
00:43:52Elle a un côté sérieux.
00:43:54Sévère même presque.
00:43:56Elle est top. Elle est arrivée.
00:43:58Elle avait cette énorme série sur le dos.
00:44:00Il y avait
00:44:02six épisodes.
00:44:04Elle a tourné tous les jours
00:44:06pendant trois mois. C'était énorme.
00:44:08Elle est arrivée. C'est une grosse
00:44:10bosseuse Nolwenn. C'est vraiment quelqu'un
00:44:12de super. Elle est adorable.
00:44:14Elle est d'une modestie.
00:44:16Elle est d'une humilité.
00:44:18Du coup, tout le monde était là pour l'entourer.
00:44:20On a beaucoup chouchouté,
00:44:22beaucoup aimé toute la distribution qui était là avec elle.
00:44:24Le metteur en scène aussi.
00:44:26Et le résultat, je trouve qu'il est vraiment chouette
00:44:28parce qu'on voit que c'est une comédienne.
00:44:30Et c'est une super série. Ça a déjà été un succès
00:44:32en Belgique puisque la série a déjà été diffusée en Belgique
00:44:34il y a quelques mois et ça arrive sur TF1.
00:44:36Marianne, je vous le disais tout à l'heure,
00:44:38on va parler des critiques du web. On a récupéré
00:44:40les critiques qui ont été laissées sur le coffret
00:44:42intégral des Bronzés. Il y a les trois films.
00:44:4416,99€. C'est sur le site d'Amazon.
00:44:46J'ai récupéré les critiques,
00:44:48les bonnes, les mauvaises.
00:44:50Et je vais vous les faire écouter, mais dans une autre langue.
00:44:52Mais oui, mais alors je ne parle pas toutes les langues.
00:44:54Mais c'est normal. A l'oreille,
00:44:56vous allez me dire ça c'est peut-être bien, ça c'est peut-être pas bien.
00:44:58Et après je vous dirai la vraie critique.
00:45:00Ce ne sont que des vraies critiques. On y va ?
00:45:02Première critique, on l'a traduite en bulgare.
00:45:13Bonnes ou mauvaises critiques, d'après vous,
00:45:15du coffret des Bronzés ?
00:45:17J'ai compris mon histoire.
00:45:19Elle a une voix plutôt douce,
00:45:21mais elle finit un peu moyen.
00:45:23Ça finit mou.
00:45:25Donc c'est pas emballé à 100% je pense.
00:45:27Et pourtant si, c'est une bonne critique.
00:45:29Jolastico vous a mis 4 sur 5.
00:45:31Donc vraie critique laissée sur le site Amazon.
00:45:33La critique est la suivante.
00:45:35J'ai acheté la mauvaise trilogie.
00:45:37Je cherchais Le Seigneur des Anneaux.
00:45:39L'histoire est différente, mais ça reste 3 super films.
00:45:42C'est une vraie critique.
00:45:44Alors Jolastico, chapeau.
00:45:46Il a des voix éclectiques, c'est bien ça.
00:45:48L'histoire est différente.
00:45:50Il s'est bien rendu compte.
00:45:52Le type est pointu.
00:45:54La critique numéro 2, on l'a traduite en chinois.
00:46:05Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:46:07Moi j'adore le chinois,
00:46:09très bonne.
00:46:11Elle est mauvaise.
00:46:13Maria Mollet a mis 2 sur 5.
00:46:15Sa critique est la suivante.
00:46:17J'adore Jean Reno.
00:46:19Dommage qu'il ne le soit pas dans le 3e film.
00:46:21Déjà qu'il n'était pas dans les 2 premiers.
00:46:23C'est une vraie critique.
00:46:25Il y a quelqu'un qui a vraiment mis ça sur le site Amazon.
00:46:27Et il parle de quel film ?
00:46:29Il parle de la trilogie des Bronzés.
00:46:31J'adore Jean Reno, dommage qu'il ne soit pas dans le 3e film.
00:46:33Déjà qu'il n'était pas dans les 2 premiers.
00:46:35C'est extraordinaire.
00:46:37La critique numéro 3, on l'a traduite en danois.
00:46:53C'est quelle langue ça ?
00:46:55Ça c'est du danois.
00:46:57Ça a été laissé en français, on l'a traduite en danois.
00:46:59On rigole pas au Danemark, c'est mauvais.
00:47:01Non c'est bon.
00:47:035 sur 5.
00:47:053 films cultes.
00:47:07Je les avais déjà en cassette.
00:47:09Mais rachetés parce que non compatibles avec mon lecteur DVD.
00:47:11Ni avec mon Netflix.
00:47:13Ça c'est intéressant.
00:47:15Son aspirateur marche bien.
00:47:17Je ne sais pas s'il était connecté, si c'est un Dyson.
00:47:19L'avant-dernière.
00:47:21C'est ça qui est fascinant, ça permet aux gens de raconter leur vie.
00:47:23Comme ça on apprend qu'à Notard,
00:47:25il a un DVD,
00:47:27il a Netflix.
00:47:29Il est équipé, c'est bien.
00:47:31Numéro 4, la critique on l'a traduite en croate.
00:47:35Bonne ou mauvaise critique ?
00:47:37Très bonne.
00:47:39Non très mauvaise.
00:47:43Nono du Vercors a laissé cette critique.
00:47:45Donc on est sur la critique du coffre intégral des bronzés.
00:47:47Pourquoi acheter en DVD un film
00:47:49qui passe gratuitement tous les 3 mois sur TF1 ?
00:47:51Mais c'est pas con Nono en fait.
00:47:53C'est vrai.
00:47:55On peut juste dire que Nono est pingre.
00:47:57Parce qu'il ne peut pas se payer un DVD.
00:47:59Mais sinon au bout du compte,
00:48:01il n'a pas de DVD.
00:48:03Mais sinon au bout du compte,
00:48:05il n'a pas tort.
00:48:07La dernière, on l'a traduite en philippin.
00:48:19Déjà, vous apprenez comment on dit
00:48:21Marianne Chazelle en philippin.
00:48:23Il y a deux fois pellicula, pellicula.
00:48:25Est-ce que c'est bon ?
00:48:27Oui alors si je suis citée, c'est très bon.
00:48:29C'est très bon, en effet.
00:48:31Donc là, vos amis, 5 sur 5
00:48:33avec cette critique qui est une vraie critique.
00:48:35L'évolution du personnage de film en film
00:48:37est incroyable, en particulier le physique
00:48:39de Marianne Chazelle.
00:48:41Il faut que je rencontre Franck.
00:48:43Passez-moi son contact.
00:48:45C'est vrai que sur les bronzés 3,
00:48:47vous avez affublé d'une magnifique prothèse ma mère.
00:48:49Mais c'était très actuel.
00:48:51C'était dedans.
00:48:53Marianne Chazelle fait son bon dimanche
00:48:55chaud sur RTL pour votre plus grand plaisir.
00:48:57On va se retrouver dans quelques instants.
00:53:30RTL, le bon dimanche chaud.
00:53:33L'émission recommandée par l'Union française pour la santé buccodentaire.
00:53:39Le bon dimanche chaud sur RTL avec Marianne Chazelle
00:53:42qui est à nos côtés pendant encore quelques minutes
00:53:44sur les planches à partir du 20 septembre
00:53:46au théâtre de la Michaudière
00:53:48pour la pièce Parle-moi d'amour
00:53:50face à Michel Lebe.
00:53:52Alors, chère Marianne, vous inaugurez aujourd'hui
00:53:55une nouvelle rubrique.
00:53:56Et ça, je peux vous dire que je suis assez fier.
00:53:58C'est Patrick Chanfray qui vient nous rejoindre.
00:54:01Bonjour Patrick.
00:54:03Bonjour Marianne.
00:54:04Chaque semaine, Patrick, vous allez vous retrouver
00:54:07au plus près de nos auditeurs
00:54:10en vous rendant dans la ville de naissance de notre invité.
00:54:13Effectivement, Bruno, exactement.
00:54:15J'ai été prendre la température afin de savoir
00:54:17ce que pensent les Français aujourd'hui de Marianne Chazelle.
00:54:20Cette semaine, contre toute attente,
00:54:22je me suis rendu à Gap.
00:54:24Mais non.
00:54:25Mais si.
00:54:26Ça, c'est loin.
00:54:27Moi-même, ça m'étonne.
00:54:29Je ne sais pas si vous le savez,
00:54:31mais c'est là-bas que vous êtes née.
00:54:33Je n'en ai aucun souvenir.
00:54:35J'y suis passée de façon très rapide.
00:54:37Et il y a deux ans, j'avais déjà déménagé.
00:54:40D'ailleurs, quand j'ai appris par inadvertance
00:54:42que vous étiez née à Gap,
00:54:44je me suis dit que ça ne m'étonne pas d'elle.
00:54:46Elle est toujours d'une originalité assez rare.
00:54:50Ça ne vous étonne pas, Bruno ?
00:54:52Non, non.
00:54:53C'est quand même Gap.
00:54:55C'est hyper rare de naître dans un magasin de vêtements.
00:54:58Vraiment, c'est fou.
00:55:00Je me suis dit...
00:55:01Vous n'avez gardé aucune séquelle.
00:55:03Puisque là, en vous regardant, vous avez bien grandi.
00:55:05C'est très bien.
00:55:06Moi, j'ai un ami qui est né dans un magasin Pimki.
00:55:09Il a 32 ans et il taille toujours petit.
00:55:12Mais vraiment, il est très petit.
00:55:14Il est tellement petit qu'il a les cheveux qui sentent les pieds.
00:55:16Mais non.
00:55:17C'est très particulier.
00:55:19Philippe Croizon, que vous avez reçu la semaine dernière, Bruno,
00:55:22nous disait que lui n'avait pas ce problème.
00:55:24Puisqu'il n'avait ni l'un ni l'autre.
00:55:26Donc, il s'en fout un peu.
00:55:27Ce n'est pas plus mal.
00:55:28J'étais donc à Gap.
00:55:30Je ne sais pas si vous le saviez, Bruno.
00:55:32Gap, ce n'est pas qu'une chaîne de magasins qui a fermé.
00:55:34Non, c'est aussi une grande ville.
00:55:36Alors que Pimki, c'est un tout petit village.
00:55:38Mais qui explose au niveau de la natalité.
00:55:41Puisque toutes les femmes sont en ceintre.
00:55:45Vous voyez, il y a un peu de tout.
00:55:46Non, je l'ai prise.
00:55:48Il la pose là, mais je l'ai prise.
00:55:50Et là-bas, bien évidemment, comme dans le monde entier,
00:55:52on connaît et on aime Marianne Chazelle.
00:55:55D'ailleurs, c'est marrant.
00:55:56Pendant longtemps, j'ai cru que vous vous appeliez Marianne.
00:56:00C'est vrai.
00:56:01C'est cool.
00:56:02On fait souvent, comme Marianne James,
00:56:04ou l'émission sur M6,
00:56:06Marianne au premier regard.
00:56:08Alors que j'ai bien vérifié, sur votre petite gourmette,
00:56:11que votre tonton vous a achetée au manège à bijoux pour votre communion,
00:56:14c'est bien Marie-Anne.
00:56:16C'est bien ça.
00:56:17Un prénom composé.
00:56:18Comme Jean-Pierre ou Émile-Louis.
00:56:20Vraiment.
00:56:21A ne pas confondre aussi avec Franck-Ontoise,
00:56:24qui là est le nom d'une salade composée.
00:56:26Ce qui n'a rien à voir avec vous.
00:56:28On est d'accord.
00:56:29Donc, quand je suis arrivé à Gap,
00:56:31je me suis garé en frein à main sur le parking du Lidl,
00:56:33et j'ai fait la connaissance de Clotilde.
00:56:35Le cheveu ébène, l'œil sévère,
00:56:38les sandales un peu dépareillées,
00:56:40qui est, elle, orthophoniste et qui m'a dit
00:56:42« Je voudrais féliciter Marianne Chazelle
00:56:46pour son rôle dans « Le Père Noël du Tuneur Dur »
00:56:48et surtout pour sa diction et son association.
00:56:51On comprend tout bien de quoi elle se cause.
00:56:53Parce qu'en ce moment, dans les feuilletons,
00:56:55c'est une heure.
00:56:56Par exemple, c'est un imbribus.
00:56:59Il y a un chien qui zappe.
00:57:01Qu'est-ce que vous en pensez, vous, Marie-Anne ?
00:57:04Du son à la télé, je veux dire.
00:57:07Effectivement.
00:57:08C'est un métier, orthophoniste.
00:57:10C'est un métier, effectivement.
00:57:12En tout cas, avec elle,
00:57:14ça fait du bien d'entendre cracher tout haut
00:57:16ce qu'on pense tout bas.
00:57:18Après avoir écouté attentivement Clotide,
00:57:20je me suis calmement essuyé le visage,
00:57:23je suis remonté dans mon berlingot
00:57:25et l'absence de freins sur mon véhicule
00:57:27m'a fait percuter la vitrine de Philippe Tissou.
00:57:30Mais non, mais si !
00:57:31Un homme délicieux à la moustache aussi fine que son esprit
00:57:34qui, lui, est charcutier visagiste
00:57:36dans la rue des Remparts.
00:57:38Excusez-moi, Patrick.
00:57:39On aime charcutier visagiste ?
00:57:40On aime !
00:57:41Ça existe !
00:57:42C'est formidable comme métier, bien sûr.
00:57:44Lui, c'est-à-dire qu'il vous observe
00:57:46et en fait, il vous sert en fonction.
00:57:48Moi, je ne sais pas pourquoi,
00:57:52il m'a servi un kilo cinq de rillettes
00:57:54et deux tranches de jambon un peu grasses.
00:57:56Bref, une charcuterie où allaient beaucoup vos parents
00:57:59et en discutant avec lui,
00:58:00j'ai appris que votre père était pasteur.
00:58:03Ça, c'est la classe !
00:58:05Je me suis dit, voilà, encore une fille, deux.
00:58:09Je me suis dit, elle a dû en toucher des royalties
00:58:12sur son vaccin contre la rage.
00:58:14C'est important !
00:58:16D'ailleurs, c'est peut-être pour cette raison
00:58:17que vous avez eu toujours la rage d'y arriver.
00:58:19Exactement !
00:58:20C'est ça, oui !
00:58:21On témoigne ce parcours, Marianne,
00:58:23puisqu'en 1976, vous jouez dans L'Aile ou la Cuisse
00:58:26où vous êtes simplement une amie de Gérard,
00:58:28vous jouez par coluche.
00:58:29La même année, dans court mois,
00:58:31après que je t'attrape,
00:58:33vous êtes la secrétaire de Paul.
00:58:35Là, on monte d'un cran, les amis, c'est incroyable !
00:58:37Vraiment, deux ans après,
00:58:38vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine,
00:58:40vous êtes la reine de Flandre, carrément !
00:58:43C'est une ascension sociale !
00:58:45C'est ça, c'est une ascension sociale phénoménale !
00:58:47Vous êtes un exemple de parcours sub
00:58:49pour des milliards d'étudiants français !
00:58:51C'est incroyable !
00:58:53Oh là là, Pasteur, pardon !
00:58:55Je ne reviens pas pour votre papa,
00:58:56je le revois avec sa barbe et sa fiole !
00:58:59Génial !
00:59:00Ironie du sort, d'ailleurs,
00:59:01c'est au lycée Pasteur
00:59:02que vous ferez la connaissance
00:59:04de toute la troupe du Splendide
00:59:06qu'on adore,
00:59:07Didier Bourdon,
00:59:08Pambaciel Négitimus,
00:59:10bref, toute la bande à fifi !
00:59:12C'est merveilleux !
00:59:13Germaine, on vous a vu dans tous les rôles,
00:59:16on voit que vous pouvez tout faire,
00:59:18tout jouer,
00:59:19de la comédie,
00:59:20du drame,
00:59:21ou même des gaufres,
00:59:22mercredi et après-midi,
00:59:23tellement que vous savez tout faire !
00:59:25Vous jouez d'un instrument, Marianne ?
00:59:26Non !
00:59:27Non ?
00:59:28C'est dommage,
00:59:29j'aurais pu monter un groupe de musique,
00:59:31avec vous, je parle à la guitare,
00:59:33et au clavier, Christian !
00:59:35Je vous avais inverti un peu de tout !
00:59:38J'en avais plein,
00:59:40j'avais aussi Tintin, au bongo,
00:59:42voilà, j'avais ça !
00:59:44Et puis, à l'harmonica,
00:59:46Bellucci !
00:59:47Merci !
00:59:48Voilà, j'avais ça aussi !
00:59:50Bref, des témoignages bienveillants,
00:59:51vous vous en doutez,
00:59:52j'en ai eu des taunasses !
00:59:53Je vous en lis quelques-uns
00:59:54que j'ai recueillis,
00:59:55comme ça, à la volée,
00:59:56et je peux vous dire que c'est pas facile
00:59:58de recueillir des messages
00:59:59quand on est devant le filet de tennis,
01:00:01comme ça, avec sa raquette !
01:00:04Il y a cette jeune intérimaire
01:00:05de 6 ans et demi qui nous dit
01:00:07« Marianne Chazelle, elle me donne
01:00:09envie de rire ! »
01:00:11Quelqu'un d'autre,
01:00:12« Elle me donne de la joie ! »
01:00:14Et une autre dame qui dit
01:00:15« Elle me doit de l'argent ! »
01:00:20Je vous redonnerai les coordonnées !
01:00:22Ou encore ce témoignage poignant
01:00:23d'un taxi que je vous lis aussi
01:00:26« Eh oh, eh oh, tu vas la pousser
01:00:28ta bagnole de merde ! »
01:00:29Auquel je lui ai pas donné suite,
01:00:30bizarrement !
01:00:33Alors bien sûr, je parlais
01:00:34de tous les différents rôles
01:00:35que vous avez eus,
01:00:36nous on a hâte de vous voir
01:00:37dans plein d'autres,
01:00:38vraiment encore,
01:00:39car on a hâte d'or
01:00:40quand vous jouez la comédie
01:00:41ou autre,
01:00:42et on est gâtés en ce moment,
01:00:43on en parle depuis tout à l'heure
01:00:44avec Bruno,
01:00:45vous êtes sur scène en ce moment
01:00:46avec Parlez-moi d'amour,
01:00:47en juillet vous étiez à l'affiche
01:00:48du film Presque Légal,
01:00:50oh, vache !
01:00:51Moi au départ,
01:00:52je croyais que c'était
01:00:53une comédie romantique
01:00:54avec Jean-Luc Lallet,
01:00:55mais pas du tout,
01:00:56ça n'a rien à voir,
01:00:57du tout, du tout !
01:00:58Alors Marianne,
01:00:59pour certains,
01:01:00vous serez toujours Gigi,
01:01:01pour d'autres,
01:01:02vous serez toujours Zezette,
01:01:03mais une chose est sûre,
01:01:04c'est car ils me l'ont dit,
01:01:05pour l'ensemble des Français,
01:01:06vous serez toujours
01:01:07une actrice splendide !
01:01:08Magnifique !
01:01:09Bravo !
01:01:10Merci Patrick Chanfray !
01:01:11Merci à vous !
01:01:12Joli !
01:01:13On vous retrouve sur scène
01:01:14en tournée
01:01:15et dans toute la France,
01:01:16et puis dans votre podcast
01:01:17L'Apéritif,
01:01:18et bienvenue dans l'équipe !
01:01:19Merci beaucoup,
01:01:20merci à vous,
01:01:21c'était juste honoré
01:01:22que ce soit vous,
01:01:23ma marraine !
01:01:24Je vous souhaite
01:01:25plein de bonnes choses !
01:01:26Et bien on va tout faire pour !
01:01:27Merci !
01:01:28Marianne,
01:01:29il ne nous reste pas
01:01:30beaucoup de temps
01:01:31à passer ensemble,
01:01:32mais ça tombe bien,
01:01:33parce qu'il y a quelques instants,
01:01:34Patrick nous parlait
01:01:35de vos différents rôles,
01:01:36ce sera la dernière interview
01:01:37de l'émission,
01:01:38votre interview rôle,
01:01:39à tout de suite sur RTS !
01:01:59Le bon dimanche chaud
01:02:00sur RTL,
01:02:01avec Bruno Guillon
01:02:02et des cacahuètes !
01:02:03Oui bien sûr !
01:02:04Avec Marianne Chazelle
01:02:05surtout pendant encore
01:02:06quelques minutes !
01:02:07Marianne,
01:02:08on a parlé de la pièce
01:02:09par le mois d'amour,
01:02:10on a parlé de Brosséliande
01:02:11qui arrive sur TF1,
01:02:12on a eu tout à l'heure
01:02:13dans votre comité d'accueil
01:02:14Thierry Lhermitte
01:02:15qui nous parlait
01:02:16d'un livre
01:02:17sur lequel vous êtes
01:02:18en train de travailler
01:02:19qui va sortir
01:02:20dans les mois à venir
01:02:21qui s'appelle
01:02:22Le Splendide par le Splendide.
01:02:23Vous pouvez nous en dire
01:02:24un peu plus ou pas ?
01:02:25Volontiers !
01:02:26C'est sur la proposition de Thierry,
01:02:27il est parrain
01:02:28d'une fondation,
01:02:29enfin pas d'une fondation,
01:02:30d'une énorme entreprise
01:02:31qui s'appelle
01:02:32la recherche pour le cerveau,
01:02:33c'est ça ?
01:02:34Exactement !
01:02:35Et il a eu l'idée,
01:02:36et on a été tous d'accord
01:02:37avec lui,
01:02:38de faire un bouquin
01:02:39sur nous.
01:02:40Parce qu'en fait
01:02:41souvent les bouquins
01:02:42qui en y sont sortis,
01:02:43il y en a quelques-uns,
01:02:44il y a toujours des erreurs,
01:02:45il y a toujours des trucs
01:02:46qui sont faux.
01:02:47Donc là,
01:02:48on s'est mis à rechercher
01:02:49dans nos archives,
01:02:50nos papiers,
01:02:51trouver des vieilles photos
01:02:52qu'on ne connaissait pas,
01:02:53commenter des photos,
01:02:54commenter des photos,
01:02:55commenter des photos,
01:02:56commenter des souvenirs.
01:02:57Voilà,
01:02:58et ça va sortir,
01:02:59je ne sais pas quand,
01:03:00mais quand l'illustre
01:03:01sera fini.
01:03:02D'accord,
01:03:03et donc c'est l'occasion
01:03:04pour vous
01:03:05de vous revoir encore,
01:03:06etc.
01:03:07Exactement,
01:03:08de se revoir,
01:03:09de discuter,
01:03:10surtout de rigoler,
01:03:11surtout de s'amuser.
01:03:12Marianne,
01:03:13vous avez tourné
01:03:14dans plus de 76 films
01:03:15et séries,
01:03:16vous avez joué
01:03:17dans plus d'une vingtaine
01:03:18de pièces de théâtre,
01:03:19donc vous avez joué
01:03:20beaucoup de rôles.
01:03:21Ah,
01:03:22ça me file un coup de vieux
01:03:23quand vous me dites
01:03:24tout ça !
01:03:25C'est le cas
01:03:26de Marianne Chazelle.
01:03:27Alors ?
01:03:28Est-ce que,
01:03:29comme votre rôle
01:03:30dans Brosse-et-Liande,
01:03:31vous y jouez la mère
01:03:32de Lorraine Leroy,
01:03:33vous êtes une passionnée
01:03:34de nature ?
01:03:35Ah oui,
01:03:36ça j'avoue
01:03:37que c'est un gros
01:03:38gros point faible.
01:03:39Je suis passionnée
01:03:40de jardin
01:03:41et j'ai eu la chance
01:03:42il y a quelques années
01:03:43d'avoir été contactée
01:03:44par une dame
01:03:45merveilleuse
01:03:46pour faire partie
01:03:47d'un jury
01:03:48qui s'appelle
01:03:49Prix Redouté
01:03:50où tous les ans
01:03:51on remet des prix
01:03:52pour des livres
01:03:53mais qui parlent de plantes,
01:03:54qui parlent de jardin,
01:03:55qui parlent de botanique
01:03:56et du coup
01:03:57j'ai rencontré
01:03:58des tas de gens
01:03:59hyper forts,
01:04:00hyper balèzes,
01:04:01hyper savants là-dessus
01:04:02et ça m'a permis
01:04:03d'apprendre,
01:04:04de m'enrichir
01:04:05et mon goût
01:04:06de la nature
01:04:07que j'ai attrapé
01:04:08très petite
01:04:09parce que
01:04:10nous avons été scouts
01:04:11quand nous étions jeunes.
01:04:12C'est développé.
01:04:13Vous étiez jeunette
01:04:14vous voulez dire ?
01:04:15Oui,
01:04:16j'avais des petites ailes.
01:04:17Les protestants
01:04:18c'est petite aile.
01:04:19Ah d'accord,
01:04:20ok d'accord.
01:04:21Petite aile.
01:04:22Et c'est vrai
01:04:23que c'était une époque
01:04:24où on pouvait aller
01:04:25dans la campagne à vélo
01:04:26tout seul,
01:04:27sans parents,
01:04:28sans surveillance.
01:04:29On allait dans les rivières,
01:04:30on allait pique-niquer
01:04:31c'était merveilleux.
01:04:32Donc voilà,
01:04:33donc ça oui,
01:04:34c'est un gros point faible
01:04:35chez moi,
01:04:36une grosse passion.
01:04:37Est-ce que
01:04:38comme dans Ma Famille t'adore déjà,
01:04:39vous avez eu
01:04:40à un moment de votre vie
01:04:41un petit côté bourgeoise
01:04:42tailleur et serre-tête en velours ?
01:04:43Non,
01:04:44je ne suis jamais allée
01:04:45jusqu'au serre-tête.
01:04:46Mais il y a eu
01:04:47tailleurs alors ?
01:04:48Mais nous avons eu des tailleurs.
01:04:49Nous avons eu des tailleurs
01:04:50mais des tailleurs magnifiques
01:04:51parce que
01:04:52j'avais eu la grande chance
01:04:53de rencontrer
01:04:54un homme exceptionnel
01:04:55qui s'appelle
01:04:56Christian Lacroix
01:04:57qui est un génie
01:04:58en couture.
01:04:59Exactement,
01:05:00couturier de renom.
01:05:01Et j'avais eu la chance
01:05:02de pouvoir être habillée
01:05:03par lui
01:05:04à quelques occasions
01:05:05et là,
01:05:06j'avais des tailleurs
01:05:07mais alors,
01:05:08ce n'était pas mes mères
01:05:09du tout.
01:05:10Il n'y avait pas de serre-tête,
01:05:11il n'y avait pas tout ça
01:05:12mais il y avait des tailleurs.
01:05:13Interview rôle
01:05:14de Marianne Chazelle,
01:05:15est-ce que comme Gigi
01:05:16dans Les Bronzés font du ski,
01:05:17vous amenez votre petit animal
01:05:18partout avec vous ?
01:05:19Est-ce que vous êtes un animal
01:05:20des compagnies ?
01:05:21Oui, je vis avec mon chat
01:05:22qui est le propriétaire
01:05:23de l'appartement
01:05:24que je mets sous l'eau
01:05:25et que j'adore,
01:05:26qui est une passion pour moi.
01:05:27Je l'emmène toujours en Corse
01:05:28parce qu'il est natif de Corse
01:05:29mais pas au-delà.
01:05:30Il retrouve ses racines
01:05:31quand il vient là-bas,
01:05:32il est très très content.
01:05:33Je l'avais trouvé,
01:05:34il allait être tué
01:05:35parce qu'il faisait partie
01:05:36d'une portée sauvage
01:05:37et puis j'avais dit
01:05:38je le récupère
01:05:39mais sinon non,
01:05:40il ne va pas plus loin.
01:05:41Je ne l'emmène pas sur les tournages
01:05:42par exemple.
01:05:43Interview rôle
01:05:44de Marianne Chazelle,
01:05:45est-ce que vous êtes
01:05:46un animal
01:05:47vous êtes pas très fan
01:05:48de tout ce qui est administratif,
01:05:49ça vous fait un peu chier ?
01:05:50Ah oui,
01:05:51je suis plus que pas fan.
01:05:52Qu'est-ce qu'il avait
01:05:53le ministre de l'administration ?
01:05:54La phobie administrative.
01:05:55Je suis au bord
01:05:56de me soigner
01:05:57pour la phobie administrative.
01:05:58Enfin,
01:05:59est-ce que comme
01:06:00Soeur Angèle
01:06:01dans les ombres de Lisieux,
01:06:02vous auriez pu dédier
01:06:03votre vie à la religion ?
01:06:04Vous parliez tout à l'heure
01:06:05de votre papa
01:06:06qui était pasteur.
01:06:07À la religion ?
01:06:08Non, non,
01:06:09certainement pas.
01:06:10Non, non,
01:06:11je n'aime pas
01:06:12la religion.
01:06:13Je n'aime pas
01:06:14la religion.
01:06:15Je n'aime pas
01:06:16la religion.
01:06:17Non, non,
01:06:18j'aime trop le monde.
01:06:19La spiritualité,
01:06:20oui,
01:06:21mais ça fait partie
01:06:22de la vie.
01:06:23Mais la religion,
01:06:24non,
01:06:25c'est pas quelque chose
01:06:26qui...
01:06:27J'ai une nature
01:06:28trop speed,
01:06:29trop vivante,
01:06:30trop curieuse.
01:06:31Il faut que ça bouge.
01:06:32Il faut que ça...
01:06:33Voilà.
01:06:34Il faut que ça bouge,
01:06:35c'est un peu
01:06:36ce qui s'est passé
01:06:37pendant quasiment
01:06:38une heure et demie
01:06:39avec Marianne Chazelle.
01:06:40On va se dire au revoir
01:06:41dans quelques instants.
01:06:42A tout de suite.
01:06:43Pour trouver
01:06:44l'émission de Radio Parfaite,
01:06:45il y a 7 experts
01:06:46venus du monde entier.
01:06:47Ils ont travaillé
01:06:48pendant 11 mois
01:06:49pour atteindre
01:06:50la quintessence
01:06:51de l'excellence.
01:06:52Ensuite,
01:06:53on a tout jeté
01:06:54à la poubelle
01:06:55et on a mis
01:06:56le bon dimanche chaud
01:06:57à la place.
01:06:58Bruno Guillon
01:06:59sur RTL.
01:07:00Bon,
01:07:01ouvrez vos agendas
01:07:02parce que là,
01:07:03il y a beaucoup
01:07:04de rendez-vous
01:07:05avec Marianne Chazelle.
01:07:06À partir du 20 septembre,
01:07:07on le disait,
01:07:08c'est à Paris,
01:07:09c'est au théâtre
01:07:10de la Michaudière.
01:07:11Ça s'appelle
01:07:12Parle-moi d'amour.
01:07:13J'ai hâte
01:07:14parce que,
01:07:15à mon avis,
01:07:16vous pouvez remplacer Michel
01:07:17s'il a un coup de mot.
01:07:18Là, vu l'exercice,
01:07:19c'est bon.
01:07:20J'ai eu beaucoup de plaisir
01:07:21à vous avoir, Marianne.
01:07:22Je rappelle également
01:07:23qu'on va vous voir
01:07:24dans Brosséliande
01:07:25qui arrive sur TF1.
01:07:26Je crois le 16 septembre,
01:07:27il me semble.
01:07:28C'est ça.
01:07:29J'avais une petite
01:07:30dernière question
01:07:31avant de vous laisser partir.
01:07:32On a parlé tout à l'heure
01:07:33de la Marianne
01:07:34réalisatrice.
01:07:35Vous avez réalisé
01:07:36votre film
01:07:37en 2006,
01:07:382005 ?
01:07:392005, je crois.
01:07:40Parce qu'en 2001,
01:07:41vous aviez déjà réalisé
01:07:42un court métrage.
01:07:43Est-ce que c'est un exercice
01:07:44dans lequel
01:07:45vous aimeriez revenir ?
01:07:46Ou alors, vous vous dites
01:07:47« Non, ça y est,
01:07:48j'ai fait réalisatrice,
01:07:49je n'en ferai pas. »
01:07:50J'aurais aimé.
01:07:51J'avais écrit plusieurs scénarios
01:07:52que je n'avais pas réalisés.
01:07:53Janos Vark,
01:07:54je ne sais pas si vous voyez
01:07:55qui c'était,
01:07:56qui avait fait
01:07:57« Les dents de la mer 2 »
01:07:58qui est un film super.
01:07:59Oui, bien sûr.
01:08:00Il avait réalisé
01:08:01ses deux premiers films
01:08:02que j'avais écrits.
01:08:03Il y en avait un troisième
01:08:04que je n'avais pas pu monter.
01:08:05J'avais réalisé le mien.
01:08:06J'aurais beaucoup aimé
01:08:07continuer parce que
01:08:08c'est vrai que c'est passionnant.
01:08:09C'est un boulot.
01:08:10C'est tellement différent
01:08:11d'être qu'acteur.
01:08:12Là, on a une vision globale,
01:08:13on raconte une histoire.
01:08:14Quand vous êtes acteur,
01:08:15vous racontez votre histoire,
01:08:16votre point de vue.
01:08:17Là, réalisateur,
01:08:18vous survolez toute une époque,
01:08:19toute une péripétie globale.
01:08:20C'était super.
01:08:21Après,
01:08:22j'ai eu plein de propositions
01:08:23qui m'ont beaucoup plu.
01:08:24Que ce soit au cinéma,
01:08:25par exemple,
01:08:26c'était les films
01:08:27avec Daniel Otteuil,
01:08:28« Le Pagnol ».
01:08:29Que ce soit la télévision,
01:08:30la série des mots passants,
01:08:31que ce soit au théâtre.
01:08:32Si c'était au cinéma,
01:08:34que ce soit la télévision,
01:08:35la série des mots passants,
01:08:36que ce soit au théâtre.
01:08:37C'est un combat de durée.
01:08:38Réaliser un film,
01:08:39monter un film,
01:08:40c'est deux ans de boulot.
01:08:41Il faut l'écrire,
01:08:42il faut le monter.
01:08:43Bon,
01:08:44j'ai abdiqué un petit peu.
01:08:45Mais j'aimerais certainement
01:08:46recommencer.
01:08:47Mais vous voyez,
01:08:48avec le théâtre,
01:08:49ce n'est pas possible.
01:08:50Bon,
01:08:51en tout cas,
01:08:52si jamais c'est le cas,
01:08:53vous revenez.
01:08:54Je vous dirai.
01:08:55D'accord.
01:08:56Merci beaucoup,
01:08:57Marianne.
01:08:58Merci à vous.
01:08:59Marianne Chazal a fait son
01:09:00bon dimanche show sur RTL.
01:09:01Dans quelques instants,
01:09:02je tiens à remercier
01:09:03ceux qui m'ont aidé
01:09:04à préparer cette émission.
01:09:05Karina Thiamer,
01:09:06François Touchard,
01:09:07Agathe Deschamps,
01:09:08Valérie Zetoun,
01:09:09et Patrick Chanfray,
01:09:10ainsi que Céline Bonnet.
01:09:11Rendez-vous dimanche prochain
01:09:12sur RTL.
01:09:13Bon dimanche !