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00:00:00Merci de nous rejoindre dans ce dimanche après-midi sur RTL et merci d'accueillir celle qui va vous accompagner pendant une heure et demie dans son bon dimanche show, il s'agit de Virginie Otch, bonjour Virginie !
00:00:12Bah bonjour !
00:00:13Je vais attaquer tout de gros, il faut voir trois choses dans sa vie, le Corcovado je pense, les chutes du Niagara et surtout l'adaptation francophone d'Orgueil et Préjugé ou pref !
00:00:23Ça j'ai vu, alors les deux autres faudra que j'y aille parce que là c'est pas fait !
00:00:26Qui se joue au Théâtre Saint-Georges et c'est pour ça que vous venez nous voir chère Virginie pour une adaptation qui est dinguissime, dont on va parler pendant une heure et demie,
00:00:34mais avant cela nous avons une tradition dans cette émission Virginie, nous avons le comité d'accueil.
00:00:39Le comité d'accueil, des personnes ont décidé de vous laisser des petits messages, qui une anecdote, qui une question, qui un moment de vie.
00:00:47Qui je réponds.
00:00:48Le premier message c'est quelqu'un qui a mis en scène cette pièce Orgueil et Préjugé ou presque, voici Johanna Boyer.
00:00:56Bonjour, je suis Johanna Boyer, je suis la metteuse en scène du spectacle Orgueil et Préjugé ou presque et j'ai mis en scène Virginie dans quelques spectacles.
00:01:06Voilà, écoute Virginie, je voulais te dire que la première fois que je t'ai rencontrée c'était à cette lecture de C'était quand la dernière fois ?
00:01:15Pour tout te dire, le texte je le trouvais chouette mais je n'étais pas sûre de faire la mise en scène.
00:01:20Et vraiment quand je t'ai vu, quand j'ai vu ta lecture et tout ça, j'ai eu un immense coup de cœur pour la comédienne que tu étais.
00:01:29Et puis ensuite on a fait ton seul en scène ensemble et j'ai été encore plus admirative de cette capacité d'improvisation dont tu peux faire preuve à tout moment.
00:01:42Et voilà, je trouve que c'est une grande richesse qui est épatante.
00:01:47Et puis voilà, on a pu travailler ensemble sur Orgueil et Préjugé ou presque.
00:01:52J'étais ravie de faire la mise en scène de ce spectacle et j'espère qu'on aura encore plein plein plein de spectacles qui nous réuniront.
00:02:00Voilà, un très gros bisou Virginie et on se reverra très vite.
00:02:04Je t'embrasse fort.
00:02:05Visiblement un message de quelqu'un qui ne vous aime pas du tout et qui n'a pas du tout apprécié cette collaboration.
00:02:10C'était difficile et en plus on a réitéré parce que j'aime la douleur, j'aime travailler avec des gens qui puent et qui sont désagréables.
00:02:16Non, Johanna, ça a été une grande découverte et puis c'est très agréable parce qu'elle est hyper organisée.
00:02:24C'est quelqu'un qui est très pédagogue.
00:02:26Avec mon seul en scène, c'est plus compliqué, je l'avais écrit mais elle divisait en scène.
00:02:30Du coup, on savait les textes qu'on allait travailler.
00:02:32Elle me laisse proposer, elle ne me dit pas je ne suis pas d'accord, elle me laisse aller.
00:02:35Puis on retravaille mais c'est un bonheur.
00:02:37Oui, ça c'est déjà le troisième et le quatrième est en route pour travailler avec elle.
00:02:41J'ai trouvé la personne en qui j'ai confiance.
00:02:44La perle rare.
00:02:45Mais vraiment.
00:02:46Comité d'accueil de Virginie Hoque, votre partenaire dans la série Flair de famille qui revient sur France 2.
00:02:53Samuel Labarthe, vous a laissé ce message.
00:02:55Ma chère petite soeur, c'est ton frangin Samuel Labarthe.
00:02:59Écoute, je suis très heureux de partager les enquêtes avec toi.
00:03:04Sache-le, je ne te fais sans doute pas assez de compliments.
00:03:07Je suis peut-être un peu dur avec toi mais tu sais qu'au fond je t'aime et que je me réjouis à chaque fois de te retrouver.
00:03:14Ce n'est pas une déclaration d'amour en direct mais presque.
00:03:18Juste te rappeler que dans la fable de la fontaine, le lièvre et la tortue, c'est la tortue qui gagne.
00:03:28Je t'embrasse très fort.
00:03:30Il dit ça parce que je suis quand même assez spidou.
00:03:33C'est vrai qu'on a un bon rythme.
00:03:35C'est une complicité.
00:03:36Il faut savoir que Flair de famille existait.
00:03:38C'était Sylvie Testu qui jouait le personnage.
00:03:40Comme je lui ressemble énormément, ils se sont dit que les gens ne verront pas la différence.
00:03:44C'était un pari mais humainement ça s'est passé.
00:03:48Il faut savoir qu'on est souvent dans une petite voiture qui est un habitacle renforcé.
00:03:51Donc il faut qu'on s'entende bien.
00:03:53On a eu de nombreux fourris.
00:03:55C'était l'osmose et c'est trop chouette de travailler comme ça.
00:03:59Et c'est vrai que je suis rapide.
00:04:01D'ailleurs il m'a offert une montre parce qu'il a une montre connectée dans son personnage.
00:04:04Et moi j'ai une espèce de cadran solaire.
00:04:06Une pourdule.
00:04:07Et je lui disais à chaque fois, on a fait combien de pas ?
00:04:09On a perdu combien de calories ?
00:04:10Et à la fin du tournée je me dis, tiens, comme ça tu ne poseras plus de questions.
00:04:13Ah non, je l'adore.
00:04:14Bon, j'ai parlé tout à l'heure d'adaptation francophone et non pas française.
00:04:19Vous avez remarqué de l'orgueil préjugé ou presque.
00:04:22C'est le moment d'ouvrir notre Belgitude.
00:04:24Vous avez un message d'Alex Vizorek.
00:04:28Salut Virginie, c'est Alex Vizorek.
00:04:30Je te fais un petit coucou.
00:04:32Tu passes dans ma radio.
00:04:33Moi je suis hyper content.
00:04:34Je te fais un cuche, comme on dit chez nous.
00:04:37Un bisou.
00:04:38Et puis je me suis dit que c'est l'occasion que tu prouves en direct à la radio française
00:04:43que nous tous les Belges, on est bilingues.
00:04:46Donc je propose que tu t'adresses à Bruno en flamand.
00:04:50Que tu lui dises un petit compliment, un petit quelque chose.
00:04:53Comme ça moi aussi je vois un petit peu où se situe ton niveau.
00:04:56Je t'embrasse très fort.
00:04:57Merci.
00:05:02Merci beaucoup Ida.
00:05:04Une très bonne implantation capillaire.
00:05:08Bruno je me retrouve devant toi et je me dis que j'ai eu des rencontres dans ma vie.
00:05:13Mais que là c'est un petit peu le nec plus ultra de la crème de l'élite.
00:05:17Il y avait le modèle paternel qui m'avait beaucoup touché.
00:05:20Mais là je dois avouer que je suis décontenancé face à tant de charisme et de professionnalisme.
00:05:26Merci.
00:05:27Ah non c'était plus long normalement.
00:05:29Viva Beaumain, patate, mette saucisse et me dit que serve là.
00:05:33J'aime beaucoup.
00:05:34Bon, message de Zinedine Soalem.
00:05:36C'est le comité d'accueil.
00:05:38Ne dites pas Zinedine, il va vous arracher.
00:05:40Zinedine !
00:05:41Bien, parce que lui alors ça, quand on s'est rencontré je lui ai fait
00:05:43dis donc Zinedine, Zinedine !
00:05:45Je lui ai dit mais le footballeur c'est un con.
00:05:48Ah oui il est un peu touché.
00:05:49Sur le prénom.
00:05:50Je crois qu'il adore le footballeur.
00:05:52Un message de monsieur Soalem.
00:05:53Oui.
00:05:54Vous concernant.
00:05:55Alors bonjour.
00:05:56C'est Zinedine Soalem à l'appareil.
00:05:58Alors j'ai juste une toute petite question à ma merveilleuse partenaire.
00:06:02Elle sait exactement de quoi je parle.
00:06:04Je voulais savoir si elle pensait à moi aussi souvent que moi je pense à elle.
00:06:08Voilà.
00:06:09Je l'embrasse.
00:06:10Je t'embrasse très très très très très fort.
00:06:13Il n'a pas dit Virginie.
00:06:14Non, parce que là on a le droit.
00:06:16Oh Zinedine, c'est mon merveilleux partenaire.
00:06:18On s'amusait, on a joué la pièce que Johanna avait mis en scène.
00:06:21C'était quand la dernière fois.
00:06:23Et on faisait des petites vidéos et on s'appelait mon merveilleux partenaire.
00:06:27Ma merveilleuse partenaire.
00:06:28Et il ne peut pas dire que je ne pense pas à lui.
00:06:30Parce que je lui envoie souvent un petit message en mettant petite pensée.
00:06:33J'espère que tu vas bien.
00:06:34On espère se retrouver sur scène.
00:06:35Je touche du bois quand je vous dis ça.
00:06:37Il est là.
00:06:38Je vois bien que c'est du plastique.
00:06:39Non, c'est du placo.
00:06:40C'est du placo.
00:06:41C'est de l'aggloméré.
00:06:42On n'a pas le budget pour avoir du morisier mais on y travaille.
00:06:44Vous y arriverez.
00:06:45C'est gentil.
00:06:46Mais je touche du bois parce que dans les travaux que je fais, l'ambiance est toujours bonne.
00:06:50Je n'ai jamais eu d'écueils ou de bagarres ou de trucs en ayant la boule en vente en disant
00:06:55que je fais envie de retourner voir ce con ou cette conne.
00:06:58Non, ça se passe souvent bien.
00:07:00Tout le temps bien.
00:07:01Et c'est tellement plus apaisant.
00:07:04Ça me rassure parce que la dernière fois où nous nous sommes vus ici sur RTL…
00:07:09Ah, mais j'étais avec un con.
00:07:10C'était Ariel Mallet.
00:07:13Et puis il y a une fois également où j'étais avec ma consœur Bérénice Bourgueuil.
00:07:17Bérénice Bourgueuil qui a été animatrice ici avec moi sur RTL.
00:07:20Qui est sur RTL maintenant en Belgique.
00:07:23Allons lui laisser un petit message.
00:07:25Coucou Virginie, c'est Bérénice Bourgueuil.
00:07:28Bourgueuil comme Orgueil.
00:07:31Enfin bref, on s'en fiche.
00:07:32Alors, moi je voulais te dire que je me souviens de notre première rencontre.
00:07:37C'était dans les coulisses de Forêt Nationale pour l'enregistrement d'une émission.
00:07:41Je ne sais plus très bien laquelle.
00:07:42Mais je me souviens très bien que tout de suite, j'ai senti et ressenti de la gentillesse.
00:07:47Et surtout de l'extrême bienveillance de ta part.
00:07:50Beaucoup de bienveillance.
00:07:52Tu transpires la bienveillance.
00:07:53Et même si avec mon esprit un peu tordu, j'ai essayé de t'emmener sur le terrain de la méchanceté.
00:08:00En tout cas de la médisance.
00:08:01C'était peine perdue parce que dans ces cas-là, tu fronces ton nez et tu dis
00:08:06« Oh, je ne l'aime pas celui-là ».
00:08:08On dirait, je trouve, une petite musaraigne toute mignonne comme ça avec ton nez.
00:08:12Alors, on sait que tu fais très bien le crapaud.
00:08:15Mais sache que tu fais à merveille la petite musaraigne.
00:08:18Alors, j'aimerais savoir quelle est la chose la plus méchante que tu aies faite ou dite.
00:08:26Tu vois, un truc, une bonne crasse quoi.
00:08:29Et puis alors, dernier petit truc à te demander.
00:08:31Est-ce que tu peux embrasser Bruno dans la bouche pour moi ?
00:08:36Oui, dans la bouche.
00:08:38Allez, à très vite. Bisous, bisous.
00:08:40Ce n'est même pas sûr, c'est dans la bouche.
00:08:42Je vais essayer parce que ça, je n'ai jamais fait.
00:08:44C'est de l'orthodontie.
00:08:46Est-ce que je dois toucher les parois avec ma langue ?
00:08:48Je ne sais pas. On verra tout à l'heure.
00:08:51La chose la plus méchante, ce n'est pas méchant.
00:08:53Je crois que franchement, en effet, j'essaie d'être très très empathique
00:08:57parce que dans les grands rassemblements qu'on peut faire au théâtre,
00:09:00je trouve que c'est toujours chouette de valoriser les autres
00:09:02parce que du coup, ça crée un lien.
00:09:05Moi, par exemple, je déteste faire des plateaux.
00:09:07Il faut faire son sketch parce que chacun est là sur son truc
00:09:10et personne ne regarde l'autre.
00:09:12Et j'adore aller dire, allez, amuse-toi
00:09:14parce que quand on s'amuse, les gens s'amusent.
00:09:16Et ça me donne aussi un côté plus apaisé pour passer.
00:09:19Je le fais de moins en moins, je n'aime pas ça.
00:09:21Méchante, peut-être que j'ai été blessante il n'y a pas si longtemps.
00:09:24J'ai fêté mon anniversaire et mon amoureux que j'aime tellement
00:09:28m'a fait une surprise, mais nulle.
00:09:33C'est-à-dire que j'attendais tellement.
00:09:35Mes copines l'appelaient en disant, on fait un truc pour Virginie.
00:09:37Il a dit non, tout est sous contrôle.
00:09:40J'étais contente.
00:09:41Le matin, il me dit, partons pas trop tard.
00:09:43Avant que la nuit tombe.
00:09:44Dois-je prendre mon maillot ?
00:09:46Non.
00:09:47On dirait qu'il n'y a pas de hamam.
00:09:48Bon, d'accord.
00:09:49Et puis, on est arrivé dans une ville qui s'appelle Dinant, en Belgique.
00:09:53Et ça doit être très joli en été.
00:09:56Trois petits points.
00:09:58Mais je l'aime et je lui dis non, on n'abandonne pas.
00:10:00Il me dit, mais ça ne te plaît pas ?
00:10:01Si.
00:10:02Je dis, mais comment on peut si mal me connaître ?
00:10:04Et en même temps, je ne veux pas qu'il arrête.
00:10:05Parce que si on dit à quelqu'un, tu n'as pas bien fait la vaisselle, il ne la fera plus jamais.
00:10:08Évidemment.
00:10:09Et là, je lui dis, continue chérie, mais je te ferai une liste.
00:10:13On va passer un bon moment cet après-midi.
00:10:15C'est Virginie Hogue qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:10:18Orgueil, préjugé ou presque, ça se passe au Théâtre Saint-Georges.
00:10:22Mais de quoi ça parle ?
00:10:23On va vous le dire dans quelques instants.
00:10:24A tout de suite.
00:10:25Il y a des rencontres qui changent la vie.
00:10:32Des instants qui remettent en question tout le reste de votre existence.
00:10:37Bon, ça, ça peut attendre un peu.
00:10:40Pour l'instant, c'est le bon dimanche chaud sur RTL.
00:10:44Virginie Hogue fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:10:48Orgueil et préjugé ou presque se jouent au Théâtre Saint-Georges.
00:10:53On part au départ d'Orgueil et préjugé.
00:10:55Ça nous ramène 200 ans en arrière.
00:10:58Roman de Jeanne Austen qui est vraiment culte en Angleterre.
00:11:02Et puis, c'est adapté et ça devient Orgueil et préjugé ou presque par Isobel MacArthur.
00:11:11Et ça cartonne.
00:11:12On est un peu dans un esprit Monty Pythonesque, un peu barré, typique britannique.
00:11:16Et là, vous voyez cette pièce et vous vous dites, je vais en faire une adaptation francophone.
00:11:22Je vais remettre une petite couche.
00:11:23Je vais en remettre une petite couche.
00:11:25Alors déjà, reparlons, si vous le voulez bien, du départ et de cette histoire
00:11:30concernant une mère de famille et ses cinq filles qui veut absolument les placer.
00:11:35Puisque dans cette époque-là, il y a 200 ans, on sait que les richesses...
00:11:39Le mariage n'est que l'importance.
00:11:41La femme doit être mariée, qu'elle aime ou pas son marié.
00:11:44Son mari, ça apporte la dot et la vie financière à perpétuité pour une famille.
00:11:49Donc, c'est très important.
00:11:50On ne parle pas d'amour.
00:11:51On ne parle pas de sentiments.
00:11:52On parle de fric.
00:11:54De transmission.
00:11:55De transmission pour pouvoir garder l'argent auprès des filles.
00:11:58Et donc, il faut que les filles, elles trouvent.
00:12:00Elles cherchent comme un furet.
00:12:03Le mec en question.
00:12:05C'est un énorme carton en Angleterre.
00:12:08La pièce écrite par Isobel MacArthur.
00:12:11À quel moment vous l'avez contactée pour en faire cette adaptation francophone ?
00:12:16Ce n'est pas comme ça que ça s'est passé.
00:12:18C'est Pascal Guillaume qui est mon producteur dans les aventures que je vis au théâtre.
00:12:22Qui m'a dit qu'on m'a parlé de ça.
00:12:24Il faudrait le faire.
00:12:25J'ai eu le texte.
00:12:26Quand j'ai lu le texte, on l'a traduit avec Jean-Marc Victor qui lui parle merveilleusement anglais.
00:12:31Pas moi.
00:12:32Et il a tout bien traduit.
00:12:34Et là, on se disait, tiens, évidemment, ça n'est pas quelque chose qui va faire rire notre public français.
00:12:39Donc, d'où l'adaptation francophone où il faut remettre une couche.
00:12:42N'oubliez jamais que je suis belge.
00:12:43Donc, j'ai eu tendance à aussi mettre un peu de ma belgitude dedans.
00:12:47C'est un exercice.
00:12:49Parce que je fais rire toute seule sur scène.
00:12:51Mon humour et mon tempérament passent.
00:12:53Mais cette nouvelle exercice me renvoyait à moi-même.
00:12:57Est-ce que je fais rire simplement en écrivant et en proposant les mots à quelqu'un d'autre ?
00:13:01Donc, ça a été un challenge.
00:13:02J'ai été voir la pièce avec Jean-Marc et Johanna.
00:13:06Et en la voyant, je me suis dit, oh là là, je ne sais pas.
00:13:09Parce qu'on avait déjà commencé l'adaptation.
00:13:11J'ai l'impression que ce n'est pas ce qu'on a proposé.
00:13:14On a changé quand même beaucoup de choses.
00:13:16On a été vraiment dans le burlesque qui me tient à cœur énormément.
00:13:20C'est comme ça que ça s'est passé.
00:13:21On a travaillé.
00:13:22Les choses se sont répétées.
00:13:23Il y a eu la première.
00:13:24J'étais là en me disant, est-ce que les gens vont rire à des choses que j'ai écrites ?
00:13:28Et les rires ont fusé.
00:13:30Et là, il y a un soulagement et une envie de réétirer l'exercice.
00:13:34Oui, parce qu'il y a de la chanson.
00:13:36Et donc, il y a de la chanson en français.
00:13:38C'est ça.
00:13:40Vous avez tous des tubes connus, Queen, tout ça, mais qui sont réadaptés en français
00:13:44sous le prisme féminin aussi.
00:13:46Ce ne sont que des femmes qui interprètent aussi les rôles d'hommes.
00:13:48Oui, en fait, c'est tout le contraire de ce que faisait Shakespeare il y a bien longtemps.
00:13:51C'est ça qui est génial.
00:13:52J'adore que vous...
00:13:53Pardon, je vous agresse ?
00:13:54Pas du tout.
00:13:57C'est vraiment ce que je me suis dit.
00:13:59Le théâtre élisabétain, à l'époque de Shakespeare, les femmes étaient interdites sur scène.
00:14:03Parce que c'était des femmes de petites vertus.
00:14:07Et maintenant, avec tout ce qui se passe avec les mecs,
00:14:09j'ai l'impression qu'il n'y a plus que des femmes qui vont interpréter des rôles d'hommes.
00:14:12On va arriver peut-être à ça, et je ne le souhaite pas.
00:14:14Mais c'était ça qui était chouette.
00:14:16C'est de se dire que tout à coup, nous femmes, on avait le droit de mettre des costumes d'hommes.
00:14:20Et on était à notre place.
00:14:22Par exemple, j'ai toujours rêvé de jouer Richard III.
00:14:24Richard III, pas Lady Anne.
00:14:26Je veux faire cet homme qui est prêt à tuer père et mère pour accéder au trône.
00:14:31Un cheval pour un...
00:14:32Oui, j'ai encore du travail.
00:14:33Mais je pense qu'il y a possibilité de le faire.
00:14:35Mais alors justement, vous me dites que j'ai toujours rêvé de jouer Richard III.
00:14:38Question qui paraît évidente.
00:14:41Pourquoi vous ne jouez pas dans la pièce ?
00:14:42Alors, parce qu'il faut faire des choix.
00:14:44Et que ce n'est pas facile d'être partout en même temps.
00:14:47Donc normalement, j'étais supposée jouer Mrs Bennet.
00:14:50Oui, Madame Bennet.
00:14:51Voilà, Madame Bennet.
00:14:52Donc je l'avais un peu écrit sur mesure.
00:14:55Et puis, il faut faire des choix.
00:14:56On m'a proposé autre chose.
00:14:58Ça se passait en même temps.
00:14:59Et alors là, je crois que c'est la pire torture pour moi.
00:15:02C'est de devoir lâcher quelque chose.
00:15:05J'aurais bien dit qu'on ne peut pas le faire en 2026.
00:15:08Et puis, à un moment, il faut y aller.
00:15:10Mais je suis très contente.
00:15:11J'étais dans la salle en me disant, est-ce que je vais avoir la boule au ventre ?
00:15:13De me dire, mon Dieu, c'est là que je devais être.
00:15:15Et je les trouve tellement géniales ces comédiennes.
00:15:17Elles chantent tellement merveilleusement bien.
00:15:19Ce que je ne fais pas bien.
00:15:20Elles sont dingues.
00:15:21Emmanuelle Bougerolle, qui interprète les rôles que je m'étais destinée, est juste dingue.
00:15:27C'est entre Jacqueline Maillon, Darcy, qui a vraiment une perruque improbable.
00:15:32Je pense qu'elle fait 1m60.
00:15:34Et tout à coup, on a très envie d'être dans ses bras.
00:15:36Donc, comme quoi, la magie marche.
00:15:38On le disait dans ce spectacle, plusieurs chansons anglophones ont été adaptées en français.
00:15:42C'est une performance.
00:15:44Parce que parfois, il faut le savoir, les chansons anglaises traduites en français, ça peut faire un peu bizarre.
00:15:49Du coup, on s'est dit, on va en faire une interview.
00:15:58Et alors, je vais traduire littéralement.
00:16:00Est-ce que vous aussi, pour monter le spectacle, Virginie, ça a été dur jour et nuit ?
00:16:04Et vous avez travaillé comme des chiens ?
00:16:06Non.
00:16:07Oui.
00:16:08Non, pas...
00:16:09Ça a été épisodique.
00:16:11On a travaillé quand même sur un an.
00:16:13Et non, c'était plutôt très chouette à faire.
00:16:16Autre chanson.
00:16:18Est-ce que, comme Bill Allé qui met des cailloux autour des horloges, on n'est pas là pour juger ?
00:16:22Je suis désolé.
00:16:23Chacun fait ce qu'il veut.
00:16:24Mais ça sonne bien.
00:16:25De son temps.
00:16:26Vous aussi, Virginie, est-ce que vous avez des hobbies un peu bizarres ?
00:16:29Qu'est-ce que j'ai ? J'aime bien nettoyer.
00:16:32Astiquer.
00:16:33Il y a une période.
00:16:34Astiquer, balayer.
00:16:35Caza, toujours pas.
00:16:36Ça, j'aime bien.
00:16:37Mais c'est vrai qu'il y a eu une période où, pour mon anniversaire, on m'offrait des paniers.
00:16:41C'est vrai qu'il y a eu une période où, pour mon anniversaire, on m'offrait des paniers.
00:16:44C'est vrai qu'il y a eu une période où, pour mon anniversaire, on m'offrait des paniers de nouveaux produits d'entretien.
00:16:49Mais ne le faites plus.
00:16:50Ça me fait chier, maintenant.
00:16:53Un message pour votre chéri.
00:16:54Tiens, justement, puisqu'on parle de chéri.
00:16:59Est-ce que, comme les Spice Girls, pour être votre amoureux, il faut d'abord être un bon ami ?
00:17:04Oui.
00:17:05Oui.
00:17:06Et en même temps, j'ai plein d'amis.
00:17:07J'aime bien que chacun ait sa place.
00:17:09Chacun sa fonction.
00:17:11Ouhou !
00:17:13Autre titre !
00:17:18Qu'est-ce qui vous donne, aujourd'hui, l'impression de vivre votre rêve d'adolescente, Virginie ?
00:17:24Tout ça.
00:17:25Tout le spectacle dont vous parlez.
00:17:27La série.
00:17:28C'est de se dire qu'à 8 ans, on a un rêve.
00:17:30Et puis, tous les jours, faire un petit bilan.
00:17:32Et de se dire que, en fait, rien n'est impossible.
00:17:34On a un truc, en Belgique, c'est qu'on est capable de se valoriser en essayant.
00:17:39Et bien, c'est une grande force.
00:17:41Parce qu'on a un petit pays divisé en deux.
00:17:43Et notre force, c'est de se dire, on n'essaierait pas de faire, sans penser à l'aboutissement.
00:17:47Et c'est très valorisant d'essayer, parce qu'on construit en permanence.
00:17:50Vous m'avez donné une réponse à une question que je vous aurais posée un peu plus loin dans l'émission.
00:17:53Sur votre site officiel, dans votre bio, il y a écrit, à l'école déjà, Virginie était sûre d'une chose.
00:17:57Plus tard, elle serait comédienne.
00:17:59Et du coup, je voulais vous dire, à quel âge, c'est à 8 ans ?
00:18:018 ans.
00:18:02Oui, oui, c'est ça.
00:18:038 ans.
00:18:04Alors, ça, c'est un truc que j'ai proposé à l'école de ma fille, parce que je trouve ça génial.
00:18:07C'est un Didier Cabès, qui est professeur de théâtre, qui est venu dans notre école,
00:18:11proposer un petit atelier théâtre, en vue de faire le spectacle de fin d'année.
00:18:15C'était le mardi.
00:18:17On savait qu'il arrivait après la récréation.
00:18:19C'était la première fois que je voyais ça.
00:18:21On a dû faire de l'impro.
00:18:22J'ai accroché.
00:18:23Alors, peut-être que sur toute la classe, ça n'a donné qu'une envie, et c'était la mienne.
00:18:27Mais elle m'a boostée.
00:18:29J'ai proposé ça à l'institutrice de ma fille, en disant que je ferais bien un petit atelier d'impro.
00:18:33Et même elle, qui connaît ses élèves, a dit que j'ai vu des choses naître d'enfants qui sont plutôt calmes,
00:18:38et qui avaient de l'humour sous cap, un peu d'autodérision.
00:18:41C'était génial.
00:18:42Donc, je crois qu'il faut pousser comme ça.
00:18:44Il y a un proverbe qui dit, touche à tout, bon à rien.
00:18:46Je le déteste.
00:18:47Je trouve qu'il faut essayer plein de choses pour trouver sa voie.
00:18:50Justement, vous parlez d'impro.
00:18:52Vous vous êtes fait beaucoup connaître, au départ, par vos capacités d'improvisation.
00:18:56Si on est sur ce genre de pièces, Orgueil et préjugés, ou presque, où tout est écrit au cordeau,
00:19:02il y a peu de place à l'improvisation.
00:19:04Il y a eu de l'improvisation au départ.
00:19:06C'est-à-dire, quand je lisais le texte, je le fais assez vite dans ma tête.
00:19:09Et du coup, comme j'imagine les situations, c'est comme ça que j'écris.
00:19:12Moi, j'imagine les personnages, j'imagine la situation, je lise un truc,
00:19:15et hop, ça me donnait l'envie d'écrire.
00:19:17Avec Jean-Marc Victor, qui lui est beaucoup plus terrien et qui cadre,
00:19:20il me disait, mais tu l'as déjà écrit ?
00:19:22C'est de l'impro, en fait.
00:19:23C'est à ce moment-là.
00:19:24Après, je vous avoue que j'ai des batteries que de deux heures.
00:19:26Il y a un moment où je ne sais plus quoi faire,
00:19:28mais c'est comme ça que tous ces personnages et les petites notes d'humour,
00:19:31les trucs qui sont arrivés, il y a des moments dans la pièce
00:19:34où il y a des petites vannes comme ça.
00:19:35C'est arrivé à brûle pour point, parce que l'impro est un bon atelier.
00:19:39Oui, alors parmi les vannes qui font mourir de rire pendant la pièce,
00:19:41il y a quelques anachronismes également, dont on va parler dans quelques instants.
00:19:45Orgueil et préjugés, ou presque, se jouent actuellement au Théâtre Saint-Georges.
00:19:49C'est Virginie Hoque qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:19:52A tout de suite !
00:19:55Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:20:01Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:20:05Exactement ce que je disais.
00:20:07Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:20:10Virginie Hoque fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:20:13On parle d'orgueil et préjugés, ou presque, dont elle a assuré l'adaptation.
00:20:18Alors, adaptation parodique, Virginie, on le disait tout à l'heure.
00:20:21Et déjà, le premier point, ce sont les domestiques qui racontent l'histoire.
00:20:24Pourquoi les domestiques et pas les personnages de premier plan ?
00:20:27Parce que les domestiques, c'est les gens de maison et c'est celles qui voient tout.
00:20:30C'est vrai qu'on imagine toujours ces femmes, elles sont très discrètes,
00:20:33elles sont souvent en bas, dans les chambres de bonnes.
00:20:36Mais elles voient tout, elles connaissent tout de leur maître.
00:20:39Et là, c'est chouette de se dire, tiens, on va mettre le focus sur elles.
00:20:42C'est elles qui vont singer ou interpréter la vie quotidienne d'une maison.
00:20:45Et c'est ce qu'elles font.
00:20:46Et c'est très chouette de mettre le focus aussi sur d'autres personnages.
00:20:49Et elles le disent au début, c'est pas nous que vous attendiez.
00:20:51Et puis pourtant, ça sera nous.
00:20:53Alors, on le disait, la pièce est bourrée d'anachronismes à mourir de rire.
00:20:56L'action est censée se dérouler dans l'Angleterre du XIXe siècle.
00:20:59Et pourtant, il y a des vannes à base de blabla calèche, de Ferreiro Rocher.
00:21:04Ces vannes-là, ça existait dans la version anglaise ou pas ?
00:21:09Non, non, non, on les a proposées.
00:21:12J'avoue qu'il y en a quelques-unes, c'est pas mes préférées.
00:21:16Quand on utilise quelque chose de très présent, j'ai toujours peur que ça soit un effet de mode.
00:21:21Donc, on en a distillées comme ça.
00:21:22Elles arrivent du bout des lèvres, mais elles font leur petit effet.
00:21:26Et puis, ce qui est très chouette, c'est que dans l'anachronisme, on a aussi décidé de parler de sujets hyper actuels.
00:21:31C'est-à-dire qu'il y a un moment, si vous connaissez un petit peu la pièce,
00:21:34il y a Collins qui est le cousin, qui est prêtre, qui est juste libidineux, horrible.
00:21:39Il veut forcer la main en disant, je vais vous épouser parce que moi, je peux tout vous apporter.
00:21:44La richesse, mon petit Jésus n'a pas servi.
00:21:46Il est dégueulasse et elle dit non.
00:21:48Elle dit, peut-être que je dois vous redemander.
00:21:50Et qu'est-ce que vous ne comprenez pas dans le nom ?
00:21:52Un nom est un nom.
00:21:53Et ça fait résonance à ce qui se passe maintenant, mais comme ça.
00:21:56Oui, il y a l'homosexualité.
00:21:57Oui, ça, c'était pas prévu non plus.
00:21:59Et on l'a proposé.
00:22:00Isabelle MacArthur, qui est venue voir la pièce, a trouvé ça génial.
00:22:03Et c'est jamais...
00:22:05J'ai pas du tout envie de parler de l'actualité en appuyant, en frappant sur le truc,
00:22:10en disant, vous avez vu, on fait ça.
00:22:11Non, il faut que les choses soient délicates et comprends qui voudra.
00:22:15Les choses sont un filigrane, mais c'est vrai qu'un des personnages doit se marier aussi,
00:22:20la meilleure amie d'Elisabeth.
00:22:21Et elle le dit à un moment, mais peut-être que mes préférences sont ailleurs.
00:22:25Et elle chante une chanson en disant, je ne suis pas née à la bonne époque.
00:22:28Et c'est simplement comme ça que c'est arrivé.
00:22:30Je ne veux pas du tout que l'actualité vienne avec ses gros sabots déjà anxiogènes.
00:22:35J'aime que les choses soient faciles d'accès.
00:22:38Est-ce qu'il y a eu des déceptions, entre guillemets, attention,
00:22:41sur vos velléités d'adaptation que vous aviez par rapport à la pièce ?
00:22:44Et des moments où Isobel MacArthur vous a dit,
00:22:47ah ouais, non, ça je ne pense pas parce que ça dénature un peu trop le projet initial ?
00:22:51Non, alors, parce qu'on était là à la première, j'avoue qu'elle était sur le même rang.
00:22:55Mais donc je regardais de temps en temps.
00:22:57Et du coup, vous avez regardé sa réaction ?
00:22:58Oui, elle parle très bien français et je voyais qu'en fait, elle était vraiment contente.
00:23:02Je crois qu'il y avait juste des petites blagues.
00:23:04Il y en a une qui cartonne et elle n'avait pas compris le sens.
00:23:07C'est Elisabeth qui dit à la fin à Darcy, juste au moment où ils vont se retrouver,
00:23:11elle dit, oh, quand je pense que je vous ai traité de gros cons.
00:23:14Et elle se retourne, elle fait, non, vous n'êtes pas gros.
00:23:17Et ça, elle disait, ce n'est pas bien, c'est de l'agrosophobie,
00:23:20mais c'est une vanne de chez nous.
00:23:22Donc, c'est juste lui expliquer comment ça se passait.
00:23:24Et tout est passé super bien.
00:23:25Alors, vous le disiez tout à l'heure, Virginie,
00:23:27c'est la deuxième fois que vous me faites l'honneur de venir dans le Bon Dimanche Show.
00:23:31La dernière fois, c'était il y a un tout petit peu plus d'un an.
00:23:35Voilà, je vais même vous le dire précisément, c'était un an, un mois et 19 jours.
00:23:409912 heures.
00:23:41Je sais qu'avec votre montre, vous êtes maintenant très calé sur tout ce qui se passe.
00:23:45Je n'ai pas fait beaucoup de pas.
00:23:46Et j'ai très envie qu'on fasse un petit débrief de tout ce qui s'est passé
00:23:51depuis cette année, un mois et 19 jours.
00:23:56Depuis la dernière fois, c'était en janvier.
00:23:57Est-ce que, comme tout le monde, vous dites finalement,
00:24:00les Jeux Olympiques, c'était vachement bien, cette histoire ?
00:24:02Pas du tout, je n'ai pas suivi, rien vécu, rien, de rien.
00:24:05Est-ce que depuis la dernière fois qu'on s'est vu, vous avez dit,
00:24:08non, Trump ne sera jamais réélu, ce n'est pas possible ?
00:24:11Non, je n'ai pas dit ça non plus.
00:24:13Pas du tout, jamais, rien.
00:24:15Est-ce que depuis la dernière fois, vous avez trouvé que j'ai changé physiquement ?
00:24:19Oui, j'adore votre pantalon, mais personne ne le voit.
00:24:22Merci.
00:24:23Est-ce que vous êtes contente que Notre-Dame de Paris soit de nouveau accessible au public,
00:24:28même si vous n'aviez jamais visité avant et que vous n'avez toujours pas visité depuis ?
00:24:31Je suis contente de passer à côté, que ce soit plus facile d'accès.
00:24:34Est-ce que vous avez pris des résolutions en janvier ?
00:24:37Non.
00:24:38Que vous avez déjà arrêtées, là, aujourd'hui, en mars ?
00:24:40Non, je ne prends pas des bonnes résolutions, j'essaie juste d'aller jusqu'à mes objectifs
00:24:43que j'ai décidés depuis l'âge de 8 ans.
00:24:45D'accord.
00:24:46Depuis la dernière fois que vous êtes venue, il y a donc un an, un mois et 19 jours,
00:24:51il y a un film ou une pièce de théâtre qui vous a vraiment marqué ?
00:24:55Alors, film, il n'y a pas longtemps que j'ai été voir Emilia Perez.
00:25:00Et vraiment, moi qui avais nourri l'espoir un jour, parce que j'ai une idée de scénario dans la tête,
00:25:05de téléphoner à M. Odière en disant, M. Odière, je vous ai entendu à une émission radio,
00:25:08il paraît qu'il faut oser.
00:25:09Et je voulais l'appeler à lui dire, voilà, mon idée, personne ne veut m'écouter,
00:25:13parce qu'elle est un petit peu abrupte, c'est vrai.
00:25:16J'ai vu ce film et je me suis dit, il faut laisser passer le temps de ce film
00:25:20pour qu'on oublie le succès qu'il a fait.
00:25:22J'espère que votre idée, ce n'était pas l'histoire d'un narcotrafiquant qui va se changer en femme ?
00:25:25Non.
00:25:26Sinon, du coup, c'était...
00:25:27Mais je vous jure qu'elle est bien, mon idée.
00:25:29C'est vrai ? Appelez-le.
00:25:31Non.
00:25:32Mais vous venez de dire le contraire tout à l'heure.
00:25:34Oui, je vais le faire, parce qu'il le disait, la radio, que c'était comme ça.
00:25:36Voilà, voilà, je vais le faire.
00:25:38M. Odière, si vous regardez Le Bon Dimanche Chaud,
00:25:41sachez que j'ai vraiment envie de vous parler.
00:25:43J'ai l'air comique comme ça, mais en fait, c'est une carapace.
00:25:47Magnifique.
00:25:48Est-ce que depuis la dernière fois, vous n'utilisez plus Twitter,
00:25:51parce que vous n'avez pas confiance en Elon Musk,
00:25:53mais surtout parce que vous avez oublié vos codes ?
00:25:55C'est ça, et puis je n'avais pas de Twitter.
00:25:57D'accord.
00:25:58Vous qui êtes belge, est-ce que depuis la dernière fois,
00:26:00vous trouvez que les français sont toujours aussi français ?
00:26:05Oui, oui, le belge est toujours belge, mais on commence à s'unir.
00:26:09Et enfin, de tous les Bon Dimanche Chaud depuis votre dernière venue,
00:26:13lequel vous avez préféré ?
00:26:15Parce que j'imagine que vous les avez tous écoutés.
00:26:17Oui, celui où vous aviez le pull à colle roulée.
00:26:20Oui, bien sûr.
00:26:21Celui-là.
00:26:22Celui-là, ça marque souvent.
00:26:23Mais vous savez que les gens qui nous écoutent le disent souvent,
00:26:26Bruno Guillon à la radio, mais qu'est-ce qu'il est bien habillé.
00:26:29Votre barbe était moins longue, parce que je me souviens qu'à une autre émission,
00:26:32vous aviez remis, parce qu'il est génial ce pull.
00:26:34C'est un petit cachemire, il est génial.
00:26:37Votre barbe accrochait, et je me souviens que ça boulochait.
00:26:40Il a bien fait de la raser.
00:26:42Merci, merci beaucoup.
00:26:43Et vous savez quoi ?
00:26:44Ça me fait bien plaisir que vous l'ayez remarqué,
00:26:45parce que personne ne me l'a dit depuis.
00:26:48Mais parce que les gens sont sureux, Bruno.
00:26:50Ils sont auto-centrés.
00:26:52Allez, je vais aller sur vous maintenant.
00:26:53Déjà que vous devez aller dans ma bouche, je me rappelle.
00:26:57C'est le Bon Dimanche Chaud de Virginie Hoque sur RTL.
00:26:59On parle d'orgueil et préjugés ou presque.
00:27:02Ça cartonne au Théâtre Saint-Georges à Paris.
00:27:05On se retrouve dans quelques instants.
00:27:06C'est Valérie Zettoun qui va venir dans le champ.
00:27:08On va parler musique.
00:27:09On va parler du studio Electric Lady, fondé par Jimi Hendrix.
00:27:13A tout de suite.
00:27:14Le saviez-vous ?
00:27:15Le Bon Dimanche Chaud est la seule émission qui est aussi savoureuse,
00:27:18avec une douzaine d'huîtres qu'avec un paquet de chips.
00:27:23RTL tous les dimanches, c'est Bruno Guillon.
00:27:28Et c'est Virginie Hoque qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:27:31Elle a assuré l'adaptation d'orgueil et préjugés ou presque.
00:27:36Ça se joue du mercredi au dimanche au Théâtre Saint-Georges à Paris.
00:27:40C'est déjà prolongé jusqu'au mois de juin.
00:27:43Ça veut dire que ça cartonne.
00:27:44C'est génial.
00:27:45Et ça, c'est la première récompense.
00:27:46Quand le public est là, que le public se marre et on se dit ça marche, je suppose qu'on est soulagé.
00:27:51On est très soulagé.
00:27:52Et puis là, si je suis là un dimanche pour vous parler du spectacle que j'ai seulement adapté
00:27:56et qu'il y a l'engouement, ce n'est pas grâce à moi.
00:27:59C'est juste grâce aux comédiennes aussi qui sont juste formidables.
00:28:02Donc aussi, c'est important.
00:28:03Vous voyez, on se fait souvent au théâtre parce qu'on a vu des gens à la télé.
00:28:06Là, soyez curieux et allez voir des gens que vous ne connaissez pas vraiment.
00:28:10Alors on va donner leur nom si vous le voulez bien.
00:28:13Emmanuelle Bougerolle, vous m'arrêtez si je prononce mal.
00:28:16Lucie Brunet.
00:28:18Céline Espérin.
00:28:19Magali Genoux.
00:28:21Agnès Patte.
00:28:23Et je n'oublierai pas, Mélodie Linart à la guitare.
00:28:25Mélodie ?
00:28:26J'ai dit quoi ?
00:28:27Mélodie ?
00:28:28Georgia Mélodie ?
00:28:29Peut-être.
00:28:30Ça n'a rien à voir.
00:28:31Mélodie Linart à la guitare.
00:28:32Comment s'est fait le casting, justement ?
00:28:34Eh bien, le casting, c'était chercher aussi des comédiennes qui pouvaient chanter
00:28:38parce qu'il y a quand même une part belle et elles sont d'une justesse incroyable.
00:28:42Voir les personnages aussi, les attitudes et puis voir comment ça fonctionne dans le travail
00:28:47parce que l'idée aussi c'est de travailler en commun.
00:28:49Donc c'était très important.
00:28:50On a assisté avec Johanna à ses castings et puis ça a été la magie.
00:28:54Elles s'entendent super bien.
00:28:55Mélodie qui fait de la basse, donc elle est en direct.
00:28:58C'est chouette.
00:29:00Il y a tout ce qu'on ne trouve plus au spectacle.
00:29:02C'est vrai que maintenant on est à l'ère du stand-up.
00:29:04Donc quand tout à coup on voit une histoire avec un début, un milieu, une fin, des changements de décors,
00:29:09il y a deux nanas qui les aident à l'arrière pour changer les décors tellement ça va vite.
00:29:13Elles sont cinq et on dirait quinze.
00:29:14Les décors et les costumes, puisque les comédiennes jouent tous les rôles,
00:29:20comment ça se passe également en coulisses pour les changements de costumes ?
00:29:23J'adorerais pouvoir mettre une !
00:29:25On parlait de Madame Bennet qui se transforme en Darcy, etc.
00:29:28Ça va à une vitesse folle.
00:29:30Une vitesse folle.
00:29:31Donc au début des répétitions, on se dit pas possible, j'arrive pas à mettre ma perruque à ce moment-là.
00:29:36C'est la force de la répétition.
00:29:38Et elles sont aidées.
00:29:39C'est un ballet.
00:29:40Ça va m'enorchestrer.
00:29:41Et c'est ça qui est jouissif aussi.
00:29:43Mais même la mise en scène, il y a un moment où Elisabeth et Jane s'écrivent et lisent chacune leurs lettres
00:29:50de chaque côté de la scène.
00:29:52L'une est à Londres, l'autre est à la campagne.
00:29:54Et ça s'enchaîne tambour battant.
00:29:56C'est pareil.
00:29:57C'est-à-dire que la mise en scène ça a été fait au métronome.
00:29:59Il faut qu'elle soit rythmée.
00:30:00Si elle est un peu lente, les gens risquent de s'ennuyer.
00:30:02C'est ça qui fait la force de ça.
00:30:03C'est le rythme.
00:30:04Il y a une autre scène aussi où Darcy envoie une lettre à Elisabeth.
00:30:08Elle l'interrompt et on se permet aussi de faire intervenir Darcy qui lui dit
00:30:13« Pouvez-vous taire deux minutes pendant que je parle ? »
00:30:15Et ça, il y a des éclats de rire.
00:30:17Mais c'est chouette.
00:30:18Alors, cette pièce est une adaptation d'un grand classique de la littérature.
00:30:23Et ça nous a donné envie, chère Virginie Hoque, de nous plonger également dans plusieurs grands classiques de la littérature.
00:30:31Est-ce que, comme dans « Les Misérables », vous avez galéré avant d'en arriver là où vous êtes aujourd'hui, Virginie ?
00:30:37Je pense que je n'ai pas galéré parce que je n'ai jamais visé la Lune directement.
00:30:42J'ai été plutôt de cailloux en cailloux en montant vers une petite étoile.
00:30:46Et je ne suis pas au bout de mes surprises, je pense.
00:30:48Est-ce que, comme dans le conte de Montécristo, vous avez déjà subi une injustice ?
00:30:52Alors, je ne parle pas au point d'être enfermé pendant plusieurs années
00:30:55et de vous monter une inondité secrète et dépenser 250 millions d'euros pour une vengeance.
00:31:00Je dis juste un truc un peu injuste qui a freiné un peu votre carrière.
00:31:04Non, je crois que je suis toute seule à parfois me mettre des bâtons dans les roues parce que j'ai toujours besoin de rentrer chez moi.
00:31:11Donc j'ai refusé pas mal de choses parce que j'avais besoin de retrouver un côté terrien.
00:31:17Si je vous dis le rouge et le noir, Virginie Hoque, vous me répondez Stendhal, le 19e siècle, la bourgeoisie provençale,
00:31:27ou vous me dites Jeanne Mas ?
00:31:30Stendhal d'abord parce que j'ai de la culture, et puis Jeanne Mas parce que j'ai adoré.
00:31:35En rouge et de noir !
00:31:37C'est plus sur Julien Sorel, je suis désolé.
00:31:39Ah oui ? Ah ouais, ouais, je comprends.
00:31:41Est-ce que, comme les trois mousquetaires d'Alexandre Dumas, vous travaillez toujours en équipe ?
00:31:44Je n'ai pas trouvé de binôme.
00:31:46Ça, c'est vraiment un dommage que j'ai parce que c'est vrai que dans mon esprit parfois tordu,
00:31:50c'est très difficile d'expliquer ce que je veux.
00:31:54Donc dans l'écriture, je n'ai pas de binôme.
00:31:56Je rencontre des gens qui arrivent à m'épauler, à m'encadrer,
00:32:00mais le binôme idéal, la personne avec qui j'ai envie d'écrire, pas encore.
00:32:04Sauf dans le cinéma.
00:32:06Là, j'écris un scénario et je fais confiance à quelqu'un qui a plus de bouteilles dans l'écriture de scénario.
00:32:10Est-ce que vous avez quelqu'un, et là je parle de l'adaptation de la pièce,
00:32:13quand vous aviez des idées de vannes, etc., avec qui vous testiez en direct pour voir ça,
00:32:18t'en penses quoi, ça marche, ça marche pas ?
00:32:19Je ne demande jamais ça, c'est justement avec Jean-Marc Victor,
00:32:22qui lui est professeur d'anglais, de traduction littéraire et tout, qui est pointu.
00:32:27Quand je lui balançais des trucs et que je le vois éclater de rire, je me dis ok, c'est bon.
00:32:31Et quand il me dit que c'est chouette, je me dis que c'est moins bon.
00:32:34Mais souvent il rit, il est bon spectateur.
00:32:36Hier soir encore, on était dans la salle et on se dit mais c'est cool,
00:32:39toutes ces petites vannes qu'on avait distillées qui fonctionnent, c'est génial.
00:32:43Et justement, a contrario, est-ce qu'il y a des moments à l'adaptation et à l'écriture
00:32:46où vous vous êtes dit là, c'est sûr, ça va se marrer,
00:32:49où vous vous dites ah bah tiens, en fait, c'était pas si ouf ?
00:32:54Bah non, en fait, comme on a pu les mettre, elles tombent toujours au bon moment.
00:32:58On a choisi, j'avais cette volonté de raconter l'histoire
00:33:03et tout à coup, ponctuer avec un baon.
00:33:06Et du coup, il y a des éclats de rire à chaque moment.
00:33:09Et on a dû couper aussi, parce que le spectacle est assez long,
00:33:12il ne faut pas qu'il soit trop long, donc on a dû aussi mettre des choses de côté.
00:33:15Voilà, mais je les utiliserai ailleurs.
00:33:17Toujours question littéraire, et ce sera la dernière,
00:33:19puisqu'on parle de grande littérature française.
00:33:21Est-ce que, et pas que, la preuve, est-ce que comme Oui Oui et la gomme magique,
00:33:25vous aimeriez pouvoir effacer des choses de votre parcours
00:33:28et reprendre certains trucs à zéro ?
00:33:30Peut-être, alors on retombe sur la première question,
00:33:33de me dire, allez Virginie, sois courageuse,
00:33:35et tu rentreras chez toi après et fais ce projet.
00:33:38Peut-être, oui, effacer ça, de cette crainte toujours.
00:33:42Je ne suis pas très mondaine, donc quand il y a trop de tumultes,
00:33:45et qu'il n'y a pas beaucoup d'humains, et que ça va trop vite,
00:33:48ça je n'aime pas du tout.
00:33:49Virginie Rock fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:33:52Vous restez avec nous, on va revenir dans quelques secondes,
00:33:55et on va parler de soirée.
00:34:01Pour trouver l'émission de Radio Parfaite,
00:34:03on a fait appel à 37 experts venus du monde entier.
00:34:06Ils ont travaillé pendant 11 mois pour atteindre la quintessence de l'excellence.
00:34:11Ensuite, on a tout jeté à la poubelle,
00:34:13et on a mis le bon dimanche chaud à la place.
00:34:19Orgueil et préjugés, ou presque,
00:34:21se jouent depuis le 24 janvier au Théâtre Saint-Georges.
00:34:25Vous êtes de passage à Paris, n'hésitez pas à aller applaudir.
00:34:28Cette adaptation réalisée par Virginie Rock,
00:34:31qui est mon invitée, ça se joue les mercredis, jeudi, vendredi, samedi, dimanche.
00:34:37Vous aurez forcément un moment pour aller l'applaudir.
00:34:40Comme je le disais, c'est une pièce parodique, mais également musicale.
00:34:42Beaucoup de chansons, tout en français.
00:34:44Ça, c'est vachement bien.
00:34:45Parce que des fois, quand il y a ce genre de truc, on se dit
00:34:47« Ah bah tiens, sur les chansons anglaises, je ne vais pas comprendre. »
00:34:49Là, pour le coup, c'est parfait.
00:34:51C'est vous qui avez réécrit les paroles ?
00:34:52Non, ça c'est Mehdi, qui est le compositeur, avec Johanna.
00:34:56Ils ont recadré des choses.
00:34:57Nous, on hésitait à prendre des chansons françaises.
00:34:59On voulait des chansons anglaises,
00:35:01mais on avait peur de perdre les gens.
00:35:03Donc on avait choisi des chansons françaises,
00:35:05et puis on a fait un mix,
00:35:06et les chansons anglaises ont été traduites en français,
00:35:09ou améliorées, ou apprivoisées pour le sujet du moment.
00:35:14Mais justement, ça s'est passé comment, le choix des titres ?
00:35:16Parce que ça va de Ed Sheeran à Elton John, en passant par Queen.
00:35:20Parce qu'elles se répondent à chaque fois en chanson.
00:35:22C'est-à-dire que Lily Allen « Fuck you »,
00:35:25c'est le moment où Darcy critique sa famille bien fort,
00:35:29en disant « toute une famille dégénérée »,
00:35:31et elle chante « Fuck you, gros con ! »
00:35:33Et ça passe génialement bien.
00:35:37Alors, quand on fait une adaptation, quand on écrit,
00:35:40des fois on a tendance à mettre un peu de soi dans un des personnages.
00:35:45Celui qui vous ressemble le plus sur scène, ce serait qui ?
00:35:49Mrs. Bennet. Je crois que je l'adore.
00:35:52Cette femme est complètement défaite.
00:35:54Avec son mari, il ne se passe plus rien.
00:35:56J'ai adoré la croquer et la magnifier aussi.
00:35:59Cette femme n'a plus rien à perdre.
00:36:01Elle a une phrase, elle dit « Mais pourquoi dans les bourses molles de mon mari,
00:36:05il n'y avait pas de quoi me faire un garçon plutôt que cinq filles ? »
00:36:08Elle est comme ça, elle perd ses fracas, elle se lâche.
00:36:12Elle aime ses filles, mais en même temps, ce n'est pas le plus important.
00:36:14De l'argent, du pognon, du flouze.
00:36:16Exactement, et que ça reste dans la famille.
00:36:18D'où l'idée, évidemment, de caser ses filles avec des gars.
00:36:23Alors, pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire,
00:36:25une des premières scènes, c'est une soirée,
00:36:27lors de laquelle les sœurs essaient de trouver l'amour.
00:36:30Après, on se disait qu'il y a plein d'autres trucs à faire en soirée, Virginie Hoek.
00:36:35Là, il y a la soirée, elle vise Mr Bingley,
00:36:38qui est un riche et beau jeune homme.
00:36:40Mais comme tout ne se passe pas forcément comme prévu en soirée,
00:36:43on s'est dit qu'on allait vous faire l'interview soirée.
00:36:46Une bonne soirée pour vous, Virginie Hoek.
00:36:49Elle commence à quelle heure ?
00:36:50Moi, elle commence à 18h, comme ça, à 22h, je suis au lit.
00:36:53Mais pour vous faire désirer un peu,
00:36:56vous arrivez à quelle heure, Virginie, à 18h pile ?
00:36:58Non, 17h50.
00:37:00D'accord.
00:37:01Et donc, elle finit à quelle heure cette soirée ?
00:37:0322h.
00:37:04Et si vous pouviez débarrasser vos assiettes,
00:37:06parce que la vaisselle le matin, ça me fait chier, ok ?
00:37:08Je suis une très belle hôte de maison.
00:37:10Vous buvez quoi comme premier verre en soirée ?
00:37:12Une petite coupe de champagne.
00:37:14Ok. Plutôt fraîche, à température ?
00:37:16Oui, j'aime bien, je mets quelques gouttes derrière les oreilles, ça apporte bonheur.
00:37:19Sur quelle chanson, vous ne pouvez pas vous retenir de...
00:37:22Du disco ! Je vous le dis tout de suite, tous les discos,
00:37:24le disco, alors là, mais je trouve que c'est la musique...
00:37:26Mais alors, du disco à bas, Patrick Arnandez, Ottawan...
00:37:29Non, allez, j'aime bien, par exemple, James Brown,
00:37:32j'aime bien les Jackson 5...
00:37:34C'est un peu plus funk que disco, si je puis me permettre.
00:37:36Alors, funk, disco, toute cette période-là, c'est la mienne.
00:37:38Je me suis arrêtée, je pense, à Single Ladies de Beyoncé.
00:37:42D'accord !
00:37:44Grand écart ! Je peux vous le faire, d'ailleurs !
00:37:46Sur votre bureau !
00:37:50Et quelle chanson vous pouvez carrément chanter
00:37:52jusqu'au dernier couplet, sans erreur,
00:37:54en soirée, quand vous avez bu plus qu'une coupe de champagne ?
00:37:57Depuis le temps que je patiente dans cette chambre noire,
00:38:00j'entends qu'on s'amuse et qu'on chante au bout du couloir.
00:38:03Quelqu'un, touchez-le !
00:38:05Mais je suis bourrée, et je chante beaucoup mieux !
00:38:08J'ai reconnu un thème !
00:38:10C'est quoi votre astuce imparable pour mettre fin
00:38:12à une conversation chiante en soirée ?
00:38:14Je prends mon réveil et je le remonte !
00:38:16Et je ferme la bouteille de vin !
00:38:18Vous arrivez à une soirée dont vous ne savez pas grand-chose.
00:38:21Qui est-ce que vous avez envie de voir
00:38:23pour être sûr que la soirée sera réussie ?
00:38:26Quelqu'un ! Il y a quelqu'un que je connais,
00:38:28et je suis tellement mal !
00:38:30Avant, il y avait la clope, c'était un bouclier social.
00:38:32Tu rentrais dans une soirée, tu étais protégée.
00:38:34Mais comme je ne fume pas, c'était difficile.
00:38:37Il faut que je connaisse quelqu'un,
00:38:39et les soirées m'ennuient assez vite.
00:38:42Vous arrivez en soirée,
00:38:44pour qui vous vous dites
00:38:46« Oh non, pas lui ! »
00:38:48« Oh non, pas elle ! »
00:38:50Ah, j'allais dire le nom, vous m'avez dit !
00:38:52Merde !
00:38:54Un type de personnage !
00:38:56Non, c'est plutôt...
00:38:58C'est peut-être plutôt les gens
00:39:00qui ont bien picolé en début de soirée,
00:39:02qui n'ont pas fait attention à toi,
00:39:03puis qui osent venir te parler.
00:39:04Et qui là, te parlent, te parlent.
00:39:06Eux-mêmes, ils ont fait du théâtre à l'école.
00:39:08Eux-mêmes, ils ont joué La Rose dans Le Petit Prince.
00:39:10Elle n'avait pas de texte, alors tu veux la fermer, là, maintenant ?
00:39:13Ça, alors, ça, ça me...
00:39:15Je parle à la Virginie, pas à celle
00:39:18dont le mec choisit une destination un peu pluvieuse
00:39:22pour un anniversaire.
00:39:23Je parle avant.
00:39:24Elle était un peu drayeuse ou pas, la Virginie, en soirée ?
00:39:27Elle drayait ou elle se faisait drayer ?
00:39:29Un petit peu des deux, mais j'ai toujours été...
00:39:31Par exemple, je travaillais en boîte, moi.
00:39:33Et là, oui, je vous jure, j'étais barmaid.
00:39:35Et le patron de la boîte est un ami
00:39:38et il m'a avoué il n'y a pas longtemps
00:39:39qu'en fait, je n'étais pas une bonne barmaid,
00:39:40mais il trouvait que je mettais de l'ambiance.
00:39:42Eh bien, ça m'a déçue.
00:39:43Et en fait, mon bar sentait toujours le monsieur propre.
00:39:46Dès que les gens posaient leur verre,
00:39:47je faisais hop, hop, hop !
00:39:48Et je nettoyais avec un petit coup de...
00:39:51Oui, c'est vrai.
00:39:52Il faisait nickel, nickel à ce bar.
00:40:03On expérimente un grand écart radiophonique.
00:40:05Attention.
00:40:06Et on se retrouve juste avant 15h.
00:40:09Aïe, je me suis mis le truc dans le kikounou.
00:40:11Voilà, c'est le coin du bureau.
00:40:12Au revoir.
00:40:13A tout de suite.
00:40:21J'avais une super blague pour ce jingle.
00:40:23On me fait signe qu'on est déjà à la bourre.
00:40:25Alors, je me dépêche.
00:40:26Hop, hop.
00:40:27Bruno Guillon sur RTL.
00:40:28Allez, allez.
00:40:32Orgueil préjugé ou presque.
00:40:34Se joue au Théâtre Saint-Georges à Paris
00:40:36depuis le 24 janvier dernier.
00:40:37Ça prolonge, c'est jusqu'au mois de juin.
00:40:39Du mercredi au dimanche,
00:40:41vous avez, Virginie Hoque, adapté cette pièce.
00:40:44Orgueil préjugé, ce sont deux mots forts.
00:40:47On est d'accord.
00:40:48Pas forcément très positifs, mais assez intriguants.
00:40:51C'est pour ça que nous allons vous faire l'interview.
00:40:54Orgueil ou préjugé.
00:40:56Ça va être un peu comme un Action ou Vérité.
00:40:58Vous allez avoir le choix entre les deux thèmes.
00:41:01J'ai des questions.
00:41:02Oui.
00:41:03Certaines portent sur l'orgueil.
00:41:05D'autres sur les préjugés.
00:41:07Et c'est vous qui choisissez à chaque fois.
00:41:09Je vous dis.
00:41:10Voilà, exactement.
00:41:11Première question.
00:41:12Orgueil ou préjugé ?
00:41:15Orgueil.
00:41:16Ok, orgueil.
00:41:17Vous trouvez que votre version française de la pièce est meilleure que l'anglaise ?
00:41:20Ah oui, oui.
00:41:21Vraiment.
00:41:22Elle me fait beaucoup plus rire.
00:41:23Je ne parle pas anglais, alors je n'ai rien compris.
00:41:26Une autre.
00:41:27Toujours orgueil ou préjugé ?
00:41:28Préjugé.
00:41:29Il n'y a que des femmes sur scène.
00:41:31Ça va, il n'y a pas eu trop de disputes et de ragots ?
00:41:33Préjugé, mais non.
00:41:34Pas du tout.
00:41:35Justement, elles se sont bien entendues.
00:41:36Vous êtes fous.
00:41:37C'est quand il y a des mecs en ce moment que là, là, là.
00:41:40Autre question.
00:41:41Orgueil ou préjugé ?
00:41:42Orgueil.
00:41:43Quelle comédienne n'aurait pas été capable de faire votre travail sur l'adaptation de la pièce ?
00:41:47Mais toute, aucune comédienne.
00:41:48Pardonnez-moi, mais j'ai la fibre, j'ai l'essence, j'ai l'humour, j'ai le recul, j'ai le talent, j'ai la grandeur d'âme.
00:41:54Et puis, cette humilité.
00:41:55Oui, c'est ça.
00:41:56Vous êtes humiles.
00:41:57Oui.
00:41:58Mais j'en ai vu des humiles.
00:41:59Je suis très humilité.
00:42:00Évidemment, évidemment.
00:42:01On va continuer cette interview après les infos.
00:42:03Merci d'écouter RTL.
00:42:04C'est le bon dimanche chaud.
00:42:05Il est 4h.
00:42:14RTL.
00:42:1714h15 à 30.
00:42:19Le bon dimanche chaud.
00:42:21Avec Bruno Guillaume.
00:42:24L'extraordinaire, la brillante, l'incandescente.
00:42:27Virginie Hoppe.
00:42:28Vous voyez, vous êtes de mon avis.
00:42:29Je suis géniale.
00:42:30Elle fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:42:33On parle d'Orgueil et préjugé, ou presque, qui se joue actuellement au Théâtre Saint-Georges.
00:42:38Et vous en assurez l'adaptation.
00:42:40Vous en avez assuré l'adaptation.
00:42:41On est en pleine interview Orgueil ou préjugé.
00:42:44Virginie, ne nous compons pas dans notre élan.
00:42:47J'ai une autre question.
00:42:48Pour ceux qui nous rejoignent.
00:42:49On dit coupons, on ne dit pas crampons.
00:42:51Oui, mais vous savez.
00:42:52On peut dire crampons.
00:42:53Ce sont des petits messages que j'envoie.
00:42:55On est dans une période difficile.
00:42:56Il y a la résistance qui s'organise.
00:42:58Et j'envoie des messages qui déclenchent des petites cellules un peu partout en France.
00:43:02D'accord.
00:43:03Je n'ai pas forcément envie de mettre ma bouche dans votre bouche, du coup.
00:43:05Attendez un peu.
00:43:06L'émission n'est pas terminée.
00:43:07Question Orgueil ou question préjugé ?
00:43:09Orgueil.
00:43:11Selon vous, que se disent les gens à la sortie du spectacle, Virginie ?
00:43:16Oh là là, mais c'était drôle.
00:43:18Les hommes.
00:43:19Moi qui n'avais pas envie de venir, j'ai bien ri.
00:43:22C'est vrai, il dit ça.
00:43:23Il y a une dame qui m'a dit qu'il ne voulait pas venir.
00:43:24Orgueil ou préjugé, on n'a rien d'autre à voir.
00:43:26Et bien, il a beaucoup ri.
00:43:28Et puis, il y a des gens qui disent que c'est quand même un peu trash.
00:43:31Ce moment où elle pète aisément.
00:43:34Oui, il y a du pet dans cette aventure.
00:43:37C'est sûrement la meilleure signature qui donne envie d'y aller, je pense.
00:43:41Ah, les gens pètent.
00:43:43Orgueil ou préjugé, quel type de question ?
00:43:45Préjugé.
00:43:46Au théâtre, le public est vieux.
00:43:48Il n'y a pas trop de siestes dans la salle pendant que ça joue ?
00:43:51Non, il y a de la musique.
00:43:52Et on va juste à côté des sonotones.
00:43:53Allez, rock'n'roll.
00:43:55Question Orgueil ou préjugé ?
00:43:57Réjugé.
00:43:59On dit préjugé.
00:44:00Réjugé.
00:44:01Mais moi aussi, je distille des petites choses.
00:44:05Vous êtes une femme, vous faites jouer des femmes.
00:44:08Vous n'avez pas eu besoin d'un mec à un moment pour que tout soit un peu carré ?
00:44:11Non, non, il existe le womanizer.
00:44:14Oh, Britney Spears.
00:44:17Jeanne Masse et Britney Spears, on est sur une belle playlist.
00:44:20Écoutez, je sais faire le grand écart, je vous l'ai dit, non ?
00:44:22Question Orgueil ou préjugé ?
00:44:23Allez, Orgueil.
00:44:24Orgueil.
00:44:25Vous avez prévu déjà votre discours pour quand vous allez recevoir le Molière ?
00:44:30De la meilleure adaptation ou pas ?
00:44:32Ben non.
00:44:33Pardon, mais je trouve ça super chouette les Molières.
00:44:36C'est très chouette d'être reconnu par ses pairs, mais on en discutait tout à l'heure.
00:44:39Mais je trouve qu'il devrait y avoir une place pour le public.
00:44:42Parce que c'est chouette que les copains viennent nous voir.
00:44:44Mais du coup, je crois que la véritable sensation et le véritable écho qu'on doit avoir d'un spectacle vient du public.
00:44:51Et le public adore.
00:44:53Et je peux vous dire que ça applaudit à tout rompre au Théâtre Saint-Georges.
00:44:58Orgueil et préjugé ou presque, je pourrais le dire.
00:45:01À l'anglaise.
00:45:02Parce que c'est vrai qu'il y a un petit côté british qui est toujours très sympathique.
00:45:05Pride and Prejudice.
00:45:07Sort of.
00:45:08Oui.
00:45:09Ça fait pas mal.
00:45:10C'est bien.
00:45:11This is Virginie Auken.
00:45:12R-K-L.
00:45:13Yes.
00:45:14H-O-T-Q.
00:45:15See you later alligator.
00:45:20En l'an 1555, le mage et astrologue Nostradamus prédisaient déjà le bon dimanche chaud.
00:45:27À la radio, une émission chevauchée par Bruno Guillon.
00:45:31Avec ses invités prestigieux et des blagues inspirées par les dieux.
00:45:36Visionnaire le gars.
00:45:39Bruno Guillon sur RTL.
00:45:41Et la pizza à l'ananas, c'est vraiment fort dégueulasse.
00:45:45Visionnaire.
00:45:47Orgueil et préjugé ou presque.
00:45:50Foncez au Théâtre Saint-Georges.
00:45:52C'est à Paris.
00:45:53Je le dis souvent, beaucoup d'auditeurs nous écoutent en province.
00:45:55Petit week-end à Paris.
00:45:56Vous vous calez une petite visite du Louvre le samedi après-midi.
00:45:59Le samedi soir, vous allez manger de bonheur.
00:46:02Et vous êtes là pour aller applaudir toute cette bande qui cartonne.
00:46:06Oh, on peut faire gagner des places ?
00:46:08Oh, j'ai même pas demandé aux attachés de presse.
00:46:10Si vous le souhaitez.
00:46:11Oui.
00:46:12Allez, deux fois deux.
00:46:15Je peux ?
00:46:16Et un appareil à raclette.
00:46:17Oui, c'est bien.
00:46:18Je fais la vidéo de Paris que je connais pas bien.
00:46:20Eh bien, ça part en prod.
00:46:22Voilà.
00:46:23Vous vous appelez RTL maintenant.
00:46:24Et nous vous invitons avec grand plaisir pour aller voir la pièce Orgueil et préjugé ou presque.
00:46:30La voix que vous avez entendue, cette magnifique voix, c'est celle de Patrick Chanfray qui vient de nous rejoindre.
00:46:35Il vient de nous rejoindre puisque, comme à chaque fois, Patrick va partir au plus près de nos auditeurs.
00:46:42Pourquoi ? Parce qu'il est parti dans votre ville de naissance.
00:46:45Non !
00:46:46Mais si !
00:46:47Effectivement.
00:46:48Effectivement, Virginie.
00:46:49Effectivement, Bruno.
00:46:50C'est la raison pour laquelle, contre toute attente, cette semaine, je me suis rendu à Nivelles.
00:46:52Mais non !
00:46:53Mais si !
00:46:54Exactement.
00:46:55Et je sais pas si vous le saviez, Virginie, mais en France, à la frontière belge, justement, il y a aussi une ville qui s'appelle Nivelles.
00:47:00Non !
00:47:01Mais si, bien sûr !
00:47:02Où sont originaires, d'ailleurs, deux participants des anges de la télé-réalité.
00:47:07Non !
00:47:08Bref, une ville qui nivelle par le bas, quoi.
00:47:12Vous allez adorer cette chronique.
00:47:13Je vois, je vois où vous m'embrassez.
00:47:17Alors que, par exemple, en Suisse, il n'y a aucune ville qui s'appelle Nivelles.
00:47:22Finalement, c'est peut-être pas plus mal.
00:47:23Vous savez ce qu'on dit, Virginie.
00:47:25Bonne Nivelle !
00:47:26Bonne Nivelle !
00:47:28Patrick, en fait, je vais vous arrêter.
00:47:30Pardon.
00:47:31Je m'excuse et je le fais rarement, mais ce 16 mars, 15 heures passées, ça y est, vous avez utilisé tout votre quota de jeunes mots pour le reste de l'année 2025.
00:47:40Oh non, c'est pas possible !
00:47:41C'est une mauvaise Nivelle, ça !
00:47:43Exactement, c'est une mauvaise Nivelle !
00:47:45Ça veut dire qu'il faut que je stoppe toute ma campagne, en plus.
00:47:49Quelle campagne ?
00:47:50En fait, j'allais me présenter pour devenir le maire de Nivelles.
00:47:53Pour que le slogan soit « Patrick Chanfray, pour bien faire tourner ma ville, ma Nivelles ».
00:48:00On dirait Bourgmestre.
00:48:02En Belgique, on ne dit pas maire, on dit Bourgmestre.
00:48:04Quelle drôle d'idée.
00:48:05On est différents, on est cousins, mais différents.
00:48:08Allez, continuez.
00:48:09Merci beaucoup.
00:48:11J'arrive donc à la guerre de Nivelles.
00:48:13On dit gars, aussi, là-bas.
00:48:14On dit gars, là-bas ?
00:48:15Par contre, ils disent gars.
00:48:16Autant ils disent Bourgmestre.
00:48:17T'es génial !
00:48:18Mais par contre, ils disent gars.
00:48:19Attends, je reprends tout l'électrique.
00:48:21Tu pourrais être belge.
00:48:23Pareil, on dit des trucs n'importe quoi, nous.
00:48:25Bienvenue chez nous.
00:48:26On m'a toujours dit que j'étais la plus belge du village.
00:48:28Oui !
00:48:30J'arrive donc à la gare de Nivelles.
00:48:32Je fais la connaissance de François.
00:48:33Il m'apprend que le casting de votre nouvelle pièce est 100% féminin et furieux.
00:48:38Il me dit.
00:48:39Oh non, mais c'est honteux, ça.
00:48:40Et la parité, alors ?
00:48:41Tiens, il y en a ras-le-bol de ce carcan matriarcal.
00:48:43Effectivement, on l'a dit tout à l'heure, il n'a pas tort.
00:48:46Ça doit faire bizarre un emploi où tout le monde est payé pareil.
00:48:49Je sors de la gare et je vais en face, chez la fleurie.
00:48:52Je ne sais pas si vous connaissez.
00:48:53Butterfly.
00:48:54Elle sort et elle me dit.
00:48:56Je vais voter pour vous, pour la mairie.
00:48:57Ah super !
00:48:59Je lui rappelle mon slogan et elle me dit.
00:49:01Ah ouais ?
00:49:02On verra alors.
00:49:04On verra alors.
00:49:05Ils sont honnêtes.
00:49:06Exactement.
00:49:07L'honnêteté, la bienveillance.
00:49:09C'est la raison pour laquelle je suis tellement heureux de partir chez vous, Virginie.
00:49:14Parce que voilà, moi j'adore la bière.
00:49:16La Belgique, pardon.
00:49:17Parce que la bière, la Belgique, pardon.
00:49:20C'est la convivialité, c'est la bière.
00:49:23Mais aussi la culture.
00:49:24Ce n'est pas que ça.
00:49:26Je me dirige donc vers la place Albert 1er.
00:49:29Et comme il est bientôt 9h du matin, j'entre au Palais du Houblon.
00:49:32Un bar splendide.
00:49:34D'ailleurs, je me suis dit.
00:49:35C'est normal, vous n'avez jamais pensé à ouvrir un établissement, vous Virginie ?
00:49:39À la bière spéciale.
00:49:41Oui, un établissement.
00:49:42Je me suis dit.
00:49:43Tiens, il aurait pu s'appeler le Baroque.
00:49:47Jeunot.fr.
00:49:48Dernier avertissement avant sanction.
00:49:50Pardon, pardon, pardon.
00:49:51Et au Palais du Houblon, je goûte une bière très, très, trop, trop épaisse.
00:49:56Pour vous donner une image de l'épicité de cette bière.
00:50:00Patrick, excusez-moi.
00:50:01L'épicité.
00:50:02Est-ce que vous êtes bien sûr que ce mot existe ?
00:50:05Alors ça, je ne peux pas vous dire.
00:50:07Je n'écoute pas du tout ce que je dis.
00:50:09Donc, pour vous donner une image de l'épicité de cette bière.
00:50:12C'est un peu comme si vous aviez l'impression d'essayer d'avaler cul sec.
00:50:16Un T-shirt.
00:50:17Je ne sais pas si vous aviez.
00:50:19Par curiosité, j'ai scanné cette bière avec l'application Yuka.
00:50:22Vous savez, pour connaître le Nutriscore.
00:50:24Ça m'a désinstallé l'application.
00:50:26Ça me l'a remplacé par Doctolib.
00:50:28C'est assez particulier.
00:50:29Et le barman m'apprend que vous avez été pendant un petit moment dans l'émission de Laurent Ruquier.
00:50:34On a tout essayé.
00:50:35Et je me suis rappelé que j'avais proposé une émission pour la Belgique.
00:50:39Dans laquelle vous auriez été merveilleuse.
00:50:41Puisque tout à l'heure, on l'a dit, vous adoriez astiquer.
00:50:44C'était un mix de l'émission de Ruquier, justement.
00:50:46Et de l'émission C'est du Propre.
00:50:48Je voulais appeler ça « On a tout essuyé ».
00:50:50Stop, stop, stop.
00:50:51Regarde les jeux de mots, M. Schafraff.
00:50:53Vous en faites.
00:50:54Vous n'avez même plus de points sur le permis.
00:50:55Donc, je vous demande de sortir de ce studio.
00:50:56Et de plus être considéré comme un colis suspect.
00:50:58D'accord, pardon.
00:50:59Je fais la conclusion, alors.
00:51:01Alors, Virginie.
00:51:03Pour certains, vous serez toujours la fille qui a la liste de courses la plus raturée d'Europe.
00:51:08A cause des ardeurs de son mari.
00:51:10Si vous n'avez pas la référence, allez voir ce sketch qui est complètement hilarant.
00:51:14Pour d'autres, et surtout pour moi, vous serez toujours la meilleure imitatrice de crapaud au monde.
00:51:20Je n'ose vous demander l'imitation.
00:51:23Moi, j'y vais.
00:51:24Oh, quel talent.
00:51:25Écoutez, écoutez.
00:51:27Mais pour l'ensemble des Français, vous serez toujours la plus merveilleuse des Belges.
00:51:30Car malgré votre immense talent, vous restez sans orgueil ni préjugé.
00:51:37Merci Patrick Chanfray.
00:51:38On vous retrouve sur scène avec votre nouveau spectacle.
00:51:41En tournée dans toute la France, c'est votre podcast L'Apéritif.
00:51:44Disponible sur toutes les plateformes d'écoute.
00:51:48C'est Virginie Hoque qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:51:53Virginie, on connaît toujours mieux les gens quand on s'intéresse à ce qu'eux les intéressent.
00:51:58Qu'est-ce qui t'intéresse ?
00:52:00C'est le principe de l'interview Instagram qui arrive dans quelques instants.
00:52:05Nous sommes tombés sur des comptes que vous suivez.
00:52:08Et nous avons quelques questions à vous poser.
00:52:11A tout de suite sur RTL.
00:52:18Aujourd'hui, le bon dimanche chaud reçoit le meilleur invité qu'il n'ait jamais eu.
00:52:25C'est complètement faux.
00:52:26On repassera ce jingle la semaine prochaine.
00:52:29Bruno Guillon sur RTL.
00:52:31Jusqu'à 15h30.
00:52:33Ça fait plaisir quand même.
00:52:34Non, ça ne me fait pas plaisir.
00:52:35J'aimerais bien connaître le nom de cette comédienne.
00:52:37Pas parce qu'elle a dit ça, mais parce que je la trouve super.
00:52:40Qui est-elle ?
00:52:41Vous ne le savez pas ?
00:52:42C'est ma mère.
00:52:43C'est votre mère ?
00:52:44Oui.
00:52:45Ok, vous ne savez pas.
00:52:46Si, mais je ne peux pas le dire.
00:52:47Vous ne saurez pas le dire.
00:52:48Je ne saurais le dire.
00:52:49Vous trouverez la réponse.
00:52:50Vous trouverez la réponse évidemment.
00:52:52Ou alors on va me la souffler dans l'oreillette.
00:52:54Trop tard.
00:52:55Une personne qui a vraiment été recherchée par la police.
00:52:57Et qu'on ne puisse pas dire de qui il s'agit.
00:53:00Elle s'appelle Laurence Montalembert.
00:53:03A l'heure de la dynastie des Montalemberts, évidemment.
00:53:06Son papa, Gérard, avait une petite boutique.
00:53:09Je voulais juste le nom de cette personne.
00:53:11Vous vous intéressez à la personne ?
00:53:12Karimar.
00:53:13C'était Karimar, non ?
00:53:14Karimar ?
00:53:15Son père travaillait chez Karimar.
00:53:16Il travaillait chez Karimar.
00:53:17Voilà, tu vois.
00:53:18De Montalembert.
00:53:19Vous la connaissiez.
00:53:20Pourquoi me poser la question et me mettre dans l'embarras ?
00:53:21Et comme disait Patrick Chanfray, il est Montalembert.
00:53:24Super.
00:53:25Elle s'appelle Valérie.
00:53:26Super, je l'aime bien.
00:53:27Merci.
00:53:28Virginie, l'adaptation d'Orgueil préjugé ou presque se joue au Théâtre Saint-Georges.
00:53:34Alors, en travaillant un peu, je me suis aperçu que votre dernier spectacle en solo s'appelait
00:53:40« Ou Presque Coïncidence ».
00:53:42Je ne crois pas.
00:53:43Parce qu'en anglais, ça voulait dire ça.
00:53:45Et puis « Ou Presque », parce que ça résume quand même plein de choses.
00:53:49Virginie, « Ok » ou « Presque », le spectacle, c'est parce que quand on prenait les deux
00:53:54premières lettres de mon prénom, « Vi » plus « Ok », ça faisait « Vioc ».
00:53:59« Vioc ».
00:54:00Ou « Presque ».
00:54:01Et c'était tout le thème du fait qu'on perd à un moment quelqu'un dans sa vie,
00:54:05un parent proche, et on doit vider les appartements.
00:54:07Et donc, je disais, je ne vieillirai jamais parce que j'ai de la volonté.
00:54:10C'est quoi le plus dur ? Adapter le texte de quelqu'un d'autre ou se poser devant
00:54:15une page blanche et se dire, allez hop, je vais faire mon spectacle et je vais monter
00:54:18sur scène en solo.
00:54:19Je pense que c'est ça qui est le plus difficile, c'est d'avoir la bonne idée, parce qu'il
00:54:22y a plein de thèmes récurrents, tout a déjà été fait, mais la manière dont on l'amène
00:54:26dépend de la personnalité qu'on a.
00:54:28Et puis j'ai tellement adoré Virginie Hoch ou « Presque » que je n'avais pas l'envie
00:54:33de remonter toute seule.
00:54:34Maintenant, j'ai à nouveau l'envie, mais je n'ai pas le thème.
00:54:37Donc, il va falloir se poser à nouveau devant cette page blanche.
00:54:40Mais cette pièce est devenue un film, elle devient un film.
00:54:43Donc, je continue, je travaille activement.
00:54:46Et c'est vrai qu'on me le demande, alors quand un seul en scène ?
00:54:49Quand ? Je ne sais pas, mais ça viendra, ça c'est sûr.
00:54:52Virginie, je le disais tout à l'heure, nous allons nous pencher sur votre compte Instagram,
00:54:57puisque aujourd'hui tout le monde est sur les réseaux sociaux.
00:55:00Vous postez des vidéos très drôles de votre quotidien de maman.
00:55:03Et même si ce que vous postez est très intéressant, Virginie, nous ce qui nous intéresse, c'est
00:55:08ce qui vous suivez.
00:55:09Il n'est pas intéressant.
00:55:10Non, c'est qui vous suivez sur les réseaux.
00:55:12On apprend toujours plus des gens quand on voit ce qui les intéresse vraiment.
00:55:17J'ai fouillé dans les comptes que vous suivez sur Instagram et j'ai fait des découvertes.
00:55:22Vous suivez Nanny Vanille, activité créative, stage atelier, enfant et adulte.
00:55:28Vous aimez fabriquer des choses peut-être ?
00:55:31Mais ce n'est pas ça, c'est parce que c'est Billie qui suit un stage chez cette
00:55:34dame tous les vendredis.
00:55:35Elle va faire du bricolage avec les enfants.
00:55:37Et voilà, Billie est ma fille.
00:55:39Et du coup, comme elle propose des stages pendant les vacances scolaires, je me suis
00:55:42inscrite chez Nanny Vanille qui a beaucoup de patience et beaucoup de créativité.
00:55:45Vous suivez le compte Plantin pour identifier les plantes.
00:55:49C'est lorsque vous n'y connaissez rien ou que vous voulez vous améliorer.
00:55:52Vous êtes du genre main verte, vous jardinez ?
00:55:54Mes plantes sont magnifiques.
00:55:55J'ai juste un problème, Bruno, avec ma plante, ma chaîne de cœur.
00:55:58Vous voyez, c'est cette plante avec plein de petits cœurs.
00:56:00C'est bizarre, j'ai qu'une tige.
00:56:02J'ai l'impression qu'au niveau du poil, ça va craquer.
00:56:05Je suis très inquiète pour elle et je n'ai pas trouvé la réponse.
00:56:08Est-ce qu'il ne faut pas changer peut-être le terreau que vous avez au pied de cette plante ?
00:56:11Le terreau ? Il faut changer le terreau ?
00:56:14Evidemment.
00:56:15Est-ce qu'on n'est pas en train de surjouer cette scène ?
00:56:17Mais pas du tout !
00:56:18Mon Dieu, Virginie, j'ai de la terre de brouillère.
00:56:20Laissez-moi partir.
00:56:22Je cours, je vole.
00:56:23Dans quelques instants, je jardinande et je reviens avec ce sacré.
00:56:26Ne partez pas trop longtemps, mon chéri, je vous aime.
00:56:28Oh non, mais distribuez tous ces cœurs.
00:56:30À qui voudra bien m'attendre ?
00:56:32Mais vous riez.
00:56:33Vous savez, quand j'ai eu mon enfant, j'ai accouché.
00:56:36Tout était arrivé.
00:56:37J'avais cette personne que je ne connaissais pas encore très bien, qui n'avait pas de prénom pendant deux semaines.
00:56:40Il faut le savoir.
00:56:41Je n'arrivais pas à lui trouver de prénom, à lui imposer quelque chose.
00:56:43Donc elle s'appelait bébé-fille.
00:56:45Voilà.
00:56:46Et mon chéri, qui justement devait aller voir Stéphane Escher à Bruxelles, me dit
00:56:51« Je te laisse, tu as accouché, on a pondu l'œuf, je reviens tout à l'heure. »
00:56:54Et cet enfant pleurait.
00:56:56Je dis « Mais qu'est-ce que… »
00:56:57Je la mettais là, je la mettais en superman.
00:56:59Cette femme, cette grosse inférieure, elle me dit « Vous ne pouvez pas la mettre comme ça, je n'ai pas arrêté de changer de position. »
00:57:03Elle pleurait toujours.
00:57:04Mon chéri revient à la martinité de soir et je lui dis « Arrête pas de pleurer ! »
00:57:08Et il me dit « L'as-tu changé ? »
00:57:10Oh ! Changé les enfants !
00:57:13Je n'avais pas du tout pensé à ça, je venais de la recevoir.
00:57:16Et en effet, il y avait quelque chose dans ce paquet.
00:57:18Ça a été beaucoup mieux.
00:57:20Mais alors quel rapport avec le terreau ?
00:57:22Mais parce qu'on a joué, j'étais là-bas aussi.
00:57:24Il faut changer les enfants.
00:57:26Vous suivez le compte Wax & Beauty, institut de beauté.
00:57:32C'est parce que mon ami Gilles, qui est maquilleuse d'ailleurs de Benoît Poulvour,
00:57:36allait se faire les ongles.
00:57:38Et j'ai été, c'est vrai que je suis très infidèle.
00:57:40Je vais maintenant chez inspecteur Virginia Ribeiro.
00:57:45Vous suivez le compte Mia Bodytech Belgium, sport avec combinaison.
00:57:51Vous avez fait combine de séance et si vous en avez fait plus d'eux à partir de…
00:57:58Je vais la refaire parce qu'il y avait une faute de frappe.
00:58:00Je viens de le voir.
00:58:01Vous suivez le compte Mia Bodytech Belgium, sport avec combinaison.
00:58:05Vous avez fait combien de séances ?
00:58:07Et si vous en avez fait plus de deux, à partir de combien de séances vous avez abandonné ?
00:58:11Mais en fait, je trouve que c'est super.
00:58:13Mais c'est en complément du sport.
00:58:15Parce que j'appelle ça un peu la gym des paresseuses.
00:58:18Et c'est très chouette quand on n'a pas le temps.
00:58:21Mais j'avoue que je préfère aller faire mes cours au David Lloyd pour faire de la publicité.
00:58:26Qui est un club de sport où je veux vivre.
00:58:28S'ils pouvaient me mettre un appartement à disposition, j'y serais très heureuse.
00:58:32Puisque nous sommes sur votre compte Instagram, cher Virginioc, vous suivez ma vulve, mes choix.
00:58:38Une dessinatrice vulvaire.
00:58:41Ma question est, c'est quoi le principe ?
00:58:45Eh bien, c'est une jeune fille, j'ai été jouer dans je ne sais plus quelle ville,
00:58:49qui faisait des badges, très très jolies, très décidées.
00:58:53Elle m'en a offert un, et je n'avais pas compris que c'était une vulve.
00:58:56C'est vrai, mais pourquoi ? Le doute m'habite soudainement.
00:58:59Eh bien parce que c'était justement, elle n'allait pas nous affaire un truc comme ça.
00:59:04Non, non, non, non, c'était fleurie.
00:59:06Mon vagin est une fleur qui s'ouvre et qui se ferme, qui s'ouvre et qui se ferme.
00:59:11Et voilà. Mais pourquoi vous ne parlez pas des trucs que je suis tout le temps, tout le temps ?
00:59:14Mais parce que je choisis !
00:59:16Roca ! Vous n'avez pas été voir, je suis une femme, une Anglaise,
00:59:18qui vit sur une petite péniche avec son chat Billy.
00:59:21Elle parle tout doucement, elle fait elle-même son feu,
00:59:23elle tricote ses pulls, elle plante des petites tulipes dans une parquette qui la suit.
00:59:28C'est pour ça que je ne vous ai pas posé de questions sur elle.
00:59:30Et Valérina farme, elle fait des gâteaux, elle a cinq enfants,
00:59:33elle vit dans une ferme et elle fait des tartes à longueur de journée.
00:59:37Elle me fout le bourdon parce que je ne suis pas capable de faire un gâteau, connasse !
00:59:40Mais ça, ça ne m'intéresse pas !
00:59:42Moi, je veux savoir, Virginie Hoque,
00:59:44pourquoi vous suivez le conte Les Petits Chaudrons ?
00:59:48Une sorcière qui vous veut du bien, c'est de la sorcellerie soft.
00:59:53Vous croyez à cet univers ? Vous avez déjà essayé ?
00:59:56Alors, non, mais j'adore comme elle parle.
00:59:59Elle dit toujours, ma grand-mère me disait,
01:00:01et je me dis, mais c'est fou ce que cette grand-mère lui a appris,
01:00:03alors que la mienne me disait, oh les petites connasses !
01:00:05Notre assiette est peinte sur le canapé, attention à mes plantes !
01:00:07On n'a pas les mêmes grandes mères.
01:00:09J'ai l'impression que ma grand-mère était plus sorcière que la sienne.
01:00:11C'est donc Virginie Hoque qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
01:00:16Et ma grand-mère m'en aurait dit bien des choses sur Virginie Hoque,
01:00:20si à l'époque de sa naissance, elle n'était pas déjà décédée.
01:00:23Vous restez sur RTL, dans quelques instants,
01:00:25ce sera déjà la dernière interview de Virginie,
01:00:27et il va me falloir une petite pause pour m'emmerder.
01:00:29A tout de suite.
01:00:30M'emmerder ?
01:00:31M'emmerder ?
01:00:35Le Bon Dimanche Chaud.
01:00:36La seule émission à turbo-injection avec 4 cylindres en V
01:00:39qui peut monter de 0 à 100 en 11 secondes.
01:00:44Bruno Guillon sur RTL.
01:00:46Virginie Hoque fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
01:00:48Pour encore quelques minutes, on parle d'orgueil et préjugés,
01:00:51ou presque.
01:00:52Adaptée par Virginie,
01:00:54cette pièce d'Isobel MacArthur,
01:00:56librement adaptée à la base du roman de Jane Austen.
01:01:00Ça se joue au Théâtre Saint-Georges à Paris.
01:01:02On avait déjà parlé de votre côté stacanoviste,
01:01:06ou aholic.
01:01:07Vous avez travaillé beaucoup, beaucoup, beaucoup, tout le temps.
01:01:10Ça, ça y est, c'est fait.
01:01:12Ça cartonne.
01:01:13J'ai bien compris que vous y alliez quand même assez souvent
01:01:15pour voir comment ça se passait.
01:01:16Vous n'y êtes pas quand même à chaque représentation.
01:01:18Je fais des notes.
01:01:19Je suis à l'arrière.
01:01:20Hop, hop, hop !
01:01:21C'est pas comme ça qu'on avait dit qu'on devait faire.
01:01:22Allez, recule, on recommence.
01:01:23Laissez-moi faire, je vous montre.
01:01:24Non, je ne fais pas ça du tout.
01:01:26Vous arrivez à vous poser un peu.
01:01:27Vous vous dites, ça y est, ça s'est fait, je me repose.
01:01:29Ou vous êtes déjà sur mille autres projets.
01:01:31Qui ? Cinéma.
01:01:32Qui ? Série.
01:01:33Qui ? Plante.
01:01:34Bah, plante, oui.
01:01:35Là, ma maman est là parce que je suis ici.
01:01:37Donc, c'est elle qui s'occupait de mes plans.
01:01:39Donc, ça, c'est sous contrôle.
01:01:40Mais oui, mais parce que je suis comédienne
01:01:42et que j'ai peu confiance en moi.
01:01:44Donc, là, on fait la suite de Flair de Famille.
01:01:46Et puis, j'ai déjà peur parce que je ne sais pas vraiment encore
01:01:49ce que je vais faire en septembre, voyez-vous.
01:01:51J'ai l'impression que c'est tout le temps comme ça.
01:01:53J'ai l'impression que, voilà, il faut créer.
01:01:55Le film, là, j'espère pouvoir le tourner l'année prochaine.
01:01:59Donc, le film, on est sur...
01:02:02Mon spectacle qui est devenu un film.
01:02:05Ce dont on parlait tout à l'heure.
01:02:06C'est ça. La voix de son père.
01:02:07Ça s'appelle, pour l'instant.
01:02:09Et voilà.
01:02:10Ça, c'est un nouvel exercice.
01:02:11Encore une fois, je ne sais pas.
01:02:12Je vais jusqu'au bout.
01:02:13Je suis payée pour écrire ça.
01:02:14Ça, c'est déjà chouette.
01:02:15Je suis avec David Lambert qui est réalisateur en Belgique.
01:02:18Donc, c'est à chaque fois nouveau.
01:02:20Mais ce métier est encore plus difficile.
01:02:22Passer à la réalisation, à la co-réalisation, à l'écriture.
01:02:25Parce que là, on ne me connaît pas.
01:02:26Et comme les gens ont toujours besoin d'être assurés
01:02:28qu'est-ce qu'elle a déjà fait.
01:02:29Elle n'a pas encore fait des choses.
01:02:31Alors, non, je n'ose pas.
01:02:33Vous voyez, il va falloir encore se prouver des trucs.
01:02:35C'est fatiguant.
01:02:36Ça n'arrête jamais.
01:02:37Mais non, c'est vrai.
01:02:38Sauf que là, ça va s'arrêter.
01:02:40Oui, cette émission, à un moment, je suis désolé.
01:02:42Vous êtes fatigué.
01:02:43Je suis au bout.
01:02:44Je suis fatigué, patron.
01:02:46Je suis désolé.
01:02:47Virginie, c'est la dernière interview.
01:02:48D'accord.
01:02:49On va donc parler de vous, dernière fois, si vous le voulez bien.
01:02:52D'accord.
01:02:53Le dernier film ou la dernière série que vous avez regardé,
01:02:56Virginie Hoxe, c'est quoi ?
01:02:57Alors, la dernière série, crotte, crotte, crotte.
01:02:59Je ne peux pas vous parler d'un bouquin ?
01:03:01Si vous voulez.
01:03:02Parce que j'ai plus lu, parce que j'ai eu un peu de temps.
01:03:05Eh bien, écoutez, on fait comme si de rien n'était.
01:03:07Petit montage.
01:03:08Je fais très bien la bande qui revient à l'envers.
01:03:10Virginie, le dernier livre que vous avez lu ?
01:03:13J'en ai lu plusieurs.
01:03:15Il y en a deux.
01:03:16Il y a ce fameux bouquin phénomène.
01:03:18La servante voit tout.
01:03:20La femme de ménage.
01:03:21Ma mère m'avait proposé ça.
01:03:22J'ai dit enfin, maman, je lis d'autres choses.
01:03:25C'était génial.
01:03:26Je n'ai pas pu décrocher.
01:03:27C'était super d'aller jusqu'au bout.
01:03:29Et alors, Mon mari, de Maud Ventura.
01:03:31Je trouve que c'est génial.
01:03:33Ça, c'est un truc à adapter au théâtre ou au cinéma.
01:03:35C'est une femme qui parle de son mari.
01:03:37Elle est fan.
01:03:38Elle ne vit que pour son mari.
01:03:39C'est même drôle parce qu'elle dit qu'elle a fait des enfants,
01:03:41mais juste pour faire plaisir.
01:03:42Parce qu'elle les aime bien, mais pas trop bruyants.
01:03:44Et elle ne dit jamais son prénom.
01:03:46Elle parle toujours Mon mari.
01:03:48Elle dit Mon mari.
01:03:49J'ai adoré.
01:03:50Autre question.
01:03:51Puisque c'est votre dernière interview, Virginie Hoque.
01:03:54La dernière ville où vous vous êtes baladée ?
01:03:56Marrakech.
01:03:57La dernière chose que vous avez mangée ?
01:04:00Des petites boulettes avec du chou.
01:04:02D'accord.
01:04:04La dernière chanson que vous avez eue en tête ?
01:04:08Don't stop me now.
01:04:09Parce que c'est dans Le Prejugé.
01:04:13C'est génial.
01:04:15Vous savez que c'est la chanson qui met le plus la pêche ?
01:04:17Oui.
01:04:18C'est une étude qui a été faite juste avant Mon Vieux de Léo Ferré.
01:04:21Ah ben génial.
01:04:23Il n'y a pas que moi qui fais des grands écarts.
01:04:25Le dernier message envoyé, c'était à qui ?
01:04:27Je crois que c'était ce matin à Johanna Boyer pour dire que j'avais vu et que je trouvais que c'était chouette et que ça va encore évoluer.
01:04:33D'accord.
01:04:34La dernière livraison que vous avez reçue ?
01:04:36Là, c'est une paire de baskets qui m'attend et j'espère qu'elle ne m'ira pas.
01:04:39Comme ça, je la renvoie.
01:04:40D'accord.
01:04:41Le dernier cadeau que vous, vous avez fait ?
01:04:44Le dernier, c'est ma présence dans la vie de ma famille.
01:04:48C'est un cadeau.
01:04:49Mais même dans la mienne.
01:04:50Dès que je reviens, je m'enrubane et elle me déballe.
01:04:54Et ils se diront, ce n'est pas du toc, c'est du hoc.
01:04:58Virginie, c'est vrai, mais j'en ai plein encore.
01:05:02La dernière fois que vous avez eu peur ?
01:05:04De quelle j'ai eu peur ?
01:05:05Ah ben, il n'y a pas longtemps.
01:05:07Non.
01:05:08Ah si, sur le chameau.
01:05:09Oh là là, j'avais dit à ma fille, non.
01:05:11Le chameau, non.
01:05:12C'est de la maltraitance animalière.
01:05:13Cut.
01:05:16La carriole tirée par les chevaux pour visiter Marrakech.
01:05:18Non.
01:05:19Nous n'irons pas, c'est de la malda.
01:05:21Horrible.
01:05:22La dernière fois que vous vous êtes mise en colère ?
01:05:24Oh ben, peut-être sur Billy.
01:05:26Billy, va te laver maintenant.
01:05:27Alors, j'essaie d'être la mère positive en disant, il faut discuter.
01:05:30Pourquoi tu ne veux pas te laver ? Parce que tu as froid.
01:05:32Alors, on va allumer un peu le chauffage.
01:05:33Il y a des moments, j'en ai marre.
01:05:34Je dis, tu vas te laver ta zézette !
01:05:35Toute la vie, tu te laveras ta zézette.
01:05:37Alors, t'y vas maintenant.
01:05:38La dernière fois où vous vous êtes excusée ?
01:05:41Je me suis excusée parce que j'ai quand même crié un petit peu fort sur Billy en disant,
01:05:44cette zézette est une amie, il faut en prendre soin.
01:05:48Les champignons n'ont rien à faire là-dedans.
01:05:50C'est dans les bois, les champignons.
01:05:53La dernière fois où vous vous êtes dit, la promo c'est chiant, mais quand même c'est
01:05:57un vrai plaisir d'aller dans cette émission où l'animateur est à la fois charismatique
01:06:01et plutôt doué.
01:06:03C'était aujourd'hui.
01:06:04J'ai adoré.
01:06:05Et je n'ai qu'une tristesse, une larmichette qui me vient au coin de l'œil, c'est qu'on
01:06:09n'ait pas vu ce pantalon.
01:06:11Démonstration.
01:06:12Je l'adore.
01:06:14J'adore ce petit pantalon.
01:06:16Nous nous retrouverons pour le Bon Dimanche Fut, la semaine prochaine.
01:06:21Gardez-le.
01:06:22C'est un petit pantalon noir avec des rayures.
01:06:26On ne le voit qu'à niveau de Boursemol, mais le bas est génial.
01:06:30Boursemol, Boursemol.
01:06:31Téléphone est tombée.
01:06:32Allez, je vous embrasse.
01:06:33Il faut que j'y aille parce que je vais maintenant chez…
01:06:35Oui, chez lui, le fameux.
01:06:37Merci beaucoup.
01:06:38Merci.
01:06:39Et puis sinon t'as sans se voir.
01:06:41Allez, ouvre ta bouche qu'on termine comme ça.
01:06:44Merci beaucoup Virginie.
01:06:46Encore en gueule, préjugée ou presque.
01:06:48Allez applaudir ce spectacle, qui est le spectacle de l'année, qui se joue au Théâtre
01:06:53Saint-Georges à Paris.
01:06:54On vous souhaite de passer une excellente journée sur RTL.
01:06:57Évidemment, les podcasts sont disponibles et RTL.fr vous y accueille.
01:07:00Merci à ceux qui m'ont aidé à préparer cette émission.
01:07:03Karina Sciammer, François Touchard, Agathe Deschamps, Valérie Zetoun, Patrick Chanfray,
01:07:08Céline Bonnet et Haroun Tazieff.
01:07:11C'est logé dans cette lit.
01:07:14Rendez-vous dimanche prochain sur RTL.
01:07:16Tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes.