Avec Thierry Blandinières, Directeur général d'InVivoGroup
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NewsTranscription
00:00 - SUD RADIO, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:04 - Entreprenez, réentreprenez comme tous les dimanches avec Thomas Binet.
00:07 Bonjour à vous Thomas. - Bonjour Jean-Marie.
00:09 - Au programme aujourd'hui.
00:10 - Eh bien je vais commencer vous raconter la saga de l'agitateur culturel, la FNAC.
00:13 On va recevoir comme grand témoin cette semaine Thierry Blandinière,
00:16 directeur général d'Invivo, Union coopérative agricole.
00:19 Alors on va demander à notre invité comment peut-on entreprendre aujourd'hui
00:22 dans le secteur de l'agriculture étant donné le contexte actuel.
00:25 Et je terminerai en parlant de micro-management.
00:28 - Quel joli mot. Allez on va en parler dans un instant mais tout de suite
00:30 on commence comme chaque semaine en partenariat avec le magazine Entreprendre.
00:34 Par la saga de la semaine, vous revenez sur cette marque iconique en France,
00:38 la FNAC, bien connue pour sa diffusion de produits culturels.
00:42 - Max Theray et André Essel.
00:44 Voici les noms des deux créateurs de la FNAC qui décidèrent en 1954
00:48 de faire du commerce autrement.
00:50 L'idée est de permettre aux acheteurs d'obtenir des remises commerciales
00:53 sur du matériel photo, radio ou électroménager.
00:55 Étant donné qu'il y avait 80% des acheteurs qui étaient des cadres,
00:58 ils transformèrent l'acronyme FNAC de Fédération Nationale d'Achat
01:02 en Fédération Nationale d'Achat des Cadres.
01:05 Le succès fut fulgurant et l'expansion nationale avec de multitudes ouvertures
01:08 se mit en marche, plusieurs magasins à Paris et Lyon mais aussi en Belgique.
01:12 - Sauf que c'est dans les années 80 que la FNAC va beaucoup évoluer.
01:15 Elle va le faire comment ?
01:16 - Elle va le faire tout simplement avec les deux fondateurs
01:18 d'abord qui quittent l'entreprise.
01:20 Elle est rachetée par les assurances GMF dirigées par Michel Baroin,
01:23 le père de François Baroin, ancien ministre et maire de Troyes,
01:26 décède dans un accident d'avion et est remplacée par Jean-Louis Pétriat.
01:29 La FNAC va passer de main en main.
01:31 Le crédit lyonnais, ensuite la famille Pinot et Eva,
01:33 commencent à rencontrer de grosses difficultés.
01:35 Au début des années 2000, la FNAC annonce un plan de restructuration
01:38 et supprime 1000 postes.
01:40 Ils prennent de plein fouet la crise du disque et du livre.
01:42 En 2010, la FNAC se sépare de la FNAC et Veille-et-Cheux,
01:45 pourtant un beau fleron du groupe.
01:47 Mais cela ne repart pas et les suppressions d'emplois se succèdent,
01:50 ainsi que les dirigeants.
01:51 - Et alors aujourd'hui on en est où ?
01:52 - Il y a un peu moins de 10 ans, la FNAC fusionne avec Darty en 2015,
01:55 donnant naissance à un géant pesant à l'époque 1,2 milliard d'euros.
01:59 La crise de la Covid va de nouveau fragiliser l'ensemble
02:01 mais il va continuer de se muter et de se préparer à l'avenir
02:05 en se digitalisant fortement, d'autant plus que la concurrence devient féroce.
02:09 L'ensemble est dirigé par Enrique Martinez,
02:11 pilotant ainsi les achats de ses 40 millions de clients
02:14 et il développe dorénavant des produits de seconde main
02:17 en complément des gammes habituelles.
02:18 - Et bien bonne route à cette marque mythique en France !
02:21 Allez Thomas, tout de suite on accueille votre invité,
02:23 Thierry Blandinière, directeur général d'Invivo.
02:26 C'est une union de coopératives agricoles qui rassemble 174 coopératives sociétaires.
02:31 On est autour de quatre pôles d'activité stratégique,
02:34 l'agriculture, le négoce international de grains,
02:36 l'agroalimentaire, la jardinerie et encore la distribution alimentaire.
02:41 Rien que ça ! Bienvenue à vous Thierry Blandinière.
02:43 - Bonjour, vous êtes l'invité de Thomas Binet sur Sud Radio.
02:47 - Thierry Blandinière, on va s'intéresser dans un instant à Invivo,
02:50 ce groupement que vous dirigez, mais avant toute chose,
02:52 il y a deux mois se tenait le salon de l'agriculture dans le contexte explosif
02:56 dont nous nous souvenons.
02:58 Selon vous, est-ce que le gouvernement a pris la mesure
03:01 de la détresse des agriculteurs et de l'agriculture en France ?
03:04 - On peut dire qu'ils ont commencé à prendre la mesure à l'échelle française,
03:10 mais aussi à l'échelle européenne.
03:12 On espère aujourd'hui des actions significatives en ce sens
03:15 pour prendre en compte le revenu de l'agriculteur,
03:18 le mettre au centre du dispositif du modèle économique,
03:21 que ce soit la petite agriculture ou la grande agriculture,
03:24 parce que quand on parle d'agriculture, il faut parler des agricultures,
03:26 des agricultures territoriales, des agricultures filières,
03:29 la problématique est différente, et donc c'est très complexe,
03:32 et il faut que le ministre d'agriculture se mobilise,
03:34 et c'est le cas aujourd'hui, Marc Fesneau, pour apporter des solutions
03:36 justement à chaque filière et à chaque territoire.
03:39 - Et pour autant, le président de la République, il y a quelques jours,
03:41 s'est exprimé, il a dit qu'il n'allait pas courir après les agriculteurs,
03:44 il a même dit aux agriculteurs de patienter avant de leur donner
03:47 sa vision. Est-ce qu'il n'attend pas plutôt les élections ?
03:50 - Ça, on peut le regretter, parce qu'il ne faut pas utiliser l'agriculture
03:53 comme un enjeu électoral, même si c'est le cas aujourd'hui avec les européennes.
03:56 Donc il faut penser le temps long, et le président de la République
03:59 doit penser le temps long, et doit justement apporter des solutions
04:03 de long terme, structurantes pour l'agriculture française et européenne,
04:07 pour démontrer qu'on peut produire plus, mieux et durable.
04:10 C'est une question de souveraineté aujourd'hui, on voit bien tous les enjeux
04:13 de géopolitique autour des céréales, par exemple,
04:15 donc il est important de pouvoir augmenter notre potentiel de production,
04:18 augmenter le potentiel de production de la ferme Europe,
04:21 c'est augmenter le revenu des agriculteurs.
04:23 - Il y a 10 ans, en 10 ans, pour être même précis,
04:27 on a perdu 100 000 exploitations, vieillissement de la population agricole,
04:30 est-ce que la profession d'agriculteur est sur le déclin ?
04:34 - Alors je dirais oui et non. Oui, effectivement, on vit une transition
04:38 significative, c'est-à-dire que vous faites allusion à moins d'exploitation,
04:42 pour autant la production n'a pas baissé, ça veut dire qu'on a de plus grandes
04:46 exploitations, ça veut dire qu'on est dans un changement du modèle économique,
04:49 il faut accompagner cette transition, les petites exploitations,
04:52 il faut les accompagner, il faut les aider à se restructurer,
04:54 il faut formater les plus grandes exploitations,
04:56 ce qui va intéresser les jeunes, les jeunes agriculteurs,
04:59 puisque du coup, ils vont avoir des modèles économiques plus résilients.
05:02 - Mais ce que ça veut dire du coup que l'exploitation familiale qu'on a connue,
05:05 c'est fini ? C'est plus le modèle de demain ?
05:08 - C'est en transition, je pense qu'on va aller vers une nouvelle
05:12 exploitation familiale, donc vous voyez, vous avez plein de PME,
05:15 qui sont des boîtes familiales, donc ce sera pareil pour l'agriculture,
05:18 il y aura donc des boîtes familiales à l'échelle de PME, plus à l'échelle de TPE,
05:21 mais avec un modèle économique résilient, je rappelle que les agriculteurs
05:24 sont des entrepreneurs et ont envie de développer leur entreprise,
05:28 donc il faut créer le terrain de jeu pour qu'ils puissent s'exprimer
05:31 pleinement pour réaliser leurs projets industriels et entrepreneuriaux.
05:35 - Alors vous venez de dire que ce sont des entrepreneurs, ce sont aussi des hommes
05:38 et des femmes qui sont frappés quand même de plein fouet.
05:41 12 suicides par mois, un salaire inférieur à 2000 euros par mois
05:44 et par foyer agricole, tout le monde est d'accord pour soutenir les agriculteurs,
05:48 on l'a entendu, on l'a vu au niveau de la population française,
05:52 mais pour autant on ne veut pas payer plus cher, donc on voudrait bien
05:55 continuer d'ailleurs à payer moins cher. Est-ce qu'on n'est pas dans une
05:58 contradiction permanente ? Est-ce qu'on ne marche pas, Thierry Blantignyre,
06:01 sur la tête par rapport à cette situation ?
06:03 - On a la tête à l'envers, c'est ce que disaient les jeunes agriculteurs,
06:05 donc vous avez vu que les manifestations sont parties de là, effectivement.
06:08 C'est qu'il faut remettre les choses à plat et montrer comment le modèle
06:11 économique peut être compétitif pour adresser à la fois ce que souhaite
06:15 le consommateur, c'est-à-dire des produits de qualité à un prix compétitif
06:18 et mettre au centre du jeu le revenu de l'agriculteur qui est le moteur
06:22 de la production de la Ferme France. Donc tout ça c'est possible à condition
06:26 de tout remettre à plat, de remettre en plat le modèle économique
06:29 et de trouver des solutions. Parce qu'on peut être très compétitif
06:32 dans les céréales, vous voyez par exemple on exporte des céréales
06:34 dans le monde entier, on est compétitif. Une tonne sur deux des céréales
06:38 sont exportées au cours de Chicago et les céréaliers gagnent bien leur vie.
06:42 Donc voilà, ça c'est une piste.
06:43 - Alors vous êtes un acteur, un majeur de l'agriculture, on le disait
06:46 il y a un instant avec Jean-Marie, avec 12,4 milliards d'euros de chiffre
06:49 d'affaires, 14 500 collaborateurs, une présence dans 36 pays,
06:53 donc un acteur qui pèse évidemment au niveau international.
06:55 Est-ce à dire qu'il faut devenir un champion pour peser face
06:59 à cette concurrence internationale ?
07:01 - Vous avez raison, la faiblesse aujourd'hui de la France
07:04 c'est de ne pas avoir de champion en termes d'entreprise à l'échelle
07:08 internationale, comparé aux Etats-Unis, aux Chinois, aux Brésiliens,
07:12 aux Russes, aux Ukrainiens. Donc il s'agit maintenant de structurer,
07:15 c'est tout le projet d'Invivo, un groupe à l'échelle en capacité
07:19 de rivaliser avec cette compétition mondiale, c'est ce que nous faisons
07:21 avec Invivo avec leur achat de soufflet, on a mentionné il y a deux ans,
07:25 donc on a doublé de taille, il faut qu'on continue à doubler de taille,
07:27 il faut qu'on arrive à être le grand groupe européen en capacité
07:30 d'exporter notamment les céréales françaises dans le monde entier.
07:33 Il s'agit aussi de géopolitique, je l'ai dit, de souveraineté,
07:36 et la souveraineté ça s'exporte, c'est de la géopolitique,
07:38 et si on veut peser sur nos relations avec notamment les pays africains,
07:41 le blé est un outil intéressant pour justement nouer et tisser
07:46 des relations économiques et politiques à l'échelle.
07:50 - Alors vous êtes aussi dans une démarche du producteur,
07:52 j'allais dire au consommateur, parce que vous avez créé également
07:55 un réseau de distribution globale qui comprend jardinerie, boulangerie
07:58 et magasins alimentaires, pour quelle raison allez-vous jusqu'au bout
08:02 du chemin justement ?
08:04 - Alors il y a deux niveaux, il faut penser local aussi,
08:08 ou agir global, ou le contraire, ça va dans les deux sens,
08:10 et donc il faut qu'on travaille sur les deux leviers.
08:12 Donc Invivo c'est ça, c'est être un leader à l'exportation,
08:15 mais aussi penser à la logique des filières, des territoires,
08:18 et de mettre en avant les productions régionales par les magasins,
08:21 par notre réseau de magasins, jardinerie...
08:23 - Alors justement, j'en cite quelques marques pour que les gens comprennent bien,
08:26 parce qu'Invivo, la marque n'est pas forcément connue,
08:28 en revanche, évidemment la marque de distribution l'est un peu plus,
08:31 c'est Gammevers, c'est Jardiland, c'est Delbar, pour tout ce qui est jardinerie,
08:34 c'est Louise également pour boulangerie, donc vous allez jusqu'au bout
08:37 du cheminement pour travailler avec le consommateur final ?
08:40 - Alors ce que souhaite le consommateur, c'est plus de transparence sur la filière,
08:43 donc quand on parle des boulangeries Louise, par exemple sur la chaîne alimentaire du Blé,
08:46 on est en capacité de dire que la baguette qui est achetée dans une boulangerie Louise,
08:49 on sait exactement d'où elle vient, on peut remonter jusqu'à l'agriculteur,
08:53 on peut voir dans quelles conditions cette baguette a été produite globalement,
08:57 donc on a toute la chaîne de valeur que l'on maîtrise,
08:59 et du coup on voit bien comment fonctionne le modèle économique
09:02 de l'agriculteur jusqu'au boulanger.
09:04 Alors ça c'est très intéressant justement pour travailler le futur
09:07 et les grandes transitions économiques et alimentaires qui sont devant nous.
09:11 - En préparant votre interview, j'ai vu que vous avez signé un accord capitalistique
09:15 avec une société qui ne parlera pas au comas des mortels,
09:18 qui s'appelle, je vais la citer quand même, 2MX Organic,
09:21 en revanche qui est porté par messieurs Niel et Zoiri,
09:23 ce dernier étant propriétaire de Picard Maxi Bazar,
09:26 quel est l'intérêt d'une telle association ?
09:28 Et ça sera ma dernière question avec vous Thierry Blandinière ce dimanche matin.
09:30 - C'est toujours pareil, il faut trouver des effets leviers financiers,
09:32 là il s'agissait de faire coter notre groupe en bourse,
09:35 donc quelque part on a utilisé un véhicule qui s'appelle le SPAC,
09:37 je ne vais pas expliquer les tailles du SPAC,
09:39 mais quelque part ça nous a permis d'accélérer la cotation en bourse
09:42 de notre branche retail, pour justement racheter des boulangeries comme Louise
09:46 et continuer à développer notre modèle économique en France.
09:48 - Merci à vous.
09:49 - Merci Thierry Blandinière, je rappelle que vous êtes le directeur général d'Invivo.
09:53 Tout de suite on continue à entreprendre.
09:55 - Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
10:00 - Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
10:06 - Après un grand groupe, on parle de micro-management,
10:08 cette fois-ci ça consiste en quoi Thomas ?
10:10 - Jean-Marie vous connaissez l'expression "la confiance n'exclut pas le contrôle".
10:13 - Ça vient de Lénine ça de mémoire.
10:15 - Et bien avec le micro-management, on a une version très cadrée d'ailleurs,
10:18 du contrôle, car c'est une approche de gestion où un responsable
10:21 supervise de manière totale et minutieuse les tâches de ses employés.
10:25 Ça se traduit souvent par une implication excessive dans les moindres détails
10:28 du travail de l'équipe, une surveillance constante.
10:31 - Alors pourquoi un manager va y avoir recours ?
10:34 Est-ce que c'est pas un peu négatif ?
10:36 - Un petit peu, mais en fait pourquoi il y a recours c'est votre question.
10:39 Principalement parce que la peur de la perte de contrôle de sa propre autorité
10:44 et son incapacité à déliguer efficacement.
10:47 Être manager ce n'est pas si simple, tout le monde en a conscience.
10:50 Cependant il faut savoir faire grandir les collaborateurs en acceptant
10:53 de leur donner des responsabilités et aussi d'envisager qu'ils puissent
10:56 commettre des erreurs.
10:58 - Bon ça, ça a l'air facile, mais on s'y prend comment ?
11:00 - D'abord il doit bien se connaître le manager et admettre que tout ne doit
11:03 pas passer par lui. Il doit accepter l'expertise du collaborateur et son
11:06 besoin d'autonomie dans l'exécution de ses tâches.
11:08 Mais il doit communiquer avec lui afin d'installer un climat de confiance
11:11 qui n'étouffera pas le collaborateur.
11:13 - Bon et en conclusion, c'est une pseudo méthode à fuir le micromanagement ?
11:17 - Oui parce que le micromanagement c'est insidieux et c'est contre-productif
11:20 en définitive. Il peut miner la confiance des employés, entraver leur autonomie
11:24 et leur créativité et même réduire leur motivation.
11:26 En fin de compte cela peut nuire à la productivité et à les cultures
11:29 de l'entreprise.
11:30 - Merci beaucoup Thomas Binet. Restez dans les parages.
11:32 On va parler de quoi dans "Osez investir" ? Dans un instant.
11:34 Vous voyez, je vous délègue l'annonce du programme.
11:36 - C'est du micromanagement ça ?
11:38 - C'est ça, exactement.
11:39 - Je vais vous dire, on va parler de déclaration d'impôt.
11:41 C'est un sujet très sympa mais en même temps il faut s'y intéresser.
11:43 Il faut y passer, à tout de suite.