• le mois dernier
Avec Bertrand Cizeau, Directeur d’Hello Bank

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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2024-11-17##

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News
Transcription
00:00SUDRADIO. Oser entreprendre. Thomas Binet.
00:04Bonjour Thomas Binet. Bonjour Jean-Marie Bordeaux.
00:06Entreprenez, réentreprenez comme tous les dimanches sur SUDRADIO à 9h30 au programme aujourd'hui.
00:10Je vais commencer par vous raconter la saga d'Amora et notre grand témoin Bertrand Ciseaux,
00:15directeur des Lobanques, banque des entrepreneurs.
00:17On va parler conjoncture économique pour les entrepreneurs, financement, trésorerie,
00:21bref le quotidien de nombreux entrepreneurs et sans lien de causalité,
00:25je vais ensuite vous parler de gérer son stress et son anxiété d'entrepreneur.
00:29Non, non, on ne fait pas de lien. Vous êtes stressé ?
00:32Non, pas du tout. Comment réussir à préserver sa santé mentale face aux défis de l'entrepreneuriat ?
00:36Bon ben écoutez, on va prendre soin de vous mon cher Thomas et on va vous détendre
00:39en vous racontant déjà comme chaque dimanche une saga.
00:42La saga de la semaine c'est en partenariat avec le magazine Entreprendre,
00:46saga bien française qui va nous faire monter la moutarde au nez, j'ai nommé Amora.
00:50Amora par amour du goût, vous vous rappelez le slogan Thomas, par où commencer ?
00:55Eh bien déjà le nom, d'où vient le nom Amora ?
00:57Eh bien tout commence en 1919 Jean-Marie, parce que Armand Bisoir,
01:02descendant d'une lignée de fabricants de moutardes, dépose le nom Amora au tribunal de commerce de Dijon.
01:07L'histoire dit que sous le charme de sa moutarde, il se serait exclamé
01:10« C'est un amour de moutarde, ce sera Amora ».
01:12Pourtant Armand Bisoir ne l'utilise pas vraiment et cède son entreprise en 1931 à Raymond Sachaud.
01:18Ce dernier découvre alors que le nom Amora avait été entre-temps protégé aux Etats-Unis.
01:23Quand la protection expire en 1934, il se précipite et redépose la marque.
01:28Alors pourquoi cette petite marque Dijonnaise est-elle devenue aussi emblématique ?
01:32Eh bien c'est tout un art. Dans les années 50, Amora a eu l'idée de proposer des pots en verre
01:36qui pouvaient se transformer en verre à eau une fois la moutarde terminée.
01:40Vous vous souvenez peut-être de ces fameux verres décorés qu'on retrouvait dans toutes les cuisines.
01:44Un véritable coup de génie marketing. Et puis ils ont aussi travaillé la qualité et le goût.
01:48Leur célèbre moutarde fine et forte est devenue un symbole du savoir-faire à la française.
01:53Et aujourd'hui que devient Amora ?
01:54Eh bien la société a évolué. Aujourd'hui elle appartient au géant Unilever
01:58et son site de production historique de Dijon a fermé en 2009.
02:01Ce qui a attristé bien des bourguignons.
02:03Mais pas seulement. Parce qu'Amora reste quand même fidèle à sa réputation d'innovation
02:08tout en conservant le savoir-faire traditionnel.
02:11Et elle innove avec des sauces pour salade, des sandwiches pour enrichir les goûts du quotidien.
02:15Aujourd'hui Amora est une marque qui symbolise la qualité et le partage.
02:18La petite moutarde de Dijon est devenue une grande icône nationale et internationale.
02:22On a tous des souvenirs dans ces gobelets ou ces verres en tout cas.
02:25Allez, tout de suite Thomas, on accueille votre témoin de la semaine.
02:28On est avec Bertrand Ciseaux. Bonjour et bienvenue sur Sud Radio.
02:31Bonjour.
02:32Vous êtes le directeur d'Ello Bank, banque en ligne des micro-entrepreneurs,
02:36entrepreneurs individuels, artisans aussi, freelance, les professions libérales.
02:40Vous êtes l'invité Thomas Binet.
02:41Bonjour Bertrand Ciseaux.
02:42Bonjour Thomas Binet.
02:43Depuis début 2024, 66 000 entreprises en France sont entrées en défaillance.
02:49Parmi elles, les TPE et les PME sont particulièrement fragilisées en raison de la hausse des coûts de l'énergie
02:54et des matières premières ainsi que des retards de paiement.
02:58Est-ce que vous avez constaté parmi vos clients professionnels ces difficultés ?
03:03C'est vrai que la vie est un peu plus difficile.
03:05On a eu cette période de post-Covid qui était véritablement presque euphorique
03:11puisque l'activité avait repris et les entrepreneurs indépendants en avaient beaucoup bénéficié.
03:17L'inflation fait que pour certains secteurs comme l'immobilier, le BTP ou même le CHR,
03:24café-hôtel-restaurant, c'était un peu plus difficile.
03:27L'inflation y est pour quelque chose, vous l'avez très justement dit.
03:31D'autres secteurs en revanche vont beaucoup mieux parce qu'ils se développent comme des services à la personne.
03:36Donc ça dépend un peu des secteurs.
03:39Mais c'est vrai que globalement, c'est un peu plus compliqué.
03:43Pour ce qui concerne nos clients chez Hello Bank, on développe beaucoup la clientèle
03:48qui se concentre sur les prestations de services intellectuels aux entreprises.
03:52Parce que c'est ça le grand mouvement des entrepreneurs.
03:55C'est de plus en plus se mettre à son compte pour finalement continuer de faire ce qu'on savait faire en entreprise,
04:00mais de le faire en étant son propre patron.
04:03Vous avez publié l'été dernier votre observatoire de l'envie d'entreprendre.
04:09Selon cette étude, 63% des Français ont envie d'entreprendre.
04:12Et tout particulièrement chez les 18-34 ans.
04:15Envie de liberté et d'autonomie à 45% disent-ils.
04:19Mais pas seulement, objectivement. Il n'y a pas que ça quand même.
04:22C'est vrai qu'on a voulu avec Hello Bank trop s'intéresser à cette envie d'entreprendre.
04:26C'est une véritable spécialité française.
04:28C'est une passion française l'entrepreneuriat.
04:31C'est 3 millions d'actifs aujourd'hui.
04:33C'est 7% de plus qu'il y a un an.
04:37C'est un mouvement qui ne cesse de s'amplifier.
04:40Quand vous demandez aux moins de 34 ans, aux jeunes, s'ils ont envie de se lancer à horizon 5 ans,
04:45près de 65% d'entre eux vous disent « ça me tenterait ».
04:48C'est quand même énorme. Et c'est presque deux fois plus d'ailleurs que les moins jeunes.
04:52C'est vraiment un phénomène profond.
04:54Le Covid et le télétravail ont beaucoup accéléré ça,
04:57parce que finalement les gens ont progressivement réalisé qu'ils pourraient travailler peut-être de plus en plus de chez eux.
05:02Et finalement à un moment donné, la frontière entre travailler pour l'entreprise depuis chez soi,
05:06ou devenir son propre patron et vivre de ce que l'on sait faire en mode autonome,
05:11elle ne devient plus tellement importante.
05:14Alors vous venez de le dire, vivre de ce qu'on sait faire.
05:17Ce qu'on relève quand même dans votre étude sur les jeunes, c'est qu'ils veulent gagner plus d'argent
05:21et c'est aussi pour ça qu'ils vont entreprendre à la différence de leurs aînés.
05:24Alors c'est vrai, et ça rejoint un peu le fait que les sujets de pouvoir d'achat sont un peu plus prégnants.
05:30Donc on a noté dans l'étude de cette année cette envie effectivement de pouvoir éventuellement gagner plus d'argent.
05:36Mais le facteur principal c'est vraiment vivre de sa passion
05:40et changer aussi à cette occasion un peu son mode de vie personnel.
05:44Parce que très souvent, vous voyez on avait un designer web qui était collaborateur d'Elo Bank Pro.
05:48Il a voulu se mettre à son compte, il est parti à Montpellier,
05:51parce qu'il voulait pour des raisons personnelles aller vivre à Montpellier.
05:54Et il est devenu client d'Elo Bank Pro parce qu'il connaissait évidemment la banque dans laquelle il travaillait.
05:59Et puis il est devenu un prestataire et finalement il fait aujourd'hui en tant que designer web à son compte ce qu'il faisait avant en tant que collaborateur.
06:08Et ça c'est un vrai mouvement de fond qui est aussi lié au fait que les entreprises externalisent de plus en plus
06:14et ont de l'appétit pour recourir comme ça à des entrepreneurs autonomes qui sont par ailleurs,
06:19et les indépendants qui nous écoutent le savent, sont des gens très engagés,
06:22qui travaillent beaucoup et qui ont à cœur de délivrer une prestation de très très bonne qualité.
06:28Alors comme vous l'avez rappelé vous-même vous êtes banquier,
06:30donc je n'oublie pas que je m'adresse à un banquier.
06:32Aujourd'hui la trésorerie de ces indépendants elle est sous quelle forme ?
06:36On n'arrête pas de dire que c'est compliqué, que ça va être de plus en plus compliqué dans les mois qui viennent.
06:40Est-ce que vous le constatez très concrètement ?
06:42Alors pas tant que ça.
06:44Pas tant que ça, c'est une bonne nouvelle.
06:46Ils sont accompagnés par leur banque, les banques franchement ont plein de solutions.
06:50Alors je parle des vraies banques, des vraies banques digitales,
06:52parce que vous avez beaucoup d'acteurs numériques qui en fait ne proposent que des solutions de paiement.
06:56Une banque, dans banque digitale il y a digital mais il y a banque.
07:00C'est-à-dire que nous si vous avez un petit sujet de découvert,
07:02on vous propose un découvert jusqu'à 1500 euros.
07:04Si vous avez besoin d'un crédit, vous aurez un crédit jusqu'à 50 000 euros pour en gros plus ou moins 3%.
07:10Donc il faut effectivement s'équiper de banques qui soient capables d'apporter des solutions de crédit.
07:16Et à partir de là franchement en France les entrepreneurs sont accompagnés
07:21et les choses se passent généralement assez bien.
07:23Je vais quand même enfoncer le loup si vous m'y autorisez,
07:25ça sera ma dernière question avec vous ce dimanche matin Bertrand Ciseaux.
07:28On dit souvent que les banques sont frileuses à financer et à accompagner leurs clients et professionnels en particulier.
07:35Vous le confirmez, vous l'affirmez ?
07:36Non, je ne crois pas.
07:37Je pense que pour les banques en France, que ce soit des banques de réseau comme BNP Paribas
07:42pour qui la clientèle des entrepreneurs est une clientèle extrêmement importante
07:45ou les banques digitales comme Elo Banque Pro,
07:47on a très à cœur d'accompagner ces entrepreneurs et on fait bien le travail.
07:52Il y a parfois des situations et on a toujours l'impression quand on est un indépendant
07:56que parfois on n'a pas été compris, parfois on n'a pas le banquier qui nous accompagne.
08:02C'est une légende urbaine.
08:05Oui, en tout cas parfois pour la sécurité du client comme de la banque,
08:09parfois il vaut mieux dire non que d'accompagner le projet.
08:13Mais généralement on fait tout ce qu'il faut pour accompagner les entrepreneurs.
08:16Merci à vous.
08:17Merci Bertrand Ciseaux.
08:18Je rappelle que vous êtes le directeur d'Elo Banque.
08:20Vous êtes d'un naturel anxieux ou pas ?
08:23Ça dépend.
08:24Parfois ça peut être le cas.
08:26Je vois très bien le sujet de l'anxiété pour les entrepreneurs parce qu'effectivement il peut y en avoir.
08:30Ce qui va suivre va vous intéresser.
08:32Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.
08:38Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
08:43Bon, ce sujet délicat Thomas dont on parlait au début.
08:46On va le traiter évidemment, c'est crucial.
08:48D'ailleurs ça ne concerne pas que les entrepreneurs.
08:49Le stress et l'anxiété, comment on peut préserver sa santé mentale face aux défis de l'entrepreneuriat ?
08:54Quels conseils on peut donner aux entrepreneurs qui nous écoutent pour faire face à la pression ?
08:58Oui Jean-Marie, c'est vrai que c'est un sujet essentiel.
09:01Car entreprendre, c'est souvent quand même une véritable montagne russe émotionnelle.
09:04Un jour tout va bien, on se sent invincible.
09:06Le lendemain une contrariété et on va douter de tout.
09:09Cette interditude permanente peut peser lourdement sur les épaules des entrepreneurs.
09:13Alors avant tout, il est important de reconnaître et d'accepter ces émotions.
09:17Ça veut dire quoi ça ?
09:18Ça veut dire qu'il va falloir quand même s'écouter un peu quand même.
09:21C'est important, c'est important, s'écouter.
09:24Oui et puis je vais vous dire, il faut qu'on soit fort en permanence.
09:28Normalement, c'est l'image qu'on veut renvoyer aux autres.
09:30On ne doit montrer aucune faiblesse.
09:32Bon bref, on doit être un super héros.
09:34Mais en réalité, ignorer les émotions peut s'avérer dangereux.
09:37Alors un premier pas est d'accepter ses peurs, ses doutes, ses moments de fragilité.
09:41Exactement.
09:42Alors une fois qu'on a franchi l'étape, comment on fait pour gérer le stress au quotidien ?
09:46Il existe plusieurs méthodes.
09:48Mais l'une des plus efficaces quand même consiste à instaurer des routines.
09:52Ça peut paraître paradoxal.
09:53Je vais vous expliquer.
09:54Par exemple, s'octroyer des moments de déconnexion loin des écrans et des réseaux peut vraiment aider.
09:58Faire du sport, méditer ou même juste marcher permet de se recentrer sur l'essentiel.
10:02Ces moments sont comme des respirations dans la journée et aident à réduire la pression.
10:07Et il ne faut pas hésiter quand même à chercher du soutien dans certains cas de figure.
10:10Parler à un professionnel, qu'il s'agisse d'un coach ou un psychologue dans certains cas,
10:14peut permettre de mieux gérer le stress et de se sentir moins seul face aux difficultés.
10:18Prendre soin de sa santé mentale, c'est aussi essentiel que veiller à sa santé physique.
10:22Un entrepreneur en bonne santé mentale est mieux armé pour affronter les défis
10:26et aussi accompagner ses collaborateurs.
10:28Ecoutez, c'est bien noté.
10:30Vous feriez un bon coach de vie, vous savez.
10:32Vous avez déjà pensé ?
10:33Vous voulez vous inscrire ?
10:34Je ne sais pas.
10:35On va voir si j'investis déjà.
10:36Ce sera avec vous dans un instant.
10:37Osez investir.
10:38A tout de suite, Thomas Binet.

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