BA_300424_CLamolinerie

  • il y a 5 mois

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00:00Bonjour, bienvenue sur l'émission TV dans notre émission Business Angel où aujourd'hui on reçoit pas exactement un Business Angel mais un gérant de Family Office
00:21qui a investi dans une centaine de startups depuis dix ans donc je trouvais intéressant qu'il témoigne de son positionnement à côté de Business Angel sur des investissements donc seed early.
00:36Et c'est Clément Lamollinerie de la financière Sainte-Gemmes. Clément bonjour.
00:42Bonjour.
00:43Peut-être deux mots sur votre parcours et qu'est-ce que vous faites exactement aujourd'hui, enfin qu'est-ce que c'est la financière Sainte-Gemmes et qu'est-ce que vous y faites exactement ?
00:49Donc moi ça fait huit ans que je travaille chez financière Sainte-Gemmes. Financière Sainte-Gemmes c'est le Family Office de Mickaël Bénabou.
00:55Mickaël qui a été un des cofondateurs à l'origine de VendrePrix.
00:58VP.
00:59Voilà, VP aujourd'hui. Il en est sorti il y a une dizaine d'années et depuis il a structuré son Family Office autour de deux activités principalement.
01:05L'immobilier avec une équipe qui est dédiée à cette activité et l'investissement dans la tech qui est l'équipe que je gère moi.
01:10Et on va en parler un peu plus mais cette activité en effet est assez intense parce qu'on est un investisseur assez présent dans l'écosystème parisien.
01:18Voilà, c'est pour ça que c'était sympathique de venir un peu témoigner comment vous fonctionnez par rapport et à côté des business angels.
01:25Alors donc je disais une centaine de startups depuis dix ans. Quels sont vos critères de sélection et les tickets moyens que vous y consacrez ?
01:33Oui, alors nous notre stratégie d'investissement c'est d'investir assez tôt dans les entreprises qu'on va accompagner.
01:38On intervient souvent en précide ou cide donc c'est un moment où le fondateur a commencé à constituer un tout petit peu son équipe.
01:44Il y a souvent juste un power point qui explique l'idée, le marché, la façon dont ils veulent construire le produit.
01:50Donc on met des tickets qui vont entre disons 100 000 et 300 000 euros dans ces sociétés au tout début de leur histoire.
01:55On est souvent le premier investisseur finalement dans ces sociétés et on va faire environ une quinzaine d'investissements par an dans ce genre de sociétés.
02:02Ensuite on va travailler avec elles, on va les accompagner dans la vie de ces entreprises.
02:07D'accord.
02:08Et ensuite on va concentrer le capital et on va réinvestir dans les sociétés qui marchent bien dans le portefeuille.
02:12D'accord.
02:13Pour ensuite les suivre sur les tours de CID, de CERIA, de CERIB.
02:16À un moment on va s'arrêter parce que ce n'est plus forcément notre travail de soutenir ces entreprises au-delà de ces niveaux d'investissement.
02:21Mais disons que le but c'est de se projeter dans le temps et d'investir dans le temps dans les entrepreneurs du portefeuille.
02:25Ok. Vous avez des critères de sélection, vous avez des thématiques privilégiées ?
02:29Alors les thématiques, tout ça c'est autour de la technologie.
02:31On investit dans des business où il y a des barrières à l'entrée fortes qui font que ces sociétés-là ont une défensibilité dans ce qu'elles construisent.
02:38Après le premier critère finalement quand on investit aussitôt c'est l'humain.
02:41Donc on investit dans des équipes, dans des hommes, dans des femmes qui ont un parcours qui peut être soit entrepreneuriat à l'avance,
02:47soit plutôt dans des grands groupes, soit assez jeunes en fait sortis d'école.
02:51Mais c'est surtout le fit humain qu'on va avoir avec ces fondateurs.
02:53C'est quand nous on va échanger avec eux sur les débuts de leur entreprise, leur capacité à se remettre en question,
02:59à répondre aux challenges qu'on va leur apporter sur les premières questions qu'on a quand on va faire notre due diligence.
03:05Donc c'est avant tout de l'humain et ensuite évidemment on va regarder des sujets annexes,
03:09enfin qui ne sont pas forcément annexes mais d'autres sujets.
03:11La taille du marché qu'ils adressent, la concurrence qu'il y a sur ces marchés,
03:14évidemment la valorisation quand on rentre dans ces sociétés-là parce que ça va être aussi un critère la valeur d'entrée.
03:18Mais je dirais que c'est avant tout de l'humain parce qu'on va accompagner ensuite ces dirigeants sur le long terme
03:23et donc on veut être sûr d'avoir des personnes qui sont capables de faire pivoter leur entreprise
03:27parce qu'on sait qu'entre le précide et 50 vies de société, il va se passer beaucoup de choses, il va y avoir beaucoup de pivots.
03:32Et donc il faut qu'on soit en certitude sur leur capacité à pouvoir bien naviguer dans un environnement
03:37qui est mouvant dans la technologie parce qu'il y a beaucoup d'innovations qui arrivent.
03:42Et donc il faut que ces dirigeants soient agiles et à l'écoute aussi de leurs investisseurs, de leur environnement, de leurs clients.
03:47Et donc c'est ça qu'on va essayer d'analyser.
03:49Justement, donc vous les suivez ce logique d'operating partner ou pas forcément ?
03:52Alors on n'est pas operating partner parce qu'on a beaucoup de sociétés dans le portefeuille
03:56mais disons qu'on est à la disposition jour et nuit et on a des WhatsApp avec chacun des dirigeants
04:00sur tous les sujets opérationnels qu'ils ont.
04:02Et on va les aider sur quelques thématiques qu'on a un peu identifiées.
04:04Donc par exemple sur le recrutement, finalement au début de la vie d'une entreprise,
04:07entre le précide et le cide, c'est surtout constituer l'équipe et commencer à construire le produit.
04:11Donc sur ça, on va pouvoir les aider.
04:13On a soit des cabinets avec lesquels on travaille, soit nous on a aussi un flow de candidats qui nous arrivent
04:17et qu'ensuite on va rediriger sur les sociétés.
04:19On va aussi les aider, Mickaël évidemment qui est le président de Financière Saint-Gem,
04:22c'est-à-dire qu'il a une grosse expérience en termes de sales et de business
04:25parce que c'était sa casquette à lui chez Vendpre.
04:27Oui, c'était le développeur commercial de VIP.
04:29Exactement, c'est lui qui a fait un peu tout le développement commercial de VIP.
04:31Et donc ça c'est quelque chose aussi qu'on essaie de transmettre aux entrepreneurs chez qui on investit.
04:35Donc ça se matérialise par plein de choses, ça se matérialise par des introductions avec des clients,
04:39ça se matérialise aussi par des challenges que peut faire Mickaël sur les fondateurs pour comprendre.
04:43D'accord, il est actif auprès des fondateurs.
04:45Oui, il va être actif auprès des fondateurs.
04:47Donc voilà, il y a ces sujets humains, il y a ces sujets sales, il y a les sujets levée de fonds aussi.
04:51On va pas mal aider nos entrepreneurs.
04:53Nous, on est un petit peu neutre finalement dans cet écosystème de levée de fonds entre les fonds,
04:57les business angels, etc.
04:58Et donc nous, on va pouvoir aiguiller les fondateurs ensuite pour les amener vers les bons fonds
05:01qui sont les meilleurs accompagnants pour la suite de la vie de leur entreprise.
05:05On a aussi une singularité qui est qu'on est assez connecté avec des fonds aux US.
05:11Donc pour toutes les entreprises qui ont un spectre international, c'est toujours intéressant de les aider.
05:16D'accord.
05:17Avec ces fonds américains.
05:18Donc voilà, c'est un peu sur tous ces sujets.
05:20Et puis après, on a des entrepreneurs qui s'appellent tous les jours pour nous dire,
05:22j'ai un sujet un tel, un tel, comment est-ce que je peux le résoudre ?
05:25Si on arrive à le résoudre nous, avec nos compétences à nous, avec Mickaël et l'équipe, on le résout.
05:30Vous l'orientez, vous l'aiguillez.
05:31On essaie de lui trouver la personne qui peut l'aider à résoudre ce problème.
05:34Donc on est actif, on est en support de nos entrepreneurs.
05:37Après, je peux pas dire qu'on ait des operating partners dans nos équipes, etc.
05:40parce qu'on est encore une petite équipe et les choses se font progressivement.
05:43Donc on essaie d'internaliser le plus possible de ce qu'on apporte aux entrepreneurs.
05:45Et comment vous sourcez ?
05:47En fait, pour chaque année, on voit à peu près 2500 dossiers.
05:52On rencontre à peu près 300 entrepreneurs et on investit in fine dans 15 entreprises.
05:57Donc il y a un filtre qui est assez drastique, qui est assez classique dans le venture.
06:02Et la façon dont on source ces dossiers, il y a plusieurs angles.
06:05On reçoit des dossiers, nous, naturellement, parce qu'on a une réputation aussi sur le marché,
06:09Mickaël, moi, l'équipe.
06:11On va aussi chasser des entrepreneurs.
06:12Donc on a, par exemple, des outils pour aller détecter des entrepreneurs
06:15qui commencent à monter une entreprise ou qui vont commencer à quitter une boîte.
06:18Par exemple, il y a tout ce qu'on appelle les mafias des grandes start-up,
06:22que ça, on va aussi aller chercher.
06:24Qu'est-ce qu'il y a d'autre ?
06:26Les start-up, c'est les cadres qui sont, pas les fondateurs,
06:29mais qui ont une certaine expérience et qui veulent monter leurs propres ailes.
06:33Les premiers employés dans des grandes sociétés.
06:34Par exemple, on a investi dans une société qui s'appelle Defacto
06:37et c'était des premiers employés de Spendesk.
06:39Et Spendesk, il se trouve qu'on était investisseur aussi,
06:42donc on avait ce lien particulier.
06:44Donc il y a ce qu'on reçoit, il y a ce que l'équipe va chercher.
06:47Puis ensuite, il y a aussi des intermédiaires qui nous apportent parfois des dossiers.
06:50Et ensuite, il y a nos entrepreneurs aussi qui, finalement,
06:53sont, je pense, satisfaits du travail qu'on fait avec eux
06:55et qui nous apportent aussi leurs entrepreneurs.
06:57Donc tout ça fait qu'on a un spectre assez large de dossiers.
07:02Il y a des traits hétérogènes.
07:05Au niveau performance, c'est difficile de faire une performance
07:08sur des start-up en fonction des maturités, etc.
07:11Valoir votre dernier tour, exit, compagnie.
07:13Est-ce que vous pouvez nous citer quelques beaux multiples,
07:15et puis des faillites, et puis comment se comportent
07:18ceux qui sont encore en activité ?
07:20Aujourd'hui, on valorise notre portefeuille au fur et à mesure
07:24sur la base des dernières valorisations des derniers tours,
07:26en appliquant les décodes qu'il faut quand on pense
07:28que les tours sont un peu surpréciées, etc.
07:30Aujourd'hui, notre portefeuille au global, il vaut grosso modo,
07:33je crois que les derniers chiffres, c'était 3,5 ou 4 fois ce qu'on a investi.
07:37Donc c'est plutôt une bonne performance.
07:39Et là-dedans, évidemment, comme le venture est fait finalement
07:43de quelques sociétés qui draignent une grande partie de la performance,
07:47on a quelques sociétés où on a fait, sur le premier investissement,
07:50100x ou des multiples comme ça.
07:52Mais en fait, vu qu'on réinvestit au fur et à mesure du temps...
07:55D'accord, vous ne sortez pas, vous restez, vous remettez la caractéristique.
07:57Donc en fait, on écrase progressivement un peu le multiple sur ces sociétés.
08:00Mais en fait, en termes de cash-on-cash multiple...
08:03Oui, après, en valeur absolue, ça grandit.
08:05Ça fait grandir finalement la valeur de l'actif.
08:07Donc on a quelques sociétés.
08:09Par exemple, Alma, on est rentré en précide.
08:11Le dernier tour était une valo un peu inférieure à 1 milliard.
08:14Welcome to Jungle, on est rentré dedans en précide.
08:17On est rentré dedans en précide.
08:19Ils ont fait une belle série B avec une valorisation assez importante.
08:22Et Welcome to Jungle et Alma, c'est des sociétés sur lesquelles
08:25on a remis sur quasiment tous les tours.
08:27Spendes, on est rentré en série A.
08:29Ils ont fait un tour à plus d'un milliard de valorisation il y a quelques temps.
08:34We Maintain, qui est une société dans la maintenance d'ascenseur avec de la technologie.
08:38On est rentré en précide et ils ont eu un beau cheminement.
08:41Ils ont fait une série B récemment.
08:43Donc on a pas mal de sociétés qui, en effet, sont passées de précide à série B.
08:47Il y a eu de la casse ?
08:49Évidemment, il y a eu de la casse parce que ça fait aussi partie du jeu.
08:52Donc on a eu plusieurs sociétés qui ont cessé leur activité.
08:55Soit parce que ce n'était pas le bon moment, le bon marché.
08:58Parfois aussi l'équipe qui n'a pas su prendre la bonne vague
09:01sur ce qu'ils avaient envisagé au début comme innovation.
09:04Mais sur un portefeuille de 100 startups,
09:07on a dû avoir entre 5 et 10 entreprises qui sont tombées.
09:11Ce qui n'est pas un ratio énorme par rapport à ce qu'on voit dans le venture capital.
09:14Peut-être qu'on ne prend pas assez de risques aussi, c'est une question.
09:17Mais pour l'instant, on n'a pas eu trop de casse.
09:20Indépendamment du côté financier, vous appuyez sur le côté humain.
09:24C'est ça qui fait ce genre de société.
09:28Quelles sont vos satisfactions, vos déceptions en termes de relations avec les fondateurs,
09:32ceux qui sont venus vous présenter leur projet ?
09:35C'est vrai qu'on voit les fondateurs grandir entre leur tour de précide
09:39et des sociétés qui ensuite deviennent plus matures.
09:43On les voit évoluer, recruter, trouver leur premier client.
09:47Entre le moment où on les voit au tout début où c'est juste un powerpoint
09:51et quand l'idée se concrétise, qu'on voit ensuite par exemple des sociétés
09:55comme WeMaintain qui aujourd'hui attaquent plusieurs pays à la fois,
09:59c'est toujours une fierté de se dire qu'on a misé sur les bons dirigeants au début,
10:03même si le marché était compliqué.
10:06Ils ont pivoté, je crois, WeMaintain, non ?
10:09Non, WeMaintain, ce n'est pas une société qui a pivoté.
10:13Ils ont été assez rectilignés, linéaires dans leur croissance.
10:17Après, il y a des sociétés qui ont pivoté, qui n'avaient pas au début le bon business model,
10:21qui ont changé pour pouvoir s'adapter à leur marché.
10:24On réagit sur le pivot ? Vous êtes un peu le déclencheur ?
10:27De toute façon, c'est l'entrepreneur qui fait ça.
10:30Nous, on a juste un rôle où on peut poser des questions, apporter des challenges.
10:34Ensuite, l'idée vient de l'entrepreneur.
10:36C'est un cheminement qui fait que l'entrepreneur, à un moment, va pivoter.
10:39Certains vous ont déçus ?
10:41Certains nous ont déçus.
10:43On ne va pas citer de nom, mais juste pour...
10:45Je pense que les déceptions sont encore une fois dans le manque d'ouverture
10:49qu'on a pu voir chez certains dirigeants et le manque d'ambition aussi.
10:53En France, on a des dirigeants qui sont très bons, je trouve, au niveau technique,
10:58mais qui manquent parfois un petit peu de puissance au niveau commercial.
11:01Et donc, on a beau être une bonne équipe et avoir le meilleur produit,
11:04si on n'a pas les bonnes équipes pour le vendre,
11:06ça reste un bon produit, mais qui n'est pas vendu.
11:08Et ça, c'est un peu une différence qu'on voit avec les US, je trouve.
11:11C'est peut-être ce point-là sur les équipes qu'on voit.
11:14C'est le manque d'envergure commerciale qu'on peut constater dans certaines équipes.
11:18Et c'est aussi là qu'on essaie de les challenger.
11:20Michael, justement, cette expérience qu'il a là, qui lui permet aussi d'avoir un peu de légitimité
11:23et de les pousser un peu dans leur retranchement sur ces sujets-là.
11:25Mais je dirais que c'est principalement sur ce point un peu commercial et envergure commerciale
11:29qu'on a parfois eu des déceptions.
11:31D'accord. Alors, vous disiez, en termes d'actifs, il y a l'early investissement,
11:36donc vous vous occupez, il y a l'immobilier sur la fenêtre Saint-James.
11:40Il y a aussi du fonds et je crois que vous montez un fonds.
11:42Alors, vous parlez des Etats-Unis, donc c'est le fonds GVA.
11:45Vous pouvez nous en dire deux mots.
11:46Oui, tout à fait. Donc GVA, en fait, c'est le fruit de 8-10 ans d'expérience
11:51qu'on a acquis dans l'investissement dans les fonds.
11:53Parce qu'au-delà de l'investissement dans des startups,
11:54on a aussi investi dans une cinquantaine de fonds historiquement.
11:56D'accord.
11:57En fait, on avait créé ESTA historiquement pour être une poche de diversification,
12:00pour pouvoir co-investir avec ces fonds, pour pouvoir mieux comprendre l'écosystème
12:03quand on avait commencé.
12:04Fonds français, européens ?
12:05Plutôt fonds français.
12:06Et ensuite, progressivement, on s'est détourné de la France
12:07parce qu'on avait notre deal flow à nous et on avait moins besoin de ces supports-là.
12:10Et donc, on a investi en Israël, en Asie du Sud-Est, aux US.
12:13Et il y a trois ans, on a fait le constat que finalement,
12:16si on voulait faire du venture, c'était quand même aux US que les choses se passaient
12:19parce que c'est un marché qui est plus dynamique,
12:21il y a plus de création d'entreprises, il y a plus d'exit aussi
12:23parce que c'est un peu le sujet qu'on a en Europe.
12:25Oui, on est un peu bloqué.
12:26Le manque d'exit, on est un peu bloqué.
12:27Et donc, il y a trois ans, on a commencé à faire ce refocus sur les US.
12:31D'accord.
12:32Donc, on a accédé à des superfonds comme Andriss & Horowitz, etc.
12:35Et à un moment, on s'est dit, maintenant qu'on a les accès à ces superfonds,
12:38amenons des investisseurs européens qui ont envie de s'exposer à la tech US
12:42et on package ça sous forme d'un fonds de fonds qui est donc GVA.
12:46Et donc, GVA, c'est un fonds de fonds qui a vocation à investir 100% dans des fonds aux US
12:50avec un mix entre des managers très établis,
12:52donc on parle, par exemple, il y a Andrissian aujourd'hui qui est dans le fonds de fonds,
12:55et des managers qu'on appelle des managers émergents
12:58pour lesquels c'est les premiers ou le deuxième fonds.
13:00Et en général, c'est des managers qui ont un ADN très entrepreneurial,
13:02qui ont souvent monté une société avant, souvent avec succès,
13:06et qui investissent des fonds qui sont beaucoup plus petits,
13:08beaucoup plus verticalisés sur une thématique.
13:10Donc là, par exemple, dans cette poche-là, on a déjà trois investissements qu'on a faits,
13:13une poche dans l'IA, une poche dans la data,
13:15et une poche dans la fintech et le software.
13:17Donc, c'est des fonds qui font entre 50 et 60 millions d'euros,
13:20ou dollars plutôt, parce qu'ils sont aux US,
13:22et qui sont très verticalisés, très focus sur une industrie,
13:24avec des gens qui sont très experts dans leur industrie,
13:26et surtout qui ont été entrepreneurs et donc qui peuvent apporter
13:28vraiment de la valeur ajoutée dans les entreprises qu'ils accompagnent.
13:31Et ça résonne pas mal avec Financer St-James,
13:33qui est un peu le même format entrepreneur et investisseur.
13:36Donc, c'est pour ça que cette poche d'investisseurs émergents,
13:38elle est intéressante, et on l'a vu, historiquement,
13:40ces investisseurs émergents, c'est ceux qui ont les meilleures performances
13:42dans le venture aux US.
13:44Et donc, en fait, ça permet d'avoir un portefeuille qui permet d'avoir
13:47à la fois une bonne sécurité, on va dire, sur la partie des gros fonds
13:49qui ont un gros track record historique,
13:51mais un petit peu d'alpha aussi avec ces petits fonds
13:53qui peuvent rendre des multiples assez élevés.
13:55Il y a quelques exemples.
13:56Vous visez en cours de combien pour GVR ?
13:58On vise 100 millions de dollars.
13:59Aujourd'hui, on a 50 millions de dollars qu'on a closés.
14:01OK.
14:02Avec Financer St-James.
14:03C'est un fonds ouvert ou fermé ?
14:04C'est un fonds qui est ouvert à des LPs extérieurs.
14:06D'accord.
14:07Donc, ce que je veux dire, c'est qu'il est daté ?
14:09C'est un fonds...
14:10Non, c'est comme un fonds de venture.
14:11Donc, c'est un fonds qui...
14:12Vous revalorisez les parts à chaque fois ?
14:13Voilà, chaque année.
14:14Et c'est juste qu'il va être fermé à la fin octobre-novembre
14:16quand on aura fait le second...
14:17Attends, les 100 quittent, parce qu'effectivement,
14:19au bout d'un moment, après, il faut redistribuer,
14:21donc il faut dater tout ça.
14:29OK.
14:30Clément, merci pour vous contacter, pour proposer tout ce qu'on a à vous proposer.
14:34Comment fait-on pour vous joindre ?
14:35Le plus simple, je pense, c'est de me contacter sur mon profil LinkedIn.
14:39Je suis assez réactif sur mes mails sur LinkedIn,
14:41donc avec plaisir pour échanger via ce biais-là.
14:43Clément, un grand merci pour ce partage.
14:45Merci, Stéphane.
14:46Merci à tous de nous avoir suivis.
14:47Je vous donne rendez-vous très vite sur Investor TV avec de nouveaux invités.
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