• il y a 6 mois
Mathieu Bock-Côté propose un décryptage de l’actualité des deux côtés de l’Atlantique dans #FaceABockCote

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00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver pour Face à Mathieu Bocoté, cher Mathieu, bonsoir.
00:05Bonsoir.
00:05Bonsoir Arthur de Watzrigan.
00:07Alors c'est une émission un peu spéciale parce que vous recevez ce samedi deux autrices,
00:12Dora Mouto et Marguerite Stern, bonsoir à toutes les deux,
00:15qui ont publié un ouvrage qui fait polémique, Transmania,
00:20qui a même été victime de censure dans les rues de Paris.
00:23Pourquoi avoir invité ce samedi Dora Mouto et Marguerite Stern, cher Mathieu ?
00:28Parce que c'est un ouvrage qui fait polémique, mais c'est un ouvrage qu'on n'a pas lu.
00:32C'est assez amusant, en fait c'est le type de polémique propre à notre époque.
00:35Donc tout le monde dit ne lisez pas ce livre, d'ailleurs je ne l'ai pas lu moi-même.
00:38Donc il y a quelque chose d'un peu fou là-dedans.
00:40Nous allons faire ce pari étrange dans le cadre de la prochaine heure,
00:43nous allons chercher, nous allons comprendre ce livre que nous avons lu.
00:46Méthode à l'ancienne, j'en conviens, mais qui a peut-être quelques qualités.
00:49Mesdames, bonsoir.
00:50Bonsoir.
00:51Alors, Transmania, enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre.
00:55Une question première avant d'entrer dans le cœur de l'ouvrage.
00:58C'est une question qui a balayé le monde occidental depuis quelques années.
01:01On se demande d'où vient-elle.
01:03La question que je vous poserai d'abord, c'est comment avez-vous rencontré cette question,
01:08la question de l'idéologie transgenre, Dora Mouto ?
01:10Alors, on l'a rencontrée toutes les deux en étant dans les milieux féministes.
01:15Donc voilà, en côtoyant ces milieux-là, on a été confrontés très vite à la question transgenre.
01:22C'est-à-dire que moi, dans mon cas, après je laisserai Marguerite parler de son cas,
01:25mais dans mon cas, j'avais un compte sexo féministe très influent sur Instagram,
01:30suivi par 500 000 femmes.
01:32Et peu à peu, des militants transgenristes sont venus me dire que
01:35si je parlais de clitoris et d'utérus, il fallait que je puisse inclure les pénis de femmes.
01:41Alors, au tout début, j'ai trouvé ça assez comique.
01:44Ils m'ont vraiment embêtée.
01:46Et puis ils m'ont dit aussi qu'il fallait que j'arrête de dire femme
01:48et qu'il ne fallait absolument dire personne menstruer.
01:50À partir de là, j'ai dit non, pas du tout.
01:53Ceci, ce n'est pas un compte.
01:55On va utiliser ce type de langage.
01:57Et donc, le harcèlement a commencé.
01:59J'ai commencé à avoir cette réputation de transphobe.
02:01Puis on m'a traité de TERF, ce qui veut dire trans exclusionary radical feminist.
02:06C'est une insulte, c'est comme dire féminazie ou autre.
02:10Et j'ai commencé à me passionner pour cette question-là,
02:13parce que tout d'un coup, c'était très étrange qu'il y ait énormément de féministes
02:16qui adhèrent à cette novlangue.
02:18Et donc, peu à peu, j'ai commencé à enquêter sur ce sujet.
02:21Moi, j'ai eu un peu le même chemin que Dora.
02:23C'est-à-dire que j'étais aussi, en 2019,
02:25en train de devenir une espèce de petite égérie du féminisme.
02:29J'avais mon portrait dans Le Monde, dans Libération.
02:31Je venais de créer un mouvement de collage contre les féminicides.
02:34Et puis j'ai vu des femmes s'emparer de mon esthétique,
02:37qui était au départ dédiée aux femmes mortes.
02:39Et des femmes qui ont commencé à faire des collages.
02:41Une femme trans est une femme.
02:43Moi, l'idéologie transgenre, à ce moment-là, je savais déjà ce que j'en pensais.
02:46Et j'ai commencé à prendre la parole.
02:48À peu près en même temps que Dora, en fait, on ne se connaissait pas à l'époque.
02:51Et finalement, on s'est rencontrés au fur et à mesure des années.
02:54Parce qu'on a été un peu les deux féministes,
02:56étiquetés un peu de gauche de ces milieux-là,
02:59à prendre la parole là-dessus.
03:02Et ça a été un peu une dégringolade sociale pour nous.
03:05C'est-à-dire que Dora a perdu tous ses contrats.
03:07Moi, je me suis pris des œufs dans le visage en manifestation féministe.
03:10On a subi vraiment beaucoup de violences,
03:13beaucoup de censures de la part du milieu.
03:15Dont on venait, mais on ne le regrette pas.
03:18Alors, poursuivons juste un instant sur la découverte de cette idéologie,
03:20avant de plonger dans l'ouvrage.
03:22Est-ce qu'elle se présente d'abord à vous sous le signe de l'hilarité ?
03:25C'est-à-dire, mais c'est quoi cette étrange idée
03:27qu'une femme aurait un pénis, un homme peut avoir un vagin, et ainsi de suite ?
03:30Ou est-ce que tout de suite, vous sentez qu'il y a au-delà de l'hilarité possible ?
03:33Vous sentez qu'il y a une remise en question fondamentale
03:36de notre conception de ce qu'est un homme et une femme ?
03:38C'est un espèce de mélange, en fait.
03:40On a eu un peu les deux réactions en même temps.
03:42C'est vrai que dans une réaction un peu primaire, en tant que féministe,
03:45quand on a vu des hommes commencer à gagner des compétitions sportives pour femmes,
03:49là, vous vous dites, il y a un gros problème.
03:52Et surtout, en tant que féministe, vous vous dites,
03:54mais si on ne sait plus décrire, définir ce qu'est une femme,
03:57alors comment peut-on encore se dire féministe ?
04:00Je vous pose la question aussi, parce que franchement,
04:02je bascule entre l'étonnement et quelquefois la perplexité philosophique devant ça.
04:07Donc vous, l'humour, l'amusement, la colère...
04:09Au tout début, il y a eu beaucoup d'amusement,
04:11parce que quand on commence à me parler de féministe de femme,
04:13je me dis vraiment, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
04:15C'est comique, enfin, on nage en absurdi, mais bon, allons-y.
04:19Et puis, peu à peu, quand on commence à rentrer dans le sujet,
04:21on se rend compte qu'il y a un véritable lobby
04:23qui essaye d'effacer la notion de sexe au profit de la notion de genre,
04:27et qu'en fait, il y a énormément d'argent injecté là-dedans,
04:30et que tout ça n'est pas du tout une petite blague.
04:33Et c'est ça qu'on essaye de faire comprendre aux gens dans ce livre.
04:36C'est qu'il ne faut pas prendre ça justement à la légère,
04:38comme on a pu le faire au début.
04:40C'est qu'il faut vraiment s'en inquiéter.
04:42Il faut s'inquiéter pour les femmes, pour les enfants,
04:44et aussi, tout simplement, pour le socle de la société.
04:48C'est-à-dire que si on ne sait plus ce qu'est un homme ou une femme,
04:51eh bien, on se retrouve avec des situations
04:53où, effectivement, la population commence à se demander
04:55si Brigitte Macron ne serait pas un homme.
04:57C'est-à-dire que, effectivement, ça crée chez les gens
04:59une sorte de stress, en réalité,
05:01parce que ça crée une sorte de tension
05:04où les gens se mettent à soupçonner tout le monde.
05:06On va tous se dire, attends, c'est un homme, c'est une femme,
05:08on ne sait pas si cette personne a un peu des traits masculins,
05:10c'est probablement un trans,
05:12et donc ça crée cette situation de transmania.
05:14Alors, le basculement.
05:16On pourrait dire qu'il y a 10-15 ans,
05:18ça existait comme idéologie,
05:20mais c'était assez périphérique, c'était assez marginal.
05:22Le basculement a eu lieu il y a quelques années.
05:24Aujourd'hui, on pourrait dire qu'on est tous, d'une manière ou de l'autre,
05:26en contact avec cette idéologie.
05:28Alors, question première au cœur de l'ouvrage,
05:30comment expliquez-vous ce basculement,
05:32cette normalisation, cette banalisation
05:34de l'idéologie transgenre ?
05:36À travers les lois, peut-être ?
05:38Oui, à travers les lois.
05:40En fait, en réalité,
05:42effectivement, il y a toujours eu des personnes
05:44qui avaient une dysphorie de genre,
05:46c'est-à-dire des personnes qui se sentaient mal dans leur corps,
05:48dans leur sexe, et on considérait ça
05:50un problème psychiatrique,
05:52une pathologie,
05:54c'est ce qu'on appelait le transsexualisme.
05:56Et jusqu'à là, nous,
05:58on n'avait pas de problème outre mesure
06:00avec les gens qui sont transsexuels,
06:02et qui, après un long parcours
06:04dans le médical,
06:06se disent, finalement,
06:08on va transitionner, on a tout fait, il n'y a rien qui marche,
06:10il y a une obsession, il y a un mal-être profond.
06:12Sauf qu'on a basculé dans le transgenre,
06:14qui est une idéologie.
06:16C'est-à-dire qu'aujourd'hui, justement,
06:18les personnes transsexuelles sont instrumentalisées
06:20pour essayer d'imposer cette idéologie
06:22à tout le monde,
06:24qui nous fait dire aujourd'hui que
06:26on se retrouve avec le gouvernement,
06:28avec énormément d'institutions,
06:30l'OMS,
06:32la Haute Autorité de la Santé, etc.,
06:34qui laissent entendre, effectivement,
06:36que le genre serait plus important que le sexe.
06:38Et c'est arrivé à travers
06:40un certain nombre de lois,
06:42c'est-à-dire que dans les années 90, on a basculé.
06:44Jusque dans les années 90, en France,
06:46le sexe à l'état civil
06:48et le sexe biologique
06:50étaient la même chose.
06:52Quand un homme allait se faire castrer,
06:54parce qu'il faut dire les mots,
06:56au Maroc ou en Thaïlande,
06:58quand il revenait sur le territoire français
07:00et qu'on change ses papiers,
07:02c'était un nom ferme. Puis dans les années 90,
07:04ça remonte jusqu'à la Cour européenne des droits de l'homme.
07:06Et la Cour européenne des droits de l'homme
07:08va punir la France en disant
07:10qu'en fait, maintenant, il va falloir accepter ça.
07:12Et puis, en 2016, ça avance encore
07:14plus loin. En fait, les associations
07:16transgenres font un vrai travail de lobbying,
07:18de fonds auprès des députés, des sénateurs,
07:20etc. Et depuis 2016,
07:22en France, on peut être
07:24une femme et avoir un pénis.
07:26Et c'est considéré comme tout va bien.
07:28– Il y a beaucoup de chiffres,
07:30beaucoup de sources dans votre livre.
07:32Il y en a un qui est étonnant
07:34et qui a été confirmé
07:36par un rapport sénatorial, c'est l'augmentation
07:38très très importante
07:40de demandes
07:42de changement de chèque chez les mineurs.
07:44On a presque fait x80 en 10 ans.
07:46Comment expliquer ?
07:48Est-ce que les associations, les lobbies
07:50ont analysé cette augmentation
07:52et sont rentrés ? Ou c'est le travail
07:54des lobbies qui fait qu'il y a une augmentation
07:56des demandes ? Comment ça fonctionne ?
07:58Et quels sont les facteurs ?
08:00– Les lobbies travaillent en effet beaucoup
08:02pour que le langage transgenre
08:04soit normalisé dans les médias, etc.
08:06Mais ce qu'on peut observer chez les jeunes,
08:08c'est qu'il y a une forme de contagion sociale
08:10qui se passe beaucoup par les réseaux sociaux.
08:12Et notamment, il y a une augmentation
08:14spectaculaire du nombre de jeunes femmes,
08:16de jeunes filles, d'adolescentes qui se disent trans.
08:18Aujourd'hui, elles représentent la majorité
08:20de la population trans. A titre indicatif,
08:22à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière,
08:24un service qui reçoit les moins de 20 ans
08:26qui veulent transitionner, 68% des petits patients
08:28sont en réalité des filles.
08:30Des filles, et donc il y a les garçons aussi,
08:32en tous les cas, toute cette patientèle
08:34qui présente aussi tout un cocktail
08:36de comorbidités psychiatriques,
08:38troubles du spectre autistique,
08:40troubles borderline,
08:42dépressions, anxiétés,
08:44états de stress post-traumatique
08:46aussi pour beaucoup de jeunes filles
08:48qui ont été victimes de violences sexuelles,
08:50qui finalement tombent un peu
08:52dans le féminisme qui leur dit
08:54qu'ils présentent la féminité
08:56comme quelque chose qui n'est pas glorieux,
08:58qui n'est pas enviable, et finalement
09:00ces jeunes filles le disent parfois,
09:02même ce sont leurs mots en fait,
09:04je n'ai pas envie d'être une fille, c'est trop difficile d'être une fille,
09:06je veux être un garçon. Et donc vraiment
09:08cette augmentation spectaculaire,
09:10elle s'explique par ce phénomène
09:12de contagion sociale à la fois
09:14sur les réseaux sociaux mais aussi à l'école.
09:16C'est un phénomène qui a été étudié
09:18par la docteure Lisa Littman
09:20qui développe le concept
09:22de dysphorie de genre d'apparition rapide
09:24avec des jeunes filles qui en l'espace de deux semaines
09:26vont se déclarer trans
09:28et parfois dans certaines écoles
09:30vous avez des clusters de 5-6 filles
09:32sur une classe de 20 élèves
09:34qui se déclarent trans
09:36et donc on pense qu'il n'y a rien d'organique là-dedans
09:38et que c'est bien une forme d'imitation sociale.
09:40Il y a un effet de basculement,
09:42c'est-à-dire publiquement
09:44on a l'impression que si on trans, transgenre en fait,
09:46l'idéologie transgenre touche surtout
09:48des hommes qui s'identifient comme femmes.
09:50Par exemple dans le sport, on le voit beaucoup
09:52des hommes qui veulent participer,
09:54des hommes biologiques qui s'identifient comme femmes
09:56qui veulent participer à des compétitions sportives féminines.
09:58On le sait dans la nage par exemple.
10:00Il y a la question pour la possibilité pour un homme
10:02qui s'identifie comme femme d'être dans une prison
10:04pour femme. Or vous nous dites que finalement
10:06au-delà de ces cas très médiatisés
10:08la question transgenre
10:10touche surtout plutôt les jeunes femmes
10:12donc il y a une forme d'écart
10:14entre la réalité et la représentation.
10:16Les cas sont beaucoup plus discrets
10:18c'est-à-dire qu'effectivement quand on est une femme qui devient un homme
10:20quand on va aller dans les sports
10:22on ne va pas gagner grand-chose.
10:24C'est plutôt dans l'autre sens que ça se passe.
10:26On a effectivement des hommes
10:28qui cherchent à être visibles
10:30et qui sont aussi très violents.
10:32Qu'est-ce que vous entendez par là ?
10:34Ce sont des hommes qui censurent,
10:36qui harcèlent.
10:38Ce sont des hommes qui font des menaces
10:40de mort à toutes les femmes qui s'y opposent.
10:42Que ce soit Marguerite ou moi,
10:44ou tellement d'autres femmes dans le monde.
10:46Il y a eu des femmes vraiment
10:48agressées physiquement.
10:50Je pense par exemple à la militante féministe
10:52Posy Parker
10:54qui a été agressée physiquement en Nouvelle-Zélande.
10:56Je pense à la championne de natation Riley Gaines
10:58qui justement s'était opposée
11:00au fait qu'un homme transféminin
11:02avait remporté un concours
11:04à sa place. Elle a dû être
11:06exfiltrée alors qu'elle donnait
11:08une conférence dans une université.
11:10La scène est d'une violence.
11:12On est face à des meutes
11:14qui ont l'air sous hypnose collective,
11:16qui ont l'air prêtes à frapper.
11:18Dans le transgenreisme, il y a toute une esthétique
11:20de la violence.
11:22Vous avez par exemple sur des sites comme
11:24Etsy.com en vente des T-shirts
11:26avec des kalachnikovs
11:28aux couleurs du drapeau trans,
11:30avec des messages appelant à tuer
11:32les TERF, les femmes comme nous.
11:34Vous avez aussi un jour de célébration
11:36qui s'appelle le Trans Day of Vengeance.
11:38Le jour de la vengeance trans.
11:40Qu'il faut distinguer de la journée
11:42Trans Day of Remembrance.
11:44Ils ont 15 000 dates par an.
11:46Cela dit,
11:48en opérant, je devine la distinction
11:50entre d'un côté les garçons,
11:52les filles qui se sentent appelées à transitionner
11:54et les militants radicaux
11:56qui sont portés à cette violence.
11:58Pour vous, cette violence est-elle le propre de ces radicaux
12:00ou c'est plus large?
12:02Pour nous, on n'accuse
12:04pas du tout toutes les personnes trans
12:06d'être violentes. On sait que
12:08beaucoup de personnes trans sont juste
12:10perdues. Pour les adolescents,
12:12en quête identitaire, c'est tout à fait normal
12:14de plonger dans une mode
12:16qu'on vous présente.
12:18Quand vous êtes adolescent, vous êtes sensible à ça.
12:20On appelle vraiment les parents
12:22à faire attention à ce que leurs
12:24enfants regardent sur les réseaux sociaux,
12:26à s'informer sur le sujet
12:28et à penser que votre enfant
12:30peut tomber dedans du jour au lendemain.
12:32On ne pense pas que toutes les personnes trans
12:34soient violentes.
12:36Il y a cette esthétique de la violence.
12:38Il faut aussi en parler.
12:40Il faut aussi comprendre
12:42qu'il y a un certain nombre d'hommes
12:44qui transitionnent pour devenir des femmes
12:46et que derrière ça se cachent un certain nombre de tabous,
12:48notamment de paraphilie sexuelle
12:50comme l'autogynéphilie.
12:52C'est très tabou d'en parler.
12:54Ce sont des hommes qui sont excités
12:56sexuellement à l'idée d'être une femme.
12:58Ce sont des hommes qui sont, comme dirait les Américains,
13:00porn-sick, c'est-à-dire
13:02malades de la pornographie
13:04qui consomment certaines niches pornographiques
13:06comme le sissy porn,
13:08comme tout ce qui est du contenu
13:10shemale, ladyboy, etc.
13:12Traduction pour la compagnie mortelle.
13:14C'est un type de porno
13:16où on voit des personnes trans,
13:18souvent des femmes à pénis,
13:20c'est-à-dire que ce sont des hommes transféminins
13:22qui vont avoir des seins,
13:24des visages refaits, mais qui vont garder
13:26leur pénis. Ça fait fantasmer beaucoup de monde
13:28vu que c'est la troisième catégorie
13:30la plus vue sur Pornhub aux Etats-Unis.
13:32Si vous regardez d'autres types de porno comme
13:34Xhamster ou autres, ce sont des catégories gigantesques
13:36de contenu.
13:38Il y a beaucoup de gens qui regardent ça.
13:40Soit ils sont
13:42excités par les personnes trans, c'est ce qu'on appelle
13:44des gynandromorphes, c'est un nouveau type
13:46d'attirance.
13:48Et on a d'autres personnes qui, à force de regarder
13:50ce type de contenu, ont aussi eux-mêmes
13:52le fantasme de transitionner.
13:54On est quand même
13:56sur... Le sujet du porno
13:58est assez central dans certaines
14:00transitions masculines.
14:02Eux, ce sont les autogynéphiles, mais on a aussi un certain nombre
14:04d'hommes, des hommes homosexuels,
14:06transsexuels, c'est-à-dire que ce sont
14:08des hommes homos
14:10depuis toujours,
14:12qui ont des attitudes très féminines.
14:14À l'époque, on les appelait peut-être les grandes folles,
14:16etc., qui aiment
14:18les artifices féminins, et eux
14:20vont vouloir transitionner, parce que
14:22il y a un certain nombre d'hommes gays
14:24qui sont attirés par les hommes hétéros
14:26et qui voudraient vivre aussi
14:28une vie
14:30sans être qualifiée d'homme gay.
14:32Donc, ils transitionnent pour pouvoir être en couple
14:34avec des hommes hétéros.
14:35Alors, que je comprenne bien. Ensuite, je pense à un parable à retour de votre regard.
14:37Vous nous expliquez que, dans certains cas,
14:39il y a une difficulté à assumer son
14:41homosexualité.
14:43Ça dit quelque chose, par ailleurs, sur l'acceptation de la chose
14:45dans la société, et qu'ils se tournent
14:47vers la transition plutôt que d'assumer
14:49leur orientation naturelle.
14:51Si je comprends bien votre...
14:52Oui, tout à fait.
14:53On sait que, par exemple, à la clinique du genre Tavistock,
14:55qui est donc une clinique en Grande-Bretagne,
14:57qui a fait transitionner des milliers d'enfants
14:59qui est aujourd'hui fermée suite à des dérives graves
15:01et qui est poursuivie par plus de mille familles,
15:03on sait que, dans cette clinique du genre,
15:05il y avait entre 60 et 70%
15:07des personnes suivies qui se sont
15:09finalement révélées homosexuelles.
15:11En fait, dans plein de services des cliniques
15:13du genre, en fait, vous avez
15:15ce type de statistiques.
15:17Donc, c'est à prendre en compte.
15:19Quelle est la part
15:21de la transgression
15:23dans la transition, dans une époque
15:25où tout est
15:27relativisé, où plus rien n'est
15:29choquant ? Est-ce qu'on peut
15:31mesurer ça ?
15:33Oui, il y a une partie de transgression,
15:35mais en même temps, c'est une fausse transgression,
15:37vu qu'on est hyper célébré sur les réseaux sociaux
15:39quand on fait ce type de transition.
15:41Donc, effectivement, c'est le meilleur
15:43avant-après possible, c'est-à-dire qu'ils s'amusent
15:45sans arrêt à faire ce type de vidéos.
15:47Donc, souvent, on voit
15:49un homme qui était
15:51peut-être pas très séduisant en tant qu'homme,
15:53qui avait peut-être du mal à avoir
15:55des relations intimes, etc., qui se transforme
15:57soudainement en une
15:59belle plante avec plein de filtres.
16:01Donc, c'est pas non plus la réalité, puisque quand on voit
16:03les personnes en vrai, c'est pas tout à fait pareil.
16:05Mais sur les réseaux sociaux, cette transgression
16:07est hyper, hyper célébrée.
16:09Donc, effectivement, pour des gens qui sont un peu isolés,
16:11un peu mal dans leur peau, un peu rejetés,
16:13tout d'un coup, il y a une sorte de love bombing
16:15de cette communauté-là. Les gens
16:17vont leur envoyer une tonne d'amour en leur disant
16:19qu'ils sont très courageux, qu'ils sont géniaux,
16:21que... Enfin, voilà.
16:23Donc, ça pousse un certain nombre de gens
16:25un peu paumés à... Voilà.
16:27Mais à vous entendre, j'ai l'impression que votre livre repose sur le constat
16:29d'une immense détresse.
16:31C'est-à-dire la popularité
16:33de l'idéologie transgenre, si je vous comprends bien,
16:35repose sur
16:37presque une crise existentielle propre
16:39à notre temps, et c'est le point culminant
16:41de ce qu'on appelle la quête identitaire des uns et des autres
16:43aujourd'hui. Donc, il y a une forme
16:45de détresse sociale qui est derrière
16:47la popularité de cette idéologie.
16:49C'est quelque chose qu'on retrouve chez beaucoup de profils
16:51de personnes qui transitionnent et qui
16:53détransitionnent. Dans notre livre, on donne par exemple
16:55le cas de Prisha Mosley
16:57qui est une femme qui a détransitionné. En fait, toute la
16:59première partie de notre livre s'est faite de façon
17:01vraiment incarnée où on livre
17:03des récits, des témoignages de parents
17:05d'enfants trans, de personnes
17:07qui ont transitionné et qui sont en désaccord
17:09avec l'idéologie transgenre et qui estiment que
17:11ça les fait passer pour des tarés aussi.
17:13Et donc, il y a ce témoignage de Prisha Mosley
17:15qui est donc une jeune femme qui vit dans le Michigan
17:17qui a aujourd'hui 25 ans
17:19qui a transitionné quand elle en avait 15
17:21et a commencé à prendre de la testostérone
17:23à 17 ans. Et ce qu'elle décrit est
17:25très représentatif
17:27de ce que vivent beaucoup de personnes trans
17:29c'est-à-dire, elle avait des parents
17:31démissionnaires à l'époque, parents alcooliques
17:33donc elle a été très livrée
17:35à elle-même, troubles psy
17:37isolement social et donc
17:39elle a transitionné dans ces
17:41conditions-là parce qu'elle était face à des médecins
17:43qui lui présentaient la transition comme
17:45la solution à tous ses problèmes
17:47et elle souffre aussi d'anorexie
17:49en fait, elle ce qu'elle pense
17:51c'est que les médecins qui lui ont
17:53soigné entre guillemets, enfin qui lui ont administré
17:55de la testostérone, finalement ne savaient pas
17:57comment régler son trouble borderline
17:59son anorexie et donc ils lui ont dit
18:01mais t'inquiète, on a la solution trans
18:03ça va régler ton problème, évidemment ce qui n'a pas été
18:05le cas et ça a eu des conséquences dramatiques
18:07sur sa santé. Et on va revenir en deuxième partie
18:09notamment sur justement ce que veut dire
18:11détransitionner, les thérapies hormonales
18:13de la dimension plus médicale
18:15vous me pardonnerez, on y reviendra mais pour compléter
18:17cette première partie, il nous reste environ un peu moins de 4 minutes
18:19j'ai évoqué la question
18:21de la détresse en tant que telle
18:23ouvrons quand même un pont vers la deuxième partie
18:25avec la fameuse question de la détransition
18:27alors qu'est-ce qu'on appelle aujourd'hui, c'est un autre terme
18:29pour le commun et mortel, on n'est pas tout à fait familier avec ça
18:31qu'entendez-vous par la détransition
18:33et est-ce un phénomène de plus en plus fréquent ?
18:35Alors la détransition c'est majoritairement
18:37des femmes en fait qui choisissent
18:39d'arrêter leur transition, on ne sait pas
18:41exactement combien de personnes
18:43détransitionnent tout simplement parce qu'elles ne sont pas
18:45comptabilisées dans les cliniques du genre
18:47soit parce que quand elles vont dans ces endroits-là
18:49on leur dit on ne peut rien faire pour vous
18:51soit parce que tout simplement elles ne veulent pas y aller
18:53elles ne veulent pas y retourner parce qu'elles sont
18:55traumatisées par ce que les médecins leur ont fait
18:57à cet endroit-là, mais on a de plus en plus
18:59de voix qui s'élèvent
19:01outre-Atlantique, de jeunes femmes qui
19:03portent plainte, qui font des procès
19:05aux médecins qui les ont fait transitionner parfois
19:07à leur famille en estimant qu'à ce moment-là
19:09elles étaient dans une situation de grande
19:11vulnérabilité, de fragilité et que
19:13finalement les médecins n'ont pas pris ça en compte
19:15et qu'elles ont fait des choix avec
19:17des conséquences irréversibles, désastreuses
19:19pour leur santé et aujourd'hui
19:21c'est un parcours du combattant
19:23pour ces personnes-là de détransitionner
19:25parce que les médecins ne savent pas comment faire
19:27par exemple hormonalement, c'est un grand
19:29bordel. Et justement
19:31vous parliez, décriviez
19:33l'idéologie transgenre comme
19:35une grotisation, presque une secte
19:37comment sont accueillis justement les détransitionneuses
19:39ou les détransitionneurs ? Est-ce qu'ils sont complètement
19:41rejetés ? Est-ce qu'ils sont niés ? Est-ce qu'ils sont violentés ?
19:43Ils sont rejetés
19:45ils se prennent une tonne d'insultes
19:47c'est des traîtres de la cause trans
19:49donc effectivement pour eux
19:51il y en a beaucoup
19:53qui nous contactent mais qui ne veulent pas témoigner
19:55publiquement tellement ils ont peur
19:57et effectivement c'est très compliqué
19:59pour eux parce que
20:01les médecins n'arrivent pas à les aider
20:03pour détransitionner aussi ça coûte
20:05de l'argent
20:07donc les transitions sont
20:09payées dans un sens mais
20:11dans l'autre sens, par exemple quand on est une femme
20:13et qu'on a de la barbe, ça part pas comme ça
20:15il faut faire des épilations définitives
20:17et ça c'est pas forcément pris en charge
20:19donc en fait c'est extrêmement dur
20:21pour ces personnes là
20:23et puis faire une telle erreur
20:25ça doit être
20:27terrible. Alors il y a une dimension
20:29il nous reste environ une minute trente pour la première partie
20:31il y a un mot qui me vient à l'esprit c'est qu'il y a une dimension religieuse
20:33c'est la possibilité pour l'être humain
20:35de renaître tout autre que ce qui est
20:37la possibilité d'une renaissance
20:39s'arracher à son enveloppe charnelle pour naître autrement
20:41est-ce que vous avez vu cette dimension
20:43religieuse dans votre enquête ?
20:45Oui tout à fait
20:47alors justement j'ai toujours été surprise
20:49que les personnes trans n'utilisent pas
20:51cette rhétorique religieuse même s'ils disent
20:53tout le temps je suis née dans le mauvais corps
20:55donc effectivement quand on creuse un peu qu'est-ce que ça voudrait dire
20:57de naître dans le mauvais corps ?
20:59c'est-à-dire que l'âme et le corps seraient peut-être
21:01séparés, un dieu ou une personne
21:03vous aurait mis dans la mauvaise chaussette
21:05enfin de quoi s'agit-il vraiment ?
21:07et effectivement en fait c'est une croyance
21:09c'est une croyance proche d'une croyance religieuse
21:11sauf que malheureusement
21:13la mairie de Paris ne le traite pas comme ça
21:15pourtant on est censé être dans un pays laïc
21:17la laïcité devrait être au centre
21:19de nos valeurs mais quand il s'agit de transgenreisme
21:21tout d'un coup
21:23il nous reste trente secondes avant la pause
21:25c'est vrai que
21:27sur l'aspect croyance
21:29on observe aussi un peu
21:31des dérives sectaires
21:33comme il peut y avoir
21:35je ne dis pas du tout que c'est le cas de toutes les religions
21:37mais en tous les cas
21:39moi ça me fait aussi penser
21:41à l'aspect des dérives sectaires
21:43et parfois on se demande un peu ce que fait l'âme illude
21:45Voilà pour la première partie de Face à Mathieu
21:47Boccote, on revient dans un instant
21:49après la publicité
21:51Dora Mouto, Marguerite Stern
21:53sont donc nos invités
21:55Transmania, enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre
21:57à tout de suite
21:59La seconde partie de Face à Mathieu Boccote
22:01Mathieu Boccote et Arthur de Vatrigan sont toujours
22:03avec nous bien sûr
22:05et pour cette émission vous recevez donc pendant une heure
22:07Dora Mouto et Marguerite Stern
22:09Transmania, enquête sur les dérives de l'idéologie transgenre
22:11aux éditions Magnus
22:13poursuivez l'entretien
22:15cher Mathieu
22:17Alors posons tout ça de manière très concrète pour des jeunes personnes
22:19qui amorcent leur transition non seulement sociale
22:21transition sociale c'est en gros
22:23je décide de m'identifier comme femme même si j'ai pas d'opération
22:25de thérapie hormonale
22:27mais basculons sur la dimension médicale
22:29qu'est-ce que ça veut dire pour une jeune personne de 14, 15, 16 ans
22:31vous me direz si ce sont des âges qui sont interpellés
22:33de commencer une thérapie hormonale
22:35qu'est-ce que ça veut dire concrètement
22:37parce que la formule on l'entend
22:39donc c'est le premier pas vers une chirurgie
22:41qu'est-ce que ça veut dire cette fameuse thérapie hormonale
22:43dont on parle beaucoup
22:45alors en France si on parle uniquement des mineurs
22:47ce qui est autorisé pour les mineurs
22:49c'est donc de prendre des bloqueurs de puberté j'y reviendrai
22:51de prendre des hormones croisées
22:53pour les filles et oestrogènes pour les garçons
22:55et puis pour les jeunes filles qui ont plus de 16 ans
22:57d'accéder à la mammectomie
22:59c'est-à-dire l'ablation des seins
23:01pour l'opération dite de réassignation sexuelle
23:03il faut être majeur
23:05juste pour replacer un peu de contexte
23:07je rappelle qu'il y a cette proposition de loi
23:09qui va être étudiée
23:11qui a été proposée par le groupe sénatorial des républicains
23:13pour interdire les transitions médicales
23:15sur les mineurs
23:17pourquoi ? parce que si on prend par exemple
23:19les bloqueurs de puberté c'est extrêmement grave
23:21on n'administre ça à nos enfants
23:23dans nos hôpitaux aujourd'hui en France
23:25il y a entre 16 et 18
23:27unités hospitalières
23:29qui font ça à des enfants
23:31donc quand on administre un bloqueur de puberté à un enfant
23:33normalement c'est originellement
23:35prévu dans les cas de puberté précoce
23:37des enfants qui ont une puberté
23:39avant 8 ans
23:41et normalement on administre ça pendant 2 ans maximum
23:43or dans le cadre des transitions
23:45genre, on administre ça aux enfants
23:47pendant 6 ans
23:49le pouvoir pour effet de bloquer complètement
23:51le développement sexuel
23:53ça fera des oeufs nus qu'à l'âge adulte
23:55infertilité, impossibilité d'avoir un orgasme
23:57et ce qu'il faut comprendre aussi c'est que
23:59quand on bloque les hormones sexuelles
24:01on bloque aussi le développement du squelette
24:03donc on se retrouve avec des gamins qui ont de l'ostéoporose
24:05à 15 ans et puis on bloque aussi
24:07le développement du gamin
24:09ça c'est dans tous les cas
24:11parce qu'en fait il faut comprendre
24:13le rôle des hormones
24:15c'est extrêmement important
24:17c'est une des bases biochimiques de notre corps
24:19quand on touche à ça
24:21quand on touche à cet équilibre
24:23c'est très grave en fait
24:25et donc ces hormones là ont un rôle pour le squelette
24:27pour le cerveau dans tous les cas
24:29pour tous les enfants
24:31et avec Dora la question qu'on se pose c'est
24:33mais comment des médecins peuvent faire ça
24:35parce que c'est une prescription hors AMM
24:37hors autorisation de mise sur le marché
24:39c'est à dire qu'on dépasse la durée
24:41de prescription
24:43et donc cette proposition de loi
24:45pour interdire les transitions médicales
24:47pour les enfants on espère vraiment qu'elle va passer
24:49on espère que la France va s'aligner
24:51sur des pays comme la Suède
24:53le Royaume-Uni qui ont reconnu aujourd'hui
24:55qu'il ne fallait plus faire ça
24:57qu'ils l'interdisent désormais et qui disent que quand on fait ça
24:59ça s'appelle de l'expérimentation médicale
25:01sur enfants
25:03je reprends cette formule, l'expérimentation médicale
25:05on a quelquefois l'impression qu'il y a une génération d'enfants cobayes
25:07c'est à dire il y a le sentiment
25:09de toute puissance de la médecine aujourd'hui
25:11qui se dit quelquefois on va fabriquer l'homme nouveau
25:13en laboratoire, en XXème siècle on a voulu le fabriquer
25:15par des utopies sociales
25:17et là on va fabriquer l'homme nouveau
25:19en laboratoire, est-ce qu'il n'y a pas un peu
25:21cette génération d'enfants cobayes ?
25:23Si tout à fait et puis il y a aussi un certain nombre de médecins
25:25et chirurgiens qui sont très excités par le geste
25:27technique en réalité, c'est à dire que ce sont des médecins
25:29C'est une accusation grave ça
25:31Oui mais dans un certain sens en fait
25:33ils aiment bien faire des opérations
25:35qui sont relativement difficiles
25:37je veux dire quand on fait
25:39une phalloplastie ou une vaginoplastie
25:41c'est assez technique quand même
25:43et du coup il y en a qui sont intéressés par ce geste technique
25:45sans vraiment réfléchir aux conséquences
25:47et à la vie que vont mener
25:49ces gens ensuite parce que ces sexes-là
25:51ne sont souvent pas fonctionnels
25:53c'est faux sexe
25:55Je me permets de vous relancer sur ça, il y a une forme du brise technique
25:57si je vous comprends bien, vous nous disiez que d'un côté
25:59puisqu'on peut le faire, on le fait
26:01sans réfléchir à la signification
26:03de ce qu'on fait au même moment ?
26:05Oui exactement, il y a un certain type de médecins
26:07qui s'y retrouvent là-dedans
26:09et puis il faut aussi comprendre que
26:11la France c'est un cas un peu particulier
26:13par exemple aux Etats-Unis
26:15il y a énormément de cliniques privées
26:17pour le changement de genre
26:19et que c'est un énorme business
26:21il y a aussi tout simplement des chirurgiens
26:23qui font énormément d'argent dans cette niche
26:25Est-ce que vous pouvez nous raconter
26:27cette histoire
26:29tragique que vous racontez dans votre livre
26:31l'histoire de la petite capucine ?
26:33Je pense que ce sera assez éclairant pour les téléspectateurs
26:35L'histoire de la petite capucine, en fait
26:37elle est entrée en contact avec une maman
26:39qui a deux enfants
26:41les deux sont autistes
26:43et donc cette petite capucine souffre
26:45d'un trouble du spectre autistique
26:47elle a aussi été victime d'incestes
26:49dans son enfance
26:51et donc c'est une adolescente qui du jour au lendemain
26:53s'est déclarée trans
26:55une adolescente qui vit mal
26:57le fait que quand elle a ses règles
26:59elle vit mal sa féminité
27:01et donc sa maman l'a emmenée
27:03à l'hôpital public
27:05ça s'est mal passé
27:07ça se passe mal parce qu'elle est tombée face à des médecins
27:09qui ont insisté, qui insistent en permanence
27:11pour que sa fille
27:13prenne de la testostérone
27:15qui disent à sa mère que ce serait peut-être bien
27:17quand même qu'elle se fasse couper les seins aussi
27:19dans un rapport du CMP
27:21qu'on a pu lire
27:23la maman est accusée de mégenrage
27:25donc le mégenrage c'est quand
27:27on dit à une personne, par exemple
27:29quand vous dites à une fille, vous vous adressez à elle
27:31au féminin
27:33elle voudrait qu'on s'adresse à elle au masculin
27:35en fait cette jeune fille voudrait qu'on s'adresse à elle au masculin
27:37donc les parents sont accusés
27:39de maltraitance parentale en quelque sorte
27:41parce qu'elle mégenrait
27:43dans un rapport du CMP
27:45et en Suisse, on sait qu'il y a certains services sociaux
27:47qui ont retiré des enfants à des parents
27:49parce que les parents n'étaient pas transaffirmatifs
27:51transaffirmatifs, encore une fois pardonnez
27:53cette exigence de traduction
27:55oui je suis désolée, ça veut dire que les parents
27:57ne valident pas la transition des enfants
27:59ils acceptent pas
28:01d'utiliser le nouveau nom
28:03que l'enfant se donne
28:05et donc il y a certains services sociaux
28:07qui s'occupent de ces parents
28:09alors c'est très important, ce que vous mentionnez ici
28:11c'est, bon les parents
28:13il existait une telle chose dans le monde d'hier
28:15que l'autorité parentale
28:17et aujourd'hui l'autorité parentale est remise en question
28:19si les parents n'acceptent pas par exemple l'idée
28:21n'accompagnent pas leur enfant qui ferait
28:23une transition sociale d'abord
28:25et peut-être la transition hormonale
28:27ensuite
28:29je présente les choses, vous me dites si j'écris correctement
28:31les experts de la chose
28:33les experts idéologiques
28:35ou encore les militants ou les mouvements qui poussent à la transition
28:37ont plus d'autorité formellement
28:39sur les enfants que leurs propres parents
28:41peut-être pas encore
28:43on n'en est pas encore là mais effectivement on a l'air
28:45de se diriger vers là et puis il y a une inversion
28:47c'est à dire que effectivement quand un parent
28:49ne valide pas la transidentité de son enfant
28:51certains estiment
28:53aujourd'hui que c'est une maltraitance
28:55enfantine
28:57lorsque en réalité
28:59on peut se demander si pousser son enfant à transitionner
29:01et lui donner des bloqueurs de puberté
29:03et peut-être lui faire faire une mamectomie
29:05c'est peut-être là que se situe
29:07la véritable maltraitance
29:09pourtant il y a des lois qui sont passées
29:11en tout cas deux lois qui sont passées en France
29:13glissées un peu en loose day dans les lois
29:15contre la thérapie de conversion
29:17est-ce que vous pouvez peut-être nous expliquer ces lois là
29:19qui peuvent être contraignantes pour les parents et pour les médecins
29:21oui alors en fait
29:23il y a eu une loi qui est passée
29:25il me semble que c'était en 2022
29:27c'était contre les thérapies de conversion
29:29à la base homosexuelle c'est à dire sur le modèle
29:31américain où effectivement
29:33il y a des centres religieux
29:35qui essayent de faire en sorte que
29:37des personnes gays
29:39deviennent hétéros
29:41et bien donc la France s'est alignée
29:43là-dessus en disant bon il faut qu'on interdise les thérapies
29:45de conversion ok très bien pas de problème avec ça
29:47évidemment sauf que
29:49il y a des militants transgenres qui ont glissé le terme
29:51identité de genre là-dedans
29:53et le résultat est le suivant
29:55c'est qu'aujourd'hui quand certains psys
29:57s'opposent à la transition
29:59de certains de leurs patients
30:01en leur disant peut-être qu'on
30:03devrait attendre un peu
30:05on va faire une thérapie exploratoire
30:07on va essayer de comprendre quel est le problème
30:09ça peut être considéré comme une thérapie de conversion
30:11c'est à dire que cette personne
30:13se décrit trans
30:15donc il faudrait absolument la valider là-dedans
30:17et si on lui dit vous n'êtes peut-être pas trans
30:19alors on peut être accusé de
30:21faire une thérapie de conversion à cette personne là
30:23et effectivement c'est aussi dangereux
30:25pour les parents parce que
30:27des parents qui ne valident pas
30:29l'identité de genre
30:31de leurs enfants
30:33peuvent faire face
30:35pourraient faire face à la justice comme ces psys
30:37Et est-ce que la prison ?
30:39Alors en France
30:41pour l'instant on n'a pas de cas
30:43concret mais dans d'autres pays
30:45il me semble que c'est le Canada
30:47il me semble qu'il y a déjà eu un parent
30:49qui a été arrêté
30:51Alors un mot, détransitionné
30:53j'ai l'impression, moi j'ai une obsession
30:55avec le XXe siècle communiste et j'ai l'impression
30:57quelquefois de revoir ça, le détransitionneur
30:59j'ai l'impression que c'est quelqu'un qui cesse de croire
31:01à l'idéologie dominante
31:03et qui est vu comme un traître à la cause
31:05alors ça donc c'est une fois
31:07il passe à l'ouest
31:09mais avec cette originalité de passer à l'ouest
31:11c'était prendre un avion ou fuir en voiture
31:13alors qu'aujourd'hui j'ai l'impression que détransitionné
31:15c'est un parcours hormonal
31:17hormonal transitionné
31:19c'est un parcours hormonal aussi détransitionné
31:21qu'est-ce que ça veut dire concrètement pour un jeune homme ou une jeune femme
31:23détransitionné
31:25alors donc ce sont en majorité des jeunes femmes
31:27qu'est-ce que ça veut dire concrètement
31:29juste pour revenir sur les causes de la détransition
31:31il y a beaucoup de jeunes femmes qui détransitionnent
31:33parce qu'elles se rendent compte que finalement
31:35elles sont lesbiennes et elles ne sont pas trans
31:37ou bien à cause des conséquences sur leur santé
31:39c'est beaucoup ça
31:41et donc qu'est-ce que ça veut dire de détransitionné
31:43ça veut dire que c'est des jeunes femmes qui ont pris de la testostérone pendant des années
31:45qui se retrouvent avec de la barbe
31:47qui doivent se payer toutes seules des opérations
31:49au laser
31:51pour s'enlever ça
31:53et puis ça veut dire aussi que
31:55hormonalement elles ont complètement
31:57bousculé leur corps
31:59et qu'elles se retrouvent face à des médecins
32:01qui ne savent pas très bien comment prendre ça
32:03en charge
32:05mais alors une fois qu'on détransitionne
32:07on revient à l'état antérieur
32:09c'est-à-dire autrement dit on ferme une parenthèse
32:11ou
32:13c'est une trajectoire un peu différente
32:15il y a certaines conséquences qui sont irréversibles
32:17pour la santé
32:19quand vous prenez de la testostérone
32:21trop longtemps quand vous êtes une femme
32:23vous avez une hypertrophie du clitoris
32:25qui peut causer
32:27de très grandes douleurs
32:29une rétractation des gonades internes
32:31rétractation du vagin
32:33de l'utérus, des ovaires
32:35vous pouvez aussi
32:37quand vous avez pris de la testostérone
32:39pendant plus de 5 ans vous avez un risque de cancer
32:41extrêmement accru
32:43au niveau de l'utérus, des ovaires et des seins
32:45en général le corps médical vous recommande
32:47l'ablation de ces organes
32:49une fois que vous vous êtes fait enlever ces organes
32:51c'est pas comme là que dans les arts
32:53ça ne repousse pas
32:55quand on se fait enlever les seins
32:57on ne se fait pas juste enlever la masse graisseuse
32:59on se fait aussi enlever les tissus
33:01qui produisent le lait maternel
33:03et donc on se retrouve aujourd'hui
33:05avec des photos de jeunes femmes
33:07tragiques
33:09qui ont malgré tout eu la chance
33:11de pouvoir tomber enceinte
33:13malgré la testostérone qu'elles ont prise
33:15mais elles sont là avec leur bébé
33:17sans seins, elles ne peuvent pas laiter
33:19il y a des conséquences irréversibles
33:21physiquement elles restent toujours
33:23un peu masculines
33:25quand on voit les femmes détrans
33:27parce que c'est surtout les femmes qui détransitionnent
33:29il y a quand même dans leur visage
33:31ça se voit qu'elles ne reviennent jamais
33:33je le trouve totalement
33:35à ressembler à des femmes
33:37en fait elles restent un peu trans
33:39Parlons politique un instant
33:41alors la mairie de Paris vous en veut
33:43il y avait une campagne de publicité
33:45pour la promotion de votre ouvrage
33:47dans l'espace public
33:49des figures importantes de la mairie de Paris ont dit
33:51c'est inacceptable, nous devons en finir
33:53avec cette campagne de publicité
33:55au même moment des associations
33:57comme Stop Homophobie si je ne me trompe pas
33:59et SOS Homophobie
34:01pardonnez-moi
34:03annoncent qu'ils vont prendre des mesures contre vous
34:05votre livre est difficile à trouver
34:07en certaines librairies alors qu'il est premier
34:09sur Amazon, il est premier sur les sites
34:11mais là difficile à trouver en librairie
34:13alors je pose la question
34:15on vous entend, on a l'impression
34:17c'est le portrait d'une situation très grave
34:19et il y a une censure qui se constitue
34:21comment expliquez-vous la puissance de cette censure
34:23qui vous tombe dessus depuis
34:25quelques jours et j'ajouterai vous y attendiez-vous
34:27mais d'abord comment expliquez-vous la puissance de cette censure
34:29alors déjà la censure
34:31de la mairie de Paris elle s'explique assez simplement
34:33quand on parle de la mairie de Paris dans ce livre
34:35ils sont complices de certaines associations
34:37transgenres c'est-à-dire qu'ils les financent
34:39donc à partir de là effectivement
34:41il y a un petit souci c'est-à-dire qu'il y a certaines associations
34:43notamment les associations qui nous attaquent
34:45ils leur versent des subventions
34:47donc on vous poursuit à même de l'argent public
34:49oui
34:51donc les taxes des uns et des autres servent à vous poursuivre
34:53excusez-moi c'est mon côté libéral qui parle
34:55exactement ce qui est quand même un peu comique
34:57et puis effectivement
34:59à la fois la mairie de Paris
35:01la DILCRA qui est la délégation interministérielle
35:03contre le racisme, l'homophobie
35:05versent de l'argent à certaines
35:07des associations qui font la promotion
35:09des bloqueurs de puberté et des
35:11politiques d'autodétermination
35:13donc il y a aussi le conseil régional
35:15de l'île de France qui verse de l'argent et un certain
35:17nombre d'autres régions
35:19donc effectivement
35:21je pense que quelque part
35:23ils n'ont pas très envie que ça se sache
35:25peut-être
35:27et puis comment est-ce qu'on explique cette cabale
35:29entre nous, en fait c'est un peu le prolongement
35:31de ce qu'on vit depuis 4 ans
35:33et on pense que les militants de transgenre
35:35ils sont particulièrement énervés parce que nous on est des figures
35:37qui viennent de la gauche en fait
35:39on est un peu des traîtres
35:41et du coup on les connait bien aussi
35:43parce qu'on a traîné dans ces milieux-là
35:45et finalement
35:47ce livre
35:49pour nous, après ces 4 ans de harcèlement
35:51je vous avoue à un moment on s'est un peu
35:53dit, c'est dur, c'est dur pour la santé
35:55c'est dur pour votre vie personnelle
35:57pour votre vie professionnelle
35:59et à un moment on s'est un peu dit, c'est tout ou rien
36:01soit on arrête, soit finalement
36:03on persiste, on signe, on sort ce livre
36:05et donc on le sort un peu comme un acte politique
36:07ce livre
36:09c'est-à-dire qu'on savait qu'on allait se prendre
36:11tout ça dans la figure mais finalement
36:13on pense qu'on a pris conscience
36:15d'un problème très grave dans notre société
36:17d'un problème qui touchera
36:19tout le monde puisqu'on parle
36:21d'un véritable projet politique
36:23qui touche toutes les sphères de la société
36:25malgré la censure, malgré
36:27les tentatives d'intimidation
36:29on persiste et on signe parce qu'on pense
36:31qu'on a un rôle à jouer pour la France, un rôle de lanceuse
36:33d'alerte. Vous dites que c'est un projet
36:35politique, ces associations ont des entrées
36:37des soutiens. Est-ce que vous, vous avez
36:39reçu des soutiens d'hommes politiques ou de femmes politiques
36:41est-ce que des hommes politiques
36:43en responsabilité
36:45vous demandaient des renseignements, des informations
36:47vous rencontrez pour justement
36:49faire des propositions de loi également ?
36:51Oui on a rencontré un certain nombre
36:53en fait nous ça fait un certain nombre d'années
36:55qu'on va voir des députés, des sénateurs
36:57etc. pour essayer
36:59de faire en sorte
37:01qu'ils prennent conscience
37:03de la problématique, ça a été très
37:05difficile, il y en a beaucoup qui ont dit oui oui on va
37:07faire quelque chose et puis on n'a
37:09jamais rien vu. Bon effectivement
37:11là il y a le rapport
37:13de Jacqueline Nostage-Brignaud
37:15qui change un peu la donne
37:17parce qu'elle s'est vraiment plongée
37:19une sénatrice Les Républicains. Voilà exactement, qui s'est plongée
37:21tout à fait dans ce sujet, qui a enquêté
37:23pendant plus d'un an, qui a reçu je ne sais pas
37:25combien de personnes mais un nombre impressionnant de personnes
37:27qu'elle a auditionnées donc les choses bougent
37:29un peu effectivement
37:31et voilà donc nous on essaye, notre but
37:33c'est d'aller parler à tout le monde, aussi bien à la gauche
37:35qu'à la droite, qu'au centre. Mais le
37:37problème effectivement c'est que la droite
37:39tant mieux est très réceptive
37:41à notre discours, maintenant on aimerait bien
37:43que la gauche nous écoute et nous reçoive donc
37:45s'il y en a certains qui sont un peu courageux
37:47il est temps de nous recevoir. Vous me permettez
37:49d'en tenir avec mon obsession au XXe siècle
37:51ceux qui étaient anticommunistes
37:53depuis toujours, on ne les a jamais entendus finalement
37:55parce qu'ils avaient tort dès le début
37:57et je m'explique du point de vue des communistes
37:59si vous disiez j'ai jamais créé de religion, pourquoi est-ce qu'on vous entendrait
38:01mais ceux qui avaient été communistes et qui ne l'étaient
38:03plus, ceux-là on ne leur pardonnait
38:05jamais parce qu'ils avaient finalement quitté
38:07l'église. Est-ce que du point de vue d'une certaine gauche
38:09vous avez quitté l'église ?
38:13Euh, quitter la gauche ouais
38:15certainement ouais. Parce qu'en fait
38:17si vous voulez, nous cette expérience
38:21ce harcèlement qu'on a suivi
38:23qu'on a subi nous a fait
38:25réaliser à quel point oui dans les milieux de gauche
38:27il y a une forme de sectarisme, une forme de
38:29dictature de la pensée unique
38:31et je crois que c'est un peu propre
38:33au milieu militant
38:35féministe de gauche
38:37et désormais on s'en tient bien loin
38:39Ils se sont tellement mal comportés
38:41mais tellement mal comportés vis-à-vis de nous
38:43que
38:45c'est une sorte de cancel culture
38:47gigantesque, les médias qui titrent
38:49qu'on est transphobes
38:51depuis des années sans même
38:53essayer de nous interviewer
38:55sans même essayer de comprendre ce qu'on dit
38:57enfin
38:59un traitement totalement intolérable
39:01un manque de réflexion profond
39:03c'est des gens qui suivent
39:05une mode sans même savoir pourquoi
39:07et qui collent des étiquettes
39:09leur truc c'est les étiquettes à tout va
39:11donc effectivement une fois qu'on est étiqueté
39:13on commence à réfléchir à l'étiquette que portent les autres
39:15et on se dit on va aller voir derrière
39:17on est pas sûr que cette étiquette soit
39:19véritablement vraie
39:21j'ai une question qui va embêter un peu Mathieu
39:23qui paye beaucoup d'impôts et ça lui fait beaucoup de mal
39:25donc vous avez dit que les détransitions
39:27n'étaient pas remboursées, les transitions le sont à 100%
39:29qu'est-ce que vous pouvez vous faire rembourser
39:31à combien ça coûte
39:33à peu près une transition
39:35et il y a un truc que je comprends pas
39:37c'est que c'est remboursé mais en même temps ça a été enlevé des maladies
39:39donc comment ça fonctionne
39:41c'est l'énorme paradoxe
39:43quand un homme transitionne pour devenir une femme
39:45c'est minimum 100 000 euros
39:47pour
39:49le parcours complet
39:51c'est à dire qu'il va faire
39:53une chirurgie de réassignation sexuelle
39:55j'ai contacté la sécurité sociale
39:57c'est à peu près 27 000 euros pour une vaginoplastie
39:59ou une phalloplastie
40:01prise en charge par l'hôpital public
40:03ensuite on va avoir les féminisations du visage
40:05c'est tout un tas d'opérations, il y a le menton, les pommettes
40:07le truc, le machin, enfin bon il y a beaucoup de choses à faire
40:09pour féminiser ou masculiniser
40:11ensuite il va y avoir aussi
40:13il faut raboter la pomme d'Adam ou bien il faut changer
40:15les cordes vocales dans un sens ou dans un autre
40:17ensuite il va y avoir les cheveux
40:19ces messieurs ont des calvities
40:21donc il faut régler le problème, il faut porter des perruques
40:23et puis il y a aussi
40:25l'épilation définitive qui est 100% remboursée
40:27quand on est un monsieur qui veut devenir une madame
40:29lorsque quand on est une femme et qu'on veut se faire épiler
40:31c'est pour notre poche
40:33donc il y a tout un tas de choses
40:35il y a aussi la rééducation de la voix
40:37il y a les anesthésies
40:39il y a les rendez-vous endocrino
40:41il y a les rendez-vous avec le psy
40:43et de l'autre côté
40:45quand on est une femme qui transitionne vers homme
40:47ça coûte moins cher, c'est à peu près 40 000 euros
40:49parce que souvent les transitions sont quand même mieux faites
40:51c'est plus facile pour une femme de paraître
40:53un homme que l'inverse
40:55et effectivement la blague
40:57c'est que depuis les années 2010
40:59Roselyne Bachelot a décidé
41:01que le transsexualisme
41:03était dépsychiatrisé
41:05mais c'est quand même remboursé
41:07avec une ALD
41:09donc une affection longue durée à 100%
41:11il y a un moment où il faut être logique
41:13soit c'est une pathologie
41:15et on rembourse comme pour n'importe quelle pathologie
41:17soit c'est un lifestyle
41:19c'est un choix de vie
41:21et dans ce cas-là pourquoi le contribuable
41:23doit payer pour le choix de vie des gens
41:25et les chirurgies esthétiques
41:27de ces messieurs ou de ces madames
41:29Nous nous rapprochons de la fin de l'entretien
41:31vous avez évoqué le rapport
41:33de l'adversaire du Sénat
41:35qui dit, je cite de mémoire
41:37nous ne contestons pas la transidentité
41:39mais nous contestons les dérives
41:41associées à cela
41:43est-ce que c'est une formule que vous faites votre ?
41:45Mais oui complètement, en fait nous on nous accuse
41:47d'être anti-trans, d'être contre les personnes trans
41:49mais pas du tout
41:51nous on s'oppose à cette espèce de transmania
41:53cette frénésie, cette course à la transition
41:55par exemple dans notre livre
41:57on livre le témoignage
41:59de deux personnes trans
42:01une personne qui a un homme intersexe
42:03qui a un problème
42:05au niveau de sa paire de chromosomes
42:07qui détermine la sexuation
42:09et donc qui a préféré
42:11transitionner parce que c'était plus facile
42:13pour lui de vivre en femme
42:15et puis on a le témoignage aussi de Madeleine
42:17qui est une femme trans, un homme transidentifié
42:19quelqu'un qui a transitionné pour devenir une femme
42:21mais quelqu'un qui a pris
42:23le temps, qui a fait ça à partir de l'âge
42:25de 35 ans, qui a essayé aussi
42:27de trouver d'autres solutions
42:29voilà
42:31on n'est pas du tout contre les personnes trans
42:33et d'ailleurs il y a énormément de personnes trans
42:35qui disent que justement
42:37elles préféraient que les médecins trouvent
42:39une autre solution pour les soulager
42:41de la dysphorie de genre que de procéder
42:43à l'ablation de leur partie génitale
42:45or les médecins ne leur proposent rien d'autre
42:47il n'y a pas d'études lancées
42:49en psychiatrie pour essayer de solutionner
42:51ça sans abîmer le corps
42:53et donc nous on se fait aussi le porte-voix
42:55de ces personnes trans là
42:57qui n'en peuvent plus en fait de l'idéologie transgenre
42:59qui n'en peuvent plus des histoires de non-binaires
43:01de hiel, de tout ce folklore
43:03et donc voilà, on parle d'une idéologie
43:05on n'est pas contre les personnes
43:07c'est important de le préciser
43:09parce qu'apparemment il y en a qui ne comprennent pas
43:11Merci Dora Motto, Marguerite Stern
43:13pour cet entretien
43:15cher Mathieu, cher Arthur
43:17à la semaine prochaine pour une nouvelle émission
43:19on se retrouve dans un instant
43:21pour l'heure des pro 2, à tout de suite

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