Eva : "Le désenfantement est une omerta délibérée !"

  • il y a 5 mois
Avec Eva, témoin dans le livre de Laetitia Deschamps intitulé "Le désenfantement, une affaire d'État" publié aux éditions Le Lys Bleu.

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00:00 Aper, la marque de vêtements qui respecte votre identité en vente exclusive sur aper-mod.com présente
00:08 Sud Radio Bercov dans tous ses états, le face à face.
00:14 13h03 sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 14h avec André Bercov qui reçoit aujourd'hui non pas un mais deux invités.
00:21 Laetitia Deschamps, auteure de ce livre "Le désenfantement, une affaire d'état" aux éditions du Lisbleu.
00:27 Et puis nous avons aussi Eva qui témoigne justement dans ce livre de Laetitia Deschamps. Bonjour à toutes les deux.
00:32 Le désenfantement, qu'est-ce que ça veut dire le désenfantement ?
00:37 Quand j'ai reçu le livre de Laetitia Deschamps, j'ai dit "c'est quoi le désenfantement ?"
00:43 Alors on se dit "on ne sait pas" et on sait, on sait.
00:47 C'est un drame qui touche des centaines de milliers de gens, de familles, etc. rien qu'en France.
00:53 C'est quelque chose qui va très bien.
00:57 370 000 enfants placés par an, par an.
01:02 Les gardes exclusives, les abus, effectivement les placements abusifs.
01:08 Et justement on va parler de tout cela et cette aide sociale à l'enfance, là est ce qui a remplacé la DAS.
01:16 Voilà, ces familles à la suite de violences conjugales, à la suite de "on s'entend, puis on se désentend, puis on se démarrie, puis on se sépare".
01:24 Et des fois, hélas, ça se passe très très très très mal.
01:29 Et quand un père ou une mère est privé de ses enfants, de ses enfants biologiques, de ses enfants, de ses enfants, ses fils ou filles qu'elle a élevés,
01:38 qu'on lui a enlevés même dès le départ, c'est une souffrance absolument incommensurable.
01:45 Laëtitia Deschamps, bonjour.
01:48 Oui, bonjour.
01:49 Alors Laëtitia Deschamps, vous aviez déjà écrit, effectivement, "La vie en miettes" il y a quelques années.
01:56 Et puis là, vous publiez aux éditions du Lisbleu, "Le désinventement, une affaire d'État".
02:02 Alors moi j'aimerais d'abord qu'on fasse, parce que vous avez fait une enquête là-dessus,
02:05 vous avez interrogé beaucoup de témoins dont Eva, qui est avec nous et qui va aussi nous raconter.
02:11 Au fond, ça touche combien de gens voudraient savoir, voudraient comprendre un peu la mécanique,
02:16 comment ça se passe quand par exemple un père ou une mère, et c'est souvent effectivement des mères, portent plainte,
02:23 il y a une affaire, comment on est saisi, comment la justice est saisie,
02:27 et comment l'aide sociale à l'enfance intervient et qui décide de quoi au niveau des placements.
02:34 C'est très important parce que toutes les gens qui n'ont pas connu cela ont besoin de comprendre et de connaître.
02:40 Laëtitia Deschamps, on vous écoute.
02:45 Laëtitia, apparemment, on va demander à Eva, Eva vous pouvez peut-être nous dire,
02:54 parce que nous avons un problème avec Laëtitia.
02:58 Oui, j'espère que sa connexion va se rétablir.
03:01 On va retrouver Laëtitia dans un instant.
03:03 En tout cas, merci beaucoup André Bercoff et Sud Radio de me recevoir
03:07 pour un sujet que l'on veut taire trop longtemps,
03:12 puisque ça fait des années que des mamans souffrent en majorité,
03:17 mais il y a également des papas qui sont désenfantés.
03:20 C'est une tragédie humaine, c'est une situation, comme vous l'avez relevé, de souffrance.
03:27 Et cette douleur, elle est inqualifiable, elle est même innommable.
03:31 C'est une violence psychologique.
03:35 Et quand on parle de violence psychologique...
03:37 Psychologique et affective, et tout cela.
03:39 Le psychologique et l'émotionnel sont dévastateurs.
03:43 Et donc ça ravage des familles entières, ça ravage le futur de l'enfant,
03:49 et ça ravage la dignité même d'un parent.
03:52 C'est-à-dire qu'on vous nie le droit à votre enfant.
03:56 Et on va découvrir ensemble, durant cette heure,
04:00 quel est le mécanisme qui conduit à ça.
04:03 C'est Omer Ta, délibéré.
04:07 Moi je la qualifie véritablement de délibérée.
04:10 Il y a un système judiciaire qui existe,
04:13 et on voit qu'il est de plus en plus sur le banc des accusés,
04:18 parce que l'agresseur, en toutes circonstances, plus que jamais aujourd'hui,
04:23 que ce soit dans la rue ou à la maison,
04:26 l'agresseur est cautionné,
04:28 et la victime est tournée en bourreau finalement.
04:33 On veut lui nier sa tragédie.
04:35 Vous voulez dire qu'on change de rôle comme ça ?
04:38 Mais juste un mot, Eva, pour commencer.
04:41 Il y a quand même des situations terribles, vous le savez, vous le connaissez,
04:45 des parents, effectivement, que ce soit le père ou la mère,
04:49 ou les deux, qui ne s'occupent pas mais martyrisent leurs enfants,
04:54 et il est bon qu'il y ait une aide sociale à l'enfance
04:56 qui les tire d'une espèce de supplice auxquels les gosses...
05:01 Vous avez raison, sauf que généralement,
05:04 c'est des cas extrêmement rares
05:06 où ce sont les deux parents qui infligent ce sévice.
05:11 Le rôle d'une justice, c'est justement de déterminer
05:14 quel est le parent défaillant, violent, incestueux,
05:19 qui inflige tout ça à un enfant.
05:22 On doit la véritable protection à l'enfant, c'est ça.
05:25 Or, il est important déjà de répondre à la question,
05:29 qu'est-ce que le désenfantement ?
05:31 Il y a deux cas très distincts,
05:34 mais qui rejoignent exactement à la peine capitale pour une femme,
05:38 sur le plan psychologique et de sa vie,
05:41 c'est quand elle subit des violences conjugales,
05:45 ou qu'elle vient à dénoncer l'inceste sur l'enfant.
05:49 L'inceste ou les mauvais traitements, même s'il n'y a pas inceste ?
05:52 Voilà. Mais effectivement, ce sont deux catégories
05:56 qui sont véritablement récurrentes.
05:59 Il y a l'inceste ou la pédophilie, ou quelque chose de ce genre,
06:01 et la violence conjugale.
06:03 Et il y a surtout, je vais revenir à Laetitia aussi,
06:07 le fait que quand la mésentente,
06:09 une mésentente tragique s'installe dans le couple,
06:12 chacun veut garder l'enfant.
06:14 Alors non, c'est pas ça.
06:16 Je pense qu'un parent normal,
06:18 c'est rare, en général les divorces,
06:20 quand il y a un conflit, c'est plutôt économique.
06:23 Il faut véritablement qu'il y ait un parent...
06:26 - Non mais est-ce qu'on ne veut pas se venger, pardon Eva ?
06:28 - Alors justement, vous avez mis justement sur le point.
06:31 Alors il faut parler maintenant de profil.
06:34 Le parent défaillant, qui est généralement violent,
06:38 alors quand il s'agit d'un homme,
06:40 ça commence toujours par des violences conjugales, c'est évident.
06:43 Et aussi ce profil qu'on n'ose pas nommer véritablement en France,
06:49 mais les études ont déjà été identifiées aux Etats-Unis,
06:53 c'est la perversion narcissique.
06:55 Et on se rend compte qu'aujourd'hui,
06:58 ce phénomène se décline en politique,
07:00 comme dans les médias,
07:02 c'est-à-dire qu'on inverse, on attribue aux autres
07:05 ses propres actes.
07:07 Donc ce genre de conjoint qui est atteint de ce syndrome,
07:12 une pathologie, mais il en est conscient de ce qu'il fait,
07:16 il a une jouissance et ça devient un psychopathe.
07:19 C'est-à-dire qu'au moment de la séparation, il veut se venger.
07:23 - Et il se venge par l'enfant ? - Bah toujours !
07:26 Puisque la maman, elle, tend à préserver son foyer,
07:30 donc souvent ce sont des mariages qui durent très longtemps,
07:36 parce que la conjointe et/ou le conjoint sont sous cette emprise,
07:41 parce que ce sont des manipulateurs,
07:43 c'est comme ça qu'on les qualifie,
07:45 et ensuite quand il y a le réveil,
07:48 parce qu'il y a toujours un réveil,
07:50 où il y a "on n'en peut plus".
07:52 Donc soit vous avez des femmes qui se suicident,
07:55 ou qui se meurent lentement,
07:57 - Ou des pères aussi, je rappelle, ça existe aussi.
08:01 - Je vais en revenir au papa, parce que j'en connais,
08:04 et je suis bouleversée,
08:06 parce que quand vous connaissez cette douleur humainement,
08:09 - Il y a deux côtés, bien sûr. - C'est ravageur.
08:12 - Alors Eva Benhamou, on va continuer de parler de tout cela,
08:17 après une petite pause, je voudrais savoir si nous avons Laetitia Deschamps,
08:21 après la pub, c'est parfait.
08:23 - Laetitia est bien avec nous, on va marquer une courte pause sur Sud Radio,
08:26 et puis si vous voulez témoigner, ou tout simplement poser vos questions,
08:29 à nos deux invités du jour, 0826-300-300, à tout de suite sur Sud Radio.
08:34 - Sud Radio, votre avis fait la différence.
08:37 - Je tenais à vous remercier pour votre émission,
08:39 parce qu'elle permet à des citoyens comme moi de pouvoir s'exprimer,
08:42 et d'avoir des voix un peu dissonantes.
08:44 - Sud Radio, parlons vrai.
08:47 - Ici Sud Radio.
08:51 Les Français parlent au français.
08:56 Je n'aime pas la blanquette de veau.
08:59 Je n'aime pas la blanquette de veau.
09:02 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
09:05 - Dans tous mes états, je ne suis pas le seul.
09:08 Des centaines de milliers de pères et de mères et d'enfants,
09:12 en France, pour ne parler que de la France, sont dans tous leurs états,
09:16 parce qu'il y a des placements abusifs,
09:18 parce qu'il y a des jugements absolument incompréhensibles,
09:22 parce qu'il y a aussi des choses qui se font, et bien,
09:24 parce qu'il y a des avocats et des médecins qui font leur boulot, et très très bien.
09:29 Un livre, un livre à lire, Laetitia Deschamps,
09:31 un livre assez bouleversant, "Le désenfantement,
09:34 une affaire d'état", avec beaucoup de témoignages, dont le vôtre, Eva,
09:38 effectivement, puisque vous avez connu et vous connaissez ce drame.
09:43 Mais je voudrais justement que nos éditeurs comprennent.
09:46 C'est-à-dire que quand il y a, mettons, suite à ce que vous avez décrit d'un côté,
09:50 ou la perversion narcissique, ou effectivement une situation explosive,
09:55 et qu'il y a des enfants qui sont là, et que le couple ne peut plus tenir,
09:59 et puis qu'il y a une violence, qu'elle soit physique, qu'elle soit de tout ordre,
10:03 comment on porte plainte, comment ça se passe, à qui ça se passe,
10:07 comment intervient l'aide sociale à l'enfance, quel rôle le juge ?
10:11 C'est ça qu'on voudrait comprendre.
10:13 - Absolument. Alors, bien entendu, la première étape,
10:16 qui est spontanée pour une maman qui subit des violences conjugales,
10:21 et pour protéger ses enfants, c'est le commissariat.
10:23 Or, il y a un gap, un gap entre il y a 7 ans, 6 ans, 5 ans,
10:28 et puis après le grenelle pour les violences conjugales, parce qu'on est...
10:32 - Qui est-ce qui est de camp le grenelle pour les violences conjugales ?
10:34 - Juste avant le Covid, effectivement, l'année...
10:37 - D'accord. Vous voulez dire que ça s'est passé avant ça,
10:39 mais ça a changé vraiment quelque chose ?
10:41 - Alors, je pense que dans les commissariats aujourd'hui,
10:45 Dieu merci, il y a des commissaires femmes, oui, des capitaines femmes...
10:49 - C'est-à-dire qu'avant, quand vous alliez, parce qu'on a commencé,
10:51 vous allez au commissariat, portez plainte.
10:53 - Oui. - Bon. Et ça se passe comment ?
10:55 - Alors, écoutez, moi, concernant ma propre histoire,
10:58 elle est encore plus sordide dans le procédé,
11:00 parce que quand il y a des services rendus
11:02 et que vous avez une certaine hiérarchie,
11:05 voilà, qui essaye de modifier un peu le cours des choses,
11:10 c'est absolument abominable.
11:12 Mais en général, toutes les violences étaient rapportées aussi par des plaintes.
11:18 Les mamans n'ont pas forcément des gens de très haut niveau d'études
11:23 de la part des gardiens de la paix qui saisissent les plaintes.
11:27 Et ça, c'est très important.
11:29 Parce qu'une personne qui ne sait pas analyser une situation
11:32 et qui doit retranscrire sur un papier...
11:34 - Mais elle n'a pas fait des études de psychologie avancée, etc.
11:36 - Non, écoutez, vous savez, c'est très aléatoire.
11:38 Dans les commissariats, vous avez des gardiens de la paix,
11:41 pas forcément des OPJ, qui sont très alertes,
11:44 voilà, qui ont un bon niveau d'études.
11:47 Et puis d'autres, voilà, parce que le reflétement...
11:49 - Officier de police judiciaire, vous parlez, oui. C'est ça.
11:51 - Voilà. - Donc, on porte plainte,
11:53 au commissariat, on dit "voilà ce qui se passe".
11:55 - Voilà. - Bon, ensuite, comment la plainte ?
11:57 - C'est un fait, et la plupart du temps, depuis des années,
11:59 les plaintes sont classées sans suite.
12:01 - Mais pas strictes, quoi ?
12:04 - Classées sans suite.
12:06 C'est comme ce que nous voyons aujourd'hui,
12:09 des multirécidivistes, quels qu'ils soient,
12:12 sont remis en liberté.
12:14 Donc, pour les mamans qui sont victimes
12:17 de violences conjugales,
12:19 vous avez beau rapporter des plaintes pour harcèlement,
12:22 parce que le harcèlement est très important,
12:25 les menaces, toute cette vengeance
12:28 par rapport à votre vie professionnelle,
12:30 à votre santé physique,
12:32 et aux enfants, terroriser les enfants,
12:35 est une arme absolument fatale.
12:39 Et quand vous n'avez pas un système judiciaire
12:41 qui va vite, voilà...
12:43 - Bon, mais alors, vous dites, OK,
12:45 mais attendez, vous dites "toutes les plaintes sont classées sans suite".
12:48 - Pratiquement. - Oui, mais il y a des plaintes qui arrivent,
12:50 la preuve, c'est qu'il y a l'ASE qui peut réagir.
12:53 - Ah, mais alors là, oui,
12:55 vous faites vos plaintes, et bien entendu,
12:57 quand il s'agit d'un enfant,
12:59 soit qui est enlevé par un parent malveillant,
13:02 ou une femme qui a fui, en général,
13:04 les femmes fuient avec leurs enfants,
13:07 ou un conjoint violent
13:11 qui, lui, enlève l'enfant,
13:13 et bien à ce moment-là, vous saisissez le JAF.
13:16 Le JAF, c'est le juge aux affaires familiales.
13:19 C'est la première instance, si vous voulez,
13:21 quand il s'agit des enfants,
13:23 au moment de la séparation.
13:25 - D'accord, quand vous portez plainte au commissariat de police,
13:27 vous saisissez le juge aux affaires familiales.
13:29 - Exactement. Alors, la plupart du temps, moi, personnellement,
13:31 je ne savais pas ce que ça voulait dire,
13:33 vous-même, vous étiez... - On ne connaît pas.
13:35 - C'est quoi, JAF ? Ben oui, juge aux affaires familiales.
13:37 - D'accord.
13:39 - Et il faut être prêt à ça, il faut connaître ça,
13:42 parce qu'il y a les victimes actuelles,
13:44 qui se comptent par milliers,
13:46 et il y a les futures victimes.
13:48 Chaque année, il y a des victimes.
13:50 - Et donc, quand vous arrivez devant le JAF,
13:53 le juge aux affaires familiales,
13:55 et bien, dans la majorité des cas,
13:58 la majorité des cas pour en arriver à un désenfantement,
14:01 parce qu'il ne peut pas y avoir
14:03 près de 200 000 enfants placés,
14:06 ou le placement inversé.
14:08 Le placement inversé, c'est quand l'enfant
14:10 est remis précisément au père violent
14:13 ou à l'incestueux. Voilà.
14:15 - Alors, attendez, le JAF...
14:17 - Détermine...
14:19 - Vous connaissez tellement ça,
14:21 que vous allez plus vite que la musique, et c'est normal.
14:23 Mais le JAF, d'accord,
14:25 vous allez... plat, le JAF doit écouter les deux parties.
14:28 Comment ça se passe ?
14:30 Comment le JAF décide ?
14:32 - Selon le JAF, il va ordonner une enquête sociale,
14:36 une enquête psychologique,
14:38 et là, c'est terrible.
14:40 - Alors, c'est confié à qui, cette enquête sociale et psychologique ?
14:42 - Alors, ce sont, justement,
14:44 enquête sociale, bien, il y a des personnes qui travaillent...
14:46 - Des associations ?
14:48 - Non, ce sont, effectivement, des enquêteurs...
14:50 - Du ministère de la Justice ?
14:52 - Oui, tout à fait, ça fait partie...
14:54 Alors, il y a tout un écosystème autour de ça.
14:56 D'accord ? Voilà.
14:58 Alors, il y a les enquêtrices, il y a l'aide à l'enfance,
15:00 voilà, et il y a,
15:02 également,
15:04 les psychologues.
15:06 - D'accord. Donc, c'est le juge qui nomme
15:08 telle ou telle ou telle personne pour dire "Allez enquêter".
15:10 - Voilà, "Allez enquêter", etc.
15:12 Donc, ça prend des mois.
15:14 Il faut comprendre les tragédies, à ce moment-là.
15:16 Si un JAF, je dis bien "si"
15:18 le JAF, ne tient pas compte des ITT,
15:20 des violences
15:22 qui ont été commises sur
15:24 la maman ou ses enfants,
15:26 si le JAF ne tient pas compte
15:28 de tous les témoignages,
15:30 que ce soit de l'école, etc.,
15:32 des proches,
15:34 et bien, et qu'on arrive à un jugement
15:36 où l'enfant est arraché à la maman,
15:38 ça veut dire quoi ?
15:40 Ça signifie quoi ?
15:42 - Et le jugement, c'est le même JAF
15:44 qui décide où doit être placé l'enfant,
15:46 et comment, etc.
15:48 - Exactement, voilà.
15:50 Et ensuite, le piège, c'est quoi ?
15:52 C'est saisir le juge pour enfant.
15:54 Alors, vous dites "Ah, il y a un juge pour enfant,
15:56 on va le saisir..."
15:58 - Qui est distinct du JAF.
16:00 - Et on se rend compte qu'en fait,
16:02 le juge pour enfant n'a aucun
16:04 pouvoir par rapport à la décision
16:06 initiale du JAF,
16:08 mais il va décider du placement.
16:10 - Ah, vous allez vous dire
16:12 le JAF décide
16:14 de savoir si l'enfant doit
16:16 rester là ou là, mais c'est le juge
16:18 pour enfant qui décide du placement.
16:20 - Exactement, voilà.
16:22 En tout cas, pour ma connaissance.
16:24 Et puis, les visites médiatisées,
16:26 voilà,
16:28 quand un parent
16:30 qui est considéré
16:32 comme défaillant,
16:34 va voir son enfant
16:36 l'espace d'une heure,
16:38 selon le rythme
16:40 que décide le juge.
16:42 - Alors, qui décide de la fréquence ?
16:44 Par exemple, mettons, il y a trois jours,
16:46 et je voudrais qu'on parlera des familles d'accueil,
16:48 c'est le juge pour enfant. Par exemple,
16:50 la mère ou le père pourra voir son enfant
16:52 une fois par semaine à telle heure, telle heure.
16:54 C'est le juge pour enfant qui décide.
16:56 - Exactement. - D'accord. Non, mais pour être précis...
16:58 Et donc,
17:00 vous avez évidemment connu cela,
17:02 et le fait,
17:04 c'est que vous devez vous plier
17:06 absolument à ce jugement.
17:08 Et en général, par exemple, si on dit
17:10 "Vous préparez votre enfant une heure",
17:12 vous le voyez seul à seul,
17:14 ou vous devez le voir avec témoin, etc.?
17:16 - Non, en général, c'est seul à seul.
17:18 - Non, quand même. - Dans un centre, oui.
17:20 Mais après, il faut voir dans quel état l'enfant arrive.
17:22 - Oui.
17:24 - Comment il est prédisposé
17:26 à faire face
17:28 aux parents protecteurs
17:30 qui sont sanctionnés
17:32 et qui prennent la place
17:34 du père défaillant.
17:36 Voilà. Et donc, du coup,
17:38 c'est terrible.
17:40 Donc, je vais vous faire simplement...
17:42 Parce qu'à un moment, il faut arriver
17:44 quand même à un problème précis.
17:46 - Bien sûr. - Voilà.
17:48 - Montrez-moi, oui. Allez-y. - Exactement.
17:50 Quand un ou une jaffe
17:52 décide
17:54 de la garde
17:56 totale, unilatérale,
17:58 exclusive à un parent,
18:00 c'est qu'elle
18:02 démet complètement
18:04 l'autre parent de voir son enfant.
18:06 Voilà. Et d'avoir cette dignité
18:08 d'être parent.
18:10 - Ah oui, elle lui interdit totalement
18:12 de voir son enfant. - Ah, mais voilà. Et donc, il va être
18:14 effectivement, avec le juge pour enfants,
18:16 décider
18:18 des visites médiatisées.
18:20 Et donc, mon expérience
18:22 a été, c'est que les gens,
18:24 les professionnels qui sont derrière tout ça,
18:26 comme, pour ne pas
18:28 la nommer l'association
18:30 Olga Spitzer, qui est l'aide
18:32 éducative, parce qu'il y a aussi des aides
18:34 éducatives à l'enfant, c'est
18:36 de voir comment cet écosystème, qui n'est pas
18:38 dupe de quel parent est défaillant,
18:40 de ne pas faire les alertes,
18:42 et de ne pas,
18:44 et de persister dans ce déni
18:46 de justice. Parce qu'il y a
18:48 un déni de justice. Alors,
18:50 comment se fait-il ? Alors, comme on peut
18:52 considérer qu'en France, il y a 200 000
18:54 femmes qui sont folles, qui sont
18:56 maltraitantes. Voilà.
18:58 Alors, oui, elles ne sont pas droguées,
19:00 elles sont des mamans, elles subissent
19:02 des violences, et ça, on
19:04 leur nie ce droit. Et quand on
19:06 a ce genre de
19:08 délibéré, où on va,
19:10 on n'accuse pas les femmes de maltraitance,
19:12 et c'est ça qui est terrible,
19:14 on tronque
19:16 le sujet en disant "ah ben, il y a
19:18 un conflit parental". Alors,
19:20 conflit parental, donc non seulement
19:22 vous ramassez des tarts dans la gueule,
19:24 mais en plus, on vous enlève votre enfant,
19:26 et selon
19:28 la prédisposition d'un juge
19:30 pour enfants ou juge aux affaires familiales,
19:32 on va décider
19:34 s'il est placé ou soit il est remis
19:36 à au père maltraitant.
19:38 On va en parler tout de suite après cette petite pause
19:40 avec vous, Eva.
19:42 Qu'est-ce qui se passe ? Justement, les familles
19:44 d'accueil, c'est un autre problème, et puis,
19:46 ce problème du juge et des...
19:48 de ces femmes.
19:50 Et on continue de parler du désenfantement avec
19:52 Eva, qui est avec nous aujourd'hui,
19:54 qui est notre témoin du jour. Et vous, peut-être,
19:56 au 0826 300 300
19:58 pour intervenir ou pour témoigner. A tout de suite sur Sud Radio.
20:00 [Musique]
20:02 Sud Radio Bercov dans tous
20:04 ses états, midi 14h.
20:06 André Bercov.
20:08 Ici Sud Radio.
20:10 [Musique]
20:12 Les Français
20:14 parlent au français.
20:16 Les carottes sont cuites.
20:18 Les carottes sont cuites.
20:20 Sud Radio Bercov
20:22 dans tous ses états.
20:24 Désenfantement.
20:26 Livre de Laetitia Deschamps.
20:28 "Désenfantement, une affaire d'Etat" aux éditions
20:30 du LIS Bleu.
20:32 Eva, nous sommes avec vous. Vous avez
20:34 vous-même vécu et
20:36 très fortement évolué,
20:38 avec beaucoup de conséquences,
20:40 les résultats de, justement,
20:42 de ces drames
20:44 d'enfants placés, d'enfants séparés,
20:46 de perversions narcissiques
20:48 et autres, et mauvais
20:50 traitements ou violences conjugales.
20:52 Je rappelle,
20:54 370 000 enfants par an en France
20:56 qui sont placés.
20:58 Alors, effectivement,
21:00 vous dites les 200 000 mères, bien sûr,
21:02 et c'est tout le problème
21:04 effectivement de la subjectivité
21:06 du juge, que ce soit du juge aux affaires
21:08 familiales, du juge
21:10 pour enfants.
21:12 Donc, effectivement, et chacun se sent
21:14 privé de quelque chose
21:16 de totalement essentiel, comme on
21:18 dit "on m'a volé le droit d'être mère",
21:20 écrit-on,
21:22 et effectivement, on peut se demander
21:24 ce qu'il y a. Alors, de ce point de vue-là,
21:26 vous vous dites, au fond,
21:28 il y a un problème, c'est que
21:30 que ce soit famille d'accueil.
21:32 Alors, justement, je vais vous demander,
21:34 est-ce que, à votre sens, est-ce que vous avez
21:36 vu et entendu, au-delà même de
21:38 votre cas, est-ce que la plupart
21:40 de ces enfants-là sont placés
21:42 où ? En famille d'accueil ?
21:44 En centre ? Chez l'un des parents ?
21:46 - Voilà, alors, effectivement,
21:48 je ne veux pas aborder les chiffres,
21:50 je pense qu'ils sont publiés,
21:52 et chacun peut faire ses recherches,
21:54 mais il y a trois types de placements.
21:56 D'abord, le placement inversé,
21:58 c'est précisément, délibérément,
22:00 remettre l'enfant
22:02 aux parents maltraitants.
22:04 - Ah, carrément ? - Ah, carrément, oui.
22:06 - Vous dites, on remet l'enfant, c'est ça le placement inversé ?
22:08 - Dans mon cas, dans beaucoup de cas,
22:10 le père qui est
22:12 accusé d'inceste, et avec les aveux
22:14 des enfants, bien entendu, je ne dis pas
22:16 qu'il n'y a pas de malveillance dans certains cas,
22:18 bien entendu, et j'en connais,
22:20 bien sûr, mais il y a...
22:22 - Pas généralisé non plus. - Voilà,
22:24 160 000 enfants qui subissent
22:26 des abus sexuels
22:28 par an, ça c'est un chiffre immuable.
22:30 Il est affiché partout.
22:32 Donc, il vient de tout ce...
22:34 - Il y a des problèmes. - Voilà, et d'ailleurs,
22:36 sur chaque classe, on considère...
22:38 - Mais alors, attendez, comment il se fait ? Non mais c'est très...
22:40 Non mais c'est très intéressant ça, Eva.
22:42 Si ce que vous dites est vrai,
22:44 comment ? Alors le juge n'a pas fait son enquête,
22:46 ou les gens qui l'a nommé n'ont pas fait leur enquête.
22:48 Comment se fait-il qu'on met...
22:50 - Il y a un système.
22:52 - ...un enfant, une fille ou un garçon...
22:54 - Alors le rationnel, quand vous avez
22:56 du bon sens, vous dites quand même
22:58 c'est impossible.
23:00 Pour devenir juge, magistrat,
23:02 et tout ce qui est
23:04 autour de cet
23:06 écosystème de la justice,
23:08 c'est quand même des gens qui font des études.
23:10 Donc pour vous, ils ont non seulement un quotient intellectuel,
23:12 ils ont du bon sens.
23:14 - Et puis surtout, c'est pas ça. On fait l'enquête.
23:16 C'est pas le problème du bon sens. Moi je ne sais rien.
23:18 Je connais pas Eva, je connais pas son mari,
23:20 ou son ex-mari, etc.
23:22 Je veux savoir, elle me dit, elle, que c'est un
23:24 pervers narcissique, mettons, ou vous,
23:26 ou qui que ce soit. On va pas
23:28 juste particulariser. Comment je peux
23:30 savoir, sinon, en faisant l'enquête,
23:32 lequel est maltraitant, lequel est...
23:34 - Ce qui est horrible, en parlant sur
23:36 toutes ces mamans désenfantées,
23:38 quel que soit leur statut social,
23:40 leur situation géographique,
23:42 que ce soit rurale ou dans
23:44 la ville, voilà.
23:46 Tous les standings d'éducation,
23:48 etc. Il y a un tronc commun.
23:50 C'est-à-dire, quel que soit
23:52 le type de conjoint...
23:54 - Le tronc commun ? - Exactement, le tronc commun,
23:56 c'est le désenfantement. Comment on en est
23:58 arrivés là ? Alors vous me dites, justement,
24:00 tous ces gens qui sont censés nous représenter,
24:02 parce que je tiens quand même à signaler
24:04 que la justice, c'est la fondée
24:06 de pouvoir du peuple, et non l'inverse.
24:08 Voilà. Et que tous les hommes sont
24:10 faillibles.
24:12 Et que ce que j'ai considéré,
24:14 parce que je suis aussi de l'écriture
24:16 dans mon activité passée,
24:18 donc du journalisme, bien sûr pas
24:20 sur ce thème, à mes dépens
24:22 je l'ai appris,
24:24 c'est qu'il y a quelque chose d'un système,
24:26 une idéologie
24:28 qui est très sournoise,
24:30 à mon sens,
24:32 et très perverse.
24:34 - Laquelle ? - Justement.
24:36 C'est que l'agresseur est
24:38 remis au même niveau que la victime,
24:40 donc de ne pas reconnaître
24:42 la victime. Voilà. Et pour que
24:44 ça soit encore plus clair, parce que vous êtes
24:46 vous, je vous ai
24:48 écouté sur votre passage
24:50 juste précédemment, c'est que
24:52 quand même, tous ces gens
24:54 qui se font agresser dans les rues,
24:56 on connaît les raisons.
24:58 Si on en parle,
25:00 on dit qu'on est fachos, on est
25:02 complotistes, on est ci, on est ça.
25:04 On est aujourd'hui dans une société
25:06 où il y a des hiérarchies,
25:08 il y a des niveaux pervers
25:10 qui...
25:12 une enclave autour de cette société
25:14 où on veut nous prendre
25:16 pour des imbéciles. - Vous voulez dire
25:18 que ce qu'on a décrit au niveau
25:20 des attentats et des violences
25:22 comme hélas il se passe tous les jours
25:24 actuellement en France, c'est peut-être
25:26 une même idéologie qui règne au niveau
25:28 de ce qui se passe pour la maltraitance
25:30 des enfants. - En tout cas, je fais
25:32 la parallèle.
25:34 Quand un flic se fait
25:36 écraser et qu'on commence
25:38 à victimiser
25:40 l'auteur, écoutez,
25:42 voilà, bon,
25:44 cette approche-là, je ne l'ai pas
25:46 eue il y a 7 ans, parce que là,
25:48 c'est devenu une escalade.
25:50 Et qu'on voit ces injustices par rapport
25:52 à ce qui est possible.
25:54 Mais pour venir encore
25:56 une fois à ma perception,
25:58 c'est quand vous avez... Je vais vous faire
26:00 simplement la scénétique
26:02 justement de ce qui s'est passé face
26:04 à l'enquête psychologique. Et je veux
26:06 le nommer, parce qu'à un moment, il faut
26:08 nommer les gens aussi.
26:10 Il s'appelle Pierre Gorce, c'est un
26:12 psychologue qui a été
26:14 mandaté par le juge
26:16 aux affaires familiales de mener
26:18 une enquête psychologique.
26:20 Donc déjà, vous devez trouver la somme.
26:22 Moi, à ce moment-là, j'ai été dépouillé
26:24 de tout, 700 euros.
26:26 - Parce que c'est vous qui devez payer pour le psychologue.
26:28 - Mais oui, bien sûr,
26:30 vous devez payer.
26:32 Donc 700 euros, et
26:34 vous êtes face à une personne qui vous
26:36 reçoit une première fois et qui vous
26:38 demande de raconter
26:40 votre vie. Mais la seconde
26:42 séance,
26:44 quand cette personne
26:46 qui se nomme psychologue me dit
26:48 et qui insulte ma santé,
26:50 parce que je vois un psychologue,
26:52 je ne vois pas un cancérologue, et qui me dit
26:54 droit dans les yeux,
26:56 "enfin, madame Benhamou, vous n'avez
26:58 jamais eu de cancer du côlon ?
27:00 Vous n'avez même pas eu de chimiothérapie ?"
27:02 Je lui dis, "écoutez,
27:04 je ne savais pas que j'avais payé 700 euros
27:06 pour voir un autre diagnostic
27:08 d'un cancérologue. Donc vous n'avez
27:10 pas mes rapports hospitaliers,
27:12 vous ne savez rien de ma santé,
27:14 et en fait, vous êtes en train d'insulter mon intelligence."
27:16 Et
27:18 il maintient en ricanant.
27:20 Et quand je lui aborde les violences
27:22 conjugales, puisque je les avais abordées
27:24 précédemment, il me ricane
27:26 au nez. Alors qu'est-ce que vous faites
27:28 dans ces moments-là ? Vous dites, "qui est
27:30 ce psychologue ? Pourquoi il réagit comme ça ?"
27:32 Et donc
27:34 je lui ai dit,
27:36 "je crois que c'est mon ex qui vous a
27:38 analysé, et pas l'inverse."
27:40 - D'accord.
27:42 Je dis en parenthèse,
27:44 puisque nous sommes à la radio, si Pierre Gorse
27:46 veut répondre, il a un droit de réponse.
27:48 - Ah, mais je tiens absolument que je lui
27:50 ai écrit, justement. Non mais je veux
27:52 juste rebondir là-dessus, c'est très important
27:54 par rapport à ce psychologue
27:56 qui est important, parce qu'on se dit un psychologue
27:58 vivant quand un enfant
28:00 peut parler librement. - Ce psychologue a été choisi par
28:02 le juge ? - Par le juge des affaires familiales, absolument.
28:04 Et
28:06 que vous menez un combat
28:08 après 5 ans. 5 ans
28:10 où cet individu, sur différentes
28:12 procédures que j'ai faites, pour la soustraction
28:14 de l'enfant, pour les
28:16 violences conjugales, il est relaxé
28:18 systématiquement au TGI de Nanterre.
28:20 Alors, est-ce que, logiquement,
28:22 vous dites comment, à la Cour
28:24 d'appel de Versailles,
28:26 il a été enfin reconnu coupable
28:28 pour les violences sur moi,
28:30 sur un des faits, parce que quand il y a
28:32 relax, on ne peut pas juger
28:34 l'interpellé.
28:36 Donc, en fait, le mis en cause,
28:38 pardon. Et donc, sur
28:40 les auditions de
28:42 mes deux enfants, au moment des faits, c'est-à-dire
28:44 en 2016,
28:46 on parle de 2016,
28:48 et 5 ans plus tard, il est reconnu
28:50 coupable par la Cour
28:52 d'appel de Versailles.
28:54 Vous dites, la jaffe,
28:56 elle, elle a 200 pièces,
28:58 elle a les ITT, elle a les multi-plaintes,
29:00 elle a les auditions de mes
29:02 enfants, elle a tout. Alors, qu'on puisse
29:04 la duper, OK,
29:06 en première instance, mais qu'elle
29:08 valide, et qu'elle ne prend pas
29:10 du tout compte
29:12 de tous les écrits adressés au
29:14 procureur, d'alerter un petit
29:16 peu tout ce bon monde. Voilà, elle n'a
29:18 pas de discernement, cette dame.
29:20 Et donc,
29:22 vous arrivez à cette...
29:24 Donc, en fait, vous avez attendu
29:26 5 ans pour dire
29:28 "Voilà, enfin,
29:30 j'ai quelque chose de
29:32 tangible, pour pas qu'on
29:34 insulte plus longtemps ma dignité de
29:36 maman, et encore,
29:38 en tant que femme."
29:40 C'est que quand vous êtes victime et que vous n'êtes
29:42 pas reconnue en tant que telle,
29:44 ça ne sert à rien.
29:46 On est dans quelle société ? Quel que
29:48 soit le contexte, il y a
29:50 un agresseur et il y a une victime.
29:52 Et une victime, malgré elle,
29:54 quand un jeune homme se balade
29:56 et il rentre chez lui, qu'il est attaqué
29:58 par un couteau, et qu'il a été
30:00 déployé... - Par le porteur d'un couteau.
30:02 - Le porteur d'un couteau...
30:04 - Non, non, mais bien sûr. Non, non, mais
30:06 on voit bien le problème, et c'est un
30:08 problème dramatique. Je crois
30:10 que nous avons d'ailleurs... - Oui, ça peut réagir,
30:12 André, nous avons Cédric qui nous appelle depuis
30:14 Bézier dans les Roues. Bonjour Cédric. - Oui, bonjour
30:16 Cédric. - Bonjour André Bercoff, bonjour à
30:18 vous d'inviter. Je complétais énormément la douleur,
30:20 parce que je n'ai vécu pas tout à
30:22 fait la même chose, mais
30:24 dans un cadre plus délicat,
30:26 j'ai vécu quelque chose qui
30:28 m'a permis, moi, d'essayer de comprendre
30:30 pourquoi, en fait, la maman
30:32 avait... Moi, c'est mon avis, la maman
30:34 avait tous les droits, et le papa n'a quasi
30:36 rien ou rien du tout.
30:38 Je me suis battu parce que mon fils a eu
30:40 une maladie génétique très grave.
30:42 C'est moi qui l'ai découverte, et la maman faisait un délit.
30:44 Je me suis battu pour essayer de m'en sortir
30:46 avec lui. La maman ne s'occupait pas
30:48 de l'enfant, il avait des soins très durs et tout ça,
30:50 et je devais m'en occuper de A à Z.
30:52 J'ai écrit au JAF, le JAF m'a dit "retournez-vous
30:54 vers une médiation, je veux que je me retourne
30:56 vers une médiation", et là découlera ma question
30:58 d'ailleurs, et la médiation
31:00 en fait a bien stipulé
31:02 qu'il fallait les carnets de santé, les pièces d'identité,
31:04 les interdictions de ne pas quitter le territoire français,
31:06 alors que la maman quittait le territoire français alors que c'était
31:08 complètement interdit, et quand j'avais déposé
31:10 des plaintes, les plaintes ont été
31:12 classées sans suite.
31:14 Aujourd'hui, je ne vois plus mon enfant.
31:16 Il va avoir 18 ans,
31:18 et c'est dur.
31:20 C'est très dur.
31:22 - Mais Cédric, vous ne le voyez plus depuis quelques temps déjà ?
31:24 - Non, parce qu'en fait
31:26 il a eu une manipulation mentale
31:28 par rapport à sa mère, et aujourd'hui
31:30 il ne veut plus me voir.
31:32 Il va avoir 18 ans dans 3 semaines.
31:34 Et
31:36 je ne comprends pas pourquoi
31:38 on ne fait pas en sorte que des papas
31:40 ont des droits égaux
31:42 des mamans. Et la plupart du temps
31:44 c'est vrai, quand c'est des papas
31:46 avec des filles, effectivement, il peut y avoir des choses
31:48 qui sont tendues, tendancieuses,
31:50 mais aujourd'hui, je suis triste
31:52 parce que
31:54 il n'y a rien, on n'a rien,
31:56 moi en tant que père, je me suis retourné
31:58 auprès des associations SOS Papa
32:00 qui m'ont fait faire du n'importe quoi.
32:02 Pour dépenser du pognon, j'en ai dépensé.
32:04 Mais aujourd'hui,
32:06 en fait, juste pour une
32:08 information comme ça, je prenais soin
32:10 de mon fils, moi qui m'en occupais, qui prenait
32:12 les rendez-vous médicaux, qui prenait les rendez-vous
32:14 dentaires, et les rendez-vous
32:16 n'ont jamais été honorés.
32:18 J'étais radié du barreau dentaire
32:20 parce qu'en fait, les rendez-vous n'y allaient pas.
32:22 J'ai revu mon fils petit à petit, au fur
32:24 à mesure, de ses 9 ans à ses
32:26 16 ans, il n'a jamais vu
32:28 un dentiste.
32:30 - Alors je voudrais rebondir sur Cédric,
32:32 justement, voilà, alors
32:34 je voudrais juste rectifier quelque chose.
32:36 Ne croyez pas que les mamans ont
32:38 droit plus que vous. Vous êtes
32:40 simplement dans la même catégorie que nous,
32:42 c'est-à-dire que l'agresseur,
32:44 c'est l'effet miroir, c'est comme ça que je
32:46 les ai nommés dans cette
32:48 arène judiciaire absolument
32:50 abominable, c'est-à-dire
32:52 que la perversion,
32:54 c'est de
32:56 écraser la victime.
32:58 Parce qu'ils ne sont pas dupes,
33:00 ils savent exactement ce qui est fait
33:02 sur les enfants. Et donc,
33:04 les mamans n'ont pas plus de droit parce qu'aujourd'hui,
33:06 les mamans sont plus désenfantées que les papas.
33:08 Sauf que...
33:10 - Il peut y avoir des deux côtés, oui.
33:12 - Oui, alors justement, j'ai deux...
33:14 - Je n'ai rien eu. - Alors, vous avez raison,
33:16 mais vous êtes victime
33:18 au même titre que moi et des centaines
33:20 de mamans et d'autres papas. J'en ai rencontré
33:22 un il y a trois semaines.
33:24 C'est une relation amicale de...
33:26 D'ailleurs, j'ai pleuré.
33:28 J'ai vu cet homme, d'abord,
33:30 il a un visage d'ange, et
33:32 il me dit que ses trois enfants
33:34 ont été retournés contre lui.
33:36 Il se bat, malgré tout,
33:38 et il tremblait.
33:40 C'est horrible.
33:42 C'est horrible de voir ça.
33:44 Alors, justement, c'est pour rebondir
33:46 à ce que vous dites. Vous avez des magistrats
33:48 qui font des études, il y a le bon sens.
33:50 Est-ce qu'ils ont des enfants ? Ils n'ont pas des enfants.
33:52 Qui leur donne le droit de laminer
33:54 les victimes ?
33:56 Les victimes, tout court.
33:58 Quand vous apportez des preuves,
34:00 et ce monsieur, en plus,
34:02 avec tout ce qu'il a dépensé
34:04 comme énergie pendant des années,
34:06 vous ne voyez pas quand même qu'il y a un problème ?
34:08 Quand un parent se bat
34:10 juridiquement pour gagner
34:12 sa dignité,
34:14 pour prévaloir
34:16 la vérité, ok,
34:18 il y a des... ça existe,
34:20 la faute, l'erreur, elle est humaine.
34:22 Mais quand ça te devient
34:24 systématiquement
34:26 des parents, je dis bien des parents,
34:28 hommes comme femmes,
34:30 qui sont justement les parents protecteurs,
34:32 c'est comme ça qu'on se nomme, ok,
34:34 les bienveillants, et bien systématiquement,
34:36 c'est le bienveillant qui se fait
34:38 tarter. - Alors, est-ce que c'est systématique ou pas ?
34:40 C'est vraiment la question. Cédric,
34:42 c'est bien ça votre problème ?
34:44 Vous avez l'impression d'avoir été
34:46 systématiquement écarté, et qu'on ne vous a
34:48 pas écouté, que ce soit les juges ou autres ?
34:50 - Complètement, quand j'ai voulu, en fait,
34:52 devant le juge, parce qu'au début
34:54 j'avais pris un avocat et que j'avais expliqué que je voulais
34:56 la garde exclusive de mon enfant,
34:58 pour telle et telle raison,
35:00 à ce jour,
35:02 ce jour-là, le juge
35:04 n'a pas voulu me laisser parler,
35:06 et dire "vous avez un avocat, votre avocat va parler,
35:08 et vous, vous n'avez rien à dire". Je regarde,
35:10 je dis "bon, d'accord, ok, bon,
35:12 j'attends". Mon avocate m'a dit "laissez faire,
35:14 on va y aller tranquillement", et elle a rien
35:16 dit, alors qu'en fait, on a déblatéré
35:18 des choses ignobles sur moi,
35:20 qui étaient complètement fausses, en plus.
35:22 J'avais été expulsé de chez moi, en marché,
35:24 et tout, non, j'ai dû partir parce qu'en fait, le toit m'est tombé sur la gueule
35:26 où j'habitais, effectivement,
35:28 j'ai été délogé, logique,
35:30 et quand je me suis
35:32 battu, quand j'étais à la médiation,
35:34 j'ai passé trois semaines, j'étais un térimaire, j'étais en déplacement
35:36 régulièrement, une semaine sur deux, parce que
35:38 j'avais mon enfant une semaine sur deux, j'étais un térimaire,
35:40 et quand j'avais les médiations qui tombaient le jeudi,
35:42 je ne pouvais pas partir, donc je n'allais pas travailler,
35:44 je perdais une semaine entière, c'était très
35:46 compliqué, et en fait, la médiation,
35:48 elle nous a fait signer un document à la maman et à moi,
35:50 que j'ai fait valoir devant le juge,
35:52 et quand j'ai dit,
35:54 j'ai écrit au juge en disant qu'en fait,
35:56 rien n'était tenu, rien n'était fait, rien n'était
35:58 en plein, et bien,
36:00 retournez-vous auprès du greffe et
36:02 relancez une procédure. Non mais c'est pas possible,
36:04 ils font tout, ils font tout, pour qu'on
36:06 lâche l'affaire, pour qu'on laisse tomber,
36:08 et ça, c'est écœurant,
36:10 ça devient écœurant. - Alors, justement,
36:12 Eva Benhamou, vous aussi, vous avez été,
36:14 on a fait des,
36:16 je dirais,
36:18 raconté n'importe quoi sur vous,
36:20 pour vous faire passer, pour... - Ah mais alors,
36:22 moi, j'ai jamais été condamnée d'abord,
36:24 je n'ai pas de casier judiciaire,
36:26 contrairement à mon ex, qui en avait
36:28 préalablement, et dont j'ignorais
36:30 d'ailleurs, et aujourd'hui,
36:32 il en a un, puisqu'il a été reconnu coupable
36:34 pour violence conjugale, mais
36:36 ça a été terrible.
36:38 Pour les visites
36:40 médiatisées, j'ai carrément
36:42 menacé... - Qu'est-ce que vous appelez en visite médiatisée ?
36:44 - Alors, visite médiatisée, c'est ce que je vous ai dit
36:46 préalablement, c'est quand
36:48 on vous donne
36:50 la gentillesse de voir pendant
36:52 une heure votre enfant. - Ah, c'est ça qu'on appelle
36:54 médiatiser ? - Voilà, exactement. - Si vous êtes médiatisé, normalement,
36:56 c'est parce qu'il y a les médias. - Voilà. - Oui, d'accord.
36:58 - Alors, vous avez des gens comme ça, qui gagnent
37:00 de l'argent, voilà, ce que j'appelle
37:02 l'écosystème pourri. - Oui, vous avez
37:04 dit qu'il y a un problème d'argent qui est derrière tout ça.
37:06 - Ah bah, attendez, ils vivent de la tragédie !
37:08 Alors,
37:10 qu'ils existent, tant mieux !
37:12 Mais qu'ils doivent exister
37:14 pour les bonnes raisons, et pas pour les mauvaises
37:16 raisons. Quand j'ai mon fils
37:18 et qu'il a un téléphone portable
37:20 enregistreur
37:22 dans sa poche, que je le découvre,
37:24 et qu'il fasse une alerte,
37:26 parce que là, j'ai exigé immédiatement,
37:28 sinon il ne la faisait pas, l'alerte
37:30 à la juge aux affaires familiales.
37:32 - C'est-à-dire qu'il est venu vous voir,
37:34 enfin, il était avec un... pour vous
37:36 enregistrer ? - Enfin, c'est pas le petit,
37:38 - Il a 11 ans, vous imaginez qui c'est
37:40 qui lui a mis cet enregistreur.
37:42 Et bien, qu'est-ce que la JAF a fait ?
37:44 Rien. Mais rien du tout !
37:46 Toutes les alertes qui ont été faites.
37:48 Et puis, au bout de la troisième année,
37:50 j'ai dit au centre médiatisé, d'abord
37:52 c'était un supplice de venir chaque fois,
37:54 parce que l'enfant, pendant des mois,
37:56 ne me parlait pas, il se mettait sur le côté.
37:58 Et donc, quand je découvre finalement
38:00 que c'est à cause, parce qu'il est
38:02 contrôlé à distance, il est contrôlé
38:04 à distance, alors j'ai demandé
38:06 à ce que je voulais arrêter
38:08 et qu'ils fassent enfin un rapport
38:10 parce qu'ils ont vu que l'enfant
38:12 se comportait de façon anormale.
38:14 - Eva, nous allons continuer cette conversation
38:16 qui est passionnante, qui est bouleversante
38:18 aussi, parce que, hélas,
38:20 des milliers de gens
38:22 connaissent cela après cette petite pause.
38:24 - Et avec vous, au 0826
38:26 300 300 pour intervenir, pour réagir
38:28 ou pour témoigner, à tout de suite
38:30 sur Sud Radio.
38:32 - Sud Radio, parlons vrai !
38:34 - Parlons vrai !
38:36 - Ici,
38:38 Sud Radio.
38:40 Les Français
38:42 parlent au français.
38:44 Je n'aime pas
38:46 la blanquette de veau.
38:48 Je n'aime pas la blanquette de veau.
38:50 - Sud Radio Bercov,
38:52 dans tous ses états. - Le désenfortement,
38:54 une affaire d'Etat, Esteban, je crois que nous avons
38:56 aussi beaucoup de liteurs, sont en train
38:58 d'appeler. - Et oui, nous avons Jérôme,
39:00 qui nous appelle depuis Toulouse. Bonjour Jérôme.
39:02 - Bonjour, bonjour, bonjour.
39:04 - On vous écoute, Jérôme.
39:06 - On vous écoute. - Oui, alors moi,
39:08 je voulais réagir un petit peu à ce que disait la dame
39:10 et ce que me disait le monsieur juste avant.
39:12 En fait, papa, quand on passe au
39:14 tribunal, quand on passe devant le Jaffe,
39:16 en fait, le père,
39:18 il est reconnu de rien.
39:20 En fait, on n'a pas de pouvoir.
39:22 La maman, elle décide de ce qu'elle veut demander
39:24 de ce qu'elle veut demander avec son avocat
39:26 et puis après, derrière,
39:28 en fait, la seule chose qu'on a à dire, c'est oui.
39:30 Et si on ne veut pas, on est
39:32 sanctionné ou on n'est pas écouté.
39:34 Tout simplement, c'est vrai que le Jaffe, moi, de mon côté,
39:36 il n'a pas...
39:38 ça a été facile pour lui, puisqu'on avait
39:40 trouvé un accord avant,
39:42 mais il ne m'a pas donné parole ou quoi que ce soit.
39:44 On n'a pas pu exposer.
39:46 - C'est ce que
39:48 l'auditeur précédent a dit, vous voyez.
39:50 Il a dit "Laissez parler votre avocat et puis
39:52 fermez-la", quoi. C'est ce que racontait.
39:54 - Vous savez, en tant que femme,
39:56 j'ai eu exactement la même
39:58 attitude. Vous savez,
40:00 je pense que vous vous souvenez
40:02 quand vous êtes
40:04 convoquée par le Jaffe,
40:06 les deux parents rentrent
40:08 trois minutes
40:10 chacun. Je ne sais pas si vous avez eu cette expérience.
40:12 Voilà. Alors, écoutez,
40:14 je suis une femme. D'abord, elle,
40:16 elle ne fait aucun contact des yeux
40:18 avec moi. Donc, elle regarde ses papiers
40:20 et elle me dit
40:22 "Dites-moi ce que vous avez
40:24 à dire". Donc, je démarre.
40:26 - Elle ne me regarde pas. - Elle ne me regarde pas aller comme ça.
40:28 Voilà. Elle est là.
40:30 - Elle fait les papiers. - Voilà. Donc, elle n'a même pas...
40:32 Le contact d'yeux est très important
40:34 pour analyser l'humain. - Bien sûr.
40:36 - Et de voir effectivement ses détresses.
40:38 Et donc, je lui dis
40:40 tout simplement qu'on avait acté un
40:42 divorce à l'amiable et qu'il a refusé
40:44 de faire... Après, il s'est rétracté.
40:46 Il a annulé la date de conciliation
40:48 et il m'a enlevé l'enfant.
40:50 Je voulais juste rajouter une phrase
40:52 parce que j'ai trois minutes.
40:54 - Eh bien, vous savez le geste. Je ne sais pas si
40:56 les auditeurs voient ça. Mais, elle
40:58 lève les yeux. Elle ne me regarde
41:00 même pas. "C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon".
41:02 - Ah oui. En faisant
41:04 un geste de la main... - Non, mais devant
41:06 vos yeux. - Ouais, ouais. - Alors, je me suis
41:08 dit "Je suis avec une folle".
41:10 Et quand je suis sortie, j'ai dit à mon avocate qui est
41:12 médiatisée, qui connaît très bien ce sujet
41:14 pour avoir eu
41:16 des cas assez importants. Et je lui dis
41:18 "Voilà, c'est très mal barré
41:20 parce qu'une personne qui réagit comme ça
41:22 c'est que le dossier doit être
41:24 déjà... - Elle a
41:26 décidé dans sa tête de ce qu'elle allait faire.
41:28 - Ah mais, attendez. Franchement.
41:30 - Oui. - C'est pas ça.
41:32 - Ce qui s'est passé, surtout que moi, je voulais exposer le fait
41:34 que mon ex-homme a
41:36 manipulé mes enfants.
41:38 J'ai passé cinq mois sans voir mes
41:40 enfants. - Oui, Jérôme, c'est...
41:42 - C'est de ça dont parle. - C'est de part et d'autre, c'est ça.
41:44 Alors, je voudrais finir parce que nous sommes
41:46 hélas en fin d'émission. - Non, non, mais c'est important aussi
41:48 pour lui dire que la perversion
41:50 et la manipulation de parents
41:52 malveillants, ça touche aussi bien
41:54 les femmes que les hommes. - C'est clair. - Donc, ne
41:56 croyez pas parce qu'aujourd'hui, il y a
41:58 en nombre, je dis bien en nombre,
42:00 des milliers de mamans désenfantées.
42:02 Et la différence par rapport aux hommes, c'est que
42:04 nous, on ramasse en plus les coups. Parce que
42:06 les manipulatrices qui
42:08 endoctrinent leurs enfants pour ne pas
42:10 voir le père et le diaboliser,
42:12 ce sont que des violences
42:14 psychologiques. Nous, c'est à la fois la violence,
42:16 la violence physique
42:18 et la violence psychologique. - Alors, je voudrais
42:20 juste finir sur le livre.
42:22 - Pour le livre, alors, je tiens
42:24 quand même à rendre hommage à cette maman
42:26 Laetitia Deschamps
42:28 qui a passé 20 ans
42:30 de sa vie pour se
42:32 battre pour ses 4 enfants
42:34 qu'on lui a retirés jusqu'à un
42:36 nourrisson. Et on s'est acharnés
42:38 sur elle. Et cette tragédie
42:40 est mortelle. Aujourd'hui, elle est
42:42 jeune. C'est une jeune femme,
42:44 enfin, je veux dire, elle a une quarantaine d'années, mais c'est
42:46 voilà. Elle est dans un état
42:48 très critique en matière de santé
42:50 parce que ce combat, c'est des traumas
42:52 - Bien sûr. - Voilà, c'est irréversible.
42:54 On ne pourra jamais... - Donc, ce livre
42:56 permet et aide
42:58 à votre avis... - Alors, c'est un guide
43:00 qui permet à toutes les mamans, je dis
43:02 bien parce que ça n'arrive pas qu'aux autres,
43:04 voilà, de tomber sur
43:06 un conjoint malveillant à un moment ou
43:08 à un autre, et
43:10 de pouvoir comprendre
43:12 comment on tombe dans les méandres
43:14 de cette justice
43:16 malheureusement organisée pour
43:18 désenfanter. Sa rapport de l'argent,
43:20 c'est la marchandisation des
43:22 enfants. Il faut bien comprendre
43:24 qu'une famille d'accueil
43:26 perçoit près de 6 000 euros par mois.
43:28 C'est pas rien. Voilà.
43:30 Les aides éducatives... - Pour un enfant ? - Pour un enfant,
43:32 oui. - Pour un enfant, une famille d'accueil, 6 000 euros par mois.
43:34 - Exactement, voilà. - On m'a créé, ça m'occupe et tout.
43:36 - Bon, et ensuite, vous avez
43:38 les placements, les centres de placements. Il y a eu
43:40 des reportages extraordinaires sur
43:42 France 2 et sur M6 qui ont
43:44 bien décrit les
43:46 problèmes
43:48 d'abus sexuels que les
43:50 enfants commettent. Et vous savez très bien que
43:52 les prédateurs sexuels
43:54 s'entourent toujours d'enfants
43:56 dans leurs fonctions. - En fait, il ne faut pas
43:58 généraliser aussi tous les centres de placements
44:00 ne sont pas des lieux... - Ah mais je ne...
44:02 Bien entendu, mais les chiffres sont
44:04 quand même... - sont là. - sont là, et quand on veut
44:06 faire taire une... Vous savez,
44:08 beaucoup d'anciens...
44:10 - Bien sûr. - je dirais
44:12 aides dans ce centre
44:14 ont démissionné parce qu'on ne peut
44:16 que se taire. - En tout cas,
44:18 Eva Benhamou, c'est un livre
44:20 dont vous parlez
44:22 et c'est un livre où vous avez témoigné
44:24 Laetitia Deschamps, "Le désenfantement".
44:26 C'est ça, Estéban. - "Le désenfantement", une affaire
44:28 d'Etat aux éditions du Lisbleu. Merci
44:30 à tous de nous avoir écoutés. Merci Eva d'avoir
44:32 été avec nous. Merci André Bercoff. Demain, ce sera Alexis
44:34 Poulain qui sera là de midi à 13h. Et tout de suite,
44:36 c'est Brigitte Lahaye sur Sud Radio. A demain.
44:38 Sud Radio Bercoff
44:40 dans tous ses états, midi 14h.
44:42 André Bercoff.
44:44 Avec Aper, la marque de vêtements
44:46 qui respecte votre identité
44:48 en vente exclusive sur
44:50 aper-mod.com

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