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Les néo féministes n’ont pas l’exclusivité du sujet des violences faites aux femmes. Alice Cordier, présidente de l’association Némésis remet les pendules à l’heure sur le tabou médiatique qu’une grande partie des violences faites aux femmes sont liées à l’immigration incontrôlée.

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Transcription
00:00 [Générique]
00:22 Eh bien bonjour à tous pour une nouvelle émission de Allô le 17,
00:27 toujours en compagnie de mon collègue et complice Patrick Ivars.
00:31 Nous avons la joie et le plaisir de recevoir aujourd'hui Alice Cordier.
00:37 Bonjour.
00:38 Bonjour Alice Cordier qui est la présidente du collectif Nemesis.
00:42 Alors en préparant l'émission, je me suis rendu sur la bible des internautes
00:47 qui est Wikipédia et je me suis permis de regarder ce que disait Wikipédia sur votre association.
00:54 Ils ne sont pas en reste de qualificatifs.
00:57 Ah non c'est moins compliqué.
00:59 J'ai été assez surpris, on est même surpris de voir à quel point votre collectif
01:03 cumule les qualitatifs dits d'extrême droite.
01:07 Pour n'en citer que quelques-uns, anti-immigration, anti-islam, islamophobie, xénophobie,
01:14 que des phobies quoi, vous devez être vraiment mal dans votre peau,
01:18 en accumulant toutes ces phobies, identitarisme, conservatisme, transphobie et enfin,
01:23 j'ai trouvé que le mot était extraordinaire, fémonationalisme.
01:27 J'ai vu que c'était quelque chose de nouveau.
01:30 Donc on peut dire que rien ne semble vous être épargné.
01:35 Au-delà de ce texte de Wikipédia,
01:39 pourriez-vous nous dire ce qui vous a poussé à créer ce collectif ?
01:42 Et pourquoi vous avez pris cette dénomination ?
01:45 Parce que je crois que Némésie, c'est la déesse grecque de la vengeance, me semble-t-il,
01:51 du châtiment céleste, également de la vengeance dont le Kourou s'abattrait
01:58 sur les humains coupables d'Ibris, c'est-à-dire la démesure.
02:02 Pourquoi cette référence à cette déesse grecque vengeresse ?
02:06 Alors il y a plusieurs choses à dire par rapport à ça, on a un peu le temps,
02:09 donc je vais avoir le temps de développer.
02:11 D'abord, on est en procédure de mise en demeure avec Wikipédia,
02:15 si ça peut rassurer vos auditeurs.
02:17 On est en train de régulariser la situation,
02:19 parce que Wikipédia, depuis un certain nombre de temps,
02:22 a été totalement gangrénée par des militants, plus ou moins d'extrême gauche,
02:27 qui prennent un malin plaisir à faire de l'activisme politique
02:31 sur des pages censées être neutres.
02:33 Ce qui devient très compliqué, parce qu'en effet,
02:35 nous on travaille avec un certain nombre de médias,
02:37 avec un certain nombre de services,
02:39 et en effet, dès qu'on ouvre notre page Wikipédia,
02:41 on a tous les pires termes au monde qu'on peut nous coller.
02:44 Alors, "fémonationalisme", ils l'ont inventé pour nous.
02:47 C'est un mot qui existe depuis deux ans.
02:49 – Je ne connais pas, ça veut dire quoi ?
02:51 – Je crois que ça veut dire "féministe d'extrême droite", grosso modo.
02:54 – C'est méchant quoi. – Oui, c'est les méchantes.
02:56 – C'est des femmes nationalistes, c'est quoi ?
02:58 – Écoutez, je pourrais dire qu'on a inventé un mot pour mon association,
03:02 ce qui est quand même une petite fierté.
03:04 Alors, nous, Nemesis, est-né il y a quatre ans, en octobre 2019,
03:09 suite à deux choses.
03:11 La première, c'était qu'au sein de l'association,
03:13 les activistes qui en font partie ne se retrouvaient pas
03:16 dans le discours néo-féministe, le discours actuel des féministes,
03:22 que l'on trouvait totalement gangréné, là encore, par une idéologie,
03:26 par une volonté d'abattre l'homme,
03:29 une guerre des sextes réelle qu'elles ont mis en place,
03:32 et qui, selon moi, est totalement délétère,
03:34 et ne fait absolument pas avancer le sujet.
03:36 On a vu dans leur lutte un certain nombre de contradictions.
03:41 On retrouve, par exemple, des militants pro-immigration
03:46 pendant les manifestations féministes,
03:48 on retrouve des slogans écologistiques,
03:50 on peut être pour, on peut être contre,
03:52 mais en tout cas, ça n'a rien à faire dans une manifestation féministe.
03:55 Et surtout, on retrouve une idéologie d'extrême gauche
03:57 qui vise à viser les policiers, des slogans anti-policiers,
04:00 on a encore entendu le 8 mars dernier.
04:03 – Le jour de la fête de la femme.
04:06 – Le jour de la fête de la femme, je rappelle quand même
04:08 que quand on est victime de violence, un de nos premiers réflexes,
04:10 c'est d'aller voir la police, quand même.
04:12 Et en fait, on retrouve dans ces militantes,
04:15 il y a vraiment une intersectionnalité d'extrême gauche qui s'est mise en place.
04:19 Les différentes associations telles que NousTout,
04:22 Osez le féminisme, ont été gangrénées par des militantes très politiques,
04:26 et qui, du coup, m'ont renversé un discours
04:28 qui, sur certaines choses, n'est pas mauvais,
04:30 qui dénonce, on est tous autour de cette table,
04:32 contre les violences conjugales, contre les violences faites aux femmes.
04:35 Mais quand c'est porté par les mauvaises personnes,
04:37 je pense que ça peut donner un certain nombre de conséquences
04:39 qui sont mauvaises et qui attaquent 50% de la société masculine,
04:43 et que moi, je ne partageais pas.
04:46 La deuxième chose, c'est un constat que nous, on a fait au sein de l'association,
04:49 qui est assez propre à ma génération,
04:51 c'est le fait que les jeunes femmes, à partir de 12-13 ans,
04:54 se font harceler en masse dans l'espace public.
04:57 Harcèlement sexuel, j'entends,
04:59 par tout un tas d'hommes qui errent,
05:01 qui sont généralement des hommes issus de l'immigration,
05:03 maghrébine ou d'Afrique subsaharienne,
05:05 et qui ont une vision totalement aux antipodes
05:09 de la vision européenne de la femme,
05:11 et cela se traduit par un choc culturel dans l'espace public.
05:13 Donc moi, dès mes 12-13 ans, pardon,
05:15 j'ai été victime de ce genre de choses,
05:17 où je me promenais et on m'alpaguait,
05:19 des hommes de l'âge de mon père en plus,
05:21 et je me suis sentie vraiment considérée comme un bout de viande dans la rue.
05:24 Ça a été quelque chose que j'ai eu du mal à montrer à mes parents,
05:28 au début, parce qu'ils font partie d'une génération
05:30 où cela n'existait pas forcément.
05:32 Pas de la même façon, alors il y avait des ouvriers qui vous sifflaient,
05:35 il y avait les Italiens qui vous alpaguaient,
05:37 mais enfin, ça n'était pas aussi violent qu'aujourd'hui,
05:40 et aujourd'hui, si vous avez le malheur de tenir tête à ces hommes-là,
05:43 vous pouvez vous faire vraiment casser les dents.
05:45 Et en fait, on n'était pas, à l'époque de mes parents,
05:47 ce n'était pas quelque chose qui existait,
05:49 donc ça a été dur de leur transmettre.
05:51 Au début, ils pensaient que je cherchais,
05:53 ou que j'étais affriolante, ou que voilà.
05:55 Et puis, ils se sont rendus compte qu'il y avait un véritable problème,
05:58 et ils se sont rendus compte de ça, malheureusement,
06:00 quand ma petite sœur a été touchée dans les transports,
06:02 par un frotteur notamment,
06:03 et là aussi, on retrouve des profils assez réguliers.
06:05 – C'est donc quelque part une cause qu'on peut qualifier de civilisationnelle
06:10 que vous développez à travers votre association.
06:12 – Un choc culturel qui n'existait pas avant,
06:14 qui donne lieu à de nouvelles violences,
06:16 et des violences que les néo-féministes ne veulent absolument pas aborder,
06:19 puisque cela va contre leur agenda politique.
06:21 – Contre la doxa dominante qui veut…
06:23 – Contre la doxa dominante, qui veut que l'immigration…
06:26 En fait, ces gens-là sont restés bloqués à une période citoyen du monde,
06:31 toutes les cultures sont les mêmes,
06:33 vous savez, ce côté très européen de penser qu'on peut imposer la démocratie
06:36 dans d'autres pays qu'ils veulent, alors que non.
06:38 C'est un petit peu cette mentalité que je retrouve, moi,
06:41 chez certaines de mes comparses féministes,
06:43 qui pensent qu'en effet, tout le monde a la même vision des choses,
06:46 que notre modèle, notre vision, notamment de la femme, est la meilleure,
06:50 et donc que toutes les sociétés en veulent, alors que c'est totalement faux.
06:53 Il y a des hommes qui arrivent sur notre pays,
06:55 qui considèrent que le voile est quelque chose de très bien,
06:58 que le voile est preuve d'une meilleure pureté,
07:01 de la part des femmes qui le portent,
07:03 qui considèrent que les femmes qui ne le portent pas sont des femmes impures,
07:06 et qui donc justifient un comportement déplacé,
07:09 voire violent, dans l'espace public.
07:11 Et ça, c'est quelque chose qu'on retrouve quotidiennement.
07:14 – Mais il est intéressant que vous soulignez cette dimension mondialisante
07:19 qui trouve son corollaire, en réalité,
07:23 même son fondement dans un mondialisme économique
07:27 voulu par des grandes puissances.
07:29 En fin de compte, on veut avoir des consommateurs sur l'ensemble de la planète,
07:34 les mêmes, du moment qu'ils consomment, ça va très bien,
07:37 le reste n'est pas tellement important.
07:39 Et je crois qu'effectivement, là où on se trompe énormément,
07:43 c'est qu'à ce mondialisme, il faut opposer la consubstantialité des êtres.
07:49 En réalité, on est tous consubstantiels,
07:51 puisqu'on vit les uns à côté des autres,
07:53 mais avec un lien particulier, c'est que le lieu fait lien.
07:57 Et notre lieu, notre territoire, qu'on a mis un temps fou à construire,
08:02 qu'on a mis près de 2000 ans à ériger, etc.,
08:05 et bien effectivement, créait une consubstantialité
08:08 entre ceux qui se reconnaissaient.
08:10 Et en fin de compte, arriver à cette espèce de mondialisme,
08:14 par définition, qui accepte toutes les différences,
08:17 c'est forcément le chaos.
08:19 Je pense que la meilleure image qu'on peut prendre de la consubstantialité,
08:23 c'est une plage.
08:24 Quand vous prenez une plage de sable, un grain de sable, c'est rien,
08:28 ça s'en va au gré du vent.
08:30 Par contre, s'il est amalgamé, vous pouvez marcher dessus et c'est solide.
08:34 Et les plages, selon la configuration des lieux,
08:38 elles peuvent être de galets, de sable noir, de sable blond, etc.
08:42 Elles se configurent, elles se reconfigurent,
08:45 à chaque aléa des marées, etc.
08:48 C'est ce qui fait les civilisations, en fin de compte.
08:51 Donc je trouve que votre organisation, votre collectif,
08:55 pose des questions fondamentales, en réalité.
08:58 Au travers de ce prisme particulier qui concerne les femmes,
09:02 vous développez une réflexion quasi-civilisationnelle.
09:08 Je crois que c'est tout l'intérêt de votre organisation.
09:12 Alors, quelles sont vos actions ?
09:14 Comment vous articulez votre collectif ?
09:19 Je crois que vous disposez de 150 à 200 activistes sur l'ensemble du territoire,
09:24 ce qui est assez impressionnant quand même.
09:26 Mais quelles sont les actions que vous entreprenez ?
09:29 Alors, nous, on a vite compris, quand on s'est lancé en octobre 2019,
09:33 qu'on n'allait pas forcément faire la une des médias, pour notre discours.
09:37 En tout cas, pas des médias mainstream.
09:39 Heureusement, il existe des médias alternatifs, comme vous, Radio Courtoisie,
09:43 mais je pense aussi à CNews, qui fait un gros travail à ce niveau-là,
09:46 d'ouverture de la parole.
09:48 Oui, mais les pauvres, aujourd'hui…
09:50 Ce qui ne durera peut-être pas.
09:52 C'est terrible.
09:53 C'est terrible et c'est assez lamentable.
09:55 Mais on en parlera peut-être un petit peu plus tard.
09:57 Alors, nous, ce qu'on s'est dit, ils ne vont pas parler de nous,
10:00 alors on va les forcer à parler de nous.
10:02 On va se mettre aux endroits où ils sont.
10:04 Donc très fréquemment, enfin très rapidement, on s'est dit,
10:07 on va faire ce qu'on appelle de l'agit-prop, du happening médiatique.
10:10 Par exemple, les écolos sont très forts sur ces questions-là.
10:12 Mais un mouvement qui existait à l'époque,
10:14 qui s'appelle Génération Identitaire, était assez présent là aussi.
10:17 Pour expliquer un petit peu à nos éditeurs ce que c'est que l'agit-prop,
10:19 vous organisez des actions médiatisées,
10:21 qui deviennent médiatisées parce que soit elles sont choquantes,
10:24 soit elles sont spectaculaires.
10:26 Enfin bref, vous attirez l'attention des médias, des politiques,
10:30 mais ça peut aussi passer par les réseaux sociaux.
10:32 Si les médias ne veulent pas parler de vous,
10:34 les réseaux sociaux le feront et forceront les médias à parler de vous.
10:37 Alors, la toute première chose qu'on a fait, à ce moment-là,
10:40 on était 7 activistes, on venait de lancer l'association.
10:43 Et en novembre 2019, donc au bout d'un mois d'existence,
10:46 il y a la manifestation "Nous Toutes" le 25 novembre,
10:49 qui est une manifestation, là aussi,
10:51 où on lutte contre les violences faites aux femmes.
10:53 Et donc nous, on est arrivés avec notre propre slogan,
10:55 je me souviens très bien, on a fait un tir de cheval de trois,
10:57 parce qu'on savait qu'arriver dans une manifestation néo-féministe
11:00 avec des slogans qui critiquent l'immigration,
11:02 qui critiquent le rôle que Caroline Duhess ou Marlène Schiappa
11:05 ont pu avoir ou n'ont pas eu, du coup, d'ailleurs,
11:08 dans le fait de protéger les femmes,
11:10 on savait que notre durée de vie serait limitée.
11:12 Donc on est arrivés, on était 5 petites jeunes femmes,
11:15 avec nos pancartes, qu'on avait recouvertes de papier cadeau blanc,
11:18 il y avait des slogans très mainstream qu'on avait écrits dessus.
11:21 On est arrivés comme ça avec nos pancartes, on mettait l'ambiance,
11:23 tout le monde nous adorait, et puis dès que j'ai vu un média,
11:25 un gros média en direct, de tête, je crois que c'était LCI,
11:28 le papier cadeau, on l'a enlevé, et là, effroi, le choc,
11:32 ces petites jeunes filles qui étaient très sympathiques
11:34 sont devenues l'enfer fasciste de la manifestation.
11:37 – Il y avait quoi sur les slogans ?
11:40 – Il faut savoir qu'à l'époque, il y a 4 ans,
11:42 Caroline Duhess, pour lutter contre le harcèlement sexuel
11:45 que je vous ai décrit, avait proposé d'élargir les trottoirs.
11:48 C'était la seule réponse qu'elle avait proposée.
11:50 – Je me souviens de ça.
11:51 – C'était hallucinant.
11:53 Marlène Schiappa s'était engagée…
11:54 – Quelle idée !
11:55 – C'est se moquer des femmes, je veux dire…
11:59 Marlène Schiappa avait dit qu'il fallait expulser
12:02 tous les délinquants étrangers, chose qu'elle n'a jamais fait.
12:04 Pour des raisons diverses, et peut-être qu'elle n'a pas eu
12:06 la possibilité de le faire, mais je pense que c'était quelqu'un
12:08 qui savait très bien la réalité du terrain,
12:10 mais qui n'a pas eu le courage d'aller au bout.
12:12 Donc nous, on l'a interpellée, il y avait une pancarte,
12:14 il y avait écrit "Marlène Schiappa, les étrangers violeurs sont toujours là",
12:17 il y avait une autre, Caroline Dehaesse,
12:19 "tu veux toujours élargir les trottoirs",
12:21 il y avait un chiffre à ce moment-là, on avait très peu de chiffres
12:23 sur le lien de corrélation entre immigration et délinquance,
12:26 on avait un chiffre qui était celui de l'Office national de la délinquance
12:29 et des réponses pénales, qui était que 52% des viols
12:32 sont le fait d'étrangers à Paris.
12:33 C'était un chiffre un peu flou dans le sens où c'était sur peu de viols,
12:37 c'était sur un échantillon de près de 600 viols, il me semble,
12:41 donc ce n'était pas le chiffre le plus précis.
12:43 Mais on avait que celui-là à l'époque, alors on l'a utilisé,
12:45 et ça a marché, puisque la manifestation s'est figée sur nous,
12:49 qu'on s'est pris tout un tas de harpies, qui avaient l'âge d'être nos grand-mères,
12:52 ce qui montrait un décalage aussi de génération assez intéressant
12:54 entre les nouvelles violences qu'on subissait et l'ancienne génération,
12:57 un peu mai 68, ce qu'on appelle les "boomers" chez nous.
13:01 – Ne dites pas le nom des boomers, si vous voulez.
13:03 – Un boomer n'est pas une question d'âge pour moi,
13:05 j'ai connu des gens de mon âge qui sont totalement boomers.
13:08 Et ce moment a été filmé en direct sur les télés, notamment de LCI,
13:14 et donc cet extrait-là est devenu viral,
13:18 et le lendemain, moi j'ai dû répondre aux parisiens, aux figaro,
13:21 enfin voilà, tout le monde parlait de nous en se disant
13:23 "mais qui sont ces jeunes femmes qui ont osé mettre en question
13:26 la responsabilité de la question migratoire dans les violences ?"
13:29 Et voilà comment on s'est lancé, et voilà quelle a été notre marque
13:32 de fabrique pendant 4 ans, ça a été de faire ce genre d'action,
13:35 soit d'infiltration directement dans les manifestations,
13:38 il y a eu une autre action aussi, qui a été un tournant dans notre association,
13:41 c'est le 21 janvier, ou 30 janvier 2021,
13:48 où on est allé, place du Trocadéro, en hiccap intégral,
13:51 pour dénoncer la hausse de l'islamisation de la France
13:54 et le fait qu'on voyait de plus en plus de femmes en hiccap,
13:57 voire en hiccap intégral, donc avec juste les yeux visibles,
14:01 c'était en période de crise sanitaire, et de plus en plus de femmes
14:04 notamment mettaient un masque, et on le voit encore dans l'espace public,
14:07 des femmes voilées qui mettent un masque assorti à leur voile,
14:11 non pas à mon avis pour des raisons sanitaires, mais pour des raisons idéologiques,
14:15 elles profitent justement de cela.
14:17 Et nous du coup on a voulu dénoncer aussi cela, place du Trocadéro,
14:20 en plus c'était un dimanche, tout le matin, la tour Eiffel
14:23 était un peu voilée par la brume, ce qui rendait un effet assez terrible,
14:27 on aurait pu illustrer la France orange mécanique de Laurent Anderson
14:30 – Si même la tour Eiffel se met à se voiler, voilà !
14:33 – Même la tour Eiffel s'est voilée ce jour là pour nous,
14:35 et là aussi c'est une action qui a fait vraiment un sacré buzz,
14:40 comme on dit aujourd'hui, les réseaux sociaux s'en sont apparés,
14:43 en plus moi j'ai été placée en garde à vue,
14:45 parce qu'au début les policiers ont cru que c'était un mouvement islamiste,
14:48 ce qui n'était pas le cas évidemment, et du coup on me voit partir en garde à vue,
14:53 donc il y a eu tout un tas, il y a eu un hashtag "libérée Alice" qui s'est lancé,
14:56 et cette action nous a ouvert les plateaux télé,
14:59 puisque quelques semaines après j'étais sur "Touche pas à mon poste"
15:02 pour ma première émission, voilà.
15:04 Donc nous on s'est vraiment fait connaître comme ça,
15:06 par des sortes de buzz médiatique, des images assez terrifiantes,
15:10 où on questionnait, et je pense que ce qui a aussi pas mal permis cela,
15:15 c'est le fait que notre moyenne d'âge dans l'association est d'une vingtaine d'années,
15:18 et ces discours-là, chez la nouvelle génération,
15:20 ne sont pas forcément les plus majoritaires,
15:22 donc ça questionne de voir des filles de 20 ans questionner sur la question de l'islamisation,
15:25 questionner sur la question migratoire, arriver avec des chiffres et des statistiques
15:29 montrant qu'il y a bien une réalité d'un choc civilisationnel,
15:32 d'un choc culturel, on l'appelle comme on souhaite,
15:35 et je pense que c'est ça qui a pas mal marché,
15:38 et du coup voilà, tout au long de l'année, depuis 4 ans, on développe cette façon de faire.
15:42 – D'un autre côté, votre jeunesse, c'est très rafraîchissant quand même,
15:47 parce que le discours que vous tenez, on avait l'habitude de l'entendre
15:51 de la part de gens de notre génération,
15:53 qui ont douté de ces avancées progressistes,
15:59 vous savez, je crois que c'est Cocteau qui disait
16:03 "le progrès peut être le développement d'une erreur,
16:06 on pense s'élever, on ne fait que sombrer",
16:09 et donc c'est plutôt rafraîchissant et encourageant
16:12 de voir que des jeunes filles de 20 ans
16:14 prennent conscience, elles aussi, de ces dérives.
16:18 – Tout à fait, là où moi j'en veux beaucoup aussi,
16:21 c'est qu'à une époque où en effet, il y a eu des lanceurs d'alerte
16:24 qui ont mis en avant ce choc culturel qui était inévitable,
16:27 qui ont voulu nous protéger à l'avance,
16:29 ils ont été traités de tous les noms, diabolisés,
16:32 mis au rang de la société, alors qu'en fait,
16:34 c'est des gens qui auraient pu nous protéger si on les avait écoutés.
16:37 – Oui, mais on en reviendra un peu plus loin,
16:40 dans le rôle du politique quand même, dans ces avancées sociétales.
16:46 D'ailleurs, on le voit bien, au lieu de régler les problèmes de fond,
16:50 vous savez, je crois que c'est depuis Mitterrand,
16:53 qu'on s'est intéressé aux sociétales, et non plus à la société vraiment,
16:59 et à comment gérer un peuple, comment gérer le peuple,
17:04 qui vous avez vu, et donc par ce biais un peu de rouerie,
17:10 on a été vers le sociétal, comme ça, on ne parlait pas des autres problèmes,
17:14 et je vois que notre président de la République actuelle
17:16 est passé maître dans l'art, alors c'est le grand débat
17:19 sur l'euthanasie, c'est le grand débat sur le consentement, là, bientôt,
17:25 mais par contre, le problème des agriculteurs,
17:27 le problème de l'insécurité, etc., alors là, on l'évite complètement.
17:31 Ça a été un évitement politique qui dure depuis les années 80,
17:37 où, en fin de compte, très vite, on a abandonné le peuple
17:40 pour s'intéresser aux sociétales, en disant,
17:42 si vous n'êtes pas pour ce sociétal-là, vous n'êtes pas bon, etc.
17:45 Même la droite est tombée dans ce piège-là,
17:47 et en fin de compte, on en reviendra tout à l'heure,
17:50 on en parlera, de la responsabilité très lourde du politique,
17:53 avec un aveuglement, l'aveuglement c'est pire que la cécité,
17:58 la cécité c'est perdre la vue, l'aveuglement c'est refuser
18:02 de voir ce qu'on a sous les yeux, c'est pas du tout pareil.
18:05 Et je pense que des donneurs d'alertes comme vous
18:08 sont extraordinairement utiles, et la fraîcheur de votre jeunesse
18:12 est d'autant plus revigorant.
18:15 – Merci.
18:17 – Pour aller dans le sens de ce que vous disiez tout à l'heure
18:21 sur les agressions dans la rue, en citant votre cas personnel,
18:25 celui de votre petite sœur, j'ai vu qu'en 2023,
18:29 on avait estimé à près de 88 000 femmes agressées,
18:33 hors du contexte extra-familial, sur la voie publique
18:36 ou dans les transports en commun.
18:38 Ça fait du 240 par jour, 10 par heure,
18:41 c'est-à-dire que c'est absolument effarant,
18:44 il faut que les téléspectateurs qui nous écoutent
18:47 se rendent bien compte de l'importance,
18:49 presque près de 100 000 quoi, c'est absolument effarant.
18:53 Alors, avec un chiffre noir, on tourne autour de…
18:57 là ce que je cite c'est un peu de chiffre noir
18:59 parce qu'on a en réalité à peu près à 60 000 faits recensés
19:02 et le chiffre noir doit être presque 50% en plus, très certainement.
19:07 – Tu parles des dépôts de plaintes là ?
19:09 – Voilà, des dépôts de plaintes, mais une analyse a été faite.
19:12 On estime que 50 à 60% des faits ne sont pas portés à la connaissance du Parti.
19:17 – Des dépôts de plaintes, il faut déjà passer 2 heures
19:19 dans la salle d'attente des commissariats, avant le temps d'attendre.
19:22 – Alors, bien qu'on ne dispose d'aucune statistique fiable
19:25 quant à la nationalité, la binocénalité
19:28 ou même les ascendances des agresseurs,
19:31 ces distinctions statistiques étant interdites par la loi,
19:35 il ne faut pas discriminer.
19:37 – Ce serait une bombe nucléaire.
19:39 – Ça serait dire la vérité, c'est tout le problème.
19:42 Je crois que c'est… vous savez mes références au cinéma,
19:47 j'aime bien les vieux de la vieille,
19:49 à un moment donné Pierre Frenet a un problème avec un chauffeur de car,
19:53 il lui dit qu'on a une tête de canard, des pattes de canard et des ailes de canard,
19:57 c'est qu'on est un canard quoi.
19:59 Donc, mais nous, les statistiques ne s'inspirent pas de Pierre Frenet
20:03 et donc les canards restent toujours d'une manière très éthérée.
20:07 – T'as des références de boomer quand même.
20:09 – Non, non, non.
20:11 – Voilà, la litanie des faits divers quand même laisse à penser
20:14 qu'une immense majorité d'entre eux est étrangère ou d'origine étrangère.
20:18 Votre combat donc n'est-il pas de nous faire prendre conscience de cette réalité ?
20:24 – Oui alors en effet comme vous l'avez dit, c'est très compliqué
20:27 parce que nous n'avons pas de statistiques ethniques.
20:30 – Ça n'existe pas.
20:31 – Ça n'existe pas, on sait en revanche par les travaux des pédopsychiatres
20:35 notamment qui travaillent beaucoup avec les jeunes,
20:38 notamment des jeunes de quartier,
20:40 que les sociétés qui nient l'égalité homme-femme sont des sociétés
20:43 où généralement il y a un plus fort taux de violence conjugale,
20:45 ce qui peut justifier des comportements hyper violents dans l'espace public
20:48 venant de jeunes étrangers, mais venant de jeunes dont les parents ont été étrangers.
20:52 Je vous renvoie d'ailleurs à une étude qui a été réalisée par le Sénat
20:56 qui date de 2004, de 2004, qui déjà montrait que les jeunes
21:01 dont les parents ou les grands-parents étaient issus de l'immigration,
21:03 de nationalités maghrébines ou d'Afrique subsaharienne,
21:06 étaient sur-représentés dans les faits de violence.
21:08 Mais ça c'est une étude qu'on n'a pas voulu voir justement
21:11 parce que SOS Racisme était d'ailleurs venue la critiquer en disant que oui,
21:14 mais il ne fallait pas tirer de conclusions trop hâtives,
21:17 enfin bon quand il y a des chiffres, malheureusement les chiffres sont là.
21:20 On n'a pas de statistiques ethniques, en revanche on a des statistiques
21:23 de nationalités qui sont sorties et à ce titre-là je veux être bien claire,
21:28 les violences faites aux femmes ne sont pas l'apanage des personnes issus de l'immigration.
21:33 Il existe des violences faites aux femmes qui sont réalisées par des Français dits de souche
21:38 et d'ailleurs les Français sont, il paraît, assez forts sur les violences psychologiques notamment.
21:42 Néanmoins, ceci étant dit, on remarque une sur-représentation
21:47 des agressions sexuelles par des personnes étrangères
21:50 alors qu'ils sont minoritaires chez nous, encore minoritaires chez nous.
21:54 Et ces statistiques-là de nationalité donc, qui ne sont pas des statistiques ethniques,
21:59 existent en France mais existent aussi dans les autres pays.
22:01 Ce n'est pas une exclusivité française.
22:03 Souvent on nous dit, moi quand je vais citer des statistiques ethniques allemandes,
22:07 sur les plateaux on me dit "non mais on parle de l'Allemagne, on n'est pas en France".
22:10 Bon, si ce n'est qu'en Allemagne, la crise migratoire est à peu près la même qu'on est connue
22:14 et dans ce cas, si on n'a rien à se cacher, on peut en effet faire des statistiques ethniques,
22:20 je pense que personne n'est prêt.
22:22 Ce qu'on a remarqué, c'est que par exemple, aux Pays-Bas,
22:25 36% des mis en cause pour infractions sexuelles sont étrangers.
22:28 En Allemagne, 67% des mis en cause pour viol en réunion sont étrangers
22:33 et majoritairement afghans ou pakistanais.
22:35 En Autriche, 11% des violeurs sont demandeurs d'asile
22:38 alors qu'ils ne présentent que 1% de la population.
22:40 France, 20% des agressions sexuelles sont le fait d'étrangers en France.
22:44 63% des agressions sexuelles à un transport francilien,
22:47 en Paris et Île-de-France, sont le fait d'étrangers.
22:49 Italie, 42% des violeurs sont étrangers
22:52 alors qu'ils ne représentent que 8% de la population
22:54 et en Suède, c'est 73% des violeurs qui sont étrangers.
22:57 Donc, on remarque une sur-représentation
23:02 qui s'explique assez facilement par un choc culturel
23:04 mais là encore, quand on est face à des gens qui refusent de voir la réalité
23:08 ou qui ne connaissent pas ces publics-là, ça devient très compliqué.
23:11 On sait aujourd'hui par exemple que dans un certain nombre d'associations
23:14 qui accueillent les personnes issues de l'immigration,
23:16 on indique aux bénévoles femmes de s'habiller dans des vêtements amples
23:21 qui ne montrent aucune partie visible du corps
23:26 ou alors pas de short.
23:28 On sait dans la jungle de Calais, malheureusement,
23:30 qu'il y a eu tout un tas de viols, notamment sur des journalistes.
23:32 On sait aussi que maintenant, on distribue des petits cryptogrammes
23:36 aux personnes issues de l'immigration
23:38 pour montrer quelle partie du corps féminin ne pas toucher.
23:41 Donc ça, c'est une réalité que les militants de ces associations-là savent
23:45 dont ils ne veulent pas parler, mais qu'ils savent.
23:48 Mais c'est une chose que visiblement les pouvoirs publics
23:52 ou les militantes néo-féministes, moi je les vise beaucoup
23:54 parce que forcément, je trouve qu'elles sont mauvaises sur leur analyse,
23:58 ne savent visiblement pas et ne veulent pas voir quand on leur explique.
24:02 Il y a un écart culturel énorme qui justifie en effet
24:06 que notamment dans les viols de prédation, les viols dans l'espace public,
24:09 on retrouve ce genre de choses.
24:11 Mais pas que, dans les violences conjugales,
24:14 on retrouve aussi une forte présence de personnes issues de l'immigration.
24:17 Mais là encore, pas que, ça peut toucher tous les milieux.
24:19 Mais en effet, dans des situations où les femmes,
24:23 il faut bien se rendre compte qu'on accueille chez nous des personnes, des hommes
24:26 pour qui les femmes sont voilées, excisées,
24:28 et que toutes les cultures n'ont pas le même rapport aux femmes que la nôtre.
24:32 – C'est donc bien une question civilisationnelle, au-delà du culturel.
24:40 – Tout à fait.
24:41 – Et ça nous crève les yeux.
24:44 Alors, si on veut faire la généalogie des choses,
24:47 pourquoi est-ce qu'en France, il y avait un consensus
24:51 entre les hommes et les femmes, on peut dire qu'on s'entendait bien, quelque part.
24:56 On a un héritage chrétien de plus de 1000 ans d'histoire,
25:01 et que, quoi qu'on dise, alors aujourd'hui je sais bien que c'est pas l'ordre du jour,
25:07 mais si on se réfère par exemple aux écrits de René Girard,
25:12 "La violence est le sacré",
25:15 ou même le génisme du christianisme de Chateaubriand,
25:19 en se référant à ces références chrétiennes,
25:24 le christianisme a apporté d'abord l'égalité entre les hommes et les femmes,
25:28 mais bien au-delà a inventé la courtoisie, la noblesse, la chevalerie,
25:35 la séduction, tout était lié à des comportements.
25:42 Et au bout de 1000 ans d'histoire, on en était arrivé à un équilibre
25:46 qu'aujourd'hui on rejette.
25:49 Alors on veut rejeter totalement cette civilisation chrétienne qui nous a fait,
25:53 qui nous a construit, et qui fait que les relations entre les hommes, les femmes, etc.
25:57 Vous savez, même le code pénal, quand vous prenez le code pénal,
26:00 la non-assistance à personne en danger, c'est du christianisme,
26:05 c'est l'intérêt pour l'autre, etc.
26:08 – Si je peux me barrer dans l'affaire, le christianisme,
26:11 Jésus a libéré les femmes sous l'Antiquité.
26:14 – Mais vous savez qu'il y a beaucoup plus de saintes que de saints.
26:17 – Tout à fait, exactement.
26:19 – Et la meilleure preuve c'est que presque toutes nos cathédrales,
26:22 c'est Notre-Dame de Socie, Notre-Dame de Paris, etc.
26:26 au travers de la Vierge Marie, on encensait la femme.
26:30 Et on a mis des centaines d'années à arriver à cette intelligence de l'être
26:37 qu'on a réussi à construire.
26:40 Et là, on a des chocs qui sont plus que culturels,
26:43 c'est des chocs civilisationnels, c'est des chocs éthiques,
26:46 c'est des chocs comportementaux qui sont incompatibles.
26:53 – Tout à fait.
26:54 – Totale incompatibilité.
26:56 Alors justement, au lieu de dire "c'est des étrangers qui commettent toutes ces choses-là",
27:04 est-ce qu'on ne pourrait pas se dire "des étrangers il y en a eu,
27:07 mais avec une assimilation forcée à nos critères, à nos façons de vivre,
27:13 à une assimilation obligatoire, au bout d'un moment,
27:16 ils finissaient par rentrer dans leur rang".
27:19 – Elle n'est pas nécessairement forcée, ton assimilation.
27:21 – L'assimilation, quand on t'obligeait à changer ton prénom,
27:24 c'était un petit peu forcé.
27:25 – Non, non, moi je ne te parle pas de ça,
27:27 je te parle du comportement que peuvent avoir les gens
27:29 qui sont d'origine étrangère européenne
27:30 et qui viennent s'amalgamer à ce qu'est la société française.
27:33 Les rapports entre hommes et femmes sont les mêmes,
27:35 parce que tu parles du christianisme, mais c'est effectivement…
27:38 – Est-ce qu'il ne serait pas grand temps justement
27:40 de revendiquer cette histoire extraordinaire qui nous a forgés
27:43 et qui est quelque part absolument extraordinaire ?
27:46 – Non, tu ne le crois pas.
27:47 Tu n'es plus en France, tu es en République, c'est la même chose.
27:49 – Oui, alors, est-ce que la laïcité n'a pas été un grand piège quelque part ?
27:54 – Oui, ça l'est en effet.
27:55 – Est-ce qu'on ne peut pas en vouloir aux francs-maçons du 19ème siècle
27:58 qui voulaient à tout prix bouffer du curé quelque part ?
28:01 Quand on regarde toute l'histoire, voyons ce que l'Église a fait quand même.
28:06 Les soins, l'école, c'est eux qui ont essarté les territoires,
28:12 c'est eux qui ont fait les prairies, c'est eux qui ont laboureux,
28:14 c'est eux qui ont asséché les marais,
28:16 c'est eux qui ont construit, avant d'avoir des communes,
28:19 on avait des chapels, on avait des paroisses,
28:23 qui tenait l'État civil ? C'était les curés.
28:28 Il a bien fallu qu'à…
28:30 Alors pourquoi est-ce qu'on dit qu'on est tous des descendants de François 1er ?
28:33 Parce qu'à un moment donné, François 1er a dit
28:35 "l'État civil à partir de maintenant devrait être écrit en français, non plus en latin".
28:39 Donc voilà pourquoi on est tous des français issus de François 1er.
28:43 Je pense que… je vous écoute,
28:46 et j'essaye de voir en filigrane des questions existentielles très fortes en réalité.
28:53 Et je pense que vous avez raison de prendre ce biais visible des faits divers
28:58 pour mettre en évidence des phénomènes civilisationnels très lourds.
29:02 Moi je pense qu'aujourd'hui il y a quelque chose…
29:04 Moi c'est ce qui m'a toujours choquée,
29:06 et qui a fait que je ne me suis pas du tout engagée dans des associations
29:09 notamment féministes plus basiques, plus aimées, on va dire ça comme ça.
29:15 Moi ce qui m'a toujours choquée, c'est de voir les fémen blasphémées, la Sainte Vierge.
29:19 Je ne suis pas contre le droit de blasphème, chacun dit ce qu'il veut.
29:21 Le souci étant que la Sainte Vierge est la mère du Christ,
29:25 Christ qui a quand même donné une identité,
29:27 qui a créé la notion même d'individu, qui a libéré justement les femmes.
29:31 Qui a christianisé l'Europe ? Ce sont les femmes,
29:33 parce qu'elles ont bien compris que ce serait…
29:35 – Clovis en tête !
29:37 – Clovis en tête et Sainte Clotilde, Sainte Olga de Kiev,
29:39 enfin je veux dire, quel que soit leur droit,
29:41 mais ce n'est pas une séparation.
29:43 – Même le premier empereur romain qui s'est converti au christianisme,
29:46 c'est à cause de sa femme.
29:48 Sa femme était chrétienne, et donc il a dit,
29:51 "bon bah écoute si je gagne la bataille, je dirais que c'est grâce à ton Dieu".
29:55 Comme il a gagné la bataille, il s'est converti au christianisme,
29:58 et tous ses soldats, pareil.
30:00 – Ces femmes-là ont bien compris…
30:01 – Ce n'est pas un discours d'extrême-gauche, pas du tout.
30:03 – Ce n'est pas un discours d'extrême-gauche, mais…
30:05 – Après l'Église n'a pas toujours été tendre avec les femmes,
30:07 on sait aussi qu'il y a eu le sort des mères célibataires,
30:09 notamment qui étaient sévèrement punies par l'Église.
30:13 Il y a eu l'Église des Hommes, il y a eu l'Église du Christ,
30:15 et le Christ a vraiment libéré les femmes.
30:17 Et ça je ne comprends pas qu'elles soient dans une totale rébellion
30:20 contre l'image même de la Sainte Vierge,
30:22 alors qu'elles devraient être plutôt reconnaissantes.
30:24 Mais je ne force personne à être religieuse ou quoi,
30:27 mais je trouve qu'il y a quand même, sur ça,
30:29 il y a un manque de culture énorme,
30:31 il y a un manque de culture de la part des mouvements féministes qui…
30:33 Je vous renvoie au livre de Régine Pernoud,
30:35 "La femme au temps des cathédrales", qui est incroyable,
30:37 et qui explique notamment que non,
30:39 les femmes avaient aussi des droits au Moyen-Âge,
30:41 alors en effet, il y avait peut-être une égalité,
30:43 mais qui était plus une égalité de classe qu'une inégalité de sexe.
30:46 Et ça c'est vraiment essentiel de le connaître.
30:48 – Au Moyen-Âge, c'est les femmes qui détenaient les clés,
30:51 le fameux trousseau, c'est elles qui, en fin de compte, géraient la maison.
30:55 Et puis quand vous regardez toute l'histoire de France,
30:57 l'influence des femmes, qu'elles soient légitimes ou courtisanes,
31:01 a été absolument prodigieuse.
31:04 – Et en fait, si vous voulez, en France, en effet,
31:06 ce n'est pas non plus le système le plus parfait.
31:08 Je vois de temps en temps des vidéos de Lina, vous savez,
31:11 qui ressortent de temps en temps, et en effet, il y a quelques années,
31:13 quand on faisait des micros trottoirs dans la rue,
31:15 certains hommes expliquaient que battre leur femme
31:17 n'était pas quelque chose de grave.
31:19 Et ça, il y a eu un changement de mentalité par rapport à ça qui est réel,
31:22 mais qui a existé.
31:24 Donc on n'a pas le système le plus parfait,
31:27 mais on n'a pas le pire système au monde.
31:29 Et on a l'impression que dans leur bouche,
31:31 vraiment, elles envient presque d'autres civilisations
31:35 qui ont été bien plus cruelles,
31:37 et qui sont encore bien plus cruelles et violentes avec les femmes.
31:40 Et c'est ça qui me sidère.
31:42 Elles parlent de la culture du viol, certes,
31:43 il existe encore une culture du viol en France,
31:45 mais elle est incomparable avec ce qui se passe en Afrique au Maghreb.
31:48 – Vous trouvez qu'il y a une culture du viol en France ?
31:50 – Ah ben, il y a encore, en effet, sur certains discours,
31:53 oui, moi, par exemple, j'ai été choquée par des discours
31:56 potentiels de Gérard Depardieu sur des enfants.
31:59 Moi, c'est des choses auxquelles je n'adhère pas.
32:01 – Gérard Depardieu, c'est de une grande méchante.
32:03 Ça n'a pas toujours été le cas.
32:05 – Si vous voulez, c'est ça que je trouve hallucinant avec elles,
32:07 c'est qu'elles vont mettre au pilori un Gérard Depardieu,
32:10 moi, j'ai vomi ses propos, et je considère en effet
32:13 qu'il s'inscrive dans une tradition que moi je n'aime pas.
32:16 En revanche, vous ne pouvez pas du tout comparer
32:18 ce que dit Gérard Depardieu et ce que font certains hommes politiques.
32:22 – Gérard Depardieu, quand il joue, c'est des rôles, vous me direz,
32:25 quand il joue certains rôles, je pense aux valseuses en particulier,
32:28 c'est un acteur extraordinaire, magnifique, extraordinaire,
32:32 mais ça reste un film, bien sûr, mais on en sent ce Gérard Depardieu.
32:37 Et quand on se rend compte que dans la vraie vie,
32:40 les gens qu'on voit au cinéma se comportent de la même manière,
32:43 on se dit "ah mais non, c'est très mal".
32:45 Je trouve qu'il y a une certaine dissociation entre la réalité et le cinéma.
32:49 – À cet égard, je devais avoir 20 ans quand les valseuses sont sorties,
32:53 j'avais été voir ça au cinéma, tout le monde en censait ce film
32:56 en disant que c'était un chef-d'œuvre etc.
32:59 J'étais ressorti de là à 20 ans, j'avais envie de vomir.
33:02 Je disais "mais quelle est la considération de la femme ?"
33:05 – Dans le monde du cinéma, autre chose,
33:06 mai 68 a entretenu pour moi cette culture du viol sur les femmes notamment.
33:10 On a eu quand même des discours, mais sur les enfants aussi.
33:14 – On ne va pas rappeler le discours de certains hommes politiques d'aujourd'hui
33:18 qu'on voit passer à la télé, qui faisaient l'apologie de la pédophilie.
33:21 – Mais c'était vraiment la culture du viol que moi je considère comme celle
33:24 et qui n'est pas du tout pointée du doigt aujourd'hui.
33:26 – Je ne suis pas tout à fait d'autre avis, on sort un petit peu du sujet
33:28 parce qu'on parle des enfants et pas des adultes, c'est un petit peu différent.
33:32 Mais je pense qu'en ce qui concerne la pédophilie,
33:34 on a considéré que c'était quelque chose qui était à développer
33:37 parce qu'effectivement certains ministres ont pu dire que c'était…
33:41 la sexualité des enfants était un continent
33:44 dont les rivages seraient abordés dans le futur
33:47 par les générations qui nous suivront.
33:50 Mais je trouve qu'il y avait une volonté jusqu'en 1994,
33:54 et je vais vous dire pourquoi je retiens cette date,
33:56 il y avait une volonté de revenir à l'antiquité grecque et romaine
34:00 où la liberté d'aimer des enfants était totale,
34:03 semblait-il en tout cas de près ce qu'il nous est dit.
34:06 Et 1994 pour moi c'est une date charnière
34:08 parce que c'est l'affaire Dutroux à Belgique.
34:10 Et on s'est rendu compte que finalement la pédophilie ça pouvait être mortel,
34:13 ça pouvait être quelque chose de très violent, absolument terrible
34:19 et que ça pouvait conduire à la mort des enfants.
34:21 Et depuis 1994, depuis l'affaire Dutroux,
34:25 on a un certain nombre de vedettes, littéraires en particulier,
34:28 je pense à Gabriel Maznev, qui sont passés d'un camp à l'autre,
34:31 c'est-à-dire que c'était des gens qui étaient invités sur les plateaux télé,
34:35 qui avaient un discours qui était écouté.
34:37 Alors tout le monde n'était pas de leur avis,
34:40 mais ils avaient une parole qui était libre.
34:44 Et du jour au lendemain ces mêmes personnes sont devenues le diable,
34:47 et c'est un peu ce qui arrive à Depardieu aujourd'hui.
34:49 C'est un petit peu la même chose.
34:51 C'est-à-dire qu'auparavant, tant que c'était un acteur,
34:53 ses films étaient formidables et les rôles qu'il jouait,
34:56 Truculent et autres, étaient des gens.
34:59 Certes aussi, mais c'était quelqu'un qui était merveilleux.
35:02 Et puis est arrivée une période que j'ai connue d'ailleurs professionnellement,
35:05 par rapport à Depardieu, 2018 si je ne me trompe pas,
35:08 et quasiment du jour au lendemain, Depardieu est devenu le diable.
35:12 Alors qu'en fait, je pense que ça se situe de façon plus difficile entre les deux.
35:19 – Mais pour terminer juste sur la question de la pédophilie,
35:22 à l'inverse, des Simone de Beauvoir sont encore adulées par des militants féministes,
35:26 alors qu'on sait très bien qu'elles servaient de raboteuses pour Jean-Paul Sarkozy.
35:29 – Vous savez, je crois que ça a été… – Il y a les bons et les mauvais.
35:32 – C'est comme le chasseur, oui.
35:34 – Est-ce que tu en parles de ce mouvement 68 heures ?
35:37 – Oui, il est évident qu'il a été étayé autour des deux grandes figures
35:41 de Simone de Beauvoir et de Jean-Paul Sartre,
35:45 qui étaient eux-mêmes les héritiers d'André Breton avec l'existentialisme.
35:52 40 ans, 50 ans plus tard, ça fait encore un débat terrible.
35:55 Quand vous reprenez les devises d'André Breton sur l'existentialisme,
35:59 l'homme n'est que liberté, il n'a aucune contrainte, aucune morale, etc.
36:03 Alors, ça a donné ensuite mai 68, ça a donné ensuite un individualisme forcené
36:10 lié à des avancées technologiques sans précédent, à l'autre côté,
36:17 donc avec une déstructuration de tout ce qui nous avait structuré.
36:21 La famille, les enfants… – Il est interdit d'interdire, sous les trois.
36:27 Il est interdit d'interdire, c'était possible, mais maintenant on en revient.
36:30 – Et on en est arrivé à ce paroxysme.
36:33 Il y a quelques temps, on a rendu un hommage appuyé à Robert Badinter,
36:38 mais j'étais vert dans mon canapé.
36:41 Parce que Badinter est issu de toute cette mouvance-là,
36:46 de l'excuse systématique, de la tolérance systématique.
36:50 Et ça nous donne ensuite son héritier, qui est du Pont-Morétier,
36:54 aujourd'hui à la justice.
36:56 Vous savez, en employant une telle rhétorique, une telle dramaturgie oratoire,
37:01 on en est arrivé non pas à la fin de la peine de mort, mais à la mort de la peine.
37:05 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, ça vous donne ce qui s'est passé hier soir à la Courneuve,
37:09 une centaine de jeunes qui viennent agresser, attaquer un commissariat de police
37:14 en pleine ville. Et tout le monde s'étonne, on dit "ça c'est un fait divers,
37:18 c'est incroyable, qu'est-ce qui s'est passé ?"
37:20 Mais essayons d'avoir une démarche un peu anthropologique,
37:24 et de venir à la généalogie des choses.
37:26 Reprenons ce discours existentialiste relayé par Simone de Beauvoir,
37:31 "la femme n'en est pas femme, elle le devient", etc.
37:35 Cette aisance technologique a permis des avancées extraordinaires,
37:40 qui nous a fait oublier nos fondamentaux, sur lesquels vous semblez vouloir revenir,
37:45 et en tous les cas nous éclairer, avec en plus cette confrontation culturelle
37:50 et civilisationnelle qui est patente, on ne peut pas le nier.
37:55 Je ne veux pas dire que tout ça est un peu désespérant,
37:58 parce que moi j'ai 70 ans, mais j'ai 6 petits-enfants, je suis quand même inquiet.
38:04 La question c'est de jouir sans entrave, avec ou sans consentement.
38:07 Exactement, c'est ça, on a été dans les abus en oubliant.
38:12 Vous savez, depuis la nuit des temps, l'homme est arrivé il y a 300 000 ans,
38:17 il y avait une parité évolutionniste rigoureuse, obligatoire,
38:22 d'évolution entre le domestique et l'existentiel.
38:27 C'est-à-dire, on inventait la brouette, etc, mais on se disait, d'où ça vient ?
38:32 Donc l'animisme, les religions successives, même les mythologies grecques, romaines, etc,
38:40 puis les religions révélées, christianisme, islamisme, etc,
38:45 mais à chaque fois des interrogations existentielles.
38:48 Aujourd'hui, on n'a plus aucune interrogation existentielle.
38:51 Au contraire, on a même l'impression que cette petite période de vie
38:54 doit être jouissive au maximum, donc pas de responsabilité, pas d'avenir,
39:01 c'est l'instant présent qui compte, etc.
39:03 Donc, vous voyez qu'à bien des égards, il y a ce particularisme-là
39:10 de cette immigration massive, mais il y a aussi ce particularisme
39:15 qui nous est propre, qui nous est inhérent, qu'on s'est détruit nous-mêmes,
39:19 quelque part on s'est détruit nous-mêmes.
39:21 – Vous pouvez-je dire quelque chose ?
39:25 Parce qu'on est allé à 300 000 ans…
39:28 – Parce que c'est important…
39:30 – Oui, tu as raison.
39:31 – Alice Cordier est une lanceuse d'alerte qui en fait compte
39:36 derrière ce petit concours.
39:39 – C'est moi qui reviens là en 2024.
39:41 – Ce petit coin-là nous permet d'aller très loin.
39:43 – Tout à fait.
39:44 – Je trouve qu'il y a une profondeur dans leur démarche
39:46 qui est extraordinairement intéressante.
39:48 – Absolument.
39:49 – Alors, par contre, j'aimerais maintenant aborder,
39:52 avez-vous été contacté par des partis politiques ?
39:55 Avez-vous des liens avec des partis politiques ?
39:58 On sent qu'aujourd'hui, le débat se recentre quand même
40:03 sur les questions civilisationnelles, bien que, comme je vous l'ai dit tout à l'heure,
40:06 Macron essaye encore de nous faire des bisbis pour éviter le débat civilisationnel.
40:12 Mais avez-vous des contacts avec la politique ?
40:16 Est-ce qu'on essaie de vous récupérer ou quoi ?
40:18 Ou est-ce que vous voulez à tout prix garder votre indépendance ?
40:21 – Non, on veut garder une indépendance.
40:22 Ça ne veut pas dire qu'on ne travaille pas avec des partis.
40:24 Notre but, ça passe par les lois qui sont proposées.
40:27 Aujourd'hui, on a la chance d'avoir un certain nombre de députés
40:30 qui sont présents à l'Assemblée nationale,
40:32 qui peuvent être sensibles aux idées que l'on peut proposer.
40:35 Donc forcément, on essaye de travailler en bonne intelligence.
40:38 Alors, il y en a qui ne veulent pas travailler avec nous, mais d'autres sont un petit peu plus sensibles.
40:42 – Et les filles, je suppose, n'avez pas de contacts ?
40:44 – Non, à vrai dire, on a à peine essayé.
40:46 D'abord parce qu'on les croise peu, on a peu de possibilités.
40:50 – Adrien Catenas, vous l'avez pas trompé ?
40:52 – Non, alors, il est peu enclin à parler des cas de violence,
40:55 il n'est pas forcément le meilleur placé.
40:57 Non, il y a une partie de la majorité qui pourrait, d'une certaine façon,
41:02 écouter un petit peu nos propos.
41:04 Forcément, les parties de droite sont enclin.
41:07 LR commence à essayer de copier le Rassemblement national sur ces questions-là
41:11 et à se dire que, malgré le fait qu'ils auraient pu changer les choses,
41:14 à un moment, je pense, à la période de Sarkozy, qui a été une catastrophe,
41:17 ils essayent de se rattraper, ou du moins de copier ce qu'on appelle l'extrême droite.
41:22 Mais je pense que même au niveau du gouvernement,
41:24 on pourrait essayer de faire influencer un petit peu les choses.
41:27 Nous, on est en train de, petit à petit, se structurer à ce niveau-là,
41:30 de faire des propositions de loi, d'envoyer aux députés, au Parlement européen.
41:34 Il y a des choses à faire aujourd'hui.
41:36 Un de nos principales ennemis, je dirais presque,
41:38 c'est quand même l'Union européenne sur la question migratoire.
41:41 – C'est là où je voulais en venir également.
41:44 Alors, vous savez qu'aujourd'hui, le seul horizon qu'on nous propose,
41:49 c'est l'Europe qui n'est pas européenne, qui n'est pas digne de vivre.
41:55 C'est invraisemblable.
41:57 On a bien compris que l'ambition démesurée de notre Président de la République,
42:01 c'était de devenir un jour président de l'Europe.
42:06 Il se voit déjà comme l'un des hommes les plus puissants du monde,
42:10 puisque si l'Union européenne, une Union fédérale, j'entends, se faisait,
42:14 effectivement.
42:15 Et par contre, on s'aperçoit, au fil du temps,
42:19 que Bruxelles, par des décisions très particulières,
42:23 a eu cette influence dévastatrice au niveau civilisationnel.
42:26 À deux niveaux.
42:27 Déjà, il faut savoir qu'à Bruxelles, il y a des forts lobbys islamistes
42:30 qui agissent, qui discutent.
42:32 Il y a des intérêts économiques, évidemment.
42:34 On sait que le Qatar finance un petit peu certains lobbys.
42:37 Et on a vu se mettre en plaince un certain nombre de choses,
42:41 de financements de la part de Bruxelles.
42:43 Je pense à, un en particulier, le financement du forum
42:45 des organisations européennes musulmanes des jeunes et étudiants.
42:49 Forum peu connu, finalement.
42:51 Moi, je ne le connaissais pas avant de commencer mes petites recherches,
42:53 notamment sur Bruxelles.
42:54 Alors, forum qui a l'initiative d'une campagne,
42:57 "La joie est dans le hijab",
42:58 où on a vu tout un tas d'affiches publicitaires
43:02 de la part de Bruxelles, financées par Bruxelles,
43:05 avec une jeune fille musulmane.
43:07 Alors, on s'était coupé en deux,
43:08 il y avait une partie sans le voile, l'autre partie avec le voile.
43:10 Montrant que, de toute façon, on pouvait s'épanouir totalement
43:13 en portant un voile qui est quand même, fondamentalement,
43:15 un voile de soumission.
43:17 Soumission parfois volontaire, consentie, mais soumission quand même.
43:21 La deuxième chose par rapport à ce forum,
43:22 qui, je le rappelle, est toujours financé par l'Union européenne,
43:25 c'est qu'il abrite des associations proches des frères musulmans,
43:27 je pense à Mille Ligos Russe, une association turque,
43:30 qui agit particulièrement à Strasbourg,
43:32 notamment pour faire avancer ses pions.
43:35 Et puis, une dernière chose,
43:37 ce forum des organisations européennes a invité au Parlement européen
43:40 pour la journée contre l'islamophobie,
43:42 journée où ils ne se sont pas retenus de critiquer
43:45 la politique française, politique islamophobe,
43:49 parce que, dans un contexte de débat sur l'Abaya, notamment.
43:53 Donc tout cela est financé par Bruxelles.
43:55 Bruxelles qui remet en question la laïcité,
43:57 alors la laïcité française, je reste en plein pensé ce qu'on veut,
44:00 n'empêche qu'aujourd'hui, elle aurait au moins,
44:02 si elle était bien définie, un avantage,
44:05 c'est de limiter l'expansion des signes religieux
44:08 et de lutter contre ces lobbies et ces associations islamistes,
44:11 chose qu'elle ne fait absolument pas aujourd'hui,
44:13 mais voilà, on a été critiqué pour ça.
44:16 Il y a un autre exemple d'atteinte civilisationnelle totale
44:20 de la part de l'Union européenne,
44:22 je prends des exemples assez concrets,
44:24 mais qui nous permettent de bien comprendre,
44:26 je pense à l'agence Frontex, une agence de garde de côte
44:28 qui est censée contrôler nos côtes.
44:30 C'est une agence de voyage en fait.
44:32 Pire que ça, c'est devenue une agence de statistique,
44:35 puisque le directeur de Frontex a changé,
44:37 Livre Nord a fait un excellent reportage là-dessus,
44:39 et quand le directeur a changé, le nouveau directeur de Frontex
44:41 a expliqué que de toute façon, on ne pouvait pas lutter
44:43 contre l'immigration illégale,
44:45 et que tout ce que pouvait faire Frontex,
44:47 c'était établir des statistiques.
44:49 Il s'avère que l'ancien directeur avait essayé
44:51 de mettre en place vraiment des frontières stables,
44:55 et d'ailleurs c'est bien sûr ce que Schengen avait prévu,
44:59 normalement c'est de fortifier notre extérieur
45:02 et de fluidifier nos échanges à l'intérieur.
45:04 Et en effet, comme vous l'avez dit,
45:06 il a été contrôlé et accusé de faire son appel du push-back,
45:10 donc de renvoyer les migrants de façon violente
45:14 à l'extérieur de nos frontières.
45:16 Il a juste fait son travail, et il a eu la chance d'être contrôlé
45:19 par ce qu'on appelle des moniteurs en droits fondamentaux,
45:23 qui sont venus lui empêcher de faire son travail,
45:25 qui sont venus expliquer au pays, à ce moment-là,
45:27 c'était la Lituanie contre l'immigration biélorusse qui arrivait,
45:32 on est venus, enfin voilà, ces moniteurs-là sont venus expliquer
45:36 à la police lituanienne que de toute façon,
45:39 elle faisait mal son travail,
45:42 que l'immigration illégale,
45:44 si vous discriminez des migrants illégaux,
45:46 si ça se trouve vous discriminez des migrants
45:49 qui sont venus pour demander le droit d'asile,
45:51 donc pour 1 sur 150, il vaut mieux faire venir les 150.
45:53 – Donc il ne faut rien faire, il faut laisser rentrer tout le monde.
45:56 – Il ne faut rien faire, il faut laisser rentrer tout le monde.
45:58 Et c'est pire que ça, c'est que ces militants en droits fondamentaux
46:00 sont venus expliquer, notamment à l'État lituanien,
46:02 que son droit était raciste,
46:04 et qu'ils ne respectaient pas le droit de l'Union européenne,
46:06 qui je le rappelle n'est pas un droit d'ouverture,
46:08 mais quand même un droit de sécurisation des frontières.
46:10 Donc en fait voilà, en effet c'est une agence qui est censée garder nos côtes,
46:13 et qui ne le fait plus, parce que c'est la Commission européenne,
46:16 d'Ursula von der Leyen, qui a mis en place ces moniteurs,
46:18 qui sont venus expliquer,
46:19 des moniteurs qui sont généralement des membres d'associations,
46:22 des militants ou des lobbies,
46:23 qui sont venus expliquer aux États qui essayent de protéger leurs frontières
46:26 que non, c'est contraire à la politique de l'UE.
46:28 Donc en fait c'est le serpent qui se la mort la queue,
46:30 l'UE est censée protéger nos frontières, ses frontières,
46:34 mais l'UE envoie des modérateurs expliquer
46:36 que les États n'ont pas protégé leurs frontières,
46:38 donc on ne s'en sort pas.
46:39 Et ça s'est mis en place directement par les politiques de l'UE,
46:41 de la Commission actuelle.
46:43 – Alors quelle est leur volonté fondamentale ?
46:45 Est-ce que c'est pour pallier la dénatalité de l'Europe ?
46:48 On peut s'interroger.
46:50 Pourquoi est-ce que l'Europe agit d'une telle manière ?
46:54 – Il y a une population vieillissante,
46:56 – Pour changer de peuple un peu peut-être ?
46:57 – Il y a une population vieillissante qui est réelle,
46:59 ça ne compte pas nier,
47:00 et il est bien plus rentable de faire venir des populations
47:04 qui ne se plaindront pas,
47:05 qui ne demanderont pas à augmenter ou améliorer leur manière de travailler,
47:10 qui ne feront pas grève.
47:11 – Je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous,
47:12 parce qu'on se rend compte que ces populations-là,
47:14 c'est l'actualité du moment, c'est la Courneuve,
47:16 c'est d'autres événements et autres,
47:18 ce sont des populations qui revendiquent.
47:20 Vous parliez du hijab et vous parliez des frères musulmans,
47:23 c'est une population, on parle bien de cette population-là,
47:26 qui est fortement islamisée,
47:28 c'est une population qui revendique son islam.
47:31 Et moi j'aimerais en revenir à notre sujet concernant les violences,
47:38 d'une façon générale, sur les femmes,
47:40 et en particulier sur les viols et puis l'agression sexuelle.
47:43 Ce que je note, c'est qu'on a actuellement un quasi-monopole associatif féminin
47:50 avec #MeToo, #BalanceTonPort et ce genre de choses,
47:55 qui veut plutôt que les hommes soient par nature,
48:00 l'être masculin, européen principalement,
48:02 soient par nature un prédateur, soient par nature quelqu'un de dangereux,
48:06 alors que votre discours c'est pas ça.
48:08 Tout à fait.
48:09 C'est de dire que, en fait,
48:10 mais ça serait intéressant que vous le creusiez un petit peu,
48:13 parce que, est-ce que si l'homme n'est pas par nature un agresseur,
48:17 des femmes, est-ce que c'est culturel ou pas ?
48:20 Autrement dit, est-ce qu'il suffit de changer la culture des gens
48:22 pour qu'ils deviennent ce que nous sommes ?
48:26 Est-ce qu'il suffit de changer une nature ?
48:28 Est-ce qu'il suffit de changer une manière de se comporter
48:31 pour que quelqu'un qui, au départ, est considéré comme étant,
48:34 par sa culture d'origine, un prédateur potentiel,
48:37 parce qu'il a changé de culture, puisse devenir,
48:40 je dis pas un agneau, peut-être pas,
48:41 mais puisse devenir quelqu'un qui respecte les femmes ?
48:44 Tout à fait.
48:45 Alors, il y a deux choses.
48:46 Il y a une part de nature, par définition, par hormone.
48:51 L'homme est plus violent.
48:52 L'homme est plus violent.
48:54 La testostérone, on sait que ça rend violent.
48:56 D'ailleurs, les athlètes qui s'injectent de la testostérone
48:57 ont des comportements agressifs.
48:59 Pour avancer, il y a quand même quelque chose
49:01 qui est lié de l'ordre de la nature, de l'ordre de l'hormone.
49:04 Maintenant, il y a des sociétés qui ont su
49:07 donner la possibilité à l'homme de se maîtriser
49:10 et de maîtriser sa colère et ses pulsions.
49:14 C'est toute l'œuvre de René Girard dans "La violence est le sacré",
49:17 qui explique que c'est le sacré qui a apaisé
49:21 ces velléités un peu guerrières de l'homme.
49:24 Vous parlez des hormones.
49:26 C'est évident.
49:27 Bien sûr.
49:28 On n'a même pas la masse musculaire, etc.
49:30 Et pareil, l'histoire, l'anthropologie, nous l'apprend.
49:35 J'aime bien que Patrick n'aime pas que je rappelle tout le temps
49:37 l'homme des cavernes, mais à partir du moment
49:39 où l'homme s'est rendu compte que la femme
49:41 était encombrée par la grossesse,
49:43 on s'est réparti des tâches.
49:45 C'est-à-dire que l'homme allait à la chasse,
49:47 c'est pour ça qu'il a un regard lointain.
49:50 Le regard des scopélistes.
49:52 On dirait que c'est les écologistes, je crois,
49:54 qui disaient qu'en fait, depuis l'époque préhistorique,
49:56 les femmes sont moins fortes parce qu'elles ont moins mangé de protéines.
49:59 Non, mais on ne peut pas nier ça.
50:01 Vous savez que, par exemple, l'homme a un regard vers le lointain,
50:05 puisqu'on était appelé à être des chasseurs,
50:08 donc on regardait où était la femme
50:10 et la femme qui est restée beaucoup plus longtemps à la caverne
50:15 a un regard beaucoup plus circulaire.
50:18 Demandez à votre concubin ou à votre compagnon
50:21 d'aller chercher du beurre dans le frigo,
50:23 il y va, il dit "mais je ne le vois pas"
50:25 et puis la femme arrive, ça crève les yeux.
50:27 Il y a des différences biologiques qui sont réelles.
50:30 Je vais vous dire une petite anecdote pour sourire un peu.
50:34 J'ai très souvent traité des vols à morts,
50:37 mais dans les établissements bancaires,
50:40 quand on prenait les témoignages des témoins,
50:44 il y avait des hommes, il y avait des femmes, etc.
50:46 L'homme, toujours, il vous disait le calibre que c'était.
50:50 C'était un revolver, c'était un automatique, c'était un PM, etc.
50:54 Il vous disait la voiture, la marque, la couleur de la voiture
50:57 avec laquelle les gars s'étaient enfuis, etc.
51:00 Les femmes, incapables de vous dire la couleur du pistolet que c'était.
51:04 Par contre, elles vous décrivaient la couleur des yeux,
51:07 la couleur des cheveux, des fois même la texture des doigts.
51:11 Elles étaient capables de vous donner tous ces détails-là.
51:13 Parfois même en disant "il était beau" ou "il était agressif", etc.
51:17 Chose qui n'intéressait absolument pas l'homme.
51:20 Donc vous voyez qu'à travers même mon travail du quotidien,
51:23 on s'apercevait qu'il y avait des différences d'appréciation,
51:26 des différences de vues.
51:28 Il suffit de regarder un homme,
51:30 on parlait des violences sexuelles dans la rue,
51:32 quand un homme voit une fille dans la rue et qu'elle retient son attention,
51:35 il la suit du regard, même s'il ne dit rien, mais au moins il la suit du regard.
51:39 Le blond, paraît-il, attire beaucoup plus son regard.
51:42 Une femme ne fixera jamais un homme comme ça dans la rue.
51:44 Par contre, elle aura remarqué s'il est beau.
51:48 Elle n'aura pas bougé la tête, mais par contre elle l'aura vu.
51:51 Donc c'est vrai qu'elle a cette capacité.
51:54 C'est pour ça d'ailleurs qu'on voit assez peu de femmes pilotes d'avion,
51:57 parce qu'il faut avoir une vision sur le lointain que les femmes n'ont pas.
52:00 – Tu ne vas pas te faire que des ouvilles.
52:02 – Je sais bien, mais…
52:04 – Ça veut dire qu'on en a deux dans notre association des pilotes.
52:06 – Parce que maintenant il y a le pilote automatique.
52:09 [Rires]
52:11 Vous savez, c'est aussi une des évolutions.
52:13 On essaie de nous faire croire que l'homme, pendant des générations,
52:17 il avait une vie de pachette, etc.
52:19 La vie était rude, vous savez.
52:21 Il y a encore 150 ans, nouer ses enfants l'hiver, c'était dur.
52:25 C'était pas facile.
52:27 C'était dur pour la femme, c'est évident,
52:30 mais c'était dur pour l'homme aussi.
52:32 Descendre au fond des mines dans le Nord,
52:35 c'était pas facile non plus.
52:37 Aussi, l'une des caractéristiques, vous voyez par exemple,
52:40 entre les pays d'Asie et les pays sous nos latitudes,
52:44 les saisons.
52:46 Les saisons ont fait que, en Asie par exemple, vous plantez du riz,
52:49 on a besoin de toute la manœuvre des hommes, des femmes, etc.
52:52 pour planter le riz.
52:54 Dans nos latitudes, il faut labourer le sol, etc.
52:57 Donc faire un effort à un certain moment.
52:59 C'est aussi l'une des raisons pour lesquelles
53:02 l'homme était à un travail plus laborieux que la femme,
53:05 même si la femme, avec ce qu'on appelle la charge mentale,
53:08 c'est ça je crois, avait énormément de choses à s'occuper à la maison.
53:11 Mais vous voyez, toutes ces différences.
53:13 Je reprends l'exemple de ma plage tout à l'heure.
53:16 Selon les latitudes, c'est pas pareil.
53:18 Une vague vers le sud de ta plage, c'est plus la même plage.
53:21 Comment ?
53:22 - C'est une histoire.
53:24 - Pour conclure, j'aimerais qu'on ait une note d'espérance quand même.
53:27 Quelque part, votre organisation, votre collectif,
53:30 donne une note d'espérance.
53:32 Parce qu'il est vrai qu'il y avait une doxa dominante de gauche
53:36 à cet égard vis-à-vis des hommes, vis-à-vis de tout ça.
53:39 Tout ce que vous dites là, personne n'osait le dire,
53:41 alors que ça nous crève les yeux.
53:43 En fin de compte, j'aimerais que vous ayez,
53:46 pour conclure, une parole d'espérance.
53:48 D'abord en incitant les gens à vous rejoindre.
53:51 Pas forcément que des femmes peut-être d'ailleurs.
53:53 Il y a peut-être des hommes qui vont être intéressés par votre combat.
53:57 J'aimerais que vous nous délivriez une parole d'espoir.
54:00 - Bien sûr.
54:01 Alors oui, évidemment, nous sur l'activisme de terrain,
54:04 c'est plutôt des jeunes femmes qui s'y collent.
54:08 Mais on a en effet tout un statut de sympathisant pour hommes ou femmes
54:12 qui ne veulent pas forcément s'affaire de terrain,
54:14 mais qui seront prêts à nous aider.
54:16 Une note d'espoir.
54:18 Moi, de toute façon, si je fais ce combat, c'est que j'y crois.
54:20 Sinon, je ne pourrais pas tenir en haleiné dans les faits divers toute la journée.
54:23 Autant vous dire que si vous n'y croyez pas, vous tombez en dépression.
54:27 Moi, je travaille beaucoup aussi avec d'autres pays.
54:30 Et en fait, on se rend compte qu'il y a une génération qui prend quand même les…
54:34 qui ose dire peut-être, et qui a la possibilité de dire,
54:39 ce que la génération de ses grands-pères et de ses parents
54:43 ne pouvait pas forcément dire.
54:45 Nous, on voit beaucoup de jeunes qui commencent à se mobiliser sur ces questions-là.
54:48 En Allemagne, il y a une association qui s'appelle l'Ukreta
54:50 qui n'a pas du tout la même possibilité de parole que nous.
54:53 En Allemagne et en Belgique, c'est l'enfer pour pouvoir parler.
54:55 Il y a même en Belgique un cordon sanitaire pour empêcher notamment…
54:58 – En Wallonie, oui.
54:59 – Voilà, en Wallonie, soit les partis, mais aussi les protagonistes.
55:03 – Tout va bien quoi, en fait. On n'en parle pas, tout va bien.
55:05 – Voilà, c'est pour ça que je me dis parfois, il y a tellement pire que nous,
55:08 que moi, ça me donne de l'espoir.
55:10 Je me dis, nous, on a quand même une force de preuve qui est quand même réelle.
55:12 – Vous étiez l'exemple de la Suède tout à l'heure.
55:14 – La Suède est quasiment grand remplacée il n'y a plus qu'une génération.
55:19 – Oui, c'est ça.
55:21 – Il y a des notes d'espoir.
55:23 Une note d'espoir, moi, j'ai découvert la non-insécurité
55:27 en allant dans les pays de l'Est.
55:28 Je pense à l'Est-Levaki notamment,
55:30 où j'ai eu la chance de pouvoir aller à de nombreuses reprises,
55:32 où là, j'ai découvert la non-charge mentale justement dans l'espace public
55:35 de ne pas avoir cette crainte et cette systématisation
55:38 de la peur de l'agression dans la rue.
55:41 Et quand j'ai vu ça, je me suis dit, mais en Europe,
55:43 il existe encore des coins où ça existe.
55:45 Alors, attention, la Slovaquie, le SMIC à 600 euros,
55:47 c'est un Etat corrompu et il y a la mafia.
55:49 Mais en fait, si vous êtes une jeune femme
55:51 et que vous n'avez ni affaire ni à la mafia ni à l'Etat,
55:54 c'est vrai que je me suis rendu compte qu'il y avait quand même
55:56 des sortes de paradis qui existaient,
55:58 notamment pour des situations comme les nôtres.
56:01 – Vous rentrez chez vous tard le soir sans vous faire agresser.
56:04 – Sans vous faire agresser, vous vous habillez comme vous voulez.
56:06 Là-bas, il y avait un culte du corps qui font qu'ils n'ont pas des envies
56:09 de se jeter sur vous si vous êtes en minijupe.
56:11 Vraiment, je n'avais jamais ressenti ça en France.
56:13 Et je me suis même rendu compte à quel point on avait perdu
56:15 en qualité de vie en allant dans ces pays-là et en me disant,
56:17 "Mais attends, là, tu n'as pas peur."
56:19 Aller dans les transports en commun sans avoir un mec bizarre,
56:22 ça c'est quelque chose qu'on ne vit plus en France.
56:24 Et ce, quelle que soit la ville.
56:26 C'est-à-dire que ce n'est même plus Paris ou quoi.
56:27 Mais je vous ai promis une note d'espoir.
56:29 – Oui, parce que là, c'est parfaitement positif.
56:31 – Parce que là, vous nous incitez à nous rapprocher de l'Est.
56:34 Et ça risque de dériver.
56:36 – Mon but n'est pas du tout de prôner l'expatriation en revanche.
56:39 Et je crois qu'il y a vraiment des possibilités de parole
56:42 qui n'existaient pas avant.
56:43 Et aujourd'hui, des personnalités qui soutiennent notre combat
56:46 et qui, avant, ne le faisaient pas.
56:48 On voit notamment des personnes du privé, des médias du privé,
56:52 de grosses écoutes qui commencent à parler de ces faits divers
56:56 à répétition et qui n'ont pas peur de nommer ça des faits de société.
56:59 Moi, je pense qu'on est vraiment dans une période charnière.
57:01 Je pense qu'il y a encore la possibilité de sauver ce pays
57:04 et que cela est possible si tout le monde,
57:07 quelle que soit la génération, quels que soient ses moyens,
57:09 quel que soit son métier, s'y mette réellement.
57:11 Et je remercie, puisque je sais que je suis entre deux anciens policiers,
57:14 et je remercie aussi la police qui fait un travail extraordinaire,
57:16 qui est souvent bafoué, mais qui est essentiel
57:19 et qui nous fortifie aussi dans notre combat.
57:22 Ce sont des gens du quotidien, des gens du réel,
57:24 qui, eux, savent très bien ce qui se passe, notamment dans l'espèce publique,
57:27 qui n'ont pas forcément la possibilité de parler.
57:30 Et du coup, je leur remercie pour leur travail régulier qu'ils font.
57:33 - Merci. - Alice Cordier, nous vous remercions infiniment
57:35 sur cette note d'espoir, puis d'avoir dit une gentille parole pour les policiers.
57:40 C'est très bien.
57:41 J'invite tous nos téléspectateurs, et surtout les femmes,
57:45 à prendre attache avec vous, à vous contacter
57:49 et à soutenir votre combat, qui est légitime.
57:51 - Et je le rappelle, quelle que soit l'âge,
57:53 on a besoin d'elle à tous les niveaux.
57:55 - Très bien.
57:56 Voilà, je vous remercie infiniment.
57:58 - Merci beaucoup. - Et puis, je vous dis à bientôt.
58:00 à tout.
58:00 [Musique]

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