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Au programme de cette édition, virage à droite pour la Silicon Valley, les géants de la Tech américaine suivent le sens du vent. Un vent désormais soufflé par Donald Trump.

Et justement, les quelques jours qui nous séparent de l’investiture du président américain semblent accélérer le calendrier relatif à la guerre en Ukraine. Nous observerons les derniers événements.

Et puis nous reviendrons sur la colère des paysans qui gronde toujours, plus d’un an après les premières révoltes et les promesses d’un certain Gabriel Attal.

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00:00– Générique –
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver.
00:18Au programme de cette édition, virage à droite pour la Silicon Valley.
00:21Les géants de la tech américaine suivent le sens du vent,
00:24un vent désormais soufflé par Donald Trump.
00:27Et justement, les quelques jours qui nous séparent de l'investiture,
00:29du président américain semblent accélérer le calendrier
00:32relatif à la guerre en Ukraine.
00:34Nous observerons les derniers événements.
00:37Et puis nous reviendrons sur la colère des paysans
00:39qui grondent toujours plus d'un an après les premières révoltes en France
00:43et les promesses d'un certain Gabriel Attal.
00:46– Générique –
00:50Mark Zuckerberg et ses copains virent leur cutie.
00:54Le retour de Donald Trump semble rebattre les cartes idéologiques
00:57des géants américains, décryptage avec Olivier Frèrejac.
01:01La Silicon Valley dans le sens du vent.
01:03À deux semaines de l'investiture de Donald Trump,
01:05à la Maison-Blanche, la tech américaine est au garde-à-vous.
01:08Longtemps considérée comme un bastion démocrate,
01:10la Silicon Valley et ses influentes entreprises du numérique
01:14ont peu à peu tourné le dos à la gauche,
01:16par conviction parfois, mais aussi par opportunité.
01:19Le soutien le plus médiatique à Donald Trump est sans nul doute celui d'Elon Musk,
01:23l'un des hommes les plus riches du monde, patron de SpaceX, de Tesla
01:26et du réseau social X.
01:28Il a été parmi les premiers à afficher son soutien au candidat républicain,
01:32finançant la campagne de l'ancien président à hauteur de plusieurs millions de dollars
01:35et usant de son influence sur les réseaux sociaux
01:38pour promouvoir les politiques de Donald Trump.
01:41Avant lui, Peter Thiel, cofondateur de PayPal
01:44et investisseur de renom a également soutenu Trump dès 2016,
01:47mais son appui s'est intensifié en 2024.
01:50Il a joué un rôle clé dans l'organisation de rencontres
01:52entre Trump et les leaders de la tech.
01:55Le revirement le plus étonnant est probablement celui de Jeff Bezos,
01:58fondateur d'Amazon et propriétaire du Washington Post,
02:01un titre très hostile à l'ancien et futur président.
02:04Bezos a torpillé la prise de position en faveur de Kamala Harris de son journal
02:09et s'est rendu à Mar-a-Lago où il a dîné juste avant Noël
02:12avec Donald Trump en compagnie d'Elon Musk, son rival dans la conquête de l'espace.
02:17Jeff Bezos va financer la cérémonie d'investiture de M. Trump
02:21qui sera diffusée en streaming avec Amazon.
02:24Amazon va même produire un film documentaire
02:27destiné à une sortie en salle et en streaming
02:28sur les coulisses de la campagne de la première dame Mélania Trump.
02:32Un autre rival d'Elon Musk, Sam Altman, le fondateur d'OpenAI lié à Microsoft,
02:38va également financer la cérémonie d'investiture de Donald Trump.
02:42Au-delà de ces ralliements, un autre pourrait peser encore beaucoup plus
02:46et avoir des conséquences loin des frontières américaines.
02:49Mark Zuckerberg, le très gaucher patron de Facebook, Instagram et WhatsApp,
02:54a ainsi annoncé, outre le financement symbolique de la cérémonie d'ouverture,
02:57que son groupe allait en finir avec le fact-checking,
03:00une méthode de correction qui assurait jusqu'à présent
03:03une domination de la gauche sur ses réseaux sociaux.
03:06Celle-ci sera remplacée par des notes communautaires similaires
03:09à celles présentes sur le réseau social X.
03:12Moins scientifique parfois, mais en tout cas plus démocratique.
03:16Ces revirements ont amusé le président élu
03:18qui a ainsi déclaré en décembre, je cite,
03:20« Pendant mon premier mandat, tout le monde me combattait.
03:23Pendant ce mandat, tout le monde veut être mon ami ».
03:26Les ralliements de ces grands chefs d'entreprise du numérique
03:29ne s'expliquent cependant pas par une vocation tardive de droite,
03:32si ce n'est peut-être du côté d'Elon Musk ou de Peter Thiel.
03:36L'opposition à certaines régulations sur les technologies
03:39et la promesse de dérégulation que représente l'administration Trump
03:42ont pesé dans la balance, tout comme la politique « America first »
03:46qui peut être perçue par les entreprises de la tech
03:48comme une opportunité de bénéficier d'un marché intérieur renforcé
03:51et d'une moindre compétition internationale, notamment avec la Chine.
03:55La réactivation du rêve américain avec la promesse
03:58de revitaliser l'industrie de la défense et de l'espace
04:01séduit par ailleurs des entreprises comme SpaceX
04:04qui voit ici des opportunités de contrats gouvernementaux lucratifs.
04:08Cette promesse peut aussi soulever des questions
04:10en matière de politique internationale.
04:12L'investissement massif dans le secteur de la défense
04:14peut ainsi correspondre aussi à des velléités guerrières,
04:17même si pour l'heure, Donald Trump s'est fait le chantre de l'isolationnisme.
04:21Dans les entreprises de la tech,
04:23cette nouvelle donne a provoqué quelques secousses en interne
04:25auprès des salariés de gauche habitués à un logiciel dit « woke »
04:29et qui voient leur petit monde de licornes et d'arc-en-ciel s'effondrer.
04:33Mais un grand mouvement social ne semble pas vraiment menacé.
04:35C'est surtout le biais vert qui dicte sa loi en Californie
04:38et les convictions ont au fait de tomber quand le compte en banque est menacé.
04:42Plus généralement, le virage de la tech américaine
04:45pourrait donner un coup très rude à la sphère « woke »
04:47déjà mise de côté lors de la campagne de la démocrate Kamala Harris.
04:51Le marketing inclusif ne fonctionne pas
04:54et de nombreuses entreprises en ont déjà fait les frais.
04:56Reste à voir comment cette petite révolution américaine évoluera
04:59et si elle portera ses fruits en France et en Europe
05:02où la caste en place n'entend pas se défaire complètement
05:05de la religion diversitaire et inclusive à laquelle elle souscrit
05:08sous influence de la gauche américaine depuis maintenant plusieurs décennies.
05:16Dans deux jours, Donald Trump sera investi président des États-Unis
05:19au terme d'une campagne où il aura promis la paix en Ukraine.
05:23En 24 heures, une perspective audacieuse
05:26qui pousse l'appareil démocrate à profiter de chaque minute qui reste au pouvoir
05:30pour envoyer des armes à Kiev.
05:32Une fuite en avance sans réel objectif.
05:34Explication.
05:35Encore quelques milliards de dollars, monsieur le bourreau.
05:37Jeudi, Volodymyr Zelensky devrait se réjouir
05:40des dernières annonces de Joe Biden concernant l'Ukraine.
05:44Avant sa sortie de piste définitive dans moins de deux semaines,
05:47le président américain ou plutôt son administration démocrate
05:51devrait débloquer un nouveau programme massif d'armement à l'intention de Kiev.
05:56Pour l'heure, la somme en question n'est pas encore révélée
05:59mais elle devrait se rapprocher des 4 milliards de dollars
06:01qui restent encore disponibles dans les financements autorisés
06:04par le Congrès pour l'Ukraine.
06:06La nouvelle enveloppe devrait être dévoilée par Lloyd Austin,
06:10le secrétaire américain à la Défense,
06:12lors de sa visite en Allemagne sur la base aérienne américaine de Rammstein.
06:17De quoi rappeler les liens indéfectibles entre Washington et Berlin.
06:22Un nouveau chèque qui devrait sonner le glas de l'aide américaine
06:24pour le conflit en Ukraine.
06:26En effet, l'arrivée de Donald Trump le 20 janvier prochain
06:28devrait entamer un virage à 180 degrés dans la politique étrangère de la Maison-Blanche.
06:34C'est d'ailleurs sans doute l'imminence du coup près
06:36qui a dû pousser Emmanuel Macron à laisser échapper ses propos
06:39sur les exigences de l'Ukraine pour organiser la paix.
06:43Les Ukrainiens ont amené des discussions réalistes sur les questions territoriales
06:47et eux seuls peuvent les conduire.
06:48Des discussions réalistes, des mots exceptionnellement frappés au coin du bon sens.
06:54En effet, il apparaît très clair que la Russie n'a pas engagé ses troupes
06:58pendant 3 ans pour ensuite rétrocéder toutes ses avancées
07:01alors qu'elle est actuellement en position de force sur le théâtre militaire.
07:05Une évidence que les socialistes français ont décidé de nier
07:08en reprochant à Emmanuel Macron ses propos témoignant, je cite,
07:12« de leurs profondes préoccupations ».
07:14Il faut dire que cette équipe est en partie menée par Raphaël Glucksmann,
07:17bébé atlantiste néo-conservateur du flanc gauche français.
07:21Une influence qui pousse donc à faire fi du réel pour anonner le discours
07:24selon lequel Kiev devrait réintégrer ses frontières de 1991, crime y comprise.
07:30Une configuration qui, disons-le franchement, n'arrivera pas.
07:34Tout porte à croire que les incursions réitérées sur la région de Kursk
07:38par les Ukrainiens se font donc dans l'espoir de devenir une monnaie d'échange,
07:43une stratégie poussée par les Etats-Unis,
07:45comme l'a d'ailleurs ouvertement expliqué Antony Blinken.
07:48De son côté, alors que les troupes russes ne semblent pas réellement
07:51avoir mis l'accent sur la défense de la zone,
07:53Vladimir Poutine a finalement décidé d'envoyer sur place son vice-ministre de la Défense,
07:58Yunus Bek Evkurov.
08:00Un militaire qui connaît bien les pratiques douteuses de l'OTAN
08:03puisqu'il a affronté ses soldats au Kosovo.
08:06Tout porte donc à croire que les incursions ukrainiennes
08:08en territoire russe vont rapidement être circonscrites.
08:11De l'autre côté, les soldats de Moscou poursuivent les mêmes objectifs,
08:14avancer vers l'ouest de l'Ukraine pour occuper un maximum de terrain,
08:18à rétrocéder ensuite lors des négociations.
08:26La colère des agriculteurs est intacte et les raisons n'ont pas changé.
08:30Un an après une mobilisation historique du monde rural,
08:33le retour de la grogne paysanne montre que les effets d'annonce
08:36les ont abandonnés à leur sort.
08:38Depuis les déclarations de Gabriel Attal, la détresse n'a pas changé.
08:42Retour sur une mobilisation incomprise aux côtés de Louis de Torcy.
08:4613 mois nous séparent du dernier soulèvement des paysans.
08:50En novembre 2024, les agriculteurs décident de sortir de leur triste isolement
08:55et veulent prendre la capitale pour sensibiliser la population aux maux qui les rongent.
09:00Leur colère ne s'éteindra pas pendant plusieurs mois
09:02et culminera lors du salon de l'agriculture en février 2024.
09:23Face à l'ampleur de la colère des paysans et au soutien populaire dont ils bénéficient,
09:27le gouvernement recule.
09:29Gabriel Attal annonce 62 puis 70 mesures censées sauver l'agriculture française.
09:36Depuis, rien ou presque.
09:38En novembre dernier, même le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau,
09:42pourtant réputé conciliant avec le pouvoir, prévenait.
09:45Seulement 36% des mesures annoncées avaient été suivies des faits.
09:50Une affirmation démentie depuis par le ministère de l'Agriculture
09:53qui estime quant à lui que 67% des engagements pris ont été respectés.
09:58Mais que l'on croit au gouvernement ou non, une certitude subsiste.
10:02Une large part des mesures n'ont pas abouti
10:04et celles qui sont allées au bout n'ont pas changé la donne.
10:07La question de la rémunération des agriculteurs n'a pas connu de bouleversement significatif.
10:13Gabriel Attal avait pourtant plaidé en faveur d'un renforcement de la loi EGalim
10:17pour répondre aux attentes des paysans.
10:19Rappelez-vous, il était au milieu des ballots de paille pour parfaire la photo.
10:23Je suis assez lucide, dans les négociations commerciales,
10:25l'agriculteur n'est pas toujours suffisamment protégé.
10:29Et là, l'objectif, il est très clair, je le dis,
10:31faire respecter partout EGalim, sans exception.
10:34Je peux d'ores et déjà vous dire qu'on va prononcer trois sanctions très lourdes
10:39contre des entreprises qui ne respectent pas EGalim.
10:42Une initiative aussi intrusive de l'État qu'inefficace.
10:46Pourtant, la demande des agriculteurs est simple,
10:48revoir à la hausse leur prix de vente
10:51et revaloriser la production française par rapport à l'étranger.
10:55Des revendications littéralement piétinées par le traité de libre-échange avec le Mercosur,
10:59déjà au cœur de la grogne de l'an passé.
11:02Pourtant, le texte a été finalisé par Ursula von der Leyen début décembre 2024.
11:08La coordination rurale estime que son application
11:11entraînera une mise en concurrence déloyale pour les agriculteurs français,
11:15en particulier pour les éleveurs.
11:17Ces derniers étant soumis à des normes strictes dont les pays sud-américains sont dépourvus.
11:22Lundi 6 janvier, Emmanuel Macron affirmait à propos du traité que la messe n'était pas dite.
11:28Malgré le discours officiel du pouvoir macroniste,
11:30le droit européen s'impose aux droits nationals
11:33et rien ne semble donc pouvoir empêcher la mise en application du traité.
11:37Rien sauf une minorité de blocage.
11:40Pour l'atteindre, au moins quatre pays de l'UE doivent se prononcer contre le texte,
11:44en plus de réunir les votes représentant plus de 35% de la population européenne.
11:49La France pourrait donc espérer rallier à sa cause l'Italie,
11:53l'Autriche, la Pologne ou encore l'Irlande,
11:55qui portent les mêmes inquiétudes que Paris.
11:58Aujourd'hui, seule la coordination rurale manifeste,
12:01l'alliance de la FNSEA et des jeunes agriculteurs
12:04n'ayant pas jugé utile de rejoindre le mouvement,
12:07pas plus que la Confédération paysanne.
12:09Une décision qui ne fait pas les affaires du secteur,
12:12mais qui pourrait aussi leur coûter cher
12:14lors des élections syndicales organisées ce mois-ci.
12:21Et partons à présent en compagnie de Renaud de Bourloffe
12:23pour le Tour de France en bref.
12:32À Paris, une foule de bobos a fêté la mort de Jean-Marie Le Pen
12:36dans les beaux quartiers de la capitale.
12:37Des scènes analogues ont eu cours dans quelques villes de France
12:39avec toujours pour point commun
12:41des populations très pâles et un peu fragiles.
12:43La présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale
12:46a justifié ses attitudes ce mercredi matin.
12:48Non, ça ne me choque pas et je trouve que ceux qui sont choqués
12:51par ce qui s'est passé hier,
12:53d'une jeunesse qui continue d'emmerder le Front National.
12:56Pour Mathilde Panot, Jean-Marie Le Pen n'était pas,
12:59je cite, un simple adversaire politique,
13:01mais un « ennemi de la République ».
13:03Le reste de la gauche n'a pas soutenu ces petits rassemblements
13:05et le centre ainsi que la droite les ont dénoncés.
13:08Sébastien Delogu, bientôt condamné.
13:10Le tribunal correctionnel de Marseille a requis
13:12six mois de prison avec sursis et 1000 euros d'amende
13:15à l'encontre du député insoumis pour « violence volontaire ».
13:18La conseillère principale d'éducation
13:19et le proviseur adjoint du lycée Saint-Exupéry de la cité phocéenne
13:22se disent victimes de violences de la part du député des Bouches-du-Rhône.
13:25L'affaire remonte à mars 2023.
13:27En plein mouvement social contre la réforme des retraites,
13:29les élèves du lycée Saint-Exupéry de Marseille
13:31décident de bloquer l'établissement.
13:33Sébastien Delogu était présent à leur côté.
13:35Lorsque les forces de l'ordre interviennent pour déloger les lycéens,
13:37il s'interpose.
13:38C'est à ce moment-là qu'il aurait eu des gestes violents
13:40à l'encontre des deux responsables du lycée.
13:42L'audience, repoussée plusieurs fois, devrait se tenir le 14 février.
13:46Ce n'est pas la première fois que l'insoumis se distingue
13:48par son comportement violent.
13:49En décembre, il avait publié sur X une vidéo
13:51dont le caractère menaçant avait provoqué la colère des internautes.
13:54On le voyait jouer au jeu de la mailloche
13:56où le but est d'abattre un marteau sur une cible,
13:58accompagné du message « les fachos, c'est quand vous voulez ».
14:02La tiers-mondialisation des hôpitaux français se poursuit.
14:04Ces derniers jours, de très nombreux établissements hospitaliers
14:06ont été contraints de fermer une partie des urgences
14:09en raison d'une saturation.
14:10À Saint-Nazaire, seules les urgences vitales
14:12pouvaient espérer être prises en charge,
14:14si tant est qu'elles soient déjà détectées.
14:15Au Mans, le service d'urgence a dû fermer ses portes
14:18deux fois le 29 décembre et le 2 janvier
14:20pendant plusieurs heures pour fluidifier le trafic des malades.
14:22À Nantes, des personnes âgées ont attendu plus de 92 heures aux urgences
14:26pour rejoindre un service, selon le délégué CGT.
14:28La raison ? Il n'y avait plus de lit disponible.
14:31Un état des lieux dramatique
14:32qui relève directement des choix de la direction de l'entreprise.
14:35À Nantes, l'hôpital vient de s'offrir une nouvelle identité visuelle
14:40à 185 000 euros,
14:42alors que l'établissement a fermé sans lit fin juin.
14:46La décision passe mal.
14:48Une gestion surprenante pour un hôpital public.
14:52La Gabgiécologie, ce n'en finit pas à Lyon.
14:54Alors que les véhicules Critère 3 sont désormais interdits de circulation
14:57dans la zone à faible émission de la capitale des Gaules,
15:00d'autres restrictions sont déjà annoncées.
15:02Au 1er janvier 2028, les véhicules Critère 2,
15:04des véhicules diesel immatriculés à partir de 2011
15:07et des véhicules essence immatriculés entre 2006 et 2010,
15:10devraient également être interdits.
15:11L'interdiction des Critère 3 pose déjà de nombreux problèmes.
15:15Elle concerne 11% du parc automobile de la ZF Lyonnaise
15:18et de nombreux propriétaires n'ont tout simplement pas les moyens de changer de véhicule.
15:22L'interdiction du Critère 2 risque, quant à elle, d'entraîner une véritable catastrophe.
15:26En effet, elle concerne aujourd'hui environ 70% du parc déclaré par les professionnels
15:31adhérents de la chambre de métier de l'artisanat de Lyon-Rhône,
15:33à commencer par les artisans, plombiers, poseurs de vitres,
15:36mais aussi les camions de livraison de nourriture.
15:42Et l'on poursuit avec l'actualité internationale.
15:47Rendre à l'Amérique sa grandeur ou agrandir l'Amérique ?
15:50Lundi, le président élu des États-Unis, Donald Trump,
15:53a tweeté une carte représentant le Canada comme le 51ème état américain.
15:57Une provocation faite dans la foulée de la démission du Premier ministre canadien Justin Trudeau.
16:02Donald Trump a aussi évoqué mardi une volonté d'annexer le Groenland ainsi que le canal de Panama.
16:07D'une manière plus plausible, le président, à l'aube de son investiture,
16:10envisage probablement d'imposer au Canada de meilleures conditions commerciales pour Washington,
16:14d'obtenir du Panama un traitement préférentiel par rapport à celui réservé à la Chine pour le trafic américain,
16:19et d'inciter le Danemark à dépenser davantage pour la sécurité de la base américaine au Groenland.
16:25Aussitôt défaite, aussitôt recasée.
16:27L'ancienne présidente géorgienne Salome Zurabishvili a été nommée boursière Kissinger du McCain Institute,
16:32une fondation qui pourrait être assimilée, sans trop tirer sur la corde, d'atlantiste.
16:37Défenseuse acharnée de l'intégration de la Géorgie à l'Union Européenne et à l'OTAN,
16:40elle a soutenu des réformes libérales, notamment en faveur des LGBT.
16:43Le McCain Institute affirme par ailleurs qu'en cette période, je cite,
16:47« de lutte entre les autocraties et les démocraties, il est essentiel de soutenir les acteurs démocratiques qui se battent en première ligne ».
16:52Peut-être que le McCain Institute préparera aussi une petite place à Emmanuel Macron dans les années qui viennent.
16:58Chadjipiti, une intelligence artificielle qui prépare aussi des attentats.
17:01L'enquête sur l'explosion de la voiture Tesla à Las Vegas aux Etats-Unis vient de livrer ses premiers éléments.
17:06Rappelons que le 1er janvier, un Cybertruck Tesla a explosé devant l'hôtel Trump de Las Vegas
17:11et qu'un militaire a été retrouvé mort à l'intérieur du véhicule.
17:14Selon les premiers éléments de l'enquête, l'individu aurait utilisé l'outil d'intelligence artificielle Chadjipiti
17:19pour faire des recherches sur les enjeux explosifs, la vitesse de certaines munitions et sur la légalité des feux d'artifice en Arizona.
17:25Les motivations de son geste restent encore à élucider.
17:29L'immigration tue.
17:30Lundi aux Etats-Unis, deux corps ont été retrouvés dans le compartiment du train d'atterrissage d'un avion dans un aéroport de Floride.
17:36Un technicien a fait la macabre découverte lors d'une inspection de maintenance de routine.
17:40Cet avion de la société américaine Airbus avait atterri une demi-heure plus tôt à l'issue d'un vol en provenance de New York.
17:45Une enquête est en cours. La piste de passage est clandestine et privilégiée.
17:49D'autres incidents similaires ayant déjà eu lieu aux Etats-Unis au cours des derniers mois.
17:56Et voilà, nous approchons de la fin de cette édition.
17:58Ce soir, à partir de 20h, retrouvez un nouveau numéro de Bistro Liberté.
18:02Eric Morillo reçoit l'ancien officier de gendarmerie Hervé Moreau pour débattre de la sécurité en France et de l'hypothèse d'une révolte sociale.
18:11Les hommes politiques ou les femmes politiques ont un réflexe.
18:13Faisons confiance à la justice, pardon.
18:16Faisons confiance à la justice.
18:18Enfin, la justice, elle nous écœure.
18:19À moins de deux ans de prison, tu ne vas pas, tu n'es pas incarcéré, tu le sais.
18:22J'ai grandi en 1993.
18:23Les émeutes de Ziyad et Bouna, je les ai connus.
18:25La voiture de mes parents a brûlé.
18:27J'avais les hélicos qui passaient au-dessus de moi le soir.
18:29Et donc, je peux dire que le cachetière de Nicolas Sarkozy, on l'a longtemps attendu.
18:32Est-ce que la peur du gendarme existe en France ?
18:35La peur existe encore.
18:37Les racailles n'ont pas peur du gendarme.
18:39Si tu prends un refus d'obtempérer, on m'a foncé trois fois dessus.
18:42Et j'ai eu à en poursuivre un certain nombre.
18:45Les ordres qu'on nous donne, c'est de renoncer.
18:47C'est de ne pas poursuivre.
18:49J'ai appris l'arabe à Saint-Cyr.
18:50Je l'ai longtemps parlé.
18:51J'ai beaucoup fait de missions extérieures.
18:55Les frères musulmans, je les ai rencontrés.
18:57Ils ont un discours extrêmement franc.
18:59Ce qu'ils veulent, c'est le royaume de Dieu sur terre et ils ne renonceront pas.
19:02Quand est-ce qu'un gouvernement français aura le courage de taxer les entreprises
19:07quand ils travaillent en France mais qu'ils s'y matriculent en Irlande,
19:09de faire payer des impôts irlandais plutôt que des impôts français ?
19:12Dans toutes les récessions, qui morfle le plus ?
19:16Les banques ou les pauvres ?
19:18Également au programme de la soirée Passez Présent,
19:20Guillaume Fiquet reçoit l'historien Frédéric Lemoyal
19:23pour son ouvrage Les Hommes de Mussolini.
19:26C'est à présent la fin de cette édition.
19:27Merci à tous pour votre fidélité.
19:29On se retrouve demain, même mieux, même heure.
19:31Bonsoir et portez-vous bien.

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