• il y a 7 mois

Chaque jour, découvrez la pépite du jour dans la France Bouge avec Elisabeth Assayag.
Retrouvez "La pépite" sur : http://www.europe1.fr/emissions/la-france-bouge-academie

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00:00 Europe 1, la France bouge, la pépite.
00:04 Avec vous Boris Valbohm, ça fait plus de 20 ans que vous êtes dans le domaine de l'éducation.
00:08 Oui tout à fait, j'ai fait 10 années d'abord comme haut fonctionnaire, où je m'intéressais à ces questions,
00:13 mais on était un petit peu de loin à la cour des comptes.
00:15 Et puis après j'ai été dans le conseil où j'ai pas mal travaillé sur l'éducation.
00:18 Et après je me suis vraiment consacré à 100% en étant à la fois consultant et entrepreneur social dans le domaine de l'éducation.
00:24 Vous avez fondé l'association Article 1, la première association européenne dans le domaine de l'égalité des chances.
00:31 Vous aidez des jeunes issus de milieux défavorisés à réussir leurs études, à trouver un emploi.
00:35 Et combien en moyenne par an vous en aidez ?
00:37 150 000 jeunes.
00:38 150 000, donc vous les accompagnez dans leur orientation.
00:41 Notamment, plus de 100 000 effectivement au sein de l'orientation.
00:44 A travers Article 1, si vous êtes sur Europe 1 ce soir Boris Valbohm, c'est pour Forward College.
00:49 Première promotion c'était en septembre 2021.
00:52 Oui tout à fait, et recruter des étudiants sur une école qui n'existe pas en plein Covid,
00:57 en leur disant qu'ils vont faire leur première année à Lisbonne, leur deuxième à Paris et leur troisième à Berlin, c'était un sacré challenge.
01:03 C'était un sacré challenge. Alors justement, avant d'entrer dans le détail, Forward College c'est quoi vous aussi ?
01:08 C'est le moment du pitch, vous êtes prêts ?
01:10 Oui je suis prêt.
01:11 Allez top chrono, c'est à vous.
01:12 Forward College c'est une grande école qui est donc à vocation européenne, comme je le disais,
01:15 et qui développe des étudiants sur l'ensemble des formes de l'intelligence humaine.
01:18 On a tendance à se focaliser, notamment en France, sur l'intelligence des connaissances et des raisonnements.
01:22 Alors pour ça, effectivement, on a fait un partenariat avec de très grandes universités britanniques,
01:28 notamment la London School of Economics, dans les domaines de l'économie, de la psychologie, des sciences politiques ou encore des data science.
01:37 Mais à Forward College, on va bien au-delà, puisqu'on développe également l'intelligence émotionnelle,
01:41 qui est très importante pour arriver à décrypter ces émotions et pouvoir les gérer.
01:46 On développe également l'intelligence sociale, c'est-à-dire réussir à connecter et à collaborer avec d'autres.
01:52 Les étudiants de Forward College passent un tiers de leur temps à travailler en équipe.
01:55 Et puis enfin, on développe l'intelligence pratique, l'intelligence de l'entrepreneur qui sait décider et agir dans l'incertitude.
02:01 Voilà, donc au-delà d'être efficace pour s'adapter au job de demain, car ces intelligences autres que l'intelligence cognitive sont extrêmement importantes,
02:08 c'est aussi une façon pour les étudiants de devenir plus enthousiastes, d'avoir leur vocation plus à cœur,
02:13 et d'avoir une influence plus positive sur le monde.
02:15 Merci pour votre pitch, merci de vous être prêté à l'exercice.
02:18 Boris Valbaume, fondateur de Forward College, troisième promotion, la quatrième est en cours de recrutement.
02:24 Pourquoi vous avez eu cette idée, puisque vous étiez bien, avec Article 1, c'était déjà dans cette mouvance-là.
02:32 Pourquoi être allé encore plus loin ?
02:35 En fait, je crois que j'ai un rêve d'enfance qui consiste à créer une école.
02:39 Et quand j'étais petit, à 6-7 ans, je dessinais, je me rappelle, des plans d'école, comme un architecte, avec des salles qui étaient en forme ronde.
02:46 Et donc, je crois que j'ai ça assez ancré en moi.
02:50 Et un matin, en 2018, je me suis réveillé, c'était pendant les vacances d'été,
02:56 et je me suis dit "mais en fait, j'ai toujours rêvé de créer une école, si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais".
03:02 Et voilà, donc j'avais 46 ans à l'époque, et donc c'était effectivement, je pense, le bon moment pour le faire.
03:08 Et ce n'est pas une école comme les autres, si je comprends bien.
03:11 C'est une école où on ne va plus, en tant qu'étudiant, prendre des notes de manière académique,
03:16 écouter le professeur, rester "un peu passif", et rentrer à la maison.
03:20 Non, l'élève, l'étudiant, est acteur de sa formation.
03:24 Exactement, d'abord, il ne rentre pas à la maison, puisque, comme je vous l'ai dit, il est itinérant, et donc il vit ensemble.
03:29 Trois ans, trois endroits différents.
03:31 Exactement.
03:32 Donc ça, c'est extraordinaire, parce que vous vous retrouvez à partager votre cuisine avec une dizaine d'autres étudiants, d'autres nationalités,
03:39 et c'est là que vous développez aussi votre intelligence sociale.
03:42 Donc effectivement, à Fort Worth College, on pratique ce qu'on appelle la pédagogie inversée, ou pédagogie active,
03:47 c'est-à-dire que c'est vous qui, d'abord individuellement, puis après en petite équipe, découvrez votre cours, et décryptez votre cours.
03:55 Parce que dans la vie réelle, il n'y a pas de prof.
03:57 C'est vrai.
03:58 Quand on sort, il n'y a pas de prof, et malgré tout, il faut continuer à apprendre, et c'est très important.
04:01 Et donc, elle consiste en quoi ? Ça veut dire qu'on a quand même des professeurs qui nous enseignent des matières ?
04:06 Tout à fait.
04:07 Mais comment elle se traduit, cette pédagogie active ?
04:10 Donc la pédagogie inversée commence par l'étudiant, mais elle se termine effectivement avec l'enseignant,
04:14 puisqu'après, ils vont en cours, donc ils ont un certain nombre de choses à préparer.
04:17 Ça peut être par exemple une simulation, si vous êtes en sciences politiques, ça peut être la simulation d'une négociation internationale.
04:22 Et donc, vous devez à la fois bien comprendre les caractéristiques de cette situation, et négocier entre vous.
04:27 Donc là, le prof va être là pour réguler, ou alors ça peut être un débat, il va y avoir les marxistes d'un côté, les libéraux de l'autre.
04:33 Et donc, c'est le moment où vous allez pouvoir soit demander des points d'exclarissement sur les choses qui sont un peu plus compliquées,
04:38 soit surtout être en position d'acteur pour vous confronter aux autres, dans ce qui serait d'ailleurs, dans le monde professionnel, une réunion.
04:45 C'est formidable, vous vous en pensez quoi ? Quel regard portez-vous Stéphane Braconnier sur Forward College, président de l'université Paris Panthéon à SASS ce soir ?
04:51 Moi, je trouve ça formidable, je trouve ça d'autant plus formidable, je suis très favorable,
04:54 je suis parti de ces dirigeants de l'enseignement supérieur français, qui sont très favorables à l'élargissement de l'offre pour les lycéens, pour les jeunes.
05:02 Et donc, toute contribution à la diversification de notre offre d'enseignement supérieur, je crois, est bienvenue.
05:09 Et là, on a une offre tout à fait originale, qui répond à l'évidence, à des besoins et à des profils particuliers,
05:18 et qui vient compléter très utilement notre offre.
05:20 C'est la métier de demain, parce que c'est aux étudiants de faire l'effort d'apprendre. Dans la vraie vie, il faut apprendre, il faut poser des questions,
05:26 il faut fouiller, il faut chercher ses propres réponses, donc c'est dans cette démarche-là.
05:31 Oui, alors après, l'idée qu'il ne faut pas laisser prospérer, c'est qu'il n'y a que dans ces écoles d'un nouveau type, je dirais qu'on fait ça,
05:38 puisque dans nos universités aussi, on fait beaucoup de programmes de diversité.
05:41 Ah non, on n'est pas là pour s'opposer les uns les autres, on est là pour montrer tout ce qui existe.
05:44 Non mais c'est un peu aussi la difficulté que nous avons dans l'enseignement supérieur français, à essayer justement d'éviter d'opposer telle forme de manière générale,
05:56 d'opposer telle forme d'entité de l'enseignement à telle autre, ou telle méthode à telle autre.
06:03 Je crois que notre enseignement supérieur français, sa richesse, elle est liée justement au fait que nous avons toujours su conjuguer
06:10 un enseignement public, fort, diversifié, très arrimé sur la recherche, la recherche fondamentale, la recherche scientifique,
06:17 et un enseignement privé qui est plus agile, qui a souvent fait preuve d'originalité.
06:24 Aujourd'hui, il y a moins d'opposition entre les deux, et je crois qu'on est plutôt dans une logique de complémentarité.
06:31 C'est hors parcours sub, Boris Valbom, Forward College, pourquoi ?
06:34 Parce qu'on est une formation européenne, donc on recrute dans toute l'Europe.
06:40 Pour l'instant, on est hors parcours sub, il n'est pas du tout exclu que d'ici un an ou deux, on devienne aussi une formation dans le cadre de parcours sub.
06:47 Mais c'est à la fois une décision de l'État, à la fois une décision de notre côté, donc ça se discute.
06:51 On est donc dans une pédagogie quasiment sur mesure, j'ai l'impression. Combien d'élèves aujourd'hui ?
06:56 Nous avons 180 étudiants, et nous avons à peu près 23 enseignants-chercheurs.
07:02 Donc il y a un ratio entre le nombre d'enseignants-chercheurs et le nombre d'étudiants qui est très élevé, beaucoup plus élevé malheureusement des universités qui ont beaucoup subi.
07:10 Je crois que même chaque semaine, chaque étudiant voit un professeur seul pendant une vingtaine de minutes.
07:15 Et c'est très important parce que quand on fait un examen ou une épreuve, on reçoit une note, et très souvent les étudiants se focalisent sur cette note.
07:23 L'impression, ce n'est pas la note, c'est de savoir sur les quelques critères clés qui font la qualité d'une bonne copie, comprendre là où on est bon et là où on est moins bon.
07:31 Et en général, la note, elle est liée à la compétence où on est le moins bon.
07:34 Et savoir quelle est cette compétence et savoir la travailler très précisément, ça peut être simplement parce qu'on ne maîtrisait pas assez ses connaissances,
07:40 ça peut être aussi parce que l'argumentation n'était pas assez claire, que le langage n'était pas assez précis.
07:44 Donc il y a différentes techniques pour gérer une note qui a été mauvaise.
07:49 Et ça, c'est le professeur qui, en donnant un retour détaillé, peut aider l'étudiant à progresser.
07:55 - Bon, une école qui a un coût ? - Oui.
07:58 - Par an, elle est à combien ? - Elle est à 18 500 euros par an.
08:01 - C'est très important. Quels sont les critères de sélection ? J'ai envie de dire au-delà de l'argent, mais ils peuvent toujours faire un prêt étudiant.
08:07 - Oui, alors nous on a mis en place, parce que comme j'étais très engagé, et je le suis toujours en tant qu'oprésident d'Article 1 dans le domaine de l'égalité des chances,
08:13 on a mis en place un système d'appui, de soutien financier... - Ça fait près du prix de la grande école, je tiens à le préciser.
08:19 - Exactement. Parce qu'on est effectivement sur une pédagogie qui est vraiment haut de gamme et sur mesure.
08:25 Donc on a à la fois des primes, pardon, pas des primes, mais des bourses, et on a un système de prêt à taux zéro,
08:32 dont le remboursement est lié à votre revenu. C'est-à-dire que le remboursement de votre emprunt ne peut jamais excéder 25% de votre revenu.
08:40 Ce qui fait que vous n'êtes jamais étranglé par le coût de l'école.
08:44 - Comment on recrute Forward College ? Comment vous allez choisir ? Vous choisissez vos étudiants. Là vous êtes en train de recruter la quatrième promotion.
08:51 Quels sont les critères pour rentrer chez vous ?
08:54 - Alors, il faut être bon élève, je dirais. On se retrouve bien là-dessus avec Stéphane Braconnier, puisqu'on est effectivement en partenariat avec des universités.
09:03 - Ça m'a l'air assez... Ouais, c'est très haut de gamme.
09:05 - Quand on doit suivre les programmes de la London School of Economics, c'est quand même très difficile.
09:10 On ne veut pas exposer des étudiants qui n'en auraient pas la capacité à une situation d'échec.
09:15 Mais pour nous, l'engagement précédent, c'est-à-dire avoir participé à une vie associative, avoir écrit, avoir...
09:24 - Ce que disait un peu Stéphane Braconnier pour Assas.
09:28 - Ça vaut plus que quelques centièmes de points dans notre approche, puisqu'effectivement ça témoigne d'une capacité à s'engager, à le faire avec d'autres personnes,
09:36 et un esprit d'entrepreneuriat, un esprit pratique.
09:39 Et donc ça fait partie de ces intelligences que nous on souhaite cultiver.
09:42 Et donc ça, c'est des signes avant-coureurs d'un vrai potentiel.
09:45 - Aujourd'hui, vous avez une promotion d'une centaine d'étudiants. L'idée, c'est de progresser petit à petit, de croître ?
09:50 - Oui, tout à fait. - Ça fait partie de vos besoins ?
09:52 - Ça fait partie des besoins. Nous, on a surtout besoin d'être connus. Et donc, merci de cette invitation.
09:57 Parce qu'effectivement, même quand on a un programme qui est de très bonne qualité,
10:01 en fait, on voit bien que les grandes institutions sont des institutions qui sont séculaires, voire multiséculaires,
10:06 et qui existent depuis fort longtemps.
10:08 Quand on est nouveau, il y a un vrai défi qui est de se faire connaître par des parents qui n'ont jamais entendu.
10:13 - Qui n'ont jamais entendu parler. Et moi, ce que j'aime bien, c'est une année, un endroit. Donc, on démarre par Londres ?
10:18 - On démarre par Lisbonne. - Par Lisbonne, deuxième année.
10:20 - Puis Paris, et enfin Berlin. - Et enfin Berlin.
10:22 - Et uniquement post-bac ? - Oui, c'est uniquement post-bac.
10:24 - Ilata, vous allez pouvoir lui donner des conseils à Boris Valbohm pour se développer.
10:29 On va faire une petite pause d'abord ? Vous le voulez bien ?
10:31 On va faire une petite pause en musique. On va écouter Amy Macdonald, "This is the life" sur Europe 1.
10:36 - Bien sûr qu'elle bouge cette France, vous êtes bien sur Europe 1. Nous sommes ensemble jusqu'à 21h.
10:45 Et ce soir, gros plan sur les lycéens, et surtout sur nos futurs étudiants.
10:49 Et oui, vous savez que ce soir, nous sommes à quelques heures, n'est-ce pas Clara Léger, pour confirmer ses heures, ses heures, ses voeux.
10:56 Et finaliser donc son dossier dans le processus de parcours sup.
11:00 - Oui, c'est ça. Et après, à partir du 30 mai, les réponses de la part des organismes de formation.
11:05 Il y aura une phase d'admission complémentaire pour ceux qui n'ont pas reçu de réponse positive entre le 11 juin et le 12 septembre.
11:11 A partir du 8 juillet, le bac, les résultats et les inscriptions définitives.
11:14 - Et ce sera parti, alors vous pourriez peut-être aller à l'université Paris Panthéon en SACE, on en parle ce soir avec Stéphane Braconnier.
11:20 Ou encore avec au Forward College Boris Valbaume. Là, vous êtes en plein recrutement de la quatrième promo.
11:27 Ça y est, vous avez une vue d'ensemble un petit peu pour la rentrée de septembre, ou c'est vraiment en cours ? C'est le démarrage ?
11:32 - En France, c'est assez bien, mais il y a des pays qui font leur orientation beaucoup plus tard, notamment en Allemagne, jusqu'en juillet-août.
11:37 - Ça vous inspire quoi, Giletta ? Vous êtes le coach de ce soir, vous êtes un entrepreneur, vous êtes le président de la certification.
11:43 J'ai une France garantie. Ça vous évoque quoi toutes ces formations ? Vous saviez ce que vous vouliez faire quand vous étiez jeune ?
11:49 - Alors moi j'ai toujours voulu être entrepreneur, mais les aléas de la vie ont fait que je suis rentré un peu vite dans la vie active.
11:55 Mais donc je suis un autodidacte, donc je suis très impressionné par tous ces sujets et très intéressé surtout.
12:01 Je trouve ça absolument formidable le Forward College, parce que je trouve qu'il y a un vrai sujet, je trouve qu'il y a une vraie vision.
12:07 C'est très visionnaire. On parle beaucoup en ce moment, nous, dans le milieu entrepreneurial, de la quête de sens.
12:13 Et je trouve que là, du coup, on retrouve une façon différente de pouvoir faire de grandes études.
12:19 Et je trouve ça très intéressant, la pédagogie que vous mettez en place.
12:22 - Une pédagogie, moi je disons sa globalité par rapport à l'étudiant, c'est un petit peu ça.
12:27 - C'est exactement ça, c'est comme ça que je l'ai ressenti en tout cas.
12:30 Et donc cette pédagogie un peu différente va permettre d'attirer des talents, peut-être qui ne se seraient pas épanouis dans un cursus traditionnel.
12:38 Donc je trouve ça plutôt intéressant.
12:40 Après, la difficulté de tout ça, c'est qu'il va falloir aussi, j'imagine, convaincre des parents qui, peut-être, ont envie de quelque chose de plus traditionnel.
12:48 - De plus classique ou de pas... - De plus classique.
12:50 Et donc je dirais que là, il va y avoir beaucoup de pédagogie pour le coup à faire, parce que c'est vrai que les parents ont toujours envie de...
12:58 L'innovation fait toujours un peu peur.
13:00 - Vous vous faites connaître comment, Boris Valbaud ? Vous allez dans les lycées ?
13:04 - Oui, c'est intéressant parce qu'on a beaucoup de candidatures d'étudiants français.
13:08 Et les étudiants français sont ceux qui confirment le moins quand ils sont admis.
13:12 Alors que les Allemands confirment beaucoup.
13:15 Les pays du Sud, traditionnellement, confirmaient moins parce que le poids des familles est plus important, comme le disait Gilles.
13:20 Et l'Italie et l'Espagne, maintenant, se sont allumés l'an dernier.
13:23 Donc ils sont remontés au niveau de ce qu'ils pèsent dans la démocratie européenne.
13:26 La France reste toujours derrière. Donc on espère, grâce à la France Bouge...
13:30 - On espère aussi. Quelle est la proportion des étudiants en termes de nationalité ?
13:35 - A peu près la démographie européenne.
13:37 - D'accord, à peu près la démographie européenne.
13:39 Vous voulez ajouter Stéphane Braconnier, président de l'université de Paris, Panthéon à Sasse, ce soir sur Europe 1.
13:43 - La question qui est posée est une question centrale, aujourd'hui, dans notre enseignement supérieur.
13:47 C'est la question de la régulation des différentes formes d'opérateurs, des différents opérateurs qui interviennent dans le champ de l'enseignement supérieur et de la recherche.
13:58 Tant que nous connaissions les universités, on les connaît, on sait ce que c'est, elles sont agréées par l'État, les diplômes sont des diplômes nationaux.
14:06 Les écoles de commerce, les écoles d'ingénieurs s'auto-régulaient à travers toute une série de labels, de certifications,
14:14 la conférence des grandes écoles, etc. Et puis, sont apparues ces dernières années, dans le champ de l'enseignement supérieur,
14:21 des écoles de ce type-là, là une école de très haut niveau, comme le Forat College.
14:27 - Vous proposez 6 bachelors en 3 ans, c'est ça ?
14:30 - Tout à fait.
14:31 - Enfin à la fois, oui.
14:32 - Non, non, bien sûr.
14:33 - Je ne sais pas comment est organisé le Forat College, mais il y a aussi des grands groupes de l'enseignement supérieur,
14:40 qui sont propriétaires de plusieurs écoles, et l'enjeu aujourd'hui, il est de savoir comment informer au mieux les lycéens,
14:49 leurs parents, savoir à quoi ils s'engagent et ce qu'ils "achètent" lorsqu'ils s'inscrivent chez un opérateur, quel qu'il soit.
14:58 Et l'enjeu de la régulation de l'enseignement supérieur de la recherche, aujourd'hui, il est central, à tel point que le ministère de l'enseignement supérieur
15:04 est en train de réfléchir à un label qualité pour les formations privées.
15:08 - Un label qualité ?
15:09 - Oui, un label qualité pour les formations privées.
15:12 - Un label qualité pour les formations privées. Boris Valbaume.
15:13 - Oui, c'est très important, parce qu'effectivement, nous on fait des investissements considérables pour avoir des profs permanents,
15:18 qui viennent des plus grandes universités européennes, de Sciences Po, de l'Université de Paris, d'universités britanniques ou allemandes,
15:27 et effectivement, on est considéré comme privé au même titre que toutes ces écoles récentes, parfois un peu plus opportunistes,
15:33 mais ce qui fait aussi la vitalité du tissu, comme vous le disiez, de l'enseignement supérieur.
15:39 Et je crois que ce qui est très important, c'est de savoir quelle est l'inspiration, comme le disait Gilles au départ.
15:43 Est-ce qu'il y a vraiment une envie de faire quelque chose de différent ?
15:45 D'où ça vient, ce projet éducatif ?
15:47 - Oui, oui, oui, complètement.
15:49 - D'ailleurs, j'ai découvert ces différentes formes d'intelligence en étant, parce que moi je viens d'un système très hiérarchique avec l'ENA,
15:54 vous êtes classé à l'entrée, vous êtes classé à la sortie, vous vous rendez compte qu'en fait, ces classements, à la fin, après 10 ans, ça marche plus.
16:01 Et heureusement que ça ne marche plus, je dirais.
16:04 C'est-à-dire que ce n'est plus le numéro, votre classement, ou votre performance à l'école,
16:08 comme d'ailleurs Gilles le démontre par sa carrière, qui fait votre succès.
16:15 Il y a d'autres formes d'intelligence qui sont parfois...
16:17 - L'intelligence émotionnelle, l'intelligence primitive, l'intelligence sociale, tout ça, c'est un retrancheur de l'intelligence pratique,
16:21 tout ça, vous les réunissez au sein du Forward College.
16:25 - Exactement, et savoir qui finance aussi, comme le disait Stéphane, c'est très important,
16:29 puisque nous on est financé que par les individuels, les investisseurs français.
16:33 - Xavier Niel est rentré au Capital.
16:34 - Xavier Niel, tout à fait, entre autres.
16:36 - Entre autres au Capital de Forward College.

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