Mardi 2 avril 2024, SMART BOSS reçoit Emilie Daversin (Co-fondatrice, VO2 Group)
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00:00 *Générique*
00:08 Bonjour à tous et à toutes, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau numéro de Smartboss,
00:13 le rendez-vous des patrons et des patronnes.
00:15 Et aujourd'hui, je suis ravie d'accueillir Émilie Daversain.
00:18 Bonjour !
00:19 Bonjour !
00:20 Donc tu es cofondatrice de VO2 Groupes, un cabinet de conseils en transformation digitale.
00:24 C'est ça.
00:25 Et alors, première partie de l'émission, ce sera la séquence "David rencontre Goliath"
00:29 où tu vas faire face à une start-up et vous allez parler d'un sujet, tu vas voir, très intéressant.
00:34 Ensuite, on aura l'interview qu'on appelle "En coulisses"
00:36 où vraiment, on va revenir sur tout ton parcours de dirigeante, voilà, ce que tu fais.
00:40 Et aussi en dehors, parce que tu as apparemment 1000 vies.
00:43 Et enfin, on terminera par l'interview "Top chrono"
00:46 qui est là une série de questions réponses très rapides.
00:48 D'accord.
00:48 Voilà. Merci encore d'avoir accepté l'invitation.
00:51 Et on va pouvoir passer tout de suite à la séquence "David rencontre Goliath".
00:55 *Générique*
00:58 *Be smart*
01:00 La start-up qui te fait face, c'est Unbias, spécialisée dans la lutte contre les biais sexistes
01:05 dans l'intelligence artificielle.
01:07 Je suis ravie d'accueillir sa fondatrice, Daphné Marnat.
01:10 Bonjour.
01:10 Bonjour, Fanny.
01:11 Merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation.
01:13 Alors, est-ce que déjà, tu peux nous dire en quoi vous luttez contre ces fameux biais dans l'IA ?
01:18 Alors, Unbias, on crée des algorithmes.
01:20 On est issus du NLP et du deep learning.
01:22 En gros, ce qu'il y a derrière Chagipiti.
01:24 Et on essaye de tacler les biais qui ont un risque des discriminations,
01:30 comme le sexisme ordinaire, le racisme, l'agisme.
01:34 Parce que dans le langage, on arrive à aller chercher les stéréotypes.
01:38 Et on arrive à, en gros, mesurer à quel point il y a un risque d'amplification de ces biais-là
01:44 dans les modèles en production.
01:46 Mais également de les retirer s'il y a vraiment un risque en fonction du cas d'usage.
01:52 Voilà, on a fondé en 2021, quand on avait notre première époque à montrer.
01:57 Donc, celui qui lutte contre le sexisme ordinaire,
02:00 enfin, en tout cas, il lutte, il le montre, il le dévoile.
02:04 Et voilà, on a aussi un autre pilier, c'est la frugalité algorithmique.
02:07 Parce que ces bébêtes-là, ça coûte cher à entraîner.
02:10 Et donc, du coup, on offre à nos clients des solutions
02:13 pour qu'ils gagnent du temps et de l'argent quand ils entraînent leur modèle.
02:16 D'accord. Est-ce que tu connaissais, Emilie, ou pas ?
02:19 Alors, je ne connaissais pas, j'ai découvert.
02:21 Le sujet, bien évidemment, ton sujet, c'est le sujet du moment.
02:24 Plus la frugalité algorithmique, alors là, on est complètement dans les sujets du moment.
02:29 Voilà, je ne connaissais pas, mais c'est tout à fait le genre de projet
02:35 qu'on peut proposer aussi en parallèle de ce qu'on fait.
02:37 Oui. Et alors, donc, l'IA, même si le nom, "intelligence artificielle", c'est féminin,
02:42 en fait, elle est très masculine, c'est ce que tu dis ?
02:44 Alors, après, de quoi parle-t-on quand on parle d'IA ? C'est aussi un vrai sujet.
02:50 Si tu parles vraiment des algorithmes, en fait, c'est surtout les data...
02:53 Alors, de deep learning, parce qu'il y a plein de types d'algorithmes différents,
02:56 c'est surtout les data sets sur lesquels on les entraîne,
02:58 donc les grands corpus de textes qui ont une représentation du monde
03:03 qui n'est peut-être pas celle qu'on veut ou qu'on a aujourd'hui.
03:08 Et c'est surtout qu'elle est stéréotypée,
03:11 puisque dans la plupart des data sets qu'on entraîne,
03:13 c'est essentiellement Wikipédia et la littérature libre de droit,
03:17 donc avant les années 70,
03:19 donc une représentation du monde qui est celle avant les années 70.
03:23 Et puis après, il y a d'autres impacts aussi qui font qu'il y a du stéréotype.
03:27 Il y a aussi le manque de diversité dans les équipes et des parcours de ceux qui fabriquent...
03:31 Je vais parler des larges modèles de langue, des LLM, qu'il y a derrière, Tchadjipiti.
03:37 Donc, tu as un manque de diversité.
03:38 Puis, tu as aussi l'entraînement, parce qu'en fait,
03:41 toutes les informations liées au genre ont une forte entropie
03:44 et les modèles qui sont probabilistiques aiment bien,
03:46 ils ont tendance à les amplifier.
03:48 Donc voilà, et vous avez fait tous l'expérience, je pense, d'un mid-journée
03:52 qui va tout de suite produire des stéréotypes.
03:54 Si vous faites, généralement, des images de CEO,
03:56 vous n'allez avoir que des hommes, de secrétaires, vous n'allez avoir que des femmes,
03:59 même si vous utilisez l'anglais qui est neutre d'un point de vue de la grammaire,
04:04 de la classe grammaticale.
04:05 - Et chez VO2, est-ce qu'il y a là, peut-être, des clients,
04:08 ils posent des questions sur ces fameux biais ?
04:10 Aujourd'hui, ils veulent tous se mettre à l'IA, pratiquement, si je peux.
04:13 - Non, mais dans le cas des...
04:15 Comme il s'agit de données internes, souvent, ça va être des sujets RH,
04:18 ça va être des sujets commerciaux, voilà.
04:20 Donc, on va aller taper dans des sujets, là, qui ne sont pas vraiment...
04:25 Voilà, sujets à des biais, c'est vraiment des données...
04:29 Voilà, des données de l'entreprise.
04:31 Après, il y a bien évidemment plein de choses à faire dans l'entreprise,
04:34 mais pour l'instant, c'est pas encore un sujet dans les projets qu'on traite.
04:40 - Et est-ce que, du coup, tu disais, les corpus, effectivement,
04:43 bon, ils sont un peu genrés, on va dire, si je résume,
04:46 mais il y a aussi le manque de femmes.
04:47 Comment est-ce qu'on fait aujourd'hui,
04:48 enfin, au sein de ces filières-là,
04:50 de data scientists, développeuses, comment est-ce qu'on peut aussi...
04:55 Voilà, vous, vous avez votre méthode,
04:57 mais il faut aussi, effectivement, plus de femmes,
04:58 et c'est toujours le problème, comment ?
05:00 - Ça, c'est un gros sujet.
05:01 J'ai vu que vous avez fait une campagne, vous allez en parler.
05:03 22% de femmes dans la tech, 17% dans l'IA.
05:07 Et comment tu fais ?
05:10 Tu fais de la reconversion,
05:12 parce que c'est pas une techno si compliquée, je devrais pas le dire,
05:14 mais au final, on s'est tous reconvertis pour...
05:18 Alors, il y en a qui sont... Les jeunes deviennent natifs de cette techno,
05:22 mais les anciens ingénieurs dont on fait partie, on sait reformer.
05:27 Donc, il faut se former, il faut l'utiliser.
05:28 Il y a aussi un autre chiffre qui est effrayant,
05:29 c'est le... Il y a très peu de femmes qui utilisent ces outils,
05:33 alors que les hommes se sont appropriés.
05:35 Donc, quand tu utilises pas ces outils, qu'est-ce qui se passe ?
05:36 Bah du coup, tu maîtrises pas la technologie, donc tu la comprends pas.
05:40 Et puis aussi, tu nourris pas ces machines
05:44 de ta propre représentation du monde en tant que femme.
05:46 Donc, je dirais qu'il faut inviter les femmes à essayer,
05:48 surtout que c'est une technologie, grâce aux prompts,
05:51 qui est facile à utiliser. On peut l'utiliser.
05:53 On peut, voilà, l'utiliser et commencer à s'amuser.
05:57 Google, Amazon font des cours en ligne, gratuits, sur l'IA,
06:01 qui peuvent être traduits aussi. Donc, allez les écouter.
06:04 Voilà, comme vous écoutez des podcasts, il faut le faire.
06:07 J'inviterais déjà à ça.
06:09 Et puis après, je pense que ça va se régler dès le lycée,
06:13 dès le collège, parce qu'il faut faire un peu de maths quand même au départ.
06:17 Donc, montrer des rôles modèles féminins aussi,
06:19 pour dire aux jeunes filles que c'est possible.
06:22 Voilà. Et la diversité, c'est aussi lié au genre,
06:23 mais aussi aux âges, aux origines sociales.
06:27 Ce principe vaut pour toute diversité.
06:30 - Et toi, tu l'utilises et tu pousses un peu aussi tes collaborateurs
06:34 à l'utiliser ou pas en interne ?
06:36 - Oui, c'est super structuré. D'abord, on forme les collaborateurs.
06:38 Donc, voilà. Sur les biais, c'est plutôt, ça va être nos RH et les managers.
06:44 Mais sur l'IA, on a un plan de formation.
06:47 Après, chaque filiale en français à l'étranger a ses outils en propre.
06:51 Et notre CTO veille bien à ce qu'au niveau de la sécurité,
06:54 on soit OK, parce qu'on travaille avec des clients
06:58 et on ne peut pas faire n'importe quoi.
06:59 Donc, voilà, c'est hyper structuré.
07:03 Et après, on a aussi très proche de nous une startup aussi
07:08 qui travaille avec nous de façon très étroite, Insideboard AI.
07:11 Et donc, eux ont vraiment un produit qui est totalement drive par l'IA.
07:17 Donc, voilà, ils nous font des démos en permanence.
07:19 Donc, voilà, on se tient au courant.
07:20 Et on a des projets clients aussi en permanence.
07:22 Donc, on montre aussi ce qu'on fait à tous les types de collaborateurs,
07:26 donc des gens qui font de la data, du Salesforce.
07:28 Voilà, tout le monde est bien au courant de ce qu'on fait.
07:30 - Et vous, vos clients aujourd'hui, c'est majoritairement des grands groupes ?
07:34 - Alors, au départ, c'était, et ça l'est toujours quand même un peu,
07:37 ceux qui fabriquent des modèles.
07:39 Voilà, qui ont...
07:40 Alors, ils n'ont pas tout de suite acheté les billets.
07:42 Ils ont plutôt acheté la frugalité, tout à fait transparent.
07:46 L'IA Act, qui va rentrer en victoire en 27,
07:48 va un peu plus nous aider à les sensibiliser à la cause.
07:52 Et puis, alors après, du coup,
07:54 comme le monde de l'IA ne s'intéressait pas trop à nos billets,
07:57 nous, on cherche l'impact, on a communiqué auprès des annonceurs,
08:00 puisque nous, c'est les techniques du traitement automatique de langage,
08:03 ils peuvent aussi traiter des grands volumes de textes.
08:04 Et les grands volumes de textes, les marques, on manage en permanence.
08:09 Et d'aller identifier la petite phrase qui peut heurter une sensibilité,
08:13 qui se perd comme ça dans votre historique, ce n'est pas toujours facile.
08:17 Donc, ils nous utilisent pour aller identifier des phrases
08:21 qu'il faudrait notamment dans les exemples,
08:22 peut-être remettre au goût de nos sensibilités, des sensibilités des clients.
08:26 Et puis aussi suivre un peu leur capillaille en termes d'inclusivité.
08:30 Donc, on introspecte tout, leur communication corporate,
08:33 leur rapport financier, pour voir s'il y a des stéréotypes,
08:36 si quand l'entreprise communique, elle véhicule un stéréotype particulier.
08:41 - Écoute, merci beaucoup, Daphné, de partager tout ça avec nous.
08:46 Et on va pouvoir passer maintenant à la séquence en coulisses.
08:54 Alors, tu as commencé ta carrière dans le milieu artistique, événementiel.
08:58 Tu chantais avec des DJ en France et à l'étranger, dans des soirées pour des marques.
09:03 C'est comment de travailler avec des DJ ?
09:05 - Alors, moi, je faisais beaucoup d'impro,
09:07 parce que je n'avais pas envie d'avoir une carrière conventionnelle dans la musique.
09:11 J'ai fait une école de commerce, d'abord, avant, je dois le dire, quand même.
09:14 Donc, l'idée, c'était d'avoir un parcours,
09:17 tant qu'à faire, avoir un parcours qui me corresponde et qui me fasse plaisir,
09:21 puisque j'ai tout lâché.
09:23 Et donc, je faisais de l'impro en France, à l'étranger.
09:27 Donc, j'arrivais et je découvrais les DJ avec lesquels j'allais pouvoir monter sur scène.
09:34 Donc, c'était assez rigolo. J'aime bien l'impro comme ça.
09:36 Ça m'a plu.
09:38 - Et donc, tu faisais aussi pas mal de travail de nuit, j'ai envie de dire.
09:41 Est-ce que c'est plus fatigant, d'ailleurs, que d'être patronne d'une boîte de conseils ?
09:46 - Alors, c'est très marrant.
09:48 C'était beaucoup plus valorisant, effectivement, de faire des soirées
09:51 et de sentir qu'on faisait passer un bon moment aux gens.
09:56 Là, parfois, ce que je trouve un peu difficile, c'est, un, le secteur de la tech,
10:01 très spécifiquement, qui est un secteur avec beaucoup d'enjeux.
10:04 Et puis, après, le fait d'être fondatrice d'une entreprise,
10:09 de voir que ça grandit, qu'on prend un peu de distance,
10:12 et que, du coup, on est beaucoup moins proche des gens.
10:16 Moi, j'aime être vraiment au milieu des gens.
10:18 J'aime voir ce qui se passe, j'aime comprendre.
10:20 Donc, je trouvais ça plus valorisant avant et plus difficile aujourd'hui.
10:24 - Alors, après, tu décides de changer, on va dire, de vie.
10:27 Et tu crées donc le VO2 Group avec ton mari, Florent.
10:31 Pourquoi le faire avec lui et pourquoi pas le monter, d'ailleurs, ta boîte, toute seule ?
10:35 - Alors, je l'ai fait déjà pendant des années, puisque j'avais ma boîte événementielle.
10:39 Et puis, après, c'est lui qui est venu me dire, en disant,
10:42 "Voilà, je veux vraiment développer l'activité."
10:44 Et là, j'ai fait, "Bah, pas tout seul."
10:46 Parce que, voilà, c'est aussi des choix très engageants.
10:50 C'était... Voilà, ses parents sont entrepreneurs aussi.
10:54 Donc, il y a toute une histoire autour de ça.
10:56 On avait un tout petit bébé, à l'époque.
10:59 Et puis, c'était un moment de ma vie aussi, où, au niveau personnel,
11:03 je voulais un vrai changement.
11:05 Et du coup, on avait déjà monté...
11:07 Enfin, j'avais déjà participé à une start-up avec lui.
11:11 Ça s'était super mal passé, et j'ai fait là.
11:13 On part pour... Peut-être pour longtemps, on sait pas.
11:17 Donc, on fait pas... On fait pas ça n'importe comment.
11:19 On fait les choses à notre main.
11:21 - Oui, parce qu'en plus, diriger une boîte en coupe,
11:25 c'est pas un peu risqué ou pas ? On doit souvent te le dire.
11:27 - Alors, c'est beaucoup plus facile, en fait.
11:29 Parce que, déjà, ce qu'on voit avec les entrepreneurs,
11:32 c'est que, quand il y a des vrais moments de doute
11:36 ou des moments difficiles, en fait, souvent,
11:39 les coupes sont un peu en tension.
11:41 Parce qu'on ne comprend pas ce qui se passe chez l'autre.
11:43 On ne vit pas la vie de l'autre.
11:45 Donc là, à chaque fois qu'on a eu des difficultés,
11:47 on était à deux pour les surmonter.
11:49 Donc, ça, c'était déjà super pratique.
11:51 Ensuite, c'est vrai que, nous, on fonctionne un peu à l'inverse.
11:53 C'est mon mari qui s'occupe des enfants,
11:55 qui est beaucoup plus présent le matin, etc.
11:57 Moi, je suis plutôt de la nuit.
11:59 Donc, voilà. Et du coup, c'est pas mal,
12:01 parce que, moi, ça me permet d'avoir une vie "classique",
12:05 et de... Voilà.
12:07 Et pour autant, de garder ma façon d'être
12:09 et de travailler, donc, parfois un peu en décalage,
12:12 très souvent le week-end.
12:14 Donc, au contraire, c'est beaucoup plus simple.
12:18 - Alors, c'est un métier avec beaucoup d'humains.
12:20 Vous travaillez avec beaucoup, beaucoup...
12:22 Alors, je ne sais plus, c'était 700 consultants ?
12:24 - Oui, 800 maintenant. - 800 maintenant ?
12:26 - Oui, 800 en France et à l'étranger.
12:28 - Et comment est-ce que tu t'entoures de ces gens ?
12:30 Comment tu les recrutes, vu que, voilà,
12:32 tu mises vraiment que sur l'humain, pratiquement ?
12:34 - Alors, c'est vraiment un métier d'humain.
12:36 C'est évident. Notre métier, c'est pas d'être
12:38 la Madame Irma de la Tech.
12:40 C'est pas du tout ça. Quoi qu'on en dise,
12:42 dans nos métiers, on doit accompagner nos clients.
12:44 Donc, on doit trouver des personnes
12:46 qui ont le service dans la peau, qui aiment ça,
12:48 qui aiment servir, qui aiment travailler en équipe,
12:51 et tout. Donc, c'est le nerf de la guerre.
12:53 Donc, il faut aller... Il faut un petit peu communiquer.
12:55 Il faut recruter avec des gens dont c'est le métier.
12:57 Et aujourd'hui, typiquement, on a une DH
12:59 qui vient de la chasse, qui vient de la French Tech
13:01 et qui vient de la chasse,
13:03 qui connaît ces situations d'hypercroissance,
13:05 qui est en train de structurer encore plus,
13:07 voilà, ce périmètre-là.
13:09 Et du coup,
13:11 voilà, c'est
13:13 l'offre employeur aussi qu'on développe,
13:15 qui nous permet d'attirer des talents.
13:17 C'est l'attractivité de la marque,
13:19 notre modèle, notre positionnement aussi,
13:21 quel type de client,
13:23 quel type d'offre, quel type de tech, etc.
13:25 Et donc, voilà, comme on fait,
13:27 on s'entoure des bonnes personnes,
13:29 et puis, voilà, avec un twist, peut-être.
13:31 - Et toi, comment est-ce que...
13:33 C'est quoi, un peu, ton style de management ?
13:35 Comment tu le définirais ?
13:37 - Alors, moi, je ne manage pas.
13:39 Alors, c'est très...
13:41 Je ne manage pas. Ce n'est pas quelque chose
13:43 qui me... Voilà, qui me plaît.
13:45 Je suis vraiment... Comment on pourrait dire ?
13:47 Je pense que je suis un vrai leader,
13:49 pour le coup. Je prends des décisions
13:51 assez tranchées,
13:53 peut-être parfois assez facilement,
13:55 pas toujours, mais...
13:57 Et j'aime ça. J'aime la responsabilité
13:59 derrière le fait d'être founder.
14:01 Mais moi, ce que j'aime, c'est plutôt
14:03 la prise,
14:05 structurer le modèle,
14:07 voilà, la stratégie.
14:09 C'est ça qui me plaît. Et donc, après,
14:11 moi, j'ai des associés. Donc, c'est les embarquer
14:13 dans cette stratégie-là, faire en sorte
14:15 qu'ils aient envie, après, d'escalader aux équipes.
14:17 C'est plutôt un boulot de coaching.
14:19 Et aujourd'hui, typiquement, j'ai un périmètre,
14:21 donc stratégie, aussi people and culture, etc.
14:23 Et je n'ai pas voulu le prendre
14:25 au départ, parce que vraiment,
14:27 je préfère ces rapports très horizontaux.
14:29 Et c'est Madhé Rach qui m'a dit
14:31 "Mais si tu fais du coaching,
14:33 tu fais du management, c'est pareil."
14:35 Et donc, voilà, c'est plus à ma vision.
14:37 - D'accord. Donc, en fait,
14:39 t'es un grand coach, quoi.
14:41 - Je pense que c'est ça. J'adore motiver,
14:43 j'adore stimuler, j'adore...
14:45 Voilà, je vois... C'est ma grande qualité,
14:47 je pense... J'ai beaucoup de défauts,
14:49 mais alors, celle-là, je vois le potentiel des gens.
14:51 Et c'est même, parfois, un peu difficile pour les gens
14:53 parce qu'ils mettent du temps à avoir leur propre
14:55 potentiel. Ils disent "Mais qu'est-ce qu'elle me veut, celle-là ?"
14:57 Et moi, je le vois, je le sais, je les vois en action.
14:59 Tout de suite.
15:01 Et voilà, c'est ça qui me permet
15:03 d'avoir peut-être un coup d'avance
15:05 sur certains sujets.
15:07 Par contre, le revers de la médaille, c'est que je dois
15:09 attendre que les choses se passent.
15:11 Alors, là, c'est terrible. Et c'est ça,
15:13 le boulot pour moi de dirigeante,
15:15 de fondateur. C'est d'attendre
15:17 que ça arrive.
15:19 - Alors, il y a une autre particularité,
15:21 c'est que VO2, c'est complètement indépendant.
15:23 - Oui. - Pourquoi est-ce que
15:25 vous avez fait ce choix-là ?
15:27 - Alors, déjà, je ne sais pas combien de temps on va rester indépendants,
15:29 mais en tout cas, c'était un vrai, vrai, vrai choix.
15:31 Déjà, je trouve que vis-à-vis
15:35 des clients, la promesse, elle est géniale.
15:37 C'est-à-dire que là où les autres n'ont pas réussi, nous, on a réussi.
15:39 C'est-à-dire qu'on a réussi à
15:41 vivre de
15:43 notre activité, finalement.
15:45 On a réussi à construire un modèle
15:47 qui est suffisamment solide pour être indépendant.
15:49 Ensuite, ça veut dire aussi qu'on est 100%
15:51 engagés dans l'entreprise et que notre mindset,
15:53 c'est celui-là. Tous nos associés,
15:55 tous ceux qui nous entourent, sont 100%
15:57 opérationnels. Donc, on est dans le
15:59 business et pas dans autre chose.
16:01 Ça, c'est déjà très important.
16:03 Et puis, il y a aussi cette idée que
16:05 voilà,
16:07 on le fait parce que
16:09 c'est important pour nous.
16:11 En plus, on est en couple aujourd'hui
16:13 et puis nos associés, on a une relation qui est assez forte.
16:15 Donc, faire rentrer une dimension
16:17 financière là-dedans, ce n'était pas le sujet.
16:19 Donc, après, ça nous
16:21 permet aussi de développer des points de vue assez forts
16:23 et d'en être...
16:25 se sentir parfaitement aligné avec ça.
16:27 - Et alors,
16:29 comme je disais tout à l'heure,
16:31 plusieurs vies. Et alors, tu as créé
16:33 FeminaLink, qui est un réseau
16:35 d'influence pour les femmes.
16:37 Pourquoi ? Parce que
16:39 malgré tout, tu étais toujours un peu la femme d'eux
16:41 ou pas ? - Non, ce n'est pas ça.
16:43 Je parlais de l'expérience
16:45 en fait dans
16:47 la musique et l'entertainment.
16:49 Je suis rentrée dans la tech
16:51 et j'ai trouvé qu'en fait
16:53 les femmes n'étaient pas valorisées.
16:55 C'est vraiment mon sentiment et c'est encore mon
16:57 sentiment aujourd'hui. Si on n'a pas suivi des amantes
16:59 femmes, c'est que finalement, elles ne se sentent
17:01 pas valorisées. Sinon, elles diraient à leurs filles de venir
17:03 dans la tech, dans nos métiers. Sinon, elles
17:05 diraient à leurs filles de devenir leader. Sinon, leurs filles
17:07 comprendraient à quel point
17:09 c'est génial. Moi, mes filles se plaignent toute la journée
17:11 que
17:13 je ne suis pas assez dispo, etc.
17:15 Maintenant, je pense qu'elles aiment bien quand même ce
17:17 côté leadership et tout parce que ça reste sympa.
17:19 Il y a tout un travail de valorisation
17:21 et d'image. À l'époque, en 2016,
17:23 avec les équipes
17:25 internes de VO de groupe, on a travaillé
17:27 toute une app. Je voulais faire un LinkedIn au féminin.
17:29 J'étais enceinte de mon troisième.
17:31 Moi, j'étais fan de mon
17:33 produit, mais alors le reste ne m'intéressait
17:35 pas du tout. J'ai arrêté,
17:37 mais par contre, je continue les communautés en permanence.
17:39 Je fais des formats, role model
17:41 spartie, bientôt avec
17:43 la French Tech, mais on l'a fait avec SAP.
17:45 Je fais plein de choses
17:47 comme ça. - Tu as aussi
17:49 fait partie de la grande équipe qui a
17:51 fondé l'EIA Capital, qui est un groupe
17:53 de business and job, mais il n'y a que des femmes
17:55 et qui investit en plus dans des
17:57 startups, fondées ou co-fondées
17:59 par des femmes. Tu penses que soutenir
18:01 justement les entrepreneurs, ça
18:03 passe forcément par du financement ?
18:05 - Non, pas du tout.
18:07 Ça peut passer par du mentoring, mais moi,
18:09 j'aime bien les choses concrètes quand même.
18:11 Entre dire "c'est super" et
18:13 investir de son propre argent, de sa
18:15 propre bourse, ce n'est pas du tout la même chose.
18:17 D'autant que personne n'a fait de cash-out
18:19 autour de la table.
18:21 Ce n'est pas du tout "j'utilise
18:23 l'argent d'une opération financière et
18:25 finalement, que je le fasse là ou là, ça n'a
18:27 aucune importance".
18:29 C'est vraiment les vacances
18:31 ou l'investissement aujourd'hui pour chacune d'entre nous.
18:33 C'est un vrai choix et un vrai
18:35 engagement. On a des super boites
18:37 dans la Deep Tech,
18:39 dans une néo banque verte,
18:41 GreenGoat, que tu connais
18:43 peut-être, donc Auxilia dans la Deep Tech,
18:45 on a de bons goûts
18:47 dans la déco. Il y a
18:49 plein de choses et de nouvelles encore.
18:51 Et des filles incroyables. - Oui, le groupe
18:53 a bien grandi. J'ai vu que tu as le
18:55 dit sur LinkedIn, c'était dans un post
18:57 que tu as tellement appris sur toi-même,
18:59 en devenant investisseuse.
19:01 Tu entendais quoi par là ? - J'écris
19:03 beaucoup sur LinkedIn. Je me demande
19:05 qu'est-ce que je voulais dire par là.
19:07 J'ai beaucoup appris sur moi.
19:09 De toute façon,
19:11 tout ce que je fais, j'apprends.
19:13 Je suis une grande fan
19:15 de développement personnel. Je pense que
19:17 la réussite passe par
19:19 la connaissance de soi et le développement personnel.
19:21 Donc bien évidemment,
19:23 être investisseur, ça apprend
19:25 beaucoup sur sa
19:27 manière d'être. J'ai été confrontée aussi à des
19:29 dirigeants de mondes complètement
19:31 différents, à des experts.
19:33 Parce que sinon, on reste
19:35 entre soi, donc c'est pas terrible non plus.
19:37 - Ça bulle. Et alors, Roselyne,
19:39 tu as lancé la campagne
19:41 "Women in Tech".
19:43 Une punchline vraiment, je pense qu'on va s'en souvenir.
19:45 Les femmes dans la tech, ce n'est pas que la voix
19:47 de votre GPS.
19:49 Est-ce que passer par l'humour, ça marche mieux
19:51 quand on évoque ces sujets ? - Bien sûr.
19:53 D'autant qu'on a vraiment des résultats.
19:55 Je parlais des faits.
19:57 Aujourd'hui, on a
19:59 près de 45% de femmes
20:01 chez VO2 Group. Dans le conseil
20:03 en technologie, c'est plutôt
20:05 plus 15 points par rapport à la moyenne.
20:07 38% de profils tech
20:09 purs, donc des femmes diplômées.
20:11 C'est concret. Et je me disais
20:13 si on veut
20:15 avoir vraiment un impact, il faut
20:17 le faire de manière sympa. C'est ce que je disais
20:19 tout à l'heure, je parlais de la valorisation.
20:21 Il faut valoriser les femmes. Il faut que
20:23 les gens ouvrent les yeux sur
20:25 la cohérence
20:29 entre les femmes et la tech. Parce que bien sûr,
20:31 oui, il faut
20:33 féminiser la tech
20:35 avant de trouver la vie
20:37 sur Mars. La tech a encore du progrès
20:39 à faire. Donc, c'est plus
20:41 sympa. Et puis, ça fait vivre aussi
20:43 le Bright Side of Tech, qui est la baseline
20:45 de VO2 Group. Donc,
20:47 ne voir que le côté positif
20:49 de la tech, la tech des usages, des gens.
20:51 Pas celle qui enferme,
20:53 qui est un peu obscure.
20:55 Ce n'est pas notre tech à nous.
20:57 - Tu as ramené quelque chose, un truc du "Mais moi
20:59 je l'aime et je te laisse montrer".
21:01 - C'est paru dans le L, du coup.
21:03 Cette fameuse punchline
21:05 dont tu parlais, "Les femmes dans la tech,
21:07 c'est pas la voie de votre GPS".
21:09 On a fait une campagne, du coup, qui était également
21:11 dans les échos et dans le monde.
21:13 Donc, on avait également
21:15 le progrès. Ce n'est pas seulement les robots,
21:17 mais plus de femmes pour les concevoir.
21:19 Et puis,
21:21 si on trouvait l'égalité sur Terre
21:23 avant la vie sur Mars,
21:25 que j'adore. Et puis, on a un quatrième
21:27 que je n'ai pas là. Mais voilà.
21:29 - Tu conseilles là pour
21:31 essayer de trouver les punchlines ?
21:33 - Non, c'est l'agence BEL.
21:35 Solène Madec, qui fait partie de l'EIA Capital,
21:37 qui me connaît très bien,
21:39 qui savait que j'avais envie de jouer quelque chose
21:41 de forme et d'ultra positif.
21:43 Ce qu'il faut comprendre, c'est que la tech pour les gens,
21:45 c'est la French tech. Et la French tech,
21:47 aujourd'hui, la communication de la French tech,
21:49 d'abord, c'est qu'il y a vraiment
21:51 très très peu de femmes,
21:53 à peu près 10%. Donc, on est dans quelque chose
21:55 qui est très grave.
21:57 Voilà.
21:59 Aujourd'hui, la tech, elle est partout.
22:01 Elle n'est pas du tout exclusivement dans la French tech.
22:03 La tech française, c'est nos métiers du Conseil.
22:05 Ce sont dans les grands groupes,
22:07 finalement, tous les départements
22:09 tech, digital, data,
22:11 qui traitent de ces sujets-là.
22:13 Et là, il y a beaucoup plus de femmes.
22:15 Et elles sont canons. Et tout le monde
22:17 en cherche parce que, justement, il y a plein de boulots.
22:19 Voilà.
22:21 Donc, c'est aussi mettre ça en lumière.
22:23 - Mais est-ce que, voilà, ce sujet
22:25 de la place de la femme dans la tech,
22:27 t'en as pas un peu marre de dire ?
22:29 On est toujours obligés d'en parler encore en 2024.
22:31 - Si c'est pour dire
22:33 on n'est que 10%,
22:35 on n'est que machin, oui,
22:37 on en a marre d'en parler. Mais si c'est pour dire
22:39 on est quasi à parité, on a des filles canons,
22:41 des filles
22:43 qui sont ultra diplômées,
22:45 qui nous inspirent du matin au soir,
22:47 il y a des super entrepreneurs,
22:49 et c'est hyper cool,
22:51 là, j'ai aucun problème. - Voilà, montré.
22:53 Et alors, j'ai vu dans l'interview,
22:55 la plus sur toi, tu disais que
22:57 tu avais un tempérament qui ne rentre pas
22:59 dans un cadre.
23:01 Est-ce que ça veut dire que t'as un mauvais caractère ?
23:03 - Ça veut dire que j'aurais adoré
23:05 bosser chez L'Oréal, mais ce n'est
23:07 qu'un client, du coup, parce que
23:09 je travaille mieux au service des autres
23:11 qu'avec. J'aurais adoré
23:13 bosser dans des grands groupes.
23:15 Mais voilà, j'ai un franc parlé,
23:17 je suis très, très, très indépendante.
23:19 Et donc, j'ai besoin de temps
23:21 pour faire les choses.
23:23 Quand j'ai décidé un truc, il faut que ça arrive tout de suite.
23:25 Donc, c'est un peu en décalage,
23:27 finalement, avec l'entreprise
23:29 à qui on doit donner de la visibilité.
23:31 Souvent, moi, je n'aime pas dire
23:33 que l'entreprenariat,
23:35 c'est une liberté, parce que je trouve
23:37 que, vis-à-vis des collaborateurs,
23:39 ce n'est pas...
23:41 ce n'est pas...
23:43 ce n'est pas réel.
23:45 C'est une vraie responsabilité d'être entrepreneur,
23:47 et ce n'est pas une liberté totale. Mais,
23:49 on peut être ce qu'on est,
23:51 être à son rythme, sans devoir
23:53 systématiquement rendre des comptes.
23:55 Et c'est ce qui m'a permis
23:57 de réussir, c'est ce qui nous a permis de réussir,
23:59 c'est-à-dire cette liberté
24:01 de taper du pendule sur la table quand j'avais besoin,
24:03 de prendre le temps de réfléchir
24:05 quand c'était nécessaire, etc.
24:07 Et de vivre à notre rythme.
24:09 Et nous, on ne vient pas
24:11 du Serail de la Tech, mon mari et moi,
24:13 on vient d'autres écosystèmes.
24:15 On a fait des écoles de commerce.
24:17 Donc, ce qu'on a réussi à faire avec d'autres,
24:19 c'est le fruit d'une organisation
24:21 qui fait qu'on peut être qui on est,
24:23 et nous développer,
24:25 comme nos associés se développent et nos collaborateurs.
24:27 - Et où est-ce que tu tires toute cette énergie ?
24:29 - Je suis comme ça.
24:31 Depuis que je suis petite,
24:33 je fais des projets, des trucs,
24:35 je suis comme ça.
24:37 - Et donc, comme je disais,
24:39 tu as déjà eu plusieurs vies,
24:41 d'événementiel, de la Tech, tous ces réseaux féminins.
24:43 C'est quoi tes prochaines vies ?
24:45 - Oh là là !
24:47 Alors, avec VO2,
24:49 on a pas mal de projets autour de l'immobilier,
24:51 parce qu'en fait, là, on a des bureaux incroyables,
24:53 avec un magnifique rooftop.
24:55 Tous nos clients veulent bosser chez nous,
24:57 veulent venir pour faire des événements.
24:59 Donc là, je construis aussi un espèce
25:01 dans le sud, près de Cannes,
25:03 enfin, même à Cannes,
25:05 typiquement, où je vais, je pense,
25:07 avoir une version un peu resort,
25:09 pour les collaborateurs, pour les séminaires,
25:11 pour recevoir les conférences,
25:13 aussi, avec nos clients, faire des événements.
25:15 Et j'aimerais le reproduire, éventuellement,
25:17 dans d'autres villes,
25:19 parce que ça, ça me fait triper.
25:21 Faut se faire plaisir, aussi.
25:23 - Et comment est-ce que tu progresses,
25:25 à chaque fois ?
25:27 - Le développement personnel, je vous dis,
25:29 c'est mon truc.
25:31 J'ai un problème,
25:35 j'écris, je fais des moodboards,
25:37 voilà, j'essaye de...
25:39 Je suis coachée aussi, beaucoup,
25:41 je rencontre énormément de gens,
25:43 voilà, il y a des choses qui s'éclaircissent.
25:45 Voilà, je viens, quand même,
25:47 de très, très loin, c'est-à-dire que,
25:49 tout ce que je fais, aujourd'hui,
25:51 j'aurais pas forcément imaginé le faire avant.
25:53 Développer, je vois la boîte,
25:55 faire fois 3, fois 4,
25:57 j'ai aucun problème. Plus c'est grand,
25:59 plus j'arrive à gérer, ça me rassure, bizarrement.
26:01 C'est mon tempérament, comme ça,
26:03 plus c'est petit, je sens les choses un peu fragiles.
26:05 Mais, en revanche, le quotidien,
26:07 gérer le quotidien, les horaires,
26:09 tout ce qui fait partie de
26:11 montrer aux gens que, quand même,
26:13 j'assure, sur certains sujets, qui leur semblent peut-être
26:15 très simples pour eux, mais moi,
26:17 ça, j'ai besoin, vraiment, d'être coachée.
26:19 Mais avoir une vision
26:21 et se dire qu'on va grandir, grossir
26:23 et accueillir des nouvelles personnes
26:25 et faire plein d'autres choses,
26:27 non, ça, c'est au contraire, ça, c'est canon.
26:29 - Merci beaucoup, Émilie. - Avec grand plaisir.
26:31 - Et on va pouvoir passer, maintenant, à la séquence de l'interview chrono.
26:39 - Alors, quel est ton DJ préféré ?
26:41 - J'en ai pas. - Oh, Carl Cox.
26:43 - Le pire défaut de ton mari, au travail ?
26:47 - Il n'écoute rien, mais, en fait, si,
26:49 il écoute, mais ça ne se voit pas.
26:51 - Est-ce que tu peux me citer une entrepreneuse
26:53 ou une dirigeante française, qu'il t'inspire ?
26:55 - J'en ai plein. J'ai parlé de Solène Lajance-Belle,
26:57 qui, pour moi, est la nouvelle Mercedes-Sera,
26:59 entre guillemets, qui, vraiment,
27:01 elle est exceptionnelle, sans son décryptage
27:03 du monde et, vraiment, absolument
27:05 fondamentale, aujourd'hui.
27:07 Clara Guémard m'a toujours aidée.
27:09 C'est une femme qui s'occupe de Reiz, aujourd'hui.
27:11 Elle m'a aidée quand j'en avais besoin.
27:13 Et je pensais aussi à Cécile Cabanis,
27:15 qui est venue à la maison, à des événements
27:17 dirigeantes. Elle est incroyable, cette femme.
27:19 Elle est chez Tickeo.
27:21 Elle me bluffe. J'adore ses punchlines.
27:23 Elle est super. - Eh bien, très bien.
27:25 Tu es plutôt LinkedIn, Instagram ou TikTok ?
27:27 - Ah, mince.
27:29 LinkedIn, pour le travail.
27:33 Instagram, parce que ça me détend de faire des stories.
27:35 Et TikTok, parce que ma fille est juste
27:37 à 5 000 likes par vidéo.
27:39 - Tes dernières vacances, c'était où ?
27:43 - En bateau. J'adore le bateau.
27:45 C'est pas super green, donc je vais pas m'étendre
27:47 sur le sujet. - On peut, quand même,
27:49 un peu, de temps en temps, s'amuser.
27:51 Le dernier livre que tu as lu ?
27:53 - Alors, moi, je lis Proust,
27:55 donc le temps que je finisse.
27:57 - L'application que tu utilises le plus ?
27:59 - Bah, LinkedIn, Instagram.
28:03 Le réseau social.
28:05 - Merci beaucoup. - Merci à toi.
28:07 Et pour ce que tu fais pour les femmes,
28:09 et les femmes entrepreneurs. Je te connais, je te regarde.
28:11 - Merci beaucoup.
28:13 Eh bien, merci à vous, encore,
28:15 d'avoir suivi ce numéro.
28:17 Eh bien, moi, je vous retrouve très prochainement
28:19 pour une nouvelle émission. Merci.
28:21 Au revoir.
28:23 (Générique)
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