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Mardi 19 décembre 2023, SMART BOSS reçoit Guillaume Amar (Directeur général, Groupe Armonia)

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00:00 Bonjour à tous et bienvenue dans Smart Boss, le rendez-vous des patrons et des patronnes.
00:11 Je suis ravie d'accueillir aujourd'hui Guillaume Amard, directeur général du groupe
00:16 Harmonia.
00:17 Ça y est, j'en perds jamais mot.
00:19 Un expert des facilities solutions, donc hospitality, facilities management, accueil, événements
00:25 sociaux, beaucoup de choses, j'en oublie forcément.
00:27 Bonjour Guillaume.
00:28 Bonjour Charly.
00:29 Merci d'avoir accepté cette invitation.
00:31 Alors l'émission va se décortiquer en trois parties.
00:34 La première, c'est la séquence David rencontre Goliath.
00:36 Tu vas faire face à une start-up et vous allez parler un peu de vos sujets en commun.
00:40 Ensuite, il y aura la séance en coulisses où je te poserai plutôt des questions sur
00:44 ton parcours de dirigeant et ta vie de quotidien de patron.
00:48 Et on terminera par l'interview chrono qui, comme son nom l'indique, est une série de
00:52 questions réponses très rapide.
00:53 Merci encore d'avoir accepté cette invitation et maintenant on va pouvoir passer à la
00:59 séquence David rencontre Goliath.
01:01 Donc la start-up qui va te faire face, c'est Active Corner, solution d'accompagnement
01:10 des entreprises sur les sujets de qualité de vie au travail.
01:13 Je suis ravie d'accueillir son PDG Yassine Chiki.
01:16 Bonjour.
01:17 Bonjour, merci d'avoir invité.
01:18 Merci Charly.
01:19 Merci à toi.
01:20 Bon alors Yassine, qu'est-ce que tu peux nous dire ? Comment vous aider les entreprises
01:23 à améliorer la qualité de vie des salariés ?
01:25 Aujourd'hui, les entreprises ont un enjeu de bien-être pour l'ensemble des collaborateurs.
01:29 On sait que depuis le Covid, il y a eu des transformations profondes finalement dans
01:32 les besoins des collaborateurs et dans le besoin d'accompagnement des entreprises de
01:36 ces salariés.
01:37 Et elles ont besoin d'un service qui est le plus universel possible.
01:40 Les salariés aujourd'hui sont au bureau, sont en déplacement, sont chez eux, en télétravail.
01:44 Et nous, l'idée, c'est de créer une sorte de réflexe que les salariés se disent si
01:48 j'ai besoin d'une prestation au sport et bien-être, j'ai un seul point d'accès,
01:51 qui est évidemment une plateforme digitale.
01:52 Mais derrière cette plateforme se cachent un certain nombre de services.
01:55 Donc, c'est des services au bureau.
01:57 Ça peut être la mise en place d'une salle de sport, ça peut être de l'animation, ça
02:00 peut être des programmes sportifs, ça peut être des journées bien-être.
02:02 Donc, pléthore d'offres d'animation de sites.
02:05 Mais à côté de cela, quand le collaborateur est chez lui en télétravail, on va lui proposer
02:10 par exemple des cours vidéo.
02:11 Donc, il aura accès à des cours de cuisine, enfin de nutrition, des cours de sport, des
02:15 pratiques douces.
02:16 Donc, il pourra continuer d'une certaine manière sa démarche individuelle et collective
02:20 parce que le but c'est que les salariés puissent aussi se connecter ensemble lorsqu'ils
02:23 sont à distance.
02:24 Et enfin, qu'on ne bénéficie ni de l'un ni de l'autre, on a quand même accès à
02:28 une solution de proximité.
02:29 Donc, notre enjeu aussi c'est d'aller chercher plein d'acteurs du sport et du bien-être,
02:33 des salles de sport, des studios, des spas, des centres de remise en forme et de négocier
02:37 des tarifs référentiels avec eux pour les mettre à disposition du collaborateur et
02:41 l'aider aussi sur le portefeuille pour qu'ils puissent accéder au sport et au bien-être
02:44 toujours à un tarif négocié.
02:45 Donc, voilà, c'est cet écosystème de sport et bien-être qu'on met à disposition des
02:48 entreprises aujourd'hui.
02:49 Et donc là, vous êtes partenaire du groupe Harmonia.
02:52 Tout à fait.
02:53 On voit un petit peu la complémentarité en fait de vos offres.
02:56 Complètement Charlie, parce qu'effectivement, c'est une belle rencontre entre le groupe
02:59 Harmonia et Yassine parce que post-Covid, on a eu besoin de proposer à nos clients
03:05 des nouveaux services.
03:06 Et effectivement, post-Covid, le télétravail s'est bien implanté dans les entreprises.
03:10 Donc, il fallait trouver un mix entre le service que l'on trouve dans l'entreprise et le même
03:14 service, le mettre à disposition à côté du lieu de domicile, du lieu effectivement
03:18 de la vie privée du collaborateur.
03:20 Et c'est ce mix qui est intéressant parce que non seulement il y a le même type de
03:24 service, mais c'est le même niveau de qualité de service qui est délivré.
03:26 Souvent, on peut dire oui, je vous délivre le même service.
03:29 Là, avec Yassine, on a su aujourd'hui offrir le même niveau de service.
03:32 Ça, c'est le premier élément.
03:33 Le deuxième élément, c'est que les clients demandent énormément des solutions comme
03:36 celles de Yassine et que nous, on a beau être, vous dites, Goliath, on n'est peut-être
03:41 pas l'agilité que va avoir Yassine à proposer des services très agiles, très disruptifs,
03:46 qui sont arrivés très vite, juste après le Covid.
03:49 Absolument.
03:50 L'idée justement pour nous, c'est de pouvoir nous reposer sur un Goliath, justement, qui
03:53 a cette capacité aujourd'hui d'interaction, de visibilité, de connaissance, on va dire,
03:59 du client final.
04:00 Ça, c'est quelque chose pour nous, plutôt jeunes, où on a besoin de grandir, mieux
04:04 comprendre l'écosystème des services en entreprise.
04:06 Et nous, ce qu'on souhaite apporter à un groupe comme Harmonia, c'est vraiment cette
04:09 brique finalement, je n'ai pas envie de dire manquante, mais plutôt complémentaire par
04:12 rapport à une palette de services déjà très large.
04:14 Et comme l'a si bien dit Guillaume, aujourd'hui, il y a une attente qui est très forte sur
04:19 le sport.
04:20 Je pense qu'il y a 5-10 ans, les grands groupes pouvaient se contenter, j'ai envie de dire,
04:23 d'une certaine manière, d'allouer un certain nombre de mètres carrés à une salle de
04:27 sport et cocher la case du sport et du bien-être.
04:29 Aujourd'hui, les entreprises sont plus agiles, donc elles attendent de groupes comme Harmonia
04:32 et d'acteurs, on va dire, pure player comme Active Corner, d'apporter une solution à
04:36 360 degrés.
04:37 Et je pense qu'on a partagé aussi la vision, c'est ça qui était intéressant, c'est de
04:40 dire qu'on n'allait pas se contenter d'avoir une action sur site, mais d'avoir une action
04:44 pour l'ensemble des collaborateurs.
04:45 Donc on s'est bien trouvé, je pense.
04:47 Et on voit un vrai retour sur investissement, comment on mesure ça ?
04:51 Alors le sujet, il est essentiellement de dire que les collaborateurs, aujourd'hui,
04:54 il faut les garder dans l'entreprise, au sens, il faut garder ses talents.
04:57 Et donc tout ce qui va contribuer au bien-être du collaborateur, au sein de l'entreprise
05:02 ou dans son environnement, à la fois en télétravail, en déplacement ou dans l'entreprise, va
05:07 permettre effectivement au DRH de mesurer le fait que les collaborateurs restent, ou
05:10 en tout cas pour attirer des talents, dire "regardez quand vous allez intégrer telle
05:13 ou telle société, nous avons non seulement des espaces de bureau agréables, mais en
05:17 plus nous avons un panel de services comme celui de Yassine".
05:20 Donc oui, on peut le mesurer et les DRH s'intéressent énormément à ce sujet-là.
05:24 Énormément.
05:25 C'est surtout la rétention de talent alors qui revient ou pas aux clients ?
05:29 Aujourd'hui, elle est indispensable, je rejoins totalement Guillaume là-dessus, c'est qu'aujourd'hui
05:33 les DRH viennent nous voir parce qu'ils ont des nouveaux sites à opérer, ils ont des
05:36 nouveaux besoins, mais ces besoins, ils ne les ont pas inventés.
05:38 Les nouveaux profils de salariés aujourd'hui, quand vous regardez les critères de sélection
05:42 d'un job, ils ont complètement changé par rapport à il y a 10 ou 20 ans.
05:46 Aujourd'hui, le salaire n'est pas tout en haut de la liste.
05:48 Aujourd'hui, c'est dans quelles conditions je vais travailler, quel équilibre vie perso
05:52 je vais trouver au quotidien.
05:53 Et le fait de proposer des services qui sont justement pensés pour un équilibre vie pro,
05:58 vie perso et de la qualité de service autant sur site qu'à son domicile ou en déplacement,
06:02 c'est ce qui fait que les gens restent dans une entreprise aujourd'hui.
06:04 Donc je pense qu'aujourd'hui, les DRH l'ont parfaitement compris et du coup, ils vont
06:08 diriger leur choix vers des entreprises, je pense, comme Harmonia et j'espère aussi
06:12 comme Active Corner, nous faire confiance pour les aider justement à fournir le meilleur
06:16 service possible à leurs équipes.
06:17 Et vous, vous voyez, il y a du présentiel, il y a du distanciel aujourd'hui.
06:24 Il y a plus de demandes de l'un de l'autre aujourd'hui ou il y a un mix un peu des deux
06:28 chez les salariés ?
06:29 Alors en fait, ce sujet-là, il va dépendre de la typologie de l'entreprise, donc de
06:33 son secteur d'activité, du secteur où se trouve le siège social, du profil des collaborateurs
06:38 dans l'entreprise, entre une entreprise assez jeune avec des profils un petit peu nouvelle
06:43 génération ou bien une entreprise plus installée, je ne citerai pas de nom, avec des ingénieurs
06:48 et autres.
06:49 Eh bien, les demandes ne seront pas les mêmes en fonction des services.
06:51 Donc certains vont dire qu'on préfère être au bureau, d'autres on préfère être en
06:54 distanciel.
06:55 Ce qui est important, c'est de pouvoir apporter les deux solutions et pas deux prestataires
06:59 différents, mais le même prestataire puisse adresser la solution à la fois sur le site
07:04 comme au domicile.
07:05 Et pourquoi surtout le sport ? Vous êtes parti de là en fait.
07:09 Avant tout pour des raisons personnelles.
07:11 On en parlait avec Guillaume juste avant de rentrer sur le plateau parce que je fais
07:14 du basket depuis que je suis tout petit, j'ai joué à différents niveaux.
07:18 Donc je pense que le sport véhicule des valeurs qui sont universelles, qu'on peut très
07:22 facilement transposer à l'univers de l'entreprise.
07:24 On parle d'esprit d'équipe, de leadership, on parle de partage, de générosité, de
07:28 complémentarité.
07:29 Donc le vecteur du sport est un vecteur plutôt convaincant.
07:33 On peut le dire aussi, on est à l'aube des Jeux Olympiques de Paris 2024, donc énormément
07:39 d'entreprises aujourd'hui cherchent à avoir un positionnement autour du sport.
07:43 Donc elles ont cette sensibilité-là.
07:44 Nous, on nous sollicite énormément là-dessus, que ce soit des petites ou des moyennes ou
07:47 des grandes entreprises, il y a toujours cette sensibilité vis-à-vis du sport.
07:50 Par contre, là où on aime bien se démarquer d'un positionnement purement sport, et j'en
07:55 reviens un petit peu à ce que disait Guillaume tout à l'heure, c'est qu'en effet il y
07:58 a cette question de sur-site ou à domicile, en télétravail ou en déplacement, mais il
08:03 y a aussi une question de profil dans l'entreprise.
08:05 Aujourd'hui, nous ce qu'on essaie de dire c'est qu'il y a des pratiques de sport très
08:08 variées qui permettent à un débutant, comme à une machine de guerre, de pouvoir pratiquer
08:14 leurs activités, mais aussi des gens qui ne sont pas intéressés par le sport, qui
08:16 sont intéressés par la santé, le bien-être et l'activité physique, mais pas particulièrement
08:20 par le sport.
08:21 Et nous, on souhaite être universel dans la proposition de valeur.
08:23 Comme je le disais tout à l'heure, on va faire des cours de cuisine avec une nutritionniste
08:27 qui va aider des gens, des salariés, à mieux manger parce que malheureusement aujourd'hui
08:33 on a de moins en moins de temps pour se préparer des plats qui sont pensés pour notre bien-être.
08:38 Et du coup, cette complémentarité de service au sein même de la solution est hyper importante
08:44 pour toucher tous ces profils-là.
08:45 Merci beaucoup Yassine d'être venu.
08:49 Merci Yassine.
08:50 C'était un plaisir.
08:51 Et maintenant on va passer à la séquence en coulisses.
08:53 Alors avant de parler d'Harmonia, tu es depuis 20 ans, je voulais faire un gros retour
09:02 en arrière et parler de ton premier poste de dirigeant.
09:05 Dans le cadre de tes études, tu as fait un stage dans une PME de nettoyage industriel
09:10 et quelques années plus tard, tu deviens directeur de la branche restauration.
09:14 Alors tu avais déjà envie de manager, de diriger ou alors ça a été plutôt une somme
09:19 d'opportunités ?
09:20 Alors ça a été une somme d'opportunités en fait.
09:23 Moi j'ai fait une école de commerce et j'ai dû faire un stage effectivement pendant
09:26 six mois dans une entreprise, c'était précurseur à l'époque.
09:29 Et cette entreprise au bout de six mois, j'étais en finance-contrôlation, pas forcément.
09:34 Finalement ce qui m'intéressait au début et ce qui finalement au bout de six mois,
09:37 c'est l'intérêt du stage, je me suis dit je ne vais pas passer mon temps derrière
09:40 l'ordinateur à analyser des chiffres.
09:42 Et j'allais partir quand les dirigeants m'ont proposé de rester dans l'entreprise, peu
09:46 importe le diplôme, peu importe le fait que je sois diplômé, l'important c'est effectivement
09:50 de dire voilà tu as une personnalité, tu as un profil qui nous intéresse, reste et
09:55 on va faire un plan de carrière pour toi.
09:56 Et donc j'ai gravi tous les échelons de l'agent de propreté, donc j'ai appris effectivement
10:00 au bas de l'échelle à faire ce qu'on appelle du nettoyage de sol, de la cristallisation,
10:06 des shampoings moquets, du lavage de vitre, à se lever à quatre heures du matin, aller
10:10 sur les chantiers.
10:11 Et puis progressivement j'ai grandi dans cette entreprise jusqu'à effectivement
10:14 arriver, alors ce n'était pas de la restauration, c'était la direction de la division hôtellerie,
10:17 pour tout ce qui était entretien de parties communes et de chambres d'hôtels, notamment
10:21 avec des grands comptes comme le groupe Accor ou bien Euro Disney à l'époque où j'avais
10:25 en charge la gestion de plus de 500 personnes pour assurer l'entretien de quatre hôtels
10:30 à Euro Disney.
10:31 Et effectivement ce qui m'a attiré c'était un petit peu naturellement, c'était l'animation
10:36 des équipes.
10:37 Moi j'ai fait beaucoup de sport collectif, pas au niveau professionnel mais en tout cas
10:40 en tant qu'amateur.
10:41 Et j'ai toujours aimé travailler en équipe, toujours aimé avoir ce côté animation, coordination
10:46 et même en école de commerce, je me suis toujours amusé à être dans les BDE, donc
10:51 les bureaux des élèves, où j'ai été à la fois une fois président, une fois vice-président
10:55 parce qu'il faut savoir faire aussi des compromis.
10:57 Et j'ai été aussi vice-président d'un BDE dans une autre école de commerce.
11:01 Voilà donc ça fait partie effectivement un petit peu de, je vais dire mon ADN, effectivement
11:04 d'animer, de coordonner.
11:06 Et alors j'ai lu aussi que pendant, j'ai pas la date exacte mais en tout cas tu as
11:12 fait un burn-out pendant un moment.
11:15 Alors le burn-out…
11:16 Est-ce que, c'est un peu compliqué mais c'était quoi un petit peu le déclic ? Parce
11:20 que c'est pas un sujet dont les dirigeants parlent, les salariés oui, mais les dirigeants
11:23 un peu moins je crois.
11:24 Alors le burn-out, le time était un peu fort, en tout cas c'était un ras-le-bol, clairement,
11:28 c'était le moment de la propreté.
11:29 J'avais donc 7 ans d'ancienneté dans l'entreprise et je passais mon temps dans
11:33 l'hôtellerie à travailler 7 jours sur 7.
11:35 Et quand tu passes 7 jours sur 7 de ta vie pro, de ta vie perso, où tu n'es plus présent
11:41 pour ta femme et tes enfants, en l'occurrence j'avais qu'un enfant, mais l'anecdote
11:45 me marquera toujours, c'est que j'étais peu présent le jour du baptême de mon fils
11:49 puisque, hormis la cérémonie à l'église, j'ai passé mon temps à l'extérieur
11:52 à gérer des pratiques opérationnelles sur Eurodisney.
11:54 Et donc à un moment effectivement tu fais le choix entre ta vie personnelle ou ta vie
11:59 professionnelle et très clairement, sans parler de burn-out parce que c'était pas
12:02 burn-out, c'était un ras-le-bol et j'ai décidé à ce moment-là d'arrêter.
12:06 J'avais 27 ans, je me suis dit que j'avais largement le temps de faire autre chose.
12:09 Et c'est ce choix et je pense que c'est important parce que quand on prend conscience
12:12 jeune, tu vas faire encore plus attention à tes collaborateurs sur ces sujets-là.
12:17 Moi je dis souvent, dans une entreprise, on y passe beaucoup de temps, on y passe un
12:22 bon temps de sa vie, un bon temps de sa journée.
12:23 Et si tu viens avec un mal-être, une boule au ventre, si t'as pas la banane, si t'as
12:30 pas envie de t'éclater, mais c'est terrible.
12:31 Moi je m'assure toujours que mes managers, mes collaborateurs, mes plus proches, mais
12:35 aussi ceux que je côtoie au quotidien, se sentent bien.
12:38 Et c'est ce que je dis à mes équipes, un collaborateur qui se sentira bien, délivrera
12:41 le meilleur, à l'inverse, celui qui ne sera pas bien à venir au bureau, pour tout un
12:45 tas de raisons.
12:46 Personnel comme professionnel ne sera pas au maximum de sa performance.
12:50 Alors là cette fois j'avance dans le temps, mais bon, tu as pris la direction générale
12:54 du groupe Harmonia en 2018 et c'est un groupe familial.
12:57 Comment on se fait une place comme ça dans une entreprise familiale, quand on n'est pas
13:00 vraiment la famille ?
13:02 Beaucoup de diplomatie, beaucoup d'écoute, beaucoup de patience.
13:07 Moi j'ai souvent travaillé avec des dirigeants fondateurs.
13:10 Déjà donc il faut savoir que dans certains cas ils ont été rachetés par des grands
13:13 groupes, mais j'ai toujours d'abord eu cette appétence pour travailler avec des patrons.
13:16 C'était leur boîte.
13:18 J'ai toujours aimé la façon d'aborder les sujets, le temps long, on n'est pas sur du
13:22 temps court.
13:23 Et donc en 2018 quand on m'a effectivement fait cette proposition, parce que ce qui s'est
13:27 passé c'est que le président et fondateur qui est toujours à la tête de ce groupe-là,
13:30 un groupe Harmonia, Patrick Tello, ses enfants étaient encore jeunes moi quand je suis arrivé.
13:34 Donc ses enfants, on les côtoyait chaque année, à chaque réunion annuelle des managers,
13:39 ce qu'on appelle le manager meeting, ils étaient présents.
13:40 Donc ils ont vu le groupe grandir et ils sont rentrés, puisqu'il y a quatre de ses cinq
13:44 enfants qui sont dans le groupe, ils sont rentrés chacun à des postes différents.
13:47 Et l'important c'est de les accompagner.
13:49 Si tu veux, l'histoire est quasiment déjà écrite.
13:52 On sait qu'un an ou un autre, les enfants reprendront le flambeau.
13:55 Et c'est très bien.
13:56 C'est très rassurant pour un manager que je suis et pour mes équipes.
13:59 Il n'y a pas de double discours.
14:01 On ne se dit pas un moment ou un autre on sera vendu, il y a un risque.
14:03 Pas du tout.
14:04 Il y a des belles réussites familiales en France au niveau du service notamment, mais
14:08 pas que.
14:09 Mais quand je compare effectivement dans le métier du service, tu as des très beaux
14:11 groupes où c'est une success story familiale.
14:13 Et donc moi j'ai fait ma place parce qu'effectivement je pense que sa place on l'a fait par rapport
14:16 à ses résultats, par rapport à l'engagement des équipes derrière toi, par rapport effectivement
14:20 à tout un tas de projets qui ont été menés.
14:22 Et puis il y a de la place pour tout le monde parce que plus le groupe grandit, plus tout
14:25 le monde trouvera sa place et tout le monde n'a pas une appétence pour les mêmes postes.
14:28 Après c'est un échange quotidien avec la famille.
14:31 Toujours avoir en tête intérêt suprême, celui de l'entreprise.
14:34 Et c'est aussi les gros familiaux, synonyme de vision long terme.
14:39 Est-ce que cette stratégie de long terme, tu y penses toute la journée, un petit peu,
14:45 beaucoup, comment ça se passe ?
14:46 Alors les dirigeants, plus tu montes, plus tu dois te sortir du quotidien et avoir une
14:51 vision long terme, mais ne jamais décrocher du quotidien.
14:54 Et c'est toute la difficulté aujourd'hui, alors moins dans l'entreprise aujourd'hui
14:57 qu'avant, on essaye nous d'avoir une stratégie managériale assez courte.
15:00 Parce que quand tu empiles des stratégies managériales, il y a forcément des filtres
15:04 qui ne sont pas les bons filtres parce que chacun va vouloir donner sa version du sujet.
15:07 Plus tu restes proche du terrain.
15:08 Donc j'essaye d'avoir une hiérarchie assez courte et en même temps, il faut que je me
15:12 dégage du temps et je demande à mes équipes aussi de le faire pour s'intéresser à l'extérieur
15:16 ce qui se passe, donc à notre environnement économique, à l'environnement politique,
15:21 aux enjeux de demain, à la transformation.
15:23 On parlait tout à l'heure de la post-Covid, des sujets qui animent.
15:26 Demain, on va avoir encore d'autres sujets avec les sujets effectivement de RSE.
15:30 À court terme, on va avoir les JO à Paris qui vont avoir d'autres impacts sur nos métiers
15:34 pendant cette période là.
15:35 Donc un dirigeant se doit de se dégager du temps.
15:38 Je dis un dirigeant, mais un manager de façon générale, s'il veut apporter le meilleur
15:42 à ses équipes, il doit toujours avoir, entre guillemets, un coup d'avance sur effectivement
15:49 les autres pour être toujours devant.
15:50 Tu as parlé un peu de Covid, mais ça a évidemment eu un grand impact sur vos activités.
15:56 Qu'est-ce que tu as fait quand tu as appris qu'on était tous confinés ?
16:00 Je vais revenir juste 24 heures avant le confinement, parce que j'aime bien cette anecdote.
16:05 On était le lundi, je cours tous les week-ends et le week-end, un de mes amis me dit "on
16:10 sera confinés mardi soir".
16:11 Je lui dis "tout le monde a savé son information, on va être confinés".
16:15 Et puis je me dis quand même "why not".
16:19 Donc le lundi, je vais voir mon président et je lui dis "écoutez, je vais donner comme
16:23 consigne à tout le monde de partir avec son PC portable".
16:25 On ne sait jamais, moi j'ai une information comme quoi le pays risque d'être confiné
16:29 mardi, je préfère pas prendre de risques.
16:31 Et puis pour ma part, je vais emmener ma femme et mes enfants en dehors de Paris et je reviendrai
16:36 s'il n'y a pas de confinement.
16:37 Et s'il y a un confinement, à ce moment-là on verra comment on gère.
16:40 Il me dit "mais Guillaume, vous êtes trop prudent, vous verrez, c'est pas possible qu'on
16:44 ferme le pays".
16:45 Finalement, le soir à 20h, Emmanuel Macron annonce effectivement que le pays est confiné
16:50 le lendemain à midi.
16:51 Et là on est parti pendant quasiment un mois et demi de confinement, mais rude.
16:55 On n'avait jamais vu ça.
16:56 Comme t'as jamais vu ça, comme personne n'avait jamais vu ça, un moment t'es face à un mur
17:02 et tu te dis "je fais quoi ? Il faut que je trouve une solution, il faut que je le grimpe.
17:05 J'ai pas d'autre choix que de passer le mur".
17:07 Et là on s'est mis en mode… je ne vais pas dire guerre, même si le président l'a
17:11 utilisé, on est en guerre, c'était son premier discours.
17:13 On était en mode combat.
17:14 On était en mode combat au sens "on doit survivre".
17:16 On ne peut pas, ne pas effectivement continuer à prester.
17:20 Sauf que nous, tous nos clients, nous demandaient d'arrêter la prestation.
17:24 Dans l'événementiel, dans les musées, dans les entreprises, qui étaient toutes
17:28 fermées.
17:29 Et du jour au lendemain, tu te retrouves avec 10 000 collaborateurs qui ne peuvent plus
17:33 accéder à leur lieu de travail et donc qui n'ont plus de travail.
17:36 Les sujets de chômage partiel, même si le gouvernement en avait parlé, n'étaient
17:39 pas clairs.
17:40 Donc il a fallu, de façon un petit peu militaire, organiser l'entreprise.
17:45 Briefing tous les matins, réunion d'urgence, réunion de crise le matin à 8h, une autre
17:50 en fin de journée.
17:51 Et on prenait des décisions tous les jours.
17:54 Et c'était une décision décente qui s'appliquait pour tout le monde.
17:57 Il n'y avait pas trop de place, entre guillemets, à la discussion.
17:59 Ça a été dur au début parce qu'on est plus dans un management collaboratif et participatif.
18:03 Là, comme tout le monde était un peu fébrile, je me suis dit "de toute façon, t'as plus
18:07 rien à perdre, de toute façon, là on ne sait pas trop où on va, donc on y va, on
18:09 se lance sans parachute".
18:11 Et finalement, on s'en est pas trop mal sorti.
18:13 Oui, donc il ne faut pas faire comme beaucoup, un genre d'agilité, d'inventivité dans
18:17 ces périodes-là.
18:18 Mais après, il y a quand même eu l'après-Covid.
18:20 Est-ce qu'au final, ce n'était pas plus dur l'après-Covid ?
18:23 Si.
18:24 Si, c'était plus dur parce que quand tu es rentré dans ce mode combat, pendant un mois
18:29 et demi, deux mois, ça a duré longtemps quand même le Covid.
18:31 Et où finalement, tu ne sais pas ce qui t'arrive.
18:33 Normalement, il y a une sorte d'adrénaline.
18:34 C'est un peu comme quand tu cours, tu comprends que ça va être de mieux en mieux, de mieux
18:37 en mieux, de mieux en mieux.
18:38 Et puis, on te revient d'un seul coup, maintenant c'est reparti, vous retournez au bureau.
18:42 Et là, il a fallu dire aux collaborateurs, aux collaboratrices, qu'ils soient sur site
18:47 ou au siège, il faut revenir au bureau.
18:49 Il faut retourner chez les clients.
18:51 Il faut aller voir les clients.
18:52 C'est fini le Zoom, le Teams, tous ces vidéocalls et autres.
18:58 C'est totalement fini.
18:59 On passe effectivement, on retourne à du présentiel, on retourne à de l'échange.
19:02 Et bien là, les gens disent "non, non, non, moi j'étais très bien en province, j'étais
19:07 très bien chez moi, je vois pas pourquoi je viendrais au bureau, ça marchait bien".
19:10 Sauf que non, une entreprise c'est un lieu de vie, c'est un lieu d'échange, c'est un
19:13 lieu où il y a la co-création et que si on laisse tout le monde chez soi, ça marchait
19:16 beaucoup moins bien.
19:17 Donc si, ça a été beaucoup plus dur parce qu'on a eu en plus un décalage entre le moment
19:21 où on nous a dit "go, on y va" et le moment où ça a repris.
19:24 Donc nous, on a eu pas mal de mal à faire revenir à la fois nos collaborateurs, mais
19:27 nos clients eux-mêmes ont eu beaucoup de mal à faire revenir les collaborateurs au
19:31 bureau, donc à faire appel à nos prestations.
19:33 Et les derniers qui ont finalement réouvert, ce sont les musées.
19:37 Si on regarde bien, ça a été pendant très longtemps fermé ou avec des jauges.
19:40 Donc on a eu du mal à faire revenir les gens dans une vie normale.
19:43 Et là, aujourd'hui, la politique est claire ou il y a encore, on a vu aussi beaucoup d'entreprises,
19:47 changé un peu d'avis ?
19:48 Nous, on a mis en place une politique très simple, c'est un jour de télétravail, pour
19:53 le reste on est au bureau.
19:54 Il faut être conscient que nous, nos collaborateurs, à 99%, sont des collaborateurs qui oeuvrent
19:58 au quotidien sur les sites.
19:59 Et qu'en tant que management, moi je parle d'exemplarité, je considère qu'effectivement,
20:04 partant de 100%, 99% sont sur site.
20:07 Moi j'ai envie que mes collaborateurs soient plutôt au bureau.
20:10 Il y a du télétravail, mais on est plutôt dans l'échange.
20:13 J'ai la chance d'avoir une équipe jeune qui a plutôt une volonté d'être aussi elle-même
20:17 présente assez régulièrement au bureau.
20:19 Alors quand je dis bureau, on a des agences partout en France, donc je ne résonne pas
20:22 qu'au siège à Paris.
20:23 Mais aujourd'hui, nous, c'est pas trop un sujet, c'est plus nos clients.
20:27 Nos clients, eux, qui sont passés notamment, on le voit beaucoup dans les entreprises,
20:30 à 3 jours de télétravail par semaine.
20:32 Faire revenir les gens au bureau, c'est très compliqué.
20:35 Et c'est là où on intervient le groupe Harmonia, sur tout ce panel de services d'Hospitality
20:40 qui est un mix entre les services de l'hôtellerie en entreprise.
20:43 Comment tu définirais ton style de management ?
20:46 Je pense que je suis assez juste dans mes décisions, assez participatif.
20:53 Je laisse beaucoup la place à l'écoute et au dialogue.
20:57 Mais néanmoins, un moment, quand il faut trancher, je tranche.
21:00 Je peux faire parfois preuve d'un petit peu de manque de souplesse sur certains sujets,
21:05 parce que j'ai des convictions comme tout manager.
21:07 Mais globalement, si je vois l'ancienneté de mes collaborateurs qui m'accompagnent
21:11 depuis de nombreuses années, j'en ai rarement vu me quitter pour un problème de management.
21:15 En tout cas, je touche du bois.
21:16 Mais depuis 20 ans que je suis là, je suis monté en groupe avec toute une équipe qui
21:19 me suit.
21:20 Donc je considère que ça doit plutôt pas trop mal se passer.
21:23 C'est eux qu'il faut demander.
21:24 Et comme tout dirigeant, tu es très occupé.
21:29 En plus, on a évoqué au tout début de l'émission cet épisode de ras-le-bol.
21:34 Et comment on conjugue la vie pro et la vie perso ?
21:38 Alors, le temps apaise et avec le temps, on apprend la sagesse.
21:44 Il y a des âges comme ça.
21:46 Tu t'écoutes, tu fais attention à toi.
21:50 Je fais beaucoup de sport régulièrement.
21:53 Je fais beaucoup de sport.
21:55 Je m'isole dans de la lecture le soir.
21:57 C'est important pour moi.
21:58 Je coupe les écrans.
21:59 J'ai appris à déconnecter de mon smartphone.
22:01 Pendant longtemps, j'étais un dingue du smartphone, de l'ordinateur le soir.
22:05 J'ai pris la décision quand j'ai quitté le bureau.
22:07 J'ai quitté le bureau.
22:08 Alors, je suis joignable.
22:09 Mais je ne suis pas hyper-connecté avec mon smartphone tout le temps à côté de moi.
22:12 Je passe du temps avec ma femme, avec mes enfants.
22:14 Et je me ressource aussi en dehors de Paris, dans un lieu que j'aime bien qui est la Bretagne.
22:18 Ce qu'il faut, c'est trouver des temps de calme, des temps de pause.
22:21 On ne peut pas, et ce n'est pas vrai, tant mieux pour ceux qui arrivent, mais je ne crois
22:25 pas aux personnes hyper-actives tout au long de leur journée parce qu'il y a un moment
22:29 où on décroche.
22:30 Donc moi, j'ai besoin de ces moments-là, ces moments de calme, de sérénité.
22:32 Je me les crée moi-même.
22:34 Je me crée parfois dans mon agenda un break d'une heure où je peux aller effectivement,
22:39 je ne sais pas, moi, faire un tour dans le quartier, dans le 15e, pour me vider un peu
22:43 la tête.
22:44 C'est important pour moi.
22:45 Une heure dans l'agenda, c'est pas mal.
22:47 - Alors, j'ai vu que tu as participé récemment, c'était fin novembre, à la signature d'une
22:51 convention de coopération pour l'opération de mon stage de seconde aux côtés de Gabriel
22:57 Attal, ministre des Éducations nationales, et Bruno Le Maire, ministre de l'Économie.
23:01 Toi, tu es un stagiaire ?
23:03 - Alors, c'était à partir du mois de juin, mais je suis un ancien stagiaire.
23:07 - Oui, mais c'est quand on arrive déjà dans ton équipe.
23:10 - Ah oui, depuis toujours.
23:12 En fait, depuis effectivement que j'ai démarré chez Harmonia, j'ai poussé le rôle du stagiaire
23:16 parce que, comme je t'ai dit, j'ai démarré ma carrière en tant que stagiaire.
23:19 Et j'ai vu le bienfait du stage, parce que c'est là où tu vois ce que tu aimes faire
23:23 et pas faire.
23:24 Donc moi, j'adore quand il y a des stagiaires de troisième qui viennent dans l'entreprise.
23:28 J'ai pris des stagiaires, j'ai pris des alternants, j'ai pris des apprentis, et à chaque fois,
23:32 je les ai fait avancer avec moi.
23:33 Certains ont quitté l'entreprise parce que finalement, c'était pas le secteur d'activité,
23:37 mais on prend énormément, notamment d'alternants.
23:39 Et à chaque fois qu'on me demande un stagiaire, un stage dans l'entreprise, moi, je dis oui,
23:42 puisque je trouve que c'est génial et c'est notre rôle.
23:44 En plus, on est dans un secteur d'activité qu'on ne connaît pas.
23:47 Les gens connaissent les grands groupes.
23:49 Alors on rêve d'aller dans les grands groupes de luxe, on rêve d'aller dans les médias,
23:52 on rêve de faire du marketing, mais qui honnêtement rêve de faire des métiers dans l'environnement
23:56 de travail ou le facilities management ? Personne.
23:58 Quand je vais dans les forums métiers, dans les lycées de mes enfants ou dans les écoles
24:03 de commerces, les gens me regardent, c'est quoi votre truc ? C'est quoi le facilities
24:06 management ? Et quand tu parles des grands groupes qui existent, dont le groupe Harmonia,
24:11 et que tu parles de carrière à l'international, que tu parles de métiers de marketing, de
24:15 communication, de commercial, d'IT, d'intelligence artificielle, ça existe aussi chez nous.
24:19 Ils se disent, ah mais oui, oui, et ce sont des métiers qui ne sont pas délocalisables,
24:23 ce sont des métiers à forte valeur humaine, puisque nous, c'est essentiellement l'humain
24:27 qui délivre.
24:28 Et d'un seul coup, les gens commencent à dire, ah oui, ça a du sens, oui, ça existe
24:30 et c'est très intéressant.
24:31 Donc oui, les stagiaires, pour revenir à ta question, c'est extrêmement important.
24:34 Et on est très fiers d'avoir signé cette convention, cet engagement avec le ministère
24:38 de l'Éducation nationale, parce qu'on va aller chercher en plus des profils dans les
24:42 zones prioritaires.
24:43 Et si on veut une égalité des chances, elle démarre aussi par l'éducation et par l'accessibilité
24:49 à l'entreprise.
24:50 On sait à quel point c'est compliqué de rentrer dans une entreprise quand on n'a
24:53 pas un peu de réseau ou quand on n'est pas issu de certains quartiers ou écoles.
24:57 Donc pour moi, c'est important.
24:58 Et j'étais ravi, effectivement, quand on m'a proposé, j'ai tout de suite dit oui.
25:01 Alors qu'il y avait face à nous des L'Oréal, des Airbus, on était la grosse ETI Harmonia
25:06 et j'étais très content de pouvoir être présent lors de cette signature.
25:10 Alors 20 ans chez Harmonia, là, bon, ça fait depuis 2018, donc 5 ans à la direction générale.
25:18 Est-ce qu'on se lasse ou pas ?
25:19 Alors j'ai la chance de ne pas me lasser parce que depuis 2018, et ça continue là,
25:25 on a pris la décision avec mon président d'ouvrir à l'international.
25:28 Donc depuis 2018, moi j'ai ouvert 6 pays.
25:31 Et donc je m'éclate en fait déjà dans mon quotidien, mais encore plus avec ces sujets.
25:35 Ces sujets, effectivement, de développement à l'international parce que tu t'ouvres
25:38 à des nouvelles cultures, tu t'ouvres à des nouveaux métiers.
25:42 Quand je dis nouveaux métiers, c'est parce que dans certains pays, ils sont plus ou moins
25:44 en avance sur nos métiers, à une nouvelle façon d'appréhender également nos métiers,
25:48 la technologie.
25:49 On est essentiellement en Europe, au Maroc, aux Émirats Arabes Unis et à Dubaï.
25:53 Et moi, je rêverais d'aller sur le côté, on va dire plutôt États-Unis, Canada, que
25:59 l'on regarde, continuer à se développer en Europe.
26:01 Moi, je ne me lasse pas sur ce premier pan d'activité.
26:04 Le deuxième, c'est que personne n'avait prévu le Covid.
26:07 On s'est bien marré avec le Covid.
26:09 Là, il faut tout repenser dans l'animation aujourd'hui.
26:11 Avec la crise de l'immobilier qui arrive, il y aura peut-être d'autres sujets à traiter.
26:15 Donc non, non, pour l'instant, je ne m'embête pas.
26:17 Je suis bien occupé.
26:19 Très bien.
26:20 Ecoute, merci beaucoup d'avoir répondu à tous tes questions.
26:23 Et puis, on va pouvoir passer à la dernière séquence, l'interview chrono.
26:26 Alors, quel est le dernier livre que tu as lu ?
26:33 Alors, je n'aurai plus le titre en tête, mais c'est le livre de Panaïotis.
26:38 OK, Pasco, c'est ça ? Pasco ? Je ne sais jamais, ils sont plusieurs.
26:43 Plutôt LinkedIn, Instagram ou TikTok ?
26:46 Pas très clairement LinkedIn, pas du tout les autres.
26:49 Alors, tu as dit que tu aimais bien aller en Bretagne, mais ouf !
26:52 Est-ce que tu connais bien la Bretagne ?
26:54 Non, pas très bien.
26:55 L'Ancieux ?
26:56 Pas du tout.
26:57 Moi, je vais t'aider.
26:58 Saint-Malo, Guinard.
26:59 OK, Saint-Malo.
27:00 Mais c'est Côte d'Armor, pas Illévilène.
27:04 L'appli que tu utilises le plus ?
27:07 En même temps, c'est Waze et Deezer, dans la voiture.
27:10 Est-ce que tu peux me citer une entrepreneuse ou une dirigeante française ?
27:14 Alors, en femme qui m'inspire, je te dirais tout de suite Simone Veil.
27:22 Très clairement.
27:23 En dirigeante, si je dois effectivement regarder l'histoire de notre groupe, il y a Sophie
27:29 Dixon, Sodexo, je trouve ça remarquable.
27:31 On parle de l'histoire de famille, elle succède à son père.
27:33 Et il y a une autre femme, effectivement, c'est Christine Lagarde, que j'admire aussi
27:36 beaucoup.
27:37 Plutôt télétravail ou au bureau ?
27:39 Au bureau.
27:40 Est-ce que tu utilises Tchad GPT ?
27:44 J'ai déjà utilisé, mais ce n'est pas mon quotidien.
27:46 Tu as dit que tu faisais pas mal de sport.
27:50 Qu'est-ce que tu fais ?
27:51 Je cours, je fais du VTT, je joue au tennis et je pratique un peu le golf.
27:54 Est-ce qu'il y a un autre secteur dans lequel tu aimerais travailler ?
27:57 L'automobile.
27:58 Super.
27:59 Merci beaucoup.
28:00 Tu as parfaitement répondu à mes petites questions et même à toutes les questions
28:05 de cette émission.
28:07 Je remercie encore d'avoir participé.
28:09 Je vous remercie aussi d'avoir regardé ce nouveau numéro et je vous donne rendez-vous
28:16 pour un prochain.
28:17 Merci beaucoup.
28:18 Au revoir.
28:18 Au revoir.
28:19 [Musique]

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