Raphaella Nolleau : "Le sirop de Yacon est une alternative saine au sucre !" - Osez Entreprendre - Vidéo Dailymotion

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Transcript

00:00 Sud Radio, Oser entreprendre, Thomas Binet.

00:05 Bonjour Thomas.

00:06 Bonjour Laurence.

00:07 Au sommaire ce matin d'Oser entreprendre.

00:09 Je vais vous raconter la saga de la famille Pinot.

00:11 On va continuer avec notre grand témoin de la semaine,

00:13 Raphaël Hanolo, cofondatrice de Yacon Hanco.

00:16 On va parler santé, sucre et abus bien évidemment,

00:19 et aussi entrepreneuriat parce qu'on est dans Oser entreprendre.

00:22 Et on va parler du salarié boomerang, c'est un nouveau truc ça.

00:25 Ah, gros concept.

00:26 On commence avec les induscrits d'entreprendre, Thomas,

00:29 en partenariat avec le magazine Entreprendre.

00:31 Vous nous faites entrer dans les coulisses des entreprises

00:33 et vous allez nous raconter l'histoire de la famille Pinot,

00:36 numéro 2 mondial du luxe et principale rivale de LVMH.

00:40 Laurence, tout commence en 1936 avec la naissance de François Pinot

00:44 dans les Côtes d'Armor.

00:45 Fils de paysan, il quitte l'école à 16 ans

00:48 et reprend après son service militaire l'entreprise de son beau-père

00:51 dans le négoce de bois qu'il rebaptisera établissement Pinot.

00:54 C'est au début des années 80 que le groupe Pinot se développe fortement

00:57 en entrant avec force dans le monde de la distribution.

01:00 Avec le rachat de la FNAC, la Redoute, le Printemps,

01:03 mais il va aussi sur de nouveaux secteurs comme la presse avec le rachat du point.

01:06 Mais c'est surtout dans le secteur du luxe qu'il va investir massivement.

01:10 Alors forcément, comment il s'y prend, Thomas ?

01:12 Il rachète de très belles marques.

01:13 Laurence Yves Saint Laurent, Boucheron, Balenciaga, la maison de Vendecristis.

01:17 Il explore également le domaine du vin avec Henriot, Château Latour, entre autres.

01:21 Mais c'est l'affaire Gucci qui va le faire percevoir différemment.

01:24 Il rachète au nez et à la barbe de Bernard Arnault cette maison italienne

01:28 qui aujourd'hui représente plus de 10 milliards d'euros de chiffre d'affaires

01:31 et quand même les deux tiers de ses profits.

01:33 Et qui est aujourd'hui à la tête du groupe ?

01:35 C'est son fils, François-Henri, qui lui a succédé en 2003.

01:38 Et il y a un peu plus de 10 ans, il renomme le groupe Kering.

01:42 Du coup, son père peut s'adonner à d'autres passe-temps comme l'art contemporain

01:45 car sa collection compte 10 000 œuvres d'art d'au moins 600 artistes différents.

01:50 Il figure parmi les 10 plus grands collectionneurs d'art contemporain au monde.

01:53 Vous voulez une petite anecdote, Laurence ?

01:55 Oui, ça m'arrangerait d'ailleurs parce que je l'avais préparée.

01:57 Il se dit dans les milieux autorisés que François Pinault se serait déguisé à plusieurs occasions en manutentionnaire

02:02 pour entrer quand même dans les foires avant leur ouverture.

02:05 Comme à la Foire de Bâle en 2006 où il s'est muni d'un faux badge de galériste

02:09 pour repérer les œuvres intéressantes avant l'ouverture de la foire.

02:12 Il n'en retire pas moins qu'il est quand même la troisième fortune de France

02:15 avec 37,3 milliards d'euros selon le magazine Forbes.

02:18 Oui, ce qui est plutôt énorme.

02:20 On passe au témoin de la semaine, Thomas. Nous sommes avec Rafaëlla Nolo, cofondatrice de Yacon & Co.

02:25 On va parler du sirop de Yacon qui peut aider à reprendre une alimentation équilibrée.

02:30 Mais aussi, on va parler d'entrepreneuriat.

02:32 Bonjour.

02:33 Rafaëlla Nolo, les chiffres sont alarmants.

02:36 Un enfant de 8 ans a déjà consommé plus de sucre que ses grands-parents durant toute leur vie.

02:41 Le sucre est présent dans 77% des aliments sucrés comme salé.

02:46 Vous tirez le signal d'alarme sur la malbouffe, parce qu'il y a une étude qui est parue là-dessus.

02:50 C'est bien ça, c'est la malbouffe qui nous assaille de partout ?

02:54 C'est la malbouffe, c'est aussi les produits qui sont très riches en sucre.

02:58 Il y a des produits qui sont riches en sucre qui sont salés et sucrés.

03:03 On ne s'en rend même pas compte qu'on consomme toute la journée du sucre.

03:06 Le sucre est générateur de diabète, d'obésité et de fatigue.

03:11 C'est malheureusement tout ce qu'on évoque.

03:13 Ce que vous proposez, c'est le procès des plats tout préparés et l'absence du fait maison.

03:18 Vous pointez du doigt.

03:19 Notre monde d'aujourd'hui, on va de plus en plus vite, on fait des choses de moins en moins par nous-mêmes.

03:25 On achète des plats cuisinés dans lesquels on retrouve du sucre de partout.

03:28 Comme c'est un exhausteur de goût et un additif pour être un conservateur,

03:33 tous les industriels utilisent du sucre dans leurs aliments.

03:37 Le Yacons est une plante proche du topinambour et qui a pour vertu de posséder

03:42 - je fais à votre place le petit pitch et vous le compléterez si nécessaire -

03:45 4 fois moins de sucre que les autres alternatives au sucre et 2 fois moins calorique.

03:49 C'est bien ça ?

03:50 C'est bien ça.

03:51 Il faut savoir qu'aujourd'hui, dans le monde du sucre, il y a bien sûr le sucre blanc et le sucre de canne qui est pour les plus connus.

03:57 Mais en réalité, il y a beaucoup de sucre aussi dans d'autres alternatives qu'on connaît aujourd'hui

04:01 qui sont comme par exemple le miel, le sirop d'érable, le sirop d'agave, le sucre de coco.

04:06 Ils sont tous constitués entre 90% de sucre simple et 75%.

04:11 Donc ce ne sont pas des vraies alternatives au sucre.

04:13 Si on veut diminuer le sucre, ce n'est pas la solution.

04:15 Alors c'est quoi la solution ?

04:17 La solution c'est le sirop de Yacon.

04:18 Forcément !

04:19 Justement, en mai 2021, vous prenez la décision de créer Yacon & Co.

04:25 Comment vous est venue l'idée ? Quelle est l'origine ?

04:27 Il y a forcément un parcours personnel dans ce genre de situation ?

04:30 Oui, tout à fait.

04:31 J'habitais aux Etats-Unis en 2018 et j'ai souffert de problèmes de digestion et de fatigue chronique

04:38 que je pensais être dû à un problème de carence alimentaire ou de surconsommation de gluten.

04:45 Parce qu'à l'époque, c'était très à la mode de parler du problème du gluten.

04:48 Je suis allée voir un gastro-entérologue qui m'a dit que la bonne nouvelle c'est que je n'avais rien de grave.

04:53 Je vous suggère d'observer votre assiette et de vérifier si vous consommez beaucoup de sucre simple ou de glucides.

04:59 Les glucides c'est riz, pain, pâtes par exemple.

05:01 Et effectivement, tous les matins, je consommais un granola bowl que je pensais hyper healthy

05:06 et qui était constitué de sirop d'agave, qui est constitué de 75% de sucre simple et surtout du fructose.

05:14 Et là, je suis un peu radicale dans le style et j'ai complètement arrêté le sucre pendant un an.

05:20 Ça m'a fait beaucoup de bien au corps, mais beaucoup de mal mentalement parce que j'adore le sucre.

05:25 Je suis très gourmande.

05:26 Pour moi, c'était très compliqué cette année-là et j'ai vite repris,

05:29 mais j'ai repris avec le bon sucre dont on va parler aujourd'hui, j'imagine.

05:32 Alors, vous n'êtes pas toute seule dans l'aventure parce que vous avez deux associés qui ont des parcours aussi personnels dans cette histoire.

05:38 Oui, tout à fait.

05:39 Quand je rentre en France, je rencontre Thierry, mon associé actuel, et qui est atteint de diabète de type 2.

05:45 En arrêtant totalement le sucre et en s'autorisant uniquement le sirop de Yacon, cette alternative au sucre saine,

05:52 il a pu arrêter de se piquer à l'insuline.

05:54 Je ne dis pas que le sirop de Yacon est un médicament, pas du tout.

05:57 C'est parce que, comme le sirop de Yacon est deux fois moins calorique que les autres sucres, il a perdu beaucoup de poids.

06:02 Ce qui lui a permis d'arrêter de se piquer.

06:05 Si on veut aller vers votre solution, vous avez un site internet.

06:09 Vous commercialisez comment concrètement ?

06:11 On commercialise sur notre site internet yacon.co.

06:14 On a plus de 100 000 consommateurs aujourd'hui qui nous ont adoptés.

06:18 Et puis, on est dans 700 magasins bio en France, comme Naturalia, Bio C'est Bon, So Bio, Satoris.

06:25 Mais vous avez quand même, au-delà de l'offre à un grand public, créé une offre pour les professionnels, les restaurateurs,

06:30 de manière à prendre le problème en amont de la chaîne.

06:33 Oui, tout à fait.

06:35 On propose deux autres formats.

06:38 On propose le format bouteille pour les restaurateurs qui peuvent poser ça sur leur table, tout simplement.

06:42 Donc, à la place de la petite sucrette, là, qu'on voit, ils peuvent prendre cette bouteille et proposer à leurs clients de mettre ça dans leur café, dans leur thé.

06:50 Mais on a aussi le format bidon pour les industriels, donc ceux qui utilisent énormément de sucre aujourd'hui, pour les plus grands,

06:57 pour qu'ils puissent le mettre dans leur préparation de biscuits, de céréales, de yaourts, pour réduire la quantité de sucre et augmenter la quantité de fibres.

07:05 Parce que le sirop d'yacon est aussi très riche en fibres prébiotiques.

07:07 Alors, on va parler un peu business quand même, parce que vous avez, dans un premier temps, levé 1,7 million d'euros auprès d'investisseurs

07:13 et qui pourraient être complétés probablement par un chèque de 250 000 euros pour 5% du capital.

07:18 Car vous avez participé à Qui veut être mon associé sur M6 et Kelly Massa a jeté un peu son dévolu sur vous.

07:25 On est bien d'accord déjà sur la présentation là-dessus. C'est bien ça ?

07:28 On est tout à fait d'accord, c'est ça.

07:30 Alors, est-ce qu'il y a eu un effet suite à votre passage dans l'émission ?

07:32 Parce que c'est une question qu'on se pose quand on est entrepreneur. Beaucoup de gens veulent y aller. Est-ce que ça a été profitable ?

07:39 Ça a été assez phénoménal, en fait, l'impact. On ne s'y attendait pas.

07:42 On avait estimé par rapport au projet qui était passé par exemple en 2023 qu'on allait faire à peu près x5.

07:48 Et en réalité, on a été le meilleur projet de Qui veut être mon associé cette année. On a fait x10 de nos ventes.

07:53 Donc aujourd'hui, le sirodiacone étant un produit très rare dans le monde, on a eu des problèmes d'approvisionnement

07:59 parce que tout simplement, c'est une plante et il faut attendre qu'elle pousse avant de pouvoir la transformer en sucre.

08:05 Pour être très précis, moi, j'avais noté quand même que le jour de la diffusion, le 28 février dernier, 50 produits vendus par minute au moment de la diffusion.

08:13 C'était impressionnant, effectivement. On avait fait une petite soirée avec nos investisseurs historiques et nos amis.

08:19 Et on n'avait pas déconnecté nos notifications sur notre téléphone. Et toutes les secondes, on sentait des vibrations de téléphone

08:27 puisqu'il y avait des ventes vraiment chaque seconde.

08:30 Vous êtes lancé quand même dans la période de la Covid. On est bien d'accord.

08:33 Vous n'êtes pas posé des questions à ce moment-là en disant est-ce qu'il ne faut pas retarder le lancement de mon entreprise ?

08:38 Alors, en fait, la date officielle de commercialisation, c'était mai 2021. En 2020, en réalité, on était plus en train de préparer notre démarrage

08:48 en trouvant du sirodiacone déjà disponible et en faisant de la R&D.

08:52 Si c'était à refaire, vous changeriez quoi dans l'approche ? Et si vous deviez changer quelque chose d'ailleurs ?

08:57 Je pense que je ne changerais rien parce qu'aujourd'hui, le problème du sucre, ça concerne 60 millions de Français.

09:04 Je pense que simplement, j'aurais peut-être un peu plus confiance en moi parce que je pensais au départ, je croyais ce que disaient les gens.

09:11 Ah, c'est une niche, c'est une niche. En réalité, ce n'est pas une niche du tout. Le Nutri-Score aujourd'hui est très sévère avec le sucre.

09:18 Il y a beaucoup de marques qui, d'ici à l'année prochaine, vont devoir changer leur Nutri-Score et il va beaucoup baisser.

09:24 Donc méfiez-vous de toutes les marques connues aujourd'hui qui ont peut-être des Nutri-Score A ou B.

09:28 L'année prochaine, ils vont chuter parce que Nutri-Score tape un peu plus fort sur le sucre et sur les fibres.

09:33 Donc, je pense qu'on était le time to market, comme on dit dans le business, était parfait en fait.

09:38 Et puis surtout, la pétance pour des produits sans sucre, idéal parce que l'OMS a sorti un rapport en juin 2023

09:45 qui déconseille de consommer des édulcorants comme par exemple Aspartame, siroda gav et Stevia.

09:51 Ils ont rajouté Stevia à leur rapport parce qu'en réalité, ils sont mauvais pour la santé, voire cancérigènes.

09:56 Bon, je retiens qu'il ne faut rien changer. Peut-être un peu son alimentation quand même. Merci à vous.

10:00 Merci.

10:01 Merci. Puis moi, je note le time to market. Je l'ai bien noté celle-là.

10:05 Merci Raffaella Nolo d'être passée du côté d'Oser Entreprendre.

10:09 J'appelle que vous êtes la co-fondatrice de Yakon & Co.

10:11 Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels présente.

10:17 Sud Radio, Oser Entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.

10:22 Et Thomas, pour terminer, vous voulez nous parler du salarié boomerang. Qu'est-ce que signifie ce concept concrètement ?

10:28 Le terme de salarié boomerang, Laurence, fait référence à un employé qui quitte une entreprise pour aller travailler ailleurs

10:33 mais qui revient quelques années plus tard pour réintégrer cette même entreprise.

10:37 On en connaît quelques-uns. Alors est-ce que c'est un phénomène généralisé dans le monde du travail ou ça reste des cas isolés ?

10:42 Non, c'est un vrai phénomène de société. On relève que 20% des travailleurs ayant quitté leur entreprise pendant la pandémie

10:47 ont choisi de retourner chez leur ancien employeur. Mais cela ne s'arrête pas là.

10:51 28% des embauches réalisées entre 2019 et 2022 sont des réintégrations.

10:55 Alors quelles sont les raisons ? Il doit y en avoir plusieurs de ces retours en entreprise.

10:59 Oui, il y a plusieurs raisons. Mais la principale est la déception.

11:02 Vous savez ce qu'on dit, on sait ce que l'on perd mais jamais ce que l'on gagne.

11:05 Promesses non tenues, perte de repères dans la nouvelle structure,

11:08 nostalgie de l'ancien cadre et des anciens collaborateurs,

11:11 bref une déstabilisation qui pousse à réévaluer ce changement.

11:14 Alors est-ce que c'est une si bonne idée que ça, tant pour le salarié que pour l'entreprise,

11:17 de devoir revenir son ancien collaborateur ?

11:20 Il est sûr que cela doit être mûrement réfléchi de part et d'autre.

11:23 Il n'est pas bon que l'ancien collaborateur revienne par défaut

11:26 ou seulement pour ambition d'obtenir un salaire supérieur.

11:29 L'entreprise doit s'assurer que le salarié boomerang est toujours en phase avec les valeurs de la société,

11:34 qu'il a acquis de nouvelles compétences et qu'il peut apporter avec lui de nouvelles choses.

11:38 Pour conclure, il faut préciser que les directeurs des relations humaines

11:41 devront dorénavant intégrer dans leur stratégie de recrutement cette nouvelle façon d'opérer.

11:46 Les DRH boomerang.

11:47 Merci beaucoup Thomas et dans un instant vous revenez sur Sud Radio avec Osé Investir

11:53 pour nous parler cette fois-ci de nues propriétés.

11:55 A tout de suite.

11:56 Sud Radio, Osé entreprendre, Thomas Binet.

12:00 Avec Franchise Direct, le leader mondial de la mise en relation entre franchiseurs et futurs franchisés.

Raphaella Nolleau : "Le sirop de Yacon est une alternative saine au sucre !" - Osez Entreprendre

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