• il y a 10 heures
Avec Vincent Guillet, Co-fondateur de Aliive

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##OSEZ_ENTREPRENDRE-2025-03-09##

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News
Transcription
00:00Ok Business, les spécialistes de la transaction de commerce et d'immobilier d'entreprise
00:05qui accompagnent les entrepreneurs dans le développement de leurs projets, présentent
00:08Sud Radio, oser entreprendre, Thomas Binet.
00:13Comme chaque dimanche à la même heure sur Sud Radio, on entreprend avec Thomas Binet.
00:17Bonjour Thomas.
00:18Bonjour Jean-Marie.
00:19Dans quel domaine aujourd'hui ?
00:20D'abord on va s'intéresser à une saga, celle du chat-machine comme saga de la semaine
00:23et on recevra notre grand témoin, c'est Vincent Guillet qui est co-fondateur de Live,
00:27une entreprise de foodtech 100% digitale qui propose des programmes de rééquilibrage
00:30alimentaire.
00:31Et on terminera en se posant une question, comment on fait pour évaluer la performance
00:35de notre entreprise ?
00:36Effectivement, c'est une très bonne question, mais tout de suite on commence comme chaque
00:39semaine en partenariat avec le magazine Entreprendre, par plonger dans l'histoire d'une saga,
00:43une marque qui traverse ses époques, qui reste une référence d'ailleurs dans nos
00:46buanderies.
00:47Le chat, Thomas, le chat, la lessive, le chat, racontez-nous son histoire.
00:51Et bien ça commence en 1853 Jean-Marie, à ses débuts le chat se construit autour du
00:56savon de Marseille, ce cube mythique que tout le monde connaît.
00:58C'est sur cette base d'ailleurs que la marque va bâtir son image de propreté et de douceur.
01:02Et en 1970, l'entreprise est rachetée par le groupe lessivier allemand Enkel.
01:07Alors, ensuite comment le chat va passer à la vitesse supérieure ?
01:10Et bien le tournant c'est en 1981, avec le chat-machine, la première lessive en poudre
01:14au savon de Marseille.
01:15Une petite révolution d'ailleurs pour l'époque, car elle est hypoallergénique et s'adapte
01:19à tous les textiles.
01:20Puis en 1989, le chat prend un coup d'avance en lançant la première lessive sans phosphate,
01:25bien avant d'ailleurs que la réglementation ne l'impose.
01:28Un engagement fort pour l'environnement, propulsé par une publicité qui fera date
01:31et qui est encore dans nos mémoires, en commençant par ce petit coin de nature est le cadre
01:36idéal pour vous présenter le nouveau le chat-machine sans phosphate.
01:40Aujourd'hui comment la marque innove ?
01:41Et bien depuis les années, début des années 2000, le chat n'a cessé d'inventer lessives
01:46en tablettes, capsules du Obul en 2010 et même les power bars en 2019 qui réduisent
01:51l'usage du plastique de 97%.
01:54L'histoire de le chat, c'est celle d'une marque qui allie tradition et modernité avec
01:57un objectif clair, efficacité, respect de l'environnement et protection des peaux sensibles.
02:03Merci pour ce petit souvenir.
02:05Tout de suite justement, on va parler de quelque chose qui allie aussi la tradition et la modernité,
02:09la modernité digitale, la transition gastronomique.
02:12On accueille votre grand témoin Vincent Guillet, bonjour, bienvenue sur Sud Radio, cofondateur
02:18de E-Live.
02:19E-Live avec deux i, c'est une société spécialisée dans les programmes de rééquilibrage alimentaire,
02:24Foodtech 100% numérique, créée en 2009 avec le chef 3 étoiles Michelin, Mauro Colagreco.
02:31Vous êtes l'invité de Thomas Binet.
02:32Alors justement, Vincent Guillet, Jean-Marie vient de le dire, vous êtes une Foodtech
02:36100% digitale.
02:37Alors on va commencer par expliquer cette appellation, c'est quoi une Foodtech 100%
02:41digitale ?
02:42Une Foodtech 100% digitale, c'est une boîte qui livre des solutions de repas et qui s'appuie
02:48sur la technologie pour le faire, à travers des sites internet et à travers des outils
02:52technologiques pour personnaliser les repas à ses clients.
02:55Alors on va s'intéresser justement à votre secteur d'activité.
02:58On sait que c'est un secteur qui est ancien, qui est de fait très concurrentiel, il y
03:02a eu beaucoup d'acteurs.
03:03Justement, pourquoi vous êtes lancé dans ce secteur au 2009 ? C'est à peu près
03:09ça la date je crois.
03:10Oui, 2009, on lance la marque Kitchen Diet et à cette époque, on s'aperçoit que le
03:16marché est assez sclérosé avec des produits, des sachets, des produits en poudre assez
03:21peu appétants et on se dit, il y a moyen de développer des repas, plaisir.
03:27Oui, parce qu'à l'époque, on ne parle pas de rééquilibrage alimentaire, on parle
03:31de perte de poids principalement.
03:32Donc ça veut dire qu'on est dans quelque chose qui est médical, paramédical, où
03:35il faut avaler des sachets, des médicaments et on pense qu'on va agir justement sur notre
03:39rééquilibrage de cette manière.
03:41C'est ça l'idée ?
03:42C'est ça, c'est-à-dire que le marché est chez les médecins, dans le monde médical,
03:47alors que manger équilibré et avec des ingrédients fonctionnels intéressants, ça
03:54peut se faire sans un médecin.
03:56Alors vous avez commencé à le dire, vous avez lancé cette marque Kitchen Diet, entre
03:59autres d'ailleurs, mais c'est sur celle-ci qu'on va s'intéresser d'évoquer maintenant.
04:04C'est livré en frais et c'est suivi par des diètes éthiciennes avec le concours
04:08du chef 3 étoiles, qui n'est pas 3 étoiles à l'époque mais qui le devient par la suite,
04:12Michelin, donc Maoro Cola Greco et qui sera d'ailleurs nommé meilleur restaurant du
04:17monde en 2020.
04:18Pourquoi cette association ?
04:19Alors on s'associe avec Maoro parce que d'abord on veut être capable de proposer des recettes
04:26qui sont différenciantes, qui font vraiment plaisir à nos clients, donc on se dit que
04:30s'associer à un chef c'est une promesse forte.
04:33C'est un chef de la Méditerranée donc qui intègre tout un bagage d'ingrédients qui
04:40sont très bons au niveau nutritionnel et puis on veut un suivi qualité, une rigueur
04:48et le fait d'avoir un chef qui est très rigoureux dans son travail, évidemment ça aide.
04:54Intéressons-nous à ce que vous proposez à vos clients, c'est des plats, c'est un
05:00plat par jour, concrètement comment se constitue cette offre ?
05:03Alors concrètement ce qu'on vend à nos clients ce sont des programmes avec un abonnement
05:09qui se déroule en moyenne sur trois mois, les clients font trois mois de programme
05:13en moyenne et ça s'articule sur l'ensemble des repas de la journée, donc du petit déjeuner,
05:19le déjeuner, la collation, le dîner, avec par-dessus une brique de suivi pédagogique
05:24par une diététicienne qui va faire en sorte que le client s'autonomise.
05:27C'est intéressant ce que vous dites, vous parlez de trois mois, ce qui veut dire qu'au
05:30bout de trois mois on reprend une alimentation classique ou on doit continuer peut-être
05:34dans certains cas de figure quand même ce rééquilibrage ?
05:36Alors ça dépend de la situation de chacun, donc ça peut durer quelques semaines, deux-trois
05:42semaines, ça peut durer quatre-cinq mois, c'est en fonction de chaque client.
05:47Mais c'est pas à vie, c'est pas l'idée ? Non absolument pas, l'idée est de revenir
05:51vers une alimentation traditionnelle et on essaye de le faire notamment à travers une
05:57journée autonomique qu'on a chaque semaine et puis par le suivi de la diète.
06:00Parfait, alors on va s'intéresser un petit peu à vous, vous avez tout développé en
06:03autofinancement, c'est le modèle business que vous avez adopté au départ, donc vous
06:08avez refusé la levée de fonds alors que c'est probablement quand même des activités
06:12qui en nécessitent.
06:13Alors on avait la chance d'abord que ce soit pas une activité qui nécessite des gros
06:18investissements, c'est pas comme une plateforme SaaS ou des business qui nécessitent beaucoup
06:24de cash.
06:25C'était aussi un choix personnel qui était de pouvoir développer l'activité en étant
06:30libre sans avoir une pression de la croissance à tout prix et du coup de trouver son business
06:35modèle le plus vite possible.
06:36Alors tout démarre vite, démarre bien, mais dès la deuxième année vous vous rendez
06:40compte que ça va être peut-être pas aussi simple que vous l'espériez.
06:42Oui, c'est jamais aussi simple que ce qu'on a imaginé sur le business plan et effectivement
06:47on a une deuxième année qui est en croissance mais pas en croissance à la hauteur de nos
06:52attentes.
06:53Donc c'est des efforts, on se paye peu, on fait attention à tout argent qui est dépensé
06:57On se paye pas.
06:58Il y a beaucoup d'entrepreneurs qui nous entendent ce dimanche matin qui reconnaissent peut-être
07:01leur quotidien aussi.
07:02C'est ça, on se paye pas.
07:03Moi j'ai commencé à me payer en début de quatrième année, j'ai mis trois ans à atteindre
07:07mon point mort et effectivement c'est à partir de la quatrième année que j'ai commencé
07:12à me verser un petit salaire.
07:13C'est ça la vie d'entrepreneur en fait ?
07:16Oui c'est ça.
07:17C'est souvent ça ?
07:18C'est souvent ça, on a des dispositifs de l'État qui nous aident aussi à le faire,
07:23ce qui est génial.
07:24Ma femme m'a aidé aussi moi personnellement pendant ces trois années et après c'est
07:30un pari.
07:31Donc du coup l'entrepreneuriat pour vous, la première chose c'est d'abord persévérer
07:35parce qu'on a quand même l'occasion d'abandonner dix fois dans ces périodes.
07:39On peut abandonner, c'est 20% de création je dirais et 80% d'exécution et de persévérance
07:45pour délivrer vraiment l'idée qu'on avait au départ.
07:52Donc c'est persévérer mais aussi se développer, innover, se réinventer en permanence ?
07:56C'est ça, c'est se remettre en cause en permanence.
07:58D'ailleurs on a rarement dix ans après le business qu'on a tout à fait imaginé au
08:03départ, on l'a fait évoluer, on doit tenir compte du client, de l'environnement concurrentiel,
08:10de tous les facteurs qui vont faire...
08:11Oui parce que les clients changent aussi dans leurs attentes donc forcément on va faire
08:15avancer votre business model en fonction.
08:17Absolument.
08:18C'est donc 16 ans que vous êtes entrepreneur, votre bilan à date ? On recommence ? On n'aurait
08:24pas fait malgré tout ?
08:26Alors on recommence dix fois.
08:27Dix fois ?
08:28On recommence, pour moi la vie d'entrepreneur c'est une vie de liberté d'abord, c'est une
08:34vie où il y a de la pression mais il faut aimer ça aussi.
08:37Oui ça se gère.
08:39Ça se gère, il faut être capable un peu de cloisonner mais oui je referai ça avec
08:46grand plaisir demain.
08:48Dernière question, l'avenir pour Alive, votre entreprise, c'est quoi la prochaine idée
08:54si vous en avez une en gestation ?
08:55La prochaine idée c'est, en fait on a développé des verticales par typologie de cibles, l'idée
09:04c'est de pouvoir continuer ces développements, d'aller toucher des cibles qu'on ne touche
09:07pas encore et qui ont une vocation santé puisque Alive c'est avant tout des repas où
09:14la santé est au cœur de l'offre.
09:16Merci à vous.
09:17Merci, on va se mettre à table, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise de manière
09:20équilibrée.
09:21Vincent Guillet, je rappelle que vous êtes le co-fondateur de Alive, tout de suite on
09:24explique quelque chose.
09:25Bruno, le spécialiste des fournitures et de l'équipement pour les professionnels
09:29présente.
09:30Sud Radio, oser entreprendre, les essentiels de l'entrepreneuriat.
09:36Aujourd'hui Thomas, vous nous expliquez la performance d'une entreprise quand on dirige
09:39sa boîte, qu'est-ce qu'on doit regarder comme indicateur pour savoir si elle va bien ?
09:43D'abord, on a toujours tendance à dire que c'est le chiffre d'affaires, mais il ne dit
09:47pas tout quand même de la santé de l'entreprise.
09:49Imaginez un commerçant qui vend beaucoup mais dont les marges sont trop faibles, il travaille
09:52beaucoup mais au final il ne gagne presque rien.
09:54Ce qu'il faut surveiller c'est la rentabilité, c'est-à-dire ce qu'il reste après avoir
09:58payé toutes les charges, toutes les factures.
10:00Un chiffre d'affaires qui grimpe c'est bien, mais si la rentabilité n'est pas au rendez-vous,
10:04c'est un signal d'alerte.
10:05Oui, ça paraît logique.
10:06Alors on regarde la rentabilité, mais est-ce que ça suffit ?
10:08Non, parce qu'il y a un autre indicateur-clé auquel il faut s'attacher, c'est la trésorerie.
10:12Une entreprise peut être rentable sur le papier, mais si elle n'a pas assez d'argent
10:15en caisse pour payer ses fournisseurs ou ses salariés par exemple, elle peut se retrouver
10:19en très grandes difficultés et assez rapidement.
10:21C'est un peu comme une voiture avec un moteur puissant mais sans carburant, elle ne va pas
10:25très loin bien évidemment.
10:26Logique, mais au-delà des chiffres financiers, est-ce qu'on a d'autres signaux à surveiller ?
10:30Oui, la satisfaction des clients et des employés qui est cruciale.
10:33Un taux de fidélisation bas ou une équipe démotivée peuvent être les signes d'un
10:37problème à venir.
10:38Si vos clients partent à la concurrence ou que vos employés ne s'impliquent plus, l'entreprise
10:43risque d'en pâtir à long terme.
10:44Une entreprise en bonne santé, c'est une entreprise équilibrée, comme les plans de
10:48notre invité de ce matin, qui sait jongler entre rentabilité, trésorerie et satisfaction
10:53des parties prenantes.
10:54Merci beaucoup Thomas.
10:55Restez avec nous, vous allez essayer de nous satisfaire dans un instant.
10:58On va parler investissement, on investit dans quoi ?
10:59Dans l'argent toujours, parce qu'on va essayer de la faire fructifier notre argent, mais sans
11:03risque cette fois-ci.
11:04Merci, à tout de suite oncle Picsou.
11:07Avec OK Business, les spécialistes de la transaction de commerce et d'immobilier d'entreprise
11:15qui accompagnent les entrepreneurs dans le développement de leurs projets.

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